REVUE DE PRESSE · Nationale · Locale ·
ENTREVUES BELFORT - FESTIVAL INTERNATIONAL DU FILM 1 Boulevard du Cardinal Richelieu 90 000 Belfort - France - 03 70 04 80 90
· Attachée de Presse · Catherine Giraud catgiraud@gmail.com
· Chargée de Communication · Elsa Lançon communication@festival-entrevues.com
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ARTICLE À PARAÎTRE (MARS 2020)
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« Tous les cinéastes algériens sont solidaires du mouvement de contestation » Les réalisateurs Karim Moussaoui et Hassen Ferhani évoquent la situation politique de leur pays. Propos recueillis par Jacques Mandelbaum
Le cinéaste Karim Moussaoui.
Le cinéaste Hassen Ferhani. Centrale Électrique, Allers Retours Films
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Karim Moussaoui (43 ans) et Hassen Ferhani (33 ans), qui ont scellé leur amitié voilà dix ans dans le cadre d’un ciné-club algérois, sont les deux principales figures montantes du cinéma algérien. Les deux hommes, présents au festival Entrevues de Belfort (du 18 au 25 novembre) à l’occasion d’une rétrospective consacrée au nouveau cinéma algérien, sont aussi aux premières loges du séisme politique qui agite leur pays. Participez-vous au Hirak, ce mouvement de contestation qui mène les Algériens dans la rue depuis dix mois ? Karim Moussaoui : Depuis le début. J’ai manqué peu de vendredis. Je me souviens encore de la manifestation inaugurale du 22 février. Je suis sorti de chez moi à 14 heures, et j’ai d’abord vu un groupe d’un millier de personnes environ encerclé par la police. Je me suis dit que l’échec de la protestation de 2011 allait se renouveler. Et puis j’ai tourné la tête, et j’ai vu des milliers et des milliers de personnes converger vers le centre d’Alger. C’était extraordinaire. Hassen Ferhani : Pour ma part, je suis installé depuis quelques années à Marseille, mais je tourne en Algérie. Quand j’ai vu ce qui se passait, je n’ai pas supporté d’assister à distance, et j’ai décidé de me joindre au mouvement aussi souvent que possible. Je suis notamment allé à la manifestation du 8 mars, qui a été un véritable raz de marée. Deux semaines avant les événements, nous étions en tournage avec Karim dans le sud du pays. Nous avons donc vu monter la vague, mais nous n’étions pas certains qu’elle prendrait. Karim, vous êtes resté en Algérie, tandis qu’Hassen s’est installé en France. De quoi procèdent ces choix ? H.F. : Pour moi, cette décision n’est pas politique, mais privée. Et puis je suis vraiment entre les deux pays, je n’ai pas coupé le cordon. K.M. : Je ferais la même réponse. Le choix de rester n’est pas non plus politique. Comme cinéastes, nous sollicitons en permanence un financement international, qui nous amène à beaucoup voyager. Personnellement, j’ai l’impression que mon pays c’est la Méditerranée, que j’emprunte comme une grande rivière. Comment expliquez-vous le succès de ce mouvement ? K.M. : Par le désespoir de la société algérienne. Les élections truquées, un président malade qui se représente pour son cinquième mandat, l’absence d’horizon social. Tout le monde se retrouve dans cette protestation, tout le monde se parle, les jeunes, les vieux, les femmes, les islamistes. Je n’avais jamais vu un tel élan collectif dans ce pays fracturé. Jamais les Algériens n’avaient eu voix au chapitre. On a l’impression que le pays prend enfin forme dans ces manifestations. H.F. : On voit des scènes absolument impensables hier encore. Une belle fille, par exemple, qui harangue la foule dans un micro que lui tend un barbu. Il n’y avait que dans les stades de football qu’on rencontrait ce genre de ferveur. Contrairement à ce qu’on pourrait penser, le football n’était pas un dérivatif utilisé par le pouvoir ; c’était, face à une scène politique qui faisait honte, le lieu précurseur de la mobilisation et de la fierté populaires algériennes. D’ailleurs, ce n’est pas un hasard si le chant de Ouled El-Bahdja, un collectif de supporteurs de l’USMA (Union sportive de la Medina d’Alger), l’un des plus vieux clubs du pays, est devenu l’hymne du Hirak.
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Que dit ce chant ? H.F. : Il s’appelle La Casa del Mouradia, qui est le nom de la présidence, et tourne en dérision la manière dont l’ancien président Bouteflika a berné à cinq reprises le peuple algérien. Comment le cinéma rencontre-t-il le Hirak ? Avez-vous lancé des projets sur la question ? H.F. : Ce qui est certain, c’est que tous les cinéastes algériens sont solidaires et partie prenante du Hirak. Beaucoup d’entre eux, en effet, ont pris leur caméra avec eux et filment les manifestations, mais je ne peux pour le moment vous donner aucun nom. Ce sont à la fois des initiatives personnelles, et des projets mandatés par des sociétés de production. Je pense que d’ici deux à trois ans, vous aurez une éclosion de films documentaires sur les événements algériens de 2019. Quant à moi, je ne me sens pas le désir de filmer aussi près des choses. J’ai besoin de plus de distance pour mon cinéma. On m’a sollicité mais j’ai refusé. Et puis il faut choisir, je trouve : soit vivre les événements, soit les filmer. K.M. : J’ai filmé à deux reprises. Sans réfléchir. Pour avoir une trace de ce qui se déroule. C’est l’énergie qui se dégage de ces rassemblements qui est magnifique à filmer. Mais ce que dit Hassen est vrai : tout en filmant, je sentais bien que je manquais de recul, et aussi que je n’étais plus partie prenante des événements. Craignez-vous la tenue des élections présidentielles le 12 décembre, boycottées par l’opposition ? K.M. : Oui et non. Le pouvoir, qui organise ces élections truquées avec cinq candidats à sa solde, n’a visiblement d’autre ambition que de se maintenir. Il n’a pas compris qu’il n’est plus une force de proposition et que la société veut désormais changer le système. Le Hirak a appelé à manifester le jour des élections. Il y a un vrai risque que cela s’enflamme. Mais je pense que le pouvoir réfléchira à deux fois avant de déclencher un bain de sang. Ils n’en ont pas les moyens, l’armée n’est pas entièrement derrière eux. En même temps, on ne voit pas de Þgures Žmerger du c™tŽ de l’opposition… K.M. : Du côté des partis classiques, sûrement pas, parce qu’ils se sont discrédités avec le temps. Quant au Hirak, il joue jusqu’à présent la collégialité dans sa représentation, ce qui lui évite d’être trop facilement décapité. Beaucoup de figures représentatives sont d’ailleurs emprisonnées. Le but est pour l’instant d’en finir avec le système. Jacques Mandelbaum
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Aux Entrevues de Belfort, le cinéma algérien fait démonstration de force Films et tables rondes ont offert un regard opportun sur la vitalité cinématographique du pays.
