RISQUES CHIMIQUES
Et si c’était vrai… ?
Le 28 février, la raffinerie Total de Feyzin a été le théâtre d’un exercice de grande envergure, basé sur un scénario catastrophe : une tempête, ayant notamment causé 7 morts et plus de 250 blessés. Une simulation qui a mobilisé des professionnels français, italiens, roumains et allemands, venus mettre à l’épreuve leur capacité à se coordonner et à organiser les secours.
xpressionse
L e s n o u v e l l e s d e V é n i s s i e u x
Bio et populaire à la fois
Avec l’envol des prix de l’alimentation, les produits sains deviennent moins accessibles. Mais à Vénissieux, plusieurs dispositifs permettent de concilier qualité et coût maîtrisé. Pages 9 À 11
DU 20 AU 23 MARS
Une semaine dédiée à l’insertion et à l’emploi
Du lundi 20 au jeudi 23 mars, l’emploi et l’insertion se taillent une place de choix dans l’actualité vénissiane. La Maison de l’emploi sera inaugurée dans les locaux de l’Afpa. Et la salle Irène-Joliot-Curie accueillera deux journées consacrées au grand public en recherche d’un travail ou d’une formation.
N° 752 du 8 au 21 mars 2023
www.expressions-venissieux.fr
ANIMAL EN VILLE
Les enjeux liés aux chats errants
P. 5
DROITS DES FEMMES
Le festival Essenti’Elles jusqu’au 11 mars
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CULTURE
Le Magnifique Printemps poétise la métropole
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BOXE
Les nouveaux espoirs du ring vénissian
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Le club Espace École Sport Boxe veut redonner au noble art la place qu’il mérite. Quatre jeunes espoirs portent cette nouvelle dynamique. Rencontre.
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ASSISES DES QUARTIERS POPULAIRES
En quête d’un collège idéal... et rénové
Mercredi 1er mars, quelque 200 personnes se sont retrouvées à la Maison des fêtes et des familles, pour un temps d’échange sur l’éducation, les souhaits des élèves, de leurs parents et des élus.
CLASSEMENT DES VILLES OÙ IL FAIT BON VIVRE Vénissieux, à la 278e place
Depuis maintenant quatre ans, l’Association des villes et villages de France où il fait bon vivre, en collaboration avec le Journal du dimanche (JDD), publie fin février son palmarès des 34 820 communes, petites et grandes, où l’on se sent le mieux en France.
Ce n’est pas le seul classement du genre. Tant s’en faut. Et il faut toujours prendre avec des pincettes les conclusions de ces enquêtes. Mais celle-ci se distingue par le sérieux de sa méthodologie. Pour déterminer les positions, chaque ville reçoit un score sur la base de 198 critères sélectionnés, répartis dans dix catégories : qualité de vie, sécurité, santé, transports, commerces et services, protection de l’environnement, éducation, solidarité, sports et loisirs, attractivité immobilière. Et ces résultats sont hiérarchisés selon l’ordre de priorité déterminé par les Français dans un sondage réalisé par Opinion Way. En d’autres termes, plus la catégorie est jugée importante, plus elle pèse dans le résultat final. La
et une amélioration du matériel et des bâtiments.
Il y avait, manifestement, beaucoup de choses à dire : mercredi 1er mars, quelque 200 personnes ont participé, à la Maison des fêtes et des familles, à la rencontre organisée par la Métropole, dans le cadre des Assises des quartiers populaires. Deux ateliers étaient proposés : “ C’est quoi pour vous le collège idéal ?” , puis “ Inventons ensemble des solutions pour l’école de demain ”.
“ Les enjeux d’éducation ont toujours été une préoccupation forte des élus de notre ville, a déclaré, en ouverture de la journée, Michèle Picard, maire de Vénissieux et vice-présidente de la Métropole. (...) Faire toujours plus avec des moyens financiers toujours davantage contraints, c’est l’équation que nous, élus, devons résoudre quotidiennement. Chacune et chacun d’entre vous est une
partie de la réponse collective que nous apportons en matière d’éducation, de citoyenneté et de vivre ensemble. Nous avons à inventer encore beaucoup pour construire l’avenir. ”
Dans cette quête de solutions pour l’éducation, plusieurs axes d’amélioration sont apparus, confirmés par une enquête auprès des élèves et des parents que réalise actuellement la Métropole. Ainsi, un collège idéal serait un établissement qui organise “ plus de sorties ”, “ plus d’activités sportives et culturelles”, dans lequel il y aurait “ moins de bagarres, d’insultes, de harcèlement ”, “ de meilleurs ordinateurs ”. Le tout, dans des bâtiments “ rénovés ”.
Un souhait qu’ont d’ailleurs partagé plusieurs élus communistes vénissians, qui ont interpellé la Métropole (compétente en matière de construction et d’entretien des collèges) dans
URSSAF
un communiqué de presse, publié peu avant les ateliers. Ils y rappelaient que le collège Aragon reste en attente de la délibération permettant d’envisager le lancement d’une opération de démolitionreconstruction. “Le collège Aragon a assez attendu, écriventils, la Métropole doit confirmer rapidement ses annonces et passer aux actes ! ” Michèle Picard a appuyé cette demande : “ Nous accueillons avec satisfaction la construction d’un nouveau collège, avenue de la République, la réhabilitation en profondeur du collège Triolet, et la reconstruction du collège Aragon. Elles étaient réclamées par les Vénissians, ont été actées et sont donc très attendues. Nous sollicitons maintenant, avec les parents, un calendrier précis concernant les travaux. ” g
qualité de vie arrive en tête, l’attractivité immobilière ferme la marche. Cette année, deux nouveautés ont été intégrées par rapport aux précédentes éditions : la protection de l’environnement et la sécurité à l’échelle communale. Si Vénissieux arrive loin derrière les premiers de la classe comme Angers, Bayonne, Biarritz, La Rochelle ou Annecy, notre commune se classe à une honorable 278e place. Dans le top 500, on retrouve d’autres communes du département du Rhône : Lyon (77e), Villeurbanne (121e), nos voisines Bron (162e) et Saint-Priest (233e). Ainsi qu’Oullins (296e), Rillieux-la-Pape (326 e), Vaulxen-Velin (342e), ou encore Écully (352e) et Francheville (394e). Les auteurs de l’étude dégagent plusieurs grandes tendances. Cette quatrième édition vient confirmer la bonne cote des villes moyennes, plébiscitées pour leur qualité de vie. Les villes de périphérie sont également en progression. En revanche, les métropoles ne cessent de reculer. g
G.L.
Dénonçant une dégradation continue de leurs conditions de travail, les élus du Comité social et économique (CSE) de l’Urssaf Rhône-Alpes avaient sollicité, auprès d’un cabinet indépendant, une expertise pour “danger grave”.
“Les constats dressés sont édifiants et confortent les multiples alertes lancées par la CGT depuis des années, expliquent les représentants des agents. Dans le rapport d’expertise, le travail et son organisation ont été pointés comme des éléments centraux et transverses. Il a été mis en avant un éloignement des agents de direction de la réalité du travail et de fortes lacunes dans les concepts nécessaires à la maîtrise d’une organisation du travail réussie, notamment sur la vision du facteur humain.” Pour alerter sur cette situation, une vingtaine d’agents ont
débrayé, vendredi 3 mars, pendant une heure. Ils se sont rassemblés devant le site de l’Urssaf à Vénissieux, en présence d’élus locaux. “Nous sommes confrontés à une réorganisation continuelle des services depuis la régionalisation de 2014, explique Virginie Pezaud (CGT), et à une industrialisation du service public engendrant une perte de sens pour les salariés. Par ailleurs, nous devons composer avec un système informatique défaillant et avec des difficultés à embaucher et à fidéliser. Ce qui n’est malheureusement pas surprenant : les salaires sont peu attractifs...” Point positif toutefois, le sentiment d’une “prise de conscience” de la part de la direction. “Des propositions ont été effectuées par l’encadrement. Nous allons en discuter.”g
G.M. Actus Mercredi 8 mars 2023 - n° 752 / EXPRESSIONS
2
G.M.
PHOTO G.M.
Les participants ont proposé plus d’activités sportives et culturelles au collège ainsi que plus de sorties
Une expertise alerte sur les conditions de travail
RISQUES CHIMIQUES Et si c’était vrai ?
Le 28 février, la raffinerie Total de Feyzin a accueilli un important dispositif européen de secours, dans le cadre d’un exercice lié aux risques nucléaire, radiologique, biologique et chimique. Le scénario ? Une tempête ayant notamment causé 7 morts et plus de 250 blessés.
Samedi 25 février, une très forte tempête atteint le sud du département et se dirige vers le nord-est en suivant le Rhône. Alors que de fortes averses et des vents de 150 à 170 km/h commencent à toucher les villes, la population se met à l’abri. Des arbres tombent, des bâtiments et des maisons sont touchés ainsi que de nombreux sites industriels. Pas moins de dix sites classés SEVESO sont endommagés, trois hôpitaux sont gravement touchés et plus de quarante entreprises de la région ne fonctionnent plus normalement.
Au cours du week-end, un bilan provisoire fait état de 7 morts et de plus de 250 blessés. Le SDMIS (Service départemental et métropolitain d’incendie et de secours) est débordé par les demandes de secours et d’assistance. Des équipes de sapeurs-pompiers des départements voisins ainsi que les moyens nationaux de la Sécurité civile sont envoyés pour renforcer les dispositifs locaux. Avec le SDMIS, ils vont intervenir sur le terrain pendant 72 heures et traiter les actions les plus urgentes. Mais malgré cette importante assistance, l’ampleur de la catastrophe compromet, selon les autorités, “le retour imminent à une situation normale”.
En raison du nombre de sites SEVESO touchés, la France demande une assistance auprès du Centre de coordination de la réaction d’urgence de Bruxelles, afin d’obtenir des modules spécialisés dans les
risques nucléaire, radiologique, biologique et chimique (NRBC). Le mécanisme de protection civile de l’Union européenne (MPCU) est alors mis en œuvre. Capable en principe de déployer des équipes en douze heures, il a pour vocation de “renforcer la coopération entre les États membres de l’Union européenne dans le domaine de la protection civile, afin d’améliorer la prévention, la préparation et la réaction aux crises”. Finalement, l’Allemagne, l’Italie et la Roumanie proposent leur aide . Un module français de communication stratégique opérationnelle est également dépêché sur les lieux.
400 “joueurs” pour préparer une véritable catastrophe
La tempête et ses conséquences, bien sûr, sont purement fictives. Il s’agit d’un scénario imaginé dans le cadre du MPCU, un exercice grandeur nature qui mobilise toutefois près de 400 “joueurs”. À savoir, 153 participants et encadrants français, allemands, italiens et roumains, auxquels s’ajoutent 200 personnels du SDMIS du Rhône et 40 pompiers installés à demeure sur le site de Feyzin. L’opération, qui se déroule du 25 février au 2 mars, porte sur la thématique des risques NRBC. Huit sites rhodaniens sont concernés, dont la raffinerie Total de Feyzin, l’usine chimique Solvay à Saint-Fons, la gare de triage de Badan à Grigny ou encore le pont de Vernaison.
Le mardi 28 février, les détachements
Gilles Noguerol, directeur de la plateforme : “Nous avons forcé le trait”
Quel est l’enjeu de cet exercice ?
“Les moyens de secours sont mobilisés pour prélever des échantillons et déterminer une éventuelle toxicité. L’enjeu est d’assurer la sécurité des salariés, celle de la population et, bien entendu, de minimiser l’impact sur l’environnement. La sécurité est dans notre ADN.”
Le scénario est-il réaliste ?
“Nous avons participé à sa conception. On a forcé le trait, c’est un scénario exceptionnel de par son ampleur, où les moyens départementaux sont dépassés, et où nous
sont accueillis à l’École départementale et métropolitaine des sapeurs-pompiers de Saint-Priest. Ils installent ensuite leur base de vie à Montagny, à une douzaine de kilomètres de Solaize, avant de rejoindre vers 18 h 15 le premier théâtre d’intervention, la raffinerie de Feyzin. Après avoir participé à une cellule de crise et reçu les dernières instructions, ils partent au cœur de la raffinerie pour recueillir des échantillons d’eau, d’air et de terre, qui seront analysés dans la nuit à Montagny.
“travailler ensemble”
La nuit tombée, les participants, qui seront évalués dans le cadre d’une certification, découvrent le scénario en temps réel et se parlent en anglais. “Nous allons tester la procédure opérationnelle, explique Dona-
faisons appel à des moyens internationaux. Nous n’avons jamais organisé un exercice d’une telle ampleur à la plateforme de Feyzin, même si nous nous entraînons toutes les semaines.”
Comment allez-vous utiliser les données récoltées ?
“Nous comptons sur les échanges avec nos collègues internationaux. Pour les intervenants, il s’agit aussi d’un test qui leur permet de tester leur autonomie à intervenir dans un milieu étranger, malgré la barrière de la langue...”
tella Salvi, qui coordonne l’opération. L’objectif est que les équipes soient auto-suffisantes, qu’elles ne soient pas un poids pour le pays qui les accueille. Elles travaillent avec des standards minimums, qui doivent être maîtrisés par tous (…) Nous allons donc surveiller la coordination, la coopération et l’interopérabilité entre les différents modules. Il faut qu’ils sachent techniquement faire leur travail, mais c’est encore mieux s’ils peuvent le faire ensemble”.
