Expressions - Numéro 585 by Expressions

26 AOÛT AU 8 SEPTEMBRE 2015

Numéro 585

www.expressions-venissieux.fr

L'implantation d'Ikea et de Leroy Merlin au Puisoz en 2019 est sur les rails. Une réunion publique est organisée le 3 septembre en mairie. Le programme, audacieux, mixe commerce, habitat et tertiaire. Pages 8-9

DÉMINAGE

Plus d'élèves, plus de classes

Rue Paul-Bert, une bombe peut en cacher une autre.

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LOGEMENT JEUNES La nouvelle Majo, c'est pour bientôt.

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DISPARITION MONDIAUX VÉTÉRANS : LES “VIEUX” DU STADE ONT BRILLÉ

Évelyne Ebersviller, une vie au service de Vénissieux.

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PHOTO GILLES LULLA

Aménagement du Puisoz : la concertation est lancée

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Rentrée scolaire - Plus de 8800 enfants de Vénissieux vont reprendre le 1er septembre le chemin de l'école, au lendemain de la rentrée des professeurs. L'ouverture de neuf classes supplémentaires est déjà actée par l'Inspection académique: quatre en maternelle à JulesGuesde, Joliot-Curie, Ernest-Renan, Moulin-à-Vent; et cinq en élémentaire: Joliot-Curie, Charréard, Moulin-àVent, Centre et Paul-Langevin. D'autres ouvertures sont attendues le jour de la rentrée après comptage des élèves par les

inspecteurs de l'Éducation nationale, peut-être six, peut-être plus… selon l'adjointe au maire en charge de l'éducation, Véronique Callut. Une progression qui s'explique par celle du nombre d'écoliers à Vénissieux: ils seront deux cents de plus que l'an passé. Et par l'évolution de la carte de l'éducation prioritaire, qui favorise la scolarisation des enfants de deux ans. Il n'y avait pas eu de révision globale de cette carte depuis sa création, en 1981. Page 3

ACTUALITÉS PRÉFECTURE : ACCUEIL DES ÉTRANGERS SUR RENDEZ-VOUS

Le préfet a décidé de nouvelles modalités d’accueil pour les étrangers. Pour le renouvellement d’une carte de résident de 10 ans : un rendez-vous personnalisé sur internet est généralisé. Pour une première demande ou le renouvellement d’une carte de séjour temporaire (hors étudiants étrangers), un dispositif de prise de rendez-vous sur internet est mis en place, sur deux plages horaires : de 8 h 30 à 10 h 30 ou de 10 h 30 à 12 h 30. Il faut ensuite imprimer une confirmation à présenter pour obtenir un ticket d’entrée. Rendez-vous dès maintenant sur le site www.rhone.gouv.fr (Démarches administratives/ Prendre un rendez-vous) Tous les rendez-vous sur convocation seront honorés.

ALLOCATION DE RENTRÉE SCOLAIRE Attribuée sous condition de ressources, pour les enfants scolarisés nés entre le 16 septembre 1997 et le 31 décembre 2009, l’allocation de rentrée scolaire (ARS) a commencé d’être versée aux familles. Les allocataires de la CAF n’ont aucune démarche à faire pour leurs enfants âgés de 6 à 15 ans : le versement est automatique, en fonction des ressources familiales. Si vos enfants ont de 16 à 18 ans, ils doivent être scolarisés ou être en apprentissage. Les parents doivent déclarer la situation de leurs enfants sur le site internet caf.fr, rubrique “Mon Compte”.

CARTE NATIONALE D’IDENTITÉ : ATTENTION AUX DÉLAIS

Mercredi 26 août 2015 - n° 585 - www.expressions-venissieux.fr

La bombe américaine désamorcée en 35 minutes chrono experts en déminage de la sécurité civile — venus en voisin puisque leurs locaux sont situés à Vénissieux — ont rapidement mené vendredi dernier l’opération de désamorçage de la bombe américaine découverte voici quelques semaines sur un chantier de la rue Paul-Bert. Presque la routine. Il faut dire qu’ils étaient déjà intervenus une première fois le 6 juillet, sur le même chantier, sur une bombe en tout point identique. Ces deux ogives ont probablement été larguées le 2 mai 1944, lors d’un raid de l’aviation alliée sur les usines Berliet, qui fournissaient l’occupant allemand en camions. Comme le 6 juillet, un double périmètre de sécurité a été mis en place autour du chantier de la rue Paul-Bert, dès 7 h 30 du matin. À 9 heures, un long coup de sirène avertissait du début de l’opération. 35 minutes plus tard, deux coups de

sirène en marquaient la fin. “Ce désamorçage ne présentait pas de difficultés particulières”, ont précisé les démineurs. La bombe de 500 kg, qui contient

tout de même 250 kg d’explosif, va maintenant être acheminée sur une base militaire du nord de la France pour y être détruite. G.L.

Aulagne : la réhabilitation des allées 8/10/12 débute Logement - Cinq ans après la chute de deux morceaux de plafond dans les appartements, la réhabilitation de la résidence Aulagne, qui appartient à l’Opac du Rhône, se poursuit. En ce mois de septembre, ce sont les allées 8/10/12 qui vont faire l’objet d’un important “coup de neuf”. “Quinze jours de travaux vont être nécessaires par logement, expliquait le bailleur, à l’occasion d’une visite d’appartement témoin en juillet. Les trois allées seront terminées fin décem-

bre. Nous allons notamment poser une toile de verre au plafond, reprendre les peintures, changer la porte d’entrée et le compteur électrique… Bref, c’est une opération importante pour nous comme pour les locataires.” Rappelons que dans un premier temps (à l’automne 2013), ce sont les bâtiments impairs 19 à 23, moins abîmés par le temps, qui ont fait l’objet d’une légère réhabilitation. Concernant les autres bâtiments, les travaux sont terminés dans l’immeu-

ble des allées 18/16/14. 100 % des logements y sont occupés. Ils sont également finis dans les allées 6 et 4 ; les familles, qui souhaitent pour la plupart rester à Aulagne, sont en cours de relogement. Enfin, dans l’allée 2, les travaux se sont achevés fin juillet. Les familles pourront s’y réinstaller dès les prochains jours. Par ailleurs, une nouvelle chaufferie, qui remplacera le chauffage gaz individuel, a été installée dans le sous-sol des allées 14/16/18. “Cette réhabilitation est une bonne chose, témoignait en juillet un habitant. Mais nous restons vigilants, parce que nous voulons que tous les appartements soient traités de façon équitable. Tout le monde n’a pas, par exemple, eu droit au changement des équipements sanitaires. C’est plus que regrettable.” Un peu plus de 6 millions d’euros auront été investis par l’Opac du Rhône. Dans le courant de l’année 2016, viendra le temps de la démolition des bâtiments des “allées 1930” impaires, soit 124 logements sociaux. L’Opac promet d’en reconstruire autant de nouveaux à Vénissieux.

D’habitude, les listes électorales sont closes au 31 décembre de chaque année, pour des élections qui ont lieu en général entre mars et mai de l’année suivante. Mais les élections régionales de 2015 ayant été repoussées à décembre, le décalage était de presque un an entre la clôture des listes et la tenue du scrutin. Une mesure exceptionnelle a donc été adoptée cet été par l’Assemblée nationale : les demandes d’inscription déposées depuis le 1er janvier et jusqu’au 30 septembre seront prises en compte pour les régionales. Si vous venez d’emménager à Vénissieux ou si vous avez changé d’adresse à l’intérieur de la commune, vous pouvez encore vous inscrire. Plusieurs possibilités pour cela: - se présenter personnellement à l’hôtel de ville (direction des Formalités administratives, 1er niveau) du lundi au vendredi de 8 h 30 à 17 heures (fermé entre 12 h 15 et 13 h 15 en août) ; ou bien à la Mairie de quartier du Moulin-à-Vent (44c, rue Ernest-Renan) du lundi au vendredi de 8 h 30 à 12 h 15 et de 13 h 15 à 17 heures (à partir du 1er septembre) ; ou encore à la Mairie de quartier Vénissy (19, avenue Jean-Cagne) du lundi au vendredi de 8 h 30 à 12 h 30 et de 13 h 30 à 17 heures. Il est aussi possible de s’inscrire : - par courrier : le formulaire est à télécharger sur le site www.villevenissieux.fr et à renvoyer à la mairie, dûment complété et signé, accompagné des photocopies des pièces justificatives demandées. - par internet : sur le site www.mon.service-public.fr Pièces à produire : carte nationale d’identité ou passeport en cours de validité ; et justificatif de domicile de moins de trois mois établi au nom du demandeur (facture de gaz, électricité, eau, téléphone fixe ou portable, quittance de loyer, avis d’imposition…). Tout renseignement complémentaire au service municipal des élections : 04 72 21 44 86 ou par courriel : elections@ville-venissieux.fr

Un parking attendu et réussi

Au rythme de quinze jours de travaux par logement, les trois allées seront terminées fin décembre

Révision et nouvelle livrée pour la ligne D Métro - L’orange caractéristique d’un simple relookage. Au prodes rames de la ligne D du métro a vécu. L’ensemble du parc roulant qui fait la jonction entre Gare de Vénissieux et Gare de Vaise va peu à peu arborer une nouvelle livrée blanche et rouge, comme les autres lignes du métro lyonnais. La première rame rénovée a été livrée le 11 juillet. Au rythme d’une par mois, l’opération va s’étaler jusqu’en 2018. Car il ne s’agit pas

gramme également : contrôle technique de la structure de caisse, opérations de nettoyage et de révision des équipements pneumatiques, électriques et hydrauliques, des portes, des attelages, des coffres sous caisse, de la sonorisation, de l’éclairage, des fenêtres, du plancher et du revêtement… Bref, une révision complète qui va permettre de prolonger la vie du matériel d’une vingtaine d’années. Mise en service en septembre 1991 entre Gorge de Loup et Grange Blanche, prolongée jusqu’à Gare de Vénissieux en décembre 1992, puis jusqu’à Gare de Vaise en avril 1997, la ligne D est de loin la plus fréquentée du métro lyonnais avec une moyenne de 300 000 voyages/jour. Ce qui en fait également la première ligne de province. Cette lourde opération de maintenance coûtera près de 30 millions d’euros.

PHOTO RAPHAËL BERT

Pour inscrire votre enfant à la cantine, il est impératif de télécharger la fiche d’inscription sur le site de la Ville de Vénissieux (www.ville-venissieux.fr). Outre cette fiche, il vous faudra fournir un justificatif de domicile et un justificatif de la CAF (si vous êtes allocataire) attestant de votre quotient familial. Si vous optez pour le prélèvement automatique, il faudra télécharger le contrat en ligne. Lieux d’inscription : hôtel de ville, mairie de quartier de Vénissy et mairie de quartier du Moulin-à-Vent. Il est conseillé de vous informer au préalable auprès du service de la restauration scolaire : 04 72 21 44 48.

S’INSCRIRE POUR VOTER AUX RÉGIONALES

Cette bombe de 500 kg est la deuxième trouvée sur ce chantier cet été

UNE PLAQUETTE SUR LA RENTRÉE

RESTAURATION SCOLAIRE

SCRUTIN DES 6 ET 13 DÉCEMBRE

Déminage - “Sans problème”. Les

Les délais de traitement pour les cartes nationales d’identité sont actuellement particulièrement importants. Ils sont en effet estimés par les services de la préfecture à plus de 80 jours pour un renouvellement et à plus de 100 jours pour une demande consécutive à une perte/vol ou pour une création. “Loisirs et culture” au recto, “Sports, jeunesse et famille” au verso : sur 60 pages, la plaquette rentrée réalisée par le service communication de la Ville de Vénissieux vous dit tout sur les activités proposées par les services municipaux, les structures rattachées, les clubs sportifs… L’outil indispensable pour bien préparer sa rentrée. La plaquette a été distribuée dans les boîtes aux lettres. Mais on peut toujours la trouver dans les différents lieux publics de la ville, comme à l’accueil du journal “Expressions”.

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Centre-ville - De l’avis général des usagers, qui l’ont utilisé dès sa livraison à la fin du mois de juillet, le réaménagement du parking situé à l’angle de l’avenue Marcel-Paul et de la rue Antoine-Billon est une réussite. Circulation beaucoup plus fluide, capacité augmentée, bonne disposition des quelque 70 places (dont trois pour les personnes à mobilité réduite), accès et sortie plus aisés… On est loin du terrain caillouteux où le stationnement était devenu anarchique, en particulier les mercredis et dimanches, jours de marché. Le chantier a été piloté en direct par la direction Cadre de vie des services municipaux. Le coût de l’opération (176 000 euros) a été intégralement pris en charge par la Ville. S’il est déjà fonctionnel, le parking Paul/Billon n’est pas encore totalement achevé. Des plantations sont prévues ultérieurement. Comme auparavant, le parking reste gratuit et hors zone bleue.

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ACTUALITÉS

Neuf classes supplémentaires… et sans doute plus RENTRÉE EN PRIMAIRE - 8 800 écoliers vénissians retourneront en classe mardi 1er septembre. Ils sont deux cents de plus que l’an dernier. Les activités périscolaires débuteront le 7 septembre. Les parents sont invités à confirmer les inscriptions à partir de ce mercredi 26 août, dans les Maisons de l’enfance. 4 ans et demi, Lucas entre en grande section de maternelle. Pour son frère Paul, 7 ans et demi, ce sera le CE2. Ce matin-là, nous les rencontrons à l’hôtel de ville, où leur maman est venue les inscrire à la restauration scolaire. Les deux garçons sont heureux de retrouver dans quelques jours les copains. Leurs parents les préparent petit à petit à leur rentrée. La maman explique : “Les vacances d’été, c’est sympa ! Deux mois à se reposer, s’amuser… Mais maintenant il est important de reprendre le rythme scolaire, et de s’organiser pour éviter le stress. Les cartables sont prêts. La plupart des fournitures sont distribuées le premier jour par les enseignants. Donc pas besoin d’aller dans les grands magasins avec des listes interminables : ils ont juste besoin d’une trousse, de crayons, de stylos… et tout était acheté avant les vacances.” Comme Lucas et Paul, plus de 8 800 enfants de Vénissieux vont reprendre le 1er septembre le chemin de l’école, au lendemain de la rentrée des professeurs. L’ouverture de neuf classes supplémentaires est déjà actée par l’inspection académique : quatre en maternelle à Jules-Guesde, Joliot-Curie, Ernest-Renan, Moulin-à-Vent ; et cinq en élémentaire : Joliot-Curie, Charréard, Moulin-à-Vent, Centre et Paul-Langevin. D’autres ouvertures sont attendues le jour de la rentrée après comptage des élèves par les Inspecteurs de l’Éducation nationale : peut-être 6, peut-être plus… selon l’adjointe au maire en charge de l’éducation, Véronique Callut.

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Appliquée en cette rentrée, la nouvelle carte de l’éducation prioritaire va notamment permettre de scolariser plus d’enfants de deux ans

Une progression qui s’explique par celle du nombre d’écoliers à Vénissieux : ils seront deux cents de plus que l’an passé. Et par l’évolution de la carte de l’éducation prioritaire, remodelée en cette rentrée. Une nécessité puisqu’il n’y avait pas eu de révision globale depuis sa création en 1981. L’académie de Lyon est désormais dotée de 25 REP (réseaux d’éducation prioritaire) et de 21

REP +. Et trois collèges de Vénissieux sont classés en REP + : JulesMichelet, Elsa-Triolet et PaulÉluard. Les deux autres collèges, Louis-Aragon et Honoré-de-Balzac, sont classés en REP, Balzac faisant ainsi son entrée dans l’éducation prioritaire. “Les écoles primaires rattachées à ces collèges bénéficient des moyens supplémentaires alloués à l’éducation prioritaire avec, entre autres, la scola-

L’école Jeanne d’Arc s’installe rue Jules-Ferry Déménagement - L’école privée Jeanne d’Arc (centre scolaire La Xavière) vient de quitter la rue du Château pour s’installer rue JulesFerry dans d’anciens locaux d’EDF, inoccupés depuis plusieurs années. Le déménagement avait lieu le 20 août et tout le monde est à pied d’œuvre afin que tout soit prêt mardi pour accueillir les écoliers. “Non seulement nos locaux étaient anciens mais ils étaient aussi devenus

trop petits, précise Bernadette Molinié, la directrice : nous sommes passés de 114 écoliers en 2010 à 175 aujourd’hui. Cela faisait longtemps que l’association lyonnaise pour le développement de l’enseignement catholique (Aldec) cherchait une solution. On avait même réfléchi à une reconstruction sur site. Henri Thivillier qui était alors l’adjoint à l’urbanisme, nous avait proposé d’installer des préfabriqués dans la cour d’EDF

Les anciens locaux d’EDF ont trouvé une reconversion enfantine

pendant cette reconstruction, ce qui nous a amené à visiter les lieux. Le bâtiment était désaffecté et je me suis dit : pourquoi ne pas transférer l’école ici ? Il était en vente : l’Aldec l’a acheté et le loue à La Xavière. Et nous voilà ! La boucle est bouclée.” D’importants travaux ont eu lieu depuis l’été 2014, pour un résultat très réussi : les salles de classe, très vastes et lumineuses, ont pris des teintes pastelles, une salle feutrée a été aménagée pour la sieste des petits, la BCD sans fenêtre est éclairée par de la lumière naturelle… on trouve aussi deux puits de lumière, une cour immense… L’école occupe deux niveaux. Au rez-de-chaussée, l’accueil, le bureau de la directrice, la salle de motricité ainsi qu’une classe de maternelle. Au premier étage : la deuxième classe de maternelle et cinq classes élémentaires — une septième classe ouvrant en cette rentrée scolaire —, la salle des profs, la classe de dédoublement, celle du “maître E”, chargé de l’accompagnement pédagogique des élèves qui peuvent être en difficultés, et un immense self, où déjeuneront quelque 90 écoliers. Reste à connaître le devenir de la “vieille” Jeanne d’Arc, propriété aussi de l’Aldec. Ses responsables ont le projet d’en discuter avec les élus.

risation des enfants de deux ans. Seule exception : le groupe scolaire Parilly, bien qu’il dépende du collège Grignard (Lyon 8e) classé en REP. C’est d’autant plus ubuesque que JulesGuesde, qui dépend de ce même collège, est en éducation prioritaire !” déplore Véronique Callut.

