Elle Entreprend Magazine I Édition été 2019

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Réagissez et suivez-nous sur les réseaux sociaux Facebook & Instagram @Femmelibèretonpotentiel Directrice de publication : Aurélie ALAMA Rédactrices en chefs : Kelly PIOCHE & Naomie NIRDE Design : Elodie Williams & Angeden.com Crédits Photos : Burast, Unsplash, Shutterstock Crédit photo couverture : Adobe Stock Publicité : contact@elleentreprend.fr www.elleentreprend.fr Imprimeur : print-imagin.fr femmeliberetonpotentiel.com & elleentreprend.fr Femme Libère ton Potentiel SAS Elle Entreprend SAS 2


Edito ELLE ENTREPREND

Aurélie ALAMA Rédactrice en chef et fondatrice du magazine Elle entreprendend Devenir entrepreneure est dans l’ère du temps, de plus en plus de personne se lancent dans le monde de l’entrepreneuriat. L’histoire de l’entrepreneuriat au féminin ne s’écrit que tardivement mais connaît un essor depuis cette dernière décennie. Pourquoi ? Parce que la femme est le cœur du foyer, elle doit gérer de nombreuses tâches et jongler entre plusieurs casquettes. Elle est un véritable pivot pour la société, et depuis des années, les responsabilités qui pèsent sur elle sont lourdes. Tous ces facteurs, en plus de la culture, de la société et de l’éducation, ont longtemps été des freins pour son déploiement dans le monde des affaires. Mais la femme a su montrer qu’elle avait en elle des capacités, des talents, et des dons insoupçonnés encore inexploités. Mon expérience entrepreneuriale m’a permis de faire le constat suivant : la femme n’entreprend pas de la même façon que l’homme. Là où un homme se déploie dans un monde où règne la performance et le résultat, la femme a besoin d’un environnement beaucoup plus rassurant, plus serein pour monter et développer son entreprise. Les femmes ont tendance à prendre beaucoup moins de risques dans leurs prises de décisions car l’instinct maternel reprend le dessus même, dans leur business. Cependant, je suis persuadée d’une chose : la femme peut être redoutable dans les affaires, si elle utilise à bon escient son leadership, si elle respecte son fonctionnement émotionnel interne, même s’il est souvent décrié comme étant un frein. La femme selon moi n’a pas besoin de revendiquer d’être l’égale de l’homme, elle doit plutôt aspirer à être elle, à sa bonne place, et se déployer dans son couloir de destinée. Le magazine Elle entreprend vient soutenir cette vision, cette aspiration, et s’inscrit dans la dynamique de la plateforme Femme libère ton potentiel, axée autour de l’entrepreneuriat, du leadership, du conseil et de la motivation. Nous mettons un point d’honneur à mettre en lumière des modèles de réussite et d’inspiration féminine de tous horizons. Le magazine Elle entreprend a pour ambition de devenir le magazine de référence des entrepreneures. Une revue dans laquelle l’expertise et l’expérience sont le fer de lance, avec pour seul but d’aider les femmes à développer un business à succès.

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ELLE ENTREPREND

Sommaire p 02

p 38

Abonnez-vous

Focus : le coaching, phénomène de mode ou véritable pratique professionnelle ? Arielle LEMONY

p6

p 42

Vivre du trading ! Un rêve accessible. Joe JACKSON

p 10

Natanaelle MACABRE

p 48

Au secours, c’est l’été et je dois rester productive !

p 50

D.I.S.C l’outil incontournable pour booster votre business

p 54

Booster votre self-leadership pour devenir leader de votre vie

p 23

p 58

Comment travailler de n’importe où ?

Jessy GALANT: du salariat à l’entrepreneuriat Jessy GALANT

Kelly PIOCHE

Comment développer votre stratégie juridique de votre entreprise

p 63

Social selling : l’art de vendre grâce sur les réseaux sociaux Kelly PIOCHE

Karine MAZAND

p 33

Laure THIRION : danser, pour s’exprimer Laure THIRION

Farida AKADIRI

p 19

Laurence BRASSET : le rôle de la guerrière, c’est de combattre Laurence BRASSET

Daniel KOUAKOU

p 16

Magalie SWELLY : votre différence votre principal atout Magalie SWELLY

Cindy GUYOT

p 13

Comment gérer son business pendant l’été tout en restant performante

p 68

Le métier de Notaire Naomie NIRDE

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Profitez de l’été pour recharger vos batteries ! Elodie WILLIAMS


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DOSSIER

Juridique COMMENT DÉVELOPPER VOTRE STRATÉGIE JURIDIQUE D’ENTREPRISE Karine MAZAND

p. 23

02

DOSSIER

Le métier de Notaire LE MÉDECIN GÉNÉRALISTE DU DROIT Naomie NIRDE

p. 33

03

DOSSIER

Social Selling L’ART DE VENDRE PLUS GRÂCE AUX RÉSEAUX SOCIAUX Kelly PIOCHE

p. 63

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Vivre du trading !

Un rêve auquel la plupart pourraient accéder Dans l’imaginaire collectif, cela évoque la liberté et la sécurité. Oui, mais soyons réalistes, diront la plupart ! La Bourse « on gagne des clopinettes si l’on n’a pas un gros capital initial », « c’est trop compliqué », « il faut avoir des diplômes pour ça », « c’est trop risqué et je peux tout perdre, comme l’amie de la belle-sœur de mon épicier ! ».

le e-commerce, les business en ligne ou en dur et la Bourse. Et, force est de constater que cette dernière est unique en son genre. Accessible à tous les budgets (100, 200 ou 10 000€ placés tous les mois), la Bourse est un formidable bâtisseur de patrimoine. Lorsque l’on y investit ses deniers, ce n’est pas pour obtenir un taux de rentabilité de 0,75, de 1 ni même de 5 %, mais plutôt de l’ordre de 10, 25, 45 %, voire plus.

Pourtant, de simples particuliers avec de faibles moyens de départ sont devenus riches grâce à la Bourse et d’autres ont un travail et, chaque mois, gagnent un deuxième salaire ! Les médias, toujours à la recherche de sensationnel, préfèrent publier quelques exemples extrêmes, alors qu’il existe une multitude d’histoires de gens modestes qui ont réussi à s’enrichir.

Nous vivons une époque formidable ! Il y a encore une dizaine d’années, le milieu boursier n’était accessible qu’aux riches. Aujourd’hui, tout s’est démocratisé, vulgarisé même. L’information, les plateformes et les frais de trading sont maintenant largement à la portée du plus grand nombre et les choix sont nombreux pour gagner de l’argent : Forex, énergie, actions à forts dividendes, ETF ou encore cryptomonnaie pour les plus initiés.

Savez-vous qu’il est possible d’atteindre la liberté financière en cinq ans et cela, quels que soient ses revenus ?

Afin de désacraliser la Bourse, il suffit de songer à un marché de fruits et de légumes ! Il y a des vendeurs et des acheteurs. Des prix sont affichés et la transaction, négociée ou non, a lieu au moment où les deux parties sont d’accord. Sur le marché boursier, les acteurs et le principe d’offre/demande sont exactement les mêmes, mis à

ATTENDEZ ! Restez encore un petit peu avec moi ! Malheureusement, peu de personnes font le nécessaire pour se retrouver dans cette troisième catégorie. Quelqu’un qui désire dès aujourd’hui faire travailler son argent pour lui a le choix entre l’immobilier, 6


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part qu’il s’agira là d’acheter/vendre, non pas des fruits et légumes, mais des devises étrangères, des actions d’entreprises ou tout autre support.

pourcentage de gains d’argent, tout en y consacrant le moins de temps possible (swingtrading et intraday). • Les produits moins risqués : Des actions (entreprises cotées en Bourse) qui prennent 10, 30 ou 50 % de valeur, il y en a tous les jours. Il existe aussi des sociétés dont la valeur triple en l’espace de trois ou quatre ans. Et là, on est bien loin de la rentabilité du livret A, des meilleures assurances-vie ou de certaines actions plébiscitées

Et le risque dans tout ça  ? Comme dans tous les aspects de la vie quotidienne, il existe aussi sur les marchés financiers. Mais de la même façon que nous avons appris à traverser la route en nous sentant en sécurité, il est tout aussi possible de le maîtriser en Bourse. Ce sera à chacune de celles qui souhaitent être libres financièrement grâce à des supports financiers de définir son aversion au risque : • Celles qui veulent une forte rentabilité et des gains rapides prendront plus de risques (ex : Forex, énergie, voire cryptomonnaies). • Celles qui préfèrent des placements moins risqués auront, bien entendu, une rentabilité moins élevée (ex. : actions à forts dividendes).

Et à la question fréquement posée « Combien gagne-t-on ? » il est impossible de répondre, car plusieurs facteurs entrent en ligne compte.

Et à la question fréquemment posée : « Combien gagne-t-on ? », il est impossible de répondre, car plusieurs facteurs entrent en ligne de compte : le niveau de connaissance des marchés financiers, le capital de départ, le type de supports utilisés, le temps consacré pour atteindre ses objectifs, etc. Cependant, il faut savoir qu’afin de booster son portefeuille boursier, il est préférable de le DIVERSIFIER et ainsi profiter de la rentabilité élevée des supports risqués tout en se sécurisant avec des produits à risques moins importants.

En effet, il n’existe que trois façons d’utiliser son argent :

«Accessible à tous les budgets,

1. Tout dépenser. Tout l’argent gagné est intégrale-

la bourse est un formidable

ment dépensé. Résultat : zéro euro d’économie.

bâtisseur de patrimoine.»

2. En placer une partie sur un compte d’épargne.

C’est ce que l’on appelle de l’argent mort-vivant parce que, avec un taux d’intérêt de 0,75 %, laisser dormir toutes ses économies sur un Livret A ou un Livret de Développement Durable ne rapporte rien. Pire, avec une inflation de 1,8 %, ce type de placement fait en réalité progressivement perdre de l’argent. Et soyons honnêtes, généralement, ce qui est placé sur un compte épargne a tendance à être régulièrement utilisé. Résultat : un appauvrissement certain.

Quelques éléments sont aussi à connaître sur : • Les produits risqués : 1. La formation et l’entraînement en démonstration sont ESSENTIELS avant d’investir son capital en réel. Il existe des leçons qui sont à la portée de tous publics. Comptez au moins 6-7 mois.

3. En investir une partie. C’est comme ça que

2. Les gains peuvent être très rapides, mais le risque très important. Il faut TOUJOURS utiliser les méthodes de gestion du risque afin de minimiser les pertes et maximiser les gains. 3. Privilégiez les techniques qui augmentent le

l’argent travaille véritablement pour soi. Un euro investi en rapportera d’autres, peu importe que l’on dorme, travaille ou que l’on soit en vacances. 7


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«À quelle catégorie de personnes appartiendrez-vous dans cinq ans ? » à la télévision ! Bien entendu, il n’est pas réaliste de n’espérer dénicher que des actions qui triplent ou quadruplent leur valeur, mais cela doit rester l’objectif lorsqu’on évalue celle d’une entreprise. Il est à noter que chaque fois qu’un particulier aux revenus modestes s’est enrichi grâce à l’achat d’actions à forts dividendes, il en est ressorti quatre informations capitales : 1. Il a investi TOUS les mois. 100 ou 200 € peuvent être suffisants. C’est la régularité qui fait le reste. 2. Il a réinvesti les dividendes pour pleinement bénéficier de la magie de la 8e merveille du monde « les intérêts composés ». 3. Il a diversifié son portefeuille d’actions. 4. Il a investi sur le long terme en visant un objectif à cinq ans minimum. À notre époque, la Bourse offre des opportunités de s’enrichir passivement comme jamais auparavant. Mettre sa famille à l’abri du besoin, dire au revoir à son patron de façon anticipée, voyager tout au long de l’année… À quelle catégorie de personnes appartiendrez-vous dans cinq ans ? Joe JACKSON est un passionné d’Économie et de Finance depuis son adolescence. Ses études supérieures l’ont amené à évoluer pendant huit ans au sein de quelques grandes banques d’investissement. En 2015, après quelques succès personnels en gérant son propre argent, il décide de quitter son emploi de cadre et de se lancer à son compte. Durant l’année 2016, il découvre et suit une formation, entièrement destinée aux débutant(es), dans son domaine de prédilection : la Finance ! Et les résultats ne se font pas attendre ! Depuis 2017, il gère son propre compte et conseille quelques amis dans des secteurs aussi variés que le Forex, les actions à forts dividendes, l’énergie et les cryptomonnaies.

Joe JACKSON

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Au secours, c’est l’été ET JE DOIS RESTER PRODUCTIVE !

Cet article s’adresse évidemment à toutes les personnes qui n’exercent pas une activité saisonnière, qui vont avoir une légère baisse d’activité parce qu’elles ont une petite tribu dont elles vont devoir s’occuper pendant les deux mois de vacances scolaires. J’ai presque envie de demander une réforme… Grrr #humourbiensur

liées à vos objectifs. Vous perdrez donc de l’énergie et du temps à satisfaire un besoin de travail accompli, votre motivation en pâtira et vous resterez dans l’illusion d’avancer.

En résumé :

• Une liste et accumulation de tâches ne vous aidera pas ! • Un bloc-notes ou journal avec une jolie reliure et pleins de choses écrites à l’intérieur, non plus… Donc, soyons efficace…

Honnêtement, c’est la meilleure période de l’année pour vous organiser, mettre en place de nouvelles choses et planifier votre activité. J’introduis volontairement la notion de famille, car vous allez devoir composer avec mari et enfants qui vous réclament du temps. Et… oui, vous aussi avez envie de vous reposer !

Voici un plan d’action en cinq étapes pour :

Être à son compte, gérer sa société, son temps et sa famille, c’est un équilibre à trouver et des habitudes à créer. Alors, tout bouleverser pendant deux mois, cela peut devenir problématique, voire surhumain. « Gardez le cap ! » Rassurez-vous, il existe des solutions pour rester productive, gérer son temps et en bonus, garder un équilibre entre vie professionnelle et familiale.

• • •

Rester productive, Gérer votre temps, Devenir efficace et efficiente.

1.

Reprenez votre business model

2.

Relisez et ajustez votre business plan

3.

Faites la liste de tâches

Vous allez pouvoir reprendre vos idées de départ, vous rappeler pourquoi vous avez créé votre activité et explorer de nouvelles idées pour développer votre business.

