Sous la pesante atmosphère qui accompagne ce nouvel attentat sur le sol français, je signe ce huitième édito, marqué par beaucoup de peine. Une nouvelle fois la France est touchée au cœur. Paris, capitale des révolutions, point de convergence des diversités, hémisphère de la pluralité, et antithèse des groupes sectaires, intolérants et arriérés. Paris, symbole de l’amour de vivre. Là, où la vie est plus forte que la mort. Ici, notre culture, nos identités, nos mixités, nos vies sont les cibles des barbares. Quelque chose qu’on avait surmonté depuis janvier mais qui, force est de l’admettre, est une pourriture difficile à nettoyer. Encore un terrible acte de lâcheté de la part d’une poignée d’animaux. Un carnage, un ravage, quelque chose d’irréel, qui ne doit pas nous diviser, bien au contraire. Ne nous laissons pas dépasser. La peur n’appartient qu’à ceux qui tiennent les armes. Ne les laissons pas gagner du terrain sur nos vies, nos quotidiens, nos libertés. Continuons à dialoguer, ri