Nouveaux rythmes scolaires, an II La rentrée marquera aussi l’an II de la réforme des rythmes scolaires. Avec quel impact sur les apprentissages des élèves ? Les réponses sont attendues du ministère de l’Éducation nationale qui va lancer deux études sur ce thème à la rentrée. Rappelons qu’à Vénissieux, depuis septembre 2014, la classe se termine à 16 heures pour les élèves de mater-

nelle et d’élémentaire, qui vont également à l’école le mercredi matin. Les activités périscolaires débuteront le 7 septembre. Ce temps n’étant pas obligatoire, les parents pourront, comme l’an passé, venir chercher leur enfant dès la fin de l’école ou bien à l’heure qui leur conviendra entre 16 heures et 16 h 45. Mais après 16 h 45, les écoliers inscrits doivent rester jusqu’à 18 heures, sauf pour les petits de maternelle. “L’an dernier était une période de mise en route, de test, rappelle l’adjointe au maire. Le pôle municipal “Éducation” a énormément travaillé, avec toutes les structures de la ville, pour amener le meilleur aux enfants.” L’an dernier, 3 140 petits Vénissians étaient inscrits au périscolaire. En moyenne, ils étaient chaque soir entre 2 500 et 2 600 à en bénéficier. Avec une fréquentation variable selon les quartiers : “A l’école du Centre, 118 enfants de moins de 6 ans étaient inscrits et 222 de plus de 6 ans. La moyenne d’accueil par soir était de 242. À Parilly, où une antenne de la Maison de l’enfance a été créée, 23 enfants de moins de 6 ans étaient inscrits et 166 de plus de 6 ans. Moyenne par soir : 128 enfants”. Les pré-inscriptions ont eu lieu avant l’été ; les parents doivent maintenant les confirmer dans chaque Maison de l’enfance depuis ce mercredi 26 août. Attention, les enfants de deux ans ne peuvent être inscrits aux activités périscolaires : “C’est une règle de la PMI (Protection maternelle et infantile) édictée par la Métropole.” Quant aux tarifs, ils sont les mêmes que l’an dernier : de 2 euros à 8 euros à l’année pour l’inscription d’un petit Vénissian entre 16 heures et 16 h 45, selon qu’il reste 1, 2, 3 ou 4 soirs par semaine. Et de 6 à 24 euros à l’année pour l’accueil de 16 heures à 18 heures, selon le même principe. “L’équipe municipale considère que les activités périscolaires doivent être accessibles à tous” insiste Véronique Callut. MICHÈLE FEUILLET

Un important chantier s’est achevé au groupe scolaire Moulin-à-Vent : un ascenseur a été créé, ainsi qu’une nouvelle entrée rue Louise-Michel

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ACTUALITÉS Le jury national du label “Villes et villages fleuris” sera en visite à Vénissieux début septembre. L’enjeu ? L’obtention d’une 4e fleur, soit la distinction la plus élevée décernée par le label. Dans la Région Rhône-Alpes, 17 communes seulement affichent les quatre fleurs sur leurs panneaux d’entrée de ville, parmi lesquelles Aix-les-Bains, Annecy, Megève… Dans le Rhône, il n’y a que Chaponnay. Autant dire que l’attribution d’une 4e fleur à Vénissieux serait une récompense exceptionnelle. Verdict d’ici à quelques semaines.

PROBLÈME DE PROPRETÉ, DE VOIRIE ? APPELEZ LE GRECO La Métropole de Lyon a la compétence pour toutes les questions relatives à l’eau et à l’assainissement (inondation, présence de rats, égout bouché…), aux déchets (collecte des poubelles, tri, traitement…), à la propreté (trottoir sale, déjections canines, dépôt d’ordures…) ou encore à la voirie (signalisation en panne, trou dans la chaussée…). Pour signaler des problèmes de ce type ou demander une information, tous les usagers peuvent joindre la plateforme GRECO (pour Gestion des réclamations communautaires) par téléphone au 04 78 63 40 00 (du lundi au vendredi de 9 heures à midi et de 13 h 30 à 16 heures). On peut aussi adresser un mail à : centredecontacts@grandlyon.com

SALON DU LOGEMENT DES JEUNES

La nouvelle Majo, c’est pour bientôt Logement jeunes - Les travaux sont achevés. Quasiment. Ne manquent que quelques finitions. Habib Darwiche, le directeur de la résidence de logements pour jeunes, recevra les clés de la nouvelle Majo le 18 septembre. Le transfert des locataires devrait avoir lieu fin octobre. Le changement sera total entre le foyer décrépi de la rue LouisBlanc, bâti en 1971 le long du périphérique, et le bâtiment flambant neuf de l’avenue Jules-Guesde, à proximité directe du centre social de Parilly, et à quelques centaines de mètres de la station de métro. Un bâtiment qui abritera également une vingtaine de logements sociaux du bailleur Alliade et un lieu d’accueil Emmaüs de 29 places destiné aux compagnons vieillissants. C’est toutefois la Majo, avec ses 130 logements, qui occupera l’essentiel de la surface. On y trouvera surtout des T1, entièrement équipés (jusqu’au micro-ondes), d’une surface allant de 15 à 30 m2. C’est en effet le produit le plus recherché par les jeunes. Quelques T2 et T3 seront également proposés. Les tarifs iront de 340 à 540 euros, le loyer comprenant les charges d’eau, d’électricité,

PHOTO RAPHAËL BERT

UNE 4E FLEUR POUR VÉNISSIEUX ?

de gaz et l’accès à internet. Habid Darwiche ne cache pas sa satisfaction d’intégrer des locaux aussi fonctionnels. “Ce sont des logements de qualité avec un design soigné, souligne-t-il. Nous voulions vraiment proposer de bonnes conditions d’accueil aux jeunes. D’autant que nous sommes aujourd’hui le seul foyer d’accueil de jeunes travailleurs dans l’Est lyonnais.” La Majo héberge des jeunes de 16

Industrie - Nous vous en parlions au début de l’été: le groupe Rio Tinto Alcan, propriétaire de l’usine Carbone Savoie de Vénissieux (comme d’une autre usine à Notre-Dame-deBriançon où travaillent 347 personnes), a lancé début mars une “revue stratégique”, dans le but “d’identifier des options permettant de

pérenniser l’entreprise”. “Concrètement, cela veut dire que Rio Tinto dispose de trois options: conserver les usines, les revendre ou les fermer”, décryptait Pascal Miralles, délégué syndical FO de l’usine spécialisée dans la production de cathodes en carbone et graphite destinés notamment à la fabrication de l’aluminium.

ALERTE SÉCHERESSE Un arrêté préfectoral sécheresse impose des mesures de restriction d’usage de la ressource en eau pour toutes les communes de la Métropole et du Rhône. Il est interdit entre 8 heures et 20 heures d’arroser les jardins (sauf les jardins potagers), les espaces verts ou de remplir des réservoirs (pour l’arrosage). Il est aussi interdit 24 heures/24 de remplir les piscines privées, de laver les véhicules, d’arroser les façades de bâtiments (habitations) comme les voiries privées ou publiques. À Vénissieux, le dispositif vigilance est activé et les prélèvements en nappe phréatique doivent être réduits de 25 %.

Si rien de nouveau n’a été annoncé au cours de l’été, Michèle Picard qui a rencontré les syndicats de Carbone Savoie, a écrit début juillet à François Rebsamen, alors encore ministre du Travail, de la Formation professionnelle et du Dialogue social, ainsi qu’à Emmanuel Macron, ministre de l’Économie, de l’Industrie et du Numérique. “Si Rio Tinto s’oriente vers une cession de ses entreprises, l’État doit s’assurer que le repreneur soit porteur d’un véritable projet pour garantir la pérennité de ce fleuron industriel et maintenir tous les emplois, écrit le maire de Vénissieux aux ministres. Dans un contexte de désindustrialisation massive que connaît notre pays, toutes les mesures nécessaires doivent être prises pour sauvegarder notre industrie, nos emplois et notre savoir-faire sur le territoire national.”

POLITIQUE DE LA VILLE

TRENTE-SEPT QUARTIERS PRIORITAIRES DANS L’AGGLO Le nouveau Contrat de ville 20152020, qui prend la suite des Contrats urbains de cohésion sociale (CUCS), concerne 37 quartiers prioritaires à l’échelle de la Métropole de Lyon. Il a été signé le 2 juillet à La Duchère, en présence de la secrétaire d’État, Myriam El Khomri, et des maires des communes concernées, notamment Michèle Picard. Ces 37 quartiers prioritaires, parmi lesquels on retrouve naturellement les Minguettes, rassemblent 12 % de la population de l’agglomération. Une liste resserrée, établie sur la base d’un critère désormais unique : la concentration de pauvreté. Associant l’État, la Métropole de Lyon, la Région, les communes et les offices HLM, ce nouveau Contrat de ville entend agir principalement dans trois domaines d’action : le développement économique et l’emploi, la cohésion sociale, et l’amélioration du cadre de vie et le renouvellement urbain. Par rapport aux dispositifs passés, il se caractérise par la volonté affichée de donner aux habitants une place centrale dans le pilotage politique et technique. La loi du 21 février 2014 dite de “Programmation pour la ville et la cohésion urbaine” stipule ainsi qu’un “conseil citoyen est mis en place dans chaque quartier prioritaire”. Lors de la séance du Conseil métropolitain du lundi 6 juillet, Michèle Picard est revenue sur les enjeux de ce nouveau Contrat de ville. Le maire de Vénissieux a déclaré qu’il “serait illusoire de croire que ces dispositifs régleront toutes les difficultés des habitants. Rien ne se réglera sur le fond sans une intervention forte de l’État. (…) Nous sommes confrontés aux limites de la politique de la ville qui n’a pas vocation à se substituer aux missions régaliennes de l’État. Nous aurions besoin d’un véritable plan ORSEC. Or le budget de la politique de la ville baisse, année après année.”

Le boulanger, le marché public et le pain des écoles

VACCINATIONS PUBLIQUES ET GRATUITES

Plus de renseignements à l’adresse mail suivante : majo-parilly@wanadoo.fr Ou par téléphone au 04 72 78 81 00

Carbone Savoie : Michèle Picard exige “un véritable projet”

Le CLAJJ Lyon et le service logement de la Mission locale de Vénissieux organisent le mercredi 9 septembre, dans l’atrium de l’hôtel de ville de Lyon, le 7e salon du logement pour les jeunes. De nombreuses offres de logement seront consultables. Possibilité de poser sa candidature directement auprès des bailleurs. Ce salon réunit 60 exposants issus du secteur du logement, de l’hébergement et de l’accompagnement, notamment des juristes. En 2014, il avait attiré 1 400 visiteurs.

Les séances de vaccinations publiques à Vénissieux reprennent le mercredi 2 septembre de 14 heures à 15 heures au Centre de prévention CDHS. Rappelons qu’elles ont lieu les 1er et 3e mercredis de chaque mois de 14 heures à 15 heures, et les 2e et 4e mercredis de chaque mois de 17 à 18 heures. Centre de prévention CDHS : 5, rue de la Paix.

à 25 ans (possibilité jusqu’à 30 ans sur dérogation), travailleurs, étudiants, stagiaires ou demandeurs d’emploi. La structure dispose aussi d’une équipe d’éducateurs spécialisés pour assurer un accompagnement des locataires dans leurs démarches administratives et d’insertion.

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Quelque 120 personnes travaillent sur le site vénissian

Conseils de quartier : où l’on prépare des fêtes de quartier... Saint-Exupéry et Anatole-France/Paul-Langevin Réunion préparatoire de la fête de quartier (le 3 octobre) : jeudi 3 septembre à 17h30 à la Maison des fêtes et des familles (salle n°3)

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Jules-Guesde Permanence jeudi 3 septembre à 18 heures au local du conseil (50, rue Joannès-Vallet) Président : Pierre Matéo

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Saint-Exupéry Permanence vendredi 4 septembre à 17h30 à la Maison de quartier Darnaise, salle festive (45, boulevard Lénine) Président : Abdelhak Fadly ●

Gabriel-Péri Pour la fête de quartier, annoncée le vendredi 11 septembre, une réunion préparatoire a lieu le vendredi 4 septembre à 15 heures au foyer Paul-Langevin. Permanence mardi 15 septembre à 17h15, restaurant scolaire Gabriel●

Péri (1, rue Prosper-Alfaric). Président : Gilles Roustan Pasteur/Monery et Charréard/Max-Barel Réunion préparatoire de la fête de quartier (3 octobre) : lundi 7 septembre à 17h30 au foyer Max-Barel. Jean-Moulin/Henri-Wallon Permanence mercredi 9 septembre à 17h30 au local du conseil (41, rue des Martyrs-de-la-Résistance). Une fête de quartier est prévue le 10 octobre. Président : Nacer Khamla Parilly Permanence jeudi 10 septembre à 18h15 au foyer Marcel-Sembat (11, boulevard Marcel-Sembat). Président : Jean-Louis Piedecausa ●

Jules-Guesde et Parilly Réunion préparatoire de la fête de quartier (24 octobre) : lundi 14 septembre à 18 heures, au 50, rue Joannès-Vallet. ●

Régie de restauration - Le boulanger Alexandre Dallery ne décolère pas. Ayant appris que le marché public lancé en mai dernier par la Régie de restauration scolaire et sociale de Vénissieux pour la “fourniture de pains, pâtisseries, viennoiseries et ovoproduits autres que surgelés” ne lui reviendrait pas, il envoyait à la presse le 11 août un communiqué largement diffusé : “J’apprends, écritil, que ce marché aurait été attribué à un industriel isérois dont le chiffre d’affaires (5 à 10 millions d’euros annuels) fait rêver les hommes d’affaires et les grands patrons, ceux-là même que la maire communiste ne cesse de pointer du doigt dans ses discours (...). “Maître artisan depuis 2008, j’ai ouvert quatre boulangeries à Vénissieux, Saint-Priest, Saint-Fons puis Feyzin. À ce jour, 44 familles vivent grâce au pain que nous fabriquons quotidiennement. Avec ce coup dur, les effectifs seront certainement revus à la baisse contrairement à ma volonté et pourtant à la portée du maire (...). Par cet acte, la mairie de Vénissieux a clairement lésé l’artisanat et mon entreprise en particulier.” Sur le site du BOAMP, bulletin officiel des annonces de marchés publics, nous avons consulté cet avis de marché. Son montant maximum (100 000 euros, sur 24 mois) per-

mettait de passer un marché à procédure adaptée (MAPA), au formalisme allégé. Ainsi, pas de commission d’appel d’offres : la décision relève exclusivement de l’administration de l’organisme concerné, après examen des pièces qu’ont à fournir les candidats, et application des critères prédéterminés. “La direction doit rendre compte de ses choix au conseil d’exploitation, confirme Véronique Callut, adjointe au maire et administratrice de la Régie de restauration. Mais l’attribution du marché n’est en aucun cas faite par les élus. “Il s’avère qu’il manquait plusieurs pièces essentielles dans le dossier présenté par M. Dallery, notamment des prix. Or, dans l’appel d’offres publié, il était indiqué que les tarifs pesaient pour 20 % dans l’attribution du marché. Impossible dans ces conditions de négocier avec le candidat. L’administration de la Régie n’a donc pas pu aller plus loin dans l’étude du dossier. Faire une préférence territoriale ? M. Dallery lui-même reconnaît dans son communiqué que ce critère n’est pas légal. Les marchés publics relèvent de règles strictes et la Régie de restauration les a appliquées. On le regrette pour cet artisan local mais cette décision ne relève en rien de choix politiques.”