Par Jacques Mandelbaum Publié aujourd’hui à 10h19, mis à jour à 11h35
« 143 rue du désert » (2019), de Hassen Ferhani. Allers Retours Films, Centrale Électrique
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Inaugurant la programmation artistique du festival Entrevues de Belfort (du 18 au 25 novembre), Elsa Charbit – venue de la Cinémathèque française et du festival de Brive – a notamment proposé pour son entrée en matière un regard opportun sur le nouveau cinéma algérien. Nul n’ignore l’actualité politique sur le fond de laquelle se profile l’événement. Depuis le mois de février 2019, le Hirak (mouvement), qui fait défiler des foules immenses dans les rues du pays, a contraint à la démission le président de la République Abdelaziz Bouteflika, remplacé par intérim par Abdelkader Bensalah, autre figure du régime soumis à l’autorité de fait du chef d’Etat-major des armées et vice-ministre de la défense Ahmed Gaïd Salah. C’est donc peu ou prou la même oligarchie, d’ailleurs de plus en plus répressive à leur approche, qui a fixé une élection présidentielle au 12 décembre, d’ores et déjà boycottées par l’opposition. Désespérant les forces vives du pays et ruinant le champ de la culture, elle n’aura pourtant pas réussi à empêcher une poignée de jeunes cinéastes de batailler pour faire exister des propositions esthétiques d’une grande force. On a retrouvé à Belfort quelques-unes de ses principales figures, sur les écrans d’une part, autour d’une table ronde de l’autre. Figure tutélaire de ce fragile renouveau, Tariq Teguia, absent de Belfort car attelé à un projet en Algérie, construit depuis son premier longmétrage (Rome plutôt que vous, 2006) une œuvre à tous égards décisive, où la beauté plastique et le souci politique portent le fer sur les plaies de la société algérienne. Son exemple, son courage, sa détermination, ont persuadé Karim Moussaoui et Hassen Ferhani de la possibilité même de créer sur ce territoire hostile et déserté qu’est devenue l’Algérie pour ses propres natifs. Fort potentiel poétique Le premier, après avoir été assistant de Tariq Teguia, a ainsi signé Les Jours d’avant (2015) puis En attendant les hirondelles (2017), deux films d’amour impossible et d’histoire divisée. Le second, sur le versant documentaire, filme les forçats de la viande comme des poètes dans le plus grand abattoir d’Alger (Dans ma tête un rond-point, 2016), ou une vieille femme solitaire, en proie à tous les démons du pays, tenant buvette au milieu du Sahara dans 143 rue du désert (2019). Leur cinéma, à fort potentiel poétique, n’en dit pas moins le cadenassage et l’exacerbation du désir, le traumatisme de la guerre civile, le sacrifice génération après génération de la jeunesse, la tentation de la fuite. Ces deux-là sont suivis de très près par Djamel Kerkar, 32 ans, qui les a rejoints comme programmateur dans ce lieu de fermentation créatrice que fut, au début des années 2000, le ciné-club Chrysalide d’Alger. Il signe avec Atlal (2018) un premier et remarquable long-métrage documentaire depuis Ouled Allal, ville fantôme martyrisée par la guerre. ENTREVUES 2019 - REVUE DE PRESSE
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Né en France d’un père algérien, Mohamed Ouzzine ne se met pas moins au diapason de cette école de la cinématographique avec Samir dans la poussière (2015). Ce film très peu vu se révèle une pépite. Le réalisateur y filme son neveu qui fait du trafic de mazout entre Algérie et Maroc sur les contreforts de l’Atlas. Venu de la photographie, Ouzzine sertit son propos dans une image ocre et poussiéreuse, où la lassitude du jeune homme, le bestiaire qui l’entoure et la ronde des esprits des montagnes emportent le film dans l’ombre de la folie. Sans doute manquait-il à cette rétrospective, ainsi qu’à la table ronde qui l’accompagnait, une volonté de corréler la question esthétique à l’actualité politique. L’absence d’images, qui existent pourtant à foison, des événements actuels, était ainsi regrettable. Du moins la rétrospective eutelle le mérite de faire apparaître avec force les fondamentaux de cette nouvelle école algérienne si âprement attachée aux extérieurs et à la topographie, que ces mots de Djamel Kerkar évoquent parfaitement : « C’est un cinéma qui parle à partir de ce pays. Il œuvre à la reconquête du territoire et à la libération de la parole. » Jacques Mandelbaum
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Festival de Belfort
30 ans de la chute du mur de Berlin : grandeur et misère du cinéma est-allemand Jérémie Couston Publié le 22/11/2019. Mis à jour le 22/11/2019 à 17h42.
Pour les 30 ans de la chute du mur de Berlin, le festival de Belfort se penche sur la production pléthorique de la DEFA, le studio étatique de l’ex-RDA, entre 1946 et 1992. L’exploration d’un monde englouti, entre réalisme socialiste et censure insidieuse.
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A l’occasion des 30 ans de la chute du Mur, le festival de Belfort, qui se déroule jusqu’au 25 novembre, propose une exploration du cinéma est-allemand à travers six films de la DEFA (Deutsche Film AG), la société de production d’État de la République démocratique allemande (RDA). Fondée en 1946 sous l’impulsion des autorités soviétiques, elle a produit jusqu’en 1992 plus de sept cents longs métrages de fiction, plus de cinq cents téléfilms et plus de deux mille documentaires. Exploration d’un continent méconnu avec l’historienne du cinéma Perrine Val. Dans quelles conditions et pourquoi la DEFA (Deutsche Film AG) a-t-elle été fondée ? L’idée de la DEFA précède la fin de la guerre. On la doit à des communistes réfugiés à Moscou. Avant même la capitulation allemande, ils réfléchissaient à l’après-guerre et à la création, sur le modèle soviétique, d’un studio de cinéma au service des idées socialistes. Le cinéma étant un formidable outil de propagande et de communication, il s’agissait de rapidement remettre l’industrie sur pied. La division de l’Allemagne entre les quatre Alliés a en outre eu pour conséquence que les studios de Babelsberg, situés à Potsdam, au sud de Berlin, se sont retrouvés en zone d’occupation soviétique. Ils n’étaient pas en très bon état mais ils avaient le mérite d’exister. La DEFA est ainsi créée en 1946, trois ans avant la RDA. Techniquement, les premiers films de la DEFA ne sont donc pas des films est-allemands mais simplement allemands.
“La censure était plus complexe qu’on ne l’imagine”
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Quels genres de films sont sortis des studios ? Le premier film estampillé DEFA, Les assassins sont parmi nous (1946), de Wolfgang Staudte, dont le tournage débuta avant même la création des studios, avait été refusé par tous les Alliés avant d’intéresser les Soviétiques, qui y voyaient l’occasion d’exorciser les fantômes du IIIe Reich, sans pour autant chercher à déculpabiliser la population allemande. Environ sept cents films de fiction seront produits par la DEFA entre 1946 et 1992, date de sa dissolution, trois ans après la chute du mur de Berlin. Pendant ces cinq décennies, tous les types de films seront abordés, au sein des trois studios qui composent la DEFA : de la fiction, des documentaire et du cinéma d’animation, destiné aux enfants. Concernant les films de fiction, il n’y avait pas de film-type mais une prédilection pour des sujets en phase avec l’évolution de la société est-allemande : la reconstruction de l’après-guerre, l’intrusion du Parti dans la vie des citoyens, la question de partir ou rester en RDA, l’homosexualité, le divorce… Des films toujours en prise avec les enjeux de l’époque de leur sortie. Certains films, les moins intéressants, se limitaient à de la pure propagande communiste mais ils étaient loin d’être majoritaires. Comment les cinéastes ont-ils géré l’œil de Moscou ? La censure était plus complexe qu’on ne l’imagine. Les refus francs et directs étaient rares. Si un sujet déplaisait, la bureaucratie faisait son travail de sape, en ralentissant la production. Une forme de censure économique. Cette méthode insidieuse a eu pour conséquence une auto-censure importante de la part des cinéastes. Dans les années 1950, les films sont de toute manière en accord avec la ligne du Parti. Il s’agit d’œuvrer à la construction d’une Allemagne socialiste. C’était la mode du « réalisme socialiste », ces films avec des héros positifs, des travailleurs qui bâtissent un nouvel État. À partir de 1956, les cinéastes profitent d’une ouverture à la suite de la déstalinisation. La censure est moins dure. En 1961, la construction du mur de Berlin est l’occasion pour les auteurs de se montrer plus critiques vis-à-vis des institutions. La censure revient sous Brejnev, dans les années 1960, une décennie pour le coup moins fertile en films contestataires. Les années 1970 voient fleurir les adaptations littéraires, les films historiques se déroulant au XIXe siècle, où le lien avec la situation contemporaine est plus ambigu, plus subtil. “Dans les westerns, le cow-boy était le méchant et l’Indien le gentil.” Les films DEFA étaient-ils visibles au-delà du rideau de fer ? Bien sûr. Ils circulaient d’abord dans tous les pays communistes d’Europe centrale. En ce qui concerne l’Occident, les films étaient montrés dans les pays où le parti communiste était bien implanté, comme en France ou en Italie. Le PC gérait alors beaucoup de ciné-clubs, qui jouaient leur rôle de diffuseur. À Paris, il existait même une Semaine du film de la RDA. En 1959, Étoiles, de Konrad Wolf, remporte le Prix du jury au Festival de Cannes. Les films d’animation produits par DEFA, sur le modèle des studios de Prague, connaîtront une reconnaissance internationale avec plusieurs sélections au festival d’Annecy, mais toujours hors compétition, car la République démocratique allemande n’était pas reconnue comme un État souverain par la France.
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Existait-il des liens entre les films DEFA et ceux produits par le monde occidental ? Les films de genre qui sortaient des studios de la RDA prenaient le contre-pied de leurs homologues occidentaux. Ce qui donnait des inversions assez cocasses. Dans les westerns, le cow-boy était le méchant et l’Indien le gentil. Dans les films d’espionnage, le héros était un membre de la Stasi et parvenait, par son intelligence, à éviter un conflit mondial. Les films étrangers étaient aussi diffusés en RDA et ont eu une influence sur les réalisateurs est-allemands. Le plus grand cinéaste du pays, Konrad Wolf, avait un faible pour Alain Resnais. Étoiles (1959), le premier film est-allemand sur la destruction des Juifs européens, doit beaucoup à Nuit et brouillard. La narration du Ciel partagé (1964), rythmée par les souvenirs récurrents de l’héroïne, évoque pour sa part Hiroshima mon amour. Entrevues, festival international du film de Belfort, du 18 au 25 novembre 2019.
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Les Lumières de Noël s’allument
SORTIR
À 17 h 30, samedi, des milliers de lumières embraseront la ville. L’esprit de Noël prend ses quartiers à Montbéliard jusqu’au 24 décembre pour le marché de Noël et ses 170 artisans blottis dans des chalets autour du temple Saint-Martin et en ville, jusqu’au 5 janvier pour les illuminations. Coup d’envoi, donc, de la très attendue 33e édition des Lumières de Noël avec le pays de Savoie, son artisanat, sa gastronomie, pour invité d’honneur. Les festivités se déclineront autour d’un village rien que pour les enfants avec l’atelier des petits lutins, la patinoire, des expositions, des concerts, des animations et des visites guidées de la ville Lumières. L’événement draine chaque année un demimillion de visiteurs.