Vous avez souvent entendu cette phrase : « pour gagner plus, il faut travailler plus ! » C’est vrai et c’est évident. Je vous propose, pendant les vacances, de la remplacer par celle-ci : « Pour atteindre vos objectifs, soyez efficace et efficiente ! »

Pour simplifier, un business plan est la formalisation de votre business model. Il est bien plus détaillé et intègre des données chiffrées avec une projection sur trois à cinq ans. L’objectif, en le relisant, est de : • Faire un bilan. • Vérifier que vous avez suivi votre fil rouge, c’està-dire que vous ne vous êtes pas complètement éloignée de votre idée de départ ou trop diversifiée en pensant bien faire. Conséquences possibles : une perte de productivité et d’efficacité, une liste de tâches à n’en plus finir et, au bout du compte, pas d’argent ou très peu. • Vous ajuster et vous réorganiser. Il y aurait encore beaucoup à voir sur ce sujet et je pourrai vous en parler longtemps, mais je pense que vous avez compris le sens général.

Avant de commencer, quelques explications et définitions peuvent être nécessaires :

• La productivité, c’est effectuer le maximum de tâches en un temps déterminé. • L’efficacité, c’est la capacité à atteindre son objectif, peu importe les moyens et les ressources utilisées pour y parvenir. • Et enfin l’efficience, c’est la capacité à optimiser ses ressources et ses moyens pendant l’action (un minimum de moyens pour un maximum de résultats). La productivité seule peut être un piège, car effectuer énormément de tâches ne mène pas toujours à l’efficacité. Elles ne sont pas forcément toutes

Oui… Encore une liste… Mais je vais vous donner quelques idées. Listez tout ce que vous avez à

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5.

faire, par exemple : remettre à jour votre site Internet, améliorer votre visibilité, faire une formation ou encore mettre à jour vos papiers administratifs… Toutes ces choses que l’on aimerait confier à quelqu’un d’autre pour pouvoir se concentrer sur son cœur de métier. C’est le bon moment pour organiser votre feuille de route pour la rentrée à venir. Rappelez-vous, nous sommes en vacances donc, il y a aussi au programme : piscine, devoirs d’été, dentiste et surtout siestes, car oui ! nos chérubins vont nous épuiser.

Vous avez maintenant la matrice et des papiers répartis sur des cases. Prenez chaque pile de chaque case et classez-les également par ordre. Ça y est, c’est le moment d’enfin prendre votre plus beau cahier ! Eh oui, vous pouvez désormais vous organiser au mois, à la semaine et à la journée en vous aidant d’un calendrier ou d’un agenda. Vous y voyez plus clair et vous pouvez enfin répondre à la question : « quand est-ce qu’on va à la piscine ? », répétée pour la 20e fois par votre progéniture qui n’en a rien à faire des gros contrats, qui veut juste un câlin et qui vous rappelle pourquoi vous faites tout ça.

Donc, écrivez tout sur votre liste ! Vous réaliserez alors que vous y avez noté énormément de choses, voire peut-être beaucoup trop. Donc, passons au quatrième point.

4.

Planifiez vos actions

Faites le tri et priorisez vos actions

N’oubliez pas ce qui est important et organisez-vous pour garder un équilibre entre le travail et les moments de plaisir avec votre famille.

Il existe beaucoup d’outils pour trier et organiser son travail. Vous en connaissez sûrement si vous faites de la gestion de projets. J’ai choisi de vous présenter la matrice d’Eisenhower : elle est simple et facile à aborder pour les débutants, pas d’inquiétudes à avoir. Vous devez trier vos tâches par ordre d’urgence et d’importance.

En bref, pourquoi est-ce un avantage et est-ce si important de s’organiser ? Vous donnez de la visibilité aux personnes qui vous entourent : vos partenaires, collègues, clients et famille. Vous leur permettez ainsi de vous soutenir dans ces moments où vous avez besoin de rester concentrée à 2 000 % sur ce que vous faites. Vous pourrez expliquer votre organisation, prioriser des actions, donner des instructions claires et déléguer si besoin. Vous choisirez, certaines journées, de travailler à plein temps ou non. Vous expliquerez, sans culpabilité, pourquoi vous avez besoin de vous isoler une heure pour une réunion téléphonique.

Aidez-vous du tableau

: écrivez vos tâches sur des papiers et placez-les sur ce dernier. Le but ici n’est pas de toutes les mettre dans la case « à traiter tout de suite », ce serait inutile et peu constructif. Répartissez, déplacez et changez l’ordre des tâches si besoin. En reprenant les étapes 1 et 2, vous avez écrit ce qui était le plus important ou urgent pour votre activité.

Et maintenant, je dis : « C’est qui le patron ? » Vous avez compris : « C’est vous ! » Alors : « Devenez efficace et efficiente, les résultats suivront… »

Il n’existe pas de mur invisible qui vous empêche de passer du monde professionnel au personnel, alors faites-vous confiance : vous saurez faire la part des choses !

Cindy GUYOT

https://www.diyconseil.fr contact@diyconseil.fr 11


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D.I.S.C L’OUTIL INCONTOURNABLE POUR BOOSTER VOTRE BUSINESS Qu’est-ce que le D.I.S.C. ?

ses, plus grande sera votre capacité à obtenir des résultats largement supérieurs à ceux obtenus par la plupart des gens.

Pour le comprendre, il faut commencer avec un peu d’histoire…

Voyons à présent comment l’outil D.I.S.C. peut vous permettre de booster votre entreprise.

La première classification du comportement humain remonte à Empedocles qui, en 444 avant J.-C., estimait que chaque élément — Feu, Terre, Air et Eau — définissait un type de personnalité. Quelques années plus tard, en 400 avant J.-C., c’est au tour d’Hippocrate, père de la médecine moderne, de démontrer que les différentes personnalités étaient plus le résultat de facteurs internes qu’externes. Il définit alors ce qu’il appelle les « tempéraments  : Colérique, Sanguin, Flegmatique et Mélancolique. Il faudra ensuite attendre le XXe siècle pour que Carl Jung élabore une nouvelle théorie. À l’issue de ses travaux, il parvient à cette conclusion que les différentes personnalités émergent de la façon dont les personnes pensent et traitent les informations reçues. Il classifie alors les personnalités selon le facteur de choix dominant: Pensée, Sentiment, Sensation et Intuition. Cette classification est d’ailleurs utilisée pour le test psychologique de personnalité MBTI (Myers-Briggs Type Indicator).C’est en 1928 que William Marston développe le système de personnalité D.I.S.C. Selon lui, les types de personnalités se définissent à la fois sur des facteurs internes et innés, mais émanent également d’éléments extérieurs, de notre environnement. Il répartit ainsi les personnalités en quatre groupes :

1- Recrutement « Une entreprise qui réussit est une entreprise qui a su sélectionner les bons individus, mettre chacun à la place qui lui correspond et lui confier les tâches adéquates. » En définissant de manière claire et précise les tâches à réaliser pour atteindre vos objectifs, le D.I.S.C. vous permettra de trouver le profil approprié. Vous gagnerez ainsi en temps, en argent et en énergie. Un bon recrutement c’est : • augmenter les chances de réussite de son projet • augmenter la fidélisation de son personnel • réduire le taux de rotation des membres de son équipe

2- Gestion de son équipe

Vous connaissez surement cette règle d’or : « Traitez les autres comme vous désirez être traité ». Aujourd’hui, nous vous proposons une règle de platine : « Traitez les autres comme ils souhaiteraient être traités ».

Plus de 90% des problèmes relationnels sont liés à un défaut de communication.

Dominance, Influence, Stabilité, Conformité Quelles applications pour booster votre entreprise ? Les recherches ont prouvé que l’excellence s’acquiert avec ces deux clés : • Se connaître ; • Connaître et comprendre les personnes avec lesquelles vous êtes en interaction. Ainsi, mieux vous cernerez vos forces et vos faibles13


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LE D.I.S.C QUELS SONT LES TRAITS DE CARACTÈRE ?

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Dominance

On y retrouve les personnes orientées « objectif », « résultat » et « rentabilité ». Elles ont confiance en elles.

Influence

Stabilité

Ces personnes mettent l’accent sur la coopération, la sincérité et la fiabilité.

Crédits photos Shutterstock

Cette catégorie correspond aux personnes au relationnel aisé. Ouvertes aux autres, elles savent influencer leur entourage et faire preuve de persuasion.

Conformité

Chez ces personnes, tout se joue sur les détails. Elles se valorisent par leur expertise et leurs compétences ainsi qu’à travers leur recherche de la qualité et de la précision.

Une équipe forte est une équipe dont les membres : • se soucient les uns des autres • sont conscients de ce qui est important • communiquent entre eux • se développent ensemble • placent les intérêts du groupe avant leurs intérêts personnels • sont prêts à payer le prix

Attention ! Ne pas confondre « influence » et « manipulation ». Tandis que la manipulation consiste à exercer une action malsaine sur les autres pour parvenir à ses fins, le leadership, quant à lui, vise à aider les autres à donner le meilleur de ce qu’ils sont en puisant dans leurs ressour- ces propres pour atteindre un objectif commun. Comprendre les types de personnalités qui vous entourent vous permettra d’optimiser votre communication et de mieux exprimer votre vision aux membres de votre équipe.

Votre équipe ne présente pas ces caractéristiques ? Pas d’inquiétude ! L’outil D.I.S.C. est ce qu’il vous faut pour optimiser la gestion du potentiel de votre équipe.

3- Leadership

Si vous ne parvenez pas à imprimer votre vision dans l’esprit des membres de votre équipe, tout en permettant à chacun de voir la pierre qu’il apporte à l’édifice,

“Leadership is influence. Nothing more. Nothing less.” — John C. Maxwell 1 « LE LEADERSHIP C’EST DE L’INFLUENCE. RIEN DE PLUS. RIEN DE MOINS. » — JOHN C. MAXWELL

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il y a de fortes chances que vous manquiez votre cible.

Daniel fait partie de ceux qui croient que chacun est le meilleur dans un domaine particulier. Il ne reste qu’à trouver lequel ! Ayant à cœur d’aider les autres à se découvrir et à exploiter leur plein potentiel, il se fait certifier par John C. Maxwell, expert mondial en leadership où il a acquis le statut de Directeur exécutif. Il est également Formateur certifié D.I.S.C. et représentant du SWISS LEADERS GROUP pour l’Afrique de l’Ouest. « Talent Activator », Daniel a renoncé à la voie toute tracée que lui dictaient ses études en Pharmacie pour se consacrer aux individus et organisations désireux d’accroître leur leadership, leur productivité, leurs ventes, l’impact de leur communication et la gestion de leurs équipes.

Un bon leader est une personne qui : • • • •

est intègre avec son équipe inspire son équipe augmente les capacités des membres de son équipe suscite d’autres leaders au sein de son équipe

4- Ventes

Chaque personne a son style d’achat et agira de manière instinctive sur la base de ce style. En identifiant le style de ventes des membres de votre équipe et le style d’achats de vos clients, vous multipliez vos chances de créer un lien, de motiver et de conclure plus de ventes. En effet, être capable d’identifier la personnalité de vos clients vous donnera des informations précieuses que vous pourrez utiliser pour établir des relations fortes, ainsi qu’un climat de confiance pour favoriser les ventes. Une entreprise qui ne vend pas est une entreprise qui s’achemine tout doucement vers la faillite. N’attendez pas que cela vous arrive ! Vous avez l’outil D.I.S.C. que vous pouvez exploiter à fond.

5-

Productivité et performance

Ne jugez pas un poisson à sa capacité à voler. Une entreprise productive et performante est une entreprise qui est composée des bonnes personnes, aux bonnes places. Pouvoir identifier le style de chaque membre de votre équipe vous permettra de mettre chacun dans le rôle qui lui correspond et ainsi de booster la productivité et la performance générale de votre entreprise.

Crédit photo Shutterstock

“...être capable d’identifier la personnalité de vos clients vous donnera des informations précieuses...”

Dr Daniel KOUAKOU, Pharm D. daniel@danielkouakou.com www.swissleadersgroup.com/about-us/faculty/daniel-kouakou/ 15


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BOOSTER VOTRE

SELF-LEADERSHIP POUR DEVENIR LEADER DE VOTRE CARRIÈRE, DE VOTRE BUSINESS ET DE VOTRE VIE

Crédit photo Shutterstock

Monteriez-vous dans un avion sachant que le pilote et le copilote n’ont pas fait le nombre d’heures de vol réglementaire ? Voyageriez-vous en sachant que le pilote vient de réaliser deux vols long-courriers à la suite et qu’il va faire le troisième sans se reposer ni se nourrir correctement ? Prendriez-vous l’avion si vous saviez que le pilote est mentalement et émotionnellement dans la confusion ou la détresse et qu’il doute de ses capacités à le mener à destination ?

A priori, non. Vous voyagez en toute sérénité, car vous supposez que, compte tenu du niveau de responsabilité qu’implique d’avoir 300 passagers dans un avion, l’exercice du métier de pilote doit être très surveillé, qu’un pilote ne peut pas faire n’importe quoi et qu’il doit rendre des comptes sur toutes ses actions. Et effectivement, un pilote est régulièrement contrôlé sur son bon état physique, mental et émotionnel et son aptitude à piloter l’avion et emmener tous les passagers à bon port. Qu’en est-il des entrepreneures ? Contrairement au métier de pilote, il n’y a pas ce même degré de surveillance quand on décide de devenir entrepreneure. C’est pourquoi il est de sa responsabilité, si elle veut réussir, de se créer un écosystème qui fera qu’elle sera toujours en condition physique, mentale, émotionnelle, spirituelle et relationnelle

pour opérer efficacement dans son business. C’est cette définition du self-leadership que je transmets aux femmes que j’accompagne afin qu’elles excellent dans leur carrière, dans leur business et dans leur vie. Vous pouvez avoir les meilleures idées et les plus grandes ambitions, mais si vous ne renouvelez pas vos capacités de self-leadership, vous ne connaîtrez pas le succès pour lequel vous êtes destinée. Personne ne peut opérer au plus haut niveau d’efficacité, de productivité et de performance tout en étant profondément épanouie sans avoir développé, à un niveau d’excellence, son self-leadership. Le self-leadership nous permet de continuellement développer nos capacités mentales, émotionnelles, relationnelles, spirituelles et physiques et de constituer les fondations solides de notre réussite personnelle, professionnelle et 16


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financière. C’est, par exemple, ce qui a permis à ma cliente Joanna de transformer son chiffre d’affaires annuel en chiffre d’affaires mensuel en moins d’un an, tout en gérant ses casquettes d’épouse et de maman de quatre enfants. Voici donc trois règles d’or que vous pouvez appliquer dès à présent, en toute autonomie, pour commencer à créer de nouveaux résultats non seulement dans votre entreprise, mais aussi dans votre vie personnelle.