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Trente années au service des Vénissians DÉCÈS D’ÉVELYNE EBERSVILLER - Des centaines de personnes se sont rassemblées au cimetière métropolitain de Bron en mémoire d’Évelyne Ebersviller, disparue le 27 juillet. Entrée au conseil municipal en 1985, membre du groupe et du parti communiste, Mme Ebersviller a exercé d’importantes responsabilités jusqu’en 2014, aux côtés des maires André Gerin puis Michèle Picard. Elle avait 64 ans. ’est peu dire que l’annonce du décès d’Évelyne Ebersviller, le 27 juillet, a laissé sans voix d’innombrables personnes. Bien sûr, on la savait malade mais elle restait d’une totale discrétion sur son état de santé, balayant d’une boutade toute question inopportune. Tout le monde se souvient qu’elle avait encore participé au côté de Michèle Picard et de ses colistiers à la récente campagne municipale, comme à celle de 2014. Son amie (et première adjointe) Yolande Peytavin raconte ainsi avec beaucoup de peine qu’en mars, elles étaient allées ensemble déposer la liste à la préfecture. Le matin de l’installation du nouveau conseil, le 4 avril, elle se trouvait encore à l’hôtel de ville… “Je vais bien”, disait-elle. Impliquée jusqu’au bout de ses forces. Présentée en 1983 en 41e position sur la “liste d’Union de la gauche, pour une ville humaine, moderne, solidaire” que conduisait Marcel Houël, Évelyne Ebersviller s’était trouvé être la première candidate non élue. Le décès du maire, deux ans plus tard, précipite son entrée au conseil municipal, dans l’équipe d’André Gerin. Cette jeune salariée de la Sécurité sociale, militante du Parti communiste, accède ensuite au poste d’adjointe au maire en 1989, à la suite d’une démission. Et les délégations s’enchaînent : elle structure le service du personnel, crée le service jeunesse, se voit confier les centres sociaux et la vie associative… Une de ses missions les plus difficiles, nous confiait-elle en 2014, est cependant la mise en place des conseils de quartier — parmi les premiers dans une commune de France. “D’abord trois conseils, puis

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Une des grandes missions des cinq mandats d’Évelyne Ebersviller : la mise en place des conseils de quartier, parmi les premiers de France

cinq, puis huit, puis treize… rappelait Évelyne Ebersviller à “Expressions”. Les débuts ont été durs. Tout ça n’a pu se faire que sous l’impulsion d’André. Si ce n’avait pas été lui qui me le demande, je ne sais pas si je l’aurais fait !” André Gerin veut lui aussi se souvenir de leur complicité. “Moi, qui suis devenu maire dans des circonstances très particulières, je me sentais parfois… seul. Je la connaissais un peu, en tant que militante communiste à la section de Vénissieux, mais elle a rapidement fait partie des élus sur lesquels j’ai pu m’appuyer, comme Yolande Peytavin, dont j’ai fait ma première adjointe pour succéder à Guy Fischer,

élu au Sénat. Évelyne a assumé les responsabilités les plus diverses et les plus difficiles.” Devenue maire en 2009, Michèle Picard reconnaît avoir reçu ce même accompagnement, attentif et désintéressé. Évelyne Ebersviller siège également dans de nombreuses commissions : communication, informatique, environnement, cadre de vie, maîtrise de l’énergie, éducation et enfance… Elle participe activement au Collectif Femmes de Vénissieux. Et fut membre du conseil d’administration de la RAP du journal “Expressions”, entre 2008 et 2014. En 2008, André Gerin lui confie les finances et le logement, déléga-

tions qu’elle gardera sous le premier mandat de Michèle Picard. Évelyne Ebersviller est alors élue présidente de la Sacoviv, la société d’économie mixte de construction de la Ville, où elle doit faire face à une situation tendue. Lui rendant hommage, PierreAlain Millet, qui lui a succédé à la présidence en 2014, rappelle : “Certains ont mené une campagne indigne contre elle, notamment pour déstabiliser sa présidence de la Sacoviv. Mais Évelyne Ebersviller est restée fidèle à ses engagements militants, se consacrant au bien public et à la réussite du projet vénissian. Tous les acteurs du logement social qui l’ont connue se souviendront d’une élue populaire et engagée.”

L’été en chantiers Travaux - Une première visite estivale des travaux en cours ou terminés depuis peu était organisée à la mijuillet par Michèle Picard. Cinq chantiers étaient au programme du maire qu’accompagnaient plusieurs adjoints, comme Jean-Maurice Gautin (Cadre de vie), Véronique Forestier (Patrimoine), Georges Bottex (Déplacements urbains et Propreté), Valérie Talbi (Centres sociaux) ou encore Hamdiatou N’diaye (Conseils de quartier). Première étape, le groupe scolaire du Moulin-à-Vent et son bâtiment “annexe”, dont la réhabilitation se terminait cet été. Bâtiment annexe devenu bâtiment principal, depuis que l’école “historique” a été mise à la disposition des associations et des activités périscolaires. Les locaux ont été restructurés et les salles de classe repeintes. Un ascenseur était en cours d’installation, en accord avec les normes d’accessibilité. Enfin, une nouvelle entrée avec auvent a été créée du côté de la rue Louise-Michel. Ces travaux complètent le désamiantage et le remplacement des menuiseries extérieures, achevés l’été dernier. Coût

Le centre social de Parilly a bénéficié, au printemps, d’un important rafraîchissement, pour un coût de 25 000 euros

total de l’opération pour la Ville : 590 000 euros. Élus et techniciens se sont ensuite rendus rue Paul-Vaillant-Couturier où, en lieu et place de quatre maisons individuelles, se dressent désormais trois bâtiments, pour un total de 71 logements (8 T1, 25 T2, 30 T3 et 8 T4). 47 ont déjà été livrés

ou sont en cours de livraison. Les 24 derniers seront prêts en 2016. Le troisième arrêt s’est fait au centre social de Parilly, qui a bénéficié d’un beau rafraîchissement au printemps. Les trois salles d’activité, les trois bureaux, les sanitaires et la cuisine ont été entièrement repeints. Les vitrages intérieurs et extérieurs

ont été nettoyés. Le coût pour la Ville ? Environ 25 000 euros. C’est ensuite vers la maternelle Pasteur et sa cour toute neuve qu’il fallait se tourner. En accord avec l’architecte des bâtiments de France — l’école étant inscrite à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques —, 230 m2 d’enrobé beige ont remplacé en partie le stabilisé. Une nouvelle aire de jeux doit être installée, sur un sol amortissant en matériaux recyclés et gazon synthétique. Un potager pédagogique en traverses de chêne est également prévu. Investissement : 72 000 euros. Les élus et techniciens ont enfin visité l’église Saint-Germain. L’édifice religieux du centre-ville a bénéficié au printemps de travaux de rénovation : réfection des peintures de la nef, remplacement des luminaires par des modèles LED à basse consommation, imperméabilisation des dalles de sol en pierre, remplacement du plafond suspendu de la salle de catéchisme. Le tout, pour quelque 65 000 euros. G.M.

Très affectée aussi, Michèle Picard salue “une figure emblématique de Vénissieux, militante infatigable de la justice, de la fraternité et de la dignité pour tous. Évelyne portait avec force tous les combats qui sont les nôtres. Elle était à la fois une élue de terrain et une femme de conviction, toujours au contact des habitants, au plus près des réalités quotidiennes de notre ville. “Évelyne Ebersviller, poursuit le maire, était une femme dévouée et dotée d’un grand sens du service public et de l’intérêt général”, une “amie généreuse (…), une amie de tous les engagements, une amie sur laquelle nous pouvions compter à n’importe quel moment (…) Évelyne ne s’est jamais servie de Vénissieux mais a toujours servi Vénissieux au cours de ses cinq mandats successifs”. Et d’ajouter : “Les valeurs de solidarité, républicaines et communistes ont forgé son parcours politique tout comme son regard sur le monde qui nous entoure.” Après cinq mandats successifs et “satisfaite du devoir accompli”, comme elle nous le confiait, Évelyne Ebersviller avait choisi de ne pas se représenter aux élections de 2014, afin de favoriser l’arrivée de jeunes élus. Cette grande voyageuse avait parcouru le monde inlassablement avec celles qu’elle appelait “ses copines”. La maladie l’a emmenée vers un autre pays, celui dont on ne revient pas. Elle manque déjà. SYLVAINE CHARPIOT

D’AUTRES RÉACTIONS Idir Boumertit président du groupe des élus du Parti de gauche “Son travail accompli, son sens de l’intérêt général durant plus de 29 années successives au service des Vénissians nous font comprendre qu’Évelyne restera à jamais dans l’histoire de notre ville.” Lotfi Ben Khelifa “Les élus socialistes et républicains ainsi que la section du parti socialiste présentent leurs condoléances à sa famille et ses proches.” Parti communiste de Vénissieux “Évelyne Ebersviller défendait d’un même cœur le communisme et sa ville. Nous saluons son courage devant l’adversité, son engagement pour le logement social et contre l’injustice. Nous présentons nos sincères condoléances à sa famille et ses amis.” André Gerin “C’était une grande dame. Courageuse, volontaire et généreuse. D’un caractère bien trempé, elle est toujours restée fidèle à ses engagements de communiste. À la Caisse régionale d’assurance-maladie, où elle travaillait, comme à la Ville de Vénissieux, elle a fait vivre une haute idée de la République et du service public. Évelyne était une femme d’honneur, qui savait servir sans se servir.”

DES BÉNÉVOLES POUR LA LECTURE Les centres sociaux des Minguettes recherchent des bénévoles pour lire à des enfants de 2 à 6 ans dans les bibliothèques de quartier Pyramide et Anatole-France, les vendredis entre 16h30 et 18 heures (hors vacances scolaires). Pour plus de renseignements, contacter Charlène Beffy au centre social Roger-Vailland : 5, rue Aristide-Bruant. Tél. : 04 72 21 50 80. accueil.vailland@csxminguettes.com

BÉNÉVOLAT À PARILLY Vous avez du temps libre et vous souhaitez investir ? Sachez que le centre social de Parilly recherche des bénévoles pour ses activités avec les enfants ou les adultes. Une réunion d’information aura lieu le 3 septembre à 18 heures au centre : 27 bis, avenue Jules-Guesde. Tél. : 04 78 76 41 48.

HABITAT ET HUMANISME RHÔNE

Olympiakos a fait le plein à Laurent-Gérin 23 juillet - La nouvelle piste d’athlétisme du stade LaurentGérin a accueilli les épreuves d’Olympiakos 2015. 180 enfants venus de Saint-Fons, Corbas, Feyzin, Saint-Priest et Vénissieux se sont confrontés par équipes représentant les cinq continents. Au programme : triathlon avec le VTT, le tir à l’arc et la course à pied ; l’athlétisme avec le lancer de poids, le saut à la perche, la marche athlétique ainsi que le saut en longueur. Dès le lancement des épreuves, les enfants vêtus de tee-shirts rouges, jaunes, verts, noirs et bleus, casquettes bien vissées sur la tête s’acclamaient, s’encourageaient. À l’heure du déjeuner, tout le monde a fait une pause pour un grand pique-nique, occasion pour les enfants de participer au concours de banderoles réalisées par les cinq équipes. En début d’aprèsmidi, le relais Olympiakos fut l’occasion pour tous ces sportifs en herbe de se retrouver sur la piste.

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Quinze centres de loisirs de l’agglomération sont venus à Vénissieux défendre les couleurs des cinq continents

Une belle journée, qui a mobilisé aussi beaucoup de monde : encadrants de l’APASEV, des Maisons de l’enfance, éducateurs sportifs de

la Ville, les trois CRS détachés, les vacataires de “Vivre un été sport” ainsi que des moniteurs de l’AFA Feyzin-Vénissieux.

RECHERCHE AUSSI DES BÉNÉVOLES

L’association Habitat et Humanisme Rhône recrute des bénévoles pour des missions d’accompagnement de familles marquées par la précarité et le mal-logement… et/ou d’appui au développement de l’association. Homme, femme, étudiant(e), en activité ou retraité(e), de tout âge et de tout milieu, il n’y a pas de profil particulier : “seules comptent les qualités de cœur, les compétences et l’envie de tenter l’aventure de la rencontre.” habitat-humanisme.org/rhone

Un envol de 10 ans pour Passe-Jardin Anniversaire - Les jardiniers et jardinières de l’Envol, installé rue de la démocratie sur un terrain appartenant à la Ville et géré par l’association Le Passe-Jardin, ont mis les petits plats dans les grands, sourire et gentillesse à portée de mains, pour célébrer l’été et surtout les 10 ans de ce beau jardin collectif et partagé. En un mot, un jardin extraordinaire. Ne manquent que “des canards qui parlent anglais”, comme chantait Trenet. Jeudi 2 juillet, premier jour de canicule, quelque 80 invités ont

pu découvrir une exposition retraçant 10 saisons de pratiques de jardinage collectives et éco responsables, l’inauguration de Mandala, jardin inspiré de la tradition indotibétaine… et une grande cuisine participative préparée dès le matin. Au menu : taboulé (orgefeta-persil-cerises), salade de betteraves aux cinq herbes, salade marocaine (pommes de terre nouvelles-courgettes), salade de concombre au yaourt, et salade de fruits rouges suivie d’un croquant aux amandes…

La Ville étant le principal partenaire de l’association Passe-Jardin, Michèle Picard n’a rien raté de ce rendez-vous convivial. “Bien que touchée par la crise, Vénissieux a besoin de ce type de structure, de ce jardin nourricier, de cet espace vivant qui laisse sa juste place au lien social, humain et citoyen et à la biodiversité et au partage.” Un jardin vraiment extraordinaire, non ?

L’Alven cheminots organise son vide-greniers dimanche 6 septembre de 8 heures à 17 heures, rue Félix-Brun à Vénissieux. Prix au mètre linéaire : 3€50. Inscriptions à l’avance au 07 81 67 93 20 ou au 06 36 61 58 61. Buffet - buvette.

VIDE-GRENIERS DE LSR L’association LSR (Loisirs solidarité retraités) organise pour la sixième année consécutive un vide-greniers. Il aura lieu le samedi 12 septembre, sur la place Ennemond-Romand. Tél. : 04 72 21 82 37 ou 06 84 00 44 29.

AMBROISIE, ATTENTION AU PIC DE SEPTEMBRE Les allergies provoquées par l’ambroisie sont plus tardives que le “rhume des foins” : commencées depuis la mi-août, elles peuvent se prolonger jusqu’en octobre, avec un maximum d’intensité en septembre. Les symptômes les plus courants prennent plusieurs formes : rhinite, conjonctivite, trachéite, asthme… Au moment de la floraison, l’ambroisie se développe en un buisson qui peut atteindre plus d’un mètre de haut. Ses feuilles sont caractéristiques : profondément découpées, vertes sur les deux faces et sans odeur aromatique. Sa tige est plutôt rougeâtre et couverte de poils blancs. L’ambroisie produit plusieurs millions de grains de pollen par jour et par pied. Et il suffit de quelques grains de pollen par m3 d’air pour que les symptômes apparaissent. Aussi est-il indispensable de s’en débarrasser si vous en trouvez dans votre jardin. Mais avant de l’arracher, il faut se protéger en utilisant du matériel adapté : gants, lunettes et masque lors de la floraison. Hors de votre propriété et sur un terrain public, il faut signaler la zone infestée via la plateforme interactive lancée par la Région Rhône-Alpes, Air Rhône-Alpes, l’ARS RhôneAlpes et le RNSA (réseau national de surveillance aérobiologique), accessible à l’adresse suivante : www.signalement-ambroisie.fr

Prévention - Le dispositif de lutte contre la canicule a fonctionné à plein, cet été. La mairie a pris les mesures nécessaires pour prévenir les risques chez les plus fragiles, notamment les personnes âgées. Des tracts rappelant les conduites à tenir ont été distribués dans les lieux publics, ainsi que chez les médecins et les pharmaciens. Plusieurs centaines de Vénissians de plus de 65 ans qui avaient demandé à être inscrits dans le fichier d’appel ont été joints très régulièrement par téléphone. Dans les résidences Ludovic-Bonin et Henri-Raynaud, les personnes âgées se sont retrouvées dans les salles climatisées pour faire des activités, papoter ou lire. Michèle Picard, le maire, s’y est rendue les 8 et 9 juillet, accompagnée de son adjointe Saliha Prudhomme-Latour, pour rencontrer les résidants et discuter du dispositif de prévention qui implique plus de vigilance et d’accompagnement. Mais il est vrai que les équipes savent gérer ce type de situation, distribuant des boissons fraîches, faisant des rondes dans les étages…

Les joies du jeudi

L’Envol n’est pas qu’un jardin ; c’est aussi un lieu de rencontres conviviales

Temps forts à la piscine Auguste-Delaune Vivre un été sport - Avec le service municipal des sports, la piscine Auguste-Delaune, dirigée par Christian Beslin, s’est inscrite dans le dispositif Vivre un été sport, dont ont bénéficié tous les matins les Maisons de l’enfance et, l’aprèsmidi, toutes les personnes qui avaient payé l’entrée de la piscine et qui pouvaient ainsi s’essayer au baby foot, au trampoline ou au tennis de table. Tous les mercredis, des temps forts étaient programmés : minigolf, tournoi de beach soccer, jeux en bois, structures gonflables… Jean-Luc, Yannick et Nicolas étaient les trois CRS détachés pour

encadrer les animations. “Notre présence est basée sur le volontariat, explique Jean-Luc, présent à Vénissieux depuis seize étés. Le poste nécessite des diplômes d’animation tels que le BAFA, brevet d’aptitude aux fonctions d’animateur, ou le BAFD, brevet d’aptitude aux fonctions de directeur. “Il ne s’agit pas pour nous d’organiser de tournois, car les enfants vont et viennent, partent souvent se rafraîchir dans la piscine. Mais ces animations offrent un plus. Elles permettent également de désengorger le bassin. Et elles changent le regard des gens sur notre fonction de CRS.”