PRESSE LOCALE
Le marché est ouvert chaque jour jusqu’à 20 h, voire 21 h. Archives ER/Lionel VADAM
Cinq idées pour ce week-end BELFORT
VESOUL
Le plein de films à EntreVues
Le réalisateur et scénariste Abel Ferrara présentera son nouveau film samedi à Belfort. Archives ER/Alexandre MARCHI
EntreVues, le festival international du film de Belfort, propose un gros week-end à tous les amateurs de cinéma. Entre les films en compétition et ceux dans les sections parallèles, on y croisera aussi les réalisateurs Pierre Salvadori, Abel Ferrara (samedi) ou Sébastien Lifshitz. Jusqu’au mardi 25 novembre, au cinéma Pathé Belfort. www.festival-entrevues.com/fr
ARC-ET-SENANS
C’est l’hiver à la Saline
Brian Joubert a été champion du monde de patinage artistique en 2007. Archives ER/Christine DUMAS
Pour la 3e année consécutive, la Saline royale fête l’hiver et accueille, à partir du 23 novembre, une patinoire couverte, un marché de Noël des métiers d’art et des savoir-faire les 23 et 24 novembre et 30 novembre/1er décembre et propose deux soirées de gala. La première aura lieu ce soir (19 h) avec un show sur glace avec la participation de Brian Joubert. Tarifs : 20 € et 8 € (spectacle) ; 60 € et 23 € (spectacle et dîner). Résas : 03 81 54 45 45.
Immanquable Sainte-Catherine
Des dizaines de milliers de visiteurs se retrouvent à la Sainte-Catherine.
Archives ER/B. GRANDJEAN
En Haute-Saône, tout le monde va à la Sainte-Catherine, la plus grande, la plus belle, la plus prestigieuse, la plus typique, la plus gourmande, la plus étonnante, la plus sympathique foire de tout l’est de la France. Chaque année, la ville se transforme en champ de foire pour accueillir les animaux, les camelots, les animations et, surtout, les fameuses Catherinettes. Vivement le 25 novembre !
FOUGEROLLES
A la découverte du kirsch La 4e édition de la Journée du kirsch AOC donnera, samedi de 10 h à 18 h, l’occasion de mieux connaître une filière d’exception. Visites de distilleries et chez les bouilleurs, conférence sur la distillation, expo photos et atelier d’initiation à la dégustation. Visites chez Pascal Aubry, Vaulot Cholley, Paul Devoille, Émile Coulin, aux Grandes distilleries Peureux, à l’écomusée du Pays de la Cerise au Petit-Fahys (visite libre de 14 h à 18 h), etc. De 10 h à 18 h, à la salle des fêtes et chez les maisons participantes.
Bernard Baud, président du syndicat de défense et de promotion du kirsch de Fougerolles. Archives ER/A. ROY TDB26 - V1
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MONTBÉLIARD
Les Lumières de Noël s’allument
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sante
À 17 h 30, samedi, des milliers de lumières embraseront la ville. L’esprit de Noël prend ses quartiers à Montbéliard jusqu’au 24 décembre pour le marché de Noël et ses 170 artisans blottis dans des chalets autour du temple Saint-Martin et en ville, jusqu’au 5 janvier pour les illuminations. Coup d’envoi, donc, de la très attendue 33e édition des Lumières de Noël avec le pays de Vendredi 22 novembre 2019 Savoie, son artisanat, sa gastronomie, pour invité d’honneur. Les festivités se déclineront autour d’un village rien que pour les enfants avec l’atelierDANS des pe- LE TERRITOIRE DE BELFORT tits lutins, la patinoire, des expositions, des concerts, des animations et des visites guidées de la Tél. 09 83 89 41 31. cesco Rees (Batterie et électroville Lumières. L’événement nique). draine chaque année un demi-SPECTACLES, THÉÂTRE À 21 h. Caveaumillion des Remparts. Le marché est ouvert chaque jour jusqu’à 20 h, voire 21 h. Archives ER/Lionel VADAM de visiteurs.Place
SORTIR
Raymond-Forni. 13 € et autres tarifs. Tél. 03 84 36 88 96.
ar la Guinguette de animée par Tino et énor.
guinguette de SylvetNos. 8,50 €. 27 42.
s d’Agnès »
du film français da. Séance en précilia Rose, responproduction et dise Ciné-Tamaris et directrice artistiratrice artistique.
néma Pathé. 1, boule. Gratuit. 90 90. ou mediatheentale@territoirede-
trevues de Bel-
6, le festival Entrefort s’affirme comal international du ma indépendant et
di 25 novembre. De 30. Cinéma Pathé. 1, helieu. 7 € et autres
80 90.
Rees La Strizza ubuis
Belfort Marché solidaire
Organisé par le Club Soroptimist. Divers stands (tissus, fripes), livres d’occasion, stands de cadeaux…
De 13 h à 19 h 30. Mairie. Place d’Armes. Gratuit. Tél. 07 89 70 37 21.
■ RENCONTRES,
CONFÉRENCES Belfort Et si on tentait le zéro déchets ?
Comédie d’Agnès Jaoui et JeanPierre Bacri présentée par Tréteaux 90. Tous les vendredis soir, c’est la réunion de la famille BELFORT Ménard.
Débat et rencontres cinématographiques
À 20 h 30. Théâtre Michel Dèque. 2, rue James Long. 11 €. Tél. 03 84 22 66 76.
De 16 h à 20 h. Ancien collège Bartholdi. 10, rue de Londres. Gratuit. Tél. 07 83 84 34 52.
Grandvillars Rencontre avec Sonia Ristic
Autrice de plusieurs livres, Sonia Ristic présente son roman « Les fleurs dans le vent ». À 20 h. Médiathèque Simone Veil. 3, place Charles-de-Gaulle. Gratuit. Tél. 03 84 27 71 71.
VESOUL
Le plein de films à EntreVues Cabaret « La boîte de Jazz »
Immanquable Sainte-Catherine
Le nouveau Cabaret de Cafarle festival internaümEntreVues, : une plongée dans le national du film de Belfort, Chicago années 30 ! La prohipropose un gros week-end à bition fait tous lesrage. amateurs de cinéma. À 20Entre h 30.lesThéâtre Louis Jouvet. films en compétition Placeet du Forum. 15 € et autres tarifs. ceux dans les sections parallèles, on y croisera aussi les Tél. 03 84 22 04 38 ou www.cafarréalisateurs Pierre Salvadori, naum.com Abel Ferrara (samedi) ou Sé-
bastien Lifshitz. Événement organisé par le Giromagny Le réalisateur et scénariste maillon solidaire. Animations, Concert de Roger Serge Ferrara présentera Jusqu’au mardi 25 novembre, fabricationAbel d’objets, débat etson À 20 h 30. Théâtre du Pilier Espace nouveau filmautour samedi àdu Belfort. au cinéma Pathé Belfort. retour d’expérience Savoureuse. 7, rue des Casernes. MARCHI gaspillage,Archives le tri, ER/Alexandre etc. 10 € etwww.festival-entrevues.com/fr autres tarifs.
Andelnans Salon de l’érotisme : Sexy’Glam
posé par Delle Aniien Dubuis (Clarie et contre-basse), (Guitares), Vincent e électrique), Fran-
Belfort « Un air de famille »
Cinq idées pour ce week-end
■ MARCHÉS, BROCANTES
■ SALONS, FOIRES
T, MUSIQUE
BELFORT FESTIVAL ENTREVUES
■
Des dizaines de milliers de visiteurs se retrouvent à la Sainte-Catherine.
Archives ER/B. GRANDJEAN
En Haute-Saône, tout le monde va à la Sainte-Catherine, la plus grande, la plus belle, la plus prestigieuse, la plus typique, la plus gourmande, la plus étonnante, la plus sympathique foire de tout l’est de la France. Chaque année, la ville se transforme en champ de foire pour accueillir les animaux, les camelots, les animations et, surtout, les fameuses Catherinettes. Vivement le 25 novembre !
Pour la clôture du mois documentaire, projection du Tél. 06 12 13 05 51 ou FOUGEROLLES film « Les plages d’Agnès », d’Agnès Varda, au cinéma 03 84 28 39 42.