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Trois règles d’Or du self-leadership

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La connaissance, c’est l’abondance ! Dès lors que nous ne sommes pas épanouies dans un ou plusieurs domaines de notre vie, c’est que nous sommes ignorantes dans ces domaines. Il est donc nécessaire d’avoir un programme quotidien d’apprentissage ou de mise à jour de nos connaissances. Je conseille toujours à mes clientes de faire de leur développement personnel et professionnel un véritable style de vie et d’y consacrer de 20 à 60 minutes par jour. Apprendre de nouvelles informations améliorera ce domaine de leur vie professionnelle ou personnelle qui ne les satisfait pas pleinement. Dans un monde des affaires très concurrentiel, le seul moyen de se distinguer est l’excellence de son expertise et cela n’est possible qu’en y investissant quotidiennement le temps nécessaire. Comme j’aime à le répéter : « Un peu tous les jours vaut mieux que beaucoup un jour. »

2 Crédit photo Shutterstock

Le feedback, c’est vital ! Un copilote fait toujours ses premières armes auprès d’un pilote. Il n’est jamais seul, car la connaissance livresque ne suffit évidemment pas à s’improviser pilote. C’est uniquement l’expérience qui valide les théories. Il est donc nécessaire, en tant qu’entrepreneure, d’avoir un business-coach et un mentor qui vont vous donner du feedback sur votre stratégie et l’implémentation de cette dernière. Avoir un coach à ses côtés, c’est avoir quelqu’un qui vous connaît, qui est conscient de vos points forts et vos points faibles, qui peut vous corriger et aussi vous protéger de vous-même quand vous tombez dans des comportements d’auto-sabotage. C’est ce suivi personnalisé qui me permet de faire gagner du temps, de l’énergie et de l’argent à mes clientes et ainsi les accompagner vers le succès qui leur est destiné.

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Bien s’entourer, c’est gagner en efficacité ! Même si le self-leadership est une démarche de transformation personnelle, on réalise très vite que l’on ne se construit jamais seule. La confrontation à l’autre nous permet de savoir réellement où nous en sommes dans notre développement personnel. Sans ce test de la réalité, on peut croire que l’on a une bonne maîtrise de ses émotions, que l’on est une personne très productive, que l’on sait bien maintenir son énergie physique alors qu’en fait, on est en dessous de ce qui est nécessaire. C’est pourquoi il est important de rejoindre un réseau de pairs ou de faire partie d’un Mastermind afin de capitaliser les efforts des autres et accélérer sa propre croissance. « Vous êtes la moyenne des cinq personnes avec qui vous êtes le plus souvent. », disait le coach américain Jim Rohn. En vous entourant de leaders qui sont des exemples dans les dimensions que vous souhaitez améliorer, vous allez accélérer votre réussite. En effet, il y a deux types de personnes qui réussissent : celles qui sont conscientes-compétentes et celles qui sont inconscientes-compétentes.

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Pour cette deuxième catégorie, qui représente la grande majorité des personnes, c’est uniquement en les côtoyant régulièrement que l’on peut apprendre leurs habitudes inconscientes de succès. Cette exposition régulière à ces personnes ou entrepreneures à succès fera de vous la prochaine que l’on aura envie de suivre, de prendre pour exemple et d’avoir dans son Mastermind. Choisissez la règle d’or de self-leadership la plus appropriée pour vous, mettez-la en application et vous constaterez des changements dans l’une de ces cinq dimensions : mentale, émotionnelle, relationnelle, spirituelle ou physique. Notre business n’est que le reflet de qui nous sommes. Quand nous arrêtons de grandir intérieurement, notre entreprise arrête de croître. Quand nous nous mettons dans une dynamique d’expansion personnelle, notre entreprise est automatiquement dans une nouvelle dynamique d’expansion. Nos pensées, nos émotions ont un impact sur nos actions. En faisant évoluer notre façon de penser ou de gérer nos émotions, nous posons des actions nouvelles ou différentes qui entraînent, par ricochet, de nouveaux résultats. Le secret de la réussite, c’est vous, votre selfleadership ou leadership de soi. Devenez votre premier investissement et vous réussirez toujours ! Et, pour aller plus loin, téléchargez les sept pépites de self-leadership pour mieux se gérer sur www.farida-akadiri.com/pepites. Farida Akadiri est une Business et Self-Leadership Coach et Conférencière internationale. Elle accompagne les entrepreneurs, managers et leaders dans l’adoption des bons réflexes de leadership personnel pour réussir dans les affaires. Première Afro-Française dans un film de développement personnel américain doublement primé, l’expertise de Farida est reconnue en dehors des frontières nationales. Elle a également été nommée parmi les leaders de la diaspora afropéenne par le Gotha Noir d’Europe.

“Quand nous arrêtons de grandir intérieurement, notre entreprise arrête de croitre.”

Farida AKADIRI

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#Work from Everywhere* Comment travailler de n’importe où ? À une époque où le télétravail ou le travail nomade devient de plus en plus fréquent, nous avons dû apprendre à développer des astuces afin de s’adapter à ses nouveaux usages qui prennent de plus en plus de place dans nos vies d’entrepreneur 2.0. La tendance est devenue si populaire qu’un hashtag a même fait son apparition sur nos écrans pour définir ce nouveau mode de vie à part entière : #workfromeverywhere. Immersion immédiate dans la vie d’un entrepreneur nomade. Ces dernières années, nombre de salariés, dégoûtés par une vie salariale dévalorisante, souhaitent tout plaquer pour devenir entrepreneur. Cette tendance augmente considérablement et est même parfois encouragée par les entreprises elles-mêmes. Ces dernières ayant constaté que les télétravailleurs ont une productivité accrue non négligeable, tout le monde est donc gagnant. Il faut dire que l’entrepreneuriat est la promesse de nombreux avantages, surtout si l’on n’a pas d’obligation géographique. En effet, le salarié est contraint non seulement géographiquement, mais aussi temporellement, sans oublier qu’il doit rendre des comptes à son employeur sur l’avancée des projets en cours (productivité).

Les avantages de travailler de n’importe où : • • • • •

Liberté temporelle (pas d’horaires fixes) Liberté géographique (pas d’espace de travail fixe) Frais de transport réduits (dans le cas du travail à domicile) Déconnecter ses revenus de ses horaires de travail Meilleure gestion de son équilibre de vie (professionnelle et personnelle)

Qui peut travailler à distance ?

Travailler en nomade n’est pas une mission facile ni accessible à tous les secteurs d’activité. En effet, pour que cela soit possible, il ne faut pas que votre présence ou votre action physique soit indispensable à la bonne réalisation de vos entreprises. Certains secteurs sont donc privilégiés lorsque l’on souhaite travailler de n’importe où dans le monde. Ainsi, les métiers comme infopreneur, rédacteur, assistant à distance, traducteur, consultant en campagne publicitaire en ligne ou médias sociaux, spécialiste du SEO, blogueur profession* Work from everywhere = travailler de n’importe où ** Cloud = nuage

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nel et les business en ligne de manière générale, car tout repose sur leur présence en ligne. Ils n’ont donc pas de boutique physique où les acheteurs doivent se rendre pour se procurer vos produits ou services. Les principaux outils nécessaires se limitent en majeure partie à un ordinateur et une connexion Internet et/ou à un simple smartphone et un réseau 4G de qualité permettant de travailler de n’importe où.

ordinateur ou encore si vos clé USB ou disque dur externe venaient à être hors d’usage (ce qui arrive plus souvent que vous ne pouvez l’imaginer). C’est pourquoi il est préférable d’héberger vos données à distance ou plus communément sur des services dits « cloud** ». Muni de vos identifiants, Google Drive ou Dropbox par exemple, vous permettent de stocker et d’accéder à vos données depuis n’importe quel ordinateur.

Les cinq commandements du tra- #4 Trouver un espace pour vailleur nomade travailler, même un petit coin de table, que Afin que votre transformation digitale se passe dans les meilleures conditions, voici quelques bonnes pratiques et règles incontournables à suivre sans tarder :

ce soit chez vous ou autour du monde, peut parfois être une tâche complexe, cependant, des solutions existent. Les espaces coworking et incubateurs vous offrent la possibilité de louer un lieu de travail à l’année, au mois, à la semaine et parfois même à l’heure. À défaut, un café plus au moins animé ayant une connexion wifi peut suffire. Sachez par ailleurs que travailler dans ce type d’espace facilitera les nouvelles rencontres et potentiellement, vous permettra d’acquérir de futurs clients.

#1 Tout d’abord vous devez bien intégrer que si vous souhaitez travailler de n’importe où, vous devrez impérativement séparer vos temps de vie et vos temps de travail. Ainsi, vous ne tomberez pas

#5 Afin de (re)conquérir vos premiers clients en ligne, il vous faudra

dans le premier piège mortel des entrepreneurs nomades, celui de croire que comme vous aurez plus de temps, vous pourrez en profiter pour faire un brin de ménage, rattraper ou finir ce que vous n’aviez jamais eu le temps de faire à la maison. Vous finiriez par confondre travail à domicile et vie de femme au foyer.

passer par l’étape, tout aussi cruciale que délicate, de la construction de votre identité numérique. Elle sera non seulement votre sésame pour un business en ligne florissant, mais aussi votre carte de visite d’expert de votre domaine sur les diverses plateformes en ligne, notamment de réseautage.

#2 L’accès à Internet ou au wifi sera une quête perpétuelle, car sans

connexion vous n’avez plus de contact avec le reste du monde ni, par la même occasion, avec votre business. Il vous faudra donc, avant chacun de vos déplacements, vous assurer de toujours disposer d’un système de connexion à Internet de secours dans le cas où vous n’auriez pas de connexion wifi sur vos points de chute. Cette règle s’applique d’autant plus lorsque vous êtes à l’étranger, car dans certaines zones géographiques, notamment celles en développement, les lieux où le wifi est disponible sont particulièrement rares et de mauvaise qualité. Cela pourrait, de fait, fortement ralentir votre travail au quotidien. Cette règle nous mène naturellement au commandement suivant.

En conclusion, avec l’accélération constante des technologies de communication portée par la vitesse croissante de navigation, devenir un entrepreneur connecté devient de plus en plus simple. Il vous faudra pourtant toujours faire attention à la gestion de votre temps, à l’équilibre fragile entre vie professionnelle et vie personnelle et à avoir les bons outils pour abattre les frontières conventionnelles pour enfin gagner votre liberté géographique.

#3 Toujours avoir un accès à vos données (fichiers, dossiers, bases de don-

nées…) et cela, où que vous vous trouviez et depuis n’importe quel poste informatique. En effet, il vous faudra faire preuve d’adaptabilité si jamais vous veniez à vous retrouver du jour au lendemain sans votre

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La stratégie juridique de votre entreprise


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COMMENT DÉVELOPPER LA

STRATÉGIE JURIDIQUE DE SON ENTREPRISE ?

Lorsque l’on se lance dans l’entrepreneuriat, on est souvent tenté de reléguer le juridique au second plan. On se débrouille tant bien que mal avec les moyens du bord : des modèles de statuts glanés ici et là, des contrats trouvés sur Internet, des documents légaux pour son site copiés sur son concurrent direct et les conseils d’une amie juriste pour démarrer sur les chapeaux de roue. En réalité, il faudrait développer une stratégie juridique, étape par étape, en commençant avant même d’avoir lancé son entreprise. Voici donc quelques clés pour développer la stratégie juridique de son entreprise et fixer une feuille de route de départ avec des actions coordonnées et claires.

Vous avez dit stratégie, par où commencer ?

On appelle stratégie juridique la manière dont une entreprise mobilise les différentes ressources juridiques à sa disposition pour atteindre un objectif donné. Dans une optique de développement, la stratégie juridique concerne les actions à mener pour lancer sereinement son entreprise et lui permettre de croître en maîtrisant les risques juridiques liés à l’activité entrepreneuriale. Elle doit être pensée bien en amont de la création de l’entreprise, avant même son lancement. Les premiers éléments de cette stratégie sont à prendre en compte en même temps que la réflexion sur son business model. Les exigences et conditions d’accès au marché de votre choix doivent être respectées pour éviter que les acteurs qui s’y trouvent déjà vous accusent de concurrence déloyale ou de parasitisme. C’est donc un préalable non négligeable. Un autre des premiers points essentiels concerne le choix de votre statut social d’entreprise. Il dépendra de votre objectif de départ. Souhaitez-vous créer une entreprise en complément de votre activité salariée ? Souhaitez-vous vous consacrer principalement et complètement à votre activité en tant qu’indépendant ? Êtes-vous plutôt dans l’optique de créer une société ? Ces premières questions donnent déjà une orientation sur le type d’entreprise que vous allez lancer et ce choix de départ détermine la suite. Selon votre objectif, il faudra prendre en compte vo24

tre situation personnelle. Si vous souhaitez avoir une activité entrepreneuriale en plus de votre activité salariée, notamment si vous êtes fonctionnaire, pensez à demander les autorisations nécessaires et, pour éviter une désagréable surprise, vérifiez bien les conditions de votre contrat de travail afin de savoir si vous en avez le droit ou pas. Selon que cette démarche soit temporaire ou ait une visée à long terme, commencez à réfléchir à vos options de sortie pour la peaufiner et éventuellement partir de votre entreprise en bons termes avec votre employeur et en ayant mis toutes les chances de votre côté pour un départ négocié. À ce stade, vous avez pensé ou trouvé votre business model, vous avez peut-être fait une étude de marché, rédigé un super business plan avec un prévisionnel sur trois ans ou vous avez préféré évoluer en suivant une méthode agile. Toujours est-il que la question stratégique reste la suivante : quelle est votre vision ? Juridiquement, la question semble anodine et n’est pas toujours posée ainsi, mais elle permet de déterminer avec plus de justesse le choix de votre structure, notamment lorsque vous faites le choix d’une société. En effet, la forme de société dépend du nombre de fondateurs, du mode de gestion que vous envisagez, de son mode de financement, de son objet et de plusieurs autres critères à prendre en compte. Peutêtre pensez-vous créer une entreprise avec un objectif de réalisation à court terme, ou plutôt à très


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long terme de manière à laisser un héritage à vos descendants. Peut-être encore songez-vous tout simplement à développer cette entreprise dans le but de la revendre. Tous ces objectifs entrent dans la stratégie juridique de votre entreprise et permettent de judicieusement orienter le choix du type de société le plus adapté.

tant des éléments qui ont orienté le choix du type de société, on doit pouvoir y retrouver les grandes lignes de votre vision d’entreprise. Cependant, la vision seule ne détermine pas tout, il faudra prendre en compte la situation personnelle du ou des fondateurs, leur régime matrimonial et les aspects fiscaux ou sociaux. Seulement, lorsque l’on est plusieurs, il est préférable d’encadrer les relations entre associés, surtout dans les très petites entreprises. En effet, dans les structures de petite taille, à la différence des grands groupes, les associés sont généralement à la fois actionnaires et gérants ou encore travaillent dans l’entreprise en tant qu’opérationnels, commerciaux, support, etc.