Selon la Commission européenne, le MPCU a été activé plus de 600 fois dans le monde entier depuis sa création en 2001. Il a notamment été déployé dans le cadre du tremblement de terre en Turquie, de la guerre en Ukraine ou encore des incendies de l’été dernier en Gironde. g
ALAIN SEVEYRAT EXPRESSIONS / Mercredi 8 mars 2023 - n° 752 3 Actus
ALERTE AUX
PHOTO A.S. PHOTO A.S.
Une semaine pour l’emploi et l’insertion
L’inauguration de la Maison de l’emploi, le 20 mars, lancera cette semaine qui mobilise de nombreux partenaires. Avec deux journées grand public, les 22 et 23 mars, à la salle Irène-Joliot-Curie.
LE PROGRAMME
n Lundi 20 mars
- 11 heures-14 heures : inauguration de la Maison de l’emploi Réservé aux entreprises et partenaires. Afpa, 35, boulevard de Jodino.
- 14 heures-16 h 30 : rencontre des entreprises signataires de la charte de coopération de Vénissieux sur le thème de la mobilité.
n Mardi 21 mars
- 9 heures-12 h 30 : rencontre sur l’entrepreneuriat. Pour tout savoir sur le parcours de la création d’entreprise. Ouvert à tout public sur inscription avant le 15 mars à l’adresse suivante : economie@ville-venissieux.fr - Afpa, 35, boulevard de Jodino.
n Mercredi 22 mars
- 9 heures-12 h 30 : forum des structures d’insertion. S’informer sur l’ensemble des dispositifs déployés sur le territoire. Atelier découverte de la plateforme de l’inclusion. Ouvert à tout public. Salle Joliot-Curie, 68, boulevard Irène-Joliot-Curie.
n Jeudi 23 mars
- 9 heures-12 h 30/14 heures-16 heures : Journée vénissiane des métiers et de l’emploi. Rencontrer directement les recruteurs. Découvrir les métiers et les formations. Ouvert à tout public. Salle Joliot-Curie, 68, boulevard Irène-Joliot-Curie.
La Journée vénissiane des métiers et de l’emploi, qui se tient chaque printemps, prend de l’épaisseur cette année pour s’intégrer dans une semaine entièrement dédiée à cette thématique. Deux rendez-vous grand public sont programmés le mercredi 22 mars et le jeudi 23 mars, à la salle Irène-Joliot-Curie, qui accueillera coup sur coup un forum des entreprises d’insertion, puis la traditionnelle Journée vénissiane des métiers et de l’emploi, quatorzième du nom. Que vous soyez en quête d’une formation ou d’un poste, il est fortement recommandé de venir muni de son CV. Ces deux journées concentreront en effet tous les partenaires locaux susceptibles d’apporter une réponse concrète à votre projet, notamment de nombreuses entreprises qui cherchent à recruter.
Avec la salle Joliot-Curie, le centre de formation pour adultes de l’AFPA, boulevard
de Jodino, est l’autre site retenu pour cette première Semaine vénissiane de l’emploi et de l’insertion. Et pour cause : le lundi 20 mars, à 11 heures, y sera inaugurée la Maison de l’emploi. Plus précisément une antenne locale de la MMIE (Maison métropolitaine d’insertion pour l’emploi). Rappelons que la MMIE est un large dispositif regroupant l’État, la Région, Pôle emploi, la Chambre de commerce, celles des métiers, des bailleurs sociaux et la quasi-totalité des communes de l’agglomération. La Ville de Vénissieux en est membre depuis son lancement, en 2019. Son ambition est de privilégier les synergies, d’intervenir à la fois auprès des entreprises et des demandeurs d’emploi, pour contribuer au développement d’une offre d’insertion qualitative sur l’ensemble du territoire métropolitain.
“C’est un outil qui nous manquait, observe Djil Ben Mabrouk, adjoint au maire en charge des
questions d’économie et d’emploi. Ce sera un vrai plus pour les Vénissians, un lieu bien identifié avec des permanences physiques et la possibilité d’obtenir toutes les informations utiles.” Un vrai progrès également pour les professionnels car “cette antenne devrait grandement améliorer la coordination des acteurs de l’insertion et de l’emploi”, souligne le maire, Michèle Picard.
Cette semaine en donnera une illustration directe. Quelques heures après son inauguration, la Maison de l’emploi accueillera en effet une rencontre des entreprises membres de la charte de coopération signée avec la Ville de Vénissieux — on compte à ce jour une centaine de signataires — sur la thématique des nouveaux modes de mobilité des salariés.
Et le mardi 21 mars, en matinée, une seconde rencontre d’envergure y est programmée, cette fois sur le thème de l’entrepreneuriat. g
GILLES LULLA
MINGUETTES Recrutement en place publique
“La Place de l’emploi et de la formation” : c’est l’intitulé de la manifestation inédite que proposent Pôle et emploi et les services de l’État, en lien avec la Ville de Vénissieux, ce jeudi 9 mars, de 9 à 13 heures, sur le parvis de la Maison du projet*.
L’idée ? Simple mais novatrice : regrouper en place publique des entreprises et des acteurs de l’insertion et de la formation, pour être au plus près des besoins des demandeurs d’emploi. La date n’est pas choisie au hasard puisque ce sera jour de marché
aux Minguettes, ce qui garantit une forte exposition. Les demandeurs d’emploi pourront découvrir les secteurs qui recrutent, bénéficier d’un contact direct avec des entreprises locales, passer des entretiens, connaître les aides au retour à l’emploi, les formations utiles, et plus largement obtenir des conseils sur l’orientation professionnelle et la recherche d’emploi. g
*) “La Place de l’emploi et de la formation”, jeudi 9 mars, de 9 à 13 heures, devant le 20, avenue Jean-Cagne.
Actu 4 Mercredi 8 mars 2023 - n° 752 / EXPRESSIONS PHOTO DRC VILLE DE VÉNISSIEUX PHOTO D.R.
DU 20 AU 23 MARS
G.L.
PLACE DE L’ANIMAL EN VILLE
Chats errants : un double enjeu écologique et sanitaire
Alors que la Métropole vient de lancer un plan d’actions consacré à la condition animale, la Ville de Vénissieux mène de longue date des opérations de stérilisation des chats errants. Depuis 2017, plus de 300 animaux ont été traités.
Certes mignons et stars incontestées d’Internet, les chats n’en sont pas moins une menace pour la biodiversité, lorsqu’ils sont considérés comme errants — c’est-à-dire, sans identification possible (via une puce ou un tatouage) et retrouvés sur la voie publique. Ainsi, près de 75 millions d’oiseaux et 50 millions de mammifères seraient tués chaque année par les chats errants, dont le nombre est estimé à 13 millions en France, selon le rapport sur la condition animale commandé par la Métropole de Lyon et remis au début du mois de février. Un rapport qui préconise plusieurs actions, au premier rang desquelles la stérilisation des chats errants. “Les chats
non stérilisés peuvent se reproduire très rapidement : un couple pourrait engendrer 20 000 individus en quatre ans” , explique ainsi la Métropole, qui estime, conjointement avec la SPA, que la population de chats errants actuellement présents sur le territoire serait de 60 000 individus.
Une opération par trimestre à VénissieUx
“En matière de protection de la biodiversité, cette maîtrise de la population des chats aura un impact positif sur la pression qu’elle exerce sur la faune sauvage, notamment les oiseaux, les petits mammifères et les lézards . (...) Le dispositif viendra donc enrichir les mesures prises
en faveur des espèces et des milieux dans le cadre stratégique du Plan nature dont l’un des défis est de lutter contre l’effondrement de la biodiversité. Le dispositif a vocation à soutenir financièrement une augmentation du nombre de chats stérilisés/libres. L’aide prendra en charge 100 % des frais résiduels des stérilisations supplémentaires pour une commune déjà impliquée sur le sujet, 80 % pour une commune qui s’y impliquerait pour la première fois.”
317 chats ont été stérilisés et pUcés en six ans Vénissieux se trouve dans le premier cas, celui des communes déjà impliquées sur le sujet. La Ville mène depuis 2014 des opérations de stérilisation des chats errants, quartier par quartier, en fonction des demandes et des observations des habitants. “Depuis 2017, il y a une opération de ce type par trimestre, menée avec la SPA, rappelle Véronique Callut, adjointe au maire en charge de la Santé.
L a question des chats errants, c’est une compétence du maire, et nous sommes très attachés à la question du bien-être animal. Ces opérations répondent à un triple objectif : maîtriser la population féline à Vénissieux pour protéger la biodiversité, éviter d’avoir des chats et chatons dans la rue dont les conditions de vie seraient très difficiles, et éviter les nuisances aux habitants provoquées par les chats.”
Ainsi, depuis 2017, 317 chats ont été stérilisés et pucés. De fait, ils sont passés du statut de chat errant à celui de chat
“libre” . Ils appartiennent donc officiellement… à la Ville ! “Ce sont en effet des chats, littéralement, de Vénissieux, pointe Véronique Callut. Les opérations réalisées depuis bientôt 10 ans leur donnent un statut juridique, c’est aussi une façon de les protéger.”
Dans l’immédiat, le plan de la Métropole ne devrait donc rien changer aux actions menées par la Ville concernant les chats errants. “Nous payons un forfait général à la SPA, reprend Véronique Callut, qui comprend plusieurs prestations : stér ilisation des chats errants donc, interventions pour les animaux blessés, capture des chiens errants... Nous avons passé avec elle une convention globale. L’aide de la Métropole prendra en charge les frais liés aux captures supplémentaires d’une année sur l’autre, elle aura donc un impact négligeable, sauf explosion de la population féline, sur le budget consacré à cette question. Vénissieux n’a pas attendu pour se soucier du bien-être animal, et va poursuivre la réflexion sur cette question importante.”
Plusieurs actions de sensibilisation et de communication sont ainsi dans les plans de la Ville. Elles pourraient concerner, dans les mois à venir, le sujet des NAC (Nouveaux animaux de compagnie, comme les serpents ou les araignées).
“Une population animale qui passe totalement sous les radars, mais qui soulève des questions qui méritent d’être posées”, conclut Véronique Callut. g
Actu EXPRESSIONS / Mercredi 8 mars 2023 - n° 752 5 PHOTO PIXABAY
GRÉGORY MORIS
Le centre Eko fête son ouverture
Les associés ont présenté officiellement, leur centre de sport et de santé ouvert depuis septembre au cœur des Minguettes.
Un centre de santé et de sport, axé sur “le soin à l’état pur et le bien-être”. C’est l’ambition d’Eko. Ouvert depuis septembre, en plein cœur des Minguettes, il réunit différents professionnels de santé : sept kinésithérapeutes, une orthophoniste et deux ostéopathes. “Il y a un besoin de kinés et d’orthophonistes sur Vénissieux, atteste Thibault Baron, kinésithérapeute, l’un des associés à l’origine du centre. Avec Eko, nous avons souhaité proposer l’offre de soins la plus large possible et une prise en charge complète des patients.”
En plus du côté médical et paramédical, cette équipe jeune et multidisciplinaire a créé un pôle sportif avec des cours de yoga et de Pilates. Le centre offre aussi la
PUBLI-RÉDACTIONNEL
possibilité de tester la cryothérapie “corps entier”, une thérapie qui consiste à s’exposer brièvement (de 2 à 4 minutes) dans une cabine, à des températures très basses (- 100 à – 160° C) provenant de la libération de vapeur d’azote liquide. Ce froid extrême agit sur différentes pathologies inflammatoires, articulaires ou bien vasculaires. “La cryothérapie provoque un choc thermique qui va être bénéfique aux muscles, tendons, mais aussi sur la peau et les cellules graisseuses.”
Eko à peine ouvert, Thibault Baron a déjà de nombreuses idées en tête pour l’avenir. Il envisage notamment de créer un espace pour les kinésithérapeutes axés sur le polyhandicap chez l’enfant, ou encore d’accentuer la préven-
tion autour de la bronchopneumopathie chronique obstructive (BPCO), une maladie respiratoire. “Par rapport aux autres villes de l’agglomération, à Vénissieux, il y a 60 % des personnes en plus qui sont touchées”, précise Thibault Baron. La BPCO touche particulièrement les personnes en contact
Petits-fils : l’aide à domicile sur-mesure
avec la pollution, travaillant dans le monde ouvrier.
L’équipe souhaite créer un véritable projet de soins et travaille en coordination avec les médecins locaux, comme l’atteste le docteur Dureau, médecin généraliste, l’un des fondateurs de la Communauté professionnelle territoriale de
santé de Vénissieux (CPTS): “Ces professionnels ont investi sur des locaux et s’installent dans la pérennité. Ces jeunes y croient et ont de l’ambition sur le territoire” g P.G.
Eko sport et santé : 17, rue Albert-Einstein –Tél. : 09 87 12 69 84.
SOLIDARITÉ Soutien à une famille sans-toit
Cela fait bientôt trois ans que l’agence Petits-fils Lyon Sud a été créée par Sébastien Leprovost. Ce réseau national d’aide à la personne propose les services d’auxiliaires de vie aux personnes âgées. “Nous pouvons accompagner toutes les personnes âgées dépendantes, et nous sommes spécialisés dans la grande dépendance”, précise le responsable. Son agence travaille majoritairement avec des
personnes âgées vivant à Vénissieux. En fonction des besoins, les auxiliaires peuvent être présentes tout au long de la journée ainsi que la nuit. Elles s’occupent aussi bien de la toilette que de la préparation des repas, des tâches ménagères, de l’aide au lever et au coucher… Elles peuvent également accompagner les clients dans différentes sorties chez le médecin, pour leurs courses ou des promenades.