ARC-ET-SENANS
en présence de Cécilia Rose, responsable de la A laPathé, découverte production et distribution de Ciné-Tamaris, et Julia C’est l’hiver Belfort du Fabry, kirsch directrice artistique et collaboratrice artistique à la Saline Se recentrer avec le mand’Agnès Varda. Photo ER/DR
■ STAGES, ATELIERS dala
La 4e édition de la Journée du
Pour 3 année consécutive, AOC donnera, samedi de Atelier delacréation de la forme kirschChaque jour, delamieux rédaction de l’Est républicain propose une Saline royale fête l’hiver et ac10 h à 18 h, l’occasion et dela la mise en couleur animé cueille, à partir du 23 novembre, connaître une filière d’exception. sélection de cinq séances programmées au festival EntreVues. par Coralie Obrist. une patinoire couverte, un marVisites de distilleries et chez les e
- Table ronde « Qu’est-ce qu’un film qui marche ? Qu’est-ce qu’un De ché 18 hde àNoël 20 h. métiers IDEE d’art UP et École bouilleurs, conférence sur la distilAubert. 25, ruedes de la Première Ar- lation,film qui compte ? », 11 h 15, entrée libre ; des savoir-faire les 23 et 24 noexpo photos et atelier d’inimée. autour du cinéaste Guy Chabanis, 16 h 30, projection de vembre et 30 novembre/1er détiation- Focus à la dégustation. Visites Tél. 03 84 28 70 96.
chez Pascal Aubry, Vaulot Cholquatre de ses films suivie d’une rencontre avec le réalisateur ; ley, Paul Émile Coulin, - «Devoille, Adolescentes », 18 h, documentaire sur Emma et Anaïs, de aux Grandes distilleries Peureux, à leurs 13 ans jusqu’à leur majorité, projection suivie d’un débat et l’écomusée du Pays de la Cerise au Le salon de l’érotisme à duAtelier découverte d’une(visite rencontre avec réalisateur Brian Joubert arevient été champion Baud,;président du Joubert. Tarifs : 20 € etanimé 8 € (spec- par Petit-Fahys libre de 14 h à le Bernard Belfort/Andelnans. Un salon Isabelle monde de patinage artistique en de défense et de tacle) ;Bruel-Bastien. 60 € et 23 € (spectacle et 18 h), etc. - « Hors de prix », 20 h,syndicat projection suivie d’une rencontre avec h. Salle associations. 8 De 10 h à 18 h, à la salle des fêtes promotion du kirsch de qui se veut 2007. chicArchives et glamour. ER/Christine DUMASÀ 20 dîner). Résasdes : 03 81 54 45 45. Pierre Salvadori, qui viendra partager ses secrets de fabrication ; bis rue Charles de Gaulle. 10 €. Exposants, et shows. Fougerolles. Archives ER/A. ROY et chez les maisons participantes.
De 18 h à 23 h 55. Parc des expositions L’AtraXion. Zac des Prés. 20 €.
cembre et propose deux soirées
Bucde gala. La première aura lieu ce soir (19 h) avec un show sur glaAtelier sophrologie ce avec la participation de Brian
Gratuit aux adhérents de l association. Tél. 06 02 52 99 48.
DEMAIN
T
n, trio jazz, en concert au teint ce vendredi
■ REPAS ET THÉS
DANSANTS Éloie Soirée Beaujolais Nouveau
Soirée d’automne proposée par l’ASC Éloie.
À 19 h. Salle des fêtes. 14 €. 6 € pour les enfants (- de 12 ans). Tél. 06 03 87 85 84.
Étueffont Dégustation du Beaujolais Nouveau Avec le comité des fêtes.
De 17 h à 23 h. Ancien Presbytèren rue de l’Église. Participation libre. Tél. 06 80 90 05 47.
egler (flûtes et percussions) Dominique Lepape cussions), Etienne Kandel (guitare acoustique) : une du sextet latino-jazz Dindi. Photo ER/Christine RONDOT
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io de jazz acoustique et talentueux, se produit ce
■ CONCERT, MUSIQUE
Belfort Concert du groupe Sueño Andino
Concert de musique des Andes proposé par l''association An-
- Clôture du Mois du doc, 20 h 30, avec « Les Plages d’Agnès », d’Agnès Varda. Vendredi 22 novembre, cinéma Pathé Belfort, tarif : 7 €, réduit : 5 €, moins de 14 ans : 4 €. TDB26 - V1
rock’n Blues, très inspiré des années 70/80.
De 21 h à 23 h. Café du Cheval Blanc. 4, rue Charles-de-Gaulle. Tél. 07 88 42 98 58.
■ JEUX, CONCOURS Argiésans Loto
Organisé par l’association Argiésans Loisirs. Réservations conseillées. À 20 h 30. Salle polyvalente. Rue du Pâquis. 5 €. 20 € 6 cartons et 5 € 1 carton. Tél. 06 89 60 77 55.
Belfort Dictée ! « Le Mur de Berlin, 30 ans plus tard »
La chute du Mur de Berlin en 1989 a ouvert une nouvelle page d’histoire pour l’Europe et pour le monde.
Concours par équipe organisé par l’ACL Bretagne. Inscription à partir de 19 h 30. À 20 h. Salle communale. 10 €. Tél. 03 84 23 36 17.
Dorans Loto
Organisé par les Camoutchots. Ouverture des portes à 19 h. Restauration et buvette.
À 20 h. Maison du Temps Libre. Rue des Sapins. 20 €. Tél. 06 17 90 05 36.
■ MARCHÉS, BROCANTES Belfort Marché solidaire
Organisé par le Club Soroptimist. Divers stands (tissus, fripes), livres d’occasion, stands de cadeaux, confitures, ENTREVUES 2019 - REVUE DEpâtisPRESSE series maison, salon de thé. De 9 h à 18 h. Mairie. Place d’Ar-
■ CINÉMA
Belfort Festival Entrevues de Belfort 2019
Jusqu’au lundi 25 novembre. De 10 h 30 à 22 h 30. Cinéma Pathé. 1, boulevard Richelieu. 7 € et autres tarifs. Tél. 03 70 04 80 90.
■ CONCERT, MUSIQUE
Belfort Concert du groupe Sueño Andino
Musique des Andes proposé par l''association Andes fertiles dans le cadre de Festisol. À 20 h. CSC La pépinière. 15, rue Danton. Gratuit. Tél. 06 85 72 95 98.
Morvillars Mosquito
Groupe composé de musiciens aguerris et d’une nouvelle chanteuse Marie, au répertoire rock’n Blues. De 21 h à 23 h. Café du Cheval-
et pour le monde.
À 14 h 30. Bibliothèque Léon-Deubel. Place du Forum. Gratuit. Tél. 03 84 54 27 54.
Loto
Au profit des associations.
À 19 h. Salle Sainte-Thérèse du Mont. 16, avenue du Châteaud’Eau. 20 €. Tél. 06 65 01 87 84.
Bretagne Belote
Concours par équipe organisé par l’ACL Bretagne. À 20 h. Salle communale. 10 €. Tél. 03 84 23 36 17.
Dorans Loto
Organisé par les Camoutchots.
À 20 h. Maison du Temps Libre. Rue des Sapins. 20 €. Tél. 06 17 90 05 36.
■ MARCHÉS, BROCANTES Belfort Marché solidaire
Organisé par le Club Soropti-
BELFORT FESTIVAL ENTREVUES
Place au mauvais genre
manimation. Également demain de 10 h à 18 h.
PRESSE LOCALE
De 11 h à 20 h. Maison Bardy. 2 rue d’Evette. Gratuit. Tél. 03 84 29 23 05.
■ BALADES, VISITES
Belfort 75 ans de la Libération de Belfort
Retracez le parcours des libérateurs à travers quatre étapes. Des figurants en uniforme et des véhicules d’époque seront présents à chaque étape, grâce au concours des associations « Choc Memory » et « Souviens-toi 1944 ». De 10 h 45 à midi. Nécropole du siège de 1870. Gratuit. Tél. 03 84 54 24 24.
■ RENCONTRES,
CONFÉRENCES Anjoutey Salon d’Automne
Du CCAS de la commune. Présence d’une trentaine de peintres et sculpteurs amateurs. Également demain de 10 h à 18 h.
Exposition d’objets sur le thème de la libération à Belfort.
Un glam
Giromagny Repair café
ENTREVUES 2019 - REVUE DE PRESSE
De 1 Plac men Tél.
■ SA
De 8 h 30 à midi. Hôtel de ville. Place d’Armes. Gratuit. Tél. 03 84 54 24 24.
Chaque jour, la rédaction de l’Est républicain propose une sélection de plusieurs séances programmées au festival EntreVues : Masterclass « Composer la musique d’un film », 14 h, précédée de la projection de « Loubia Hamra » ; « Dans la cour », 14 h, suivie d’une rencontre avec le réalisateur Pierre Salvadori et Gustave Kerven, l’un des acteurs ; « Tommaso », 20 h, avant-première suivie d’une rencontre avec le cinéaste Abel Ferrara et la comédienne Cristina Chiriac ; Dans le cadre de la « carte blanche ''mauvais genre''», projections à 20 h 30 « Des Chasses du comte Zaroff » et à 22 h 30 de « Predator », présentées par François Angelier, animateur de l’émission « Mauvais genre » sur France culture. Samedi 23 novembre, cinéma Pathé Belfort, tarif : 7 €, réduit : 5 €, moins de 14 ans : 4 €.
M d’ ce m in bl se O tr d’ l’o d’ Va Di M 06 Pr de ca
De midi à 18 h. Salle Roger Goëssel. 1, rue Frairie. Gratuit. Tél. 09 77 75 43 56.
