La question des remparts dans l'Italie contemporaine - Mémoire master - Marino Elodie

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TITRE

ÉTUDIANT(

La question des remparts dans l’Italie contemporaine Transformations des remparts et urbanisme

Mots-clés : Italie - Remparts - Patrimoine - Transformations - Urbanisme - Typologies

The question of the ramparts in the contemporary italy Transformations of ramparts and urbanism What are the weaknesses today ?

Italy had a lots of walled cities. Actually, it’s the model country of the patrimonial question, but we note the difficulties to move forward about the ramparts. Ramparts isolated, ramparts like ruins or urban promenade, they are not equals. With this dissertation, we try to understand what are the differently interventions about this subject, and what are actually the weaknesses.

Keywords :

La question des remparts dans l’Italie contemporaine Transformations des remparts et urbanisme Quelles sont les failles d’aujourd’hui ?

MARINO Elodie Mémoire de master Sous la direction de Benjamin Chavardès & Valentina Russo Quelles sont les failles d’aujourd’hui ?

L’Italie comporte de très nombreuses villes fortifiées. Si aujourd’hui, le pays est un modèle en question de patrimoine, on remarque une difficulté à aller de l’avant en ce qui concerne la question du rempart. Laissé brut, investit comme promenade, en ruines, les remparts ne sont pas tous égaux. On cherche donc dans ce mémoire à comprendre quelles sont les différentes interventions qui peuvent être entreprises aujourd’hui à ce sujet, et quelles sont les failles qui en résultent.

La question des remparts dans l’Italie contemporaine - Transformations des remparts et urbanisme

Quelles sont les failles d’aujourd’hui ?

ÉTUD. UNIT

MARINO Elodie

UE093 - E0932 - SEM. RECH.-LAB - Mémoire 3 - Mém. Init. Rech.

DE MEM CHAVARDES B. MASTER DE MEM RUSSO V. ARCHI

MEM

S09 AHD 16-17 FI

© ENSAL

MARINO Elodie

Italy - Rampart - Heritage - Transformations - Urbanism - Typologies

ÉTUD. UNIT

MARINO Elodie

UE093 - E0932 - SEM. RECH.-LAB - Mémoire 3 - Mém. Init. Rech.

DE MEM CHAVARDES B. MASTER DE MEM RUSSO V. ARCHI

MEM

S09 AHD 16-17 FI

© ENSAL

SOMMAIRE Introduction ..............................................................................p.7 I. L’Italie et ses fortifications ...................................................p.21

1.1 Contexte géopolitique et fortifications ..................p.21

1.2 Fortifications : un obstacle ? .................................p.27

1.3 La patrimonialisation des ouvrages défensifs .......p.32 II. Les fortifications aujourd’hui : Interventions actuelles ......p.35

2.1 Isoler .....................................................................p.35

2.2 Interventions extrêmes ou non intervention .........p.39

2.2.1 Détruire / recouvrir.................................p.39

2.2.2 Conserver une partie mais à quelle fin ..p.45

2.2.3 Délaisser ...............................................p.49

2.3 Reconstruire .........................................................p.53

2.4 Intégrer .................................................................p.57 III. Recherche par le projet : Les remparts de Pompéi .............p.65

3.1 Objectif du projet ..................................................p.67

3.2 Présentation du site de Pompéi .............................p.71

3.3 Présentation du projet ...........................................p.75

3.4 Retour critique ......................................................p.99 Conclusion.............................................................................p.101 Table des matières .................................................................p.104 Bibliographie ........................................................................p. 107 Annexes ...............................................................................p.114 Mémoire de Master réalisé à l’École Nationale Supérieure d'Architecture de Lyon, Sous la direction de Benjamin Chavardés & Valentina Russo © Elodie Marino, Benjamin Chavardés & Valentina Russo, Lyon, 16.01.2017

Mes remerciements vont principalement à mes directeurs d’étude Benjamin Chavardés, professeur à l’École Nationale Supérieure d’Architecture de Lyon qui m’a aidé à construire et organiser ma pensée sur ce sujet, et à Valentina Russo, professeure à l’Università Degli Studi di Napoli Federico II, qui m’a apporté son aide sur place en Italie durant mon année de mobilité, et qui m’a donné la possibilité d’expérimenter sur un projet en rapport avec le sujet du mémoire : les fortifications.

Je remercie également mes compagnons de groupes franco-italiens avec qui j’ai pu découvrir et créer le projet sur la fortification de Pompéi, c’était un travail nouveau pour nous tous et il n’aurait pas été possible sans eux.

Le reste de mes remerciements va à mon entourage et à ma famille, ils se reconnaîtront, qui m’ont apporté tout le soutien possible dans mes moments de doutes et de difficultés dans l’écriture de ce mémoire.

INTRODUCTION Contexte actuel – La ville palimpseste

Depuis toujours, les pleins et les vides constituant la ville se sont modifiés au gré des besoins. L’architecture s’est construite, puis déconstruite pour laisser place à de grands boulevards, elle s’est fait détruire ou prolonger pour créer des nouveaux espaces.

On a percé pour faufiler une voie ferrée par ci, une départementale par là. On a construit ou reconstruit par-dessus, dedans, devant, sur les côtés. La ville accumule des milliers de gestes, d’intentions, de violence et de beauté.

La ville comme narration, la ville comme narration idéale, cela implique qu’elle n’est jamais réductible à un passé, à un futur ou à un présent idéalisé, jamais assimilé à un centre ou à une périphérie 1 Comme le dit Olivier Mongin dans cet extrait, en tant qu’architectes et penseurs de la ville du XXIème siècle, on ne doit pas prendre en compte seulement les dernières données du territoire, ni se contenter d’examiner seulement une partie.

La ville d’aujourd’hui est le résultat d’un nombre incalculable de pensées différentes qui ont marqué les époques. Autrefois, la ville se concentrait en un centre, le centre historique que l’on retrouve encore aujourd’hui, souvent reconnaissable par son aspect pittoresque (mais cela n’est pas une généralité). Puis elle s’est déployée au fur et à mesure, avec notamment le XXème siècle où la « majeure partie de la population et la quasi-totalité de la surface urbanisée sont en dehors du centre ancien et de la ville mère »2 MONGIN Olivier, La condition urbaine, Paris, Le Seuil, 2005, 352 p. (cit. p.49) PANERAI Philippe, DEPAULE Jean-Charles, DEMORGON Marcelle, Analyse urbaine, Edition Parenthèses, 2012, 187p. (cit. p.134)

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En effet, avec la croissance urbaine et l’industrialisation, la ville du XXème s’est vue totalement transformée, sortant ainsi de ses limites tant mentales (le centre historique comme référence de qualité de la ville) que physique (délimitée par des enceintes par exemple). La ville au cours des siècles s’est vu donc agrandir, déformée, expansée, développée. Les tissus urbains se sont entremêlés ou séparés, distinguant ainsi les différents passages du temps dans la construction urbaine.

C’est dans un contexte contemporain que les auteurs comme Olivier Mongin ou encore Andréa Corboz nous décomposent de façon complète et complexe les territoires et les villes comme des palimpsestes. Cette notion de palimpseste est à définir exactement comme celle du parchemin. On vient apposer un premier écrit, puis on superpose ou encore on gratte pour pouvoir écrire de nouveau.

Ce palimpseste laisse des traces qu’il faut considérer comme « des éléments, des points d’appui, des accents, des stimulants de notre propre planification. »3 En effet, rien n’est à refaire, tout est à réutiliser, cette notion de recyclage est un des principes même de notre société actuelle.

La ville palimpseste est donc une ville qui vient à se recentrer sur elle-même, et c’est dans un contexte où l’espace vient à s’essouffler et où la population augmente qu’il faut en tirer des gros avantages.

En effet, cette idée de gratter pour réécrire par-dessus n’est autre qu’une solution à l’étalement urbain que l’on cherche à contrôler aujourd’hui.

Par exemple en France, nous avons pu assister à la naissance de la Loi ALUR4 (Loi pour l’accès au logement et un urbanisme rénové) n. 2014-366 du 24 mars 2014. Cette loi permet d’éclairer le problème d’aujourd’hui qui est le manque d’intensification des centres pour la construction périphérique. Or, il est clair CORBOZ André, Le territoire comme palimpseste, Paru dans «Diogène» 121 janvier-mars 1983 pp 14-35 4 Loi ALUR (Loi pour l’accès au logement et un urbanisme rénové) n. 2014-366 du 24 mars 2014 www.logement.gouv.fr 8 3

qu’aujourd’hui, et cela sera de plus en plus véridique par le futur, que nous manquons désormais d’espaces pour les nouvelles constructions, et que malgré tout, même si les villes viennent peu à peu se toucher, il ne faudrait pas arriver à l’extrême qui serait l’absence complète d’espaces ruraux. Les sites industriels, agricoles et encore les sites naturels sont des éléments qui prennent de la place et qui nécessitent alors que l’espace urbain revienne à ses sources existantes.

Le patrimoine comme outil du contemporain

Le patrimoine est donc une problématique bien ancrée dans notre temps et ce finalement que très récemment. Pour comprendre où nous en sommes aujourd’hui au niveau théorique, il faut saisir les quelques grandes pensées qui ont marqué cette thématique ces siècles précédents.

Le besoin donc de réutilisation de l’existant est typiquement une problématique du XXIème siècle et du futur tant par les notions évoquées précédemment que par la volonté de redonner l’image d’une ville non fragmentée.

Nous pouvons donc commencer de prime abord par une localisation, l’Italie, là où la notion de monument historique est née bien en avance sur tout les autres pays.

Rome fut et est encore une référence pour ses vestiges antiques et leur remarquable traversée dans le temps, elle est la ville où naquit donc cette notion même si on ne la nommait pas encore comme telle à l’époque. Françoise Choay nous explique dans son livre l’allégorie du patrimoine que «Dans le cadre de la révolution du savoir que vit alors l’Italie, cette même image ruinée d’une Antiquité tout juste redécouverte à la lumière éblouissante des textes oblige quasiment le regard à donner aux monuments romains une dimension historique. […] Il lui faudra encore trois siècles pour acquérir son nom définitif.»6

En effet, «refaire des lieux consiste à contrer des dynamiques de morcellement, à refaire de l’unité, à redonner une cohérence là où les pôles se séparent en se contractant.»5 Pourtant, on repère dans le tissu urbain actuel un facteur de séparation qui va à l’encontre de l’unité décrite par Mongin et qui porte le nom de rempart. Le rempart, la fortification, ou encore l’enceinte, est un des éléments qui a contribué à la création de nouveaux centres et de rupture urbaine.

C’est un patrimoine récemment pris en compte mais qui a depuis toujours posé des problématiques importantes tant au niveau patrimonial qu’urbain.

L’Italie est un précurseur en matière de patrimoine et est réputée aujourd’hui mondialement pour cela. «L’exploitation des monuments français par le tourisme est imaginée sur le modèle que l’Italie, seule en Europe, a réalisé depuis longtemps à la faveur d’un ensemble d’atouts exceptionnels.»7 Le pays de la Dolce Vita a très rapidement comprit qu’il présentait sur son territoire des richesses incroyables, et auxquelles on pouvait tirer profit économiquement. L’Italie investit donc dans son patrimoine et attire par cela des millions de touristes investissant à leur tour dans ce domaine.

Il est évident que l’économie et le tourisme ne représentent pas

De plus, l’un des objectifs de cette loi ALUR est de favoriser le développement durable. Si la conception d’architecture neuve vient à répondre à des critères de qualités environnementales, il ne faut pas pour autant négliger les espaces déjà existants qui n’y répondent pas encore. Le patrimoine et tout le parc représentant le logement sont donc des éléments à repenser pour former une ville entièrement requalifiée et efficace.

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MONGIN Olivier, La condition urbaine, Paris, Le Seuil, 2005, 352 p. (cit. p.259)

9

CHOAY Françoise, L’allégorie du patrimoine, nouvelle édition revue et corrigée, éditions du seuil, 2007, 270p. (cit.p.35-36) 7 Ibid. (cit.p.88) 6

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la plus grosse partie de la réflexion envers la sauvegarde de nos monuments.

Si les Hommes aiment les avancées scientifiques et se projeter dans le futur, ils aiment aussi avoir leurs rattachements historiques. Le patrimoine est notre héritage à tous, il est le symbole d’une culture commune et de valeurs propres à chaque pays, il représente l’Histoire et les gestes de milliers d’Hommes ayant existé auparavant. Le patrimoine est un socle commun à tous, et sans cela nous ne pourrions pas avancer. Une région sans patrimoine architectural se nomme désert.

De là, on comprend alors l’importance de conserver notre patrimoine architectural et urbain, notre héritage en autre, et que l’on souhaiterait transmettre aux générations suivantes.

Mais laissons nous le patrimoine passer les siècles complètement intact ?

Des grandes figures réfléchissant sur la façon de traiter notre patrimoine architectural se sont confrontées les unes les autres au fil du temps. Si Viollet-le-Duc (1814-1879), architecte français, imposa l’idée d’une restauration très extrême aux monuments avec la célèbre phrase tirée de son dictionnaire raisonnée de l’architecture : «Restaurer un édifice, ce n’est pas l’entretenir, le réparer ou le refaire, c’est le rétablir dans un état complet qui peut n’avoir jamais existé à un moment donné.»8, John Ruskin (1819-1900), écrivain et critique d’art anglais, s’opposa à celuici en proclamant que la restauration était la mort du monument en exprimant qu’ « il est impossible en architecture de restaurer, comme il est impossible de ressusciter les morts ».9 Ces deux personnages sont célèbres pour leurs réflexions et leurs oppositions. Viollet-le-Duc effectua en effet des grandes opérations de restauration, en réinterprétant ou encore en rajoutant des pièces RUSKIN John, Le sette lampade dell’architettura – La lampada della memoria, édition Jaca Book, 1982, 260 p. (cit. traduite de l’italien p.227)

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à l’édifice. Quant à Ruskin, il exprime dans son livre Les sept lampes de l’architecture et notamment La lampe de la mémoire10, que c’est à nous d’agir avec une manutention progressive qui permettrait à l’édifice de ne pas se dégrader. Si ce n’est pas le cas, le monument dégradé et vieillissant acquiert une dimension pittoresque à laquelle il ne faut pas toucher.

Camillo Boito (1836-1914), écrivain et architecte italien, écrira sa théorie Conserver ou restaurer11 (Conservare o Restaurare) sur la base de l’opposition de ces deux personnages pour en créer une synthèse personnelle. Il mettra en valeur les deux théories en pesant le pour et le contre et conclura sur l’acceptation de restaurer un bâtiment tout en distinguant les parties anciennes des parties nouvelles qui devront être effectuées dans le style actuel.

A la même époque de Boito, Aloïs Riegl12 (1858-1905), historien de l’art autrichien, analysait les monuments d’un point de vue plus social et culturel. Pour lui, plus un monument était intacte, plus il serait précieux, on parle alors de valeur historique et de valeur d’ancienneté. L’intervention doit ralentir la destruction, et la restauration vient détruire l’équilibre en trois autres grandes valeurs qui représentent pour lui le monument : la valeur d’art, la valeur d’usage, et la valeur d’art relative. La priorité est donc donnée à l’harmonie de l’intervention.

Les personnages suivants dépassèrent encore plus les théories évoquées précédemment, Gustavo Giovannoni (1873-1947), architecte et ingénieur italien, mais également directeur de l’école d’architecture de Rome de 1927 à 1935, continua dans la lancée de Boito, et établit une relation entre urbanisme et patrimoine urbain. Il 10 RUSKIN John, Le sette lampade dell’architettura – La lampada della memoria, édition Jaca Book, 1982, 260 p.

11 BOITO Camillo, Conservare o restaurare, 1893 - Conserver ou restaurer, les Dilemmes du patrimoine , Ed. de l’imprimeur, Besançon, traduit de l’italien par JeanMarc Mandosio, 2000, 112p.

12 RIEGL Aloïs, Le culte moderne des monuments : son essence et sa genèse, Traduit par Daniel Wieczorek, Edition du Seuil, Paris, 2013, 168p.

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fonda sa doctrine L’urbanisme face aux villes anciennes13 (Vecchie città ed edilizia nuova) sur la conservation de ce patrimoine urbain qui comporte trois grandes parties, comme le résume Françoise Choay par : « D’abord, tout fragment urbain ancien doit être intégré dans un plan d’aménagement (piano regolatore) local, régional et territorial qui symbolise sa relation avec la vie présente. […]

C’est pourquoi isoler ou « dégager » un monument revient, la plupart du temps, à le mutiler. Les abords du monument sont avec dans une relation essentielle. […] Enfin, ces deux premières conditions remplies, les ensembles urbains anciens appellent des procédures de préservation et de restauration analogues à celles définies pour les monuments par Boito» 14 Giovannoni appelle à la contextualisation et au besoin de créer un plan d’aménagement propre à chaque ville, car la morphologie des villes diffère les unes des autres. Véritable précurseur et l’un des seuls théoriciens de l’urbanisme du XXème siècle, Giovannoni a su déceler et toucher les points sensibles des grandes relations entre urbanisme et patrimoine urbain, et a porté des propos avantgardiste dans lesquels on peut se retrouver en partie aujourd’hui dans l’urbanisme contemporain.

Cesare Brandi (1906-1988), historien et critique d’art et écrivain italien, écrivit La théorie de la restauration15 publiée en 1963. Il dépassa de loin tout les principes instaurés par ses prédécesseurs.

Pour lui, la restauration est le moment méthodologique de la reconnaissance de l’ouvrage d’art dans son physique et dans sa double instance historique et esthétique à des fins d’une transmission au futur.

Cette notion d’instance historique et esthétique est très importante GIOVANNONI Gustavo, Vecchie città ed edilizia nuova, Turin, Utet, 1931, traduit de l’italien : L’urbanisme face aux villes anciennes, Paris, Editions du Seuil, 1998.

14 CHOAY Françoise, L’allégorie du patrimoine, nouvelle édition revue et corrigée, éditions du seuil, 2007, 270p. (cit.p.149) 15 BRANDI Cesare, Teoria del restauro, 1963, Théorie de la restauration 13

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pour lui et c’est dans l’équilibre encore une fois que la restauration doit se faire grâce au jugement du restaurateur. Il instaure ainsi une notion de pluridisciplinarité qui permet d’avoir une démarche critique sur l’unité de l’œuvre et ce qu’elle doit « subir ».

Enfin, Roberto Pane (1897-1987) historien et architecte italien, supervisa l’écriture de la charte de Venise éditée en 1964, et qui est encore un pilier aujourd’hui.

La Charte de Venise16 reprendra des grandes notions des théories évoquées précédemment en allant encore plus loin et définira réellement le monument historique comme : «La création architecturale isolée aussi bien que le site urbain ou rural qui porte témoignage d’une civilisation particulière, d’une évolution significative ou d’un événement historique.

Elle s’étend non seulement aux grandes créations mais aussi aux œuvres modestes qui ont acquis avec le temps une signification culturelle. » (art.1 de la charte) Elle définira plus précisément les problématiques liées à la conservation comme le fait que « La conservation des monuments impose d’abord la permanence de leur entretien. » (Art.4) ou encore « La conservation des monuments est toujours favorisée par l’affectation de ceux-ci à une fonction utile à la société ; une telle affectation est donc souhaitable mais elle ne peut altérer l’ordonnance ou le décor des édifices » (Art.5) Enfin, avec la conservation, elle définira également le cadre pour la pratique de la restauration et ses limites comme on peut le voir avec l’article 9 : « La restauration est une opération qui doit garder un caractère exceptionnel. Elle a pour but de conserver et de révéler les valeurs esthétiques et historiques du monument Charte sur la Conservation et la Restauration des Monuments et des Sites (charte de Venise), IIe Congrès international des architectes et des techniciens des monuments historiques, Venise, 1964, adoptée par ICOMOS en 1965.

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et se fonde sur le respect de la substance ancienne et de documents authentiques. Elle s’arrête là où commence l’hypothèse, sur le plan des reconstitutions conjecturales, tout travail de complément reconnu indispensable pour raisons esthétiques ou techniques relève de la composition architecturale et portera la marque de notre temps. » La charte de Venise résumera et appliquera des parties de théories prises ça et là des différents personnages que l’on a pu voir et permettra ainsi les fondations d’un équilibre envers la considération des monuments et du patrimoine.

Nous avons donc pu voir différents débats et théories qui ont constitués la réflexion sur le sujet de la restauration, la conservation ou encore le monument historique en lui-même.

Cette réflexion progressive et riche influence désormais notre vision du patrimoine, mais au-delà de la restauration et de la conservation, les problématiques encore plus actuelles sont celles de la transformation. Le patrimoine est encore plus valorisé lorsqu’il est dynamique, lorsqu’il permet d’accueillir une fonction utile et qui le fait vivre.

S’il est aujourd’hui possible de voir certains types de patrimoine accédant à des changements de fonctions comme par exemple les sites industriels transformés en logement, des églises en restaurants ou bien des châteaux en musées, il est plus difficile pour d’autres typologies de patrimoine de visionner une transformation réelle.

Nous revenons donc sur le sujet des remparts qui avec son passé et ses nombreuses transformations ne parvient aujourd’hui pas à être réellement remis en cause. Cette typologie d’édifice, à qui l’on accorde de nombreuses opérations de manutentions et de restauration, représente encore une difficulté dans le tissu urbain, tant dans sa considération urbaine que dans des opérations nouvelles qui pourraient en changer réellement la vision. Même si 15

ce n’est pas une généralité, le rempart reste un ouvrage auquel on n’ose pas trop encore s’y frotter. Pourtant, l’ouvrage entier ou ce qu’il en reste selon les villes fait partie tant du patrimoine urbain que paysager et il serait intéressant d’y voir naître de nouvelles fonctions en accord avec notre société contemporaine.

Le choix de l’Italie comme objet d’étude

L’Italie est un pays qui a démontré au monde entier un patrimoine exceptionnellement riche et conservé, et sa reconnaissance par l’UNESCO nous le démontre amplement.

En effet, en 2015, l’Italie compte 51 sites inscrits au patrimoine mondial avec 47 culturels et 4 naturels ce qui en fait le plus classé au monde. Malgré un ralentissement des classements dû à la volonté d’examiner les autres beautés du monde, l’Italie a encore bien des ressources à présenter.

On se représente très souvent une ville ou un pays par des symboles et l’Italie fait partie de ceux où l’on visualise de prime abord un patrimoine exacerbé. Son archéologie et ses monuments sont des supports majeurs à son économie et son tourisme. L’image de la ville historique fait partie de l’identité de l’Italie.

C’est donc l’une des raisons qui nous pousse à s’intéresser de plus près à son patrimoine, pour voir ce qui nous manque encore à approfondir.