“Chez Petits-fils, les personnes âgées ont une auxiliaire de vie unique avec qui elles peuvent créer un lien, détaille Sébastien Leprovost. Notre personnel justifie d’une formation qualifiante et d’un minimum de trois ans d’expérience. Nous avons le même niveau d’exigence pour nos clients que pour nos propres grands-parents. C’est une offre sur-mesure. Les auxiliaires sont aussi en contact avec les familles pour leur envoyer des nouvelles de leurs aînés, cet aspect est important pour nous.”
À noter que toutes les prestations sont déductibles du montant des impôts à hauteur de 50 %. Les personnes dépendantes peuvent bénéficier de l’allocation personnalisée d’autonomie APA ou de la prestation de compensation du handicap PCH. g
Contact Petits-fils Lyon Sud : www.petits-fils.com ou 04 28 00 17 50.
“La mère et ses deux enfants ont dormi dehors pendant plus de deux semaines”, rappelle un des membres du collectif. Pour venir en aide à une famille qui se retrouve sans logement, des membres des équipes enseignantes de l’école Max-Barel et du collège Louis-Aragon, où sont scolarisés les deux enfants, ainsi que des parents d’élèves, ont décidé d’occuper l’école Max-Barel depuis le jeudi 2 mars.
Parents et enseignants dorment dans l’enceinte de l’établissement pour dénoncer la situation qu’endurent cette maman et ses deux enfants, âgés de 6 et 12 ans, dans l’espoir qu’un logement d’urgence soit rapidement trouvé. “Le 115 et la Maison du Rhône se renvoient la balle, et ils affirment que ce ne sont pas des cas prioritaires car il n’y a pas d’enfant de moins de trois ans.”
La mère, de nationalité comorienne, et ses enfants, qui eux sont français, ont été hébergés par des connaissances à Vénissieux pendant quelques semaines, jusqu’à ce qu’ils se retrouvent de nouveau dans la rue, le 10 février dernier. Depuis, seuls et sans solution, ils
dormaient dehors, dans un parc. Les enseignants sont en lien avec la Ville de Vénissieux et la Métropole, mais ils prévoient de poursuivre l’occupation de l’établissement tant que la famille n’aura pas trouvé de logement. “L’occupation de l’école ne saurait être une solution durable et satisfaisante et nous exigeons que les services municipaux, métropolitains et préfectoraux proposent rapidement une solution de logement digne et pérenne, pour cette famille comme pour tous les enfants et toutes les familles à la rue sur l’ensemble du territoire”, affirme le collectif de soutien enseignants-parents et Jamais sans toit. Les sections syndicales de la CGT éduc’action, le SNUIPP, SUD éducation et SNES sont également parties prenantes de cette mobilisation. Véronique Forestier, adjointe à l’Éducation à la mairie de Vénissieux, a alerté la Préfecture ainsi que la Maison de veille sociale sur la situation de la famille. La municipalité n’a cependant pas donné son accord à cette occupation sans pour autant demandé son évacuation. g P.G.
Mercredi 8 mars 2023 - n° 752 / EXPRESSIONS 6 Actus PHOTO D.R. SPORT ET SANTÉ
D.R.
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Depuis septembre, Eko accueille ses patients dans son centre de santé et de sport.
DROITS DES FEMMES
Identifier les inégalités entre les femmes et les hommes
À l’occasion de la Journée internationale des droits des femmes, le festival Essenti’Elles propose des conférences, des rencontres, des spectacles et des concerts sur la thématique des femmes engagées, actrices de l’Histoire.
Pendant quatre jours, du 8 au 11 mars, la Ville de Vénissieux organise la 11 e édition du festival Essenti’Elles. Cette année, il mettra en lumière les femmes et leur rôle dans l’Histoire — bien souvent oublié ou invisibilisé —grâce à des conférences, des spectacles, des rencontres ou encore des concerts.
Michèle Picard, maire de Vénissieux et vice-présidente de la Métropole de Lyon en charge de la lutte contre les inégalités femmes-hommes, le rappelle, “Il reste un travail important à faire afin de donner à tous et à toutes les clés pour identifier et lutter contre les inégalités.”
stéréotypes et violences
Comme le montre le Haut conseil à l’égalité entre les femmes et les hommes, le chemin est encore long. Dans son rapport, publié en janvier dernier, le HCE indique que près de 80 % des femmes ont peur de rentrer chez elles seules la nuit, que plus d’une femme sur trois a déjà subi des rapports sexuels non consentis ou encore que parmi les hommes de 25 à 34 ans, un quart d’entre eux estiment qu’il faut parfois être violent pour se faire respecter. Des chiffres accablants et terrifiants qui montrent que malgré la libération de la parole des femmes, les clichés, les stéréotypes et les violences à leur encontre perdurent. “On ne peut plus dire que c’est un combat de femmes radicales ou qui n’aiment pas les hommes,
alerte Michèle Picard. 122 femmes ont été victimes de féminicides en 2021, elles sont plus à vivre sous le seuil de pauvreté et en moyenne, une femme à un salaire 16 % inférieur à celui d’un homme.”
casser le tabou sur les règles Depuis octobre 2022, 21 collèges de l’agglomération ont été équipés de distributeurs de protections hygiéniques et un livret pédagogique est également distribué à tous les élèves, garçons et filles, de
Demandez le programme !
g 8 mars
- 14 heures, médiathèque LucieAubrac : Fresque collective avec l’artiste Alegria Blue. À partir de 16 ans. Renseignements : 04 72 21 43 09.
- 14 h 30, cinéma Gérard-Philipe : Dounia et la princesse d’Alep de Marya Zarif et André Kadi (dès 6 ans). Informations et tarifs : 04 78 70 40 47.
- 17 heures, médiathèque LucieAubrac : Ouverture du festival avec présentation des projets créatifs des EPJ, avec l’artiste Alegria Blue et l’atelier BPM de l’école de musique. Entrée libre.
- 18 heures, médiathèque LucieAubrac : concert de l’atelier vocal musiques actuelles de l’école de musique. Entrée libre.
g 9 mars
- 14 h 30, cinéma Gérard-Philipe : El de Luis Buñuel. Informations et tarifs : 04 78 70 40 47.
- 18 heures, salle Érik-Satie : Con cert avec Lana, Ze Little Orchestra et les élèves de l’école de musique. Entrée libre. Renseignements : 04 37 25 02 77.
- 19 heures, salle Érik-Satie : conférence d’Angèle Ferrere sur “Les luttes féministes par l’image”
Entrée libre. Renseignements : 04 72 21 45 54.
g 10 mars
- 14 heures, cinéma Gérard-Philipe : avant-première de Houria de Mounia Meddour. Tarif unique :
4,20 euros.
- 18 heures, centre d’art Made-
la 6 e à la 3e afin d’expliquer le fonctionnement des règles. “Ce livret marche très bien, assure Michèle Picard, nous avons des demandes d’autres collèges qui souhaitent aussi le distribuer à leurs élèves.”
Cette année, la Métropole et l’association Règles élémentaires proposent de nouveau aux habitants de l’agglomération de participer à une collecte de protections périodiques afin de lutter contre la précarité menstruelle. À Vénissieux, un point de collecte est installé à l’accueil
leine-Lambert (Maison du peuple) : vernissage de l’exposition de M’barka Amor, Le Rêve de l’autre Entrée libre.
- 19 heures, Théâtre de Vénissieux : rencontre autour de “l’effacement des femmes, quel mécanismes?”, animé par Maïté Cussey. Réservations : 04 72 90 86 68.
- 20 heures, Théâtre de Vénissieux : Diva Syndicat par la compagnie Mise à feu, théâtre musical. À partir de 10 ans. Tarifs : de 6 à 19 euros. Réservations : 04 72 90 86 68.
g 11 mars
- 14 heures, départ de la médiathèque Lucie-Aubr ac : balade urbaine autour du matri -
de la mairie, jusqu’au 28 mai , journée mondiale de l’hygiène menstruelle. Les dons seront ensuite reversés au Secours populaire ainsi qu’à l’association étudiante Gaélis. “C’est une précarité moins connue, mais qui existe et qui touche de nombreuses femmes, estime la vice-présidente de la Métropole, c’est encore tabou de parler des règles et nous souhaitons casser cela.” g
POUTCHIE GONZALES
moine. Inscriptions et renseignements auprès de la Maison du projet : 04 72 90 10 96.
g Tout au long de la semaine, au cinéma Gérard-Philipe, projection de Brillantes de Sylvie Gautier et de Sous les figues d’Erige Sehiri. Horaires des séances et tarifs : 04 78 70 40 47.
g Grande collecte de protections périodiques jusqu’au 28 mai à l’hôtel de ville. Pendant le festival, des boîtes seront installées le 8 mars à la médiathèque dès 14 heures ; le 9 mars à la salle Érik-Satie dès 18 heures et le 10 mars au centre d’art Madeleine-Lambert à 18 heures puis au théâtre à 20 heures.
“Diva Syndicat,” par la compagnie Mise à feu
EXPRESSIONS / Mercredi 8 mars 2023 - n° 752 7 Actus
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En amont du festival Essenti’Elles, une quarantaine de jeunes Vénissians a planché sur des projets favorisant l’égalité femmes-hommes
Bedwi, un espace de partage
âme est nomade, souligne Sana Souid. Tout change vite autour de nous, ces dernières années, il y a beaucoup de reconversions professionnelles, nous sommes toujours en mouvement. Nous voulons réunir les personnes de milieux professionnels différents.”
que l’on va découvrir et nous allons voir comment nous pouvons les accompagner avec la Ville, mais aussi la Métropole.”
“Ude rencontres et d’échanges pour faire un bout de chemin ensemble”. C’est avec ces mots que Sana Souid
king qu’elle vient de lancer avec son associée, Jalila Larhbali. De nombreux Vénissians étaient réunis pour inaugurer Bedwi, le
jeunes femmes se sont inspirées du mot “nomade”, badawi en arabe. “Nous sommes dans des styles de vie sédentaires, mais notre
Cet espace de coworking s’adresse donc aux salariés détachés, aux autoentrepreneurs, mais aussi aux étudiants. “On marche par abonnements, cela peut être des locations occasionnelles, on réserve son créneau horaire. Il y a aussi des abonnements de dix jours par mois ou en illimité”, poursuit Sana Souid. Nicolas Porret, adjoint aux commerces à la Ville de Vénissieux était présent pour l’inauguration de Bedwi. “C’est un espace très bien situé, près du métro Gare-de-Vénissieux, du tramway
T4, du futur T10 et des voies lyonnaises. C’est un projet intéressant
Sana Souid, thérapeute holistique spécialisée en médecine chinoise, et Jalila Larhbali, thérapeute familiale, n’en sont pas à leurs coups d’essai. Les deux jeunes femmes ont lancé en décembre 2021 leur cabinet de “cotherapeuting” : le centre Alchimie. On y retrouve des thérapeutes, des psychologues, des sophrologues, mais aussi une coach scolaire et en développement personnel. “Il n’y a pas de spécialité. Nous partageons des salles en fonction de nos besoins. Quand on commence une activité, on n’a pas beaucoup de rendez-vous et cela peut revenir cher d’investir seul dans un lieu. Avec ces espaces partagés, c’est plus flexible et on partage les coûts.” g
Mercredi 8 mars 2023 - n° 752 / EXPRESSIONS 8 Actus COWORKING
P.G.
MISE EN VENTE PROFITEZ D’OFFRES EXCEPTIONNELLES 15JUSQU’À000€ DE REMISE + FRAIS DE OFFERTSNOTAIRES (1) À PROXIMIT É LYON 8 E MARS AU DU13 31 (1) Pour la conclusion d’un contrat de réservation signé du 13 au 31 mars 2023 portant sur la résidence “EKLOSE“ de VINCI Immobilier à Vénissieux, Ofre réservée aux 10 premiers réservataires, sous réserve de stock disponible. Réduction de 15 000€ valable pour le logement 4 pièces lot A205 de 79,06m + balcon de 11,99m2. Frais de notaire oferts, hors frais bancaires, d’hypothèque et frais de règlement de copropriété, hors frais de rédaction d’acte, hors frais de caution et de privilège de prêteurs de deniers ou tout autres frais liés le cas échéant, au fnancement de l’acquisition. Ofre non cumulable avec les autres ofres VINCI Immobilier en cours. VINCI IMMOBILIER PROMOTION - RCS NANTERRE B 339 788 309 -SAS au capital de 4 938 000€ - SIRET 339 788 30900 385 - 59 rue Yves Kermen - 92100 Boulogne-Billancourt. Document non contractuel. Illustrations dues à la libre interprétation de l’artiste. 3-2023 -Création www.ozon-la.com RCS Lyon 800 328 163 04 80 14 74 80 vinci-immobilier.com 199 AV. JEAN JAURÈS À DÉCINES Rencontrons-nous sur notre espace de vente AP_Eklose_Expressions_8-3_1-2PQL.indd 1 15/02/2023 17:12 Jalila Larhbali et Sana Souid avaient déjà lancé en décembre 2021 un cabinet de “co-therapeuting”
Dans ses bureaux de plus de 350 m2, Bedwi propose des salles de “coworking” et des salles de formation en plein centre de Vénissieux.