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VIDE-GRENIERS DES CHEMINOTS

SANTÉ

Qui dit canicule dit vigilance

VIRADE DE L’ESPOIR : RENDEZ-VOUS LE 27 SEPTEMBRE Créée par l’association Vaincre la Mucoviscidose, la 29e Virade se déroulera dimanche 27 septembre au parc de LacroixLaval. Pour vous amuser, vous informer et aider la recherche sur la plus fréquente des maladies génétiques graves de l’enfance, venez marcher, courir ou faire du VTT ! Départs libres de 8 à 16 heures (circuits balisés ; ravitaillement fourni). 10 heures : départ groupé adultes. Parcours enfants à 11 heures, 14 h 30 et 16 heures. Toute la journée, buvettes et animations : pêche à la ligne, château gonflable, course en ballon, maquillage, mur d’escalade, trampoline, tyrolienne, tir, accrobranche, baptêmes de moto et side-car, démonstrations de capoeira et de cerfvolant, musique. L’an dernier, 92 000 euros ont été recueillis à Lacroix-Laval. Renseignements, inscriptions, soutien : www.vaincrelamuco.org

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L’été à La Darnaise - Avec du scène installée devant la Maison de cirque, des jeux et de la musique en juillet, du cinéma en plein air - avec le film “Dragons 2” - et de la danse en août, les jeudis de la Darnaise, animations organisées par la Maison de quartier, l’EPJ et le centre de loisirs Anatole-France, ont été très suivis. On pouvait compter jusqu’à quelque 300 personnes pour certaines. Ajoutez-y la chaleur ambiante et vous aurez une idée de la convivialité de ces soirées. Les enfants furent souvent à la fête. Prenons l’exemple du 13 août, placé sous le signe du disco. Sur la

quartier, les jeunes se sont déhanchés à tout-va devant un public enthousiaste, sous l’œil amusé des mamans assises dans un coin de la place, et d’élus de la Ville. Costumes et maquillages étaient également de la partie, grâce à des stands. L’association YMMNE proposait boissons et casse-croûte. Dans cette ambiance familiale et bon enfant, la soirée s’est déroulée par étapes, les petits laissant ensuite la place aux plus grands qui, grâce à un DJ, purent eux aussi faire le plein de bons souvenirs.

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Un été à Champagneux l est 10 heures. La cuisinière est déjà aux fourneaux. La trentaine d’enfants qui séjournent à Champagneux cette quinzaine-là sont dans la nature, encadrés par Élodie, Leïla, Fleurine, Kevin et Alexis, les animateurs, Julie et Camille, les directrices adjointes, et Charles, le directeur. Les uns rentrent d’une “exploration” — comprenez une promenade en montagne sur l’immense domaine —, d’autres participent à un atelier sensoriel. Certains s’activent à la construction de cabanes tandis qu’un petit groupe donne de la voix à l’atelier théâtre. Les enfants sont radieux. Ils sont âgés de 6 à 9 ans et la plupart sont arrivés le 8 juillet pour passer deux semaines au centre Daniel-Féry. Au début, certains ont parfois eu des coups de blues mais quoi de plus normal. Quand on se sépare pour la première fois des parents ce n’est pas simple ; mais très rapidement tout rentre dans l’ordre. Et aujourd’hui, ils se bousculent pour nous raconter leur séjour : “Nous sommes allés au lac d’Aiguebelette. L’eau était bonne, on a même pique-niqué. Au retour, j’étais vraiment fatiguée… Un jour nous nous sommes promenés vers une rivière et on y a mangé ; c’était super !… Ce soir, on dort à la belle étoile. Avant, on va manger de vrais hamburgers, c’est la cuisinière qui l’a dit. D’ailleurs, ici, on mange drôlement bien… On peut se lever tard et on fait plein de soirées… On joue aux contrebandiers et aux douaniers. Le feu d’artifice du 14 juillet était génial. On a vraiment beaucoup d’activités. Moi j’ai adoré construire des cabanes. L’atelier théâtre était drôlement bien, on criait et nos voies résonnaient dans la montagne ! “Je voudrais bien rester avec mes copines ! On se fait des amis, peut-être qu’on se reverra à Vénissieux, même si

on n’est pas dans la même école. On joue tout le temps ! Les anim’ sont très gentils, on les aime bien. “Quand Maman m’a proposé de partir en colo, j’étais pas trop d’accord parce que je ne savais pas comment ça se passait. Finalement c’est super ! On a écrit à nos parents aussi. J’aimerais bien revenir l’année prochaine.” Après le déjeuner pris sous la tonnelle — au menu du jour : salade verte, lapin, polenta, fromage et dessert —, un peu de temps calme. Vers 14 heures, les enfants sont de nouveau dehors. Tiens, les uns partent avec leur maillot de bain ! Ils vont “à la bâche”. Le principe ? Vous tendez une grande bâche tout en haut d’un pré en pente. Vous l’arrosez avec de l’eau et du savon… et vous glissez ! Et là c’est extraordinaire ! Car lorsque vous descendez, un copain vous arrose ! Et à entendre les cris, l’activité remporte un immense succès. D’autant que les animateurs et animatrices participent !

Partir en colo, c’est bénéfique pour les enfants! Les journées sont très rythmées : les enfants se lèvent entre 7 h 30 et 8 h 45. Ils prennent leur petit-déjeuner dehors sous les arbres, comme les autres repas. Le déjeuner est servi vers 12 h 30. Quant au dîner, il est servi vers 19 heures, après la douche, si bien que tout le monde se met à table en pyjama. “Le rythme de l’enfant est vraiment respecté, insiste Charles. Les premiers jours ils se lèvent tous très tôt. Mais rapidement, ils se lèvent de plus en plus tard ! ” La Ville de Vénissieux a acheté le centre Daniel-Féry en 1949 : les premières colos ont commencé en 1950. À l’époque, les enfants venaient pour un mois ! Aujour-

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CENTRE DE VACANCES - Près de 70 petits Vénissians ont été accueillis au cours de l’été au centre Daniel-Féry, propriété savoyarde de la Ville de Vénissieux depuis 1949. Nous avons partagé la vie d’une trentaine d’enfants pendant une journée de juillet.

Glisser sur une bâche arrosée d’eau savonneuse, c’est la rigolade assurée pour colons et animateurs

d’hui, les séjours varient entre 8 et 15 jours et les enfants sont tellement heureux à Champagneux qu’il est regrettable que toutes les places ne soient pas pourvues : alors qu’une centaine d’enfants pourraient être accueillis en juillet comme en août, ils ont été soixante-dix.

“Les Maisons de l’enfance ont fait le plein à Vénissieux, certains enfants étaient même sur liste d’attente alors que des dizaines de places étaient disponibles dans nos colos, regrette Véronique Callut, l’adjointe au maire en charge de l’éducation, de l’enfance et de la jeunesse, qui pré-

side l’Apasev. Nous allons communiquer davantage et expliquer aux familles que laisser partir les enfants ne peut être que bénéfique. Nous devons axer davantage nos efforts en direction des parents.” MICHÈLE FEUILLET

L’Atelier Santé Ville : on lui dit merci Diagnostic santé - À Vénissieux, 32 % de la population vit en dessous du seuil de pauvreté et un actif sur cinq est sans emploi. Une situation qui a des répercussions sur la santé mentale des personnes, leur alimentation, leur accès aux droits et aux soins. Dès 2007, l’Observatoire régional de la santé réalisait un diagnostic local, dont les résultats ont permis d’orienter le travail de l’Atelier Santé Ville de Vénissieux. Danielle Gicquel, adjointe au maire en charge de la petite enfance et de la santé publique, rendait compte des actions de l’ASV devant le conseil municipal, le 22 juin. Avec l’école des Papilles, 219 enfants ont été sensibilisés aux questions d’équilibre alimentaire. Le parcours de santé “En mouVement” a permis à 36 gamins en surpoids ou obèses de bénéficier avec leurs familles d’une prise en charge pluridisciplinaire. Dans les collèges, 57 adolescents ont suivi un programme de prévention santé. Idem pour une douzaine d’enfants fréquentant les centres sportifs du mercredi, en partenariat avec la direction municipale Sport, Jeunesse et Familles. Sans oublier la participation de six jeunes à un séjour sportif intitulé “Bien manger et bien dormir pour mieux bouger”. Mais l’ASV ne bénéficie pas qu’aux enfants. Exemples : treize seniors ont suivi le programme “Être mieux dans son corps” avec l’Office municipal des retraités. Un projet diabète est en cours de formalisation avec la création d’un groupe de travail réunissant professionnels libéraux, centre hospitalier Les Portes du sud, associations Dialogs et Adly,

Avec l’école des Papilles, 219 enfants ont été sensibilisés aux questions d’équilibre alimentaire

CPAM et médiatrice santé. Sur le plan de la santé mentale, le PAEJ Pixels (Point Accueil Écoute Jeunes) permet aux 12-25 ans d’être entendus par des professionnels de manière gratuite et confidentielle : 120 situations ont été étudiées en 2014. Le PAEF (Point Accueil Écoute Famille), qui prend en charge les familles et les enfants de moins de 12 ans, a accueilli 48 personnes. Fort de son bilan, l’ASV a développé tout un programme pour 2015 : groupes de parole sur “l’estime de soi”, actions collectives autour des addictions ; développement de l’école des Papilles, projet “Seniors et bien-être” dans les deux résidences, programme sur les

rythmes de vie au collège, dépistage bucco-dentaire dans 35 classes (grandes sections de maternelle et CP) par un dentiste de l’UFSBD, etc. “Parce que nous les savons utiles, précieuses et pertinentes, la Ville consacrera 115 000 euros aux actions 2015 de l’Atelier Santé Ville (sur un budget total de 178 200 euros), précisait Michèle Picard, le maire. Ce qui permettra d’augmenter le nombre de prises en charge d’enfants, d’adultes et de familles en proie à des difficultés. Agir sur la santé grâce à notre proximité avec les habitants, c’est une mission légitime que nous devons accomplir. Mais, avertissait-elle, nous n’avons ni les moyens ni la vocation à nous substituer aux politiques de santé publique nationale.”

DOSSIER

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DÉVELOPPEMENT DE LA VILLE

Ikea et Leroy Merlin ouvriront au Puisoz

Enfin ! L’aménagement du Puisoz sera lancé au milieu de l’année 2016. À terme, le site accueillera un pôle des restaurants, des hôtels ou encore un équipement d’agglomération, dont la nature reste à définir. Une ré GRÉGORY MORIS

’est, a priori, la fin d’une arlésienne à Vénissieux. L’aménagement du site du Puisoz — ce terrain de 20 hectares “encadré” par l’avenue MarcelSembat, la place Grandclément ainsi que les boulevards LaurentBonnevay et Joliot-Curie — va devenir une réalité dès le milieu de l’année prochaine. Ainsi, le programme prévisionnel intègre, sur 180 000 m2 de surface de plancher : - la construction d’un pôle commerçant d’environ 67 000 m2, constitué des enseignes Leroy Merlin (sur 20 000 m2) et Ikea (sur 40 000 m2), accompagnées de restaurants, d’une moyenne surface (probablement alimentaire), de commerces divers et de services de proximité ; - 23 000 m2 de locaux à vocation tertiaire et d’un parc d’activité sur 4 000 m2 ; - une offre hôtelière sur 4 000 m2 ; - la réalisation d’environ 600 logements, dont une part d’habitat spécifique (à destination des seniors et des étudiants) sur 14 000 m2 et une part de logements familiaux sur 43 000 m2 ; - une réserve de 25 000 m2, destinée à accueillir un équipement d’agglomération, dont la nature reste à définir ; - des équipements de proximité (classes, crèche…) pour répondre aux besoins générés par l’opération ; - une trame d’espaces publics sur 6 hectares.

La concertation est lancée Les premiers travaux de viabilisation seront lancés mi-2016. Le chantier des magasins Ikea et Leroy Merlin suivra début 2017, pour une livraison — et une ouverture — au premier semestre de l’année 2019. Les autres étapes du projet (bureaux, logements, magasin alimentaire…) devraient ensuite s’enchaîner jusqu’en 2025. En parallèle, d’importants travaux de voirie seront réalisés pour assurer une accessibilité optimale au

L’aménagement de ce terrain de 20 hectares d’un seul tenant, desservi par les principaux moyens de transport, est un enjeu majeur de l’agglomération

site, pour une enveloppe de 14 à 17 millions d’euros. Un dossier qui s’annonce complexe pour les équipes de la Métropole, tant sont importants aux heures de pointe les flux dans ce secteur de Vénissieux, où se croisent le boulevard périphérique, d’importants axes de circulation urbains et de transport en commun (les lignes de métro D et de tramway T4). Le coût total du projet est estimé à près de 400 millions d’euros. Pour les amateurs de comparaison, c’est un peu plus que le coût du Musée des Confluences (350 millions d’euros) à Lyon, qui a ouvert en décembre dernier. Et à peine moins que la construction à Décines du Stade des Lumières de l’Olympique lyonnais !

Les magasins Ikea et Leroy Merlin s’installeront en 2019 en bordure du boulevard Laurent-Bonnevay

Pour l’heure, le chantier est entré dans sa phase de concertation préalable réglementaire. Jusqu’au 15 septembre, les habitants de Vénissieux peuvent se rendre au service Urbanisme de la mairie pour y consulter le dossier présentant les grandes lignes du projet, et formuler leurs observations. Celles-ci seront intégrées à la réflexion concernant le futur aménagement du Puisoz. Une réunion publique est par ailleurs organisée à l’hôtel de ville, le jeudi 3 septembre à partir de 18 heures, dans la salle Jacques-Duclos (3e étage). Au-delà de l’attractivité nouvelle de cette zone de Vénissieux, et de la naissance d’un véritable quartier, les riverains auront donc l’occasion de s’exprimer autour du projet. Quel accueil lui réserveront-ils ? Les quelques habitants interrogés en cette fin août, s’ils se réjouissaient de l’arrivée de Leroy Merlin et Ikea, émettent notamment des inquiétudes quant à la circulation dans le quartier, et aux équipements publics. “600 logements et des enseignes comme Ikea et Leroy Merlin, ce n’est pas rien, relève par exemple Sonia, qui vit avenue JulesGuesde depuis dix ans. Les écoles ne risquent-elles pas d’être surchargées ? Pourra-t-on se garer ? Et les samedis de soldes, ou juste avant les fêtes de fin d’année ? Je ne veux pas que mon quartier se trouve dans la même situa-

tion de blocage, avec 10 voitures au mètre carré, que Champ du Pont, à Saint-Priest !” Même constat pour Serge, récemment installé près de la place Grandclément. “En arrivant ici, je savais que le Puisoz n’allait pas rester un terrain vague. Comparé aux autres projets évoqués (voir page de droite), je suis ravi que ce soit celui-ci qui se réalise. Avoir Ikea et Leroy Merlin à deux pas, c’est très pratique quand on bricole un peu, comme moi. J’espère simplement que tout a été prévu par la municipalité et par le Grand Lyon pour que la circulation dans le quartier reste raisonnable.”

Exit hôpital, cinéma, stade… L’aménagement du Puisoz marquera en tout cas la fin d’années de volte-face et de projets avortés. On se souvient, par exemple que, déjà

dans les années 1990, le site devait accueillir “un nouveau quartier”. Qu’il avait été question, un temps, d’y installer un cinéma ou un hôpital. Que l’Olympique lyonnais avait envisagé d’y construire son Grand Stade, avant de choisir le Montout à Décines, “faute de place” à Vénissieux. L’ASVEL s’était également intéressée un temps aux hectares disponibles. Quant au LOU, s’il s’est bien installé à Vénissieux, il a monté son Matmut Stadium quelques mètres plus loin, de l’autre côté du boulevard Laurent-Bonnevay. Passé entre les mains de la Macif puis du fonds de pension américain Appolo, il aura fallu attendre le rachat des 180 000 mètres carrés de terrain par l’Immobilière Leroy Merlin, en 2009, pour voir finalement un projet se concrétiser. Et de quelle manière !