Ainsi, que votre activité soit commerciale, libérale ou artisanale, si vous démarrez seul et que votre projet est à court terme, sans perspective de développement, il faudrait envisager l’entreprise individuelle. C’est notamment le cas pour une activité complémentaire ou une activité censée financer la réalisation d’un projet de plus grande envergure. Pour d’autres types de projets, vous avez la possibilité d’opter pour les sociétés unipersonnelles (EURL ou SASU). Si en revanche vous envisagez de créer à plusieurs, vous avez le choix entre la SARL qui convient à tous les projets, mais dont le fonctionnement est soumis à des règles légales strictes ou la SAS dont la structure flexible facilite grandement l’entrée d’investisseurs au capital (levées de fonds, crowdfunding…). Évidemment, toutes ces questions impliquent de prendre en considération des aspects fiscaux et sociaux liés au choix du type de société, selon que vous souhaitiez déclarer l’impôt sur le revenu ou plutôt l’impôt sur les sociétés, que vous souhaitiez avoir un poste de salarié dans votre propre entreprise ou vous limiter à en percevoir les dividendes en tant qu’actionnaire. Ce choix de structure est donc ensuite affiné en fonction des implications fiscales et sociales. Là encore, il faudra prendre des décisions claires selon le modèle économique que vous voulez. Il existe évidemment d’autres types de sociétés et même d’autres types de mise en commun de compétences ou de moyens de fonctionnement. Par exemple, si le but de la société n’est pas l’enrichissement de ses associés, vous pourriez opter pour une association. C’est toute l’importance d’une vision d’entreprise claire pour un choix optimal.

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Une fois le type de société choisi vient l’étape de la rédaction des statuts. Les modèles de statuts servent de base, mais ne peuvent pas être pris en l’état pour piloter son entreprise. Ne vous limitez donc pas à reproduire des modèles standardisés, c’est un risque qui pourrait vous coûter cher. Ce qu’il faut savoir, c’est que les statuts réglementent le fonctionnement et le mode de gouvernance de votre société. En par25


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au plus vite pour avoir le meilleur droit et l’antériorité face à toute autre personne qui souhaiterait déposer le même nom.

Devenir associés dans une entreprise est une relation d’affaires similaire au mariage : il ne faut pas attendre les désaccords pour penser à conclure un contrat. Ce serait comme attendre que le divorce soit consommé pour se dire que l’on y pensera pour sa prochaine entreprise.

Les désagréments d’un dépôt tardif peuvent vous coûter plus cher que les frais d’un dépôt de marque. Imaginez devoir interrompre une campagne de financement participatif ou encore devoir annuler un événement de lancement de marque parce qu’il vous est interdit d’utiliser ce nom. Ces points sont donc à mettre au centre de vos préoccupations et doivent faire partie des questions prioritaires. Ce qu’il faut savoir et garder en tête, c’est qu’une idée à elle seule n’est pas protégeable même si vous pensez être le premier et le seul à y avoir pensé. Elle aura beau être géniale, originale et unique, tant qu’elle n’est pas matérialisée et ne se distingue clairement pas des autres, elle ne peut pas être protégée. C’est la matérialisation de l’idée qui est protégeable. Il faut donc enregistrer le nom de votre entreprise ou votre nom de domaine comme marque, déposer un dessin ou un modèle, créer une œuvre qui pourrait être prise en compte par le droit d’auteur ou une invention qui peut être protégée par un brevet. Ce sont là des actes concrets qui protègent votre propriété intellectuelle. D’un point de vue comptable, on fait plus attention au patrimoine matériel qui comprend les biens mobiliers, immobiliers, les stocks, les outils ou encore les équipements.

C’est ici qu’intervient le fameux pacte d’actionnaires. Il est vivement recommandé d’en conclure un pour éviter de bloquer le fonctionnement de l’entreprise à cause d’un désaccord entre associés. Si l’on envisage de faire entrer des investisseurs, c’est dans le pacte d’actionnaires que seront précisées leurs éventuelles exigences en matière de gouvernance, par exemple. À la différence des statuts qui encadrent le fonctionnement de la personne morale, de la société, le pacte d’actionnaires régit les relations entre les personnes qui en sont à l’origine. Il est très flexible et il est possible d’y inclure une grande variété de clauses pour prévenir certains conflits bloquants. C’est vous qui décidez librement du contenu du pacte d’associés, vous y incluez ce que vous jugez utile afin de préserver l’intérêt de la société. Il faut donc penser à intégrer les grands points stratégiques susceptibles de poser problèmes, sachant que se mettre d’accord dès le départ est beaucoup plus facile quand on est sur la même longueur d’onde. C’est aussi dans ce pacte que l’on pense généralement à préciser la politique de dividendes, celle de sortie de la société, la prévention des conflits, la cession des actions entre associés ou à des tiers, les mesures à adopter en cas de décès de l’un des associés, etc. Une fois votre statut social déterminé en accord avec votre vision, vous n’en n’êtes qu’aux prémices de votre stratégie.

Votre patrimoine immatériel est constitué, quant à lui, par la plupart des éléments de propriété intellectuelle (brevets, marques, savoir-faire, bases de données) et toutes les choses qui ne sont pas forcément chiffrables aussi simplement que du matériel, mais qui donnent de la valeur à votre entreprise.

Propriété intellectuelle et patrimoine immatériel : brevets, créations, droits d’auteur, marques…

Ne négligez donc pas la propriété intellectuelle dans votre stratégie juridique, au démarrage pour vous prémunir des poursuites, mais également tout au long de

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La question de la propriété intellectuelle concerne aussi bien vos œuvres que celles des tiers. Dans votre stratégie de démarrage, vous devez faire les vérifications nécessaires pour ne pas violer les droits de tiers. Ainsi vous devrez préalablement vérifier que la dénomination sociale que vous choisissez pour votre entreprise est disponible et ne correspond pas au nom d’une marque déposée. Cela concerne également votre nom de domaine, dessin, modèle… Par ailleurs, n’attendez pas d’avoir fait le tour des réseaux sociaux pour déposer votre marque. Faites les recherches nécessaires et si elle est disponible, enregistrez-la 26


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la vie de votre entreprise, afin de protéger tout ce qui constitue votre patrimoine immatériel. Demandez la valorisation de ce dernier pour avoir une maîtrise de la valeur réelle de votre entreprise à présenter à des investisseurs ou si vous souhaitez un jour la vendre. Dans ce domaine, l’une des précautions à prendre si votre entreprise recrute des salariés pour développer des créations, des logiciels ou autres pour de la recherche pouvant mener au dépôt de brevets, est de ne pas oublier d’organiser le transfert de la propriété intellectuelle en faveur de votre entreprise.

Contrats, contrats, contrats

Pensez au contrat management ! Pour maîtriser leurs cycles de vie, de la rédaction jusqu’à la fin, en passant par le suivi du projet en cours, une gestion efficace de vos contrats est essentielle dans une bonne stratégie juridique.

Son bénéfice : il permet un meilleur suivi des relations avec les fournisseurs, sous-traitants, clients, partenaires, etc., un suivi des résultats en ce qui concerne les délais, les coûts, la qualité et une meilleure gestion des réclamations.

Faites le point des contrats dont vous avez besoin pour le bon fonctionnement de votre entreprise et construisez ensuite, au fur et à mesure des projets, des contrats adaptés et suivis.

Une gestion efficace de vos contrats est essentielle dans une bonne stratégie juridique.

Il y a des indispensables que vous devez toujours avoir à portée de main pour être réactif. D’autres sont plus spécifiques ou liés à des projets particuliers.

Dans la liste des indispensables, on retrouve : •

pour des choses aussi basiques que votre logo d’entreprise. Car à moins d’être designer ou graphiste et d’avoir créé votre logo original vousmême, celui-ci est la création d’un autre. Pensez à lui demander la cession des droits d’auteurs sur la période la plus longue possible et de se porter garant vis-à-vis des tiers qui pourraient réclamer la paternité dudit logo. C’est votre prestataire qui vous donnera ses conditions. S’il n’y a pas pensé, ne comptez pas sur la petite mention de cession du devis, elle ne vaut absolument rien. Proposez un acte de cession en bonne et due forme que vous pourrez brandir devant un juge en cas de problème. La convention de partenariat pour encadrer vos relations avec vos partenaires de la première heure. Même s’il s’agit d’une connaissance, le cadre est une bonne garantie que les choses sont menées dans un contexte et avec des conditions bien définies. Le contrat de prestation de service dans lequel vous fixez vos conditions pour travailler avec un prestataire. Il pourra le prendre en compte pour l’intégrer dans son propre contrat afin d’équilibrer les relations. Les conditions générales (de vente, de service, d’abonnement…) font partie des contrats importants, quel que soit votre statut : commerçant, artisan, profession libérale, indépendant ou société.

L’accord de confidentialité est un indispensable, quel que soit votre secteur d’activité. À faire sisgner avant tout échange pour préserver l’intégrité du projet tout en n’oubliant pas que l’on ne parle pas de tout avec tout le monde ni à n’importe qui. Selon qui est votre interlocuteur et de quoi vous allez lui parler, notamment s’il est absolument nécessaire d’aborder des informations sensibles de votre projet ou des données de votre activité pour entamer des négociations, la recommandation stratégique est de conclure un accord de confidentialité où chacun s’engage à garder confidentielles les informations échangées mutuellement. Le contexte et les circonstances spécifiques du projet doivent être abordés et inclus, ainsi que les conditions pour bénéficier des protections légales. L’acte de cession de droits d’auteur, notamment

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Appliquer un modèle copié à une activité dont les pratiques commerciales vous sont propres peut se retourner contre vous. Pour les rédiger au mieux, il faut vous poser des questions utiles. Par exemple, votre activité est-elle concentrée dans un seul pays ou a-t-elle une dimension internationale ? Il faut comprendre que les conditions générales sont des informations obligatoires que vous devez donner à vos clients sur leurs droits et obligations avant même qu’ils n’acceptent ce que vous proposez. Selon que votre client est consommateur ou professionnel, certaines informations, comme le droit de rétractation, sont absolument obligatoires, car elles peuvent faire la différence en cas de litige avec votre client. Mais ce n’est pas tout de rédiger des conditions générales si ensuite elles sont contestées parce que vous n’aurez pas correctement fait les choses. Communiquez-les à l’avance et assurez-vous que le client en a pris connaissance et les a acceptées avant son achat ou règlement. En outre, copier et reproduire peut avoir des conséquences désastreuses. Vous pensez que les conditions générales de vente sont des textes stan-dards identiques qui disent tous les mêmes choses ? Peut-être cesserez-vous de le penser quand on vous accusera de plagiat. Alors, pourquoi prendre le risque ?

visibles. Avant de s’interroger sur l’obligation, c’est cette notion d’accident qu’il faut comprendre en premier lieu et c’est elle qui doit orienter vos choix d’assurance. Il y a des assurances obligatoires en fonction de votre activité, d’où la nécessité de connaître les règles et exigences de son secteur et marché. Ainsi, si vous avez pris la peine de vous renseigner, voire même de vous former sur votre secteur d’activité, vous devrez connaître les assurances obligatoires spécifiques à ces activités. Elles sont prioritaires, car elles sont indispensables.

Avoir une idée claire de chaque type de contrat vous évitera des bourdes monumentales. Vous devrez, entre autres, connaître les différences essentielles entre un contrat de prestation de service et un contrat de travail.

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Le caractère nécessaire des textes à avoir dans sa base de contrats dépend essentiellement de votre activité. Ceci nous ramène au préalable de bien connaître à la fois son marché et son secteur, mais également les bonnes pratiques. Par exemple, une webdesigner devra avoir un contrat de conception de site, une rédactrice de contenu, un contrat de rédaction d’articles sponsorisés.

L’assurance, obligatoire ou pas ?

Réfléchissez aux risques propres à votre activité et prenez le temps de voir comment vous pouvez être couvert au mieux, notamment pour des activités innovantes ou d’autres qui impliquent des risques nouveaux, comme le fameux risque cyber (piratage de votre site web, vol de données lors d’un voyage à l’étranger, etc.).

La question de l’assurance est une question récurrente que l’on observe souvent du point de vue du prix et rarement de son importance dans la stratégie juridique. Dois-je m’assurer dès le début ? On oublie que les accidents peuvent arriver à n’importe quel moment et c’est bien pour cela qu’ils sont impré-

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La protection de base pour une activité entrepreneuriale est l’assurance de responsabilité civile professionnelle. C’est un indispensable pour lequel il vaut mieux ne pas transiger.

les obligations de chaque partie et un cahier des charges qui décrit les fonctionnalités dont vous avez besoin, de sorte que l’obligation de résultat du prestataire soit suffisamment claire. Si votre demande de départ évolue, il faut tout documenter afin que l’on sache ce qu’il devrait en être finalement. Vous connaîtrez ainsi vos limitations sur le nombre de modifications qui vous sont permises et les éléments que vous devrez impérativement fournir pour que le site voie le jour. Ces points sont à prendre en compte si vous êtes vous-même créatrice de site Internet, car cela permettra de limiter les risques d’impayés.

Une autre assurance non négligeable est celle de la perte d’exploitation, car, si pour des raisons qui ne dépendent pas de vous, vous devez arrêter votre activité, il vaut mieux quand même que l’argent que vous perdrez soit couvert par une assurance prête à vous rembourser. D’autres assurances comme la protection juridique, qui permettrait à votre assureur de prendre en charge les frais d’avocats en cas de litige, sont également nécessaires, car ce type de garanties ne peut jouer que si vous les avez contractées avant la cause du sinistre. L’avantage est que votre assureur met à votre disposition des juristes qui peuvent commencer à étudier votre dossier avant même d’entrer dans une phase judiciaire, et ce, pour toutes sortes de questions juridiques.

En ce qui concerne le contenu, pensez à demander les autorisations nécessaires si vous devez utiliser des images ou du contenu appartenant à quelqu’un d’autre. N’oubliez pas de le citer dans les crédits. Rédigez vos mentions légales, elles sont obligatoires pour les entreprises, car les particuliers peuvent se permettre dans certaines conditions d’avoir des sites dit « anonymes ». Si vous avez une activité commerciale, les conditions générales sont obligatoires.