De plus, l’autre raison de ce mémoire dirigé sur l’Italie est la possibilité d’avoir été sur place pendant un an et d’avoir pu découvrir de plus près l’une de ses villes, et d’y voir finalement des questionnements émergés.

A Naples, dans le sud de l’Italie dans la région Campanie, on peut voir tout une palette de patrimoines différents. Patrimoine 16

paysager avec de nombreux sites naturels merveilleux. Patrimoine religieux, avec la présence omniprésente des églises et des icones religieuses dans le tissu urbain. Mais il y avait quelque chose de frappant dans tout cela. Dans une ville comme Naples qui est l’un des symboles représentatifs de la ville palimpseste, de celle qui est fière d’être une ville conservant l’ensemble de son patrimoine, on peut pourtant remarquer une faille.

En regardant de plus près son histoire on peut comprendre qu’elle était autrefois une ville fortifiée, et pourtant il ne reste plus que ses châteaux, quelques portes dispersées et quelques bouts de fondations ou de murs à peine valorisés histoire de rappeler qu’il y avait autrefois un rempart mais qu’aujourd’hui tout est détruit.

De là, on vient à s’imaginer comment était la ville autrefois, les transformations qu’elle a pu subir et pourquoi.

Ce cheminement de pensée nous pousse ensuite à regarder d’autres villes italiennes afin de savoir comment celles-ci ont pu gérer ce type de patrimoine s’il existe encore. En effet, le développement de la ville de Naples a fait que ses remparts ont pratiquement disparu du tissu urbain, pourtant les villes ayant encore leurs fortifications se retrouve nez à nez avec des constructions d’importances qui ont subit le passage du temps. Si l’on sait alors que les italiens savent conserver et restaurer leurs édifices, la question de la transformation est-elle un sujet sensible. De part l’importance des théories qui ont marqué la pensée sur le patrimoine, l’Italie démontre une très grosse capacité à la manutention, la conservation, et la restauration, mais il manque parfois dans certain domaine une véritable réinterprétation contemporaine, pourtant porteuse de solution dans certain cas.

Etat de l’art

Il ne manque pas d’ouvrages sur les différentes villes d’Italie et où l’on parle des fortifications. On peut retrouver des ouvrages 17

qui parlent d’ailleurs spécifiquement de l’histoire d’un tel ou tel rempart dans telle ou telle ville, mais ils sont généralement tournés sur l’histoire, leur évolution et les actions entreprises pour restaurer ou conserver l’objet architectural. On peut également retrouver des ouvrages parlant du rapport entre territoire et remparts, expliquant ainsi comment la destruction du rempart entier ou en partie fut entreprise pour faire passer les voies ferrées par exemple, ou encore l’aspect administratif avec le changement de statut entre défense et publique, ou comme dernier exemple des livres expliquant pourquoi les murs furent détruits au nom de l’urbanisme et de l’hygiénisme.

On retrouve également un recensement des cités fortifiées italiennes avec notamment le livre de POSOCCO Franco, Mura da salvare – catalogo delle città murate d’Italia, Albania, Malta, San Marino e Vatican, qui a pour ambition de montrer et sensibiliser les personnes à ce type de patrimoine.

Une association italienne du nom de Instituto italiano dei castelli s’est créée en 1964 et fut reconnu par le Ministero dei beni culturali en 1991. Cette association traite de l’architecture militaire, en particulier des châteaux mais l’on peut retrouver des études également sur les remparts, puisque les deux sont liés.

Elle décrit son activité sous quatre objectifs : l’étude historique, archéologique et artistique des châteaux et des monuments fortifiés, leur sauvegarde et conservation, l’insertion des architectures fortifiées dans le cycle de la vie moderne et enfin la sensibilisation scientifique et touristique. L’association a créée une revue qui se nomme Cronache Castellane et a dirigé un bon nombre de monographie sur l’histoire de villes fortifiées diverses.

Pour continuer, Le Ministero dei beni culturali e delle attività culturali e del turismo organise chaque année, la sélection de la capitale italienne de la culture. Chaque année, une ville se voit décerner un budget d’un million d’euro qui sert à mettre en œuvre des projets culturels comme le développement d’expositions 18

artistiques mais aussi des projets de restauration ou de requalification urbaine afin d’accroître le potentiel urbain et architectural de la ville afin d’amplifier sa force touristique et culturelle. Pour donner quelques exemples de projets, la ville de Pistoia proposait la réhabilitation d’un ancien hôpital ainsi qu’une requalification des remparts, de même pour Pisa qui voulait la restauration et la réouverture des remparts médiévaux ainsi qu’une revalorisation de certaines places afin de présenter autre chose que la tour de Pise, très connue. Cette élément de l’actualité démontre comme il est important pour les villes italiennes de se développer, tant au niveau culturel qu’au niveau du territoire lui-même. En effet, la possibilité d’un budget et la création de divers projets amènent à repenser la ville, à la faire continuer de vivre et de se régénérer, influençant ainsi positivement l’économie liée par le tourisme et les visites d’une ville mise en valeur. Cependant, les projets proposés envers les fortifications relèvent généralement d’une volonté de valoriser à l’identique l’ouvrage ou encore de redonner son accessibilité.

Pour finir, il est intéressant de voir que très dernièrement, le 1er aout 2016, une loi régionale fut acceptée en Toscane traitant des fortifications importantes dans la région. Cette loi indique une revalorisation des systèmes fortifiés. Cette loi, très récente donc, prouve que la question de la reconsidération du patrimoine fortifié des remparts est bien une question actuelle et future dans bons nombres de villes.

Méthodologie

Le principe de ce mémoire est donc de se questionner sur la position et la considération du rempart dans la ville d’aujourd’hui.

En première partie, il est donc important de savoir pourquoi tant de villes d’Italie sont dotées de fortifications, et pour cela on cherchera à comprendre le contexte géopolitique général.

Puis on essaiera de comprendre ce qu’a subit ce type d’architecture 19

très spécifique au cours des siècles. C’est-à-dire, les débats que cela a pu provoquer, tout comme les actions envers les fortifications qui ont été entreprises.

Dans une deuxième partie, différents types d’interventions sont mises en valeurs avec des études de cas plus ou moins poussées.

Bien que ne représentant pas l’ensemble des villes fortifiées d’Italie qui sont beaucoup trop nombreuses, un petit ensemble de villes a été sélectionné par critère d’interventions différentes afin de comprendre le rapport entre ville, rempart et actions entreprises récemment ou actuellement.

Dans une troisième partie, il sera montré un projet de master 1 fait personnellement dans le cadre de la mobilité à Naples. Ce projet est situé sur les remparts de Pompéi et permet une approche plus concrète de la matérialité des fortifications, mais aussi des problèmes dû aux normes, aux lois de protection des monuments, et enfin, à la mentalité italienne généralement concentrée sur la partie restauration que sur la suite du projet.

Ce mémoire est donc basé en grande partie sur des recherches théoriques essentiellement italiennes, et sur une partie plus pratique avec le projet.

L’objectif de ce mémoire n’est donc pas de retranscrire l’histoire complète de l’Italie ou bien de chaque fortification étudiée. Il a pour but de regarder l’évolution du rempart intégré à la ville et de comprendre quelle est la situation actuelle.

Au final, afin de savoir quelles pourraient être les nouvelles visions à entreprendre à propos des remparts, on cherche à comprendre dans ce mémoire, quelles sont, aujourd’hui, les failles et les lacunes dans la considération des remparts comme patrimoine ?

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I. L’ITALIE ET SES FORTIFICATIONS 1.1 Contexte géopolitique & évolution des fortifications

Franco Posocco, architecte italien et gouverneur du district Rotary 2060 en 2002-2003, a dirigé et réalisé le recensement des cités fortifiés dans tout le pays italien, il fut répertorié près de 500 villes présentant encore des enceintes fortifiées. Ce livre permet une sensibilisation importante au sujet des fortifications et de leur prise en considération récente qui permettrait aujourd’hui non seulement d’en faire un objet d’étude bien plus poussé, et au-delà, d’en faire un sujet support d’architecture contemporaine.

Si ce sont 500 villes environ qui furent recensées, nous ne pouvons imaginer combien de villes ont fait disparaitre les traces de leurs fortifications au fur et à mesure des siècles.

L’Italie a subit de nombreuses invasions sur son territoire et pour comprendre l’importance des cités fortifiées dans ce pays il faut avant tout comprendre son histoire. Pour cela, il sera présenté les différentes phases ayant influencé fortement l’apparition et la construction de fortifications qu’a connu l’Italie dès l’époque de l’antiquité, car depuis toujours les hommes défendent leurs territoires en les fortifiants.

L’Italie sous les étrusques et les grecs

L’Etrurie, qui est actuellement la Toscane que l’on connait, a amené la civilisation étrusque. Différentes périodes caractérisent cette population présente en Italie depuis au moins VIII siècle avant J.-C. mais les étrusques s’installèrent largement en Italie à la fin du VIème siècle avant J.-C. La civilisation étrusque est plus

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précisément implantée dans la région du Latium et à Rome, dans la plaine du Pô et en Campanie où leurs installations s’arrêtent là où celle des grecques commencent, c’est-à-dire dans la ville de Cumes. Le Sud de l’Italie avec la Sicile est alors dans la même période occupée par les grecs. Ces deux civilisations apporteront à l’Italie et aux villes dans lesquelles elles sont implantées les premières fortifications dont on peut encore voir les traces malgré la reprise en général par la suite des constructions romaines ou médiévale.

Les villes étrusques s’installèrent généralement dans des positions très difficiles d’accès, sur des collines ou dans des endroits escarpés. Les fortifications furent alors construites en s’adaptant totalement à la morphologie du territoire, englobant largement la ville qu’elles devaient protégées. Ces fortifications étaient nécessaires contre «les pirates, les envahisseurs gaulois ou contre les menaces de Rome»17 En effet, les villes étrusques étaient menacées de toute part. Elles construisirent des remparts en pierre de forme plutôt rudimentaire contrairement aux restes de leurs édifices fabriqués dans des matériaux plus fragiles. Avec le temps il ne resta que les remparts parmi toute la construction urbaine, en effet, Paul Fontaine explique que l’« on est donc le plus souvent confronté à des cités étrusques « invisibles», à l’exception de leurs remparts, intégrés, le cas échéant, dans un tissu habité d’époque postérieure. »18 En effet, les murs étrusques se voient par la suite reprit partiellement ou complètement pour les fondations de futurs remparts, plus élaborés. C’est le cas de Perugia ou encore de Volterra. Pour Perugia, ce sont la construction de quatre enceintes à différentes époques mais la première fut étrusque, on retrouve notamment encore des portes de cette époque. Quant à Volterra, l’enceinte étrusque servit de fondation et fut intégrée à une enceinte médiévale postérieure et on y retrouve là encore des vestiges de portes ou des morceaux FONTAINE Paul, Pour une carte archéologique des fortifications étrusques. In: Revue belge de philologie et d’histoire, tome 75, fasc. 1, 1997. Antiquite - Oudheid. pp. 121-146.(cit. p.121) 18 22 Ibid. (cit. p 122) 17

de murs étrusques.

La différence entre la construction étrusque et celle des grecques fut dans la morphologie des remparts, où l’on retrouve dans les fortifications grecques des tours qui sont généralement inexistantes pour les étrusques.

Les constructions grecques datent d’environ la même époque que celles étrusques, aux alentours du VIème siècle avant J.-C où l’on considère que pratiquement toutes les cités grecques sont entourées de remparts.

Henri Tréziny explique que « la plupart de ces enceintes sont datés vers la fin du VIe ou le début du Ve s., sans doute parce qu’elles ont été reconstruites à une époque où les pressions internes entre cités grecques et l’apparition des tyrannies rendaient nécessaires des améliorations du système défensif, à une époque aussi où la fortification […] constitue pour les cités un signe extérieur de prospérité et de puissance. »19 Les remparts étaient donc relativement simple jusqu’à la fin du IVème siècle avant J.-C et construits en pierre (comme à Naples en Campanie) ou en brique crue (comme à Gela en Sicile) selon les régions et les matériaux locaux. Ce n’est qu’au Vème siècle avant J.-C que le développement de l’artillerie fit apparaitre dans les remparts des tours parfois de grandes dimensions. Quant aux portes et aux détails des remparts ils sont difficiles à reconnaitre de par la reprise des enceintes au fil du temps.

L’Italie et l’Empire romain

Avec l’affaiblissement des étrusques, les romains reprirent TREZINY Henri, Les fortifications grecques en Occident à l’époque classique (491322 av.J.-C) [article], Pallas, volume 51, numéro 1 : Guerres et sociétés dans les mondes grecs à l’époque classique, 1999, pp.241-282 (cit. p.242)

le pouvoir à Rome et fondèrent la République en 509 avant J.C, de là ils eurent pour objectif de reprendre le pouvoir de la péninsule italienne. Après la prise de contrôle tant au Sud qu’au Nord du territoire, à l’aide de différentes guerres, l’unification de la péninsule est effectuée. Sous la République, les colonies romaines reprirent les enceintes déjà édifiées, pour en faire des enceintes romaines et le processus de défense des villes s’accéléra de par le contexte politique tendu suite à la concession du droit de citoyenneté aux alliés. Les colonies romaines construisirent donc en urgence encore des fortifications pour se défendre.

Puis sous l’Empire, les villes romaines étaient pratiquement obligées de voir construire des enceintes autour des villes, en effet, elles étaient le symbole de puissance et de bonne reprise du territoire, ainsi que le symbole d’une nouvelle gestion urbaine et territoriale.

L’Italie médiévale

Au début de l’époque médiévale, les constructions continuent à être des murs avec des tours. On verra cependant arriver le château feudale et les roches, ou encore l’utilisation de tours comme poste d’observation. Avec l’apparition du château s’effectue le développement de la défense avec des ponts levis, des fossés, et l’augmentation des enceintes multiples et circulaires. Le système d’attaque se développa également afin de rejeter l’ennemie au mieux possible. Durant cette période fut également mis en place le développement des grandes tours circulaires reliées alors aux doubles enceintes ou par passage souterrain.

L’époque médiévale représente donc une grande évolution morphologique des remparts et cette stratégie de défense suffit encore pendant trois siècles jusqu’à l’apparition de la poudre.

L’Italie à la Renaissance – XIV et XVIème siècle

19

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Cette période pour l’évolution des fortifications fut très significative.

24

Le perfectionnement des techniques de guerres amenèrent de nombreuses transformations aux structures fortifiées. Les enceintes sont alors véritablement élargies pour renforcer la solidité de la structure et les pans de murs sont inclinés. Les tours et les murs existants sont abaissés, et de très larges et profonds fossés sont creusés. C’est la naissance également du tracé à l’italienne, où les bastions apparaissent et protègent ainsi encore mieux la cité.

On peut prendre notamment l’exemple des remparts de Lucca ou encore de Palmanova, qui bénéficient des bastions durant cette époque. Les tracés des remparts deviennent donc plus complexes et moins linéaires, développant des plans perpendiculaires ou en étoile, avec des angles droits. L’évolution de l’artillerie et les invasions toujours autant présentes sur le territoire poussèrent donc à de grande innovation en matière militaire.

enceintes. L’idée était alors d’éloigner des ouvrages défensifs détachés du centre habité ainsi que de renforcer les structures avec des matériaux plus lourds comme le fer.

Peu à peu, avec l’amélioration de l’artillerie moderne, les remparts ne servirent plus beaucoup dans la défense, malgré les tentatives de renforcements, et perdirent leurs fonctions progressivement entre le XIXème siècle et le XXème siècle.

On assista également à des prises de liberté au niveau architectural et décoratif. En effet, la Renaissance apporta une touche décorative et des bas-reliefs notamment sur les portes. On peut prendre l’exemple de la porte Capuana à Naples, édifiée durant cette période et qui était l’un des accès principaux de la ville et qui comporte une scène en bas-relief. Cette porte, entourée de ses deux tours fut d’ailleurs complètement restaurée au XXème siècle.

L’Italie moderne

Après la Renaissance et de nombreuses améliorations sur la défense du bâti, les plans d’attaques et la stratégie défensive, l’évolution des fortifications stagna un peu et les dessins de la renaissance firent plus ou moins critiqués. On joua par la suite sur des améliorations stratégiques beaucoup moins lourdes que celles effectuées précédemment en travaillant sur les places, les orientations ou les éloignements.

Au XIXème siècle, les armes à feu se développent et rendent de plus en plus fragiles et instables les protections données par les 25

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1.2 Les fortifications, un obstacle ?

La perte de fonction

Avec l’évolution historique vue précédemment, nous savons donc que de nombreuses villes italiennes, mais également européenne plus généralement, ont construites des remparts autour de leur ville.

Cependant, l’évolution de la poliorcétique et de l’artillerie poussa à renforcer et/ou modifier les fortifications au fur à mesure du temps, jusqu’au jour où les techniques furent bien trop avancées pour que les enceintes continuent à répondre à une défense correcte. Comme évoqué précédemment arriva alors le constat de la perte de fonction des remparts et donc leurs « inutilités ». A partir de ce moment là, les murs devinrent plus une problématique qu’une fierté ou une démonstration de pouvoir.

«Perdant leur rôle antique, depuis longtemps et dans beaucoup de cas, les vieilles enceintes ne feront plus l’objet de maintenance, ni de la part des administrations et des citadins, ni des militaires, occupés à gérer les nouvelles structures de défense.»20 Comme le dit Annunziata Maria Oteri, la gestion du territoire et de la défense pousse à ne plus se préoccuper des murs antiques tout comme les plus récents avec le temps. Ce statut d’abandon se ressent alors sur l’architecture, qui n’est plus entretenue, et sur laquelle ne sera pas exercée immédiatement une manutention ou une volonté de conservation. Après tout, pourquoi conserver un ouvrage de ce type ?

20 ANGELI Franco, Mura e città. Dimissione e processi di crescita urbana dopo l’Unità d’Italia : i casi di Milano, Brescia, Roma, Napoli, Crotone, Messina, Rivista Storia Urbana Anno XXXV - Numero 136/137 - luglio-dicembre 2012, 257p. (Cit traduit de l’italien p.10)

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Une symbolique négative

Dans l’imaginaire de tous, l’architecture militaire est un symbole bien peu appréciable. Symbole de la lutte, de l’oppression, des guerres et du sang des armées et des citoyens versés, elle n’évoque pas les même choses que l’architecture religieuse ou encore industrielle. Chaque type de patrimoine comporte ses symboliques, son passé et ses interprétations.

Les interprétations peuvent être politique, culturelle, elles peuvent variées selon les sociétés ou changer selon les représentations dans l’art, dans le cinéma. L’imaginaire collectif envers les différents types de patrimoine est influencé par cet ensemble de donnée.

Même si l’exemple n’est pas italien, on peut cependant parler de la Bretagne et de ses fortifications, qui lorsqu’elles furent abandonnées représentèrent aux yeux des peintres romantiques un paysage à caractère pittoresque. De là, « Les ruines médiévales à demi perdues sous la végétation servent alors très souvent de décor à l’imagerie romantique : les fortifications commencent à être reconnues comme patrimoine. »21 Mais cet exemple n’est pas forcément représentatif de ce qui s’est passé directement en Italie et ce n’est pas pour autant que la partie est gagnée pour l’ensemble des fortifications d’Europe, bien que l’image pittoresque puisse faire rêver certains. En Italie, les fortifications se présentent comme une réelle entrave à l’avancée moderne. De plus, les patrimoines militaires nombreux ne présentent pas tous le même intérêt face aux besoins politiques et spatiaux.

S’il est « facile » de réhabiliter une caserne ou encore un château, qui sont des espaces pouvant accepter bien des changements de fonctions et de programmes, les remparts eux, sont beaucoup plus difficile à appréhender. En effet de par leur construction linéaire et leur dimension parfois très imposante, il est compliqué d’imaginer un avenir pour ce type d’ouvrage.

Prétextant alors une indigestion face à la symbolique de l’oppression et de la guerre que représentent ces murs, beaucoup de villes se MEYEN Nicolas, Valoriser les patrimoines militaires Théories et actions, presses universitaires de Rennes, édition Art&Société, 2010, 246p. (cit. p.21) 28

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permettront de détruire volontairement les remparts, du moins en partie, conservant très souvent des portes ou encore des tours.

La véritable raison : le rempart et le développement urbain

Dans la seconde moitié du XIXème siècle, on assiste à une exigence de modernité, entrainant la volonté d’un changement physionomique des villes important. En effet, on se confronte à une évolution démographique et à un nouveau rapport avec la ville qui tend à s’étendre et à développer tant son centre habité que son activité tertiaire et industrielle.

En ce qui concerne les remparts, on constate peu à peu sa dismissione, autrement dit sa cession de la part de la défense et à sa déclassification qui en font des entités appartenant désormais à l’état. On retrouve alors certains décrets traitant des fortifications.

Il fut en effet évoqué par un décret communal suite à la cession des biens, qu’il fallait conserver les portes et des parties de murs pour leur valeur historique et esthétique. On pense alors avec ce genre d’action que la manœuvre de patrimonialisation est en marche.

Ce décret apporte également des conditions aux constructions environnantes aux remparts. En effet, cette valeur historique et esthétique apporte le besoin de distance envers l’ouvrage et il est interdit de construire près des remparts, parfois jusqu’à plus d’une dizaine de mètres. Si dans certaines villes ce genre de réglementation sera accepté, dans d’autres cela n’empêchera en rien la continuité du développement urbain de plus en plus proche des remparts. Et pire, même avant la cession du bien, on remarquera que certaines villes prirent la décision d’apporter des transformations ou de construire dessus avant même que cela puisse être acquis comme une propriété.

L’une des raisons de la conservation des remparts à cette époque est d’ordre fiscal, et non patrimonial. En effet, après leur perte de fonction, on assistera durant une courte période à 29

une utilisation des remparts comme régulateur dans les rapports économiques et sociaux, et permirent notamment de contrôler des impôts ou des taxes au passage de la ville.

En 1866 puis en 1898, la loi donne aux municipalités l’opportunité d’étendre les limites financières autrefois limitées aux murs de la cité. La problématique économique met donc en danger fortement les remparts. En effet, l’amplification des villes et la transformation des communes fermées à ouvertes sont des opportunités pour développer l’économie et menace donc une fois de plus les remparts.

On peut prendre notamment l’exemple de Florence, qui en 1864 est désignée comme capitale italienne. On vit alors de très grandes transformations de la ville par une modernisation rapide. Le plan de Giuseppe Poggi, traumatisera en quelque sorte la ville en détruisant tant une grande partie des remparts pour en faire une voie large et arborée inspirée des boulevards parisiens, tant par des percées du tissu antique et une réorganisation des quartiers. On constate donc que pour l’avancée de la modernisation et de la ville, il faut faire des sacrifices de taille.