ALIMENTATION DURABLE
Du bio pour toutes les bourses
Manger sain à petits prix, l’objectif est difficile à atteindre pour de nombreuses familles. Face à l’inflation, elles ont été contraintes de réduire leur budget et la qualité des produits.
D’après l’Observatoire annuel des prix de l’association Familles rurales, une famille doit débourser près de 500 euros par mois pour s’alimenter sainement et en fonction des saisons.
Mais acheter bio, durable et local, c’est aussi possible à des prix accessibles.
TexTes : PouTchie Gonzales
PhoTos eT illusTraTions : emmanuel FoudroT, PouTchie Gonzales, raPhaël BerT
Une inflation alimentaire à plus de 12 % en seulement un an ! Cette hausse inédite pèse sur le budget des foyers, notamment les plus précaires. Dans un rapport publié en février, Familles rurales alerte sur cette augmentation et démontre que pour consommer de saison, des aliments sains et variés, comme le préconise le Plan national de nutrition santé, une famille de deux adultes et deux enfants doit dépenser 477 euros par mois, soit 65 euros de plus que ce qu’une famille vivant au niveau du seuil de pauvreté peut se permettre.
“Ces derniers mois, les prix de l’alimentation ne font qu’augmenter, atteste Chloé Guillard, responsable des centres sociaux des
Minguettes. Le risque est grand de voir la consommation se reporter sur des produits de moindre qualité. Il est important de questionner les publics sur leur alimentation. À Vénissieux, beaucoup de personnes ont du diabète et/ou sont en surpoids.”
Les centres sociaux de Vénissieux ont donc choisi de mettre en avant l’alimentation durable. “On veut sensibiliser les habitants, leur montrer que c’est mieux pour leur santé de cuisiner au lieu d’acheter des produits transformés”, ajoute Claudie Juveneton, animatrice et responsable du développement durable au centre social du Moulin-à-Vent. Avoir une meilleure alimentation sans augmenter son budget, et même parfois faire des
économies, c’est possible grâce à de nombreuses alternatives mises à disposition des Vénissians.
Une fois par mois, l’association Vers un réseau d’achat en commun (VRAC) prend possession des locaux des centres sociaux d’Eugénie-Cotton aux Minguettes ou de Parilly. Elle propose de nombreux produits alimentaires vendus en vrac, bio et locaux. Au total, 113 adhérents font partie de l’association à Vénissieux.
“Je trouve tout ce qu’il me faut” Ce mardi 28 mars, à Parilly, on s’active dans les couloirs du centre social à quelques heures de la distribution. Les bénévoles remplissent les sacs de pâtes, de fruits
EXPRESSIONS / Mercredi 8 mars 2023 - n° 752 9 Dossier
PHOTO ARCHIVES EXPRESSIONSRAPHAËL BERT
secs, de riz ou encore de farine. “Les clients passent commande sur le site de VRAC, qui nous livre les produits. Ensuite, nous les répartissons dans différents sachets, en fonction du poids commandé”, détaille Priscilla Joguet, responsable et chargée du développement durable au centre social de Parilly. Ce mardi, on compte, entre autres, 30 litres d’huile d’olive, 43 kg de pâtes, 32 kg de farine ou encore 45 litres de lessive à répartir en 39 commandes.
Régine est bénévole au centre social et participe à la distribution de VRAC depuis 2017. Elle achète également ses produits auprès de l’association. “C’est un projet intéressant, notamment dans les quartiers populaires. Ce sont des produits locaux, bios et accessibles.” Un constat que partage Madame Gayahiaoui. Maman de trois enfants, elle fait ses courses avec VRAC depuis plusieurs années. “Je suis satisfaite à 100 %, affirme-t-elle. Je prends tout ce
que je peux, sauf certains produits que je trouve moins cher ailleurs.
J’aime que les produits soient bios et de qualité.”
L’association propose aussi des légumes qui sont livrés le matin même de la distribution : “C’est le producteur qui nous les amène directement”, explique Priscilla Joguet. Ce système permet aux habitants d’être quasiment en contact direct avec les producteurs. Un aspect qui a plu à Caroline Delaune : “On nous propose des produits sains. On peut faire vivre un système qui est bénéfique à tous, autant aux consommateurs qu’aux producteurs.”
D’autres choix sont possibles localement, comme les AMAP (Association pour le maintien de l’agriculture paysanne). Différentes associations comme AlterConso ou Croc’éthic proposent aussi à Vénissieux des distributions de paniers de fruits et légumes, tout droit venus de paysans de la région, à des prix accessibles. n
VRAC Des produits bios, locaux et à prix coûtant
L’association VRAC est présente aux centres sociaux de Parilly et des Minguettes. Elle propose des produits issus de l’agriculture paysanne, biologique et équitable, à prix bas.
sociation se met en relation avec différents producteurs de la région et revend tous les produits à prix coûtant.
Permettre à tous de consommer des aliments de qualités à bas prix, c’est l’objectif de l’association Vers un réseau d’achat en commun (VRAC).
Créée en 2013 à Lyon par la Fondation Abbé-Pierre et le bailleur Est Métropole Habitat, cette association propose des groupements d’achats dans des quartiers prioritaires de la Politique de la ville. L’idée est simple. Après avoir adhéré à VRAC, toutes les personnes peuvent passer commande sur le site de l’association. Tous les
mois, des distributions sont organisées dans différents points comme au centre social de Parilly ou des Minguettes, à Vénissieux.
Une adhésion à partir de 1 eUro
Fin janvier, VRAC a déménagé dans la commune, afin de se rapprocher du Gersa, le Groupement des épiceries sociales et solidaires.
“L’idée est de créer une plateforme et une filière commune d’achats pour la revente de produits bios et en vrac.” Pour se fournir, l’as-
“Nous avons de nombreux produits essentiels, précise la structure. Environ soixante-dix références sont proposées tous les mois : de l’huile d’olive, des produits secs comme des pâtes, des lentilles, des produits laitiers dont du fromage ou du beurre, des légumes, des produits d’entretien. La majorité de nos produits sont bios, locaux ou issus de commerces équitables.”
VRAC est présent dans des quartiers qualifiés de “déserts alimen-
taires”, des lieux où existent peu d’alternatives aux circuits de distribution traditionnels. “Nous avons constaté de nombreuses inégalités sur les territoires.
C’est bien d’inciter les personnes à consommer bio et local afin de protéger l’environnement et la santé des gens. Mais si l’on a de faibles revenus, on n’a aucune proposition pour le faire, et les prix pratiqués sont inaccessibles. Nous voulons que tout le monde puisse avoir accès à ces produits.”
L’association propose donc des adhésions à l’année avec une tarification différente en fonc-
tion du profil : un euro pour les résidents des quartiers prioritaires et vingt euros pour ceux qui habitent dans d’autres secteurs ou d’autres communes. Pour l’achat des produits, deux tarifications sont également appliquées : une à prix coûtant pour l’adhésion “quartier” et une autre, 10 % plus cher, pour l’adhésion dite “solidaire” Une troisième tarification doit être mise en place à partir d’avril. Elle sera moins élevée que le prix coûtant afin d’attirer les personnes en situation de grande précarité. g
Mercredi 8 mars 2023 - n° 752 / EXPRESSIONS 10 Dossier
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RAPHAËL BERT
Sur le territoire vénissian, de nombreuses structures associatives proposent une offre variée en matière de nourriture bio, adaptée à toutes les bourses.
POUR EN SAVOIR PLUS
Pour plus d’infos sur les paniers de fruits et légumes ou sur l’achat en vrac, vous pouvez contacter les associations présentes à Vénissieux :
=VRAC : vrac@centresocial-parilly.org ou commandes.vrac.venissieux@ gmail.com.
= Croc’éthic : www.croc-ethic.org ou 04 72 04 39 26.
= Alter-Conso, rendez-vous sur le site www.alter-conso.org.
Dans les centres sociaux, un programme alléchant
Cette année, les centres sociaux mettent l’accent sur l’alimentation durable. Avec leur programmation, Notre assiette en action, différents rendez-vous sont prévus afin d’inciter les Vénissians à mieux consommer.
n Goûter géant, le mercredi 15 mars
Un grand événement, auquel s’associent d’autres centres sociaux de l’agglomération, se tiendra à la Cité internationale de la gastronomie de Lyon autour de la thématique des goûters maison. Des ateliers seront proposés aux familles présentes et une dégustation aura lieu. Événement sur inscription. De 13 h 45 à 17 h 15 à la Cité internationale de la gastronomie à Lyon, 4, Grand Cloître du Grand HôtelDieu, 69002 Lyon.
n “Je fais mes bocaux”, le mercredi 26 avril
Pour cet atelier, les familles pourront apprendre à confectionner des bocaux de fruits et légumes maison. Événement sur inscription. De 9 h 30 à midi, au centre social Moulin-à-Vent, 47-49, rue du Professeur-Roux.
n Une journée à la ferme, le mercredi 10 mai
Les habitants partiront à la découverte d’une ferme et d’un marché de producteurs bio à Écully. Événement accessible uniquement sur inscription. Départ à 10 h 30 du centre social
À TABLE
La Mesa, un tiers-lieu pour la justice alimentaire
Située dans le 8e arrondissement de Lyon, à seulement quelques pas de Vénissieux, la Maison engagée et solidaire de l’alimentation lutte contre les inégalités alimentaires.
ou rendez-vous sur place à 12 heures. Un pique-nique est organisé et le retour est prévu pour 18 heures.
n Partir à la découverte des plantes sauvages, le mercredi 17 mai
Les Vénissians sont invités à découvrir les plantes sauvages et comestibles présentes au parc de Parilly. Événement sur inscription. De 9 h 30 à 11 h 30 au parc de Parilly.
n Pique-nique zéro déchet, le samedi 17 juin
Pour clôturer ce cycle de rendez-vous écolo-gourmands autour de l’alimentation durable, un pique-nique “zéro déchet” est organisé au centre social Moulin-à-Vent. Des activités ludiques et des jeux seront proposés pour les petits et les grands. Cette journée sera aussi l’occasion de faire son macérat de pâquerettes, une huile réparatrice et apaisante qui soulage les peaux enflammées et abîmées et permet de soulager les jambes lourdes. Pour participer à cette activité, il suffit d’apporter un bocal. Événement ouvert, sans inscription. Rendez-vous à 11 h 30 devant le centre social Moulin-à-Vent, 47-49, rue du Professeur-Roux.
Pour toute d’information ou pour une inscription, contactez les centres sociaux Moulin-à-Vent (04 78 74 42 91), Roger-Vailland (04 72 21 50 80), Parilly (04 78 76 41 48) ou Eugénie-Cotton (04 78 70 1 9 78).
Réunir un restaurant, une épicerie, une cafétéria et une cuisine de quartier dans un seul et même espace, c’est l’objectif de la Maison engagée et solidaire de l’alimentation (Mesa). Ce projet a été pensé par les associations Récup et Gamelles ainsi que Vrac, qui ont bénéficié du financement des collectivités et de l’État.
Ouvert depuis mi-octobre, cet espace situé avenue Paul-Santy, tout près de Vénissieux, est désormais connu et reconnu par les habitants du quartier. À la Mesa (un mot qui veut dire “table” en espagnol), l’objectif est avant tout de lutter contre la précarité et les inégalités alimentaires.
“Nous voulons casser les idées reçues. Le bio peut être accessible et consommé par tout le monde. Nous nous sommes installés dans un quartier considéré comme un désert alimentaire, c’est-à-dire sans offre avec des produits de qualité”, rappelle Lucas Bodet, coordinateur de projets chez Récup et Gamelles.
Les deux associations ont surtout souhaité créer un lieu de vie, un espace de partage où différents publics se rencontrent. “Autour de la table ou quand on cuisine, les différences se gomment et on est tous réunis.” Avec son coin restaurant ouvert les mercredis,
jeudis et vendredis midi et sa cafétéria ouverte tous les jours de la semaine, la Mesa met l’accent sur l’alimentation bio, de qualité et durable. “Nos deux chefs cuisiniers proposent chaque semaine un menu unique réalisé à partir de produits bio et des invendus que l’on a pu récupérer. C’est une cuisine végétarienne, créative, visuellement et gustativement.” Le service est réalisé par les bénévoles, encadré par des salariés des associations.
Provoquer le questionnement
Un espace épicerie, géré par l’association Vrac, a également été aménagé. Les habitants peuvent y retrouver une grande diversité de produits : légumineuses, féculents, farine, œufs ou encore produits frais comme du fromage, du lait, de la crème, des légumes, proposés par des producteurs locaux. Des produits dont l’origine est connue, bio et accessible à tous. La Mesa veut faire profiter à tous de son restaurant et propose des tarifs accessibles et solidaires. Le menu avec entrée, plat et dessert se paie entre 4 et 12 euros. “Trois tarifications sont proposées dans le restaurant et du côté de l’épicerie, précise Lucas Bodet. Une pour les personnes bénéficiant des minima sociaux, une autre pour les habitants du quartier et les personnes
logeant dans un Quartier prioritaire de la ville, et la troisième pour toutes les autres personnes.” Chaque mardi, les associations proposent aussi des ateliers de cuisine, les “mardis anti-gaspi”. “Nous voulons accompagner les habitants et les sensibiliser à une démarche anti-gaspillage alimentaire en leur donnant des conseils pour réaliser des plats avec des aliments ou des restes qu’ils n’ont pas l’habitude d’utiliser. Nous souhaitons qu’ils se questionnent, mais sans jamais les faire culpabiliser.” Ceux qui le souhaitent se réunissent en cuisine pour partager leurs astuces : recettes de pain perdu, de soupes avec des fanes de légumes... Un moment convivial où les enfants peuvent aussi en profiter puisqu’un espace de jeux a été mis en place par la maison de l’alimentation. Une fois l’atelier terminé, les participants dégustent ensemble les mets préparés. Confortée par le succès de la Mesa, l’association Récup et Gamelles s’est déjà lancé un nouveau défi : ouvrir un deuxième restaurant solidaire dans le quartier ÉtatsUnis, toujours dans le 8e arrondissement de Lyon. La Récupéria devrait ouvrir ses portes d’ici la fin de l’année. g
La Mesa : 83, avenue Paul-Santy, Lyon 8e www.maison-solidaire-de-lalimentation.fr ou appeler le 09 82 65 79 83.