Pensez donc aux assurances obligatoires, mais aussi aux assurances utiles à votre activité. Ne vous limitez pas au tarif, échangez notamment avec des courtiers qui proposent les offres de plusieurs compagnies. Vous aurez ainsi une comparaison qui vous fera gagner du temps. N’oubliez pas, quand arrive un sinistre, la protection est plus importante que le prix.

Pour certaines activités comme les plateformes de mise en relation ou d’intermédiation ou encore les magazines en ligne, ce sera des conditions générales d’utilisation. En tant que professionnel, aussi bien vos mentions légales que vos conditions générales et votre politique de protection des données personnelles doivent être accessibles, même via vos réseaux sociaux. Vous y interagissez avec vos clients, partenaires et autres tiers, vos obligations restent donc les mêmes que sur votre site.

De plus, penser à vos assurances dans votre stratégie d’entreprise vous permet d’inclure les primes dans votre business plan, d’anticiper ces coûts et de prospecter efficacement.

Et mon activité en ligne alors ?

Protection des données : la conformité ne concerne pas que le web

Le site Internet fait désormais partie des actifs immatériels d’une entreprise. Sa création et son fonctionnement sont donc à prendre en compte dans la stratégie juridique. Vérifier que le nom de domaine ne contrefait pas une marque déjà existante est indispensable. Pour la création d’un site web, soit vous passez par un prestataire, soit vous le faites vousmême parce que vous en avez les compétences. Dans les deux cas, il faut minimiser les risques.

La protection des données a l’air d’un casse-tête chinois, mais c’est à la fois un élément stratégique et un facteur de risques important pour l’entreprise. La plupart des entrepreneurs lèvent les yeux au ciel dès que l’on parle du Règlement Général pour la Protection des Données, le fameux RGPD. S’il est vrai que les contraintes sont importantes quand on doit faire le ménage pour se mettre en conformité, l’intégrer comme une culture d’entreprise dès le départ peut s’avérer un véritable atout stratégique, non seulement

Si vous passez par un prestataire, un devis seul ne suffit pas. Exigez un contrat détaillé qui définit bien

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d’un point de vue légal, mais aussi réputationnel.

nées, il faut les mettre en conformité tant au niveau de la sécurité que du consentement, si vous n’êtes pas sûr de l’origine de ces informations.

Inscription à votre newsletter, lead magnet ou téléchargement de cadeau, invitation à des webinaires, cookies, pixels et envois promotionnels font partie de votre quotidien. Tous ces outils marketing que vous avez mis en place vous permettent de collecter les informations personnelles des visiteurs de votre site Internet, de vos réseaux sociaux et autres. Ces pratiques qui vous permettent de prospecter, suivre ou fidéliser votre clientèle et vos prospects sont soumises aux lois qui protègent la vie privée de vos utilisateurs parmi lesquelles le RGPD.

Pour vous assurer que votre gestion des données est correcte et conforme, vous pouvez vous poser des questions comme : est-ce que je collecte des données privées ? Si oui, j’en établis la liste complète. Est-ce que mes clients/utilisateurs sont informés de cette collecte et de ce que j’en fais ? Ai-je vérifié que cette collecte et les finalités que je leur applique sont légales ? Ai-je l’obligation de déclarer cette collecte et ce traitement auprès de la CNIL ? Ai-je l’obligation d’avoir un délégué à la protection des données ?

Ce règlement a renforcé les mécanismes de protection. Jusqu’à présent, vous vous contentiez de créer des bases de données sans vous préoccuper de les sécuriser, de tracker sans permettre aux utilisateurs de refuser vos cookies, d’acheter des bases emailing pour vous développer sans vous assurer que les personnes concernées étaient d’accord ? Il est grand temps d’y remédier et d’intégrer la protection des données personnelles dans vos valeurs d’entreprise, car non seulement vous éviterez des amendes qui peuvent être colossales, mais vous rassurerez aussi les personnes qui s’intéressent à vos activités.

N’oubliez pas qu’aujourd’hui, il n’est plus question de la taille de votre entreprise, du nombre de vos employés, de si votre site est connu ou pas. Si vous savez que vous récoltez des inform ations de tierces personnes, vous êtes concerné. Faites pour vos clients/utilisateurs ce que vous aimeriez que l’on fasse avec vos propres données personnelles, en toute légalité. Ne négligez pas cette

“ Tous les outils

Une politique de confidentialité ne doit pas être un simple texte, elle doit se rapporter à vos pratiques, à comment vous protégez les informations que vous récoltez, à comment vous gérez les demandes des personnes qui veulent exercer un droit (accès, opposition, portabilité…), mais aussi, en interne, à comment vous réagissez à une attaque qui viole les données dont vous avez la responsabilité. Évidemment, cela ne se limite pas qu’à Internet, car même si votre activité n’est pas numérique, certaines pratiques qui impliquent de récolter les données de vos utilisateurs pour mieux répondre à leurs attentes, comme les cartes de fidélité, envoi de courriers promotionnels par la poste ou par SMS, vous imposent de respecter les lois sur la protection des données. Dans tous les cas, si vous démarrez seulement votre entreprise, pour chaque action qui exige une récolte de données, il faut documenter ce que vous allez en faire. La CNIL propose des ressources gratuites et adaptées que vous pouvez parfaitement utiliser.

marketing que vous avez mis en place vous permettent de collecter les informations personnelles des visiteurs de votre site.” question qui est aujourd’hui incontournable, vous pouvez perdre un contrat pour non-conformité au RGPD. Un partenaire important qui ne sait pas comment se débarrasser de vous peut commander un audit, juger que vous ne respectez pas cette clause

Si vous avez déjà des listes et des bases de don-

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et casser un contrat même solide en apparence.

Il existe aussi une procédure dans laquelle vous pouvez passer par la case tribunal en apportant simplement une preuve qui démontre l’existence de cette créance. C’est la procédure d’injonction de payer. Selon le montant et si vous êtes en B2B ou pas, vous pouvez le faire vous-même. Au Tribunal de Commerce, pour environ 37 euros, vous pouvez le faire en ligne, via un formulaire et rajouter simplement les éléments de preuves. Seulement, il faut déterminer le tribunal compétent,

Litiges et impayés

Nous avons mentionné les différends qui peuvent naître des relations entre associés, les litiges avec vos prestataires, les litiges de marque, avec votre bailleur ou avec des organismes publics comme la CNIL par rapport à votre gestion des données et la liste n’est pas exhaustive. Il faut les anticiper et ne pas faire l’autruche en espérant que ça passe. Prévoyez un process clair et précis de gestion des litiges. De la réclamation d’un client à la réception d’une mise en demeure ou même d’une assignation en justice, laisser pourrir la situation n’a jamais été une solution. Dès que vous recevez une réclamation, un courrier d’avocat ou d’huissier de justice, soyez réactif. Prenez contact avec votre conseil, faites le point, mais n’ignorez pas cette demande.

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Un avocat pourra évaluer vos preuves, votre version des faits pour les confronter aux éléments de droit à appliquer à la situation et vous donner un avis éclairé. Vous pourrez ensuite vous positionner clairement pour ne pas aller contre vos propres intérêts. Prenez en compte les implications financières d’un procès : frais d’avocat, frais de procédure, frais en cas d’échec, expertise, etc. Envisagez l’option d’une solution amiable qui est parfois préférable sachant qu’un accord peut être négocié et conclu même si une procédure judiciaire est déjà entamée.

et pour cela, il vaut mieux être accompagné. Il existe la même procédure européenne d’injonction de payer lorsque votre client se trouve dans un autre pays de l’Union européenne. Selon la situation, vous pourrez poursuivre le mauvais payeur dans votre pays, peu importe où il réside dans l’Union européenne, en fonction de règles de droit international. Les différentes procédures de recouvrement européennes sont disponibles sur les sites officiels de l’Union européenne.

En ce qui concerne les impayés, selon que vos affaires soient réalisées avec des professionnels ou avec des particuliers, la question sera gérée différemment. Les possibilités de recouvrer votre créance ont été facilitées par des solutions qui vous permettent de passer directement par un huissier de justice, via une plateforme dédiée aux petites créances (moins de 4 000 euros).

Si votre client est situé en dehors de l’Union eu-

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ELLE ENTREPREND

ropéenne, en principe, le contrat qui vous lie ou les conditions générales contiennent des clauses sur la résolution des litiges et prévoient le droit applicable et le tribunal compétent.

À retenir pour fixer

Pour mieux réagir face aux mauvais payeurs, il faut penser à conserver les échanges avec votre client pour construire un dossier et être réactif. Plus vite vous agissez, plus vite vous aurez de chances de récupérer votre argent.

Il faut prendre en compte tous les aspects suivants qui englobent l’activité de l’entreprise :

“ Se poser les bonnes

sa stratégie juridique

1. Ayez votre vision comme point d’ancrage de votre stratégie. 2. Posez-vous les bonnes questions : je me lance seul ou avec d’autres ? Dans quel but ?

questions avant le démarrage est esseniel”

Pour longtemps ou pour un temps ? En complément ou en principal ? 3. Anticipez les questions de propriété intellectuelle et ayez-les souvent à l’esprit pour

Conclusion

Se poser les bonnes questions avant le démarrage est essentiel pour ne pas aller dans tous les sens et suivre une ligne directrice cohérente qui respecte la vision de départ. Le droit doit être une clé au service de votre stratégie et non devenir un frein. Ne vous laissez donc pas freiner par des a priori et demandez conseil. N’oubliez tout de même pas qu’une stratégie peut et doit évoluer au même rythme que l’entreprise afin de s’adapter à ses besoins. Rester obstinément sur un plan de départ alors que les enjeux ne sont plus les mêmes est une erreur. Servez-vous de ces éléments pour construire votre feuille de route et intégrez-les aux autres points stratégiques pour que l’ensemble fonctionne en synergie. Avocate d’affaires internationales aux Barreaux de Paris et Madrid, Me Karine MAZAND MBOUMBA TCHITOULA a fondé le cabinet parisien éponyme, MMT Avocats. Le cabinet concentre son expertise sur les activités numériques et/ou liées aux nouvelles technologies. Elle accompagne ainsi les entreprises dans la mise en place de leur stratégie juridique, notamment pour sécuriser leurs activités sur Internet, encadrer leurs relations commerciales et anticiper les problématiques de propriété intellectuelle, dont les litiges de marque ou de droits d’auteur. Elle intervient aussi face aux atteintes à l’e-réputation et sur les questions de marketing digital et d’influence. En tant que DPO, elle conseille sur la gestion des données personnelles et la mise en conformité au RGPD.

augmen- ter la valeur de votre entreprise. 4. Imitez les grandes entreprises et intégrez le contrat management dans vos pratiques. 5. Pensez aux assurances de manière pragmatique. 6. Une activité professionnelle même en ligne a des règles qu’il ne faut pas omettre. 7. Ne négligez pas la protection des données. 8. Encadrez vos relations de travail, quelles qu’elles soient. 9. Prenez vos litiges en main pour ne pas être dépassé. 10 . Faites-vous idéalement accompagner.

Karine MAZAND MBOUMBA TCHITOULA Fondatrice du Cabinet MMT Avocats www.mmt-avocats.fr karinemmt@mmt-avocats.fr MMT Avocats (Facebook, Instagram, LinkedIn)

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Dossier le métier de Notaire

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Le médecin généraliste du droit


Le métier de notaire

Le médecin généraliste du droit Qu’est-ce qu’un notaire ?

L’acte authentique est défini par l’Article 1369 du Code civil comme étant : « Celui qui a été reçu, avec les solennités requises, par un officier public ayant compétence et qualité pour instrumenter. Il peut être dressé sur support électronique s’il est établi et conservé dans des conditions fixées par décret en Conseil d’État. Lorsqu’il est reçu par un notaire, il est dispensé de toute mention manuscrite exigée par la loi. »

Nommé par l’État, le notaire est un officier public et ministériel conférant aux actes un caractère authentique. Plus qu’un juriste, il intervient principalement dans le droit de la famille, le droit immobilier et dans le patrimoine. Il est soumis au contrôle de la chambre départementale ou interdépartementale des notaires dont il dépend ainsi que du Procureur de la République. Et, bien qu’agissant pour le compte de l’État, le notaire est un professionnel libéral, rémunéré par ses clients. Ainsi, la bonne marche économique de son étude lui incombe entièrement.

Dans le cas de l’acte sous seing privé, convention écrite établie par les parties elles-mêmes ou par un tiers et signée par elles ou par une personne qu’elles ont désignée comme mandataire en vue de régler une situation contractuelle, aucun officier public n’intervient. Autrement dit, il n’a pas de force exécutoire.

À quoi sert un notaire ? Le notaire a trois rôles principaux : authentifier, conseiller, conserver.

Dans un second temps, le notaire a une obligation de conseil vis-à-vis de ses clients. Lors d’une vente immobilière par exemple, il vous accompagnera tout au long de la procédure en s’assurant du bon déroulement des transactions. Et il va de soi qu’il est tenu au secret professionnel.

Dans un premier temps, investi de l’autorité publique, il rédige les actes et les authentifie. Autrement dit, il donne une valeur juridique à un acte en constatant officiellement la volonté exprimée par les parties. En apposant son sceau et sa propre signature, il s’engage ainsi sur le contenu et sur la date de l’acte, qui devient donc un acte authentique.

Et pour finir, le notaire assure la conservation des actes (par exemple, un testament) au siège de son office.

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ELLE ENTREPREND


ELLE ENTREPREND

“Le notaire a 3 rôles principaux : authentifier, conseiller, conserver.”

À quels moments de la vie le notaire intervient-il ? Le notaire est connu pour intervenir dans les situations importantes de la vie : mariage, vente immobilière, succession, testament, etc. Dans certains cas, le recours à un notaire est obligatoire : Pour un contrat de mariage, le notaire vérifiera que les futurs époux sont bien d’accord sur le contenu du contrat. Il en va de même pour une donation-partage qui permet à un donateur de répartir ses biens entre ses héritiers de son vivant. Elle n’est possible que par acte notarié.

Le notaire et la succession

En ce qui concerne la succession, elle peut être directement réglée, sans passer par un notaire si le montant des actifs est inférieur ou égal à 5 000 €. Cependant, si elle comprend un bien immobilier, que son montant est égal ou supérieur à 5 000 € ou qu’il existe un testament ou une donation entre époux, le recours au notaire est alors obligatoire.