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DOSSIER

n z en 2019

commercial comprenant les magasins Ikea et Leroy Merlin ainsi qu’environ 600 logements, éunion publique est organisée à l’hôtel de ville, le jeudi 3 septembre à 18 heures pour présenter le projet. ENTRETIEN AVEC MICHÈLE PICARD, MAIRE DE VÉNISSIEUX

“Un projet d’envergure pour notre ville” - Avec la présentation aux habitants, jeudi 3 septembre, de l’aménagement du Puisoz, c’est un important dossier qui se concrétise pour Vénissieux. Comment la ville a-t-elle été associée à la réflexion autour de ce projet ? - C’est un dossier sur lequel je travaille depuis mon premier mandat de maire, en 2009. Nous avons reçu les aménageurs et le Grand Lyon à de nombreuses reprises. Des comités de pilotage réguliers ont eu lieu entre les différents partenaires, pour bien travailler le projet dans sa globalité. Nous avons été exigeants, afin que le projet soit esthétique et bien intégré au paysage urbain. C’est presque un nouveau quartier qui va naître à Vénissieux, avec des logements, des bureaux et des commerces ; iI fallait donc une réelle qualité architecturale, et non pas deux “boîtes” bleu/jaune et blanche/verte posées sur un parking. - Ce qui explique que Leroy Merlin et Ikea aient renoncé, pour ce projet, à leurs couleurs traditionnelles pour des tons plus neutres ? - Bien sûr. Nous l’avons demandé d’entrée de jeu, et le Grand Lyon était d’accord avec nous. - Le projet prévoit également une réserve foncière pour un futur équipement d’agglomération. Existe-t-il déjà des pistes le concernant ? - Pour l’instant, non. Pendant quelques années, le terrain restera réserve foncière. Nous verrons plus tard, en

“Vénissieux a été exigeant, pour que le projet soit esthétique et bien intégré au paysage urbain”

fonction des besoins et des financements. C’est le Grand Lyon qui décidera, en concertation avec la Ville. - Le 3 septembre, les habitants sont invités à une réunion de présentation du projet. Mais déjà, certains craignent pour la circulation dans le quartier. Qu’avezvous à leur répondre ? - Les craintes sont légitimes, surtout sur de grands projets comme celuici. Mais l’aménagement du Puisoz va s’étaler sur plus de dix ans. Cela donne le temps de travailler, en concertation avec les habitants, sur la programmation du logement et notre réponse aux besoins. La question de la circulation est importante, bien sûr, puisque l’on

se situe à une entrée de ville, à double sens : c’est l’entrée de Vénissieux, mais Vénissieux est aussi l’entrée sud de l’agglomération. Une grande réflexion a été menée sur l’accessibilité du site. Le Grand Lyon a conduit beaucoup d’études, à différentes heures et différents jours. Des simulations ont été faites : matches sur le terrain du Matmut Stadium, périodes de forte affluence à Carrefour, à Leroy Merlin, à Ikea. - Certains évoquent aussi la possible saturation des équipements petite enfance… - Nous avons demandé une réelle mixité au niveau du logement, pour limiter l’impact sur les crèches et les écoles. Il devrait par exemple y avoir

une résidence senior, des logements étudiants… Il y aura aussi des familles, mais ce n’est pas pour autant qu’il y a forcément besoin de plus de place dans les écoles. Je vous donne un exemple inverse : à SaintExupéry et Jules-Guesde, les effectifs ont largement augmenté, alors qu’il n’y a pas de construction là-bas ! Des études ont par ailleurs été réalisées pour mesurer les impacts d’un tel projet sur les équipements publics. Dans le cadre du PUP (Projet Urbain Partenarial), des classes pourront par exemple être financées par l’aménageur. On peut très bien imaginer aussi une crèche d’entreprise, sur la zone d’activité, à laquelle pourraient aussi être inscrits des enfants du quartier. Il y a un réel besoin de logements à Vénissieux. Or, la ville, située en première couronne, ne peut pas s’étaler : elle est donc amenée à se densifier par endroits, en respectant la spécificité des quartiers. À évoluer. Le site du Puisoz ne pouvait rester en friche ad vitam æternam. - Avez-vous des garanties pour que l’emploi créé au Puisoz profite aussi aux habitants de Vénissieux ? - Nous travaillerons dans ce but avec les enseignes commerciales qui s’installent, en association avec Pôle emploi. Des emplois de bureau pourront aussi profiter à nos habitants. Cet aménagement du Puisoz, c’est un plus pour le quartier, et un projet d’envergure pour la ville qui va faire naître, j’en suis sûre, des opportunités pour les Vénissians.

L’essentiel en dix points Le site du Puisoz est identifié au Schéma de Cohérence Territoriale (SCOT) comme un secteur stratégique de développement. L’ouverture de la concertation préalable a fait l’objet d’une délibération à la Métropole de Lyon en date du 6 juillet 2015.

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● Le dossier est en consultation libre à la mairie de Vénissieux (5, avenue Marcel-Houël) et à l’Hôtel de la Métropole (20, rue du Lac Lyon 3e). ● La concertation publique prendra fin le 15 septembre. ● Les premiers coups de pelle seront donnés à la mi-2016.

Ikea et Leroy Merlin ouvriront leurs portes, si tout se déroule bien, au début de l’année 2019.

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Ces deux enseignes quitteront donc le centre commercial Porte des Alpes, à Saint-Priest. Immochan, la filiale immobilière du groupe Auchan, devrait en profiter pour développer de nouveaux concepts.

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Le géant suédois de l’ameublement s’installera sur plusieurs étages, pour un total de 40 000 m2. Les bricoleurs trouveront leur bonheur chez Leroy Merlin, sur 20 000 m2. ●

600 logements au total seront créés sur le site du Puisoz. Les derniers seront livrés en 2025.

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● Dans ce nouveau quartier situé à proximité du boulevard périphérique, il sera possible de se restaurer et de dormir : 3 500 m2 de commerces de proximité (des restaurants principalement), une moyenne surface alimentaire ainsi qu’une offre hôtelière de 4 000 m2 sont prévus.

23 000 m2 de locaux tertiaires et un parc d’activité de 4 000 m2 compléteront l’offre nouvelle au Puisoz. ●

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CULTURE AU CINÉMA GÉRARD-PHILIPE

Deux fresques à La Darnaise

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CHORALE POPULAIRE DE LYON

VOIX PRIORITAIRES

DU 26 AOÛT AU 1ER SEPTEMBRE “Dheepan” de Jacques Audiard, sortie nationale ● “Floride” de Philippe Le Guay ● “Le doulos” de Jean-Pierre Melville ● “Mission : Impossible Rogue Nation” de Christopher McQuarrie, vf ● “Une famille à louer” de Jean-Pierre Améris ● “Le petit prince” de Mark Osborne, 2D et 3D ● “Les Fant4stiques” de Josh Trank, vf, 2D et 3D ●

DU 2 AU 8 SEPTEMBRE ● “Dheepan” de Jacques Audiard ● “Coup de chaud” de Raphaël Jacoulot ● “Mission : Impossible Rogue Nation” de Christopher McQuarrie, vf ● “Une famille à louer” de Jean-Pierre Améris ● “Un flic” de Jean-Pierre Melville ● “Le tout nouveau testament” de Jaco Van Dormael, sortie nationale ● “Les Fant4stiques” de Josh Trank, vf

UN ÉTÉ EN PATRIMOINE Pendant quinze jours, le cinéma Gérard-Philipe rend hommage à Jean-Pierre Melville en programmant “Le doulos”, un film de 1962 tiré du roman de Pierre Lesou, avec un immense JeanPaul Belmondo, bien entouré par Serge Reggiani, Michel Piccoli, Jean Desailly, René Lefèvre et quelques autres. Dix ans après, “Un flic”, dernière réalisation de Melville, met face à face Delon et Deneuve.

ANNULATION DU CONCOURS DE NOUVELLES JEAN-LESCURE Laissez tomber votre inspiration. Pour des raisons d’organisation, l’association française des cinémas d’art et d’essai (AFCAE) a suspendu le concours de nouvelles Jean-Lescure pour l’année 2015.

Fin juillet, les habitants de la tour 65 ont participé à la création partagée des artistes d’EvazéSir…

Mosaïque urbaine - La création de main aux deux street artists pour partagée est l’un des thèmes mis en avant par l’association Bizarre ! avec son grand projet de peintures murales, “Mosaïque urbaine”. Que ce soit dans les quartiers LéoLagrange, Joliot-Curie, Monmousseau ou Édouard-Herriot, au lycée Hélène-Boucher, à la médiathèque Lucie-Aubrac ou à l’I.M.E. JeanJacques-Rousseau, les artistes invités depuis octobre 2014 ont réalisé leurs propres peintures originales et ont travaillé avec des Vénissians à des fresques communes. Fin juillet, Eva et Cyril, qui signent du même nom d’EvazéSir et qui font partie du collectif No Rules Corp, ont donné naissance à deux nouvelles fresques sur les façades de la tour 65, à La Darnaise. Cyril pratique plutôt le pochoir, Eva peint les couleurs au pinceau. “Derrière tous nos personnages, s’amuse Eva, il y a quatre mains ! Ainsi, les contours des personnages et leurs détails sont réalisés au pochoir, les ombres au pinceau. Les grandes surfaces sont couvertes avec de la peinture en bâtiment, certaines zones à la bombe.” Côté partenaires, outre la Ville et ses EPJ, citons GrandLyon Habitat, la Maison de quartier Darnaise, Bioforce et l’ADSEA. De nombreux habitants, jeunes et adultes, sont venus donner le coup

cette création partagée. Quatre ont même accepté d’être présents sur les peintures : Maeva, Mehdi, Kamelya et Farès. Ils ont été photographiés, ce qui a permis à Cyril de fabriquer des pochoirs à leurs effigies. De l’autre côté du bâtiment, EvazéSir a peint un gigantesque personnage. Chargé de la maintenance des immeubles, Moussa reconnaît : “C’est une réussite ! Tout le monde l’admire ! Le seul regret, c’est qu’on ne puisse le voir que de l’école.” Pauline, qui suit avec Inès le projet pour l’association Bizarre !, lui explique alors combien il a été difficile de trouver un espace qui soit accessible avec une nacelle, pas caché par un arbre… À côté du jeune garçon peint, une phrase précise la composition : “Ne rêve pas ta vie, vis ton rêve.” Ce qui explique les petits oiseaux volettant au-dessus du personnage, peints dans un style cartoonesque qui tranche avec le reste. “Pendant la réalisation, reprend Pauline, les gamins voulaient qu’un logo soit apposé sur le blouson du personnage. Ce sont eux qui ont dessiné et réalisé le pochoir. C’est leur touche ! Le dimanche soir, quand la peinture a été achevée — il ne manquait que les baskets à peindre —, il devait y avoir 35 personnes au pied du mur, qui ont fait la hola. On a vraiment été chou-

Tous ensemble pour le défilé de Vénissieux Biennale de la danse - Sardines et petit pois. Le menu peut surprendre… c’est pourtant celui qui sera servi par le défilé vénissian de la prochaine Biennale de la danse, à la rentrée 2016. Choisi par la Maison de la danse, le thème du défilé tient en un mot : “Ensemble”. À Vénissieux, la compagnie Traction Avant, fidèle compagnon de route de la Biennale, a planché sur le sujet et proposé un projet qui, on l’a appris en juillet, a été retenu par les organisateurs de la manifestation. “Nous sommes partis de l’idée du grand ensemble et avons baptisé notre proposition “Tout contre”, commente Marc Bernard, directeur de la compagnie vénissiane. Dans un espace étriqué, le corps est empêché et va se libérer. Ce mouvement chorégraphique nous intéresse, car il va nous permettre d’illustrer tous les liens existant entre les gens : la passion, la haine, l’amitié, l’amour… Ce qui explique les symboles que nous avons choisis : la boîte de sardines et la cosse de petits pois.” Deux groupes vont donc “personnaliser” les poissons et les légumes. Le premier, un banc de sardines bloquées dans le port de Marseille par leur célèbre congénère géante, rêve de visiter la Méditerranée. “L’idée du banc de poissons est surtout liée au collectif qui marche ensemble et au changement de direction, qui évoque aussi le boogaloo du hip-hop. Nous voudrions que ce banc soit rattaché à toute la Méditerranée, avec une incursion au Portugal, où existe une fête de la sardine.” L’autre groupe, celui de la cosse de petits pois, aspirera à visiter l’Écosse et ses glens. “Cette dimension de l’ailleurs correspond à la population de Vénissieux. Quant à la création musicale, elle aura deux lignes mélodiques : l’une méditerranéenne et l’autre celtique. Comme une sorte de vague où l’un des groupes prend le pas sur l’autre et se retire. Avant le finale où les deux se retrouveront.” La chorégraphie a été confiée à Farid Azzout, déjà signataire pour le défilé 2014 d’un travail ambitieux,

remarqué par les spectateurs et apprécié par les participants. Il sera assisté par Najib Guerfi. L’idéal, pour les organisateurs —Traction Avant mais aussi les centres sociaux, le CABV, etc.— serait de réunir plus de 200 personnes. Les inscriptions s’ouvriront en septembre. Pour présenter le projet, la compagnie prévoit déjà un bal “Tout contre” le 13 novembre à la salle Érik-Satie et une scène ouverte danse le 3 décembre, dans le même lieu. Sans parler des nombreux stages que la compagnie dirige : prise de parole avec les dames des centres sociaux ou théâtre avec les animateurs des mêmes centres. Traction Avant Cie : 04 72 90 11 84 / 06 21 79 03 14 www.tractionavantcie.org - traction.avant@wanadoo.fr

… lesquels signent une œuvre personnelle sur l’autre façade

choutés. Par les fenêtres situées à côté de la nacelle, les mamans faisaient passer des gâteaux. C’était très chaleureux !” Une dernière fresque de la série “Mosaïque urbaine” sera réalisée entre le 26 et le 28 août place des Acacias (34, boulevard Viviani). Elle sera peinte par Clément et Antonin, les deux artistes du THTF, autrement dit Two Hands, Ten Fingers (“deux mains, dix doigts”), déjà auteurs d’une fresque partagée au lycée Hélène-Boucher.

Malgré son nom, la Chorale populaire de Lyon est basée à Vénissieux depuis longtemps et répète à l’annexe de l’école de musique du Moulin-à-Vent. Après une saison bien remplie et une nouvelle qui s’annonce riche en événements — nous en reparlerons dans notre prochaine édition —, la formation recherche des voix masculines : basses, barytons et ténors. Forte d’une cinquantaine d’exécutants, elle ne comporte qu’une quinzaine d’hommes. Son répertoire est très varié, de la Renaissance (avec Josquin des Prés) à la grande chanson française (Trénet, Mouloudji, Ferrat, Kosma), du jazz vocal aux rythmes sud-américains sans oublier les harmonisations du terroir, dans des prestations a cappella ou soutenues par des instruments : piano, flûte, guitare ou accordéon. La connaissance du solfège n’est pas obligatoire. En discutant avec les membres de la Chorale populaire, Vénissians pour la plupart, on comprend que le maître-mot est “plaisir” : celui du partage et de l’écoute, celui de donner et de recevoir. “Nous vivons les musiques ensemble”, assurentils. Les inscriptions se feront à partir du 8 septembre à l’annexe de l’école de musique du Moulin-à-Vent (39, rue Professeur-Roux). Les répétitions ont lieu le mardi de 20 heures à 22 h 30 à cette même adresse. La cotisation annuelle est de 60 euros. Contact au 06 77 76 20 90 ou sur le site : www.chopoly.fr

À VENIR ATELIERS D’ARTS PLASTIQUES HENRI-MATISSE Les inscriptions aux ateliers d’arts plastiques Henri-Matisse — adultes, jeunes et enfants — sont ouvertes à partir du mardi 1er septembre. On pourra y apprendre la céramique, le dessin, la gravure, la peinture, la photographie, la sculpture… Sur présentation des justificatifs de situation et de domicile, les adultes domiciliés à Vénissieux paieront par semestre 71,60 euros pour un atelier ; 107,60 euros pour deux ateliers et 141,60 euros pour trois. Pour les enfants, ados, étudiants et demandeurs d’emplois, un atelier coûtera 28,40 euros pour les Vénissians et 56,90 euros pour les non-Vénissians. Ces prix sont à l’année. On peut s’inscrire par courrier (après avoir imprimé la fiche d’inscription 2015) ou en mairie, du lundi au vendredi et de 9 heures à 12 heures. Renseignements : 04 72 21 44 44 artsplastiques@ville-venissieux.fr

ÉCOLE DE MUSIQUE JEAN-WIÉNER Le mercredi 9 septembre, entre 18 h 30 et 20 heures, une réunion rassemblera tous les nouveaux élèves et leurs familles. Les cours reprendront le 14 septembre. Renseignements : 04 37 25 02 77.

CHORALE DEBUSSY La chorale recherche des choristes, hommes et femmes. Elle répète tous

les mardis au centre associatif BorisVian, entre 14 heures et 16 heures, un répertoire de chansons populaires. Qu’elle va ensuite proposer dans divers lieux, dont des maisons de retraite. Après l’interruption estivale, reprise des répétitions le 15 septembre. Renseignements auprès de l’OMR : 04 72 51 08 33.

LES 80 ANS DE LA MAISON DU PEUPLE Nous en avions déjà parlé : pour célébrer les 80 ans de la Maison du peuple, à l’occasion des Journées européennes du Patrimoine les 18 et 19 septembre, le Théâtre de Vénissieux - qui en profitera pour fêter ses 30 ans - a demandé à la compagnie du Théâtre Exalté, en résidence artistique chez lui, de réfléchir à la manière dont elle pourrait intervenir. Les créateurs de “Cœur d’acier”, dont une ébauche a déjà été montrée cette saison (en attendant le spectacle final début novembre), ont alors décidé de rencontrer les Vénissians et de recueillir des récits liés à la Maison du peuple. En même temps, ils s’étaient lancé le pari de réussir à photographier des personnes de 1 à 80 ans. C’est chose faite et l’exposition photographique et sonore sera prête le 19 septembre. Elle sera également déambulatoire et permettra aux visiteurs de découvrir tout à la fois les lieux, les images et les sons.