EXPRESSIONS / Mercredi 8 mars 2023 - n° 752 11 Dossier
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MAGNIFIQUE PRINTEMPS
L’âme des poètes
Du 11 au 31 mars, l’Espace Pandora plonge la métropole dans la septième édition de la manifestation poétique.
Adjointe au maire de Lyon en charge des relations, de la coopération et de la solidarité internationales, Sonia Zdorovtzoff ne tarit pas d’éloges envers les Vénissians de l’Espace Pandora : “Cela fait sept ans qu’ils donnent corps au Printemps des poètes et à la Semaine de la langue française, réunis ici sous le nom de Magnifique printemps. Avec cette année, pour thématiques retenues, À tous les temps et Frontières.” Puis, évoquant les peuples en guerre dont la Ville de Lyon se déclare solidaire — elle cite l’Ukraine mais aussi le Haut-Karabagh, le Yémen et l’Éthiopie —, elle ajoute : “Comptons sur la littérature et la poésie pour nous aider à vivre !”
Du 11 au 31 mars, parrainés par le poète Francis Combes, une soixantaine d’événements vont se succéder. À commencer par Vénissieux qui, dès le 11 mars, accueillera un atelier d’écriture et une rencontre, suivis le lendemain par une scène ouverte. La soirée d’ouverture se tiendra, le 11 mars à partir de 20 heures aux Échappées belles (Lyon 9 e) avec la compagnie de danse Hallet-Eghayan, Francis Combes, Jean-Baptiste Cabaud, Hélène Gratet, Alain Kingler et Laura Tirandaz — qui fut en résidence littéraire à Vénissieux en 2018. Ce même soir, de 18 heures à minuit à la
LA RUMEUR LIBRE
MJC Damidot (Villeurbanne), la nuit du slam sera animée par La Tribut du verbe.
La manifestation commence fort avec plusieurs rendez-vous dès le premier jour et cela va continuer jusqu’à la fin du mois. Elle se poursuivra dans divers lieux de l’agglomération (Agend’arts, Périscope, MJC Monplaisir, hôpital Saint-Jean-
de-Dieu, salle des Rancy, théâtre des Marronniers, Maison des Passages, musée des Beaux-Arts mais aussi à Bron, Saint-Priest, Vaulx-en-Velin, Oullins, SaintFons, Villeurbanne) et au-delà (Villefranche, Annecy, Belleville, Évian), sans oublier le salon de l’édition indépendante, les 25 et 26 mars au palais de la Bourse à Lyon.
Bref, un très beau programme au cours duquel on croisera de nombreux poètes, dont certains sont Vénissians, à commencer par Thierry Renard, bien sûr, mais aussi Claude Gobet et Christophe La Posta. D’autres viendront de beaucoup plus loin, telle la poète américaine Agneta Falk Hirschman, veuve de Jack Hirschman, lui-même poète et activiste, qui fut un temps prof à UCLA et eut, parmi ses élèves, un certain Jim Morrison.
Et à VénissiEux ?
Dans notre ville, le Magnifique printemps se déclinera en ateliers d’écriture menés par l’auteur en résidence Mathieu Tulissi Gabard mais aussi en rencontres, en scène ouverte et en théâtre. Commençons par les rencontres puisque, le 11 mars à la médiathèque, la chanteuse Mireille Rivat viendra parler du livre-CD écrit avec Michel Bataillon, sur lequel elle chante des textes de Bertolt Brecht. Originaire de Vénissieux, Mireille reste très attachée à sa ville et se réjouit toujours d’y revenir pour présenter ses nouvelles créations. Le lendemain 12 mars, une scène ouverte se tiendra à la Maison des associations Boris-Vian, animée par Jacques Strobel sur le thème Libre de droits, qui sera suivie par le cabaret poétique de Frédérick Houdaer. On pourra réciter, slamer mais il faudra pour cela
Une petite maison qui monte, qui monte
Dirigées par le Vénissian Andrea Iacovella — aujourd’hui installé à Sainte-Colombesur-Gand, où il a créé la Fabrique des Colombes, centre d’art et du livre —, les éditions La Rumeur libre se sont associées, il y a peu, à La Passe du vent, une structure portée par l’Espace Pandora, bien connu des Vénissians. Ce 23 février, Andrea rassemblait ses amis à la Villa Gillet pour faire le point sur les 15 ans d’âge de sa petite maison qui monte, qui monte.
“Un livre qui ne tourne plus ne fait pas son travail de livre” déclarait d’emblée l’éditeur, accompagné par sa femme Dominique avec qui fut créée La Rumeur libre, qui tire son nom d’un recueil de Patrick Laupin. Il ajoutait : “Le travail n’est ni de
tout repos ni gratifiant. On édite parce que l’on croit aux livres… et surtout pas pour gagner de l’argent !”
Malgré tout, Andrea s’enorgueillit d’avoir, par exemple, publié Marie-Christine Gordien, qui se retrouve aujourd’hui chez Points Poésie. Ce boulot de défricheur est porté par plus d’une trentaine de parutions par an — ce qui est beaucoup — et par un catalogue de plus de 280 titres et quelque 130 auteurs.
“À partir de 2019, nous sommes passés à la version 2 de La Rumeur. Il fallait amener des directeurs de collection, qui seraient des éditeurs à part entière. Il y a eu l’expérience de la revue Rumeurs avec Thierry Renard, puis les collections dirigées par
Thierry, Guillaume Artous-Bouvet, Guillaume Métayer, Michel Kneubühler, Alain Garlan… Depuis le 1er janvier, nous accueillons Jean Le Boël et les éditions Henry.”
Ai nsi, avec désormais trois entités (La Rumeur libre, Rumeurs Éditions et les éditions Henry), la maison dépasse le millier de titres et vient de conclure un accord commercial avec Cyberlibris, qui propose “une nouvelle forme d’accès à la lecture” , via le streaming “Nos livres seront disponibles en ligne, uniquement sur consultation, et catalogués dans de nombreuses bibliothèques.” Ce qui donnera à La Rumeur libre et ses collections davantage de visibilité. g
s’être inscrit auparavant auprès de Pandora. L’inscription est également demandée pour participer aux ateliers d’écriture de Mathieu Tulissi Gabard.
Installée à L’Entresol, au 6, avenue de la Division-Leclerc, la compagnie Lunée l’Ôtre animera un atelier théâtre à la médiathèque, le 15 mars, avant de présenter dans ce même lieu, le 18 mars, son spectacle Presqu’Illisible , dans lequel on pourra participer par l’écriture. g
JEAN-CHARLES LEMEUNIER
Le Magnifique printemps à Vénissieux : - 11 mars, de 10 h 30 à 12 h 30, Espace Pandora : ateliers d’écriture et scènes ouvertes avec Mathieu Tulissi Gabard.
- 11 mars, de 15 à 17 heures, médiathèque Lucie-Aubrac : rencontre avec Mireille Rivat - 12 mars, de 15 heures à 16 h 30, Maison des associations Boris-Vian : scène ouverte - 15 mars, de 16 à 18 heures, médiathèque Lucie-Aubrac : atelier théâtre par la compagnie Lunée l’Ôtre.
- 18 mars, de 10 h 30 à 12 h 30, médiathèque
Lucie-Aubrac : atelier d’écriture avec Mathieu Tulissi Gabard.
- 18 mars, de 15 h 30 à 17 heures, médiathèque Lucie-Aubrac : “Presqu’Illisible” par la compagnie Lunée l’Ôtre.
- 25 mars, de 10 h 30 à 12 h 30, Espace Pandora : atelier d’écriture avec Mathieu Tulissi Gabard.
Inscriptions pour la scène ouverte et les ateliers auprès de l’Espace Pandora : 04 72 50 14 78 ou mediationculturelle@espacepandora. org. Programme sur www.magnifiqueprintemps.fr
Mercredi 8 mars 2023 - n° 752/ EXPRESSIONS 12 Culture
J.-C. L. PHOTO J-C.L.
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Andrea Iacovella
Avec Presqu’Illisible le 18 mars à la médiathèque, la compagnie Lunée L’Ôtre mettra le public à contribution poétique
SPREZZATURA
L’énergie vocale
Le contre-ténor Sébastien Fournier va travailler
la technique vocale à l’école de musique avec des élèves du collège Jules-Michelet.
Née en 2004, l’association musicale Sprezzatura est domiciliée à Vénissieux avec, pour objectif, le dialogue des cultures. Sébastien Fournier, son directeur artistique et pédagogique, a suivi des études de musique en Angleterre. “J’étais étudiant quand nous avons créé l’association avec d’autres musiciens. J’avais eu la chance de collaborer avec plusieurs milieux artistiques, dont la danse contemporaine, et j’avais envie de poursuivre avec la poésie, la sculpture, la peinture et des spectacles de natures différentes.” C’est ainsi qu’il a été sélectionné pour représenter la France à l’exposition universelle de Shanghaï en 2010 et qu’il a inauguré avec Jack Lang la première fête de la musique en Chine. Transmettre est la plus grande urgence de Sébastien. Il met en avant son triptyque : le beau, le bien et le vrai. Jusqu’en juin, il va travailler la technique vocale à l’école de musique Jean-Wiener auprès d’une CHAM — classe musicale à horaires aménagés —
du collège Michelet, avec leur enseignant Thomas Crouigneau. Deux spectacles auront ensuite lieu le 21 juin à l’Opéra de Lyon et le 23 juin au Théâtre de Vénissieux. Sébastien désire aussi faire découvrir des répertoires oubliés, tels le baroque et le
La température monte
enterrés par le mouvement MeToo, avec les chanteurs couverts de chaînes, entourés de jolies filles, il sourit : “Tu rigoles ? Les gens ont aimé et nous n’avons eu que des bons retours ! C’est sensuel sans être vulgaire.”
Rêve de gosse d’égaler Dr Dre — on pense au clip The Next Episode — ou second degré, quoi qu’il en soit Temperatura fonctionne et est très bien réalisé.
médiéval. “Je voudrais faire écouter cela aux enfants, leur demander ce qu’ils voient.
C’est aussi une façon, pour nous adultes, de nous réinterroger.”
Il parle également d’une dimension plus sociale, solidaire et humaine : “Notre
société est violente et beaucoup d’enfants connaissent des difficultés profondes. En pratiquant le chant, les soucis passent derrière eux et cela peut les rendre plus heureux, plus équilibrés.”
Sébastien a tout un discours sur l’ouverture et la connaissance de soi. Il donne ainsi des cours pour aider les jeunes à s’exprimer, passer leurs examens, choisir les bons mots. “Je veux aussi faire appel à l’intelligence du cœur et du corps avant le cerveau. Ceux qui ont des problèmes de langage feront des progrès grâce à leur corps, leur façon de respirer. J’ai créé le concept d’énergie vocale : quand tu respires, tout est possible. J’ai été très actif pendant le confinement, sollicité par des hôpitaux.”
Celui que la presse nomme déjà “le contre-ténor du bien-être” se fait un devoir d’aider les enfants. “Ceux qui chantent ne connaissent pas l’échec scolaire. Et ils bénéficient de la compétence du groupe. ” g
DJIBRIL MENECEUR 15 ans et déjà à l’aise
En discutant avec Djibril Meneceur, 15 ans et déjà à l’aise sur une scène de stand up, on se dit que le vieux Corneille avait vu juste avec sa valeur qui n’attend pas le nombre des années.
Ralenti par la crise du Covid, avec des concerts annulés, le groupe H Level repart de plus belle. Si les trois frères rappeurs, connus sous leurs noms de scène de Cessa-T, Lycraz et MagNaTiK, se sont géographiquement éloignés — l’un au Puy-en-Velay, l’autre à Paris, seul MagNa restant à Vénissieux —, cela ne les empêche pas de travailler ensemble sur Internet et de se retrouver le temps d’un tournage de clip. Ainsi celui du titre Temperatura, tourné à Saint-Étienne en début d’année.
“Il a été réalisé par Mehdi Khadouj. On lui a apporté le script du clip. Après, la prise de vues est son domaine et il sait ce qui va bien rendre à l’écran.”
Quand on dit à MagNa que Temperatura reprend quelques clichés que l’on croyait
MagNa revient sur les méthodes de composition d’aujourd’hui, facilitées par Internet. “Nous travaillons à distance et il n’y a pas de règle. Tout dépend du morceau, de l’inspiration. L’un a une idée et la soumet aux autres. Pour l’instru de Temperatura, nous avons contacté par Internet un beatmakeur qui s’appelle Eramis et vit à Cuba. Pareil pour la cover, qui est due à une artiste pakistanaise.”