L’hygiénisme fut un des mouvements qui accompagna toute les pensées de transformations de la ville du XIXème.

L’hygiénisme est né au courant du XIXème siècle, dans une société industrialisée où la prévention envers les maladies contagieuse et les épidémies se traduit par une conception d’une volonté d’hygiène publique. Cette volonté influencera tant la pensée sociale que le remaniement des aménagements.

En effet, le constat de cette société industrielle sale et misérable dans laquelle les logements insalubres et le manque d’air sont néfastes pour la santé publique et ce retranscrira en architecture et en urbanisme par une volonté d’apporter des espaces verts, de l’eau, des espaces aérés grâce à une ville ouverte. Ce que l’on désire est une ville propre et sans limites physiques imposantes. On assiste avec l’hygiénisme à une véritable volonté de réaménagement et 30

d’embellissement des villes.

Pourtant, les villes fortifiées ne répondent pas à un de ces critères, en effet avec les enceintes qui sont parfois très hautes, elles favorisent alors le renfermement des maladies à l’intérieur de la cité et est un obstacle à l’expansion urbaine qui permettrait de réduire la densité du centre. On y voit une entrave à la pensée hygiéniste. A la fin du XIXème siècle, c’est essentiellement le tissu urbain interne aux enceintes qui subit les éventrements et l’assainissement, mais on reviendra rapidement après sur les enceintes auxquelles on souhaite s’attaquer.

Avec les volontés des communes de s’ouvrir, le délaissement administratif, la pensée hygiéniste, on peut également ajouter la volonté d’augmenter les systèmes de communications.

Que ce soit à l’échelle locale ou territoriale, le développement des voies ferrées est souhaité. Il faut donc souvent passer par la destruction des remparts pour développer le réseau ferroviaire et créer des stations. Le développement des réseaux routiers comme on a pu voir précédemment avec Florence fut également un sujet de reconsidération des remparts, qui peuvent alors être transformés de plein à vide, de rempart à voie.

Pour conclure, entre le XIXème et le XXème on constatera donc que la ville moderne ne peut conserver toute son histoire, dans de nombreuses villes comme Naples, Rome, Florence, Milan etc., on verra les remparts disparaitre en partie, laissant souvent derrière eux les portes ou des traces. Cela sera souvent le cas des grandes villes en besoin d’expansion, on peut alors noter que les plus petites villes ont tendance à réussir à conserver leurs remparts.

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1.3 La patrimonialisation des ouvrages militaires

Les conservateurs

Au courant du XXème siècle on assiste en Italie à un changement dans la considération du patrimoine urbain et de sa mise en place dans les pratiques de l’urbanisme, en effet dans le livre La patrimonialisation de l’urbain on explique que : « Les prérogatives d’action sur la ville tendent à être récupérées par ceux qu’on appelle alors le parti des conservateurs, les tenants de la culture historique et d’un urbanisme culturel, au détriment des ingénieurs qui avaient mené la modernisation parfois violente des villes »22 Les écrits de Giovannoni et l’affirmation identitaire des villes italiennes au courant du XXème siècle remettent alors en cause la façon de concevoir la ville, on assiste à une certaine forme de nationalisme et à une dimension artistique et pittoresque de la ville.

L’Italie des conservateurs est alors l’image d’une ville comme mémorial plus qu’un laboratoire d’innovation.

La connaissance au service du patrimoine

Le destin des remparts fut parfois sauvé par «La représentation iconographique et la description de ces monuments anciens leur confèrent une visibilité nouvelle, à tout le moins, pour les parties monumentales. Les remparts accèdent ainsi au statut de monuments du décor urbain. »23 En effet, les représentations dans l’art ainsi que les dessins urbains ou architecturaux développeront peu à peu un intérêt envers le paysage fortifié. Mais on peut noter également les historiens ou 22 BERNIER Lyne, DORMAELS Mathieu, LE FUR Yann (sous la direction de), La patrimonialisation de l’urbain, collection nouveaux patrimoines, Presses de l’Université de Québec, 2012, 268p. (Cit. p.240) 23 MEYEN Nicolas, Valoriser les patrimoines militaires Théories et actions, presses universitaires de Rennes, édition Art&Société, 2010, 246p. (cit. p.21)

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archéologues qui ont pu écrire des ouvrages sur les fortifications et qui ont parfois mis en lumière et reconnus une dimension historique importante aux fortifications.

On peut notamment prendre l’exemple de Rome, où le destin des remparts aurait pu être beaucoup plus dramatique s’il n’y avait pas eu des personnes pour en parler ou s’indigner des projets de destructions. Rossana Mancini dans la revue Storia Urbana24 nous explique en effet que le professeur d’archéologie Antonio Nibby avait écrit des années auparavant le débat concernant la destruction, un livre sur l’étude des murs d’Aurélien. Cet écrit ressorti durant le débat entre conservation de la cité et son développement mettant ainsi au milieu le sujet des remparts, fit pencher la balance du côté de la conservation en partie de l’ouvrage.

que « Des ressources suffisantes pour des interventions doivent également être attribuées afin de remédier aux dégâts considérables des séismes de mai 2012, ayant particulièrement affecté les murs de la ville »26. Ces propos mettent alors en valeur le besoin de conservation des remparts.

Après de nombreuses péripéties, une mauvaise réputation ou encore l’abandon, les remparts se feront finalement une place dans les rangs du patrimoine, bénéficiant ainsi aujourd’hui d’un intérêt et d’une fascination particulière.

Bien qu’il n’y ait pas de date exacte sur le moment où on commence une patrimonialisation des remparts, on peut cependant remarquer que la plupart des actions de restauration ou de manutention sont alors mises en place au courant du XXème siècle.

L’UNESCO, un des outils de protection

De plus, la reconnaissance au patrimoine mondiale de l’UNESCO de certaines villes met également en lumière le besoin de s’occuper des remparts et crée une reconnaissance supplémentaire envers ce type de patrimoine. On peut prendre l’exemple notamment de Ferrara, qui fut reconnu patrimoine mondiale et fut inscrit en 1999. Dans la description du classement on peut noter alors qu’ « Il existe plusieurs programmes visant des objectifs spécifiques qui traitent de la conservation des murs de la Renaissance des espaces ouverts, à l’intérieur et à l’extérieur des murs de la ville. »25 et ANGELI Franco, Mura e città. Dimissione e processi di crescita urbana dopo l’Unità d’Italia : i casi di Milano, Brescia, Roma, Napoli, Crotone, Messina, Rivista Storia Urbana Anno XXXV - Numero 136/137 - luglio-dicembre 2012, 257p. (Cit traduit de l’italien p.10)

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Site de l’UNESCO : http://whc.unesco.org/fr/list/733/

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II. LES FORTIFICATIONS AUJOURD’HUI LES INTERVENTIONS ACTUELLES

Les interventions passées, actuelles ou les manques d’interventions sont à la fois une source d’inspiration et une matière à critique et à réflexion pour le futur concernant ce patrimoine.

Fig 1. Concept de l’aire archéologique dans la ville et de l’isolation urbaine (Marino.E)

2.1 Isoler – la fortification comme objet archéologique

Gela – Sicile

Les murs d’origine grecques de Capo Soprano à Gela s’étendent sur une portion de 300 mètres. Découverts il y a peu de temps, dans les années 50, ces murs étaient autrefois totalement ensevelis sous le sable. On ne connait actuellement pas vraiment les dimensions et les proportions réelles que pouvaient avoir ces fortifications puisqu’elles disparurent rapidement.

Maintenant, avec cette portion retrouvée, des travaux de conservation furent effectués pour préserver cette ouvrage significatif de l’ancien visage morphologique de Gela. Face à un ouvrage antique, les italiens mettent en place rapidement une opération de protection du monument. Pourtant, cette restauration datant des années 50 endommagea plus qu’autre chose la surface de l’enceinte, une opération de dé-restauration fut alors mise en place récemment afin d’éviter d’aggraver la situation causée par la protection initiale.

On sait alors que la ville actuelle de Gela s’est développée sans la conscience de ses anciennes fortifications et qu’elle s’est construite sans cette « contrainte ». Sur la fig. 2 on peut voir en effet son développement qui s’est donc tourné à l’opposé de la présence des murs, jusque alors dissimulés.

Comme on peut voir la Fig. 3, la portion de mur est désormais isolée 35

Fig 2. Vue générale de la ville de Gela (Google maps)

Fig 3. Zoom sur l’aire archéologique du rempart (Google maps)

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du reste de la ville dans une aire définit comme archéologique. Cette position coincée entre mer et ville dans un espace vaste condamne ce mur à être un objet plus qu’une architecture. Loin de là la critique des aires archéologiques et de la conservation minutieuse des monuments situées dans ce genre d’aire, il semblerait pourtant que la mise en abime est un peu brutale et sans aucun lien avec le reste de la ville. Pourtant autrefois, ce mur dépendait de toute une entité à forte symbolique.

On peut alors se rappeler de la doctrine de Gustavo Giovannoni qui met en évidence le besoin de lier urbanisme et patrimoine urbain, tout comme il est important d’y effectuer une contextualisation.

Pourtant, aujourd’hui à Gela, la portion des remparts est complètement déconnectée et il ne semble pas être envisagé de changement.

Il suffit d’aller voir les sites de tourismes rassemblant les commentaires des visiteurs pour confirmer qu’il y a un réel problème de valorisation, en effet, certains visiteurs expriment un manque d’information et de communication sur le site, d’autres encore déplorent un statut d’abandon.

Et cette sensation d’abandon révèle entre autre qu’aujourd’hui cette portion antique et importante pour l’archéologie ne se suffit plus à elle-même et nécessiterai peut être une intervention architecturale ou urbaine pour redonner au site une attraction plus forte.

L’isolation urbaine entre autre peut être une action à double tranchant. Soit l’isolement réussi à être valorisé et intègre avec lui une notion de parcours, de mise en scène ou autre, soit l’isolement se fait trop brutalement, et provoque une réelle rupture urbaine, individualisant de façon trop abrupt l’architecture qu’il a à montrer.

Fig 4. et 5. La portion de mur protégée par une toiture en toile tendue Source : http://www.archeoclubgela.it/Archeologia-06.htm

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2.2 Interventions extrêmes ou non intervention

2.2.1 Détruire - Recouvrir Naples - Campanie

La ville de Naples est aujourd’hui le résultat d’un énorme développement urbain. Son histoire est très riche de par les très nombreux changements de pouvoir et invasions qu’elle a subit. Son tissu urbain est très diversifié à l’image de nombreuses opérations urbanistiques.

Fig 5. Vue générale de la ville de Naples, très dense (google maps)

Naples vit donc une succession de remparts se former autour d’elle, de ses débuts avec les fortifications grecques que l’on retrouve en plein centre historique, sur lesquelles se succède celle d’époque romaine mais encore les murs byzantins (VIème siècle), ducaux (VII-XIIème siècle), angevins (XIII-XVème siècle), aragonais (XV-XVIème siècle), espagnols (XVI-XVIII) et enfin les murs dit financiers (XIXème siècle).

Ces remparts furent selon les périodes, soit ajoutés les uns aux autres, soit étendus pour définir de nouvelles limites aux territoires.

Désormais, on ne retrouve plus que quelques traces, notamment quelques fondations, et essentiellement des portes, ainsi que les châteaux qui furent construits pour la défense, et aujourd’hui très bien conservés.

La particularité de Naples est la stratification verticale de ces édifices qui est très visible ainsi que la densité de son tissu, dans le centre historique surtout, on note alors des superpositions parfois très surprenantes. Cette particularité fait de Naples une ville correspondant à la notion de palimpseste qui a pu être évoqué au début de ce mémoire, le mélange architectural et urbain est remarquable et parfois déstabilisant laissant penser parfois à un chaos urbain, Naples est en fait une véritable vitrine architecturale.

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Fig 6. La superposition visible d’une ancienne enceinte et d’habitations et de la tour réinvestit également en habitations (Wikipédia)

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On note alors à certains endroits que les remparts qui ne furent pas détruits furent alors englobés dans le tissu urbain et servirent alors de fondation, de murs de soutènements, ou encore de murs constituant les sous sol ou les premiers niveaux d’un édifice ce qui leur conféra une sorte de seconde vie même si à première vue on ne se doute pas toujours de leur identité. (fig.6) Ce procédé d’englober les remparts dans le tissu urbain est relativement étonnant mais à le mérite d’exploiter la matière déjà présente à défaut de détruire pour reconstruire par dessus comme il a pu être fait à d’autres endroits de la ville.

Nous ne pouvons donc pas revenir en arrière en ce qui concerne les remparts déjà détruits mais il est intéressant de voir comment les portes et les restes se comportent désormais dans la ville en tant qu’entité unique et détaché de tout lien constructif originel.

Aujourd’hui, nous pouvons donc voir les restes de murs grecs sur la place Bellini. Positionnés sur la place, à un niveau inférieur que celui du sol, les fondations grecques des anciennes fortifications de Neapolis sont censées être valorisées par leur isolement et la qualification d’aire archéologique. Pourtant, la place étant un lieu de rassemblement très important dans la ville de par la présence de bars et de cafés, les fondations sont devenues désormais un site complètement pollué. (Fig.7) Il suffirait pour cela de repenser les limites et les abords de la zone pour revaloriser et créer une sécurité en ce qui concerne la conservation et la préservation du site.

Fig 7. Les fondations grecques de Bellini recouvertes de déchets (Vesuviolive)

A part les fondations, nous pouvons également prendre l’exemple des cas de la porte Capuana, de la porte Alba ainsi que de la porte San Gennaro qui sont aujourd’hui en bon état de conservation mais comportent des typologies particulières concernant l’intégration à la ville.

La porte Capuana (fig 8) apporta un vif intérêt à la ville et il fut 41

Fig 8. Porte Capuana (http://www.roadtvitalia.it/10-000-passi-napoli-per-restareforma-tra-le-bellezze-del-capoluogo-campano/) 42

décidé de la restaurer complètement au XXème siècle. Durant cette opération, on procéda à un complet isolement de la porte et de ses deux tours, les dégageant des anciennes bâtisses qui en constituaient le pourtour. A défaut des autres portes qui sont complètement raccroché au tissu urbain, ce choix d’isolement est alors étonnant. On assiste alors à la perte d’une contextualisation et à certains regrets regardant l’extraction de la porte au reste de la ville.

La porte San Gennaro (fig.9) et la porte Alba (fig. 10) ont quant à elles complètement fusionnées avec le tissu urbain, servant ainsi de passage ou démarquant l’entrée d’une rue comme il est le cas pour la porte Alba.

Ces portes sont aujourd’hui en bon état et sont devenues alors des sortes de repères dans la ville. Elles sont isolées de leurs histoires mais pas de la ville qui a elle continué à vivre autour de ces portes.

Fig 9. Porte San Gennaro (wikipédia)

C’est le cas d’autre portes mais également d’autres types d’édifices qui fusionnèrent entre eux pour ne former plus qu’une continuité très caractéristique du tissu urbain de Naples.

Le cas de Naples est donc très particulier, détruisant des grandes portions de ses remparts ou s’en servant de fondations, isolant certaines structures ou les englobant au tissu, les traces des remparts sont en tout cas très dispersées sur le territoire de Naples et amènent une certaine curiosité entre conservation et disparition des tracés des remparts.

Il suffirait parfois que certains de ces cas bénéficient d’une revalorisation urbaine et d’une manutention un peu plus approfondie pour que les restes des remparts de Naples, toute période confondue soit complètement protégés.

Fig 10. Porte Alba à gauche, et rue de la porte Alba à droite, la porte constitue l’entrée d’une rue très connue pour son commerce de livre et se ferme avec un autre arc (Wikipédia)

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2.2.2 Conserver une partie mais à quelle fin ?

Rome - Latium

Capitale de l’Italie, Rome a vécu bien des transformations urbaines remettant en cause longuement les remparts déjà présents. La ville fit détruire ses remparts partiellement pour développer son tissu moderne mais épargna tout de même certaines parties.

On retrouve alors dans le tissu urbain les premiers murs qui fut construits pour la ville, la muraille servienne au VIème siècle avant J.-C et qui faisait près de 11 kilomètres de long. Aujourd’hui il ne reste que quelques traces.

On retrouve également en grande partie encore, l’enceinte d’Aurélien (mura aureliane), qui fut construite entre 270 et 275 et se développait sur 19 kilomètres. Aujourd’hui il en reste encore près de 12 kilomètres, des parties encore fortement endommagées tout comme d’autre en bon état de conservation.

Fig 11. Cas des murs serviennes divisés par la construction d’une rue (Wikipédia)

Nous allons principalement parler des restes de la muraille servienne, qui sont parsemés dans la ville et qui pose la question de la valorisation.

En effet, on peut retrouver des morceaux de cette muraille notamment vers la gare Termini sur la place, mais encore incrustés dans des rues ou intégrés à des micro-espaces verts.

Les murs sont alors le reflet de leurs abandons au fil des siècles et de leurs transformations notamment sur la fig. 11 où l’on peut voir que l’on a taillé dans la masse du rempart pour laisser passer une rue. Les édifices se superposent tout en contournant les murs qui eux continuent sur un morceau de trottoir. Cette situation assez étrange de superposition montre la volonté de conserver les murs antiques un peu comme sous forme de vitrine.

On peut dire de même sur la place de la gare de Termini (fig.12) 45

Fig 12. Muraille servienne vers la gare Termini (Wikipédia)

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où toute la portion conservée se retrouve sur la place un peu posée au milieu de nulle part. On revient encore à cette dimension de contextualisation. Même si les remparts n’observent plus de continuité entre eux, la ville devriat alors jouer un rôle de valorisation. Or on le sait bien, l’isolement s’il n’est pas bien réfléchi est alors un outil assez tendancieux.

Pourtant à Rome on observe souvent ce phénomène, les vestiges historiques parsèment la ville comme des micros-rappels de ce qui a pu être présent auparavant. Les sites archéologiques et historiques sont très nombreux et la ville a donc combiné développement urbain et sites antiques du mieux possible même si cela peut être parfois critiquable.

La muraille d’Aurélien quant à elle, comporte au niveau de la porte Saint Sébastien (fig.14) un petit musée des murs qui fut réalisé en 1990. Il comporte alors l’ouverture de salles au niveau des tours et le parcours sur un petit morceau du chemin de ronde.

Il apparait alors dommage que ce musée ayant rendu possible certaines parties accessibles n’ai pas encore provoqué le désir d’élargir l’opération d’accessibilité sur toute la longueur des murs qui pourraient alors être un parcours touristique nouveau à Rome.

Fig 13. Petite portion des murs serviennes implanté dans une micro place (Wikipédia)

Fig. 14. Cas de la muraille d’Aurélien et vue sur le musée des murs (http://roma. corriere.it/foto-gallery/cultura_e_spettacoli/15_marzo_29/metro-c-spuntano-muraaureliane-6fd7e9f0-d630-11e4-b0f7-93d578ddf348.shtml)

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2.2.3 Délaisser Siracusa - Sicile

Siracusa fut dotée de ses fortifications par Dionisio I di Siracusa entre 402 et 397 avant J.-C. Si autrefois les murs protégeaient largement le territoire et la ville antique, aujourd’hui on retrouve surtout des ruines et des morceaux plus conservés au niveau du château Eurialo.

Siracusa se divisait en cinq quartiers comme des micro-villes, tous contraint à l’intérieur des fortifications de Dionisio. Le quartier dit Epipoli est celui qui contenait le château.

La ville actuelle ressemble encore beaucoup à celle qui existait auparavant, ayant conservé cette forme de goutte d’eau, la comparaison entre la carte antique (fig. 15) et la vue d’aujourd’hui (fig.16) ne sont pas si différentes. La ville semble s’être densifiée et a évolué bien évidemment, mais tout comme la ville antique elle ne s’est pas déployé jusqu’à la pointe de la goutte, où se trouve le château Eurialo.

Fig 15. Carte représentant Siracusa et ses cinq quartiers-villes entourés des fortifications, datée entre 1500-1700 (Phil. CLVVERO)

Un premier parc archéologique, celui de Neapolis, est présent dans la ville et comprend une partie d’un quartier antique grec et romain. On retrouve notamment des nécropoles ou encore un théâtre grec.

Depuis les années 50, l’archéologue Luigi Bernabò Brea et l’urbaniste Vincenzo Cabianca ont exprimé le désir d’un deuxième parc archéologique destiné à la tutelle des murs dionigiane mais en vain. Malgré différentes relances, on ne sait toujours pas quand il sera effectué.

Pourtant en 2013 un concours d’idée est lancé pour une valorisation des enceintes dans l’hypothèse du fameux parc archéologique des murs, invitant principalement les élèves de l’école d’architecture de 49

Fig 16. Vue sur la ville de Siracusa (Google maps)

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Catania à repenser les parcours, le paysage urbain et la valorisation générale des ruines.

Pour le moment, les restes des fortifications peuvent s’apercevoir dans un parcours paysager brut combiné aux ruines.

Le projet que l’on prend en exemple, met en exergue le besoin de composer entre architecture contemporaine et ruine pour recréer une véritable dimension paysagère et un parcours qui redonne une mémoire au lieu.

Il est expliqué par les auteurs qu’il est important de conserver une notion de réversibilité des structures nouvelles. Cette notion de réversibilité est en effet une des priorités dans un projet contemporain cotoyant l’archéologie, le projet ayant pour but de les valoriser et non de risquer de les détruire.

Dans ce projet, il est également mis en valeur la notion de parcours d’art et de dialogue avec la ville, résultant comme un musée ouvert.

Ce concours d’idée permit au final de créer un livre recueillant les divers projets proposés et permettant ainsi d’avoir une base pour les futures années, si un jour le parc archéologique décide d’être ouvert par les politiques.

Délaisser dans le sens historique et portant ainsi des ruines.

Délaisser dans le sens politique et montrant ainsi un paysage à l’abandon. Délaisser dans le sens urbain, avec la création d’une rupture urbaine.

Tout comme le cas de Gela évoqué plus haut, ces terrains là sont désormais des problématiques actuelles, de la matière à réflexion avec des outils contemporains pour pouvoir redonner vie à des sites de tel ampleur.

Fig 17. Exemple de projet lors de l’appel à concours de valorisation du site. (https://divisare.com Auteurs : GIORGIA LIUT, ERMES POVOLEDO, TOMMASO IAIZA, 2013)

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2.3 Reconstruire à l’identique

Volterra – Toscane

Les remparts de Volterra ont pour plus anciennes origines une construction étrusque. A l’époque médiévale, il sera partiellement construit par-dessus la muraille étrusque une nouvelle enceinte fortifiée. Aujourd’hui, nous pouvons encore voir dans la ville les deux types de constructions. Actuellement, l’enceinte borde le pourtour de la ville et on peut les contempler le long des routes qui ont été construites à ses abords.