Belfort « Enfin libres ! »
34e édition du festival EntreVues de Belfort. "Tommaso", d’Abel Ferrara ce samedi, 20 h. Photo ER/DR
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De 1 posi 20 € 20 h Tél.
Le centre socioculturel la Haute Savoureuse se transforme pour la 1re fois en atelier de la réparation.
■ SP
Joncherey « L’univers des tuiliers fin XIXe début XXe »
À 20 rue J Tél.
De 10 h à 12 h 30, de 13 h 30 à 17 h. Espace La Savoureuse. Rue des Casernes. Gratuit. Tél. 03 84 54 33 14.
Conférence donnée par Julien Steinhauser, journaliste, historien et auteur d’une étude sur la tuilerie Gilardoni. À 20 h. Salle communale. Place du Souvenir français. Gratuit. Tél. 03 84 29 64 60.
Valdoie Exposition du Pôle Art
28e exposition du Pôle Art de l’Association Val d’Oye : vitrail, dessin, peinture, calligraphie, photographie...
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MONTBÉLIARD
Les Lumières
Noël PRESSE LOCALEde s’allument
RÉGION
Samedi 23 novembre 2019
MANDEURE
7
Archéologie À 17 h 30, samedi, des milliers
« Une porte monumentale d’au moins dix mètres » Quatre Dellois
de lumières embraseront la ville. L’esprit de Noël prend ses quartiers à Montbéliard jusqu’au 24 décembre pour le marché de Noël et ses 170 artisans blottis dans des chalets autour du temple Saint-Martin et en ville, jusDELLE qu’au 5 janvier pour les illuminations. Coup d’envoi, donc, de la très attendue 33e édition des Lumières de Noël avec le pays de Savoie, son artisanat, décidésadegastrole faire surveiller, et deux mètres de haut. our l’insPlusieurs blocs de pierre, nomie, pour invité d’honneur. c’est le rôle de Pierre Mougin qui tant, on ne sait pas ce que c’est ». donc le chapiteau d’une Les festivités serestera déclineront au- la fin des tralà jusqu’à colonne corinthienne, dans d’un village rien que pour vaux. Sur le chapiteau sont sculptées un très bon état de tour conservales enfants avec l’atelier des pedes SAUNIER feuilles d’acanthe avec une tion, ont été découverts lorsla patinoire, des expoPhoto ER/Gérard tits lutins, € ÉDITION DE BELFORT de 1,20 « Une grande porte grande précision. « Et dans un travaux d’assainissement. sitions, des concerts, des animaavec deux arches » très bon état de conservation. Sa constitution laisse penser tions et des visites la d’ouvrir l’œil : Cette découverte confirme que Il guidées a biendefait qu’il fut l’un des éléments ville Lumières. L’événement GRAND « J’ai vu une pierre de cette cou- les élitesBELFORT locales finançaient des d’une porte monumentale draine chaque année un demileur pendant que la pelleteuse projets importants et faisaient permettant d’accéder à unde visiteurs. Le marché est ouvert chaque jour jusqu’à 20 h, voire 21 h. Archives ER/Lionel VADAM million creusait », dit-il en montrant une appel à des tailleurs de pierre qui vaste bâtiment public. partie cassée, et donc blanchie, maîtrisaient bien la technique ». ette découverte que l’on du chapiteau (NDLR : partie déer e peut dater du I ou II siècle corative au sommet d’une colon- Très peu de temps après Jésus Christ ne chamboule ne). C’est lorsqu’il a fait casser et pour observer L’archéologue a dû surveiller pas totalement le monde de l’ar- enlever le bloc de pierre qu’il a > CAHIER LOCAL chéologie, ni la vision de la ville découvert son trésor : « D’un cô- de près les travaux et agir en de Mandeure à l’époque gallo- té, on voit que c’estBELFORT arrondi, ce bonne intelligence avec les tra- Des blocs d’architecture monumentale ont été découverts à d’assainissement, non loin du théâtre gallovailleurs de l’entreprise Climent. l’occasion de travaux romaine. « Mais cela reste ex- devait être une colonne corin- BELFORT VESOUL ceptionnel », appuie Pierre thienne. À côté, c’est rectangu- « Une fois qu’ils ont creusé, les romain. Photo ER/Lionel VADAM Mougin, archéologue de la ville laire, il s’agissait probablement ouvriers doivent travailler à l’inde Mandeure. d’un pilastre qui séparait deux térieur de banches (NDLR : un que quelques minutes de batte- et de maisons. Mais cette découDepuis la découverte de vesti- colonnes. Cela pouvait être une coffret de protection) car cela ment pour effectuer ses observa- verte nous fait découvrir un nous’écrouler ges gallo-romains lors de tra- grande porte avec deux arches, le peut EntreVues, festival inter- », poursuit Pierre tions avant l’installation de la veau type de bâtiment que l’on Mougin. Autrement dit, difficile banche. n’imaginait vaux d’assainissement - ce qui d’un bâtiment public monumenEn Haute-Saône, tout le monde pas ». Une belle surnational du film de Belfort, Rappelons que archéolo- priselaqui la pelleteuse devient normal, à Mandeure -, tal », explique le passionné, quigrosd’observer valeàsite la Sainte-Catherine, plusne devrait pas être la propose un week-endquand à > PAGE 7 en cinéma. plein travail et, une fois le gique de Mandeure pour le Mandubien. du personnel de la Drac est venu reste prudent : « En creusant, on estde grande,représente la plus belle, ladernière plus prestitous les amateurs « environ 180 hectares de rues trou effectué, l’archéologue n’a Boris MASSAINI deux fois sur le chantier. Il a été a retrouvé aussi des murs, de gieuse, la plus typique, la plus Entre les films en compétition gourmande, la plus étonnante, la et ceux dans les sections paralplus sympathique foire de tout lèles, on y croisera aussi les BELFORT l’est de la France. Chaque année, réalisateurs Pierre Salvadori, BELFORT Cinéma la ville se transforme en champ de Abel Ferrara (samedi) ou SéDes dizaines de milliers de foire pour accueillir les animaux, bastien Lifshitz. visiteurs se retrouvent à la Le réalisateur et scénariste les camelots, les animations et, Sainte-Catherine. Abel Ferrara présentera son Jusqu’au mardi 25 novembre, surtout, les fameuses Catherinetnouveau film samedi à Belfort. Archives ER/B. GRANDJEAN au cinéma Pathé Belfort. tes. Vivement le 25 novembre !
