Leibniz, Monadologia

Page 92

92

(22) Et comme tout present état d'une substance simple est natureilement une suite de son état precedent, tellement que le present y est gros de l'avenir. (23) Done, puisque reveillé de l'étourdissement on s'APPERgoiT de ses perceptions, il faut bien qu'on en ait eu immediatement auparavant, quoiqu'on ne s'en soit point appergú; car une perception ne sauroit venir natureilement que d'une autre perception, comme un mouvement ne peut venir natureilement que d'un mouvement.

^nemadmodnm omnís prarfens fubftaiitiae íímplicis flátus natóialiter ex fiatu precedente confe(jnitur,itá utprasfensfit graVidus futuro; a j itaqiie cum evjgilantes ab ifto fíúporeperceptionum no/lrarum coufcü íiinusyncceíléomnino edütaíiquas immecliate antea Tiabuerimus, qnamvis earnm conféii non fuerimus.. Etenim perceptio naturalíter non oritur nifiéx «lia perceptione,qucinadmoqum motus riaturalitcr non OHflir nifí ex motu.

Leibniz, Monadología, Pentalfa, Oviedo 1981. Edición trilingüe. Introducción de Gustavo Bueno


Issuu converts static files into: digital portfolios, online yearbooks, online catalogs, digital photo albums and more. Sign up and create your flipbook.