En 2014, Volterra connu un éboulement d’une grosse partie de ses remparts, du à des conditions météorologiques mauvaises, les murs cédèrent sur environ 30 mètres. L’accident aurait pu être d’une gravité mortelle mais ce ne fut pas le cas. Suite à cela, des fonds se sont débloqués et une opération de restauration (ripristino) à l’identique fut entreprise afin de redonner à la ville ses enceintes.

Cette opération nécessita alors la consolidation des murs.

Cet incident vient alors à nous faire penser qu’avant ça, il y eut un manque d’attention et de sécurité envers les enceintes qui sont des ouvrages datant de plusieurs siècles et dont on est pas parfaitement sur de la solidité.

Fig 18. Vue générale de la ville de Volterra (google maps)

Il est donc important pour la survie de notre patrimoine de s’assurer de sa manutention et de surveiller régulièrement sa « santé » afin d’éviter ce genre d’incident. En effet, l’effondrement des murs mais aussi de tout autre type d’édifice, comporte trois facteurs à prendre en compte : Le facteur humain : dans de tels accidents, on pense premièrement qu’il peut se passer le plus grave et provoquer ainsi la mort de personnes passant à proximité. On se doit donc de sécuriser les 53

Fig 19. Vue générale de la ville de Volterra (http://filettro.com/volterra.php?lingua=fr)

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périmètres.

Le facteur historique : l’effondrement partiel ou complet entraine alors la mort de l’édifice. La restauration à l’identique peut être alors utilisée mais c’est une opération très lourde et très coûteuse.

Le facteur urbain : Un tel effondrement peut provoquer non seulement la mort de l’édifice mais entrainer avec lui des dommages collatéraux importants, il suffirait alors peu pour que le tissu urbain se voit endommager comme il est le cas à Volterra où une partie de la route fut également touchée.

Ces trois facteurs nous montrent qu’il est donc important de prendre soin de notre patrimoine, il vaut mieux parfois injecter de l’argent régulièrement même peu pour assurer le bon fonctionnement d’une ville entière plutôt que de subir des incidents de la sorte, source alors de dépenses gargantuesques pour les villes devant se réparer .

Fig 20. Vue des murs après effondrement (http://www.meteoweb.eu/2015/09/ maltempo-volterra-finiti-i-lavori-di-ripristino-delle-mura-crollate/496258/)

Fig 21. Vue des murs après effondrement (Lucasocchi.com)

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2.4 Intégrer – valoriser

Les cas de Cittadella et Lucca sont des cas actuels de réussites d’intégration à la ville tout en ayant conservé l’ensemble des remparts. Ils sont deux cas de parcours différents, un complètement en immersion avec l’enceinte, l’autre plus en relation avec le parcours vert.

Cittadella - Vénétie

Fig 22. Vue générale de la ville de Cittadella (google maps)

La ville de Cittadella possède une enceinte fortifiée en forme d’ellipse datant de 1220 et faisant encore intégralement le tour de la ville. Elle comporte quatre portes reliées par deux grands axes raccordant ainsi l’intérieur de la ville et permettant d’ouvrir sur l’extra muros.

Ces enceintes étaient autrefois en état de dégradation très avancée (fig.23) et subirent des effondrements déconnectant complètement le chemin de ronde qui faisait le tour complet de la ville.

L’architecte Patrizia Valle a réalisé durant une dizaine d’année (1994-2013) un énorme travail sur la ville de Cittadella.

Elle effectua tout un travail de diagnostic et de connaissance pour pouvoir réaliser une restauration complète des murs. Elle divisa le travail en quatre phases correspondant aux quatre aires de l’enceinte. Son opération basée sur la réinterprétation fut remarquable.

En effet, deux secteurs complètement écroulés furent réinterprétés afin de redonner vie au chemin de ronde. Pour cela il fut effectué dans le secteur sud, une surélévation de l’enceinte en briques de même teinte que la structure d’origine, et à l’intérieur de celleci fut réalisée une passerelle en acier corten permettant ainsi de reconnecté l’ensemble. Les murs nouveaux eurent des découpes dans la façade à la façon de meurtrières contemporaines afin de redonner aux visiteurs des points de vue privilégiés sur le paysage 57

Fig 23. Avant - Après le projet (http://www.biblos.it/category_products/view/13/178)

Fig 24. Vision du secteur Sud et de la reconstitution d’un passage pour relier le chemin de ronde (http://www.biblos.it/category_products/view/13/178)

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et sur la ville durant le parcours. (fig.24) Dans le secteur Nord Ouest, lui aussi complètement déconnecté et sans même un reste de fondation au sol, il fut réalisé un escalier en bois et acier corten qui s’accroche sur les deux extrémités des enceintes et est posé sur des piliers en briques permettant ainsi de donner un caractère très théâtrale et aérien à cet escalier.(fig.26) Patrizia Valle décrit cette opération comme une volonté de passer de la faiblesse des remparts à la force de la ville contemporaine à travers une composition entre antique et moderne.

Il fut ensuite réalisé un travail de lien interne à travers les portes dont celle de Padova qui fut l’objet d’une restauration et d’un projet permettant sa réutilisation. Le projet permit notamment de redonner un parcours possible entre deux galeries et d’accéder ainsi à une deuxième porte et au chemin de ronde.

Aujourd’hui l’ensemble du chemin de ronde est accessible en continu et permet à la fois de le parcourir à des fins touristiques mais également à des fins de manutentions ou d’interventions ponctuelles. En effet, l’accessibilité des remparts permet de repérer les éventuels dommages causés avec le temps.

Fig 25. La passerelle du secteur sud vue de nuit, un travail de mise en lumière mettant en valeur le parcours nocturne (http://www.vallearchitettura.it/)

L’opération de valorisation sur les fortifications est sobre et combine passé et contemporain parfaitement. La distinction des parties complètement nouvelles et des remparts existants est effectuée de façon subtile et la restauration fut élaborée sur la globalité des murs, permettant aujourd’hui une nouvelle « fraicheur » et une prolongation certaine de sa durée de vie.

Si cette opération est une réussite, on ne peut dire qu’il faudrait l’apposer à d’autres remparts, chaque ville comportant une physionomie différente et un état de conservation des remparts jamais égale. Pourtant, elle ouvre les yeux sur les possibilités de travail sur les remparts et les résultats que peuvent produire la conversation entre antique et nouveau pour cette typologie de patrimoine.

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Fig 26. Secteur Nord Ouest et la création d’escaliers permettant de redonner l’accesibilité (http://www.vallearchitettura.it/)

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Lucca - Toscane

Les murs de Lucca présente eux aussi une belle opération de réappropriation urbaine. Ce que l’on voit aujourd’hui sont les remparts qui furent construits au XVI et terminé au XVIIème siècle. Ils s’étendent sur 4,2 kilomètres environ et comportent 11 bastions.

Depuis le XIXème siècle, il fut effectué un changement de fonction à ces remparts en leur attribuant une notion paysagère et pittoresque déjà préformée par la morphologie de l’ouvrage. En effet, c’est en 1818 que Lorenzo Nottolini pensa que l’enceinte pouvait désormais représenter un « cercle arboré », un parc urbain donc, conférant ainsi à la population toute une promenade urbaine et naturelle a effectué autour de la ville.

En 1999, il fut créé une institution du nom de l’Opera delle Mura, cette institution fut constituée avec la délibération du conseil communal de Lucca. Elle met en place un instrument de manutention des enceintes mais permet aussi la gestion des espaces publics ainsi que l’organisation de manifestations visant à valoriser l’enceinte. Tout un programme alors tournant autour de cet ouvrage. La manutention progressive depuis ces années là est en fait du à la conscience que ce genre d’édifice nécessite d’être rapidement pris en main et ce sur le temps. Il fut choisi alors d’injecter régulièrement des fonds à la vue de petits problèmes plutôt que de les laisser s’altérer avec le temps, ce qui peut signifier alors une importante opération de restauration selon les conditions de l’ouvrage.

Les fortifications étant des ouvrages généralement très sensibles à la végétation et aux racines, on voit alors à Lucca qui en intègre dans son projet, un besoin de contrôler très régulièrement les débordements ou les attaques de celle-ci pouvant endommager les matériaux et la structure.

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Fig. 27 Vue générale de la ville de Lucca (google maps)

Fig. 28. Sur l’enceinte, le parcours arboré et piétonnisé (http://www.muraditutti.it/ virtual-tour.html)

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Aujourd’hui le résultat est bien présent et l’on peut voir tout un travail de parcours, tant piéton que cycliste se mouvoir au dessus d’une enceinte en très bon état.(fig.28-29) Tout au long de l’anneau fortifié, à ses pieds, se trouvent également un autre type de parc complètement vert. (fig.30) Cet exemple démontre combien l’urbanisme, le paysage et les fortifications peuvent alors s’entendre entre eux. La combinaison d’une bonne gestion urbaine, d’une manutention progressive des fortifications et le développement d’un projet paysager peut alors donner des résultats concluants. Les fortifications deviennent alors un outil ambitieux et riche et non plus une contrainte ou un objet que l’on exposerai simplement dans le ville.

Fig. 29 Parcours piéton sur l’enceinte (http://www.visititaly.it/mura-torri-e-porte/ toscana/lucca.aspx)

Fig. 30 Au pied de l’enceinte (http://www.wikiwand.com/it/Mura_di_Lucca)

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III. RECHERCHE PAR LE PROJET LES REMPARTS DE POMPEI

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3.1 Objectif du projet

Afin d’enrichir la recherche théorique de ce mémoire, il était intéressant de pouvoir appréhender la problématique des remparts à travers le projet. Ayant l’opportunité d’être dans le pays étudié, en Italie donc, et plus précisément à Naples dans la région Campanie, il fut proposé d’élaborer un projet dans le cadre du laboratorio di restauro de quatrième année d’architecture à l’université Federico II.

Le projet fut proposé sur le site de l’aire archéologique de Pompéi, situé à environ une heure de train de Naples. En effet, on y retrouve une belle portion de rempart encore debout, de la porte Ercolano à la porte Vesuvio, et où se trouve deux tours principales, la tour Mercurio et la tour XII. Malgré le statut de la ville qui est désormais une aire archéologique très reconnue et ouverte à un public de tourisme, on retrouve les mêmes problématiques que dans une ville « normale » et il était donc intéressant de pouvoir créer un projet autour de ces remparts-là, beaucoup plus accessible pour nous qu’à Naples par exemple, où la circulation quotidienne aurait pu être une gêne sur un travail aussi court dans le temps.

Fig. 31. Vue d’ensemble de l’aire archéologique de Pompéi et localisation de l’objet d’étude (source: google maps)

L’objectif pédagogique était avant tout de réfléchir sur un «patient» qu’il fallait «soigner», selon les termes employés lors des premiers ateliers.

Les premiers temps étaient concentrés sur l’étude même de l’architecture choisie. Il fut donc réalisé des recherches iconographiques, historiques, et morphologiques. En parallèle, l’objectif était de visiter le site, de faire un relevé photographique puis graphique en dessinant pierre par pierre l’ouvrage. Dans notre cas, il fût choisi le morceau de la tour XII jusqu’à la fin de l’enceinte au niveau de la porte Ercolano comme on peut le voir sur la fig. 32.

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Fig. 32 Vue rapprochée de la zone d’étude, entre Porte Ercolano et la tour XII. (source: google maps)

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Puis il était demandé de diagnostiquer les diverses dégradations et altérations ainsi que les fissurations éventuelles. Cela permettait de connaitre l’état dans lequel est l’ouvrage, quels sont ses principaux problèmes et quels sont les facteurs les plus influents dans ceuxci. Le diagnostic amène donc à étudier tant l’ouvrage que son environnement et se conclut par des recherches sur les solutions envisageables.

Les solutions qui sont le nettoyage, la consolidation et la protection, permettent donc de rétablir l’ouvrage dans un état plus acceptable, où la sécurité et la revalorisation de celui-ci sont les principales attentes. On est donc pour les 80% du travail effectué dans une démarche de restauration et de manutention dans le temps.

La dernière étape fût donc celle du projet d’architecture qui doit avoir pour résultat une remise aux normes d’accessibilité et de sécurité et dont le principal but est de donner une réelle fonction à l’enceinte, celle de pouvoir déambuler sur son chemin de ronde, action qui n’est plus possible depuis longtemps.

Fig. 33 Cliché de la tour XII et de l’enceinte qui l’entoure (Marino E. 12/03/2016)

Fig. 34. Extrait de la zone étudiée où l’on peut voir les différentes matérialités du rempart (Marino E. 12/03/2016)

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3.2 Présentation du site : Pompéi

Pompéi est une ville de la province de Naples dans la région Campanie et située au pied du Vésuve. Avant d’être une aire archéologique reconnue mondialement et attirant des milliers de touristes, la ville de Pompéi a subit bien des périples.

Historique rapide

La ville fut bâtie sous la population italique des osques au VIème siècle avant J.-C. Puis passa entre les mains de la colonie grecque, étrusque et encore grecque à la fin du Vème siècle avant J.-C. C’est à ce moment là qu’une première muraille fut établie autour de la ville et qu’un plan géométrique fut mis en place.

Pourtant cela n’empêche pas les Samnites de conquérir Pompéi en 424 avant J.-C. jusqu’au Ier siècle avant J.-C où la ville se développa à l’intérieur des murailles qui changeront elle-même de morphologie. En effet, entre le Vème et le Ier siècle elle passera d’une enceinte à parement unique à une double courtine, jusqu’à la dernière étape qui fut la mise en place de tours de gardes régulières tout au long des 3220 mètres d’enceintes afin de renforcer la défense en prévision de la guerre de Sylla, ce qui ne fonctionna pas comme espéré puisqu’en 89 avant J.-C, elle devint une colonie romaine.

Dans tout cela, Pompéi est une ville riche portuaire ouverte sur la Méditerranée et commerçante dû aux exploitations de la vigne par exemple qui se développe alors très bien dans cette région volcanique où la terre est fertile. Certains habitants de Pompéi sont très riches, et on peut le dire de par les retrouvailles de maisons incroyablement grandes comme on peut voir par exemple avec la casa del fauno (la maison du faune) qui ne fait pas moins de 3000m².

Malgré son beau développement et l’attrait que représente la ville, 71

personne ne se méfie alors d’un élément encore plus dangereux que les guerres ou invasions qu’elle a pu subir, le Vésuve. Un premier tremblement de terre aura alors lieu en 62 après J.-C et occasionna beaucoup de dégâts. Pourtant, personne ne se méfia tant que ça de ce volcan alors encore et toujours actif.

En 79, le Vésuve entra en éruption et figea la ville sous sa lave et ses cendres.

Les fouilles

A partir de là, la ville de Pompéi fut oubliée malgré quelques tentatives de fouilles qui furent rapidement abandonnée jusqu’au XVIIIème siècle où les fouilles commencèrent réellement et où on développa un attrait particulier aux différentes sites enfouis.

Après des premières découvertes sur le site d’Herculanum, qui furent entreposés dans la villa du roi de Naples, Charles III d’Espagne, Roque Joaquin de Alcubierre, ingénieur désigné par le roi pour reprendre les fouilles s’intéressa au site de Pompéi en 1748 mais il ne sera pas encore clairement identifié. Les priorités étaient dirigées sur les objets d’art retrouvés à Herculanum et les fouilles se faisaient de façon relativement douteuse. En effet, un tri était effectué et on ne se concentrait pas réellement sur le site en lui-même.

En 1763, C’est Karl Weber, le successeur d’Alcubierre, qui arrêta les pratiques misant à détruire les pièces non intéressantes.

Il découvrit également les restes de la porte Ercolano et les fortifications et mis en évidence la découverte du site de Pompéi.

Sous son successeur, Francesco La Vega, le site de Pompéi montra bien de ses richesses. On découvrit notamment un bon nombre d’habitations importantes mais également des squelettes. Des reconstitutions commencèrent à être effectuées.

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A cette même époque, Pompéi devint l’une des étapes phares du Grand Tour qui en fit ainsi un site remarquable et incontournable.

De nombreuses péripéties provoquées par l’Homme mirent souvent en danger l’héritage précieux encore existant de Pompéi, souvent dans le but de montrer les choses et d’en mettre pleins les yeux.

C’est au courant du XIXème siècle, qu’une méthode plus scientifique et organisée fut mise en place pour les fouilles. Un plan en neuf régions fut édité et de nouvelles techniques de fouilles furent effectués sous Giuseppe Fiorelli.

Progressivement le site de Pompéi est dégagé et on interprète peu à peu ce qu’était la vie sous toutes ses formes dans la ville de Pompéi.

monuments afin de facilité l’accessibilité aux touristes.

Les fouilles de Pompéi furent fastidieuses mais amenèrent jusqu’à aujourd’hui la découverte d’un site exceptionnel. Même si à notre époque actuelle, les fouilles continuent encore ainsi que les reconstitutions, le site peut encore nous réserver bien des surprises.

Avec les méthodes de conservations et de restaurations mises en œuvre, Pompéi continu à vivre et à nous dévoiler son visage d’antan, attirant ainsi des millions de touristes.

Une des dernières figures très importantes pour la recherche et les fouilles sur le site fut Amedeo Maiuri, un archéologue italien, qui au XXème siècle fut avancer très rapidement les fouilles et la restitution du site. Il écrivit notamment un livre, l’isolamento della cinta muraria27, consacré aux fortifications qu’il explora de façon approfondi et dont il dessina bon nombre de documents permettant de comprendre et de retracer l’évolution de l’enceinte.

On peut voir dans la Fig. 35 la morphologie que pouvait avoir l’enceinte fortifiée au nord du site ainsi que la reconstitution de la tour Mercurio.

Etat actuel

En 2012, après de nombreux effondrements, l’Union Européenne dépense 105 millions d’euros pour la restauration du site. L’opération s’appelle « Grande Progetto Pompei » (le grand projet Pompéi). Le but est de réduire les risques hydrologiques, de consolider l’ensemble des structures bâties et de restaurer les fresques et les mosaïques, puis de perfectionner la vidéosurveillance afin de protéger au mieux le site et enfin de créer des toitures aux MAIURI Amedeo, L’isolamento della cinta muraria fra Porta Vesuvio e Porta Ercolano, in «Notizie degli Scavi di Antichità»,1943

Fig. 35 Coupe sur l’enceinte fortifiée et vue sur la tour Mercurio (MAIURI A., 1943)

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3.3 Présentation de l’ensemble du projet

Si l’ensemble du site est valorisé aujourd’hui, il reste toutefois une exception. La plus belle partie de l’enceinte fortifiée, encore en bon état de conservation et sur laquelle Amedeo Maiuri porta ses études n’est aujourd’hui pas accessible au public.

L’unique vision que l’on peut en avoir est lorsque l’on dépasse la porte Ercolano où on peut l’apercevoir derrière un portail métallique comme on peut le voir sur la fig.36. L’intérêt du projet réside donc à redonner de l’importance à cet ouvrage, symbole du Pompéi autrefois militaire.

Relevés des murs

Dans le cadre du projet, la première mission était de relever l’élément étudié. Dans notre cas, une partie fût relevée, environ une trentaine de mètre sur la portion de l’escalier antique qui permettait l’ancienne accessibilité au chemin de ronde (fig. 37) ainsi que deux autres portions situées l’une sur l’enceinte qui part de la porte Ercolano (voir fig. 39), et l’autre au départ de la tour XII (voir fig. 38) Sur ces relevés sont ensuite distingués les différents matériaux, sur cette enceinte nous pouvons voir clairement deux types distincts principaux qui sont le tuf de Nocera et la pierre calcaire de Sarne en opus incertum.

Fig. 36 Aperçu de l’enceinte à travers le portail métallique, on regrette un état d’abandon total sur cette partie du site. (Marino E. 12/03/2016)

Après un relevé photographique consciencieux, nous sommes passées au relevé dessiné pierre par pierre. Cela permet de repérer des rythmes, des matériaux, des détails auxquels on ne s’attarde pas forcément. Il force à analyser également les techniques de jointures entre les pierres. Il permet enfin de repérer déjà les premiers problèmes que l’on voit par la suite avec le diagnostic.

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Fig. 38 Relevé au niveau de la tour XII (Marino E.)

Fig. 37 Photographies des escaliers antiques servant autrefois à l’accessibilité au chemin de ronde que l’on aperçoit sur les deux dernières photos dans un état abandonné et envahit par la végétation et relevé de l’escalier. (Marino E. 01/07/2016)

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Fig. 39 Relevé de l’enceinte à l’extrémité vers la porte Ercolano (Piatti S.)

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Le diagnostic

Nous devions donc considérer notre architecture comme un patient malade dont il fallait relever le moindre des symptômes.

Lors du diagnostic il faut prendre en compte tout les facteurs environnementaux, géologiques et humains pour comprendre l’origine des problèmes. De manière générale, les facteurs sont le vent, la pluie et l’humidité, mais aussi la pollution atmosphérique, les effondrements ou abaissements de terrains etc.

Les lésions des enceintes furent nombreuses. Elles furent provoquées généralement par le passage du temps et de la compagnie du Vésuve ayant provoqué différents tremblements de terres créant ainsi des instabilités au niveau du terrain.

Ces mouvements de terrains sont très nocifs pour la structure qui en des points sensibles peut se retrouver donc avec des fissurations plus ou moins profondes. C’est le cas donc de l’extrémité de l’enceinte dans la portion qui rejoint la porte Ercolano, et où l’on peut voir en fig.40-41 les fissurations et les déconnexions qui menacent la solidité de la structure. Ils sont accentués de par le fait que l’on se retrouve à la fin de l’enceinte, il y a donc un phénomène d’épenchement de la structure.

Ces problèmes doivent alors être pris en compte relativement vite si l’on veut éviter la chute et la cassure dans une partie de l’enceinte.

Dans la phase d’action, on proposa alors des clous permettant de relier les déconnexions entre elles, ainsi que la reprise des joints par-dessus les fissurations et l’intervention afin de consolider l’ensemble et de le solidariser. On peut voir ces opérations en fig 42.

Terremoto

Consolidamento

Protezione

Pulitura

Fig. 40 Cause ( Vésuve) - Mouvement de terrain - Conséquence : structure fragilisée (Marino E.)

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80 Radice infestante profonde che provocano la caduta delle pietre

Ipotesi co

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Fig. 41 Photographie de la portion la plus fragile du aux déconnexions de la structure et aux fissurations. On localise la zone sur le schéma ci-dessus, portant le chiffre 3 et correspond à la fin de l’enceinte, avant le début de la porte Ercolano (Marino E.)

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Fig. 42 A gauche, relevé d’après photo des problèmes de structure. Au haut à droite, solution avec clous et en bas à droite, reprise des joints pour la solidarité d’ensemble.