Cahier local
SORTIR
condamnés pour trafic de drogue
C
500 000 euros pour élargir la RN19
Cinq idées pour ce week-end Le plein Un de films week-end à à EntreVues
Entrevues pour Pierre Salvadori
Immanquable Sainte-Catherine
« On ne rit que des choses graves » GE : les salariés débrayent pour conserver leurs Archives ER/Alexandre MARCHI www.festival-entrevues.com/fr acquis sociaux Réalisateur à l’honneur de la gardez-vous de votre pre-
mier film, « Cible émouvan34e édition d’Entrevues, le ARC-ET-SENANS festival international du film te » ? « J’avais 26 ans. C’était une de Belfort, Pierre Salvadori C’est période d’abondance et del’hiver li- FOOTBALL est venu partager quelquesIl y avait uns de ses secrets de fabrica- berté dans le cinéma. à la Saline tion avec le public. Ce same- Jean Rochefort, Marie TrintiDepardieu. di, une rencontre est prévue gnant, Guillaume Pour la 3e ce année consécutive, pas à 14 h après la projection de Moi, je ne connaissais la Saline royale fête l’hiver et acmonde. J’étais dans un état « Dans ma cour », où il a cueille, à partir du 23 novembre, d’excitation, d’exaltation et dirigé Catherine Deneuve. une patinoire couverte, un marGrise, noire ou blanche : les trois couleurs plébiscitées par d’étonnement. » 70 %
FOUGEROLLES > PAGE 6
A la découverte du kirsch
Le FC Sochaux La 4 édition de la Journée du kirsch AOC donnera, samedi de défie le leader 10 h à 18 h, l’occasion de mieux une filière d’exception. lensois connaître Visites de distilleries et chez les e
chard, de gens oppressés par la police, par l’État, d’orphelins… La comédie doit toujours s’appuyer sur quelque chose de tangible, de puissant, mais y apporter un regard ironique, poétique, voire burlesque. C’est ce décalage qui crée le rire. »
Qu’est-ce qui vous fait rire justement ? « Plein de choses : la timidité, la mauvaise foi, la gêne, la honte, le malentendu… Mais films sont projetés ce weektrès souvent ce qui me fait rire, de gala. La première aura lieu ce ley, Paul Devoille, Émile Coulin, Ce samedi, à 14 h, vous allez end en votre présence. Conce sont des personnages qui soir (19 h) avec un show sur glaaux Grandes distilleries Peureux, à livrer au public quelques naissiez-vous déjà le festis’empêtrent dans leurs propres ce avec la participation de Brian l’écomusée du Pays de la Cerise au e est le réalisateur à l’honneur 34 édition secrets de fabrication deTarifs : 20 Pierre val ? contradictions. » Brian Joubert a été champion du Bernard Baud, président du Joubert. € et 8 €Salvadori (specPetit-Fahys (visite libre de 14 h de à cette festival et du film18Entrevues. Photo ER/Aurélien BRETON e crois que monde je suisdeve« Dans la cour Est-ce patinage artistique en ».tacle) syndicat de défense et de ; 60que € et 23 €du (spectacle h), etc. nu, mais je2007. vaisArchives être ER/Christine vous aimez dévoiler lesRésas des-: 03 81 54 45 45. Dans de vos films, on retrouve DUMAS dîner). De 10 h à 18 h, à la salle des fêtes promotion du kirsch tourner Catherine Deneuve. honnête, je ne me sou- sous de vos films ? pirants. Si vousFougerolles. écrivez pour souvent des personnages Archives ER/A. ROY et chez les maisons participantes. viens plus. Mon premier film « J’aime bien parler de mon C’est facile de diriger un Deneuve, vous n’écrivez pas d’affabulateurs justement. TDB26 - V1 est sorti en 1992 et je ne me travail, comme j’aime écouter monstre sacré du cinéma pareil. » Est-ce que vous l’êtes aussi souviens plus de tous les festi- les gens parler de leur travail. comme elle ? un peu ? « Je n’ai jamais été très im- Dans vos films, vous faites vals auxquels j’ai participé. En Quand j’essaie d’expliquer ce « Moi, non, pas spécialetout cas, je suis ravi d’être ici que j’ai voulu faire, ça me fait pressionné par les stars ou les rire avec des sujets pas toument. Je peux faire croire des dans un festival qui met les réfléchir à ce que j’ai réussi ou acteurs. Je pense toujours à jours évidents. C’est un chal- choses incroyables à des perpremiers et les seconds films à pas. Et puis c’est aussi une fa- eux quand ils étaient dans un lenge pour vous ? sonnes crédules, ça m’amuse. l’honneur. C’est une idée que çon de démystifier le ciné- cours de théâtre et qu’ils rê« On ne peut faire rire que Mais je ne mens pas pour les vaient de faire ce métier. Et sur des choses pas faciles. Si choses graves. » j’aime énormément. » ma. » puis ce qui est intéressant avec on regarde les films de ChaPropos recueillis ces gens-là, c’est qu’ils sont ins- plin, c’est l’histoire d’un cloJustement, quel souvenir Dans ce film, vous avez fait par Aurélien BRETON
ché de Noël bouilleurs, conférence sur la distildes automobilistes en France. Photo ER/Lionel VADAM > PAGES 2-3 des métiers d’art et Vous êtes le réalisateur à 18expo ET 19photos et atelier d’inides savoir-faire les 23 et 24 no- > PAGES lation, « Je n’ai jamais été très l’honneur de cette 34e édivembre et 30 novembre/1er détiation à la dégustation. Visites impressionné parcembre les stars » tion d’Entrevues. Six de vos et propose deux soirées chez Pascal Aubry, Vaulot Chol-
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ENTREVUES 2019 - REVUE DE PRESSE
PRESSE LOCALE
CHEZ NOS VOISINS 15
Dimanche 24 novembre 2019
BELFORT
Cinéma
EntreVues 2019 : le clap de fin pour Michèle Demange Secrétaire générale du festival du film de Belfort depuis 2009, la Belfortaine n’a jamais raté une édition. EntreVues, elle est tombée dedans quand elle était petite. Elle a grandi avec. La dernière séance approche, mais pas la fin de sa passion pour le cinéma pluriel.
A
vec sa voix, elle aurait pu faire une carrière à la radio. Michèle Demange a baigné dans la musique et le cinéma, ses deux passions, toute sa vie. EntreVues 2019 est sa dernière édition en tant que secrétaire générale du festival. Ce dimanche, elle ne se dira pas « L’an prochain, il faudra… » Clap de fin au titre d’organisatrice et grand orchestrateur. « J’espère avoir enfin le temps de voir les films que j’ai repérés ou défendus. » Le 30 juin 2020, elle aura terminé sa carrière professionnelle.
Les enfants, « des spectateurs très doués »
Entre sa vie privée et son métier, la frontière a souvent
BELFORT
été mince. « Je suis à fond depuis trente-trois ans », sourit-elle. Pour EntreVues 2019, depuis une bonne semaine : il faut préparer l’accueil des enfants, nombreux. Elle l’a voulu. Les Belfortains sont aussi des enfants et des spectateurs de premier choix dans ce festival qui restitue le meilleur. « EntreVues est le seul moment dans l’année où ils peuvent venir au cinéma voir des films qui les sortent du flot d’images quotidien. » Peter Pan, The Kid, Buster Keaton : des classiques qui ne vieillissent pas et a p p o r t e n t d u b o n h e u r. « Avec les enfants, la reconnaissance est immédiate : ils sont très doués comme spectateurs ! » Michèle a connu EntreVues des débuts. « J’ai des souvenirs, flous, des projections à la Pépinière. » Elle a eu ce frémissement spécial. « Puis le festival s’est partagé entre les cinémas Alpha et Kursaal. » Il a migré aux Quais en 2001. Elle n’a jamais raté une édition. Écran noir pour nuit blanche : une partie de sa vie passe par le cinéma. Entre-
que, difficile de mêler patrimoine et œuvres actuelles. Michèle développe les séances pour les enfants et les journées professionnelles.
« La maison est ouverte »
Dernier festival pour Michèle Demange avant le départ à la retraite en juin 2020. Photo ER/Christine RONDOT Vues est une deuxième maison. Elle a 20 ans, 30 ans, 40 ans… D’abord détachée de la bibliothèque, dès 1983, puis directrice du BIJ en 1989, où l’accueil du festival est installé. Michèle est une figure incontournable. Jeanine Bazin a sa confiance, JPC, « autre élément fondateur », vient à chaque édition en spectateur averti.
Rigueur et bouts de ficelle
En 2009, Michèle envisage un temps partiel au BIJ. Pour souffler. On lui confie la direction d’EntreVues. Le choc d’un festival à conduire de A à Z, qui mêle rigueur et bouts de ficelle. La responsabilité de 30 salariés et 60 bénévoles. Le métier se complexifie : les films arrivent en 16 et 35 millimètres mais aussi en numéri-
« Belfort n’a rien d’élitisme, la maison est ouverte, tout le monde peut venir parler avec les cinéastes, sans filtre » Nourrie de cinéma, elle est fascinée de voir que de nouvelles formes continuent à sortir sur des sujets essorés. Elle aime programmer « Certains l’aiment chaud », film indémodable malgré ses soixante ans, montrer Chaplin, ressuscite l’esprit « ciné-concert » et « ciné-club ». « Le cinéma, c’est partager des émotions mais aussi débattre, prolonger ensemble… et rire ! » Sa curiosité est intacte. Elle reviendra, comme Jacques Perrier, « humer le festival ». Elle a déjà oublié les galères. D’EntreVues, elle ne garde que le meilleur. Trentequatre ans de cinéma, quand même. Christine RONDOT
Santé
Défense de l’homéopathie : une rencontre le 27 novembre « Santé vous libre » : une soirée débat ouverte à tous a lieu ce mercredi 27 novembre, à la salle des fêtes, organisée par le collectif MonHoméoMonChoix. Témoignages des professionnels de santé et de patients. Belfort est déjà impactée par le déremboursement progressif.
« Rencontres de l’homéopathie », organisées le 27 novembre à 20 h 30 à la salle des fêtes de Belfort, sauront mobiliser. À l’origine de cette soirée publique, le collectif MonHoméoMonChoix, qui avait lancé une pétition en pharmacie. « Ces rencontres permettront de débattre mais aussi de défendre l’homéopathie ». Elle a invité des médecins, pharmaciens, patients, sahoméopathie n’est plus remges-femmes. Parmi eux, Thierry boursée qu’à 30 %. Ce sera Grisey, médecin homéopathe 15 % en 2020 jusqu’à un total installé à Belfort, l’un des derdéremboursement en 2021. niers, témoignera de sa pratique. « Notre chiffre d’affaires a déjà « Nous aurons aussi une pharmacommencé à baisser : - 8 % depuis cienne enseignante de Mulhouse, ENTREVUES 2019 REVUE DE PRESSE fin septembre ». Claire Amoros, Mme Bringel ». Deux sages-femmes, dont l’une d’Audincourt, exdirectrice de Boiron, site Grand De nombreux intervenants Claire Amoros, qui emploie pliqueront les effets de l’homéoEst implanté à Belfort, l’avait pré-
L’
ont été quasi immédiats. Le nombre de commandes émanant des 800 clients pharmaciens « livrés en spécialité » diminue. En cause également, le départ à la retraite de médecins prescrivant de l’homéopathie, non remplacés, sans successeurs. Initialement dénigrée par un groupe de médecins allopathique, l’homéopathie professionnelle est en train de mourir. Dans le Territoire de Belfort, département situé proche de la Suisse, de l’Allemagne, de l’Alsace, où l’homéopathie est utilisée avec succès depuis plusieurs décennies, la situation choque.