H Level espère à présent que la vidéo va circuler sur les réseaux sociaux et les plateformes de streaming, que le titre va être diffusé en radio et que les concerts vont revenir, ce que MagNa appelle “le vrai test, la confrontation directe avec le public, là où tu vois si ce que tu chantes plaît ou pas”. C’est tout ce que nous leur souhaitons. g
J-C.L
Le clip “Temperatura” est visible sur YouTube : https://youtu. be/pSRVflVW4d4
Résidant au Charréard, Djibril a commencé en 2021 avec un stage proposé aux EPJ par l’association La Perche, qui organise à la salle Érik-Satie les soirées de comédie et, au théâtre, le festival Vénissieux en rire. “Djibril y a été repéré, explique Hamid Ferkioui, président de La Perche. Il sortait du lot.”
Pourtant, Djibril se défend : “J’ai jamais fait exprès. J’ai toujours fait rigoler mes copains, en classe ou ailleurs. J’ai plus de facilité à raconter une histoire. Des fois vécue, des fois inventée ! Pour découvrir le monde du stand up, j’ai décidé de m’inscrire au stage.”
Pendant quatre jours, cet amateur des vannes d’Ahmed Sylla apprend à s’échauffer, à partager l’énergie, à beaucoup improviser, à écrire un petit texte et à le jouer devant les autres, sur la scène d’Érik-Satie.
“On s’est aussi entraînés à jouer les émotions, la tristesse, la colère, l’état dépressif…”
Cette première expérience avec Ryad lui a tellement plu qu’il a enchaîné sur un deuxième stage avec Farouk et Ariane puis un troisième avec Wassim.
“Je me suis déjà testé sur deux scènes, la première au théâtre Lulu, à Lyon, devant peu de monde, en improvisant, pour voir ce que
ça fait.” La seconde fois, c’était à Satie, le 17 décembre, pour une soirée du Comedy Club, devant plus de spectateurs. Et, déjà, Djibril réfléchit comme un pro. “À Lulu, j’ai dit quelque chose qui n’a pas fait réagir, je suis vite passé à un autre sujet et ça ne s’est pas vu. À Satie, où je suis resté 6-7 minutes, j’ai eu des bons rires et, à aucun moment, ça n’a été gênant.”
Hamid ajoute : “Il a su captiver l’attention du public. Notre but est de faire émerger les jeunes talents de la ville. On y est. Soso lui a aussi proposé de passer au Melville, à Lyon, et Djibril sait qu’il peut venir quand il veut au Satie Comedy Club.”
Dont la prochaine soirée aura lieu le 18 mars à 20 h 45 avec un plateau a priori 100 % féminin (Titia et Nawal). À moins que Djibril ne s’y invîte. g
EXPRESSIONS / Mercredi 8 mars 2023 - n° 752 1315
JEAN-CHARLES LEMEUNIER
Culture
J.-C. L. H LEVEL
PHOTO JD.R.
PHOTO D.R.
Sébastien Fournier
Théâtre de Vénissieux
Ce 10 mars à 20 heures, dans le cadre du festival Essenti’Elles, Diva Syndicat reprend mille ans de musiques occidentales composées par des femmes. Avant ce spectacle réjouissant, Maïté Cussey évoquera à 19 heures les mécanismes de l’effacement des femmes.
Festival Essenti’Elles
À VENIR
SEMAINE DE LA PRESSE ET DES MÉDIAS
qui lis un cycle de quatre séances pour apprendre à lire à haute voix, à partir de 8 ans. Les autres séances auront lieu les samedis, de 10 heures à midi, jusqu’au 1er avril.
Renseignements : 04 78 76 64 15.
Concert intercommunal de musique de chambre
Ce 9 mars à 19 heures, à la salle Érik-Satie, la chercheuse Angèle
À quels dessins (de presse) se vouer ?
Vénissieux Gérard Philipe
Ferrere parlera des Luttes féministesparl’image. Entrée libre.
Médiathèque Lucie-Aubrac…...
Atelier créatif pour comprendre l’œuvre d’un artiste, le prochain Créons l’art de rien se tient le 11 mars à 10 heures (à partir de 6 ans). Plusieurs rendez-vous sont proposés dans le cadre du Magnifique printemps (voir page 12). Ainsi, le 11 mars à 15 heures, la chanteuse Mireille Rivat présente son livre-disque sur Brecht.
Le 15 mars à 16 heures, la compagnie Lunée l’Ôtre mène un atelier de théâtre et écriture autour de son spectacle Presqu’illisible, joué le 18 mars à 15 heures à la médiathèque. Les férus d’ordinateurs se retrouveront pour un Rendez-vous bureautique sur Microsoft Excel (18 mars, 10 heures) et un Rendez-vous numérique sur la sécurité sur Internet (18 mars, 14h30, les deux ateliers à partir de 12 ans). Rappelons encore un Bébé bouquine (jusqu’à 3 ans) le 18 mars à 10h30 et Raconte-moi une histoire (pour les 4-6 ans) le 22 mars à 15 heures.
Cinéma classé Art et Essai, jeune public, recherche et découverte, patrimoine et répertoire
Ce même jour à 14h30, Geek&Co propose des expériences numériques ludiques (dès 10 ans).
Concluons avec une exposition de dessins de presse (voir ci-contre). Pour les animations, réservation sur place ou au 04 72 21 45 54.
... et bibliothèques de quartier
Le 11 mars à 10 heures, à RobertDesnos, débutera avec C’est moi
Cinéma Gérard-Philipe
Le 10 mars à 19 heures, dans la salle des mariages de Feyzin (18, rue de la Mairie), les élèves des écoles de musique de Corbas, Feyzin, Saint Fons et Vénissieux joueront des pièces classiques, traditionnelles et jazz. Entrée libre. Renseignements : 04 37 25 02 77.
12, avenue Jean Cagne 69200 Vénissieux 04 78 70 40 47 cinemagerard.philipe@ville-venissieux.fr
Le Sourire de Pacha
Ce joli conte musical (à partir de 6 ans) sera présenté par l’école de musique à la salle Érik-Satie le 21 mars à 19 heures. Avec la conteuse Florence Sauvignet, les musiciens Hassan Abd Alrahman (oud) et Stéphane Lambert (saxo). Entrée gratuite.
La Semaine de la presse et des médias se tiendra du 27 mars au 1er avril. Ainsi, à la médiathèque Lucie-Aubrac, dès le 21 mars et jusqu’à la fin de cette manifestation, seront exposés les dessin de presse de Michel Cambon et Xavier Lacombe. Le premier, qui rappelle que “l’humour est nécessaire pour ne pas mourir de trouille”, dessine depuis 1991 dans plusieurs médias : citons Les Affiches de Grenoble et du Dauphiné, Le Travailleur alpin, La Grosse Bertha, Le Journal de Mickey, Hara-Kiri… Il est également l’auteur de plusieurs albums : La Vache, Non de dieux, Le Prix du bonheur, La République et autres menus plaisirs
Xavier Lacombe a exercé ses talents dans L’Écho des savanes et Le Psikopat et continue dans Marianne, Siné Mensuel, Urtikan et Mazette. Il publie lui aussi ses dessins dans des albums. Citons Manu de la Tourette, Bémols, Résistance
On s’en rendra compte avec les planches exposées, Michel Cambon et Xavier Lacombe savent saisir l’actualité dans ce qu’elle a de plus absurde, que cela concerne la pandémie, la réforme des retraites ou le changement climatique. On rit pour ne pas grincer des dents, tant leurs œuvres nous prouvent combien le monde va de plus en plus mal. g
Festival Essenti’Elles
Plusieurs films sont projetés pendant toute la manifestation, tels Sous les figues d’Erige Sehiri et Brillantes de Sylvie Gautier. D’autres seront programmés le temps d’une séance : Dounia et la princesse d’Alep de Marya Zarif et André Kadi le 8 mars à 14 h 30, El de Luis Buñuel le 9 mars à 14 h 30, Houria de Mounia Meddour (la réalisatrice de l’excellent Papicha), le 10 mars à 14 heures, en avant-première.
Printemps du cinéma
Du 19 au 21 mars , sur l’ensemble des salles de cinéma fra nçaises, toutes les séances seront à 5 euros.
COUP DE PROJECTEUR Cinéma de boulevard
Malgré l’existence de nombreuses adaptations cinématographiques des pièces de Louis Verneuil (citons Le Fauteuil 47, Ma cousine de Varsovie, L’École des contribuables, Dora Nelson, etc.), l’une de celles qu’il écrivit avec Georges Berr en 1934, Mon crime, n’avait jusqu’alors connu que des versions hollywoodiennes : True Confession (1 937) et Cross My Heart (1 946). Mon crime de François Ozon vient réparer cette erreur.
Audiodescription pour les non-voyants
La Ballade des gens qui sont nés quelque part Réalisée par Slimane Bounia et la compagnie Traction Avan t, cette websérie a été tournée dans la ville et est interprétée par de jeunes Vénissians.
Ses sept épisodes évoquent la Marche pour l’égalité de 1983 et abordent plusieurs problèmes sociétaux : racisme, homophobie, r apports garçons-filles, etc. Avec, pour fond musical, des chansons de Ge orges Brassens chantées par Jean Sangally. La série sera programmée au cinéma Gérard-Philipe à partir du 8 mars et jusqu’au 17 mai avant les séances, à raison d’un épisode tous les quinze jours. Et elle mérite vraiment d’être découverte !
Ce n’est pas la première fois que le cinéaste s’attaque à une pièce de boulevard : il s’était déjà frotté auparavant à Huit femmes et Potiche, avec le succès que l’on sait.
Alors qu’il présentait à Lyon Mon crime avec François Ozon, Fabrice Luchini se lança d’ailleurs dans un bel hommage au film — “Il a la singularité d’un Lubitsch et la légèreté d’un Guitry” — et au boulevard.
“Contrairement à ce que pensent les intellos, le théâtre de boulevard est la voie royale des véritables acteurs. Il faut parler de la perfection qu’exige une partition dans le boulevard noble. Ce qui me passionne en premier est la difficulté que sécrète un scénario. Avec cette ambition, ici, d’adapter une pièce de 1934.”
Alors, c’est vrai qu’on mettra au premier plan les acteurs qui peuplent Mon crime, aussi excentriques que ceux dont se réclame Ozon, “cet univers, dit-il, où les seconds rôles avaient de l’importance” : Fabrice Luchini, Isabelle Huppert, Dany Boon, André Dussollier et, bien sûr, les deux jeunes premières : Nadia Tereszkiewicz et Rebecca Marder. Il faut également relever le pamphlet féministe, l’une des raisons d’Ozon de se lancer dans l’aventure. On se laisse embarquer par l’histoire mais il manque quelque chose, sans doute cette mise à distance entre le théâtre et le cinéma, qui donnait toute sa saveur au virtuose Occupetoi d’Amélie, un film de 1949. g
Mercredi 8 mars 2023 - n° 752 / EXPRESSIONS 14 Culture
Classé Art et Essai
12, avenue Jean Cagne - 04 78 70 40 47 cinemagerard.philipe@ville-venissieux.fr www.ville-venissieux.fr/cinema/
J-C.L.
Mon criMe de François ozon
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RÉCOMPENSES AUX SPORTIFS ET BÉNÉVOLES
La soirée des ambassadeurs
Une centaine de licenciés vénissians ont été fêtés lors de la soirée dédiée aux sportifs et aux bénévoles, organisée par la Ville et l’Office municipal des sports.
Des engagements mis en avant par Michèle Picard, maire de Vénissieux, et Francis Rambeau, président de l’Office municipal du sport, lors de leurs discours. “Une fierté de les voir représenter la ville de Vénissieux.”
Pas moins de 26 bénévoles et 63 sportifs ont été récompensés par la Ville et l’OMS. Ici des représentants du CMOV-Natation
De la soirée consacrée aux sportifs et aux bénévoles, vendredi 3 mars, à la salle Irène-Joliot-Curie, on retiendra avant tout ces beaux moments d’émotion : les félicitations adressées à Hadrien Inzirillo et Tiffany Gros, deux jeunes porteurs de handicaps qui n’hé-
SEN NO SEN KARATÉ
sitent pas à donner un coup de main au CRESS (Centre de recherche et d’éducation sport et santé) ; ou encore les applaudissements reçus par Amine Souabni, titulaire indiscutable en section foot fauteuil de Handisport Lyonnais, et membre de l’équipe de France.
Deux vice-champions de France
Hira Dogru et Ilies Elguir ont fait fort, les 4 et 5 mars à Villebon-surYvette (91), théâtre des championnats de karaté de France seniors.
La première n’a été dominée qu’en finale des féminines des moins de 61 kg par l’Altoséquanaise (92, Puteaux) Djihane Menacer (7 à 2). Auparavant, la Vénissiane avait dominé quatre compétitrices.
g Football
Même scénario pour Ilies, médaillé de bronze au dernier championnat d’Europe espoirs. Il a échoué pour un petit point en finale des moins de 75 kg, face à Adrien Marques, récent vice-champion d’Europe junior. Ses nets succès (8-0, 12-2, 8-0 et 5-0) témoignent de la qualité de son karaté. g
D.Y.
La cérémonie, animée par Florian Faure, bénévole du club de basket du CLAM-V, a été l’occasion de tirer un coup de chapeau à 63 sportifs, 26 bénévoles et huit sportifs méritants, issus de 16 clubs de la ville. On a ainsi vu monter sur le podium, plusieurs licenciés du CMO-V Natation, ou encore les judokas de l’ALVP, avec Karima Selmani, fêtée pour ses performances et son anniversaire (17 ans).