(Marino E)

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En ce qui concerne le reste du diagnostic, on peut voir dans les tableaux qui suivent en fig. 43 l’énumération des différentes altérations qui concernent notre ouvrage ainsi que la description de chacune et les causes. Nous n’allons donc pas énumérer celle-ci mais plutôt ce qui suivi ce relevé.

En effet, pour chaque altération fut cherchée une solution d’action et ce en plusieurs étapes pour certaines. Un nettoyage, une consolidation et une protection fut pensé selon les cas. Nous pouvons voir après le tableau des altérations, la synthèse du diagnostic sur les deux grosses parties étudiées avec le relevé des altérations et les actions qui y sont associées.

Le nettoyage est effectué pour le dépôt superficiel à l’aide d’une brosse qui permet d’éliminer les couches superficielles altérées.

Pour la patine biologique il est envisagé le passage d’une couche de résine qui contribue à la suppression de celle-ci, l’opération doit se faire toujours dans des conditions mouillées afin de finalement passer la brosse pour enlever l’ensemble des altérations. La pellicule et les tâches sont elles nettoyées avec la vaporisation très fine d’eau sur les surfaces.

Enfin, pour la végétation très présente est envisagée une solution de traitement chimique pour son élimination. Quant au problème des racines qui est très gênant et peut provoquer la chute de pierre par la poussée ou bien par l’incrustation profonde, il est envisagé une élimination mécanique à l’aide d’outils divers . Les choix pour le nettoyage doivent se faire en accord avec l’état de l’ouvrage et son matériau.

ouvrage, une partie manquante importante fut provoqué par la poussée des racines et pourrait avec le temps provoquer la chute d’autres pierres qui lui sont supérieurs, on doit donc envisager la possibilité de mettre un tirant ou du moins un support dans la partie la plus fragile de l’ouvrage.

Enfin, la protection se fera pour pratiquement tout les cas par l’application d’un hydrofuge incolore permettant de protéger ou du moins de prévenir sur l’ensemble de l’enceinte des conséquences dues à la pluie et l’humidité qui peuvent être très destructrices.

Suite au tableau, nous pourrons voir le relevé des altérations (fig 44 à 50) sur les murs avec une représentation en symboles des opérations qui viennent d’être décrites.

La consolidation agit très généralement sur les joints entre les matériaux. En effet, la désintégration, le détachement et l’érosion provoquent un manque de l’action liante entre les matériaux. Ils sont donc traités avec l’injection de nouveaux joints adaptés aux matériaux et permet ainsi la solidarisation entre eux. Le manque, qui est une chute ou la perte d’une partie peut être très dangereuse pour la structure selon où ce manque est situé. Dans le cas de notre 83

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Polverizzazione

da da degrado degrado da degrado da degrado

Détérioration Degrado Altérations ouDegrado Descriptions dégradations Cause Degrado Cause

escrizioni escrizioni

Causes

Décohésion caractérisé par le - Agents biologiques ecoesione caratterizzata da distacco di granuli _biodeteriogeni escrizioni Cause _biodeteriogeni ecoesione da distacco di granuli _radici di piante superiori cristalli caratterizzata sotto minime sollecitazioni _radicidétachement di piante superiori de capillare granules ou - Racines Degrado cristalli sotto minime sollecitazioni _infiltrazioni d'acqua,risalita eccaniche. _infiltrazioni capillare eccaniche. _reazione trad'acqua,risalita i materiali edilizi ed atmosfera ecoesione caratterizzata da Désintégration distacco di granuli _biodeteriogeni cristaux sous des sollicitations - Infiltration d’eau _reazione d'interfaccia tra i materialitra edilizi ed eatmosfera _degrado laterizi malta _radici di piante superiori cristalli sotto minime sollecitazioni _degrado escrizioni Cause d'interfaccia tra laterizi e malta mécaniques.

- Réaction à l’atmosphère _infiltrazioni d'acqua,risalita capillare eccaniche. _reazione tra i materiali edilizi ed atmosfera Degrado - Dégradation d’interface _degrado d'interfaccia tra laterizi e malta ecoesione caratterizzata da distacco di granuli _biodeteriogeni _radici di piante superiori oluzione di continuità tra strati superficiali del _fenomeni di umidità ascendente cristalli sotto minime sollecitazioni oluzione di continuità trarispetto strati superficiali del: _consistente _fenomeni umidità _infiltrazioni capillaresaline,efflorescenze ateriale,sia tra loro che al substrato presenza di formazioni Pertedid'acqua,risalita de ascendente continuité entre - Phénomène d’humidité eccaniche. escrizioni Cause ateriale,sia tra loro rispetto substrato _consistente presenza formazioni saline,efflorescenze _reazione tra i materialidi edilizi ed atmosfera elude in genere allache caduta deglialstrati stessi.: _soluzioni di continuità conseguenti alla presenza di fessurazioni oppure elude insigenere alla caduta per degliglistrati stessi. _soluzioni di continuità conseguenti alla presenza di fessurazioni oppure les stratestra superficielles - Consistante présence _degrado d'interfaccia laterizi e malta ermine usa in particolare intonaci ed lesioni strutturali oluzione continuità tra strati _fenomeni di umidità ascendente Degrado ermine sidiusa in particolare persuperficiali gli intonaci del ed lesioni strutturali mosaici. _dilatazioni differenziali tra materiali di supporto e finitura _biodeteriogeni ecoesione caratterizzata da distacco di granuli ateriale,sia tra loro che rispetto al substrato : _dilatazioni _consistente presenza ditraformazioni saline,efflorescenze du matériau.

Terme utilisé de formation saline, mosaici. differenziali materiali di supporto e finitura di posa insuperiori opera ed utilizzo dialla malte poco idonee _radici piante cristalli sotto minimedegli sollecitazioni elude in genere alla caduta strati stessi. _errori _soluzioni di continuità presenza di fessurazioni oppure _errori di posa in opera conseguenti ed utilizzo di malte idonee _infiltrazioni d'acqua,risalita capillare eccaniche. escrizioni principalement pour parler despoco Cause efflorescence ermine si usa in particolare per gli intonaci ed lesioni strutturali Détachement i materiali edilizi ed atmosfera oluzione di continuità tra strati superficiali del _reazione _fenomeni didifferenziali umidità ascendente mosaici. _dilatazionitra tra materiali di supporto e finitura ettra des enduits.

- Fissurations ou lésions d'interfaccia laterizi e di malta ateriale,sia tra loro che rispetto al substrato : _degrado _consistente presenza di saline,efflorescenze _errorimosaïques di posa in opera edformazioni utilizzo malte poco idonee _biodeteriogeni ecoesione caratterizzata da distacco di granuli elude in genere alla caduta degli strati stessi. _soluzioni di continuità conseguenti alla presenza di fessurazioni oppure structurelles _radici strutturali di piante superiori cristalli minime ermine si usasotto in particolare per glisollecitazioni intonaci ed lesioni _infiltrazioni d'acqua,risalita capillaredi supporto e finitura eccaniche. mosaici. _dilatazioni differenziali tra materiali di microrganismi.

- Dilatation entre matériau ecoesione che si manifesta con la caduta Azione _reazione tra i materiali edilizi ed atmosfera Azione di di posa microrganismi. ecoesione si manifesta caduta _errori in opera ed utilizzo di malte poco idonee oluzione continuità tra strati con superficiali delo _fenomeni di umidità ascendente ontanea di delche materiale sottoforma di lapolvere _degrado d'interfaccia tra laterizi e malta de support et finition pontanea del materiale sottoforma di polvere o ateriale,sia tra loro che rispetto al substrato : _consistente presenza di formazioni saline,efflorescenze anuli. anuli. in genere alla caduta degli strati stessi. _soluzioni di continuità conseguenti alla presenza di fessurazioni oppure elude ecoesione che si manifesta con la caduta Azione di microrganismi. ermine si usa in particolare per gli intonaci ed lesioniPerte strutturali de cohésion qui se Action de micropontanea del materiale sottoforma di polvere o mosaici. _dilatazionididifferenziali tra materiali di supporto e finitura _fenomeni umidità ascendente anuli. avec la di saline chutepoco organismes. oluzione di continuità tra strati superficiali del _consistente _errorimanifeste di posa in opera utilizzo malte idonee _fenomeni di presenza umidità ascendente diedformazioni ateriale,sia tra loro che rispetto al substrato : _soluzioni saline,efflorescenze aduta e perdita di parti. _consistente presenza di formazioni alla saline Azione di microrganismi. di continuità conseguenti presenza di fessurazioni e di lesioni ecoesione che disi manifesta constrati la caduta spontanée des matériaux aduta parti.

Pulvérisation elude einperdita genere alla caduta degli stessi. _soluzioni di continuità continuità conseguenti conseguenti alla alla presenza presenzadidifessurazioni fessurazionioppure e di lesioni pontanea del materiale sottoforma polvereedo strutturali _fenomeni di umidità ascendente ermine si usa in particolare per glidiintonaci lesioni strutturali strutturali _ errori di posa in opera e l'utilizzo di malte sous forme poudreuse oupoco idonee anuli. _consistente presenza di formazioni saline mosaici. _dilatazioni differenziali tra materiali di supporto e finitura _ errori di posa in opera e l'utilizzo di malte poco _formazione della vegetazione nelle parti più idonee interne della muratura che aduta e perdita di parti. _soluzioni di continuità conseguenti presenza di fessurazioni e di lesioni _errori di posa inl'esterno opera ed utilizzonelle di alla malte poco _formazione della vegetazione parti più idonee interne della muratura che granuleuse. spingono portando alla mancanza strutturali verso spingono verso l'esterno portando alla mancanza Azione ecoesione che si manifesta con la caduta _fenomeni di umidità ascendente _ errori di di microrganismi. posa in opera e l'utilizzo di malte poco idonee deformazione dellapiù superficie pontanea delmateriali materialeestranei sottoforma di polvere _consistente presenza dieformazioni saline _formazione della vegetazione nelle parti interne della muratura che ccumulo di di varia naturao _esposizione,scabrosità Chute ou perte d’une partie Phénomène d’humidité _esposizione,scabrosità eportando deformazione della-superficie aduta e perdita di parti. ccumulo di materiali estranei di varia natura _impiego didiprodotti vernicianti anuli. _soluzioni continuità conseguenti alla presenza di fessurazioni e di lesioni verso l'esterno alla mancanza uali ,ad esemprio, polvere,terriccio ,guano ed spingono _impiego di prodotti vernicianti uali ,ad esemprio, polvere,terriccio ,guano ed _inquinanti atmosferici strutturali ro.Ha spessore variabile.

Formation saline _inquinanti atmosferici tro.Ha spessore variabile. _ errori di posa in opera ee l'utilizzo di malte poco idonee deformazione della superficie ccumulo di materiali estranei di varia natura _esposizione,scabrosità Azione di microrganismi. ecoesione che si manifesta con la caduta _fenomeni - Fissurations ou lésions _formazione della vegetazione interne della muratura che umidità ascendentenelle parti più vernicianti uali ,ad esemprio, polvere,terriccio ,guano ed _impiego didiprodotti pontanea del materiale sottoforma di polvere o spingono verso l'esternodiportando alla mancanza _consistente presenza formazioni saline _inquinanti atmosferici tro.Haespessore variabile. structurelles aduta anuli. perdita di parti. _soluzioni di continuità conseguenti alla presenza di fessurazioni e di lesioni Manque _esposizione,scabrosità e deformazione della-superficie ccumulo di materiali estranei di varia natura strutturali Erreur de pose _ errori dididi posa in opera eautotrofi l'utilizzo di malte poco idonee _impiego prodotti vernicianti rato ,ad sottile ,morbido ed omogeneo,,guano aderente uali esemprio, polvere,terriccio ed _azione microrganismi _fenomeni di umidità ascendente rato sottile ,morbido ed omogeneo, aderente _formazione della vegetazione interne dellade muratura che - Formation végétation _inquinanti atmosferici _azione di microrganismi autotrofinelle parti più tro.Ha spessore a superficie e divariabile. evidente natura biologica, di _presenza di umidità o acqua _consistente formazioni saline verso l'esterno portando alla mancanza a superficie e di evidente biologica, di spingono _presenza di presenza umidità o di acqua verde.E' costituita lore variabile, lo più natura _caratteristiche morfologiche del substrato aduta e perdita diper parti. dansdi fessurazioni les parties plus _soluzioni di continuità conseguenti alla presenza e di lesioni costituita olore variabile, da permicrorganismi lo più verde.E' _caratteristiche morfologiche del substrato evalentemente cui possono rato sottile ,morbido ed omogeneo, _azione di microrganismi autotrofi evalentemente da microrganismi cui aderente possono strutturali derire polvere, terriccio ed altro. _esposizione,scabrosità e deformazione della superficie ccumulo di materiali estranei di varia natura internes du mur et qui a superficie di evidente natura biologica, di _presenza di umidità o acqua _ errori di di posa in opera e l'utilizzo di malte poco idonee derire polvere,eterriccio ed altro. _impiego prodotti vernicianti uali ,ad esemprio, ed _caratteristiche costituita olore variabile, perpolvere,terriccio lo più verde.E',guano morfologiche del nelle substrato _formazione della vegetazione parti più internevers della l’extérieur muratura che _inquinanti atmosferici pousse tro.Ha spessore variabile. evalentemente da microrganismi cui possono spingono verso l'esterno portando alla mancanza rato sottile ,morbido aderente _azione di microrganismi autotrofi derire polvere, terriccioed ed omogeneo, altro. rato superficiale sostanze coerenti tra loro materiale lapideo, a-sua volta soggettorugosité a degrado et Exposition, a superficie e di di evidente natura biologica, di Trattamento Accumulation de matériaux _presenza diprotettivo umidità odel acqua rato superficiale di sostanze coerenti tra loro Trattamento protettivo del lapideo, sua volta impiegate. soggetto a degrado _esposizione,scabrosità e materiale deformazione della d estranee al materiale lapideo.Ha spessore ccumulo di materiali estranei di varia natura per ossidazione e contrazione in ragione dellea superficie sostanze verde.E' spessore costituita olore variabile, per lo più _caratteristiche morfologiche del substrato duali estranee al materiale lapideo.Ha ossidazione e contrazione in diverses, ragione delledéformation sostanze impiegate. _impiego di prodotti vernicianti olto ridotto e puòdadistaccarsi dal substrato ,che ,ad esemprio, polvere,terriccio ,guano ed per des superfies étrangers de natures evalentemente microrganismi cui possono olto ridotto e puòvariabile. distaccarsi dal substrato ,che _inquinanti atmosferici genere si presenta tro.Ha spessore derire polvere, terriccio ed altro. rato superficiale di integro. sostanze coerenti tra loro Trattamento protettivo del materiale lapideo, a sua volta soggetto a degrado Dépôt superficiel genere si presenta integro. comme elacontrazione poussière, terre, - Utilisation de produits drato estranee materiale lapideo.Ha spessore ossidazione in ragione delle sostanze impiegate. sottile al ,morbido ed omogeneo, aderente per _azione di microrganismi autotrofi olto ridotto e e può dal substrato ,che a superficie di distaccarsi evidente natura biologica, di _presenza vernissant etc. di umidità o acqua genere si presenta olore variabile, per integro. lo più verde.E' costituita _caratteristiche morfologiche del substrato rato superficialedadi microrganismi sostanze coerenti tra loro Trattamento protettivo del materiale lapideo, a-sua Pollution atmosphérique volta soggetto a degrado evalentemente cui possono d estranee al terriccio materiale lapideo.Ha ossidazione e contrazione in ragione delle sostanze impiegate. derire polvere, edquando altro. _accumuli di umidità ocuzione impiegata vispessore sono per olto distaccarsi dal substrato ,che _attacco _accumuli umidità autotrofi ocuzione viaderente sono rato ridotto sottile eimpiegata ,morbido ed quando omogeneo, _azione di microrganismi autotrofi didi organismi uschi,licheni epuò piante.

Infestation de acqua lichens, plantes - Accumulation d’humidité genere si presenta integro. natura biologica, di _attacco di di organismi uschi,licheni ee piante. a superficie di evidente _presenza umidità oautotrofi olore variabile, per lo più verde.E' costituita _caratteristiche morfologiche del substrato - Attaque d’organismes diverses et mousse. di umidità ocuzione impiegata quando vi sono _accumuli evalentemente cui possono rato superficialedadi microrganismi sostanze coerenti tra loro Trattamento protettivo del materiale lapideo, a sua volta soggetto a degrado Mauvaises herbes _attacco di organismi autotrofi uschi,licheni e piante. derire polvere, ed lapideo.Ha altro. d estranee al terriccio materiale spessore per ossidazione e contrazione in ragione delleautotrophes sostanze impiegate. olto ridotto e può distaccarsi dal substrato ,che genere si presenta integro. ocuzione impiegata quando vi sono _accumuli di umidità _attacco di organismi autotrofi uschi,licheni piante. terazione chee si manifesta concoerenti pigmentazione rato superficiale di sostanze tra loro Biodeteriogeni Trattamento protettivo del materiale lapideo, a sua volta soggetto a degrado Biodeteriogeni terazione che si manifesta con pigmentazione cidentale della superficie.E' d estranee e al localizzata materiale lapideo.Ha spessore per ossidazione e contrazione in ragione delle sostanze impiegate. ccidentale e localizzata della superficie.E' rrelata allaepresenza di materiale estraneo al olto ridotto può distaccarsi dal substrato ,che orrelata presenza di materiale estraneo al bstrato.alla genere si che presenta integro. con pigmentazione Biodeteriogeni terazione si manifesta ubstrato. ocuzione vi sono _accumuli di umidità ccidentale eimpiegata localizzataquando della superficie.E' uschi,licheni e piante. di materiale estraneo al _attacco di organismi autotrofi orrelata alla presenza

da degrado da degrado

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ubstrato. terazione che si manifesta con pigmentazione

Biodeteriogeni

Simbolo Simbolo Simbolo Simbolo

Simbolo

Simbolo

strutturali _fenomenididiumidità umiditàascendente ascendente _fenomeni _ errori di posa in opera e l'utilizzo di malte poco idonee _consistentepresenza presenzadidiformazioni formazionisaline saline _consistente _formazione della vegetazione nelle parti più interne della muratura che Mancanza _soluzioni di continuità conseguentialla allapresenza presenzadidifessurazioni fessurazionieedidilesioni lesioni Mancanza _soluzioni di continuità conseguenti spingono verso l'esterno portando alla mancanza _fenomeni di umidità ascendente strutturali strutturali _consistente presenza di formazioni saline errorididiposa opera l'utilizzodidimalte maltepoco pocoidonee idonee __errori ininopera eel'utilizzo _fenomeni diposa umidità ascendente Caduta e perdita di parti.

Mancanza _esposizione,scabrosità e deformazione della superficie _soluzioni di continuità conseguenti alla presenza di fessurazioni e di lesioni Pulitura mediante Accumulo di materiali estranei di varia natura _consistente _formazione dellavegetazione vegetazione nelle parti più interne dellamuratura muratura che Deposito _formazione della nelle parti più interne della che presenza di formazioni saline _impiegoverso dicontinuità prodotti vernicianti strutturali Caduta perdita di parti. questa tecnica è ,quali e,ad esemprio, polvere,terriccio ,guano ed _soluzioni spingono verso l'esterno portandoalla alla mancanza Mancanza spingono l'esterno portando mancanza di conseguenti alla presenza di fessurazioni e di lesioni superficiale _inquinanti atmosferici _ errori di posa in opera e l'utilizzo di malte poco idonee procedere, impor altro.Ha spessore variabile. strutturali _formazione della vegetazione nelle parti più interne della muratura che dagli spazzolini co errori di posa in opera eel'utilizzo di maltedella pocosuperficie idonee _esposizione,scabrosità edeformazione deformazione della superficie Détériorations Pulituramediante mediante Accumulodidimateriali materialiestranei estraneididivaria varianatura natura __esposizione,scabrosità Pulitura Deposito Accumulo Deposito spingono verso l'esterno portando alla mancanza Per gli strati pols della vegetazione _impiegodidiprodotti prodotti vernicianti nelle parti più interne della muratura che questatecnica tecnicaèèu _impiego vernicianti ,quali,ad ,adesemprio, esemprio,polvere,terriccio polvere,terriccio,guano ,guanoed ed _formazione questa ,quali spazzole in modo superficiale Interventi previsti superficiale spingono verso l'esterno portando alla mancanza _inquinanti atmosferici procedere,importa impor _inquinanti atmosferici altro.Ha spessore variabile. procedere, altro.Ha spessore variabile.

Interventi previstiAccumulo di materiali estranei Altérations Pulitura mediante di varia naturaou_esposizione,scabrosità e deformazione della superficie daglispazzolini spazzolini co Deposito dagli con Descriptions Causes _impiego di prodotti vernicianti questa tecnica è ,quali ,ad esemprio, polvere,terriccio ,guano ed dégradations Per gli strati pol _esposizione,scabrosità e deformazione della superficie Per gli mediante strati polve Pulitura sp Accumulo di materiali estranei di varia natura Deposito superficiale Pulitura Simbolo Consolidamento Desolfatazione : _inquinanti atmosferici procedere, impor altro.Ha spessore variabile.

Strato sottile ,morbido ed omogeneo, aderente spazzole in modo _azione di microrganismi autotrofi _impiego di prodotti vernicianti spazzole in modo Interventi previsti questa tecnica è uu ,quali ,ad esemprio, polvere,terriccio ,guano ed Pulitura Simbolo Consolidamento Patina il trattamento di dagli spazzolini co superficiale alla superficie e di evidente natura biologica, di _presenza di umidità o acqua _inquinanti atmosferici procedere, importan altro.Ha spessore variabile. superfici di manu Per gli strati pol biologica Couche morfologiche molle et del homogène Action de microcolore variabile, per lo più verde.E' costituita _caratteristiche substrato dagli spazzolini con Queste resine p Iniezioni con malta : spazzole in modo Pulitura Simbolo Consolidamento prevalentemente da microrganismi cui possono Desolfatazione polve Per gli strati Desolfatazione :: Stratosottile sottile,morbido ,morbidoed edomogeneo, omogeneo,aderente aderente _azione Iniezioni con malta : Strato _azione microrganismi autotrofi adhérente aux superficies organismes patine. con La tecnica didimicrorganismi autotrofi quando viene a mancare l'azione legante della malta, si interviene delle Patina aderire polvere, terriccio ed altro.

Patina Interventi previsti trattamento diud spazzole in modo il ilapplicate trattamento di allasuperficie superficieeedidievidente evidentePatine naturabiologica, biologica, di quando viene a mancare l'azione legante della malta, si interviene con delle _presenza di umidità o acqua alla natura di a impa _presenza di umidità o acqua composizione coerente con quelle esistente. biologique superficididimanuf manu superfici biologica et demorfologiche nature del biologique.

