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© Alexandre Chevillard
Je joue pour ronger ce qui me ronge, comme mon père travaille son potager, inlassablement, seul, mais avec cette maxime : joie de l’exigence, exigence de joie. Le saxophone me rappelle que mes mains et mon diaphragme doivent agir, Bach me rappelle pourquoi j’ai choisi la musique, et les rencontres avec les compositeurs et les publics me fabriquent un présent et un futur toujours renouvelés.