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CULTURE

Musiques sous les tropiques RETOUR SUR L’ÉTÉ - Il a fait chaud en juillet et les événements culturels n’en ont été que plus agréables à suivre. Les 17e Fêtes escales ont mis en musique le parc Louis-Dupic entre le 11 et le 14 juillet, avec en bonus l’inauguration de la fresque de Bruce Clarke, avenue Pierre-Semard. êtes escales, le festival d’été à Vénissieux, s’est placé d’emblée sous le signe de l’énergie. De ces quatre jours de fêtes et de concerts, on retiendra le groupe Amayé, dont plusieurs membres sont originaires de Vénissieux : il a solarisé la scène. L’énergie déployée à faire danser la foule est également à mettre au crédit de Juan Carmona, de son flamenco frénétique et de sa danseuse flamboyante. Formation lyonnaise qui mêle adroitement le jazz, le rock et la musique africaine, Ucandanz a touillé dans son chaudron chaleur éthiopienne et canicule rhônalpine. Et que dire de Deluxe, ces Aixois qui courent en tous sens et dont la jolie chanteuse porte la moustache — dessinée sur son visage et retaillée par la surjupe posée sur son legging — aussi bien qu’elle chante ? Un groupe capable de faire sauter son public, pas loin de 4 000 personnes, et de soudain le faire asseoir avant qu’il ne bondisse à nouveau ! Il faut encore citer Tram des Balkans qui nous met sur des rails méditerranéens que le Trio Joubran, trois frères palestiniens originaires de Nazareth, en Galilée, ne va pas quitter. Des mélopées lancinantes, tantôt lascives, tantôt proches du flamenco, à chaque fois très appréciées du public. Il y eut encore Billie, charmante fille de Peter Pan, La Mine de Rien, rythmique espagnole sur clarinette klezmer, et Barrio Populo. Eux, c’est amour et anarchie, rock et liberté à fond les manettes. Sans oublier les jeunes danseuses et danseurs vénissians de La Stuera qui ont su enchanter les spectateurs par leur bonne humeur. Le pique-nique du 14 juillet démarra en qualité grâce aux chanteurs de la Maîtrise de l’Opéra de Lyon : tant par la voix que par les claquettes, ils firent de leur interprétation de “Carmen” un des grands moments de la journée. Sur l’herbe, les convives purent encore apprécier plusieurs numéros chantés, contés ou humoristiques, avant la dictée républicaine de Thierry Renard, le concert de Jahkasa puis le Bal décalé. Directeur des Fêtes escales, Michel Jacques se félicitait tout à la fois de la météo qui nappa les soirées d’une chaleur très agréable, de la programmation homogène et de la fréquentation. Les esprits chagrins diront toujours qu’il y avait moins de monde cette fois, mais ils disent cela tous les ans. Chaque formation a su trouver son public, que le nombre aille d’un petit millier voire moins — notamment pour Le Bal décalé — à près de 4 000 personnes au plus fort du concert de Deluxe. Le 12 juillet, avec Ukandanz et Deluxe, fut assurément la soirée la plus suivie.

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PHOTOS RAPHAËL BERT

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Le concert de Deluxe le tremplin danse de La Stuera et le spectacle de la Maîtrise de l’Opéra de Lyon

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JEAN-CHARLES LEMEUNIER

Savoir dire non plicité et la reconnaissance de valeurs partagées : “Donner plus à l’humain, refuser l’injustice et l’intolérance… La culture permet de s’ouvrir aux autres et suscite la réflexion !” De cette “belle rencontre artistique et humaine”, un projet s’est concrétisé : Bruce Clarke a été le premier plasticien à être accueilli en résidence artistique par la Ville. “Pendant un mois, reprenait Michèle Picard, il y eut de nombreux échanges et des rencontres avec les Vénissians. L’alchimie qui en résulte est placée sous le signe de l’Histoire et de la Résistance.” Sur la fresque gigantesque, Bruce Clarke a représenté Frantz Fanon, psychiatre martiniquais qui fut le farouche défenseur de la décolonisa-

Bruce Clarke a placé le militant anti-colonialiste Frantz Fanon au centre de sa création de l’avenue Pierre-Semard

traits des enfants juifs enfermés avec leurs parents par les nazis dans le camp de Bac Ky — ainsi dénommé parce qu’on y cantonnait des travailleurs indochinois —, dans le quartier de l’Arsenal, à Vénissieux, et qui furent tous sauvés par des associations caritatives. Des visages de chibanis, aussi. Et cette phrase de Lise London — l’épouse de Jack London — qui vécut à Vénissieux avant la Seconde Guerre mondiale : “Savoir dire non.” “Tu es tombé amoureux de Vénissieux, remarquait Michèle Picard en regardant Bruce Clarke, et les Vénissians se reconnaissent dans cette fresque !” Chaque fois que l’on parle de Bruce Clarke, on évoque la portée politique de son travail, tel “Les hommes debout” sur le génocide au Rwanda. “Mon objectif était de créer quelque chose de beau, intervient l’artiste à propos de sa peinture vénissiane. On ne peut pas véhiculer des valeurs sans la beauté qui porte ces valeurs. Quant au titre, “Savoir dire non”, je ne l’avais pas choisi tout de suite. Je voulais mettre quelques mots mais c’était exclure les autres. Cette citation partielle de Lise London, “Savoir dire non”, représente la résistance et une proposition d’autre chose.” En compagnie de Thierry Renard, directeur de l’Espace Pandora et représentant de La passe du vent à Vénissieux, Michèle Picard et Bruce Clarke se sont ensuite rendus dans le parc Louis-Dupic pour une séance de dédicaces. J.-C.L.

Une animation au pique-nique républicain du 14 juillet

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découvert le travail de Bruce Clarke à la fin des années quatre-vingt-dix, grâce à un article de Télérama. Je le suis depuis.” Michèle Picard, le maire de Vénissieux, n’a jamais caché la profonde admiration qu’elle voue à l’artiste d’origine sud-africaine qu’elle définit comme “un habitant du monde”. Alors qu’elle inaugurait le 12 juillet la grande peinture murale que l’artiste a réalisée sur une façade située à l’angle de l’avenue PierreSemard et de la rue Eugène-Maréchal, Michèle Picard rappelait qu’en 2012, Bruce Clarke avait accepté d’illustrer le livre d’entretiens qu’elle avait publié à La passe du vent, “Alors, maintenant, que la lutte soit belle…” Elle expliquait alors que

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Résidence artistique - “J’ai sont nées à ce moment-là une com- tion. On reconnaît aussi les por-

et la prestation remarquée du Trio Joubran

FOOTBALL L’équipe fanion de l’AS Vénissieux Minguettes s’est inclinée 2-1 à Limonest, les hommes de Zouak ne réduisant la marque qu’en toute fin de partie.

FOOTBALL (BIS) Les footballeurs de l’USV n’ont pas fait de détail pour leur entrée en coupe de France. Ils ont atomisé Frontenas 9 à 0 et se qualifient ainsi pour le deuxième tour prévu ce week-end à domicile, face à Lagnieu.

TRAIL Coureur de longues distances à l’AFA Feyzin-Vénissieux, Rudolph Geoffroy a pris part à la Badwater, une course de 135 miles (217 km) qui se déroule dans la vallée de la Mort en Californie. Seuls 70 concurrents ont pu aller au bout de ce périple dans le désert (50 °C, dénivelé positif de plus de 4 000 mètres) qui s’est couru entre le 28 et le 30 juillet. Rudolph a terminé 54e sur 97 concurrents engagés, en 39 heures 55 minutes et 30 secondes. “J’ai la sensation d’avoir réalisé le truc le plus dingue de ma vie”, assure Rudolph Geoffroy. L’Américain Pete Kostelnick a remporté l’épreuve en 23 heures 27 minutes.

ROLLER Entièrement tourné vers le loisir, le club de Vénissieux roller/tennis de table créé entre autres par le regretté Bernard Masson, et désormais présidé par Henri Urban, veut poursuivre sa progression. Pour la saison 2015-2016, il est à la recherche d’un entraîneur bénévole pour sa section roller. Renseignements au 06 36 50 57 03.

Rolando & Poisson Spécialiste du bâtiment depuis 1858

Sport Expo sous un grand chapiteau Rentrée sportive - On est passé bien près de l’annulation de la quinzième édition de Sport Expo. Explications. Depuis plusieurs mois, des stands commerciaux (chaussurerie, produits diététiques asiatiques, bagagerie…) occupent une partie de la galerie marchande de Carrefour, celle habituellement dévolue aux associations sportives vénissianes. Ce qui avait amené la nouvelle responsable de ce lieu de passage à envisager dans un premier temps un déplacement de la manifestation entre l’entrée principale et Flunch. Sauf que cette partie a le statut de zone d’évacuation. Impossible d’y installer des stands, selon Carrefour. Les consignes sont strictes. L’hypermarché a proposé, in fine, une solution de repli. Visiblement attaché à Sport Expo — comme il l'est à la Foulée vénissiane —, il a proposé de profiter du chapiteau actuellement installé sur le parking pour l’ouvrir à la manifestation vénissiane. “Le chapiteau sera entièrement vidé le jeudi soir, précise Émeline Giroud, conseillère en développement à l’OMS. Ce qui représente pour Carrefour deux jours de vente en moins. On apprécie cet effort.” Sport Expo sous chapiteau, c’est une première. Francis Rambeau va donc étrenner ses galons de président de l’Office municipal du sport, les 4 et 5 septembre. La manifestation se resserre en effet sur deux jours. “Un sondage effectué auprès des associations sportives a montré qu’elles prônaient

un Sport Expo allégé, explique le président. Trouver des bénévoles pour tenir les stands pendant quatre jours devenait une réelle difficulté pour les clubs. De plus, la multiplication de manifestations et de forums du sport similaires dans l’agglomération (de Saint-Fons à Bron en passant par Saint-Priest ou Corbas) compliquait encore les choses. On en a tenu compte. Cette édition sera particulière car notre ami Bernard Masson, président de la commission Animation de l’OMS, ne la partagera pas avec nous…” Pour le reste, on retrouvera des échanges, des informations et des animations. Comme l’an dernier, trentetrois associations sportives seront au rendez-vous, et cinq effectueront des démonstrations, le samedi après-midi. Sous le chapiteau de 300 m2. Et pour une fois, ceux qui y entreront auront des envies d’infos sur le sport.

L'AS Vénissieux-Minguettes redémarre à zéro ou presque Football - Pour son premier match tout moment, elle a profité de nos de championnat, l’équipe Honneur de l’AS Minguettes s’est inclinée, samedi dernier à Limonest, sur le plus petit des écarts (2-1). Face à une formation encore taillée pour prétendre à l’accession en CFA 2, l’équipe vénissiane désormais dirigée par Bailly Ouraga, ancien entraîneur de l’équipe réserve, a cependant affiché de bons points. Déjà, il faut se rappeler que l’effectif a été remanié dans sa totalité : pas un joueur ayant terminé le championnat Honneur l’an dernier ne fait partie du groupe élite. “On a été battus car on a surtout manqué de concentration, a commenté le nouveau technicien du plateau. Par contre, on a été très généreux et la formation de Limonest a profité de nos largesses ! Elle n’en avait pas besoin. Expérimentée, solide, composée de joueurs pouvant faire la différence à

cadeaux qui ont amené les deux premiers buts. Après, il était difficile de croire en nos chances, même si on a pu revenir au score en toute fin de rencontre.” Heureusement, les motifs de satisfaction ne manquent pas. “On s’est montrés solidaires dans l’adversité, poursuit Bailly Ouraga, on n’a jamais voulu céder, tentant le tout pour le tout, hélas tardivement. Nous allons travailler pour gommer ces défauts afin de montrer notre vrai visage pour la réception de Cluses Scionzier, samedi. Gardons bien en mémoire notre seconde période, affichons le même état d’esprit, et nous ne serons pas loin d'un bon résultat.”

AS Vénissieux Minguettes : Camara, Berezkami, Habibou, Kouam, Fettache, Faleh, Djellab, Guelbi, Thuillier, Aliouche, Imad, Kaptane, Bebe Koum, Zouak

Campion encore en apprentissage Mondiaux d’athlétisme à Pékin -

Travaux de plâtrerie Cloisons sèches Peinture Revêtement de sols Ravalement de façades Isolation intérieure et extérieure

Engagé sur l’épreuve du 20 km marche, Kevin Campion, marcheur international de l’AFA FeyzinVénissieux, a terminé, dimanche, 34e sur 50 concurrents, en 1h25'16. “Je suis déçu, ce résultat est loin de ce que je suis capable de fournir en compétition, a-t-il commenté sur son compte Facebook. J’ai clairement été mauvais, une nouvelle fois, en grand championnat.” Bien que s’entraînant à Dieppe, où il travaille pour le compte de La Poste, cet athlète porte toujours les couleurs de l’AFA. Pris de douleurs au ventre au quinzième kilomètre, Kevin confie qu’il a été au bout de son parcours… “car j’ai eu honte d’avoir abandonné lors de mon précédent championnat du monde à Moscou, il y a deux ans. Je me suis accroché pour finir.” Il réussira à dépasser cinq adversaires, pour boucler l'épreuve en un peu plus

d’heure et vingt-cinq minutes. “Je garde espoir que le travail paiera. Peut-être pas pour être champion du Monde, mais au moins pour rentrer un jour satisfait du devoir accompli… à mon niveau. C’est même pour cela que je me lève tous les matins. Et je continuerai à le faire. Je tiens à remercier toutes les personnes qui m’ont envoyé des messages de soutien, messages qui m’ont tous touché. Savoir qu’on a du monde derrière soi, c’est un plaisir indescriptible.” Lundi, c'était au tour de Mélina Robert-Michon d’entrer en piste. Médaillée d’argent surprise aux Mondiaux de Moscou en 2013 (66,28 m), l’athlète lyonnaise qui continue à lancer son disque sur le stade du Rhône, à Parilly est passée près de l’élimination. Mais, en réussissant un jet à 61,78 mètres à son 3e et dernier essai, elle s'est qualifiée pour la finale du disque, qui se déroulait mardi soir.

Vendredi 4 septembre et samedi 5 septembre Présence de : Aïkido Vénissieux Club, CMO-V Plongée, CLAM-V Basket, Taekwondo Vénissieux, Vénissieux Escrime, trois clubs de gymnastique volontaire, Sen No Sen Karaté, USV Rugby, ALC Twirling-Bâton, USV Foot, Vénissieux Bridge Club, École Espace Sport Boxe, CORPS Aïkido, Accord et Corps, AFA Feyzin/Vénissieux, Lyon Métropole Danse Sportive, ALVP Basket, Handisport Lyonnais, La Stratégie Échiquéenne, Gymnastique d’entretien du Moulin-àVent, Palmes en Délires, Vénissieux Boxe Française, So Capoeira, CMO-V Gymnastique rythmique, Lyon Lutte Saint-Priest, Amicale Cycliste du Moulin-à-Vent, AS Minguettes Vénissieux, Bunkaï Karaté Do, CMO-V Gymnastique, Arts Martiaux Vénissieux Centre, OMS.

Démonstrations du 5 septembre 14 heures : CMO-V Gymnastique rythmique 14 h 30 : ALC Twirling-Bâton 15 heures : Gymnastique Volontaire 16 heures : Vénissieux Escrime 17 h 30 : Taekwondo Vénissieux

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RUGBY

LE LOU Y ÉTAIT Les rugbymen du LOU nous jouent le sketch du verre à moitié vide… ou à moitié plein. Pour leur premier match de championnat de ProD2 disputé au Matmut Stadium, samedi dernier, ils ont disposé assez aisément du voisin berjallien (30-19). Voilà pour le côté pile. Hélas, pour avoir baissé d’intensité après la pause, puis donné dans l’imprécision et enfin, affiché des erreurs coupables en fin de partie, le LOU a encaissé un essai en bout de derby… l'empêchant ainsi de récolter le bonus offensif (un point supplémentaire au classement attribué à l’équipe qui marque trois essais de plus que son adversaire). D’où la déception de Pierre Mignoni, coach en chef, qui regrettait cette seconde période peu aboutie au contraire de 40 premières minutes consistantes, pimentées de deux essais de Romanet et Fourie, d’une supériorité incontestable en mêlée. Faut-il pour autant s’inquiéter de ces petits dysfonctionnements des Lyonnais ? Certainement pas. Le favori pour l’accession dans le Top 14 ne tourne pas encore à plein régime, ce que concevait par exemple Alexandre Péclier, l’entraîneur du CSBJ. De plus, certains joueurs absents vont venir alimenter le réservoir du LOU : on pense à Napolioni Nalaga, ancien ailier de Clermont, qui rejoindra Vénissieux à la fin de mois. On en saura plus dès ce jeudi sur le potentiel du XV lyonnais puisque le LOU se déplace à Mont-de-Marsan, considéré comme l’un des gros bras de la poule, même s’il a concédé un revers à Béziers (36-23).

Décès de Bernard Masson, une figure associative vénissiane Bénévole de cœur - Bernard Masson est décédé mercredi 8 juillet, quelques heures avant de subir une intervention chirurgicale bénigne. Ce bénévole s’activait au centre social du Moulin-à-Vent, mais également dans son club de boules du 8e arrondissement de Lyon, et plus encore à Vénissieux Roller et Tennis de table, association qu’il avait créée, sans oublier évidemment l’OMS, dont il présidait la commission Animation. Ancien arbitre de basket et de football, Bernard était une figure, un personnage entier, un fort en gueule comme aimaient à le taquiner Gilles Gaillard et Bernard Malfondet, deux de ses fidèles compagnons de l’OMS. Technicien retraité de RVI, Bernard Masson avait 73 ans, il habitait le quartier du Moulin-à-Vent… “mais

AGENDA

RÉSULTATS

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SPORTS

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côté Lyon”, s’amusait-il à préciser. Il était marié et père de deux filles. La rédaction d’Expressions s’associe à la peine de sa famille et de ses nombreux amis. Pour lui rendre hommage, le VRTT et les boulistes de Lyon 8e organisent le trophée Bernard, dimanche 6 septembre, place Ennemond-Romand, à partir de 13h30.