Le chiffre d’affaires de l’homéopathie est déjà en baisse et la relève n’est pas assurée. Photo ER/Alexandre MARCHI de) viendra accompagnée de deux patientes. « L’homéopathie donne des résultats extraordinaires en suivi de grossesse. Elle améliore l’accouchement, les bobos associés et la vie du nourrisson ». Son secret : « la clinique »,
qualité de l’accouchement, les coliques du nourrisson, les retards de croissance… C’est merveilleux et passionnant ». Aucun vétéri63 naire homéopathe n’a puPAGE se rendre disponible, mais le sujet pourra être évoqué.
Cécile Desprairies, venue présenter en avant-première à BelMONTBÉLIARD fort le livre paraître au prinLesà Lumières temps chez dePUF, Noël « Un tour de France des’allument l’Occupation », n’a pas peur deÀ 17soulever des quesh 30, samedi, des milliers de lumières embraseront la ville.
tions embarrassantes. L’histoL’esprit de Noël prend ses quartiers à Montbéliard jusqu’au rienne a une lecture géographi24 décembre pour le marché de Noël et ses 170 artisans blottis que des choses. « Les lieux ont dans des chalets autour du temville, jusdes chosesple àSaint-Martin dire »,et en lance-t-elle. qu’au 5 janvier pour les illuminaCoup d’envoi,ailleurs, donc, de la À Belforttions. comme les très attendue 33 édition des Lude Noël avecréquisitionle pays de immeublesmières et villas Savoie, son artisanat, sa gastropour invité d’honneur. nés par lesnomie, Allemands pendant Les festivités se déclineront autour d’un village rien que pour dont l’Occupation, période les enfants avec l’atelier des petits lutins, des expol’historienne estla patinoire, spécialiste, ont
SORTIR
PRESSE LOCALE
e
sitions, des concerts, des animations et des visites guidées de la ville Lumières. L’événement draine chaque année un demimillion de visiteurs.
un point commun : ils sont généralement situés dans un angle et ont une sortie de secours. Elle applique ses règles de lecture à Belfort pour comprendre ce qui s’est passé.
Pas de « place Pétain » à Belfort
Belfort échappe à une « place Pétain », parce que la ville tarde à en faire la demande et Pétain, sans doute orgueilleux, refuse. À la lecture des archives, elle a découvert une ville
« particulière » et une situation complexe. Si les pompiers se sont distingués par leurs actes de bravoure, si des enfants ont été sauvés en Suisse, elle s’interroge sur la présence de Pétain et de ses bras droits, pendant trois semaines, en 1944. Pétain, Laval, Darnand se réunissent chaque jour en préfecture. « De toute évidence, Pétain tente à Belfort de reformer le gouvernement de Vichy de la dernière chance » Le chef de la milice, Joseph
Darnand au connaître Be voir si un lieu pas, je rega tions. » L’his « Qui veut sa
« Ce n’est pa qui a envoyé de spoliation
À Belfort, la rienne vient t Les documen toujours la m témoignages.
TERRITOIRE DE BELFORT Obsèques
Le marché est ouvert chaque jour jusqu’à 20 h, voire 21 h. Archives ER/Lionel VADAM
Cinq idées pour ce week-end
➤ Lundi 25 novembre BELFORT BELFORT 14 h : Yvette Debaralle née plein de films Couchot, 93 ans, égliseLede à EntreVues Valdoie. EntreVues, le festival inter15 h : William Pereira, national 62 du film de Belfort, propose un gros week-end à ans, crématorium d’Héritous les amateurs de cinéma. Entre les films en compétition court. et ceux dans les sections paralLe réalisateur et scénariste Abel Ferrara présentera son nouveau film samedi à Belfort. Archives ER/Alexandre MARCHI
lèles, on y croisera aussi les réalisateurs Pierre Salvadori, Abel Ferrara (samedi) ou Sébastien Lifshitz. Jusqu’au mardi 25 novembre, au cinéma Pathé Belfort. www.festival-entrevues.com/fr
ARC-ET-SENANS
BELFORT
VESOUL
Immanquable Sainte-Catherine
Des dizaines de milliers de visiteurs se retrouvent à la Sainte-Catherine.
Archives ER/B. GRANDJEAN
En Haute-Saône, tout le monde va à la Sainte-Catherine, la plus grande, la plus belle, la plus prestigieuse, la plus typique, la plus gourmande, la plus étonnante, la plus sympathique foire de tout l’est de la France. Chaque année, la ville se transforme en champ de foire pour accueillir les animaux, les camelots, les animations et, surtout, les fameuses Catherinettes. Vivement le 25 novembre !
FOUGEROLLES
A la découverte du kirsch
C’est l’hiver EntreVues des familles, EntreVues populaire à la Saline
Lane 4 édition de la Journée « Surtout faites pasdu la même chose chez vous ». Buster kirsch AOC donnera, samedi de Keaton voltigeant, bondissant dans « Sherlock Jr », le film 10 h à 18 h, l’occasion de mieux connaître une filière d’exception. du ciné-concert programmé pour les familles : un grand Visites de distilleries et chez les sur la distilmomentbouilleurs, de conférence cinéma filmé en 1924, sans doublure, sans expo photos et atelier d’initrucage…lation, On en reste tiation à la dégustation. Visites coi ! Avec 300 enfants, dimanche chez Pascal Vaulot Chol- Pathé des Quais, l’EntreVues des après-midi auAubry, cinéma Paul Devoille, Émile Coulin, familles ley, s’achève sur àun énorme succès accompagné au aux Grandes distilleries Peureux, l’écomusée du Pays deMaillard, la Cerise au piano par Thierry très fluide. Quarante-cinq minuPetit-Fahys (visite libre de 14 h à Bernard Baud, président du tes d’intelligence, de poésie, et de syndicat de défense et de rires. EntreVues, clap 18 h), etc. promotion du kirsch De 10 h à 18 h, à la salle des fêtesce final de etl’édition 2019 lundi 25denovembre : on attend le Fougerolles. Archives ER/A. ROY chez les maisons participantes. palmarès avec impatience ! e
Brian Joubert a été champion du monde de patinage artistique en 2007. Archives ER/Christine DUMAS
Pour la 3e année consécutive, la Saline royale fête l’hiver et accueille, à partir du 23 novembre, une patinoire couverte, un marché de Noël des métiers d’art et des savoir-faire les 23 et 24 novembre et 30 novembre/1er décembre et propose deux soirées de gala. La première aura lieu ce soir (19 h) avec un show sur glace avec la participation de Brian Joubert. Tarifs : 20 € et 8 € (spectacle) ; 60 € et 23 € (spectacle et dîner). Résas : 03 81 54 45 45.
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ENTREVUES 2019 - REVUE DE PRESSE
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Nicoletta a Belfort, same ses grands tu religieuseme temps que N classiques d grand Jacque jazz, une voi que quelque
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PRESSE LOCALE
Lundi 25 novembre 2019
DANS LE TERRITOIRE « Un air de famille »
Comédie d'Agnès Jaoui et JeanPierre Bacri présentée par Tréteaux 90. Tous les vendredis soir, c'est la réunion de la famille Ménard. Le rendez-vous a lieu dans le bistrot tenu par Henri Ménard, digne successeur de son père...
BELFORT FESTIVAL ENTREVUES
Entrevues : clap de fin
À 20 h 30. Théâtre Michel Dèque. 2, rue James Long. 11 €. Tél. 03 84 22 66 76.
« Wedding », Oskaras Korsunovas
Inspiré de « La noce chez les petits bourgeois » de Bertold Brecht, « Wedding » dénonce avec éclat l’hypocrisie de la classe bien-pensante face à la question du mariage et de la chasteté. Spectacle en lituanien surtitré en français. À 20 h. Le Granit, scène nationale. 1, faubourg de Montbéliard. 20 €. 17 € (demandeurs d'emploi et seniors), 9 € (jeunes, enfants et étudiants/scolaires) et 7 € (solidarité). Tél. 03 84 58 67 67.
■ STAGES, ATELIERS
Belfort Huiles essentielles ou comment prévenir et soulager les infections hivernales
Atelier animé par Maud Mossard, pharmacienne phyto-aromathérapeute, conseillère en nutrition.
De 18 h à 20 h. Idee, Université populaire, École Aubert. 25, rue de la Première-Armée-Française. Tél. 03 84 28 70 96.
Giromagny Santé et nutrition du cœur
Prendre soin de son cœur avec le programme proposé par le groupe associatif Siel Bleu. Il sera proposé un programme complet de 5 conférences, 1 atelier pratique de cuisine et 6 séances découvertes de marche nordique adaptée. À 14 h. Centre Socio-Culturel. Rue des Casernes. 42,16 €. Tél. 06 44 85 24 25.