IndIspensables ambassadeurs du mouvement sportIf
Autres nominés, les athlètes de l’AFA Feyzin-Vénissieux, les basketteurs de l’ALVP et du CLAM-V, les cyclistes du Moulin-àVent… Et les gymnastes du CMO-V, avec une palme d’honneur à Laurence Gelly,
RÉSULTATS
- Après un nouveau revers, le 4 mars à domicile face à Seyssinet, le Vénissieux FC est dans un état préoccupant : avant-dernier de R1.
g Futsal
- Septième revers pour l’équipe de futsal du Vénissieux FC qui, après avoir été défaite 6-3 à Vaulx-en-Velin, glisse à la 9e place du classement de R1.
g Basket-ball - À l’occasion de la 2e phase de poule d’accession en Régionale 2 ou de maintien en Régionale 3, les basketteurs du CLAM-V ont pris le meilleur sur Pringy, le 4 mars, à Alain-Colas (77-74). L’équipe masculine pour sa part a toutes ses chances de rester en Régional 2 après son succès face à Domène (74-58), le 4 mars, à Jean-Guimier.
g Samedi 18 mars
une éducatrice sportive à la retraite qui a passé vingt ans au club, conseillant près d’un millier de gymnastes en herbe.
Les danseurs de LM Danse Sportive ont rappelé que le bénévolat était souvent une histoire de famille, un clin d’œil appuyé à Éric et Karine Charasson. Le dynamisme était de mise avec le club de tennis du Moulin-à-Vent. Sa présidente, Sophie Grégoire, capitaine de l’équipe des plus de 35 ans, a remporté la coupe Camus, remise en jeu cette année.
Autres discours élogieux à l’adresse des généreux membres actifs de l’Office municipal des retraités, ou encore de Vénissieux Bridge et de Muscu-Fit (avec Malek Boukerkra et Noreya Fentrouci en porte-drapeaux de cette association nichée au gymnase Guimier). Coup double enfin pour les escrimeurs vénissians qui ont eu le privilège d’offrir, en guise d’entracte, une démonstration. Comme il se doit, tout s’est terminé par le verre de l’amitié… g
DJAMEL YOUNSI
En poule de maintien en Régional 1, les féminines de l’ALVP ont dû s’incliner, le 5 mars à Anquetil, face à Nivolas (73-47), le maintien reste malgré tout envisageable.
g Rugby – Le XV de l’USV a subi la loi du RCO, à Ozon, le 5 mars (34-17), revers qui les plonge en avant-dernière position de Régionale 2.
g Athlétisme
- En bouclant les 100 km en 13 h 20, son nouveau record, Azzouz Seffari (AFA Feyzin/Vénissieux) a réussi son pari : mettre moins de 14 heures lors de l’épreuve de fond de marche athlétique, à Bourges, le 26 février.
- Marc Ozier est devenu champion de France Masters en salle sur 200 m (catégorie 45 ans), le 4 mars à Miramas, avec un chrono de 23”51.
AGENDA
- Les handballeurs du VHB reçoivent Gonfreville HV au gymnase Jacques-Anquetil, à 20 h 45.
- Tournoi de boxe éducative au gymnase Jean-Guimier organisé par Espace Ecole Sport Boxe, de 13 heures à 18 heures.
g dimanche 19 mars
- Journée d’interclubs de badminton organisé par Badminton Vénissieux Sud-Est au gymnase Jacques-Brel, de 9 heures à 17 heures.
- Les rugbymen de l’USV reçoivent le RC Rochela-Molière au stade Laurent-Gérin, à 15 heures.
16 SportS Mercredi 8 mars 2023 - n° 752 / EXPRESSIONS
PHOTO D.Y. PHOTO D.R. Avec Hira (en rouge), le Sen No Sen obtient un noufeau trophée
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ESPACE ÉCOLE SPORT BOXE
Un club, une volonté, quatre espoirs
Souhaitant redonner à la boxe anglaise une place de choix dans le paysage sportif vénissian, les frères Bafounta s’appuient sur quatre espoirs de la discipline. Lesquels ont brillé lors de leurs derniers combats.
Les frères Aimé et Filip Bafounta ont décidé de redynamiser le noble art à Vénissieux, en perte de vitesse dans la région, en lançant coup sur coup deux galas, le premier le 4 février, et le prochain, le 11 mars au gymnase AlainColas. Pour cela, ils s’appuient sur quatre espoirs : Imen Chikh, Jessim Mokeddem, Kilson Winterstein et Junior Tadah. Honneur à la féminine, Imen Chikh, qui a déjà marqué les esprits des spécialistes de la discipline après un seul combat, gagné à Vénissieux, le 4 février face à une adversaire nettement plus âgée. “Cette Vénissiane du Charréard, encore mineure, est incroyable, commente Aimé Bafounta, préparateur physique et athlétique, chargé des relations avec l’extérieur. C’était son premier combat, elle n’a jamais reculé face à une boxeuse plus expérimentée et plus âgée (quatre ans d’écart). Trop volontaire, elle confond encore vitesse et précipitation, elle en oublie de se protéger, mais ce sera facile à corriger. Je la mets volontairement dans la difficulté, elle ne se dérobe pas.”
Déjà détenteur d’un trophée, celui de vice-champion de France en cadet, le mois dernier, Jessim Mokeddem fait pour sa part preuve d’une étonnante maturité. “À 15 ans, il a déjà sept ans de boxe éducative chez nous, se réjouit Filip Bafounta, responsable et coach en chef de l’Espace école sport boxe. Il a la tête sur les épaules, on lui donnerait cinq à six ans de plus. Du haut de son mètre quatre-vingt-huit, il ne rechigne pas à faire quatre entraînements par semaine et un jogging le dimanche. Il ne peut que progresser. Au gala du 4 février, il n’a jamais été inquiété par le Vaudais Zakary.”
L’intéressé complète son profil : “J’ai démarré par le foot au FC avant de m’essayer à la boxe qui est rapidement devenue une passion. Aujourd’hui, je fais tout pour progresser.”
Un peu plus âgé que lui, Kilson Winterstein (17 ans) affiche un profil de boxeur complet, au nom prédestiné. Les amateurs éclairés de boxe se souviennent de Pierre-Franck Winterstein, dit “le Gitan”, qui a brillé dans les années quatrevingt-dix. “J’ai déjà tenté du pieds-poings, je voulais découvrir autre chose”, révèle ce jeune homme longiligne qui a su contenir et s’imposer face au Vaudais Souid, le 4 février. “Il n’a pas assez combattu pour pouvoir être admis en championnat de
France, analyse Aimé Bafounta. Mais c’est un vrai espoir qui devra oublier ce qu’il a appris en combat au pied.”
Profiter de l’engouement
Pour le mmA Enfin, Junior Tadah affiche un physique impressionnant. Que du muscle. “Je me suis longtemps préparé chez moi, pompes, abdos… confie Tadah, qui a d’abord tenté le rugby à l’âge de 13 ans au collège PaulÉluard. Mon père ne voulait pas que je me lance dans la boxe, mais un ami m’a demandé de servir de sparring-partner, et ça m’a plu. Je n’ai pris une licence qu’en septembre dernier. Et pour mon premier combat, au
FOOTBALL Vénissieux, fournisseur de talents
Insolite ? Une trentaine de Vénissians qui occupent une partie des tribunes du stade Ludovic-Giuly, à Chasselay, samedi 25 février, alors qu’aucune équipe de Vénissieux ne se trouve sur le terrain, cela peut surprendre en effet. En fait, ces invités – qui s’étaient déplacés pour assister à un match de National 2 (équivalent de la 4e division) entre le GOAL FC et Lorient – n’avaient d’yeux que pour “deux enfants du pays” , deux footballeurs vénissians
aux noms évocateurs pour les amateurs de sport : Enzo Reale et Kamal Bafounta.
Enzo Reale n’est plus à présenter. Meneur de jeu de 31 ans, titulaire indiscutable du GOAL FC, il affiche un CV à rallonge : formé puis devenu pro à l’OL, passé par Boulogne, Lorient (L1), Arles, Clermont, Lyon Duchère, Deportivo Manchego Ciudad Real (D4 espagnole), sélectionné en équipe de France des U17 jusqu’aux U20… Venu à Chasselay, surtout pour se rapprocher de sa famille
gala du 4 février, j’étais trop dans l’émotion.” Ce qui ne l’a pas empêché de dominer le Stéphanois Coskum Nevzat. “Il est arrivé au club brut de décoffrage, c’est un concentré de puissance, résume Aimé Bafounta. Il ne lui reste plus qu’à affiner sa technique.” Venu au club apporter son expérience, sa passion et ses envies de voir la boxe anglaise retrouver ses lettres de noblesse, Aimé Bafounta est confiant. “La boxe thaïe et les sports pieds-poings ont perdu de leur superbe en raison du MMA. Pour s’améliorer, les boxeurs des arts martiaux mixtes ont besoin de parfaire l’Anglaise. C’est tout bénéfice pour nous.”g
DJAMEL YOUNSI
et ses proches, le benjamin des Reale n’a pas l’intention de mettre la pédale douce.
Du haut de ses 21 ans et de son mètre quatre-vingt-treize, Kamal Bafounta, fils d’Aimé, un boxeur reconnu (voir ci-dessus), n’est pas novice dans le monde du ballon rond. Passé par l’OL et SaintPriest, il a été appelé par le FC Nantes, puis repéré et recruté par le Borussia Dortmund en 2018. Il a fréquenté l’équipe de France des U16. Kamal a décidé de revenir en France, de miser sur le FC
Lorient pour s’imposer, un club dans lequel il évolue comme milieu de terrain polyvalent avec l’équipe réserve.
Samedi 25 février, Enzo a joué 80 minutes, il a été brillant meneur de jeu, a inscrit un but d’anthologie et a permis à GOAL de s’imposer (2-1) et de devenir leader de N2. Difficile de juger Kamal, entré en jeu un quart d’heure avec Lorient. Seul regret pour les trente invités : Enzo et Kamal ne se sont pas croisés sur le terrain. g
EXPRESSIONS / Mercredi 8 mars 2023 - n° 752 17 SportS
PHOTOS D.Y.
D.Y. PHOTO D.Y.
En un combat, Imen Chikh a déjà impressionné les amateurs de la discipline
Junior Tadah et Kilson Winterstein
Jessim Mokeddem (à droite)
Kamal Bafounta et Enzo Reale
TWIRLING
Vénissieux reprend son bâton de pèlerin
En privilégiant la formation, le club de twirling-bâton de Vénissieux vit avec optimisme l’après Stéphane Moreira, leader du club qui s’est mis en retrait.
GRAND PRIX D’OUVERTURE DE CYCLISME
Les invités ont tout raflé
Pour dresser le bilan de l’édition 2 023 du trophée de twirling-bâton de la Ville de Vénissieux, la présidente, Valérie Girodon, sort sa calculette : 300 spectateurs et 182 participants, des chiffres qui attestent du succès de la manifestation du 26 février.
“On pouvait pourtant craindre que le froid glacial, tant à l’extérieur qu’à l’intérieur de l’enceinte sportive, dissuade les gens de se déplacer, observe la responsable venissiane. Il n’en a rien été, et c’est tant mieux. Le public reste fidèle à ces rendez-vous d’envergure. En proposant des épreuves en individuel, en duo et en équipes, on savait qu’il y aurait un bon nombre d’engagées, chacune pouvant opter pour sa discipline de choix.”
Les licenciées vénissianes avaient l’avantage d’évoluer à domicile, au gymnase Jacques-Anquetil. “C’est important car cela nous permet de faire évoluer des débutants, comme nos minimes qui se lançaient dans leur première compétition.”
Le retrait de toutes compétitions de Stéphane
APPEL À PROJETS 2023
Moreira, jusque-là leader incontesté du club vénissian, est aujourd’hui digéré. Si le club brille moins dans les compétitions de haut niveau, il compte encore 35 licenciées (chiffre en baisse en raison du Covid) et s’est recentré sur la formation. Une évolution qui répond également à une nouvelle équation économique. “En raison de la forte hausse des coûts de transport et d’hébergement, souligne la présidente, on est devenu plus frileux pour les rendez-vous internationaux auxquels participaient régulièrement Stéphane et nos compétitrices d’envergure internationale. Même pour les championnats de France qui se déroulent à Boulogne-sur-Mer, du 27 au 29 mai, on devra être vigilant au niveau des finances.”
La présidente et son équipe poursuivent aujourd’hui un travail de fond pour attirer de nouveaux licenciés. “Mais il faudrait que les mentalités changent, et que des parents prennent conscience que le twirling est une discipline mixte .”
DJAMEL YOUNSI
Cap sur le sport inclusif et solidaire
Depuis deux ans, la Métropole de Lyon soutient des projets portés par des clubs, associations ou comités sportifs, visant à reconstruire l’égalité d’accès aux activités sportives. L’édition 2023 a pour thème “Sport inclusif et solidaire” . Pour cette troisième édition, la Métropole réaffirme ainsi son soutien à la féminisation de la pratique sportive, aux initiatives pour permettre une émancipation sociale, individuelle et collective,
ainsi qu’une pratique accessible à toutes et tous. La date limite de dépôts de candidature est fixée au 10 avril 2023. Des temps d’échanges en ligne sont organisés le mardi 14 mars, de 9 heures à 10 heures, et le mardi 21 mars, de 11h30 à 12h30. g
D.Y.