- Humidité ou eau più verde.E' verde.E' costituita costituita _caratteristiche colore variabile, variabile, per per lolo più biologica composizione coerente con quelle esistente. colore _caratteristiche morfologiche del substratoSi può usare il pen substrato procede attraverso un contenitore ad imbuto, Desolfatazione :p Questedell'acqua resinepo Iniezioni conprima maltacon : ilil calo, Strato sottile ,morbido ed omogeneo, aderente Queste resine prevalentemente damicrorganismi microrganismi cuipossono possono _azione di microrganismi autotrofi Si procede prima con calo, attraverso un contenitore ad imbuto, dell'acqua prevalentemente da cui bagnato durante Patina con l'iniezione della malta.

Pulitura Simbolo Consolidamento il trattamento Constituée de micro-l'iniezione Caractéristiques patine.La La tecnica quando viene adella mancare con delle alla superficie e di evidente natura biologica, di _presenza patine. tecnica Desolfatazione : di di umidità o acqua aderire polvere, terriccio ed altro. con malta.l'azione legante della malta, si interviene aderire polvere, terriccio ed altro.

Strato sottile ,morbido ed omogeneo, aderente _azione di microrganismi autotrofi Strato superficiale di sostanze coerenti tra loro superfici di manu Trattamento protettivo del materiale lapideo, a sua volta soggetto a degrado Patina biologica applicate a impa composizione coerente con quelle esistente. più verde.E' costituita colore variabile, per lo applicate a impacc Pellicola il trattamento di d _caratteristiche morfologiche del substrato Pulitura con acqu alla evidente natura biologica, di _presenza di umidità o acqua organismes où peut joindre morphologiques du un contenitore adsuperfici edsuperficie estranee ealdi materiale lapideo.Ha spessore Queste resine p e contrazione inse ragione delle sostanze impiegate. può usare pen Si procede prima con il calo, attraverso imbuto, dell'acqua prevalentemente da lomicrorganismi cui possono per ossidazione Interventi previsti può usare il ilpenn di manufa questa tecnica sf biologica più verde.E' costituita colore per moltovariabile, ridotto e può distaccarsi dal substrato ,che _caratteristiche morfologiche del substrato Iniezioni patine.

La tecnica con malta bagnato durante con l'iniezione della: malta. aderire polvere, terriccio ed altro. bagnato durante l'i Queste resine pos finissime.Queste prevalentemente da microrganismi cui possono terre et poussière, etc. substrat in genere si presenta integro. applicate a delle impac Iniezioni con malta : quando viene a mancare l'azione legante della malta, si interviene con patine.

La tecnica Stratopolvere, superficiale sostanze coerentitra traloro loro Trattamento piccole da crea Strato superficiale didisostanze Trattamentoprotettivo protettivodel delmateriale materialelapideo, lapideo, suavolta volta soggetto degrado aderire terriccio ed altro. coerenti aasua degrado Iniezioni con soggetto malta : aacon Pellicola Pellicola può usare ildelle pen Pulitura acqu quando viene acoerente mancare l'azione della malta, si interviene con Pulitura Simbolo Consolidamento Pulitura con acqua composizione quellelegante esistente. applicate acon ed estranee estranee alal materiale materiale lapideo.Ha lapideo.Ha spessore spessore per capacità diimpacc solub ed perossidazione ossidazioneeecontrazione ragionedelle delle sostanze impiegate. ininragione sostanze impiegate. quando viene acoerente mancare l'azione legante malta, siadinterviene con delle questa tecnica sf bagnato durante Couche contrazione superficielle de Traitement deil calo, protection composizione con quelle esistente. questa tecnica sfru Si procede prima con attraverso undella contenitore imbuto, dell'acqua può usare il penne moltoridotto ridottoeepuò puòdistaccarsi distaccarsidal dalsubstrato substrato,che ,che molto composizione coerente con quelle esistente. finissime.Queste Si procede prima con il calo, attraverso un contenitore ad imbuto, dell'acqua finissime.Queste con l'iniezione della malta.

Interventi previsti Strato superficiale di sostanze coerenti tra loro bagnato durante l'in Trattamento protettivo del materiale lapideo, a sua volta soggetto a degrado in genere si presenta integro.

Iniezioni con maltacon : il calo, in genere si presenta integro.

Pellicola Si procede prima attraverso un contenitore ad imbuto, dell'acqua substance cohérente mais du matériau pierre, à Pulitura con acqu piccole da crear con l'iniezione piccole da creare ed estranee al materiale lapideo.Ha spessore Iniezioni consoggetto malta : malta. per ossidazione e contrazione in ragione sostanze impiegate. quando viene adella mancare l'azione legante della malta, si interviene con dellesf Strato superficiale di sostanze coerenti tra loro Trattamento protettivo del materiale lapideo,delle a sua volta a degrado con l'iniezione della malta. questa tecnica Pellicola capacità solub capacità didisolubili Pulitura con acqua ridottoaleimpiegata può distaccarsi dal substrato ,che _accumuli quando acoerente mancare l'azione legante della malta, si interviene con delle composizione con quelle esistente.

Eliminazione di m umidità Locuzione quando vi sono non direliée au matériau. son viene tour soumis à une edmolto estranee materiale lapideo.Ha spessore per ossidazione e contrazione in ragione delle sostanze impiegate. finissime.Queste Pulitura Simbolo Consolidamento questa tecnica sfru Vegetazione in genere si presenta integro. composizione coerente con quelle esistente.

Pellicule Si procede prima con il calo, attraverso un contenitore ad imbuto, dell'acqua per impedire la _attacco di organismi autotrofi muschi,licheni e piante. molto ridotto e può distaccarsi dal substrato ,che piccole da crear u A une épaisseur très réduite et dégradation oxydation Si con il calo, attraverso un contenitore adfinissime.Queste imbuto, dell'acqua Iniezioni conprima malta :par conprocede l'iniezione della malta. intervenire ricorr in genere si presenta integro. infestante capacità dicreare solub piccole da con l'iniezione malta.l'azione legante della malta, si interviene quando viene adella mancare conindelle preferibile qua Rappezzi eseguiti con malta :raison Eliminazione m _accumuli umidità Locuzione impiegata impiegata quando quando vivi sono sono _accumuli Eliminazione didima peut se détacher du substrat.Iniezioni et decon contraction enquelle didiumidità Locuzione capacità di solubiliz malta : composizione coerente con esistente. importante effettu eseguiti con malta : problemi di durabilità alle strutture Vegetazione Vegetazione iRappezzi distacchi possono provocare murarie sot perimpedire impedire _attaccodidiorganismi organismiautotrofi autotrofi muschi,lichenieepiante. piante. per lala crc _attacco muschi,licheni quando viene a mancare l'azione legante malta, siadinterviene con delle procede prima con il calo, attraverso undella contenitore imbuto, dell'acqua esseremurarie incolori ed iSidistacchi possono provocare di durabilità alle strutture sot des substances utilisées. innanzitutto bisogna valutare laproblemi compatibilità la composizione intervenire ricorr intervenire ricorre infestante composizione coerente con quelle esistente. fisico-chimica, infestante con l'iniezione della malta. innanzitutto bisogna valutare lacon compatibilità fisico-chimica, la prepara composizione Eliminazione di m Locuzione impiegata quando vi sono _accumuli di umidità integrazione di nuovi materiali additivi o leganti.

Quindi si l'impas preferibile in qua preferibile in quan Si procede prima con ilmalta calo, :attraverso un contenitore ad imbuto, dell'acqua Rappezzi eseguiti con Vegetazione Iniezioni con malta : in integrazione di nuovi materiali con additivi o utilizzati leganti. Quindi sicazzuola prepara l'impas impedire la Altérations se manifestent Agents biologiques _attacco di umidità organismiqui autotrofi muschi,licheni e piante. quando sidistacchi passa alla stesura opera. problemi Gli de strumenti sono laper ed ilsot frc importante effettu importante effettua Eliminazione di mac di Locuzione impiegata vi sono _accumuli l'iniezione della malta. icon possono provocare di della durabilità alle strutture murarie quando viene a mancare l'azione legante malta, si interviene con delle si passa alla stesura in opera.

Gli strumenti utilizzati sono la cazzuola ed il fr intervenire ricorr Vegetazione infestante Biodeteriogeni Pulitura conlaspra essere incolori ed Alterazione che si manifesta con pigmentazione _attacco Macchia essere incolori ed per cre di organismilaautotrofipigmentation muschi,licheni e piante. innanzitutto bisogna valutare la compatibilità laimpedire composizione composizione coerente con quelle esistente. fisico-chimica,preferibile avec dégradations. in qua questa tecnica s accidentale e localizzata della superficie.E' intervenire ricorren infestante integrazione di nuovi con additivi leganti. Quindi si prepara l'impas Si procede prima conmateriali il calo, attraverso un ocontenitore ad imbuto, dell'acqua importante effettu alle superfici me correlata alla presenza di materiale estraneo al preferibile in quant I tiranti (funziona come una piatabanda) : Rappezzi eseguiti con si passa alla stesura inmalta opera.: Gli strumenti utilizzati sono la cazzuola ed il fr accidentelle et localisée des con l'iniezione della malta. essere incolori ed tiranti come una piatabanda) ricorrere aeffettua quest substrato.

Tâche importante tiranti (funziona sono elementi costruttivi impiegati con funzione strutturale di colleg iiIdistacchi possono problemi di: durabilità alle strutture murarie sot Biodeteriogeni Pulitura con spra Iniezioni con malta :provocare Alterazioneche chesisimanifesta manifestacon conpigmentazione pigmentazione Biodeteriogeni Macchia Pulitura con Alterazione Macchia i tiranti sono elementi costruttivi impiegati con funzione strutturale diespray colleg fluido usato sia la superficies. essere incolori edsf a e rinforzo, inbisogna questo modo contrastano rischi dimalta, traslazione, aperture crolli innanzitutto valutare la compatibilità fisico-chimica, la composizione questa tecnica quando viene a mancare l'azione legante della si interviene con delle accidentale ee localizzata localizzata della della superficie.E' superficie.E' questa tecnica sfr accidentale di al traslazione, aperture el'impas crolli e rinforzo, indiquesto modo contrastano rischi tubolare o filiforme.

Nel nostro caso sono posti di sopra della muratura in integrazione nuovi materiali con additivi o leganti.

Quindi si prepara allesuperfici superficimed me composizione coerente con quelle esistente. correlataalla allapresenza presenzadidimateriale materialeestraneo estraneoalal alle Itubolare tiranti (funziona come una piatabanda) : correlata Lié à la présence de matériaux o filiforme.

Nel nostroGli caso sono posti al fa di un'analisi sopraladella muratura infre della parte in tufo.

Per l'applicazione in primis si dei materiali Biodeteriogeni Pulitura con spra si passa alla stesura in opera. strumenti utilizzati sono cazzuola ed il Alterazione che si manifesta con pigmentazione Macchia ricorrere a questo Si procede prima con il calo, attraverso un contenitore ad imbuto, dell'acqua substrato. ricorrere adiquesto substrato. idella tiranti sonoin elementi impiegati con si funzione strutturale college parte tufo. Pericostruttivi l'applicazione in primis fa un'analisi dei materiali procede individuando punti organi di bloccaggio.

N questa tecnica accidentale localizzatacon della superficie.E' Biodeteriogeni Rappezzi eseguiti malta : dove inserire fluido usato sialasf la con l'iniezione dellacon malta. fluido usato sia Pulitura con spray a étrangers au substrat. rischiii relativi di traslazione, aperture e crolli e rinforzo, in questo modo contrastano Alterazione cheesi manifesta pigmentazione Macchia procede i punti dove inserire relativi organi di bloccaggio.

N inoindividuando opera avviene dopo la posa in opera dell'elemento.

Questo alle superfici me correlata alla estraneo al i messa distacchi possono provocare problemi di durabilità alle strutture murarie sot questa tecnica sfru tubolare filiforme.

Nel nostro caso sono posti al di sopra della muratura inp accidentale e presenza localizzatadi materiale della superficie.E' messa in l'inserimento opera avviene dopo capochiave la posa in entro operaledell'elemento.

Questo p mediante di paletti sue asole. ricorrere a questo substrato. innanzitutto bisogna valutare la compatibilità fisico-chimica, la composizione I tiranti (funziona come una piatabanda) : superfici medie della partel'inserimento in tufo.

Per di l'applicazione in primis si fa dei materiali correlata alla presenza di materiale estraneo al Extraction de la matière - Erosion mécanique mediante palettidûe capochiave entro le un'analisi sue alle asole. fluido usato sia la integrazione dielementi nuovi materiali conimpiegati additivi leganti.

Quindi sidiprepara l'impas i tiranti sono funzione strutturale colleg procede individuando icostruttivi punti dove inserireocon i relativi organi bloccaggio.

Nt ricorrere a di questo substrato.

Pulitura mediante spazzolatura : Asportazione di materiale dalla superficie dovuta _erosione meccanica da pioggia battente sie passa alla in opera.

Glilastrumenti sonofluido la aperture cazzuola il frp Erosione Pulitura mediante : di traslazione, eed crolli rinforzo, instesura questo modo contrastano usato sia la messa in opera avviene dopo posarischi inutilizzati opera dell'elemento.

Questo des surfaces en raison des aux pluies fortes questa tecnica è spazzolatura usata per eliminare depositi superficiali in particolare polverulenti.

Prima di _aggressione chimica da inquinanti atmosferici a processi didepositi natura diversa.

Rappezzi eseguiti con malta : caso questa tecnica è usata per eliminare superficiali in particolare polverulenti.

Prima di tubolare o filiforme.

Nel nostro sono posti al di sopra della muratura in mediante l'inserimento di paletti capochiave entro le sue asole. procedere, importante è valutare lo stato di conservazione. Le spazzole sono_formazione di vario genere, di ghiaccio negli stati più superficiali distacchi problemi durabilità strutture sote différents - Agression chimique de indiprimis procedere, importante è valutare lo stato conservazione.

Le spazzole sono di vario genere, processus naturels.i della partepossono in tufo. provocare Per l'applicazione si faalle un'analisi deimurarie materiali dagli spazzolini con denti in nylon alledispazzole rotanti d'acciaio.

Pulitura mediante spazzolatura : duro, bisogna valutare ladove compatibilità dagligli spazzolini con denti Asportazione inAsportazione nylon duro,dialle spazzole rotanti d'acciaio. individuando i una puntipiatabanda) inserire relativi organi la di composizione bloccaggio. N _erosione meccanica dapioggia pioggiabattente battente innanzitutto di materiale dalla superficie dovuta _erosione meccanica da Iprocede tiranti (funziona come : i fisico-chimica, Per strati polverulenti, si utilizzano spazzole di setole.

Infine, si consiglia di passare le materiale dalla superficie dovuta Erosione Erosione la pollution atmosphérique questa tecnica è usata persieliminare depositi superficiali inÉrosion particolare polverulenti.

Primachimica di integrazione di nuovi materiali con additivi o leganti.

Quindi si prepara l'impas Per gli strati polverulenti, utilizzano spazzole di setole.

Infine, si consiglia di passare le _aggressione da inquinanti atmosferici messa in opera avviene dopo la posa in opera dell'elemento.

Questo dinatura natura diversa. _aggressione chimica da inquinanti atmosferici i tiranti sono elementi costruttivi impiegati con funzione strutturale di collegp spazzole in importante modo uniforme eprocessi con molta delicatezza. aaprocessi diversa. procedere, è valutare lo di stato di conservazione.

Le spazzole sono di vario genere, simediante alla in opera.

Glicapochiave strumenti utilizzati laEliminazione cazzuolaeed il fr spazzole in modo uniforme e con molta delicatezza. l'inserimento di paletti entro le sono sue asole. _formazione ghiaccionegli neglistati statipiù piùsuperficiali superficiali mec ghiaccio e passa rinforzo, instesura questo modo contrastano rischi di traslazione, aperture crolli _accumuli dididi umidità Locuzione quando vi d'acciaio. sono muschi, _formazione - Formation de glace Presenza di denti inAsportazione dagli spazzolini con nylon duro,impiegata alle spazzole rotanti _erosione meccanica da pioggia battente di materiale dalla superficie dovuta le piante superio tubolare o filiforme. Nel nostro caso sono posti al di sopra della muratura in Erosione licheni _attacco di organismi autotrofi Pulitura mediante spazzolatura : e piante.

Per gli strati polverulenti, siprocessi utilizzano spazzole di setole. Infine, si consiglia di passare le _aggressione chimica da inquinanti atmosferici a di natura diversa. radici all'interno del mae dans les strates plus della parte in tufo.

Per l'applicazione in primis si fa un'analisi dei materiali _erosione meccanica battente materiale dalla superficie dovuta polverulenti.

Desolfatazione :è uniforme questa tecnica usata Asportazione pere eliminare superficiali in particolare Prima di da pioggia Erosione spazzole in modo con moltadidepositi delicatezza. _formazione di ghiaccio negli statiatmosferici più superficiali Iprocede tiranti (funziona comei una : i relativi organidiscontinuità Desolfatazione : desolfatazione; individuando puntipiatabanda) dove inserire di bloccaggio.pro N _aggressione chimica da inquinanti a processi di natura diversa. il trattamento di mediante resine anioniche, può essere utilizzato per pulire Eliminazionemecc mec procedere, importante è valutare lo stato di conservazione.

Le spazzole sono di vario digenere, Eliminazione _accumuli diumidità umidità negli stati più superficiali Locuzione impiegata quando vivi sono sono muschi, superficielles. _accumuli Locuzione impiegata quando muschi, costruttivi impiegati funzione strutturale di colleg i tiranti sono elementi Presenza l'eliminazione m ilsuperfici trattamento dididesolfatazione; mediante resine utilizzato perdi pulire messa in opera avviene dopo la posa incon opera dell'elemento.

Presenza di ghiaccio di manufatti lapidei naturali in alle quanto non anioniche, intaccano lopuò ioneessere calcio_formazione ma l'anione solfato. pianteQuesto superiop dagli spazzolini con denti inlicheni nylon spazzole rotanti d'acciaio. lele piante superiori piante. _attacco organismiautotrofi autotrofi licheni eeduro, piante. _attacco didiorganismi e rinforzo, in questo modo contrastano rischi di traslazione, aperture e crolli strumenti utilizza superfici di manufatti lapidei naturali in quanto non intaccano lo ione calcio ma l'anione solfato. mediante l'inserimento di paletti capochiave entro le sue asole.

Queste resinepolverulenti, contribuire anche alla rimozione materiali organici disottoforma radici all'internodel delman ma Per gli strati si utilizzano spazzole di setole. diInfine, si consiglia passare ledi radici Desolfatazione :possono o filiforme. nostro caso sono posti al di sopraall'interno della muratura in a manuali, forbici, Queste La resine possono anche alla rimozione di materiali organici tale sottoforma di patine. consistecontribuire di quando una pasta unamuschi, consistenza da Eliminazione mec Racines danstubolare - Présence deNel l’humidité discontinuità prod pro spazzole intecnica modo uniforme enella con molta delicatezza. _accumuli umidità présente Locuzione impiegata vi con sono discontinuità Pulitura mediante : preparazione ilpatine. trattamento didispazzolatura desolfatazione; mediante resine anioniche, può utilizzato perdiessere pulire Presenza della parte in tufo. Per l'applicazione in primis si fa un'analisi dei materiali e La tecnica consiste nella preparazione di una pasta con unaessere consistenza tale da essere le piante superio applicate a impacco sulla parte da trattare.

Il prodotto va poi disperso in acqua deionizzata.

Si l'eliminazione me licheni e piante. _attacco di organismi autotrofi l'eliminazione mec questa tecnica è usata perparte eliminare superficiali in particolare polverulenti.

Prima di Eliminazione mecca superfici dia manufatti lapidei naturali indepositi quanto non intaccano lo ione calcio ma l'anione solfato. _accumuli di umidità Locuzione impiegata quando vi sono muschi, procede individuando i punti dove inserire i relativi organi di bloccaggio.

N applicate impacco sulla da trattare.

Il prodotto va poi disperso in acqua deionizzata.

Si les couches plus ou moins Attaques d’organismes Presenza di radici può usare il pennello la spatola o, ove possibile, lo spruzzo.

L'impacco rimanere all'interno del ma strumenti utilizza utilizzati procedere, importante èo valutare lo stato di conservazione.

Le spazzole sono didovrà vario genere,di autotrofi lestrumenti piante superiori Queste resine possono contribuire anche alla rimozione di materiali organici sottoforma ealla piante. _attacco di organismi messa in opera avviene dopo la posa in opera dell'elemento.

Questo ps può usare il pennello olicheni la edspatola o,andrà ove possibile, lo spruzzo.

L'impacco dovrà rimanere Présence de discontinuità pro bagnato durante l'intervento fine rimosso con blanda spazzolatura. manuali,forbici, forbici, a radici Desolfatazione :con manuali, ac dagli spazzolini denti in nella nylon duro, spazzole d'acciaio. del manu patine.

La tecnica consiste preparazione di unarotanti pasta con una consistenza tale da essere superficielles de la structure. mediante autotrophes. l'inserimento di paletti capochiave entro le sue all'interno asole. bagnato durante l'intervento ed alla finealle andrà rimosso con blanda spazzolatura. l'eliminazione me ilapplicate trattamento di desolfatazione; può essere utilizzato per pulire Per gli strati polverulenti, si utilizzano spazzole dianioniche, setole.

Infine, si consiglia di passare leSi discontinuità prod a impacco sulla parte damediante trattare.

Ilresine prodotto va poiracines disperso in acqua deionizzata.

Pulitura con acqua atomizzata : strumenti utilizza Pulitura mediante spazzolatura : molta superfici di modo lapidei naturali ino,delicatezza. quanto non intaccano lo ioneL'impacco calcio ma dovrà l'anionerimanere solfato. spazzole in uniforme l'eliminazione mec può usare ilmanufatti pennello o lae con spatola ove possibile, lo spruzzo.

Pulitura con acqua atomizzata : questa tecnica sfrutta la capacità emoliente e solvente dell'acqua ridotta in nebbia di goccioline manuali,utilizzati forbici, a questa tecnica èpossono usatala per eliminare depositi superficiali indiparticolare polverulenti.

Prima didi Queste resine contribuire anche rimozione materiali sottoforma strumenti bagnato durantesfrutta l'intervento ed alla fine andràealla rimosso con blanda spazzolatura. questa tecnica solvente ridotta organici in nebbia di goccioline finissime.Queste ultime, capacità prodotteemoliente da apposite cameredell'acqua di atomizzazione, risultano talmente procedere, importante è valutare lo da stato di conservazione.

Le spazzole sonorisultano di tale variodatalmente genere, patine.