Le notaire et la vente immobilière

Le notaire a un rôle important dans l’immobilier puisqu’il est indispensable à la rédaction d’un acte de vente. Par ailleurs, le notaire peut rédiger et enregistrer les pactes civils de solidarité (Pacs). Enfin, en matière de divorce, son rôle est de liquider les régimes matrimoniaux des époux, mais son recours n’est pas obligatoire si les époux n’ont pas de biens immobiliers. Depuis le 1er janvier 2017, le divorce par consentement mutuel se fait, sauf exception, sans passage devant le juge, mais en déposant la convention précisant l’accord des époux chez un notaire. C’est lui qui donne force exécutoire et date certaine au divorce, en le déposant au rang de ses minutes, avec les autres documents originaux dont il assure la conservation.

Pourquoi les frais de notaire sont-ils si élevés ? Les frais de notaire font l’objet d’une réglementation de l’État. Ils ne dépendent ni de la localisation de l’étude notariale ni de la renommée du notaire. Leur montant est composé de taxes que le notaire va devoir reverser à l’État et aux collectivités locales, pour le compte de son client. Elles varient suivant la nature de l’acte et la nature du bien et représentent l’essentiel des frais de notaire. On y retrouvera également les débours, somme avancée par le notaire pour le compte de son client et qui sert à rémunérer les différents intervenants et/ou à payer le coût des différents documents.

Et la rémunération du notaire ?

Elle est composée d’émo- luments et d’honoraires. L’émolument est une somme perçue par le notaire en contrepartie d’une prestation dont le tarif est réglementé (vente, donation, contrat de mariage, succession, etc.). Selon le type de prestation, l’émolument peut être fixe (par exemple, pour un acte de notoriété) ou proportionnel (par exemple, pour une dé- claration de succession). Son montant, déterminé par les textes, est identique quel que soit le notaire que vous choisissez. L’honoraire corres pond à une somme perçue par le notaire en contrepartie d’une prestation dont le tarif n’est pas réglementé (par exemple : consultation juridique, vente d’un fonds de commerce, bail commercial). Dans ce cas, vous déterminez librement avec le notaire le montant de l’honoraire.

Pourquoi est-il nécessaire de passer par un notaire ? Daté et gardé en plusieurs exemplaires, l’acte notarié est juridiquement très sécurisé. En cas de litige ou de conflit, il est une preuve difficilement contestable. En effet, cet acte va garantir le respect de l’irrévocabilité, car il est difficile de remettre en cause un acte reçu en la forme authentique. Cet acte a une force probante, en d’autres termes: l’acte authentique fait foi de son contenu, s’agissant des éléments constatés et vérifiés par le notaire. On ne peut rapporter la preuve contraire que par une procédure complexe, équivalente à celle de la contestation d’une décision judiciaire pour partialité du juge. Enfin, l’acte notarié est exécutoire de plein droit et fait pleine foi de sa date, date qui lui donne une valeur certaine. Par conséquent, ne pas recourir à un notaire comporte de nombreux risques, concernant notamment le délai de contestation ou la preuve de la date, ce qui pourra peut-être devenir un désavantage pour vous.

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ELLE ENTREPREND

“Daté et gardé en

plusieurs exemplaires, l’acte notarié est juridiquement très sécurisé.” 3

Voici conseils pratiques, quelle que soit la démarche effectuée auprès du notaire :

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• Assurez-vous d’avoir un dossier complet. Vérifiez toutes les pièces demandées à l’ouverture du dossier. • Demandez un devis écrit et détaillé du montant des frais à régler ou un état prévisionnel du coût de l’opération. Une fois la prestation accomplie, le notaire devra vous remettre un document détaillé précisant les montants respectifs des frais engagés. • Ayez de la patience. D’une part, étant des officiers publics, les notaires sont donc soumis au droit français et à ses délais. D’autre part, les notaires ne sont qu’environ 13 695 pour 67 millions de Français. Enfin, il faut prendre en considération que certains dossiers prennent plus de temps que d’autres et, qu’au-delà de signer des actes, il y a un véritable travail de fond qui est effectué par le notaire et ses clercs.

Liste non exhaustive des documents essentiels à fournir Les pièces communes à la vente immobilière • • •

Livret de famille Pièces d’identité Contrat de mariage

Les pièces spécifiques au vendeur : • • •

Le titre de propriété La nature et l’adresse du bien Le Dossier de diagnostic technique (le DDT) 36


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• Les documents communs au donataire et au donateur :

Ce dossier est constitué de différents diagnostics techniques immobiliers. Il est destiné à fournir plus d’informations à l’acheteur et est à la charge du vendeur.

• Livret de famille • Contrat de mariage et/ou changement de régime matrimonial • Pièces d’identité • Adresses

Les diagnostics immobiliers obligatoires sont nombreux : AMIANTE, PLOMB, ELECTRICITE, GAZ, TERMITES, MERULE, RADON.

• Les documents spécifiques au donateur :

Pièces spécifiques à l’acquéreur : • • • •

• Titre de propriété du bien immobilier objet de la donation • Documents relatifs à des donations antérieures aux donataires, dans les 15 dernières années • En cas de détachement de parcelle : Document d’arpentage original avec plan du géomètre • Dernier appel de charges et règlement de copropriété si le bien se trouve dans une copropriété • Tableau d‘amortissement du crédit immobilier si le bien est hypothéqué au profit d‘une banque • Pour une donation de valeurs mobilières : évaluation du ou des bien(s) objet(s) de la donation

justificatifs de la souscription d’un prêt-relais, montant et taux du crédit modalités de paiement origine des apports personnels

À noter : L’acte définitif de vente doit être paraphé sur chaque page et signé en bas du contrat par le vendeur et l’acheteur.

Les pièces à fournir pour une succession

Naomie NIRDE

Ces documents doivent être transmis par les héritiers et les légataires.

Étudiante en droit à l’université Panthéon Sorbonne Paris 1

• Les documents relatifs au défunt : Deux d’entre eux sont essentiels : • l’extrait d’acte de décès ou le jugement déclaratif de décès • l’original des livrets de famille Si vous ne possédez pas les autres documents, le notaire effectuera une recherche. • le contrat de mariage si le défunt était marié sous contrat et les modificatifs apportés au régime matrimonial le cas échéant • la convention de pacs • le jugement de séparation de corps ou de divorce • le testament • la donation entre époux

• Les documents concernant l’époux survivant, les héritiers et les légataires : • l’original du livret de famille • la copie du contrat de mariage, de la convention de pacs ou du jugement de divorce s’il y a lieu • la copie recto-verso de la carte d’identité, du passeport ou de la carte de séjour.

Les pièces à fournir pour la donation La donation est un acte par lequel une personne, le donateur, transmet de son vivant et gratuitement la propriété d‘un bien à une autre personne, le donataire. Les biens donnés peuvent être des meubles ou des immeubles, mais ne doivent pas dépasser la part réservée à certains héritiers. Le donataire peut être n‘importe quelle personne. La donation peut se faire de manière libre ou obligatoirement par acte notarié dans certains cas. Sauf exception, une donation est irrévocable. 37


ELLE ENTREPREND

LE COACHING

PHÉNOMÈNE DE MODE OU VÉRITABLE

PRATIQUE PROFESSIONNELLE ? Aujourd’hui, nous voyons fleurir à tous les coins de rue (ou de réseaux sociaux) de nombreux coachs spécialisés dans des domaines divers et variés. Mais d’où vient cette pratique ? Comment devient-on coach ? Quel est l’intérêt de prendre un coach ? Quels sont les pièges à éviter ?

À l’origine du coaching…

maîtrise et l’employé. Aujourd’hui, un coaching dit de « troisième génération », celui de développement personnel, s’adresse à toute personne désirant améliorer ou transformer sa vie personnelle et/ou professionnelle.

Depuis quelques années, le développement rapide du coaching en France pourrait laisser croire qu’il s’agit d’un phénomène de mode récent or, il n’en est rien. À l’origine du coaching, il y a SOCRATE (Ve siècle avant J.-C.) qui enseignait la maïeutique, ou l’accouchement des esprits, dont l’objectif était, par le biais du questionnement, d’aider l’individu à trouver le chemin de l’intelligence, de la connaissance de soi et de sa propre vérité.

Un baromètre complet sur le coaching en France, publié en 2010 par SFCoach, montre que 64 % des coachs sont des femmes. Une tendance qui se confirme à l’échelle mondiale où ce chiffre, en 2016, est de 67 %. Le coaching se situe au carrefour de la psychologie, de la sociologie et de la théorie des organisations. Sur une durée limitée, il vise un objectif professionnel ou personnel précis en privilégiant le comment au pourquoi. Il se détourne du passé pour être davantage ancré dans le présent et tourné vers le futur.

À partir des années 50, le coaching se développe aux États-Unis dans l’univers sportif et artistique. Le coach est celui ou celle qui prépare l’artiste ou le champion à développer ses performances avec un accompagnement associant corps (travail musculaire, technique et tactique) et esprit (travail sur la motivation, la gestion du stress et les émotions). Dans les années 80, Timothy Gallwey, ancien capitaine de l’équipe de tennis de l’Université d’Harvard, adapte sa méthode, qui prend en compte autant la préparation mentale que physique de la personne, aux exigences de performances des entreprises. Il a été coach pour, entre autres, AT&T, Coca-Cola, Apple, IBM… Il s’adresse aux dirigeants ou cadres à très haut potentiel qui souhaitent bénéficier, à l’instar des plus grands champions, d’un coach pour continuer à améliorer leurs performances. En France, son apparition date des années 90, avec l’ouverture de la première école de coaching à Paris en 1988 et la naissance de la première institution interprofessionnelle en 1996. En 2016, on compte environ 4 000 coachs en France. Depuis, le métier connaît une progression rapide parmi toutes les strates de l’entreprise, du dirigeant au middle management, en passant par l’agent de 38


ELLE ENTREPREND

Le coach peut choisir de se spécialiser dans une population spécifique (femmes, hommes, parents, adolescents, enfants, couples, entrepreneurs, dirigeants…), dans une pratique (individuel, de groupe, d’équipe, d’organisation, en live ou à distance) ou choisir d’utiliser des outils spécifiques (hypnose, PNL, sophrologie, analyse transactionnelle, neurosciences, gestalt, pratiques narratives, etc.). Toutefois, même si ce métier s’applique à de nombreux domaines, sa pratique reste du coaching. Elle demeure identique, quel que soit le domaine d’activité ou la préoccupation du client. Un bon coach pourrait indifféremment accompagner des clients qui poseraient des objectifs personnels ou professionnels, de santé ou d’activité sportive, dans une dimension artistique ou culinaire.

ne vous sentez plus ou pas à votre place, que vous n’êtes pas satisfaite de votre situation personnelle et/ou professionnelle. Si vous manquez de confiance en vous et que cela vous occasionne souffrances et stress. Si vous avez un projet qui vous tient à cœur, mais que vous ne réussissez pas à le concrétiser par manque de motivation ou de clarté sur le chemin à emprunter. Alors, un coach sera la personne qui pourra vous aider à faire le point et vous lancer.

Ce que vous apporte le coaching, c’est : • la faculté d’accueillir le changement en maintenant une énergie positive ; • la capacité à surmonter une situation difficile en ayant un plan d’action clairement défini ; • la possibilité de gagner en confiance en vous, de prendre des décisions, de définir une orientation, un sens ou une mission de vie. Comment devient-on coach ? Cependant, comme toute pratique, elle a aussi Un coach est un professionnel formé à une méthode et ses limites et il convient de ne pas tomber dans à un code de déontologie. Sa formation, au sein d’une des travers. école ou d’un organisme, lui permet d’acquérir les outils et la posture indispensables à un juste exercice de Le premier est la mise en dépendance. sa profession. Au-delà des connaissances qu’il pourra acquérir, ce sont ses qualités personnelles de bienveil- Le but d’un coaching est avant tout de vous rendre lance, d’ouverture d’esprit et d’empathie, associées autonome, c’est-à-dire en capacité de prendre seule à un sens de l’observation aiguisé, qui lui permettront les meilleures décisions pour vous. C’est vous, après d’exceller dans ce métier. que votre coach vous ait aidé à mettre au clair vos idées et vos ressentis, qui décidez de la direction à Sa capacité à s’interroger sur lui-même, sur sa prendre, non le contraire. Votre coach se doit, dans la méthode et à prendre du recul sur ses propres mesure du possible, de ne pas vous influencer dans ressentis seront les gages d’une pratique de qua- vos choix. C’est pour cette raison qu’un coaching doit lité. avoir une date de début et surtout… une date de fin ! Des syndicats de coachs ont vu le jour afin d’encadrer la profession, mais aussi d’offrir aux adhérents la supervision d’un réseau de pairs susceptibles de leur apporter un œil neuf et extérieur sur les situations qui pourraient les mettre en difficulté. Un bon coach est donc un coach supervisé ou lui-même coaché.

Le deuxième, confondre coaching et psychothérapie…

Un coach n’est pas un psychothérapeute. Il n’est pas là pour analy-ser les causes de vos douleurs, décrypter les relations avec vos pères, maris, amis, enfants, à moins que cela ne serve à lever vos blocages pour que vous puissiez avancer et AGIR. Et même dans ce cas, il ne va pas Grâce à la relation de confiance qu’il instaure avec examiner le passé, mais vous aider à en tirer les leçons son client et dans le respect du secret profession- afin de mieux orienter votre avenir. Chacun son boulot !!!! nel, il l’accompagne, l’aide à découvrir son mode de fonctionnement, ses points forts et ses limites. Enfin, confondre coaching et conseil… Il n’invente rien, il met simplement en lumière cette pépite enfouie dont le coaché ignorait ou avait oublié l’existence. Il le reconnecte à lui-même et à son pouvoir, le but étant de le rendre libre et autonome.

Le coaching n’est pas du conseil. Votre coach n’a pas besoin d’être un spécialiste de votre domaine d’activité pour vous accompagner, il doit juste trouver les leviers pour vous motiver, ce qui est totalement différent. Il n’a pas à vous donner de conseils, mais à vous Intérêts, bienfaits et travers du coaching pousser à aller chercher par vous-même les ressourDans les périodes de bouleversements des codes et de ces dont vous avez besoin pour être l’artisan de votre mutations sociétales qui affectent notre rapport à l’au- propre réussite. Toutefois, pour le business coach et le tre, nos repères volent en éclats. coach sportif, on peut faire une exception à cette règle. La conséquence est bien souvent une exagération de la perception négative des choses qui entraîne doute, stress, perte de confiance et malêtre. La stabilité n’existe plus et l’inconnu qui la remplace affole tous nos indicateurs. Il s’agit alors d’accepter le changement, en s’affranchissant des anciens modèles pour en créer de nouveaux.

