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Lucie Rousselot
1 Mon travail plastique débute par la représentation des tensions observables dans un corps humain pris comme un ensemble. Il se poursuit par l'examen détaillé des textures de l'enveloppe extérieure de ce corps, sa surface. Puis je scrute en profondeur des images semblables à des extraits organiques. J'explore l'intérieur et expose l'extérieur. Je ne représente pas un corps mais des parties indéfinies et changeantes. D'une manière générale, ma démarche artistique tient compte de l'impact de la mise à distance du regard sur le corps. Quelles sont les limites de distance qui protègent l'intimité? Celles qui la dévoilent, procurent de la gêne ou non? Par un travail de la ligne, je cherche à mettre en évidence les formes et les tensions entre surfaces et profondeurs, à jouer sur les limites de la visibilité ou de l'invisibilité.
72 : Agnès Gorchkoff direction de recherche rousselotlucie@orange.fr instagram.com/mademoisellu.art 30 38 04 61 07 2
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1 – Poids plume, costume, nylon, coton, performance ; 2 – Déroulés, crayon graphite sur calque, 160 x 50 cm.
DNA Communication, arts et langages graphiques
Qu’il s’agisse d’illustrations, d’interprétations ou de créations, les étudiants mettent en forme des « histoires ». Ils utilisent le dessin, la peinture, la photographie, le cinéma, le design éditorial, le design graphique, la typographie, l’animation et la transmédialité. L’expérimentation et la maîtrise de ces savoir-faire sont les socles formels sur lesquels se développe leur pensée critique. S’y ajoutent la gravure, l’art sonore, la performance, l’installation, la scénographie, qui viennent comme des respirations, rythmant pour certains la maturation de leur DNA. Enfin, les pratiques traditionnelles d’édition — page, affiches imprimées… — les usages de diffusion plus contemporains — image et texte performés, sites internet… — sont évidemment des prétextes pour questionner les modes de diffusion. Ils permettent surtout aux jeunes artistes d’exprimer leur regard sur le monde.