La tecnica consiste nella preparazione di camere una pasta una consistenza essere manuali, forbici, ac finissime.Queste ultime, prodotte apposite di con atomizzazione, piccole da creare un'azione chimico-fisica molto delicata ed inoltre, possiedono un'ottima Pulitura con acqua : da dagli spazzolini denti nylon duro, alle spazzole rotanti d'acciaio. applicate a impacco sullainparte trattare.

Il molto prodotto va poi disperso acqua deionizzata.

Si Desolfatazione :con atomizzata piccole da creare un'azione delicata ed inoltre,in possiedono un'ottima capacità di solubilizzazione dei chimico-fisica depositi aderenti le superfici. questa tecnica lao capacità emoliente e possibile, solvente dell'acqua in nebbia goccioline Per gli strati spazzole setole.

Infine, siL'impacco consiglia di dipassare le usare il polverulenti, pennello lasideiutilizzano spatola o,aderenti overesine lo spruzzo. dovrà rimanere ilpuò trattamento disfrutta desolfatazione; mediante anioniche, puòridotta essere utilizzato per pulire capacità di solubilizzazione depositi le di superfici. finissime.Queste ultime, prodotte da apposite camere di atomizzazione, risultano talmente spazzole in modo uniforme e con molta delicatezza. bagnato durante l'intervento ed alla fine andrà rimosso con blanda spazzolatura. superfici di manufatti lapidei naturali in quanto non intaccano lo ione calcio ma l'anione solfato. piccole creare un'azione chimico-fisica molto delicatadiedmateriali inoltre, organici possiedono un'ottima Queste da resine possono contribuire anche alla rimozione sottoforma di Pulitura con acquaconsiste atomizzata capacitàLa ditecnica solubilizzazione dei: depositi aderentidileuna superfici. patine. nella pasta una consistenza tale da essere diverses, traduit de l’italien.

Fig. 43con Tableau des détoriations Eliminazione di sfrutta macrovegetali conpreparazione trattamentiechimici: questa tecnica la capacità emoliente solvente dell'acqua ridotta in nebbia di goccioline Desolfatazione : Eliminazione di macrovegetali con trattamenti chimici: applicate a impacco sullaspontanea parte da trattare.

Il prodotto va poi dispersoed in al acqua deionizzata.

Si per impedire la crescita di apposite piante superiori sui manufatti loro interno si può finissime.Queste ultime, prodotte da camere dispruzzo. atomizzazione, risultano talmente (Marino E., ilpuò trattamento desolfatazione; mediante può Piatti essere utilizzato per per impedire ladi crescita dio,meccanica piante superiori sui manufatti ed alS.) loro interno sipulire può usare ilricorrendo pennello o spontanea la spatola overesine possibile, lo L'impacco dovrà rimanere intervenire all'estirpazione oanioniche, con trattamento biocida.

Quest'ultimo è piccole da creare un'azione chimico-fisica delicata ed inoltre, possiedono un'ottima superfici diinmanufatti lapidei naturali in meccanica quanto non lo ione calcio ma l'anione solfato. trattamento biocida.

Quest'ultimo è intervenire ricorrendo all'estirpazione ointaccano con bagnato durante l'intervento ed alla fine andrà molto rimosso con blanda spazzolatura. preferibile quanto è di maggiore efficacia e di minore rischio per la pietra.

In ogni caso è Eliminazione di macrovegetali trattamenti chimici: capacità resine diin solubilizzazione deicon depositi aderenti lerimozione superfici.

Queste possono anche alla di materiali organici preferibile quanto èprima di contribuire maggiore efficacia e di minoreerischio per Ilabiocidi pietra.utilizzati Insottoforma ogni devono caso di è importante effettuare un'indagine di tipo floristico fitologico. per impedire la crescita spontanea di piante superiori sui manufatti ed al loro interno si può Pulitura contecnica acquaconsiste atomizzata : preparazione patine.

La nella una pasta una consistenza tale da devono essere importante effettuare prima un'indagine disolubili tipodifloristico e con fitologico.

I biocidi utilizzati essere incolori ed avere principi attivi poco in acqua, e non devono lasciare residui inerti. con trattamento biocida.

Quest'ultimo è intervenire ricorrendo all'estirpazione meccanica o questa tecnica sfrutta la capacità emoliente e solvente dell'acqua ridotta in nebbia di goccioline applicate a impacco sulla parte attivi da trattare.

Il prodotto va poi disperso in acqua Si essere incolori ed avere principi poco solubili in acqua, e non devono lasciaredeionizzata. residui inerti. preferibile è odi la maggiore efficacia e dicamere minore perL'impacco la pietra.

In ognirimanere caso è finissime.Queste ultime, prodotte da atomizzazione, risultano talmente può usare inil quanto pennello spatola o,apposite ove possibile, lodirischio spruzzo. dovrà Eliminazione di macrovegetali con chimici: importante effettuare prima ed un'indagine di tipo floristico fitologico.

I biocidi utilizzatiun'ottima devono piccole da creare un'azione chimico-fisica molto delicata ed inoltre, possiedono bagnato durante l'intervento allatrattamenti fine andrà rimosso coneblanda spazzolatura. per impedire laedcrescita piante superiori sui emanufatti ed al loro interno può essere incolori avere attivi di poco solubili acqua, non devono lasciare residui si inerti.

Pulitura con spray acquaprincipi :spontanea capacità di solubilizzazione dei depositi aderenti le in superfici.

Pulitura conricorrendo spray acqua : trattamento biocida.

Quest'ultimo è intervenire meccanica o con Pulitura con acqua atomizzata : solvente depositi di sporco aderenti questa tecnica sfrutta laall'estirpazione capacità dell'acqua per rimuovere questa tecnica sfruttaèla ladi capacità solvente dell'acqua per rimuovere di sporco aderenti preferibile in quanto maggiore efficacia di minore rischio ridotta perdepositi la pietra.

In non ogni caso è questa tecnica sfrutta capacità e esolvente dell'acqua in nebbia di goccioline alle superfici mediante gli ugelli. emoliente Per quanto riguarda l'applicazione innanzitutto bisogna alle superfici mediante gliprodotte ugelli.

Per quanto l'applicazione non bisogna importante effettuare prima un'indagine distagione tiporiguarda floristico edi fitologico.

Iinnanzitutto biocidi utilizzati devono finissime.Queste ultime, da apposite camere atomizzazione, risultano talmente ricorrere a questo trattamento durante la fredda e poi, si deve limitare sia il volume di Pulitura con spray acqua : ricorrere a questo trattamento durante la stagione e epoi, deve limitare siaresidui il volume essere incolori avere principi attivi poco solubili acqua, non devono lasciare inerti.di piccole da creare un'azione chimico-fisica moltoinfredda delicata ed siinoltre, possiedono Eliminazione di ed macrovegetali con trattamenti chimici: fluido usato sia la pressione degli spruzzi. questa tecnica sfrutta la capacità solvente dell'acqua per rimuovere depositi di sporcoun'ottima aderenti fluido usato sia lacrescita pressione degli spruzzi. capacità di solubilizzazione dei depositi aderenti le superfici. per la spontanea di quanto piante superiori sui manufatti ed al loro interno si può alle impedire superfici mediante gli ugelli.

Per riguarda l'applicazione innanzitutto non bisogna intervenire ricorrendo all'estirpazione meccanica o con etrattamento Quest'ultimo è ricorrere a questo trattamento durante la stagione fredda poi, si devebiocida. limitare sia il volume di preferibile quanto è di: maggiore efficacia e di minore rischio per la pietra. In ogni caso è Pulitura coninspray acqua granuli. del materiale sottoforma di polvere o spontanea granuli.

Cadutaeeperdita perditadidiparti. parti.

Caduta

86

2

1

Zones étudiées 1 : Tour XII 2 : Rempart côté porte Herculanum 3 : Extrémité

3

Cas de la zone 1

Fig 44. Représentation générale de la portion vers Porte Ercolano (Piatti S.Marino E.)

87

Fig 45. Morceau au 1/50 avec diagnostic et interventions (Piatti S.Marino E.)

88

Fig 46. Morceau au 1/50 avec diagnostic et interventions - (Piatti S.Marino E.)

89

Fig 47. Morceau au 1/50 avec diagnostic et interventions - (Piatti S.Marino E.)

90

2

1

Zones étudiées 1 : Tour XII 2 : Rempart côté porte Herculanum 3 : Extrémité

3

Cas de la zone 2

Fig 48. Représentation générale de la portion Tour XII (Piatti S.Marino E.)

91

Fig 49. Morceau au 1/50 avec diagnostic et interventions - (Piatti S.Marino E.)

92

Fig 50. Morceau au 1/50 avec diagnostic et interventions - (Piatti S.Marino E.)

93

94

Description du projet

Le projet fut une étape relativement courte comparée aux autres.

Nous partions donc du principe que notre enceinte était désormais en capacité de pouvoir accueillir du passage tant à ses abords que sur son chemin de ronde. Pour cela, les interventions expliquées précédemment avaient été hypothétiquement mises en place.

La structure est désormais solidifiée dans ces parties les plus sensibles, le cheminement qui longe l’enceinte et les tours est désormais entretenu, c’est-à-dire qu’on n’y retrouvera plus une végétation omniprésente et haute, et le chemin de ronde est désormais débarrassé des ses mauvaises herbes et racines qui peuvent être des facteurs de dégradations structurelles graves si l’on s’en occupe pas.

Quant aux escaliers antiques, on considère qu’une opération de manutention prolongée dans le temps est également mise en disposition afin de valoriser l’ancien accès des enceintes mais ses dimensions trop abruptes ne permet pas de les emprunter.

Le projet consistait donc à restituer l’accessibilité au chemin de ronde, devant et derrière l’enceinte, ainsi qu’à sécuriser l’ensemble. Cela permettait donc de redonner une des fonctions primaires à ces fortifications, c’est-à-dire celle de pouvoir regarder aux alentours. Non pas qu’il y ai besoin aujourd’hui de surveiller des éventuels assaillants, la vue (fig. 51) que donne le chemin de ronde est unique en son genre dans le site de Pompéi et permet une belle valorisation d’ensemble ainsi qu’un nouveau parcours urbain à proposer aux marcheurs pompéiens.

Pour cela, il fut repensé une accessibilité nouvelle à celle des anciens escaliers qui sont aujourd’hui bien trop raides pour une praticabilité correcte. Il fut donc pensé une rampe en bois sur plot permettant de déambuler entre les escaliers antiques et les ruines voisines, et montant peu à peu jusque le haut de l’enceinte. Cette rampe aurait comme point de départ le projet de place en bois pensé par l’autre groupe sur la porte Ercolano qui a décidé de redonner 95

Fig. 51. Vue depuis le chemin de ronde sur le site et son arrière plan (Marino E.)

Porte ercolano Escalier antique Chemin de ronde

Fig. 52. Extrait du plan du projet d’accessibilité (Piatti S. Marino E.)

96

une centralité et de faire de la porte une sorte de micro-place. Cette micro-place permettrait du coup le départ d’accès à l’enceinte, là où aujourd’hui des limites sont mise en place et ne permettent que d’apercevoir l’ouvrage.

Puis, il fut décidé de prendre comme référence une tour de siège ou tour mobile (fig.54) comme l’on pouvait retrouver lors des guerres au temps romain. Cette référence était le moyen de créer un objet permettant de s’accrocher aux remparts avec le minimum de contact. En effet, il est difficile dans ce genre de site d’implanter réellement un projet contemporain irréversible sur les structures existantes. Il faut donc penser à la réversibilité et la temporalité dans le projet. Ainsi l’idée de cet objet était de créer un élévateur qui permette de monter le long des murs tout en pouvant regarder de tous les côtés et d’accéder ainsi au chemin de ronde.

La deuxième idée du concept de tour mobile est justement sa mobilité. La volonté de pouvoir déplacer un jour la tour était l’un des enjeux, afin de créer l’hypothèse d’un déplacement dans le site s’il en était possible.

L’ensemble du projet est donc basé sur la restitution du chemin de ronde, à son accessibilité et sa mise en sécurité qui sont les trois éléments redondant d’un projet situé sur les remparts.

97

Fig. 53. Les différentes élévations de la tour-élévateur (Piatti S. Marino E.)

Fig. 54. Confrontation entre référence de la tour de siège et modèle en plan et 3D imaginé pour le projet (Piatti S. Marino E.)

98

3.4 Retour critique – conclusion du projet

Le fait d’effectuer un projet dans le cadre universitaire italien pousse à comprendre la façon de penser et d’élaborer un projet chez les italiens. Si l’Italie et la France sont des pays bien voisins, la manière de penser un projet s’effectue différemment.

L’Italie étant un modèle de référence pour la conservation, la restauration et le bon état de son patrimoine, elle pousse toujours plus à réfléchir d’abord sur cette continuité là. Cette expérience permit de s’intéresser à des techniques de manutentions et de consolidations et à discerner les différents problèmes d’un ouvrage en état d’abandon.

Pouvoir créer un projet dans ce cadre là était donc une opportunité de découvrir une nouvelle méthodologie et de parcourir également les différentes théories qui ont tant influencé l’Italie.

de précision.

Le projet présente évidemment des lacunes mais l’expérience retirée fut bénéfique en général.

Le deuxième point positif était de pouvoir réellement comprendre les enjeux et les différentes étapes que présente un projet de restauration sur les fortifications. La linéarité qui compose ce type d’architecture est très difficile à entreprendre lors de l’élaboration du projet, et il était important dans le cadre de ce mémoire d’essayer de comprendre les limites que pouvaient représenter ce genre de patrimoine. Les limites furent donc déjà de toucher au minimum à la structure existante, en effet la fragilité de l’enceinte due aux différents facteurs évoqués plus haut en fait un ouvrage sur lequel on doit prendre beaucoup de précautions. De plus, de par son implantation dans une aire archéologique, on ne peut pas se permettre beaucoup de libertés. Le projet se porte donc plus sur un objet d’architecture complémentaire plus qu’un réel projet d’architecture fusionnant avec la fortification.

L’aspect plus négatif a été de ne pas pouvoir vraiment approfondir le projet comme on l’aurait voulu de par le manque de temps de l’exercice. De plus, nous avons eu une autorisation (l’une des étapes qui rend les choses vraiment difficiles) pour accéder aux escaliers antiques et au chemin de ronde seulement sur la fin du projet ce qui ne nous a pas permis de retoucher au projet pour plus 99

100

conclusion Tout au long de ce mémoire, nous avons donc pu voir combien la question du patrimoine fortifié est complexe et regorge de rebondissement. Ce patrimoine qui a pu s’adapter aux territoires, aux paysages, aux guerres, aux hommes, est donc très riche de signification et d’histoire. On a su le faire plus ou moins évoluer jusque dans notre société actuelle, où l’on peut désormais le contempler de façon partielle ou entière, parfois en ruine mais toujours avec un regard d’admiration face à cet ouvrage ayant vécu tant de périodes.

Aujourd’hui, malgré des modèles diffusés dans les techniques de constructions des fortifications et la diffusion d’ouvrages nombreux, on se retrouve face à un patrimoine incroyablement diversifié, changeant à chaque ville où il put être installé.

Ce mémoire nous a donc permit de relever les différentes écoles de pensées face à ce type de patrimoine, en Italie.

Nous avons donc pu voir à la fois des choix (ou non choix) d’isolements ou de délaissements qui ne permettent au final qu’une partielle valorisation du bien, imaginant alors que des projets pourraient être imaginés pour tisser un lien entre ville et remparts.

Nous avons pu également voir des exemples d’urbanisme absorbant complètement les restes des remparts dans son nouveau tissu, l’intégrant ainsi à de nouvelles structures mais en lui faisant alors perdre son identité.

Nous avons pu voir qu’il existait également des opérations d’envergure mais encore très peu nombreuses, mettant en relation architecture antique et contemporaine, grand paysage et remparts.

Enfin, nous avons pu également déduire qu’il est aujourd’hui important d’opérer à une manutention progressive, afin d’éviter les très grosses détériorations de ces ouvrages fragiles pouvant arriver relativement rapidement.

101

Les failles dans la considération de ce type de patrimoine en Italie sont alors premièrement dans une concentration aujourd’hui très importante sur la conservation brute de ce patrimoine. On reconnait qu’il est très peu envisagé des projets architecturaux nouveaux concernant les remparts.

Aujourd’hui on ne peut certifier qu’il est possible d’attribuer une fonction à tous les remparts, leurs tours et leurs portes, leurs états étant complètement différents d’un ouvrage à un autre mais dans les cas où la structure est encore en bon état on peut alors se laisser imaginer des projets de réinterprétation, de complémentarité ou encore d’investissement de la structure par de nouveaux programmes.

La deuxième faille que l’on peut trouver est alors à plus grande échelle, celle du territoire urbain. En effet, on peut remarquer dans les cas conservant une très grande partie des remparts qu’une rupture urbaine est alors présente entre intra muros et extra muros, les abords des enceintes étant toujours faiblement traités ou alors de façon souvent similaire, avec des parkings ou des parcs urbains souvent très simples et peu dessinés.

Si aujourd’hui il est possible de faire des prouesses en matière de conservation et de restauration, il est donc aussi envisageable de dresser une nouvelle conception des remparts dans la société et la ville actuelle.

Ses notions de grand paysage, d’accès à des points de vue, à des parcours, mais aussi ses problématiques dans la ville parfois très importante comme celle de la rupture urbaine entre intra et extra muros sont désormais des clés pouvant servir à la conception d’un projet architectural riche sur le patrimoine fortifié et sa relation à la ville.

On se demande alors comment il pourrait être possible de recréer une cohésion entre centre historique, fortifications et ville nouvelle, au-delà du simple fait d’intervenir seulement sur l’enceinte ellemême, comment il pourrait être possible de retisser des liens à travers la ville intra-inter-extra muros.

102

TABLE DES MATIERES Introduction ..........................................................................................

Contexte actuel : la ville palimpseste ..............................................

Le patrimoine comme outil du contemporain .................................

Le choix de l’Italie .........................................................................

Etat de l’art .....................................................................................

Méthodologie .................................................................................

Problématique ................................................................................

I.L’Italie et ses fortifications..........................................................

1.1 Contexte géopolitique et évolution des fortifications ........

L’Italie sous les étrusques et les grecs ...........................................

L’Italie et l’empire romain .............................................................

L’Italie médiévale ..........................................................................

L’Italie et la Renaissance ................................................................

L’Italie moderne .............................................................................

1.2 Les fortifications, un obstacle ? ...........................................

La perte de fonction ........................................................................

Une symbolique négative ...............................................................

La véritable raison : le rempart et le développement urbain..............................................................................................

1.3 La patrimonialisation des ouvrages défensifs.....................

Les conservateurs ...........................................................................

La connaissance au service du patrimoine .....................................

L’UNESCO, un des outils de protection ........................................

103

104

II. Les fortifications aujourd’hui : les interventions possibles .................................................................................................

2.1 Isoler, la fortification comme objet archéologique .............

Gela en Sicile ................................................................................

Le diagnostic...................................................................................

Le projet..........................................................................................

3.4 Retour critique.........................................................................

Conclusion ..............................................................................................

2.2 Interventions extrêmes ou non intervention .......................

2.2.1. Détruire / recouvrir ...............................................................

Naples - Campanie .........................................................................

2.2.2 Conserver en partie mais à quelle fin ? .................................

Rome - Latium ..............................................................................

2.2.3 Délaisser..................................................................................

Syracuse - Sicile ......................................... ...................................

2.3 Reconstruire............................................................................

Volterra - Toscane ...........................................................................

2.4 Intégrer.....................................................................................

Cittadella - Vénétie ........................................................................

Lucca - Toscane ..............................................................................

III. Recherche par le projet : les remparts de Pompéi.........

3.1Objectif pédagogique du projet..............................................

3.2 Présentation de la ville de Pompéi........................................

Histoire de la ville...........................................................................

Histoire des fouilles..........................................................................

Etat actuel ......................................................................................

3.3 Présentation du projet ..........................................................

Le relevé..........................................................................................

105

106

Bibliographie Urbanisme

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112

Annexes Planches de projet (langue : italien) 2015-2016

113

114

STATO ATTUALE

Materiali e tecniche di esecuzione

RILIEVO MATERICO - MURA, TORRE E SCALE

Muratura in opus incertum. Geometria simile delle pietre non perfettamente a filo del Partizioni verticali muro. La malta a base di calce è molto presente rispetto alle altri parti della muratura.

Foto del’interno della torre - 06.06.2016

LABORATORIO DI RESTAURO

PROGETTO DI RESTAURO E DI ACCESSIBILITA’ DELL’AREA NORD DELLE MURA DI POMPEI

Prof. Valentina RUSSO Tutors. : arch. Giovanna Cennicola, arch. Stefania Pollone, arch. Lia Romano

PORTA ERCOLANO FINO A TORRE XII

a. A. 2015 - 2016

Sito archeologico di Pompei

M2

Muratura in opus incertum con malta a base di calce, risalente alla terza età sannitica.

Le pietre in questi punti sono messe in un modo ordinato, e le loro geometrie sono simili.Inoltre appaiono a noi totalmente a filo del muro rispetto alle restanti parti della muratura.

M3

Muratura in opus incertum. In questa zona si nota la compattezza tra le pietre e la loro quasi perfetta geometria sembrano non presentare la malta come legante.

M4

Muratura in opus incertum con pietre di dimensioni piccole per lo più, legate con malta a base di calce. Esse accompagnano tutta la volta.

M5

Muratura in tufo giallo risalente alla prima età sannitica. Si presenta come opus quadratum con lunghezze tra lo 0,6 cm e 0.8 cm.

M6

Muratura in tufo giallo risalente alla prima età sannitica. Si presenta come opus quadratum con lunghezze tra lo 1,2 m e 1,6 m che si alternano a lunghezze tra lo 0,6 e lo 0,8.

M7

Muratura in opus incertum e malta a base di calce. Le pietre si presentano per lo più regolari, con la malta evidente.Sono poco più sporgenti rispetto al muro.

M8

Muratura in tufo giallo. La larghezza è di 0,3 m mentre la lunghezza è di 1m. Le dimensioni subiscono delle minime variazioni dovute al taglio, ma si presentano regolari.

M9

Muratura in opus incertum con pietre di dimensioni piccole per lo più, legate con malta a base di calce. Esse accompagnano tutta la volta.

Finitura

Intonaco bianco presente all’interno della volta a botte della torre, che ricopre il tessuto murario.

COBB Martin - MULLER Juliette - SATERIALE Fabiola / MARINO Elodie - PIATTI Stefania - RODRIGUEZ Emanuele

M1

Muratura in opus incertum con malta a base di calce. In questo caso si può notare la differenza geometrica tra le pietre nonchè la differenza nel taglio subito,mostrandosi cosi non omogenea la muratura. Non perfettamente a filo del muro e quindi è una tipologia di muratura irregolare.