« La fille au bracelet » en projection pour le dernier jour du festival Entrevues. Photo Matthieu PONCHEL
Chaque jour, la rédaction de L’Est Républicain propose une sélection de cinq séances programmées au festival Entrevues. - « Les rois de l’évasion », 12 h, conte libertaire et hédoniste du cinéaste Alain Guiraudie. - « À bout de course », 14 h, l’une des œuvres les plus connues de Sydney Lumet, inspirée par l’histoire d’une organisation militante des années 1960. - « Long week-end », 16 h, projection de la version restaurée d’un classique du cinéma de genre australien des années 70-80. - « Le démon des armes », 18 h, fiction de 1949 qui annonce le « Bonnie and Clyde » d’Arthur Penn. Soirée de clôture, 20 h, palmarès du festival suivi de l’avant-première de « La fille au bracelet » en présence du réalisateur et de deux actrices. Lundi 25 novembre, cinéma Pathé Belfort. Tarif : 7 €, réduit : 5 €, moins de 14 ans : 4 €.
EXPOSITIONS DU JOUR
■ BELFORT
« La caisse à remords. Picasso graveur »
de Mulhouse. 7 €. Gratuit (étudiants et - de 18 ans). Tél. 03 84 54 26 42.
« Entre ciel et terre »
L'exposition présente une do- Exposition des peintures de nation exceptionnelle, faite à Martine Strehl et de Corinne la Ville de Belfort, de 45 Saur. eaux-fortes, pointes sèches Jusqu'au mercredi 27 novembre. composant «La caisse à re- De 8 h 45 à 12 h et de 13 h 45 à 17 ENTREVUES 2019 REVUE DE PRESSE mords », une suite de cuivres h 30. Hôtel du département. 6, gravés entre 1920 et 1955, place de la Révolution-Française. Gratuit.
traverser en compagnie d'une petite communauté de personnages qui lui sont proches. Jusqu'au mardi 21 janvier. De 17 h à 23 h. Le Granit, scène nationale. 1, faubourg de Montbéliard. Gratuit. Tél. 03 84 58 67 67.
Exposition des collections permanentes consacrées à
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Saint-Joseph emmène ses élèves visiter église, mosquée et synagogue. L’occasion de rappeler que les différentes religions ont beaucoup de points communs. Rencontre mardi, rue de l’As-de-Carreau.
PRESSE LOCALE
«À
la synagogue et à la mosquée, l’écriture se fait de droite à gauche. Et dans les deux, il y a des places pour les hommes et d’autres pour les femmes », note Maya. « Les chrétiens, les juifs et les musulmans sont tous monothéistes ; ils croient en un seul dieu », ajoutent Mehdi et Christin.
Le même message, dans toutes les religions
« Toutes les religions ont des racines communes », rappelle Nadia Hofnung, qui assurait la visite de la synagogue, rue de l’As-de-Carreau à Belfort, mardi après-midi à une classe de CM1 de SaintJoseph. « Ce qui pose problème, c’est la volonté d’hégémonie des religions, qui entraîne repli sur soi, besoin de se protéger et attaquer, diabolisation des autres et qui nourrit la haine. » C’est justement pour « montrer que les religions ne sont pas si éloignées les unes des autres » que Catherine Zabé organise, depuis six ans, des visites des lieux de culte avec sa classe. Les écoliers se sont déjà rendus à l’église Saint-Jo-
BELFORT
Pas la peine de l’argent dans l’h vendredi après-
Photo ER/Isabelle
Avec Nadia Hofnung, les écoliers ont découvert les rouleaux de la Torah, écrits à la main sur de la peau de vachette ou chevrette. Photo ER/Michael DESPREZ seph et à la grande mosquée. « Au début, ces sorties entraient dans le programme d’histoire. Mais depuis que la religion a été retirée des livres, les rencontres permettent aux élèves de s’ouvrir sur les différents cultes et de prévenir les intégrismes. » D’autant que les élèves sont issus de différentes confessions, voire athées. « Toutes les religions transmettent le même message d’amour, de Dieu et de son prochain », rappelle l’enseignante. En mai, les membres de l’association interreligieuse ont rencontré le recteur d’acadé-
mie. Le dialogue entre les représentants religieux (juif, catholique, protestant et musulman) a permis d’organiser des visites des quatre lieux de culte sur une journée.
« Un vrai besoin »
Un millier de collégiens et lycéens vont participer aux quatre journées découvertes organisées à Belfort, « preuve qu’il y a un vrai besoin ». « Nous recevons peu d’écoles primaires », ajoute Nadia Hofnung. « Les enseignants doivent se décomplexer : il n’est pas question de faire un cours de religion, mais d’assu-
rer un enseignement laïc de faits religieux, en lien avec les valeurs de la République. » Mardi après-midi, les écoliers ont ainsi pu découvrir les rites judaïques, de la circoncision à la Bar Mitzvah, fête de la majorité religieuse à 13 ans, en passant par la nourriture casher et les rouleaux de la Torah. « Ces visites permettent de lutter contre l’antisémitisme et aident les enfants à s’ouvrir sur le monde qui les entoure » Car c’est de l’inconnu que naissent peurs injustifiées et croyances déformées. Isabelle PETITLAURENT
À l’occasion du ce vendredi 29 municipalité de conduit l’opérat gratuits, de 12 h Cette offre s’ajo tre journées de 26 décembre, le des soldes d’hiv di saint et le pre soldes d’été. La Ville rappel que la première tionnement est medi.
Festival
Record de fréquentation à EntreVues 23600 entrées au dernier décompte, avec un jour de moins que d’habitude : un record pour EntreVues 2019, le festival international du film de Belfort, qui s’est achevé lundi soir par le palmarès et la projection du film « La fille au bracelet » en présence du réalisateur Stéphane Demoustier. Une soirée très spéciale pour les lauréats présents : l’Australien David Eastel, auteur de « The Plains », Prix « Films en cours », ému et sincèrement touché, Maja Novakovic, Prix du public court-métrage, Süheyla Schwenk, prix du public longmétrage ou encore Maxime Martinot, Grand Prix André S. Labarthe pour « Histoire de la Révolution », tout surpris de
Le prix du public pour le long-métrage a été remis à Süheyla Schwenk productrice et réalisatrice de « Jiyan ». Photo ER/Michael DESPREZ l’intérêt manifesté pour cette œuvre autoproduite, et vraiment très heureux. Comme tous ces cinéastes, qui
repartent avec une image de Belfort « formidable » : « Une ville où l’on projette un cinéma de qualité, où l’on peut débattre,
où l’on est bien reçu. » Les artistes restent trois jours en moyenne. Le public aussi a été particulièrement heureux et même à la soirée de clôture. Une seconde salle a été ouverte pour faire face à l’affluence. Michèle Demange, secrétaire générale, a eu droit à de très longs applaudissements saluant sa carrière, embrassée par Gilles Levy et Elsa Charbit notamment. Le maire Damien Meslot a attribué un prix en restant délibérément discret, sans long discours. On retiendra une soirée chaleureuse, sans protocole pesant et un vent de jeunesse sur la ville. Même JPC était là, par courrier interposé, comme les lauréats partis trop tôt. Christine RONDOT
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➤ Mercredi 2 10 h : Jeanne Menetrier, 84 Saint-Joseph. 10 h : Joséph née Conesa, 95 Saint-Léger à D 10 h : Huguett Mérouge, 90 de Bavilliers. 14 h : Juliette 98 ans, funér ner à Grandvil 14 h : Aldo Da ans, église de 14 h 30 : Chri seigneur, 73 Sainte-Odile d 14 h 30 : Geo mermann, 74 de Rougemo teau.
D UALITÉ L’ACT URT BELFORT, HÉRICO ET MONTBÉLIARD
EST SUR
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mettre de horodateur -midi !
e PETITLAURENT
Black Friday, novembre, la e Belfort retion parkings h à 19 h. oute aux quae gratuité : le e premier jour ver, le Vendreemier jour des
vendredi 1er novembre à 7h10
lle également Interview en direct au téléphone le dans le cadre de notre agenda (durée trois minutes) e heure de staofferte le sa-
DE BELFORT
27 novembre Louis née ans, église
hine Jolivet 5 ans, église Delle. te Bedat née ans, église
Boil-Maire, rarium Henllars. al Molin, 86 Petit-Croix. istian Beauans, église des Forges. orges Zimans, église ont-le-Châ-
jeudi 14 novembre à 18h10 Interview en direct dans nos studios dans le cadre de notre agenda (durée 2 fois trois minutes) avec Michèle Demange et Elsa Lançon lundi 18 novembre à 8h10 Interview enregistrée au téléphone et diffusée dans le cadre de la rubrique « Les Francs-Comtois sont formidables » (durée deux minutes) avec Céline Conilh- Noblat vendredi 22 novembre à 18h10 Interview en direct dans le cadre de notre agenda (durée 2 fois trois minutes) avec Pierre Salvadori et Elsa Charbit
DE samedi 23 novembre à 8h10
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Venez rejoindre la communauté !
nBelfortHericourtMontbeliard/
Interview en direct dans le cadre de la rubrique on fait quoi ce Week-end (durée deux minutes) avec Gilles Levy
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