SAMEDI 29 AOÛT - Les footballeurs de l’AS Vénissieux Minguettes accueillent Cluses Scionzier au stade Laurent-Gérin, à 18 heures. Pour le compte de la 2e journée de championnat Honneur.

DIMANCHE 30 AOÛT - Les footballeurs de l’US Vénissieux Minguettes accueillent le CS Lagnieu au stade Laurent-Gérin, à 15 heures, pour le compte de la coupe de France.

DU 1ER SEPTEMBRE AU 6 SEPTEMBRE INCLUS - Fermeture technique de la piscine Auguste-Delaune.

DU 31 AOÛT AU 13 SEPTEMBRE INCLUS - Fermeture technique du centre nautique intercommunal.

LES 4 ET 5 SEPTEMBRE - 15e édition de Sport Expo organisée sous chapiteau sur le parking de Carrefour, de 10 heures à 19 heures.

DIMANCHE 6 SEPTEMBRE - Les footballeurs de l’équipe réserve de l’AS Vénissieux Minguettes accueillent Saint-Marcellin au stade Auguste-Delaune, à 15 heures.

SPORTS

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Coup de jeune chez les “Vieux du stade” MONDIAUX D’ATHLÉTISME VÉTÉRANS - Venus de quelque cent pays, huit mille sportifs ont enchanté les spectateurs de l’événement qui s’est déroulé du 4 au 16 août à Lyon, à Bron et sur deux sites vénissians, dont le complexe Laurent-Gérin. Cocorico : le club de l’AFA Feyzin/Vénissieux a permis à la France d’ajouter six médailles à sa moisson. jeune cœur tout n’est que jeu ! Quelque huit mille compétiteurs internationaux âgés de 35 à 98 ans s’étaient engagés pour les 21e championnats du Monde vétérans, qui se disputaient pour la première fois en France. Et ils n’ont pas déçu, tant étaient rafraîchissante leur bonne humeur, contagieux leurs sourires, sains cette convivialité et ce partage des moments d’efforts et de réconfort… Même le choix de programmer ces Mondiaux début août (du 4 au 16), n’a pas refréné les ardeurs du public, entièrement acquis à la cause de l’athlétisme. Ni altéré l’engouement de la presse puisque 170 journalistes TV, radio et presse écrite venus du monde entier étaient au rendez-vous sur un site lyonnais (la halle Diagana à La Duchère), un huit-pistes brondillant (le stade Dubœuf ) et deux aires vénissianes (le stade du Rhône à Parilly et le stade Laurent-Gérin). Cela, malgré les températures hystériques qui ont plombé la région Rhône-Alpes durant ces championnats. Sur le stade Laurent-Gérin, on a vibré pour des épreuves de marche, des relais et de l’heptathlon (sept épreuves, de la longueur au 200 m). Deux records du monde ont même été battus sur la nouvelle piste d’athlétisme vénissiane : les Américaines Florence Meiler réalisant 5 730 points, nouveau record pour les 80 ans, alors que Rita Hanscom portait celui des 60 ans à 5 989 points. Serge Beckers, vice-président de la WMCA, s’est montré impressionné par les installations de Laurent-Gérin… “C’est lui qui m’a fait remarquer que le maillot de l’AFA Feyzin-Vénissieux lui rappelait les couleurs du drapeau belge, raconte, amusé Jean-Louis Perrin, le prési-

PHOTO Y. RICARD - DRC VILLE DE VÉNISSIEUX

Sur la nouvelle piste synthétique du stade Laurent-Gérin, on a vibré pour des épreuves de marche, des relais et de l’heptathlon

dent du club et directeur de compétition. Je me suis empressé de lui en offrir un !” Juges internationaux et autres membres influents de la WMAC (World Masters Athletics Championships) ont eux aussi loué la qualité des installations de LaurentGérin et la chaleur humaine, lors d’un temps fort organisé le 7 août. “C’est un événement de portée mondiale et on peut être fiers de noter que 70 % des épreuves se déroulent sur Vénissieux”, rappelait à cette occasion Michèle Picard, le maire.

Et les athlètes de l’AFA Feyzin/ Vénissieux dans tout ça ? “On avait proposé une délégation de 21 athlètes, s’enorgueillit Jean-Louis Perrin. Deux se sont blessés mais on a quand même donné six médailles à la France*. Si on ajoute notre délégation de bénévoles à laquelle se sont joints ceux de l’OMS et de l’association lyonnaise Aide au sport (AAAS) qui nous prête main-forte pour la Foulée vénissiane, on peut dire qu’on a été bien présents sur ce Mondial.” **. Même s’ils n’ont pas atteint les phases finales, les autres athlètes de l’AFA ont fait de leur mieux, à l’image de Gilles Florenson (63 ans), ancien éducateur sportif de Vénissieux, déjà tout heureux d’être là, lui qui a été victime d’une attaque cardiaque en 2014 et que les pompiers n’ont pu ranimer qu’après plusieurs minutes d’angoisse. “Je m’en suis sorti car je suis sportif, explique le jeune retraité. J’ai perdu une quinzaine de kilos, j’étais méconnaissable. Petit à petit, en marchant, puis en allongeant les foulées, j’ai fini par courir un peu. M’inscrire à ces Mondiaux était une réponse à mon accident.” Disqualifié en série de 100 mètres après un faux départ, Gilles a tout de même pu prendre part à l’événement. N’était-ce pas là l’essentiel ? Quant aux autres temps forts, ils n’ont cessé d’accompagner ces douze jours de fête. Ainsi le Français Christian Larcher qui, du haut de ses 85 printemps, a obtenu six médailles d’or dans sa catégorie, une de plus que Patrice Brochot, autre tricolore en verve. Avec Jean-Louis Esnault (4 en or), Nicole Alexis (3 en or) et Janine Vignat (2 dorées), ils ont largement contribué au succès final de l’équipe de France, qui devance d’une médaille l’Allemagne. DJAMEL YOUNSI

*Deux en or par équipe, en cross et semi-marathon avec Françoise Matitch (chez les 60 ans), deux autres d’argent grâce à Pascale Rotsaert au marathon (45 ans) et Richard Berthenet au relais 4 x 400 m (50 ans), nouveau record de France. Et enfin deux reconnaissances en bronze, avec Nina Becanne (65 ans) sur 10 000 m et Pascale Rotsaert au marathon par équipe.

**Comment ne pas penser à Bernard Masson, grand absent de ces Mondiaux ? Inscrit comme bénévole, comme il l’avait fait lors des Mondiaux paralympiques en 2013, Bernard Masson, président de la commission animation de l’OMS, nous a quittés le 8 juillet dernier. Nous lui rendons hommage, page 12.

Le marcheur et artiste vénissian Azzouz Seffari (56 ans - dossard 9) 22e sur 5 000 mètres ● Saviez-vous

que la plupart des vétérans ont financé eux-mêmes leur participation ? De l’inscription, de l’ordre de 120 euros pour deux épreuves, à l’achat d’un dossard à 30 euros…

Convivialité quand tu nous tiens ! Même le champion olympique Renaud Lavillenie est venu au stade du Rhône pour encourager ses amis taille Masters, avant son départ en Chine pour les championnats du Monde seniors. ●

Qui serait capable d’épeler sans faute le nom du spécialiste indien du 1 500 m ? À 75 ans, Dharmaraj Rajendran Thangappanadar a bouclé l’épreuve en 8 minutes 22 secondes… et pieds nus. Chapeau bas. ●

À l’issue des compétitions, Michèle Picard a “adressé ses remerciements à tous ceux qui ont participé à la réussite de cette belle manifestation, salué tous les athlètes qui ont fait preuve de beaucoup de courage et de détermination, et félicité l’AFA Feyzin/Vénissieux pour ses très bons résultats.” ●

HISTOIRE

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Fusillez-les tous ! Entre 1870 et 1871,Vénissieux fit l’expérience d’une municipalité révolutionnaire, proche des idées de la Commune de Paris. Une expérience éphémère, et qui faillit tourner au bain de sang. ALAIN BELMONT

’ordre est arrivé depuis la préfecture, griffonné à la va-vite dans la marge d’un rapport officiel. Un ordre terrible. Sept mots de mort : “Faites-moi fusiller tous ces gens-là” ! En cet automne 1870, ces gens que le préfet du Rhône veut traîner devant le peloton d’exécution ne sont autres que des résidants de Vénissieux… L’affaire a commencé quelques semaines auparavant et bien loin de notre commune. Le 19 juillet 1870, l’empereur Napoléon III déclare la guerre à la Prusse de Guillaume II. Mais le pays ne s’est pas préparé au conflit et les Prussiens s’avèrent bien plus forts sur le terrain. L’armée française multiplie les défaites, au point que l’empereur lui-même se retrouve prisonnier, le 2 septembre 1870. Sitôt la nouvelle connue, la Chambre des députés le déchoit de son trône et rétablit la République. La déchéance de “Badinguet”, comme le surnommaient les Républicains, déclenche un mouvement révolutionnaire à Paris et dans les principales villes de province. À Lyon, le drapeau rouge flotte sur le beffroi de la place des Terreaux, et un Comité de Salut Public remplace le conseil municipal nommé sous Napoléon III. Puis les nouveaux maîtres de la ville expédient des émissaires armés dans les communes de la banlieue. Le 6 septembre 1870, ces émissaires arrivent à Vénissieux et installent un Comité de Salut Public favorable à la République. À sa tête se trouve François Balmont, un paysan connu pour ses idées progressistes et pour son fort caractère. Il s’installe aussitôt dans le fauteuil du maire et obtient quelques jours plus tard, le 30 septembre 1870, la reconnaissance officielle de sa municipalité par le préfet du Rhône. Un parfum de révolution flotte sur la commune, tandis que le drapeau rouge est accroché à la porte de la mairie. À Lyon aussi, le vent de l’histoire semble tourner vers l’extrême gauche : le Russe Michel Bakounine, l’un des fondateurs du mouvement anarchiste, prêche l’insurrection générale et l’avènement d’un gouvernement ouvrier. À Vénissieux, où les usines du quartier de Saint-Fons emploient plus de 500 ouvriers, les idées de Bakounine rencontrent un certain écho, au point que le gouvernement décide d’expédier des troupes pour prévenir tout désordre.

L'insurrection de la Guillotière, place du Pont (aujourd'hui place Gabriel-Péri) à Lyon. C’est là que le soulèvement ouvrier sera le plus ardent de l’agglomération lyonnaise, et la répression la plus impitoyable, faisant plusieurs dizaines de morts les 30 avril et 1er mai 1871

C’est ainsi que le 20 septembre 1870, soit deux semaines après la prise de pouvoir par Balmont, arrivent 1 500 soldats mobilisés à Bordeaux — tout un bataillon, placé sous les ordres du commandant de Carayon-Latour. Les militaires enlèvent aussitôt le drapeau rouge de la mairie. Le ton est donné. Pendant un mois que dure son séjour à Vénissieux, la troupe se conduit comme en terrain conquis. Officiellement, elle est là pour participer à la défense de Lyon et pour construire des fortifications. La réalité est tout autre. Alors que les sous-officiers font venir des prostituées de Lyon et les installent dans les auberges du village, les soldats multiplient les accrochages avec la population, insultant et frappant les hommes, outrageant leurs épouses. Le maire ne reste évidemment pas bras croisés. Balmont obtient une entrevue auprès du commandant de Carrayon, sans succès, puis

il se rend à Lyon où il est reçu par le préfet, Paul-Armand ChallemelLacour. Le préfet promet d’enquêter et de ramener l’ordre s’il y a lieu. Mais loin de s’améliorer, la situation se dégrade. Les accrochages avec les Vénissians deviennent de plus en plus fréquents, les militaires battant “les gens à droite, à gauche, dans toute la commune, envahissant la municipalité, dispersant ceux qui la composaient”. Le maire adresse un nouveau rapport au préfet, écrit cette fois. Challemel-Lacour réagit en notant dans la marge du rapport les fameux sept mots —“Faites-moi fusiller tous ces gens-là !”— puis adresse le tout au général commandant la région lyonnaise. Fusiller, mais qui exactement ? Le préfet ne l’a pas précisé. S’agit-il des soldats fauteurs de troubles, ou des membres de la municipalité ? On ne le sut jamais. Jusqu’au bout de cette histoire, le doute demeura. Mais pour le commandant des troupes stationnées à Vénissieux, il n’y avait aucune ambiguïté : la colère préfectorale le désignait, lui et ses officiers. Aussi lâche-t-il ses hommes à travers Vénissieux. Le 19 octobre 1870, cinquante ou soixante soldats “surexcités par l’esprit de corps, se rendirent de nuit au domicile du maire pour l’arrêter”. Le maire est traîné sur plus d’un kilomètre jusqu’au camp des troupes, battu et insulté sur toute la longueur du trajet, et finalement agenouillé et mis en joue. Au dernier moment, les balles qui devaient l’exécuter ne furent pas tirées. Après l’intervention véhémente de ses adjoints, Balmont sauva sa peau en présentant des excuses au commandant du bataillon. Au village, “une

prise d’armes eut lieu un instant après sur la place publique, où l’on forma les faisceaux, ce qui jeta l’alarme et la consternation dans la population.” Mais là aussi, la pression retomba sans effusion de sang. Même s’il n’y eut aucun carnage, les faits étaient cependant trop graves pour rester impunis. Trois soldats furent emprisonnés tandis que le 20 octobre 1870, l’ensemble du bataillon était évacué de Vénissieux et dispersé dans des communes situées de l’autre côté du Rhône, notamment à Oullins, La Mulatière et Pierre-Bénite. Ayant enfin la paix, Balmont et sa municipalité purent mettre en œuvre leur projet politique. Le 27 octobre 1870, ils créèrent des chantiers d’amélioration des routes “pour procurer du travail aux ouvriers nécessiteux de la localité”, puis une semaine plus tard, “considérant que l’enseignement primaire donné par les corporations religieuses ne répond pas aux aspirations actuelles des pères de famille”, instaurèrent un enseignement laïque et gratuit et recrutèrent un instituteur et une institutrice

acquis à leurs idées. Le mandat de cette municipalité “rouge” dura moins d’un an. Alors que, dans la capitale, la Commune de Paris était écrasée dans le sang, les élections du 7 mai 1871 chassaient Balmont de la mairie et remettaient en scène son prédécesseur bonapartiste, l’ancien maire Jean Comte. L’affaire de Vénissieux ne fut pas pour autant terminée. En 1873, alors qu’il était entre-temps devenu député, Paul-Armand ChallemelLacour fut sévèrement pris à partie par les membres de l’Assemblée nationale, aux cris de “fusilleur !”, et dut justifier ses faits et gestes. La presse en fit ses choux gras, au point que le récit des événements parvint jusqu’à l’étranger. “Je ne puis m’empêcher de trouver qu’on parle trop aisément de fusiller les gens, dans notre pays”, conclut fort justement un journaliste. Sources : Annales de l’Assemblée nationale, tome XVI, séances du 30 janvier, 1er et 18 février 1873. Journal de Lyon du 2 au 19 février 1873. Archives de Vénissieux, registre des délibérations municipales, 1870-1871.