Comment se passe un coaching ?

Il faut compter entre 12 et 16 séances d’environ une heure, à raison d’une séance par semaine. Votre coach vous demandera de prendre des notes et lui aussi en prendra, l’objectif est double :

• Premièrement, vous faire ancrer les éléments Selon notre histoire et notre personnalité, un changement importants. Le fait d’écrire a un avantage en termes peut paraître anodin pour certains alors que pour d’autres il de mémorisation et de compréhension (d’après une peut représenter un enjeu vital. hypothèse, dite d’encodage, coucher des idées sur le papier est en soi utile, car cela nous amène à nourrir des Si vous traversez une période de doutes, que vous réflexions sur le sujet). 39


ELLE ENTREPREND

• Deuxièmement, en l’absence de rapport écrit remis par le coach en fin de coaching, vous pourrez vous y référer quand vous le désirerez.

de rapport écrit en fin de coaching

Votre coach vous interrogera, vous écoutera, vous interrompra s’il a besoin de précisions ou s’il veut mettre l’accent sur un élément que vous venez de lui livrer. Il reformulera vos propos afin de provoquer chez vous des déclics, mettra l’accent sur vos contresens, omissions, non-sens… Bref, il vous bousculera, en toute bienveillance, afin de mieux vous aider à décomposer vos mécanismes de fonctionnement et vous apporter une meilleure connaissance de vous-même. Vous travaillerez ensemble à mettre en lumière vos valeurs, besoins, limites et croyances, tous ces fondamentaux qui guident vos actions. Il pourra vous proposer des exercices issus de sa boîte à outils pour vous permettre de : • lever vos blocages et vos croyances limitantes, • trouver et renforcer vos valeurs et vos croyances aidantes, • identifier vos besoins afin de mieux les respecter. • Sachez toutefois que le cadre d’une séance de coaching reste relativement souple. C’est votre coach qui, en fonction de votre progression, jugera de l’utilité ou pas de vous • proposer des outils. Tout peut parfaitement se dérouler avec des échanges, des questionnements et de la reformulation, ce qui n’enlève rien à sa qualité. Seul le résultat compte. Contrairement au travail de psychothérapie qui se situe sur un axe passé/présent, le travail de coaching se situe sur un axe présent/futur. Il s’agira surtout de constater l’existence de vos peurs, de voir comment elles vous bloquent dans vos actions et de trouver le moyen de les lever ou les contourner pour que vous puissiez avancer vers l’objectif que vous vous êtes fixé. Ces deux approches sont différentes, mais pas incompatibles, un travail avec un psychothérapeute peut parfaitement être complété par un coaching. Dans certains cas, s’il juge que cela peut être aidant, c’est même votre coach qui pourra vous conseiller de débuter une thérapie en parallèle. D’un point de vue pratique, l’établissement d’un contrat de coaching est conseillé, mais pas systématique. L’avantage de celui-ci est de poser le contexte, votre objectif général et les cadres relationnel et professionnel qui vous réunissent. Il définit entre autres : • Le positionnement du type de coaching ou du « service » proposé par le coach (coaching bref, dans la durée, individuel, d’équipe, téléphonique, etc.). • Vos objectifs généraux, à la base de votre choix d’effectuer une démarche de coaching. • Le niveau de prix et les modalités de paiement. • Le cadre pratique de la démarche, que vous et votre coach vous engagez à respecter tels que les horaires, le lieu, la préparation, l’appel à des outils complémentaires de diagnostic ou d’autres expertises. • Le cadre déontologique et éventuellement les préoccupations éthiques du coach et de la relation. Sachez également que votre coach ne vous délivrera pas

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Maintenant, parlons objectif…

En général, la définition de l’objectif du coaching se fait entre la première et la troisième séance. Celui-ci doit être tourné vers l’avenir et correspondre à vos attentes. Il peut être chiffré (par exemple, un chiffre d’affaires à atteindre) ou plus subjectif (comme gagner en confiance en soi). Dans ce dernier cas, il conviendra de déterminer de façon concrète quel indicateur confirmera qu’il est atteint (par exemple : quand j’oserai prendre la parole en public) et sa date de réalisation (lors de la conférence que j’organise en fin de trimestre).

3/ IMPLIQUEZ-VOUS Ce conseil est, d’après moi, le plus important. Vous venez de prendre la décision la plus impactante de votre vie, celle de vous confronter à vos peurs, limites et croyances pour transformer votre avenir. Sachez que le gage de réussite de votre démarche c’est VOUS, bien audelà de votre coach. Ce dernier n’est là que pour vous accompagner, baliser le chemin, mais c’est VOUS et uniquement VOUS qui, par votre implication et votre constance, pourrez opérer les changements bénéfiques. En deux mots… La balle est dans votre camp ! Vous voilà donc armée et prête à entamer la plus belle aventure transformationnelle de votre vie !!!!

Votre coach s’assurera avec vous que votre objectif soit, bien sûr atteignable, mais surtout suffisamment ambitieux pour vous challenger et vous motiver. En coaching, on travaille en général un objectif à la fois, mais rien ne vous empêche, si vous disposez du temps et de la motivation nécessaires, d’entamer plusieurs coachings en parallèle. La condition sera de ne pas travailler le même objectif. En fin de coaching, vous devez pouvoir mesurer de façon concrète l’atteinte de celuici ou, a minima, repartir avec un plan d’action que vous serez en mesure de suivre seule pour l’atteindre. N’oubliez pas que le but est de vous mettre en action !!!

Trois conseils pour choisir son coach et réussir son coaching : 1/ INTÉRESSEZ-VOUS À SON PARCOURS ET À SA FORMATION Pour pouvoir aider les autres à se dépasser et à se poser les bonnes questions, le coach doit être lui aussi passé par là. Cela ne veut pas dire qu’il a vécu les mêmes situations que vous, mais plutôt qu’il a expérimenté des méthodes et techniques qu’il sera en mesure de vous aider à appliquer. Si vous souhaitez dépasser des blocages, mieux communiquer ou gérer votre stress, alors un coach en développement personnel, sera mieux indiqué. Si vous avez besoin d’un guide, d’un mentor pour vous donner des indications et des conseils, alors vous chercherez plus un business coach. Préférez également un coach certifié. Un coach qui ne l’est pas n’est pas forcément un mauvais coach, de même qu’une certification n’est pas un gage d’excellence, toutefois, elle valide que le praticien a acquis une méthode, respecte une déontologie et aussi qu’il est supervisé par des pairs. 2/ VÉRIFIEZ QUE LE COURANT PASSE ENTRE VOUS Quel que soit le moyen par lequel vous trouverez votre coach : publicité, bouche-à-oreille, cooptation, réseau, prévoyez un premier contact avant de prendre votre décision. Assurez-vous que le courant passe entre vous, car il s’agit de la personne avec laquelle vous allez être la plus intime pour les trois à six mois à venir. Les coachs proposent en général un premier entretien, physique ou par téléphone, gratuit et sans engagement. Ce sera pour vous l’occasion de lui poser toutes les questions qui vous tiennent à cœur sur son parcours, sa formation, sa méthode. Ne soyez pas timide ! Les coachs sont rompus à cet exercice et répondent, en général, en toute transparence. Si ce n’est pas le cas, c’est que ce n’est peut-être pas la personne qu’il vous faut… Écoutez votre instinct.

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Arielle Lemony Coach certifiée Arielle@alemony.com Www.alemony.com


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COMMENT GÉRER

SON BUSINESS PENDANT L’ÉTÉ TOUT EN

RESTANT PERFORMANTE ? Summer time : cauchemar ou opportunité. Lorsque le temps est au beau fixe, c’est le moral des entrepreneurs qui devient morose, car ils doivent faire face à une baisse d’activité qui peut avoir des conséquences désastreuses. La période estivale, bien qu’invitant aux vacances, à la détente et au lâcher-prise est très souvent la période la plus redoutée des entrepreneurs, car synonyme de baisse de chiffre d’affaires. Cependant, nous allons casser cette croyance et vous démontrer que l’été peut être une excellente opportunité si l’on est un entrepreneur qui a un plan. Ce plan, outre les prévisionnels, prend en compte votre état d’esprit, vos objectifs et vos valeurs. En d’autres termes, c’est l’ensemble des moyens mis en place pour avoir une activité prospère en tout temps et en tout lieu. Définir son plan  ! Lors d’un discours donné par Martin Luther King à des étudiants, il préconisa que chacun d’entre nous doit avoir un projet de vie solidement bâti grâce à un plan, bon et irréprochable.Vous vous demandez en quoi ce principe peut vous aider lors de la période estivale. C’est très simple. Un plan permet d’appréhender tous les éléments qui peuvent contrecarrer nos objectifs et nous empêcher de les atteindre.

1. Votre entreprise doit être une extension de vous et de vos valeurs

de l’investissement personnel. Il est donc important de garder le cap et de faire preuve de détermination, même en été.

Vous devez être capable de toujours apporter de la valeur à vos clients, même pendant l’été. Plusieurs choix s’offrent à vous : • Repenser votre offre initiale de façon à la rendre plus attrayante pour la saison estivale. • Créer une offre spéciale « summer ». • Délocaliser votre activité, mais cela nécessite parfois un investissement supplémentaire.

3. Ayez une stratégie marketing adaptée

Dans tout business, il est indispensable d’élaborer une stratégie marketing à long terme (sur quelques années) et à court terme (quelques mois), en prenant en considération les aléas pouvant impacter votre activité. En effet, ceci évite de commettre une erreur qui peut être fatale : celle de ne pas vendre.

2. Soyez déterminée

On pense très souvent à tort que la prospérité et le succès vont de pairs avec la taille et la notoriété de celui qui les initient. Ce n’est pas toujours le cas. En effet, une petite entreprise ne subit pas plus de dommages liés à la baisse d’activité estivale qu’une grosse. Ce n’est pas par la taille que l’on gagne où que l’on échoue, ces phénomènes sont le résultat

Nous pouvons désormais dire que vous êtes dans les starting-blocks pour affronter l’été, grâce à un plan et des prévisions indispensables pour pallier aux éventuelles baisses de chiffre d’affaires.

Avoir un plan, au-delà du fait de surmonter la période estivale, permet :

à vous. En effet, vous verrez des solutions, là où d’autres voient des problèmes. Ce sont très souvent des moments de grandes opportunités.

En prévoyant l’échec, vous échouerez inévitablement. Alors, restez focus sur votre succès.

• D’être axée sur la croissance de son entreprise, mais également sur sa croissance personnelle. L’un n’allant pas sans l’autre. •

• Il ne s’agit pas uniquement de faire, il faut être. Cet été, soyez une instigatrice d’opportunités.

D’être centrée sur les solutions qui s’offrent

Vous l’aurez compris, la période estivale s’anticipe. 42


ELLE ENTREPREND

Et même si c’est l’occasion de vous mettre, vous et votre personnel, en vacances, vous devez continuer à prendre soin de votre entreprise et maintenir votre activité.

Profitez-en pour faire une pause, car il est important de faire le plein d’énergie et de se redynamiser pour prendre de bonnes décisions commerciales et de nouveaux risques. De plus, c’est un excellent moyen de sortir de votre routine journalière et de retrouver l’inspiration.

• Vous allez devoir jouer sur la productivité de votre entreprise. C’est le moment de passer en revue le fonctionnement de votre société et d’éliminer toutes tâches et actions inutiles qui n’auront pas leur place durant la période estivale.

La période estivale est donc l’occasion de trouver de nouvelles opportunités d’affaires si l’on souhaite s’exporter, mais c’est aussi une période propice aux lancements de produits et à l’innovation.

Envisagez d’étudier les nouvelles tendances technologiques qui pourront pallier à une éventuelle baisse d’activité et employez-les pour ne pas être « en souffrance » pendant l’été, tout en continuant à prendre soin de vos clients. • L’été, c’est aussi le moment de réduire les dépenses. Si vous êtes confrontée à une baisse d’activité significative, pensez à revoir vos commandes de matières premières et les autres frais dont vous pouvez aisément vous passer. •

Lancez un nouveau produit/service

En effet, proposer un produit/service novateur et en harmonie avec votre entreprise est un bon moyen de booster ses ventes, de maintenir une certaine actualité et de faire la différence auprès de vos concurrents. • Les réseaux sociaux restent de précieux alliés En 2019, les réseaux sociaux restent l’un des meilleurs moyens pour faire connaître son entreprise et asseoir sa notoriété. L’année dernière, ils comptaient 42 % d’utilisateurs mobiles sur la planète, un chiffre en constante augmentation. Ces plateformes sont d’ailleurs des lieux de partages privilégiés de nos escapades estivales. Veillez à toujours communiquer au bon endroit et au bon moment ! •

Chasser les opportunités

L’été est une bonne occasion pour retravailler et agrandir son réseau. Le temps estival favorise les échanges et les nouvelles collaborations. Pour les globe-trotteuses, ne négligez pas la possibilité de vous exporter à l’international, pensez à créer des contacts sur vos lieux de vacances, car cela s’avère souvent être de véritables opportunités de business. •

Enfin, prenez des vacances

Travailler sans prendre de plaisir amène très souvent à l’épuisement professionnel et au burn-out.

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ELLE ENTREPREND

Lâcher-prise !

dans ses idées et de diminuer son stress. Consigner ses réflexions et ses idées dans un carnet est un bon outil permettant de diminuer la charge mentale, d’avoir un esprit clair et de garder une motivation constante.

Entrepreneures, cadres dirigeants, indépendantes, etc., pensent souvent à tort que de faire une pause dans leur activité va forcément provoquer une catastrophe. Il faut avouer que l’ambition et le travail acharné sont un gage de succès... Seulement, il faut savoir ralentir pour se régénérer.

4. Restez en bonne santé Vous connaissez toutes l’adage : « Un esprit sain dans un corps sain ». Alors, profitez du beau temps pour prendre l’air, avoir une activité sportive et/ou vous promener sur la plage. Beaucoup sont les chefs d’entreprise qui n’ont pas le luxe de pouvoir partir en vacances, mais ce qu’ils oublient parfois, c’est que la performance passe également par une bonne hygiène de vie et une santé de fer.

Nous avons démontré précédemment que la période estivale est propice au business, à l’innovation et à une extension de son activité, mais cela ne reste efficace qui si l’on prend le temps de faire une pause et de se ressourcer. L’été est propice aux vacances et toute femme ambitieuse souhaitant avoir un business prospère doit pouvoir faire une pause afin de garder une motivation constante, ne pas s’épuiser à la tâche et rester force de propositions.