Orizzontamenti

Prospetto della torre XII - scala 1:50

Simbolo

M5

Foto della torre, del paesaggio e delle mura - 12.03.2016

Accessibilità alle scale - 09.04.2016

Paesaggio visto sopra le mure - 01.07.2016

TUFO OPUS INCERTUM 550-425 a C. Circa Il più antico materiale da construzione usato a Pompei è una sorta di tufo granulare nero, detto «pappamonte» di origine vulcanica.

425-200 a C. Circa Fu abandonato questo tipo di materiale per un altro molto più resistente e tenero da lavorare ossia il calcare del Sarno, ricavato dai sedimenti di carbonato di calcio ammassatisi nella valle del Sarno 300-250 a C. Circa L’invenzione della malta favorì l’affermarsi di un’ antica tecnica costruttiva cioè l’opera cementizia. Le murature che fanno da cortina di paramento sono in opere in scelta.

Prospetto mura vicino porta Ercolano - scala 1:50

Foto del 14.05.2016

Foto del 09.04.2016

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RILIEVO MATERICO E MANUTENZIONE ORDINARIA Scale Antiche - Passegiata sulle mure

Foto delle scale antiche - 09.04.2016

Latto delle scale affianco della porta Ercolano 01.07.2016

Foto della passegiatta sulle mure il 01.07.2016

Sopra torre XII

Prospetto fotografico della situazione al 01.07.2016

Dettaglio delle scale

Bisogno di una manutenzione ordinaria per la valorizzazione ed il miglioramento dell’aria delle scale antiche e delle mure urbane dove si potrebbe progettare una lunga passeggiata sulla copertura.

- Intervento di un giardiniere - Pulitura meccanica sulle scale

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RILIEVO MATERICO pianta & TRILATERAZIONE / SCALA 1:200

Torre XII

Torre XII

26 25

23

24

22

21

20

18

19

15

16

17

14

13

12

11

10

9

8

7

5

6

4

3

2

M5

M4

M8

M6

I

M9

M1

M7

1

M2 M3 M4

20.5 m

Torre XII Foto del 12.03.2016

Tabella trilaterazione B2 C2 A2 M1

D2

A B C D E F G H I J

0A 5,5 1B 5,33 2C 6,8 3D 5,9 4E 7,5 5F 7,4 6G 8,2 7H 4,7 8I 4,8 9J 6,2

2A 5,3 K 10K 7,7 12K 6,7 H1 20H1 4,6 3B 6,7 L 11L 6,5 13L 5,8 I1 21I1 6,6 4C 5,9 M 12M 5,8 14M 5,4 J1 22J1 5,4 5D 7,8 A1 13A1 5,3 15A1 8,5 K1 23K1 3,4 6E 7,4 B1 14B1 8,4 16B1 7,5 L1 23L1 3,5 7F 7,9 C1 15C1 7,6 17C1 5,5 M1 24M1 3,6 8G 4,7 D1 16D1 5,3 18D1 5,5 A2 24A2 3,6 9H 4,8 E1 17E1 5,6 19E1 6,5 C2 24C2 3,7 10I 6,1 F1 18F1 6,4 20F1 5,8 D2 25D2 3,5 11J 7,6 G1 19G1 5,9 21G1 4,7

22H1 6,5 23I1 5,4 23J1 4,1 22K1 4,9 24L1 4,7 25M1 3,9 25A2 3,7 25C2 3,3 26D2 3,3

26

25

24

J1

I1

H1

G1

F1

E1

23

22

21

20

19

18

C1

B1

A1

M

L

K

J

I

12

11

10

9

H

G

17

16

15

14

13

8

7

109.6 m

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D1

F

E

D

C

A

B

L1 K1

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6

5

4

3

2

1

ANALISI E CONSOLIDAMENTO DELLE SUPERFICI

Zone studiate 1 : Torre XII 2 : Mura vicino Porta Ercolano 3 : Latto

2

Quadro fessurativo Descrizione

Cause

Consolidamento

Partizione verticale in tufo giallo

Fessurazione non passante con andamento più largo superiormente e più stretto nella parte inferiore quasi a determinare una V.Al di sopra della fessurazione si notano sconnessioni.

Terremoto, i successivi fenomeni sismici che quindi hanno portato alla rotazione delle parti.

Con iniezioni : questa tecnica si utilizza in presenza di uno strato fessurativo.Prima dell’intervento è importante fare un’analisi della struttura.La tecnica prevede innanzitutto deile perforazioni per mezzo di trapani a rotazione muniti di un tagliatore carotiere con corona d’acciaio ad alta durezza.Il diametro dei fori deve essere tra i 20-25mm sufficiente per consentire il passaggio dei tubi d’immissione della malta consolidante.

Partizione verticale in tufo giallo

Sconnessione tra i blocchi di tufo al di sopra delle fessurazioni non passanti.

Le fessurazioni posti al di sotto possono aver provocato la rotazione delle parti e quindi la sconnessione tra i blocchi.

Realizzazione di sistemi di ancoraggio : i sistemi di ancoraggio consentono di collegare le parti distaccate e quindi restituiscono la continuità al manufatto.Si distinguono in imperniature dirette e dispositivi attivi (dispositivi esterni). Le imperniature dirette, costituite generalmente da perni o da chiodi, stabiliscono un vincolo sufficiente all’equilibrio del pezzo.In genere si usano perni in titanio e di forma cilindrica.

Ipotesa : cause delle fessurazione e sconessione

1 3

Terremoti e eruzione dovuto dal Vesuvio

Terremoto

Prospetto del degrado (Zona 1) - Scala 1:50

Presenza infestante di vegetazione Consolidamento

Protezione

Pulitura

Dettaglio sulla mura

Dettaglio sul latto

Utilizzo di perni per la sconessionne e la fessurazione.

Fessurazione

Radice infestante profonde che provocano la caduta delle pietre

Sconessionne

Ipotesi consequensa nel tempo

Tirante di acciao per controlare la stabilità dei strati del tufo

Prospetto del latto Scala 1:50

Nelle zone di sconessione ultimiamo la nostra operazione con l’iniezione di malta per proteggere i perni e per coprire tutte le parti vuote

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ANALISI E CONSOLIDAMENTO DELLE SUPERFICI 2

2nd principale problema Presenza infestante di vegetazione

Ipotesi consequensa nel tempo Ipotesa consequensa nel tempo

Radice infestante profonde che provocano la caduta pietre Radice infestante profonde che provocano ladelle caduta delle pietre

Abassamento del tufo

Primo principale problema

Zone studiate 1 : Torre XII 2 : Mura vicino Porta Ercolano 3 : Latto

1 3

Elemento metallico funzionando una Tirante di acciao per controlare la stabilitàcome dei strati delpiatabanda tufo Terremoto

e che permette di sostenere il carico. ed eliminazione delle radice con trattamento chimico

Soluzione Presenza infestante di vegetazione Consolidamento

Protezione

Pulitura

Soluzione Trattamento chimico per eliminare le piante e radice Manutenzione ordinaria Radice infestante profonde che provocano la caduta delle pietre

Ipotesi consequensa nel tempo

Tirante di acciao per controlare la stabilità dei strati del tufo

INDAGINI GEORADAR

Strumento di indagine non distruttiva che utilizza brevi impulsi di onde elettromagnetiche ad alta frequenza, inviati nel sottosuolo, per ricevere echi riflessi dalle superfici di discontinuità di materiali a differente caratteristica dielettrica all’interno del mezzo indagato.

PROVE SONICHE

Si tratta di una tecnica d’indagine non distruttiva che sfrutta la propagazione nel materiale di segnali con frequenze limitate. In tal caso, il parametro misurato è il tempo che serve all’impulso emesso per coprire la distanza tra l’emettitore ed il ricevitore.

ENDOSCOPIA

E’ una non prova non distruttiva che prevede l’inserimento di una camera all’interno di una cavità. Una volta all’interno della cavità, la camera ci restituisce un’immagine, o anche un video, inerente proprio l’ispezione.

TERMOGRAFIA

Si tratta di una prova non distruttiva che restituisce informazioni inerenti l’omogeneità e la presenza di acqua o di umidità. Per far ciò utilizza una termocamera che converte l’energia emessa da un corpo, sotto forma di onde elettromagnetiche, in un segnale digitale. Alla fine si otterrà un’immagine che rappresenta la mappatura termica superficiale dell’oggetto.

Prospetto del degrado (Zona 2) - Scala 1:50

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LEGENDA DEI DEGRADI SUPERFICIALI

Legenda degrado Degrado

Interventi previsti

Alterazioni e degradazioni Disgregazione

Descrizioni

Cause

Decoesione caratterizzata da distacco di granuli o cristalli sotto minime sollecitazioni meccaniche.

_biodeteriogeni _radici di piante superiori _infiltrazioni d'acqua,risalita capillare _reazione tra i materiali edilizi ed atmosfera _degrado d'interfaccia tra laterizi e malta

Distacco

Soluzione di continuità tra strati superficiali del materiale,sia tra loro che rispetto al substrato : prelude in genere alla caduta degli strati stessi.

Il termine si usa in particolare per gli intonaci ed i mosaici.

Polverizzazione

Decoesione che si manifesta con la caduta spontanea del materiale sottoforma di polvere o granuli.

Mancanza

Caduta e perdita di parti.

Deposito superficiale

Accumulo di materiali estranei di varia natura ,quali ,ad esemprio, polvere,terriccio ,guano ed altro.Ha spessore variabile.

_esposizione,scabrosità e deformazione della superficie _impiego di prodotti vernicianti _inquinanti atmosferici

Patina biologica

Strato sottile ,morbido ed omogeneo, aderente alla superficie e di evidente natura biologica, di colore variabile, per lo più verde.E' costituita prevalentemente da microrganismi cui possono aderire polvere, terriccio ed altro.

_azione di microrganismi autotrofi _presenza di umidità o acqua _caratteristiche morfologiche del substrato

Pellicola

Strato superficiale di sostanze coerenti tra loro ed estranee al materiale lapideo.Ha spessore molto ridotto e può distaccarsi dal substrato ,che in genere si presenta integro.

Trattamento protettivo del materiale lapideo, a sua volta soggetto a degrado per ossidazione e contrazione in ragione delle sostanze impiegate.

Vegetazione infestante

Locuzione impiegata muschi,licheni e piante.

_accumuli di umidità _attacco di organismi autotrofi

Eliminazione di macrovegetali con trattamenti chimici: per impedire la crescita spontanea di piante superiori sui manufatti ed al loro interno si può intervenire ricorrendo all'estirpazione meccanica o con trattamento biocida. Quest'ultimo è preferibile in quanto è di maggiore efficacia e di minore rischio per la pietra. In ogni caso è importante effettuare prima un'indagine di tipo floristico e fitologico. I biocidi utilizzati devono essere incolori ed avere principi attivi poco solubili in acqua, e non devono lasciare residui inerti.

Macchia

Alterazione che si manifesta con pigmentazione accidentale e localizzata della superficie.E' correlata alla presenza di materiale estraneo al substrato.

Biodeteriogeni

Pulitura con spray acqua : questa tecnica sfrutta la capacità solvente dell'acqua per rimuovere depositi di sporco aderenti alle superfici mediante gli ugelli. Per quanto riguarda l'applicazione innanzitutto non bisogna ricorrere a questo trattamento durante la stagione fredda e poi, si deve limitare sia il volume di fluido usato sia la pressione degli spruzzi.

Erosione

Asportazione di materiale dalla superficie dovuta a processi di natura diversa.

_erosione meccanica da pioggia battente _aggressione chimica da inquinanti atmosferici _formazione di ghiaccio negli stati più superficiali

Presenza di radici

Locuzione impiegata quando vi sono muschi, licheni e piante.

_accumuli di umidità _attacco di organismi autotrofi

quando

vi

sono

Simbolo

Pulitura

Consolidamento

Simbolo

Protezione

Iniezioni con malta : quando viene a mancare l'azione legante della malta, si interviene con delle iniezioni di quest'ultima con composizione coerente con quelle esistente.

Si procede prima con il calo, attraverso un contenitore ad imbuto, dell'acqua per il lavaggio e poi si procede con l'iniezione della malta.

Applicazione di uno strato impregnante idrorepellente incolore a base di composti silossanici.

_fenomeni di umidità ascendente _consistente presenza di formazioni saline,efflorescenze _soluzioni di continuità conseguenti alla presenza di fessurazioni oppure lesioni strutturali _dilatazioni differenziali tra materiali di supporto e finitura _errori di posa in opera ed utilizzo di malte poco idonee

Iniezioni con malta : quando viene a mancare l'azione legante della malta, si interviene con delle iniezioni di quest'ultima con composizione coerente con quelle esistente.

Si procede prima con il calo, attraverso un contenitore ad imbuto, dell'acqua per il lavaggio e poi si procede con l'iniezione della malta.

Applicazione di uno strato impregnante idrorepellente incolore a base di composti silossanici.

Azione di microrganismi.

Rappezzi eseguiti con malta : i distacchi possono provocare problemi di durabilità alle strutture murarie sottostanti. Per questa tecnica, innanzitutto bisogna valutare la compatibilità fisico-chimica, la composizione delle malte esistenti e l'eventuale integrazione di nuovi materiali con additivi o leganti. Quindi si prepara l'impasto, studiando bene il dosaggio, e si passa alla stesura in opera. Gli strumenti utilizzati sono la cazzuola ed il frattazzo.

_fenomeni di umidità ascendente _consistente presenza di formazioni saline _soluzioni di continuità conseguenti alla presenza di fessurazioni e di lesioni strutturali _ errori di posa in opera e l'utilizzo di malte poco idonee _formazione della vegetazione nelle parti più interne della muratura che spingono verso l'esterno portando alla mancanza

I tiranti (funziona come una piatabanda) : i tiranti sono elementi costruttivi impiegati con funzione strutturale di collegamento, contenimento, sostegno e rinforzo, in questo modo contrastano rischi di traslazione, aperture e crolli. La forma può essere prismatica, tubolare o filiforme. Nel nostro caso sono posti al di sopra della muratura in opus incertum e quindi al di sotto della parte in tufo. Per l'applicazione in primis si fa un'analisi dei materiali e delle tecniche costruttive poi, si procede individuando i punti dove inserire i relativi organi di bloccaggio. Nel caso di catene tradizionali, la messa in opera avviene dopo la posa in opera dell'elemento. Questo perchè il bloccaggio è realizzato mediante l'inserimento di paletti capochiave entro le sue asole.

Pulitura mediante spazzolatura : questa tecnica è usata per eliminare depositi superficiali in particolare polverulenti. Prima di procedere, importante è valutare lo stato di conservazione. Le spazzole sono di vario genere, dagli spazzolini con denti in nylon duro, alle spazzole rotanti d'acciaio.

Per gli strati polverulenti, si utilizzano spazzole di setole. Infine, si consiglia di passare le spazzole in modo uniforme e con molta delicatezza.

Applicazione di uno strato impregnante idrorepellente incolore a base di composti silossanici.

Applicazione di uno strato impregnante idrorepellente incolore a base di composti silossanici.

Pulitura con acqua atomizzata : questa tecnica sfrutta la capacità emoliente e solvente dell'acqua ridotta in nebbia di goccioline finissime.Queste ultime, prodotte da apposite camere di atomizzazione, risultano talmente piccole da creare un'azione chimico-fisica molto delicata ed inoltre, possiedono un'ottima capacità di solubilizzazione dei depositi aderenti le superfici.

Applicazione di uno strato impregnante idrorepellente incolore a base di composti silossanici.

Applicazione di uno strato impregnante idrorepellente incolore a base di composti silossanici.

Iniezioni con malta : quando viene a mancare l'azione legante della malta, si interviene con delle iniezioni di quest'ultima con composizione coerente con quelle esistente.

Si procede prima con il calo, attraverso un contenitore ad imbuto, dell'acqua per il lavaggio e poi si procede con l'iniezione della malta.

Eliminazione meccanica di agenti biodeteriogeni di natura vegetale : le piante superiori svolgono un'azione distruttiva principalmente attraverso la presenza esercitata all'interno del manufatto dall'accrescimento del loro apparato radicale che può spingersi entro le discontinuità producendo danni meccanici come la caduta di muri. In termini generali, l'eliminazione meccanica può avvenire con l'utilizzo di spatole, bisturi e spazzole. Infine, gli strumenti utilizzati per il taglio e lo strappo di macrovegetali infestanti sono seghe elettriche e/o manuali, forbici, accette, asce, puntoni, corde e funi, scalpelli e mazze.

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Trattamento all'acqua di calce : questa tecnica sfrutta la precipitazione del carbonato di calcio solido dalle soluzioni acquose di idrossido di carbonio. Con l'anidride carbonica dell'aria forma il carbonato di calcio che lo porta ad avere, oltre ad essere consolidante e protettivo, un effetto fissativo su superfici disgregate. Il manufatto deve essere pulito e per la stesura si possono utilizzare pennelli di setola animale, rulli o nebulizzatori.

Applicazione di uno strato impregnante idrorepellente incolore a base di composti silossanici.

Desolfatazione : il trattamento di desolfatazione; mediante resine anioniche, può essere utilizzato per pulire superfici di manufatti lapidei naturali in quanto non intaccano lo ione calcio ma l'anione solfato.

Queste resine possono contribuire anche alla rimozione di materiali organici sottoforma di patine. La tecnica consiste nella preparazione di una pasta con una consistenza tale da essere applicate a impacco sulla parte da trattare. Il prodotto va poi disperso in acqua deionizzata. Si può usare il pennello o la spatola o, ove possibile, lo spruzzo. L'impacco dovrà rimanere bagnato durante l'intervento ed alla fine andrà rimosso con blanda spazzolatura.

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Simbolo

Applicazione di uno strato impregnante idrorepellente incolore a base di composti silossanici.

Applicazione di uno strato impregnante idrorepellente incolore a base di composti silossanici.

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Simbolo

erico

UMIDITA’ sulla mura fine a torre xii

Umidità da ruscellamento

Umidità di risalita

Foto del 09/04/2016 C:\Users\Piatti\Desktop\P1220615.jpg

Torre XII

Torre XII

Diagnosi

+ Vantaggi

Il drenaggio

Umidità de risalita : Si vede ad 1m / 1.50m da terra. E’ legato alle caratteristiche geologiche del terreno di fondazione.

Cause : presenza alla falda frenatica oppure acque disperse.

- Il drenaggio non interviene direttamente sulla superficie.

Si inserisce uno tubo per il drenaggio.

Tale tubo permette di convogliare l’acqua direttamente in un punto di scarico.

GRECALE

Umidità da ruscellamento : Si nota nella parte superiore delle mura.

Cause : non esistono in copertura delle parti che protegono la parte. sottostante.

LIBECCIO

Metodi d’indagine :

- Svantaggi - Il tubo si mette nella parte interna della struttura e che potrebbe essere un punto di difficolta all’intervento.

- Analisi in sito per misurare l’umidità relativa e utilizzo della termografia Torre XII per conoscere la differenza di temperatura all’interno degli strati delle mura.

Torre XII Torre XII

M5

M4

M8

I

M9

M1

GRECALE

Pianta materico

M6

M7

M2 M3 M4

Cos’è la termografia ?

E’ una prova non invasiva, infatti, utilizza una termocamera con cui si acquisiscono immagini nel campo dell’infrarosso.

Questo strumento è in grado di rilevare le temperature dei manufatti analizzati.

23 mt tufo e 8 mt opus incertum

+ Vantaggi - Fa ritornare l’acqua direttamente nel terreno

Analisi dei venti

Metodi di risanamento dall’umidità :

L’umidità di risalita comporta una macchia bagnata per cui sapere Torre XII l’andamento dei venti e nella stagione estiva e nella stagione invernale ci consente di capire se avviene o meno facilmente l’evaporazione dell’umidità.

Metodo indiretto : Il drenaggio

Inoltre, bisogna considerare l’esposizione al Nord delle nostre mura che appunto influiscono sulla permanenza della macchia bagnata sulla superficie.

Metodo complementare : L’elettrosmosi Con il metodo elettrosmosi attiva si invertono le cariche del normale circuito polare e così il terreno diventa polo negativo mentre le murature poli positivi.Di conseguenza,l’acqua viene attratta dal sottosuolo e quindi i muri vengono risanati dall’umidità.Quindi ciò che si fa è creare un campo elettrico inverso a quello che si genera naturalmente e quindi c’è bisogno di una centralina che comanda gli elettrodi.

PRIMA

PROGETTO DI RESTAURO E DI ACCESSIBILITA’ DELL’AREA NORD DELLE MURA DI POMPEI

Prof. Valentina RUSSO Tutors. : arch. Giovanna Cennicola, arch. Stefania Pollone, arch. Lia Romano

PORTA ERCOLANO FINO A TORRE XII Sito archeologico di Pompei

DOPO

- Svantaggi - Sfrutta elettrodi collegate a una centralina, metodo diretto che può portare disaggi alla struttura antica.

Acqua di risalita

23 mt tufo e 8 mt opus incertum

LABORATORIO DI RESTAURO

a. A. 2015 - 2016

L’elettrosmosi

COBB Martin - MULLER Juliette - SATERIALE Fabiola / MARINO Elodie - PIATTI Stefania - RODRIGUEZ Emanuele

PROGETTO ARCHITETTONICO SULLE MURA DI POMPEI

Logo e schizzo con contesto

Riferimento : La machine di guerra - la torre Questa torre si poteva muovere e porteva alle mura gli soldati. Con questa sistema loro potevano attacare la città e altrepassare le mura.

Oggetto «TORRE» con elevatore centrale

Prospetti scala 1:50 1 e 4 : due latti / 2 : davanti con elevatore al suolo / 3 : davanti con elevatore sopra

Per le mura di Pompei, abbiamo pensato a questa sistema affinche la gente può salire sulle mura e fare di nuovo la passeggiata da porta ercolano a porta vesuvio.

Pianta scala 1:50

Pianta scala 1:200

6.0

0.0

Dettaglio dei pezzi di legno insieme

Dettaglio dei controventi

Sezione scala 1:100 LABORATORIO DI RESTAURO

PROGETTO DI RESTAURO E DI ACCESSIBILITA’ DELL’AREA NORD DELLE MURA DI POMPEI

Prof. Valentina RUSSO Tutors. : arch. Giovanna Cennicola, arch. Stefania Pollone, arch. Lia Romano

PORTA ERCOLANO FINO A TORRE XII

a. A. 2015 - 2016

Sito archeologico di Pompei

COBB Martin - MULLER Juliette - SATERIALE Fabiola / MARINO Elodie - PIATTI Stefania - RODRIGUEZ Emanuele

Elevatore