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Numéros rapides d’urgence Samu : ✆15 Police secours : ✆17 Pompiers : ✆18 Violences conjugales, victime ou témoin : ✆3919

Maisons du Rhône MAISON DU RHÔNE VÉNISSIEUX NORD 3 bis, place Grandclément ✆ 04 72 90 02 00 Antenne Ernest-Renan : Les lundis et jeudis permanences PMI et bilan de santé 44, rue Ernest-Renan ✆ 04 78 75 67 05 MAISON DU RHÔNE VÉNISSIEUX SUD Vénissy : 19, avenue Jean-Cagne ✆ 04 72 89 34 81 Le Corallin : 2 bis, avenue Marcel-Cachin ✆ 04 72 89 03 20

Emploi PÔLE EMPLOI 27, avenue de la République ✆ 3949 CARSAT AGENCE RETRAITE “Espace Dupic”, 21-23, rue Jules-Ferry ✆ 3960

Marchés forains CHARRÉARD JACQUES-DUCLOS Vendredi matin MOULIN-À-VENT ENNEMONDROMAND Mardi de 16 à 20 heures PARILLY GRANDCLÉMENT Samedi matin CENTRE-VILLE LÉON-SUBLET Mercredi et dimanche matins

Urgences médicales

Services publics

Sécurité - justice

MAISON MÉDICALE DE GARDE 17, place de la Paix ✆ 04 72 50 04 05 - appel préalable au 04 72 33 00 33 Ouverte tous les soirs de 20 heures à minuit ; les samedis de midi à minuit ; les dimanches et jours fériés de 10 heures à minuit. CENTRE HOSPITALIER MUTUALISTE LES PORTES DU SUD 2, av. du 11-novembre-1918 ✆ 04 72 89 80 00 SOS MÉDECINS ✆ 04 78 83 51 51 CENTRE ANTIPOISON ✆ 04 72 11 69 11 PHARMACIES DE GARDE ✆ 3237 Résogardes (0,34 €/minute) PHARMACIES OUVERTES LA NUIT Pharmacie des Portes du Sud : 49, boulevard Lénine, Vénissieux ✆ 04 72 89 40 62 Pharmacie de l’Horloge : 14, place Vauboin, Tassin-la-Demi-Lune ✆ 04 78 34 26 38 Pharmacie des Gratte-Ciel : 28, avenue Henri-Barbusse, Villeurbanne ✆ 04 78 84 71 63 Grande Pharmacie Lyonnaise : 22, rue de la République, Lyon-2e ✆ 04 72 56 44 00

HÔTEL DE VILLE 5, avenue Marcel-Houël ✆ 04 72 21 44 44 Du lundi au vendredi de 8 h 30 à 17 heures

COMMISSARIAT DE POLICE 9, avenue Marcel-Houël ✆ 04 72 50 04 76

La direction des Formalités administratives est ouverte aux usagers le jeudi jusqu’à 19 heures exclusivement pour passeports, cartes d’identité et certificats d’hébergement

POLICE MUNICIPALE 1, rue Jean-Macé ✆ 04 72 50 02 72

Culture MÉDIATHÈQUE LUCIE-AUBRAC 2-4, avenue Marcel-Houël ✆ 04 72 21 45 54 BIBLIOTHÈQUES DE QUARTIER Robert-Desnos : 24, rue du Professeur-Roux ✆ 04 78 76 64 15 La Pyramide (enfants) : 59 bis, avenue des Martyrs-de-la-Résistance ✆ 04 72 51 49 54 Anatole-France : 14, avenue de La-Division-Leclerc ✆ 04 72 89 40 46 THÉÂTRE 8, boulevard Laurent-Gérin ✆ 04 72 90 86 60. Billetterie : 04 72 90 86 68 CINÉMA GÉRARD-PHILIPE 12, avenue Jean-Cagne ✆ 08 92 68 81 05 (0,34 €/minute) cinemagerard.philipe@ville-venissieux.fr ESPACE ARTS PLASTIQUES MADELEINE-LAMBERT Maison du peuple - 8, boulevard Laurent-Gérin ✆ 04 72 50 89 10 ÉCOLE DE MUSIQUE JEAN-WIÉNER 4, rue Aristide-Bruant ✆ 04 37 25 02 77 ou 04 72 21 44 19 MAISON DES ASSOCIATIONS BORIS-VIAN 13, avenue Marcel-Paul ✆ 04 72 50 09 16 www.cabv.com

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Tirage 32 500 exemplaires

Gilles Lulla ✆ 04 72 51 76 65

www.ville-venissieux.fr MAIRIE DE QUARTIER DU MOULIN-À-VENT 44, rue Ernest-Renan ✆ 04 72 78 80 30 MAISON DES SERVICES PUBLICS 19, avenue Jean-Cagne : ✆ 04 72 89 71 59 Mairie de quartier Vénissy ✆ 04 72 89 32 70 Maison du département ✆ 04 72 89 34 81 Point préfecture ✆ 04 72 89 32 60 CAISSE PRIMAIRE D’ASSURANCE-MALADIE 21, rue Jules-Ferry Vénissieux ✆ 3646 courrier : CPAM DU RHÔNE 69907 Lyon Cedex 20 DRFIP RHÔNE-ALPES - CENTRE DES FINANCES PUBLIQUES DE VÉNISSIEUX 17, place de la Paix ✆ 04 72 90 04 90 CAISSE D’ALLOCATIONS FAMILIALES 17, place de la Paix ✆ 04 78 70 75 51- www.caf.fr VÉNISSIEUX ÉNERGIES dépannage ✆ 0810 804 805 LA POSTE ✆ 3631 17, place de la Paix 19, avenue Jean-Cagne BOUTIQUE SNCF Gare de Vénissieux ✆ 04 72 40 31 03 ALLO TCL ✆ 04 26 10 12 12

Solidarité - Action sociale DIRECTION SOLIDARITÉ ACTION SOCIALE ✆ 04 72 21 44 44 RÉSEAU D’ALERTE CONTRE LES EXPULSIONS ✆ 04 72 50 12 81 SECOURS POPULAIRE 99, boulevard Irène-Joliot-Curie ✆ 04 78 76 23 31 RESTAURANT DU CŒUR 11/13, avenue de la République ✆ 09 60 07 49 40 SECOURS CATHOLIQUE 14, avenue Jean-Cagne ✆ 04 78 67 77 93 ATD QUART-MONDE ✆ 04 78 39 34 30 COMMUNAUTÉ D’EMMAÜS 8, avenue Marius-Berliet ✆ 04 78 91 69 97 FEMMES INFORMATIONS LIAISONS 8, avenue Henri-Barbusse, Saint-Fons ✆ 04 72 89 07 07 CENTRE D’INFORMATION FÉMININ DU RHÔNE (CIF) 13, avenue Maurice-Thorez ✆ 04 78 39 32 25 OFFICE MUNICIPAL DES RETRAITÉS ✆ 04 72 51 08 33

Santé SERVICE MUNICIPAL Qualité de vie, installations classées, pollution, nuisances ✆ 04 72 21 45 06 Ce service met un dispositif au service des personnes âgées ou handicapées pour l’évacuation d’un ou deux encombrants par foyer et par an (sauf en période de congés scolaires).

MINGUETTES Jeudi et samedi matins

PRATIQUE

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issn : 1151-0935

LYADE - centre d’accueil et d’information sur les addictions 19, rue Victor-Hugo ✆ 04 78 67 33 33 CENTRE DE PLANIFICATION ET D’ÉDUCATION FAMILIALE 3, place Jules-Grandclément ✆ 04 72 89 42 96 COMITÉ DÉPARTEMENTAL D’HYGIÈNE SOCIALE (CDHS) 26, rue du Château ✆ 04 72 50 08 68 CENTRES MÉDICO-PSYCHOLOGIQUES ENFANTS - ADOLESCENTS Centre Winnicott, 2 bis, av. Marcel-Cachin CMP ✆ 04 27 85 15 20 CATTP ✆ 04 27 85 15 21 Centre petite enfance ✆ 04 27 85 15 22 213, route de Vienne ✆ 04 37 90 56 00 POINT ACCUEIL ÉCOUTE JEUNES PAEJ PIXELS 19, rue Victor-Hugo ✆ 06 23 97 83 04 CENTRE MÉDICO-PSYCHOLOGIQUE POUR PERSONNES ÂGÉES Consultation médico-psychologique hôpital mutualiste “Les Portes du Sud” : ✆ 04 72 89 80 00 Consultation mémoire centre hospitalier Saint-Jean-de-Dieu : ✆ 04 37 90 12 01 FÉDÉRATION DES ACCIDENTÉS DE LA VIE (FNATH) 2, place de la Paix ✆ 04 78 60 72 91

TOP MUNICIPAL Médiation - prévention standard ouvert 24 h./24 - 365 j./an ✆ 04 72 51 52 53 MAISON DE JUSTICE ET DU DROIT 18, rue Jules-Ferry ✆ 04 72 90 18 20 Consultations des avocats du Barreau de Lyon : jeudi matin sur rendez-vous Aide aux victimes d’infraction pénale : accueil sur rendez-vous Conciliation civile : service gratuit sur rendez-vous Défenseur des droits : permanence le vendredi matin sur rendez-vous Permanence de notaires : le 3e mardi du mois sur rendez-vous AMELY MÉDIATION, BOUTIQUE DE DROIT Accès au droit - aide aux victimes : 21, avenue Division-Leclerc ✆ 04 78 70 47 97 lundi de 14 h 30 à 18 h 30 mardi de 9 heures à midi mercredi de 14 à 17 heures jeudi de 9 heures à midi Permanences des médiateurs : 46 C, chemin du Charbonnier mercredi de 16 h 30 à 18 h 30 ✆ 04 72 51 35 46 21, avenue de La-Division-Leclerc lundi de 18 heures à 19 h 30 ✆ 04 78 70 47 97 Amely intervient aussi à la Maison de Justice et du Droit.

Quartiers CONSEILS DE QUARTIER Hôtel de ville ✆ 04 72 21 44 58 MAISON DE QUARTIER DARNAISE 45, boulevard Lénine ✆ 04 72 89 77 40 CENTRES SOCIAUX Moulin-à-Vent : 47, rue du Professeur-Roux ✆ 04 78 74 42 91 - 06 66 67 87 92 Parilly : 27 bis, avenue Jules-Guesde ✆ 04 78 76 41 48 Minguettes (site Eugénie-Cotton) : 23, rue Georges-Lyvet ✆ 04 78 70 19 78 Minguettes (site Roger-Vailland) : 5, rue Aristide-Bruant ✆ 04 72 21 50 80

Jeunesse MISSION LOCALE 8, avenue de la Division-Leclerc ✆ 04 72 89 13 30 CENTRE D’INFORMATION ET D’ORIENTATION (CIO) 21, rue Jules-Ferry ✆ 04 78 70 72 40 BUREAU INFORMATION JEUNESSE Espace central jeunes 1, place Henri-Barbusse ✆ 04 72 50 01 20

Sports MAISON DES SPORTIFS ROGER-COUDERC 10, av. des Martyrs-de-la-Résistance ✆ 04 72 50 74 02 OFFICE MUNICIPAL DU SPORT 22, rue Rosenberg ✆ 04 72 50 00 12 www.oms-venissieux.org

Mercredi 26 août 2015 - n° 585 - www.expressions-venissieux.fr

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CENTRE NAUTIQUE INTERCOMMUNAL

Premier été dans le grand bain Le centre nautique intercommunal a ouvert ses portes vendredi 10 juillet. Depuis, il a trouvé une fréquentation raisonnable, avec en moyenne 500 personnes au quotidien. Le mouvement va s’amplifier, avec la rentrée des scolaires et des associations. DJAMEL YOUNSI

n mois et demi après l’inauguration du centre nautique intercommunal, Anne-Marie Bringuier, sa directrice, se montre presque étonnée : “J’ai rarement passé un été aussi calme ! La société de gardiennage (huit agents de sécurité dans les moments d’affluence) n’a pas été débordée. On n’a enregistré qu’un seul acte d’incivilité, peu banal : un père de famille qui mangeait des chips au bord du bassin s’est montré menaçant et a dû être sorti du CNI. Il est désormais exclu de l’équipement par arrêté de la présidente. Avec un public essentiellement familial (les jeunes ne pouvant accéder au CNI qu’à partir de 14 heures), c’était important.” “On a fait le maximum pour que l’ouverture au public se fasse début juillet. Et on y est arrivés : inauguré le 6, le CNI a ouvert deux jours plus tard. Tout n’a pas été parfait, mais les 35 agents avaient bien œuvré et le public a apprécié leur travail.” Quant à la fréquentation, elle est correcte, sans plus. Quelque 3 800 personnes se sont présentées à l’entrée du centre nautique la première semaine. Début août, le total des entrées se montait à 10 000. Pas de record d’affluence donc, puisque la FMI (Fréquentation Maximum Instantanée), fixée à 900 personnes cet été pour passer à 1 300 en septembre, n’a jamais été approchée. Les journées d’affluence, comme le 12 août dernier, ne dépassaient pas le millier d’en-

terminal de carte bleue a aussi été problématique. Mais pour la rentrée, ce problème sera réglé.” La rentrée, justement. Le nouveau CNI s’apprête à franchir une autre étape fin septembre, avec le retour des associations sportives. “Rien que pour l’aquagym, l’aquaforme et ses dérivés (aquabiking et ateliers d’aquacircuit), on s’attend à enregistrer des centaines d’inscriptions, anticipe la directrice de l’équipement. On a par exemple programmé 32 cours hebdomadaires d’aquagym ! L’amplitude d’une journée type va exploser : en semaine, on va ouvrir le CNI dès 8 heures, pour ne le fermer qu’à 22 heures (associations). On imagine ce que cela va drainer comme public ! On ne va pas chômer.”

PHOTO RAPHAËL BERT

Petit cours sur les chloramines Le nouveau CNI s’apprête à franchir une nouvelle étape avec le retour des scolaires et des clubs. L’amplitude horaire d’ouverture va exploser : de 8 heures à 22 heures

trées. Après le 15 août, quelque 200 personnes ont fréquenté au quotidien le nouvel établissement nautique du Moulin-à-Vent. Sans parler de la période de ramadan qui a certainement dû influer, comment expliquer ce calme… relatif ? “L’obligation de porter un bonnet de bain a joué, c’est sûr, constate Anne-Marie Bringuier. Ce n’est pas apprécié par les

jeunes ! Ils nous le font savoir et certains préfèrent du coup se diriger vers d’autres piscines, notamment celle de Gerland, ou AugusteDelaune, à Vénissieux.” Et si le port du bonnet est obligatoire, c’est que le CNI a des bassins intérieurs et des espaces ludiques : c’est une des mesures mises en œuvre pour limiter la dispersion des chloramines dans l’air.

Quid du temps d’attente aux guichets ? “On doit désormais faire le distinguo entre les habitants de Lyon, Saint-Fons et Vénissieux (villes partenaires dans la gestion du Centre nautique) d’une part, et le public extérieur. Cinq tarifs différents sont appliqués et pour bénéficier d’une réduction, il faut présenter des justificatifs. Cela a forcément influé sur le passage. L’absence de

“Ce centre nautique, c’est le vôtre !” Inauguration - Moins de cinq ans après l’incendie criminel qui l’a détruit, le centre nautique intercommunal a été inauguré, mercredi 8 juillet, en grande pompe. Au côté d’Andrée Loscos, la présidente du conseil d’administration, Anne-Marie Bringuier, sa directrice, l’a présenté brièvement aux quelque deux cents invités — élus, responsables d’associations sportives, adhérents, riverains… — avant de s’effacer devant les trois maires qui, auparavant, avaient coupé le ruban. “Cet équipement était une nécessité, il était de notre devoir d’investir pour le bien-être de nos citoyens, a lancé Nathalie Frier, le maire de Saint-Fons. On ne peut que se féliciter du travail mené de concert entre les trois communes.” Gérard Collomb, sénateur-maire de Lyon, se réjouissait que les délais aient été respectés : “On livre en juillet ce merveilleux équipement, comme on l’avait annoncé en 2013. Quand j’ai inauguré la piscine du Rhône rénovée, j’avais dit que je la trouvais très belle. Mais là, sincèrement, je trouve le centre nautique intercom-

teur Georges-Levy est réussie, l’intérieur est particulièrement lumineux… Nous avons aussi profité de cette reconstruction pour mettre l’établissement aux normes d’accessibilité. Ce 8 juillet marque le renouveau du CNI. Je dis à tous les usagers, à tous les sportifs : revenez vous amuser, vous initier, vous entraîner ! Ce centre nautique est le vôtre, uniquement le vôtre.” Les tarifs du centre nautique intercommunal :

Les maires de Vénissieux, Lyon et Saint-Fons se sont tous trois félicités du travail intercommunal mené pour la reconstruction

munal encore plus beau. Même s’il y avait moins de contraintes techniques à surmonter. Cette réalisation démontre la force de la coopération intercommunale.” Quant à Michèle Picard, le maire de Vénissieux, elle relevait que la Ville attendait ce moment avec impatience. “Les nageurs vont

renouer avec un lieu de mémoire et de souvenirs partagés entre générations. C’est un équipement haut de gamme, destiné au grand nombre. Et sa qualité architecturale saute aux yeux, j’en remercie l’équipe d’architectes Xanadu et du bureau d’études QuadriPlus Groupe. La perspective depuis l’avenue du doc-

● Pour les résidents de VénissieuxLyon-Saint Fons : 4,20 euros Tarif réduit pour étudiants, chômeurs, seniors de + 60 ans, familles nombreuses : 3,30 euros. Enfants de 4 à 16 ans : 3 euros. Gratuité pour les moins de 4 ans ● Personnes extérieures Plein tarif : 5,50 euros Tarif réduit pour étudiants, chômeurs, seniors de + 60 ans, familles nombreuses : 4,50 euros

Les réductions sont appliquées sur présentation d’un justificatif. Carte de 10 entrées : de 30 à 45 euros L’espace aquaforme ouvrira à partir du 14 septembre.

Les chloramines sont des toxines produites par la réaction entre le chlore, utilisé pour désinfecter les piscines, et l’ammoniac provenant des déchets organiques des utilisateurs : sueur, cosmétiques, salive, urine, peaux mortes, cheveux… Très irritantes pour les yeux et les voies respiratoires, elles peuvent créer de vrais problèmes de santé — asthme, bronchite, toux… — chez les baigneurs et les professionnels des piscines. Tous les types de bassins sont concernés mais les établissements fermés comportant des espaces ludiques (ce qui est le cas du CNI) sont les plus exposés car l’agitation de l’eau favorise le passage des chloramines dans l’air intérieur. Les baigneurs ont un rôle important à jouer pour limiter l’apport de matière organique dans les bassins et ainsi diminuer la production de chloramines. Se démaquiller, aller aux toilettes avant de se baigner, se doucher, passer par le pédiluve et… porter un bonnet de bain font partie des règles.