Pour tout renseignements complémentaires, se rendre sur le site www.grandlyon.com/services/appels-a-projets
Coup de chapeau aux 231 participants du Grand prix cycliste du dimanche 26 février, en ouverture de la saison, dans des conditions détestables, puisque froid polaire et vent violent s’étaient invités sans prendre rendez-vous. Jacques Kieffer, président de l’ACMV, club organisateur, a apprécié la motivation des coureurs.
C’est devenu un rituel, certaines formations habituées des podiums dans la ZI de Vénissieux/Corbas, ont récidivé. On pense notamment à l’AS Berthelot Mermoz, qui a pu compter sur Émilie Boutillot pour repartir avec un titre chez les féminines. Premier des minimes, le prometteur Soulaymene Makri en a fait de même pour son club formateur de Vaulx-en-Velin. D’autres associations ont pu montrer le bout de leur guidon en envoyant leurs leaders jouer des coudes lors du sprint final. Ainsi Guillaume Brunier (Team Jallet), le Savoyard de La Bâthie qui s’est imposé en élite - 1re et 2e catégories. Le Mâconnais Denis Charlot (EC Flacéenne) est passé, quant à lui, par toutes les émotions pour s’imposer en 4e catégorie devant 71 autres coureurs. Il a dû attendre les deux derniers kilomètres pour fausser compagnie au groupe d’échappés, évitant le sprint pour finir en solitaire. Autre succès, celui de Dominique Revil (Haut-Bugey) en 5e catégorie. Enfin, une révélation a confirmé son talent, le cadet Baptiste Raymond. Le Louhannais, ancien champion de Saône-et-Loire minime, double champion départemental en 2022, s’est offert la 3e catégorie. De leur côté, les Vénissians ont tout tenté, affichant leur combativité, mais sans parvenir à accrocher un podium. g
TENNIS DE TABLE
Henri Uran nous a quittés
Président du club de tennis de table du Moulin-à-Vent, puis membre actif du comité directeur de l’autre club pongiste, celui du Charréard, membre du comité d’animation de l’Office municipal du sport, Henri Uran est décédé le 21 février à l’âge de 63 ans.
Homme de contact, chaleureux et toujours disponible, il a abord été cuisinier en saison puis pour les Hospices civils de Lyon et distributeur de presse, tout en assurant la vice-présidence de l’association des jardins fleuris de Vénissieux. Peu avant sa retraite, il a été vacataire dans les cantines scolaires de Vénissieux et même chauffeur pour enfants handicapés. La rédaction s’associe à la peine de sa famille. g
18 SportS Mercredi 8 mars 2023 - n° 752 / EXPRESSIONS
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Bon crû pour le trophée de la Ville de Vénissieux 2023 : 300 spectateurs et 182 participants
ORIENTATION
Portes ouvertes au lycée
Jacques-Brel le 11 mars
Le samedi 11 mars, le lycée Jacques-Brel ouvre ses portes aux futurs lycéens et à leurs familles de 9 heures à midi. Tout au long de la matinée, l’équipe de direction sera présente afin de présenter les différentes spécificités des filières générale et technologique. Concernant les spécialités de la filière générale, le lycée JacquesBrel propose géopolitiques, sciences politiques, littératures et cultures étrangères, mathématiques ou encore physique chimie. En option, les élèves pourront choisir, entre autres, langues et cultures de l’antiquité, théâtre ou section européenne.
Dans la filière technologique, l’établissement propose un bac Sciences et technologie de la santé et du social ou Management et gestion. Pour la section technicien
TRAMWAY T10
supérieur, on retrouve un BTS Informatiques aux organisations, en voie scolaire ou apprentissage, ainsi qu’un BTS Négociation digitalisation et relation clients. Sans oublier la section sportive rugby féminin.
Pour l’enseignement professionnel, Jacques-Brel propose à ses futurs élèves les métiers de relation client (commerce, vente, prospection), du soin (accompagnement, soin, service à la personne, optique lunetterie, CAP petite enfance) ou les métiers de la gestion administrative, du transport et de la logistique.
Pour plus d’informations sur les filières, rendez-vous le samedi 11 mars, de 9 heures à 12 heures au lycée Jacques-Brel, 2, rue Albert-Jacquard à Vénissieux. g
Lancement de l’enquête publique unique
En 2026, la ligne de tramway T10 permettra de relier en 25 minutes le pôle d’échanges multimodal de la gare de Vénissieux à la halle Tony-Garnier à Gerland, tout en desservant le centre-ville de SaintFons grâce à 7,9 km de voie nouvelle et la création de 14 nouvelles stations, dont la station Gare-deVénissieux reconfigurée.
Suite à la concertation préalable et à la concertation continue, la préfecture organise une enquête publique unique du 13 mars au 14 avril 2023. Cette enquête est préalable à la déclaration d’utilité publique, elle porte également sur l’autorisation environnementale du projet au titre des dispositions du code de l’environnement et vaut enquête parcellaire.
Durant cette période, les pièces du dossier du projet seront consultables dans les lieux suivants :
▪ Mairie de Vénissieux (5, avenue
Marcel-Houël, Vénissieux)
▪ Mairie de Saint-Fons (1, place Roger-Salengro, Saint-Fons)
▪ Mairie de Lyon 7e (16, place JeanMacé, Lyon 7e)
▪ Siège de SYTRAL Mobilités (21, boulevard Vivier-Merle, Lyon 3e)
Les documents seront également disponibles sur registre-numerique.fr/ projet-tramway-t10
Le commissaire enquêteur tiendra des permanences dans les différentes mairies concernées, notamment celle de Vénissieux :
- Lundi 13 mars, de 10 à 12 heures
- Lundi 27 mars, de 14 à 16 heures
Les citoyens pourront consigner leurs observations sur les registres déposés dans ces mêmes lieux ou les transmettre par écrit à l’attention du commissaire enquêteur pendant toute la durée de l’enquête en les adressant à la mairie de Saint-Fons, siège de l’enquête. g
Rédaction
Grande braderie solidaire du Secours populaire Le Comité de Vénissieux-Corbas du Secours populaire organise samedi 11 mars de 9 heures à 11 h 30 sa grande braderie solidaire (vêtements, vaisselle, tissus, objets divers) dans ses locaux du 99, boulevard Irène-Joliot-Curie. Plus d’informations au 04 78 76 23 31.
Jules-Guesde : campagne de stérilisation des chats errants en cours Afin de gérer l’errance animale, la Ville mène jusqu’à la fin du mois de mars 2023 (de 8 à 12 heures et de 18 à 23 heures) une campagne de capture des chats errants, afin qu’ils soient identifiés, stérilisés puis relâchés sur leur lieu de vie. Et ce, sur les axes suivants : rue de l’Industrie (du 1 au 49), rue Raimu (du 40 au 2), boulevard Irène-Joliot-Curie, boulevard Marcel-Sembat et rue Louis-Jouvet. “Les animaux blessés ou malades bénéficieront d’une prise en charge médicale”, précise-t-on en mairie.
Fermeture des urgences la nuit aux Portes du Sud Depuis le 6 mars, le service des urgences de l’hôpital des Portes du Sud à Vénissieux, ferme ses portes de 22 heures à 8 heures du matin. La maternité quant à elle, est toujours ouverte, même la nuit. Les urgences de Lyon Sud, le Médipôle Lyon-Villeurbanne et l’hôpital Saint-Joseph-SaintLuc peuvent accueillir des patients la nuit. En cas d’urgence, contacter le 15, le 112 ou le 114 (numéro d’appel d’urgence pour les personnes avec des difficultés à entendre ou à parler, par fax ou SMS). Pour un médecin en urgence, contacter les soirs (jusqu’à minuit), les week-ends (samedi de midi à minuit et dimanche de 10 heures à minuit) ou les jours fériés (10 heures à minuit) la maison médicale de garde de Vénissieux au 04 72 33 00 33. SOS Médecins est également joignable 24 heures/24 au 36 24 (0,12 €/min).
- Lyon Sud : 165, chemin du Grand Revoyet, Pierre-Bénite - Médipôle Lyon-Villeurbanne : 158, rue Léon-Blum, Villeurbanne - Hôpital Saint-Joseph/SaintLuc : 20, quai Claude-Bernard, Lyon
MENUS DES RESTAURANTS SCOLAIRES
Menus du 8 au 22 Mars
Mercredi 8 : duo perles-quinoa tomates et épices douces, croustillant fromager *, purée de potiron, fromage, fruit de saison, pain*.
Jeudi 9 : salade verte et acras de poisson / vinaigrette maison, colombo de volaille (gingembre, lait de coco) ou cari d’œufs, riz créole, fromage blanc nature et coulis de fruits exotiques, pain*.
Vendredi 10 : salade de lentilles / vinaigrette maison, gratinée de poisson, beignets de salsifis, fromage, fruit de saison, pain*.
Lundi 13 : salade coleslaw* / vinaigrette maison, ravioli aux légumes du soleil*, fromage, compote de pommes*, pain*.
Mardi 14 : salade de pommes de terre, filet de poisson meunière / citron, poêlée de légumes campagnarde, fromage, fruit de saison*, pain*.
Mercredi 15 : avocat mayonnaise / citron, sauté végétal Marengo (blé, pois chiches, champignons, tomate), semoule*, fromage, tarte normande aux pommes, pain*.
Jeudi 16 : tarte tomate chèvre, goulash de bœuf ou mélange riz et lentilles corail, haricots verts à l’échalote, petit-suisse aromatisé, pain*.
Vendredi 17 : filet de poisson sauce ciboulette, purée de pommes de terre, fromage, fruit de saison, pain*.
Lundi 20 : pizza aux 4 légumes (poivrons, courgettes, oignons, tomates)*, omelette au fromage*, épinards hachés béchamel*, fruit de saison*, pain*.
Mardi 21 : filet de poisson sauce tomate, torsades (+ fromage râpé)*, yaourt nature*, pêches au sirop, pain*.
(*) Produits Bio.
La Ville peut être amenée à modifier ces menus, consultables sur www.venissieux.fr.
CONSEILS DE QUARTIER Les prochaines permanences
● Centre
Mardi 14 mars à 18 heures. Foyer Paul-Langevin (13 A, avenue Marcel-Paul). Présidente : Valérie Talbi.
● Joliot-Curie
Mardi 14 mars à 18 heures. Restaurant scolaire maternelle JoliotCurie (5, rue Roger-Salengro). Présidente : Christelle Charrel.
● Georges-Lévy/Ernest-Renan/ Moulin-à-Vent
Mercredi 15 mars à 18 h 15. Salle Desnos, 22, rue du ProfesseurRoux. Présidente : Samira Mesbahi.
● Gabriel-Péri
Mercredi 15 mars à 17 h 45. Restaurant scolaire Gabriel-Péri (1, rue Prosper-Alfaric). Président : Yannick Bustos.
PRATIQUE
NUMÉROS RAPIDES D’URGENCE
● Saint-Exupéry
Mercredi 15 mars à 18 heures. Maison de quartier Darnaise, salle festive (45, boulevard Lénine). Président : Saïd Hamidou Allaoui.
● Charles-Perrault
Jeudi 16 mars à 18 heures. Centre social Eugénie-Cotton (23, rue Georges-Lyvet). Président : Jeff Ariagno.
● Parilly Jeudi 16 mars à 18 heures. Foyer Marcel-Sembat (11, bd M-Sembat). Président : Murat Yazar.
● Anatole-France/Paul-Langevin
Mardi 21 mars à 18 h 30. Maison des fêtes et des familles (20, avenue de la Division-Leclerc). Président : Amel Khammassi. g
Samu : 15 - Police secours : 17 - Pompiers : 18
Violences conjugales, victime ou témoin : 39 19
MAISON MÉDICALE DE GARDE
17, place de la Paix. 04 72 50 04 05 - Appel préalable au 04
00 33. Ouverte tous les soirs de 20 heures à minuit ; les samedis de midi à minuit ; les dimanches et jours fériés de 10 heures à minuit. TOP
EXPRESSIONS / Mercredi 8 mars 2023 - n° 752 19 Au quotidien
: 9 rue Aristide-Bruant 69 200 Vénissieux. Téléphone : 04 72 51 18 12. Mail : redaction@expressions-venissieux.fr Site du journal : www.expressions-venissieux.fr Paraît un mercredi sur deux sur papier recyclé. Directrice de publication : Delphine Peyre. Rédacteur en chef : Gilles Lulla & 04 72 51 18 12. Rédacteur en chef adjoint : Grégory Moris & 04 72 51 76 65. Secrétaire de rédaction : Alain Seveyrat & 04 72 51 76 84. Journalistes : Poutchie Gonzales & 04 72 51 04 78. Jean-Charles Lemeunier & 04 72 51 76 85. Djamel Younsi & 04 72 51 76 62. Fabrice Dufaud & 04 72 51 76 64. Assistante de gestion : Krisztina Papp. Chargé de publicité : Rémi Berthelot & 04 72 90 95 98. Éditeur : Régie autonome personnalisée du journal Expressions. Fabrication : CIRA - 01 150 Saint-Vulbas & 02 28 02 23 60. Distribution : Codice - 69 200 Vénissieux & 04 72 33 04 30. Abonnement : 45 euros par an. Prix au numéro : 1 euro. Tirage 33 500 exemplaires. ISSN : 1151-0935 xpressionse L e s n o u v e l e s d e V é n i s s i e u x
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Médiation - prévention. 24 heures/24 - 365 J./an - 04 72 51 52 53.
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