Fm147 avril2014

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business

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One (wo)man, One day, One euro Il est parfois tentant de devenir sa propre patronne et de se lancer dans l’aventure entrepreneuriale, mais au Luxembourg les freins réels ou psychologiques sont encore nombreux. Et s’il était possible de créer son entreprise, seule, en un jour, avec un euro?

Si de plus en plus de personnes nourrissent le rêve de voler un jour de leurs propres ailes, de créer leur entreprise et de développer un business florissant, la peur de l’inconnu et les risques économiques liés à une telle aventure en refroidissent beaucoup. A commencer par les Luxembourgeois, préférant bien souvent la sécurité de l’emploi au stress du créateur qui noue difficilement les deux bouts pour développer le projet de sa vie.

Michaël Peiffer

A en juger par la démographie positive des entreprises installées sur le territoire luxembourgeois, l’entrepreneuriat au Grand-Duché connaît pourtant une évolution assez dynamique. «Cette réalité se traduit cependant par le fait que trois quarts des entreprises sont créés par des étrangers, malgré le cadre réglementaire au Luxembourg assez rigide qui ne se distingue pas par sa simplicité», soulignet-on à la Chambre de commerce. Dès lors, si le Grand-Duché profite largement du dynamisme de créateurs d’entreprises étrangers, le risque est d’assister à un développement économique piloté de l’extérieur. L’un des défis auquel est confronté le pays – et il n’est pas nouveau – est de pouvoir amener la population luxembourgeoise à prendre les rênes du business. La première


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