5. Chouchouter le lien social et familial L’amour, le partage et la générosité sont les meilleurs remèdes contre la baisse de motivation et un état d’esprit en berne. Profiter de la douceur des journées ensoleillées pour partager de bons moments en famille. Ce sont ces moments qui permettent de rester focus sur ses objectifs et empêchent de se faire avoir par l’échec.

1. Écoutez votre corps Être une femme entrepreneure peut s’avérer être très stressant, car préoccupée par les clients, le respect des délais et les aléas administratifs. Notre corps nous envoie des signaux d’alerte lorsque la charge mentale est trop lourde ou la pression trop forte. Il est donc judicieux de l’écouter et de ralentir. Ces signes sont couramment des maux de tête, une fatigue chronique, de la tension musculaire, des nœuds à l’estomac, etc. Ils peuvent très rapidement s’estomper dès que l’on prend un temps de repos et que l’on change d’air.

6. Partez Peu importe la durée, le lieu ou la nature de votre séjour, sortez de votre environnement et changez d’air. Les vacances aident à la reconnexion spirituelle, à l’épanouissement personnel et au bien-être. Gardez à l’esprit que le travail acharné sans prise de repos conduit inévitablement à l’épuisement professionnel.

2. Limitez vos heures de travail

Je sais ce que vous pensez : « Si je m’arrête, je ne gagne plus d’argent et c’est la fin de mon business ».

Que préférez-vous ? Travailler longtemps ou travailler efficacement ? Trouvez un juste milieu entre business et activités personnelles. Si malgré tout, la tâche vous semble encore trop ardue, faites le tri dans votre activité et déléguez les tâches qui n’auront aucune incidence sur votre rendement.

Une femme entrepreneure performante et influente est une femme qui n’échange pas son temps contre de l’argent, qui à plusieurs sources de revenus et qui, par conséquent, gagne de l’argent même quand elle bronze au bord de la piscine.

Vous l’avez compris, vous allez devoir prioriser, c’està-dire lister les tâches importantes et qui rapportent de l’argent. Cependant, cette démarche n’est possible que si vous avez fixé des objectifs clairs et concis pour la période. En d’autres termes : que vous avez un plan !

L’été un moment propice pour se lancer ! Tous les grands noms du business vous le diront, les opportunités se cachent très souvent dans les périodes de récession. La période estivale est donc un bon moment pour se lancer ou se diversifier.

3. Tenez un journal

Pendant l’été, certains secteurs d’activité sont de véritables viviers financiers pouvant rapporter gros.

Un esprit clair et calme dans un corps reposé est propice à l’intuition et aux nouvelles initiatives. Faire une pause est aussi un moyen de mettre un peu d’ordre

Nous avons décidé de vous présenter trois activités ou secteurs d’activité qui connaissent une évolution 44


ELLE ENTREPREND

fulgurante et peuvent être aisément mis en place avec de la motivation et de la détermination.

Une véritable aubaine pour les working-girl absentes plusieurs fois dans l’année ou qui, le temps d’un été, partent à l’étranger. Notons que la législation est beaucoup plus souple dans certains pays et, par conséquent, le temps de location possible beaucoup plus long.

Le service à la personne Baby-sitting, aide aux personnes âgées, dog’s sitter, etc., sont les activités les plus connues dans le domaine du service à la personne, mais également les plus prospères.

Le blogging Le temps d’un été, pourquoi ne pas partager sur la toile ses escapades via un blog et/ou les réseaux sociaux et se faire rémunérer pour cela ?

L’exode des familles pendant l’été, ainsi que les vacances scolaires, font connaître à ce secteur une augmentation considérable de la demande pour pallier aux désagréments du quotidien.

Ce bon plan est destiné aux personnes ayant une communauté active, tant sur leur blog que sur les réseaux sociaux. Les grandes marques et les commerces sont friands de ces influenceurs capables de promouvoir leurs produits et services dans les plus beaux sites de la planète. L’occasion également pour vous de partager votre passion et d’innover dans votre activité.

Compte tenu de l’évolution des modes de vie et des besoins des particuliers, le secteur du service à la personne est l’un des plus prospères de ces dernières années. Ce secteur est stratifié en trois grandes catégories : • les services à la famille avec, notamment, l’accompagnement des enfants, le soutien scolaire, les cours à domicile, l’assistance administrative, l’assistance informatique, etc..

Les réseaux sociaux ne prennent pas de vacances et restent le meilleur moyen d’avoir des prospects rapidement.

Conclusion

• les services de la vie quotidienne, comprenant le jardinage, le bricolage, la livraison de courses, la livraison de repas, etc.

Vous l’aurez compris, la saison estivale est une période propice au business :

• et enfin, les services aux personnes âgées, dépendantes ou handicapées.

• si l’on a suffisamment anticipé cette période en organisant son activité de façon optimale ;

Néanmoins, si vous souhaitez créer une entreprise dans l’une de ces catégories, vous devez préalablement disposer d’un agrément délivré par la Direction régionale des entreprises, de la concurrence, de la consommation, du travail et de l’emploi du lieu où se trouve le siège de votre entreprise.

• si l’on a priorisé certaines tâches et pris le soin d’en déléguer d’autres ; •

si l’on diversifie ses sources de revenus ;

• et enfin, si l’on s’accorde un peu de temps pour souffler et rester motivée.

La location saisonnière

L’été se prépare dès le mois de janvier, lorsque l’on définit ses objectifs de ventes et que l’on organise son activité. N’oubliez pas que le succès sourit à celles qui se sont suffisamment préparées à le recevoir et qui ont le bon état d’esprit.

Une femme abondante financièrement est une femme capable de diversifier ses sources de revenus. L’immobilier est un précieux pilier d’enrichissement. Ce type de location est extrêmement réglementé, notamment depuis l’avènement d’une certaine plateforme très connue, mais il est tout de même possible de gagner de l’argent grâce à son patrimoine immobilier et, notamment, grâce à sa résidence principale. En France, nous avons la possibilité de louer notre résidence principale quatre mois dans l’année, soit dix jours par mois, à une clientèle de passage et sans avoir besoin de faire de demande d’autorisation.

Natanaelle Macabre Coach d’affaires

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Crédit photo shutterstock

ELLE ENTREPREND

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PORTRAITS DE FEMMES

Découvrez 5 portraits de femmes


PORTRAIT DE FEMME Magalie SWELLY


votre

ELLE ENTREPREND

Faites de votre différence

principal

atout

Magalie Swelly, 36 ans, consultante en image et communication à mon compte. Diplômée d’un Master 2 en Management et stratégie d’entreprise et certifiée en conseil en Image, j’ai une expérience de près de dix ans en qualité de business analyst dans les secteurs de la mode et de la beauté. C’est en 2014 que je fonde le cabinet de conseil en image et communication Magswelly Visual Identity (MSVI) et place la stratégie d’image au cœur de mon activité. Mon aventure dans l’entrepreneuriat commence dès mes 20 ans, en compagnie de ma meilleure amie. Nous nous sommes lancées dans l’organisation de mariages et avons très vite investi dans des éléments de décoration à louer. Entre les études, les stages en entreprise et la chorale, j’apprends très vite à jongler et à m’organiser entre toutes ces activités. Des qualités qui me restent nécessaires aujourd’hui pour gérer mon rôle de femme, de mère et de chef d’entreprise. À la fois prudente et pragmatique, le statut d’entrepreneur m’a permis de rester salariée et d’exercer en parallèle mon activité de consultante en image et communication. Ce n’est qu’une fois ma stratégie assise et un portefeuille client plus important que je décide, en août 2018, d’être à 100 % à mon compte.

“ Avoir confiance en soi, c’est affirmer sa singularité et capitaliser sur ses atouts pour devenir la meilleure version de soi. ”

« Faites de votre différence votre principal atout. Distinguez-vous de la foule en affirmant votre façon d’être VOUS, d’être DIFFÉRENT, d’être UNIQUE »

Il faut une sacrée dose de confiance en soi pour se lancer dans l’entrepreneuriat, mais également pour convaincre nos interlocuteurs ! C’est dans cette vision que j’ai intégré le coaching en développement personnel et placé la thématique de « l’estime et la confiance en soi » en élément de base. Plus qu’un métier, une passion que je partage lors d’ateliers et de conférences afin de motiver les femmes de tous horizons à gagner en confiance et à sortir de cette fameuse zone de confort dans le but de s’accomplir pleinement. Pour conclure, j’encourage toutes les lectrices encore hésitantes à ne plus attendre le bon moment ni les opportunités, car en analysant tout ce qui vous entoure, vous vous rendrez compte que les opportunités se présentent déjà à vous. Donc, saisissez-les.

Pourquoi mettre l’image dans le cœur de mon activité ? Dans un monde où l’apparence tient une place primordiale, notre image est avant tout un vecteur d’informations et surtout notre première carte de visite. Nous sommes d’abord VUS, puis ENTENDUS et enfin COMPRIS. En valorisant notre image personnelle et celle de notre entreprise, nous nous démarquons, nous nous rendons unique et visible auprès de notre clientèle. C’est dans cette optique que Magswelly Visual Identity accompagne non seulement les entreprises dans la définition de leur identité de marque, mais aussi les personnes dans la gestion de leur image personnelle. Stratégie, branding, image, style et formation, nous garantissons une signature visuelle unique en cohérence avec le message que vous souhaitez véhiculer.

Magalie SWELLY

Magswellyvisualidentity.com Réseaux sociaux : @magswelly @magswelly_vi @ ateliers-_magswelly contact@magswellyvisualidentity.com 49


PORTRAIT DE FEMME Laurence BRASSET


LE RÔLE DE LA GUERRIÈRE,

c’est de combattre ELLE ENTREPREND

Mon histoire est celle d’une guerrière qui a laissé tomber l’armure pour apprendre à danser avec la vie. Une femme qui est sortie du chemin tracé pour elle, pour enfin trouver sa voie et renaître dans tous les domaines de sa vie. Une entrepreneure qui fait entendre sa voix pour inspirer, accompagner et partager, afin que chacune puisse libérer son potentiel et créer la vie qu’elle mérite.

J’ai été une grande guerrière ! Tous les matins, pendant plus de 40 ans, j’ai mis mon armure parce que pour moi, la vie était un combat. J’ai combattu pour faire la fierté de mes parents, pour prouver ma valeur, justifier ma place sur cette Terre.

depuis que je suis petite : être artiste peintre. Je range mon armure pendant cinq ans et enfile un jean et un sweat. Je m’inscris en fac d’art et dans mon atelier je dessine et peins, je me mets à nue et montre mes cicatrices, je visite l’ombre pour faire jaillir la lumière… J’expose, je vends et surtout je suis heureuse.

Ce combat a commencé quand j’avais trois ans, le jour où j’ai failli mourir.

Mais la guerrière n’est pas loin. Quand mon mari perd son emploi et me demande de reprendre un travail salarié pour nous assurer une sécurité financière, l’insécurité revient très rapidement. Et si mon patron s’était trompé ? Et si je n’étais pas à la hauteur de ses attentes, de celles de mes clients ? Et si j’avais encore mis la barre trop haute ? Est-ce que je vais y arriver ?

L’armure est le seul vêtement qui peut me protéger des agressions extérieures et qui me donne l’illusion d’être forte. Mais sous l’armure, je suis morte de peur. Peur de ne pas y arriver, de ne pas être à la hauteur, de décevoir, peur de mourir. Je vais gagner des batailles et j’en suis fière, mais j’en paie le prix : celui d’un stress grandissant, envahissant et bientôt permanent. Stress qui se manifeste sous forme de maux de ventre, de dos, de tête, de contractures, de l’énervement, de la peur, de l’eczéma… et, en bonne guerrière que j’étais, j’ai aussi combattu les symptômes et douleurs pour les faire disparaître !

Je vais donc repartir au combat, accompagnée d’un stress omniprésent. Je combats la douleur et entre dans la spirale de l’épuisement : plus je me bats, plus je m’épuise et moins j’ai de résultats… Jusqu’au coup d’arrêt : burn-out. C’était il y a cinq ans.

Je me retrouve projetée à terre, violemment. Je crois que je vais mourir, encore.

Le rôle de la guerrière, c’est de combattre. Pas de prise de recul, pas de pause, perdre la bataille est inimaginable ! Pourtant à la suite d’un licenciement, je me retrouve les deux genoux à terre, sonnée, désorientée. Pour la première fois je tombe l’armure et je fais mon premier voyage en moi pour découvrir qui je suis. Je me ressens comme une coquille vide, j’accepte des missions pour en déduire ma valeur. Je passe mon temps à justifier ma place, à me mettre la barre très haute, à faire un travail impeccable pour être acceptée et aimée. Jusqu’à ce jour, ma vie n’a été guidée que par les autres.

Comme je suis arrêtée plusieurs mois, je vais utiliser mon temps pour essayer de comprendre et trouver des pistes pour me remettre debout : je regarde des vidéos, écoute des partages, je lis beaucoup et je vais tester plein de choses : relaxation, méditation, réflexologie, sophrologie, re-

Mais là, je vais faire mon premier grand choix et réaliser mon rêve ! Parce que j’en ai un 51


ELLE ENTREPREND

traite en silence, je marche dans la forêt, j’embrasse les arbres et la peinture me vient à nouveau en aide. Et surtout, je vais faire trois découvertes qui vont changer ma vie à jamais.

maines de leur vie : • Un métier pour exprimer leurs dons et talents et apporter une valeur extraordinaire à leurs clients. • Des relations authentiques, fluides et épanouissantes au niveau personnel (couple, famille, amis) et professionnel. • Un environnement dans lequel ils sont pleinement eux-mêmes.

1re découverte : sous mon armure, il y a un corps qui me parle ! Mes douleurs, mes émotions sont en fait des signaux pour que j’ajuste mon positionnement, ma façon d’aborder la vie et ce qu’elle me propose. J’apprends à écouter mon corps, à en prendre soin et il devient mon partenaire. Sans armure, il retrouve sa souplesse, son agilité et l’énergie circule !

Je propose des coachings, des stages et des immersions VIP intensives pour une transformation profonde et durable. Par ailleurs, j’ai fondé Toget’her Business avec d’autres femmes, un groupe de recommandations et de networking au féminin, fondé sur la bienveillance, l’entre-aide et le développement de nos activités de femmes entrepreneures. Si vous aussi, vous êtes sur ce chemin de transformation et de renaissance, je peux vous aider à aller plus loin.

2e découverte : sous mon armure, il y a un cœur ! Un cœur qui sait ce qui est bon pour moi. J’apprends à l’écouter, à développer mon intuition et lui faire confiance. Aujourd’hui, c’est ma boussole, une aide précieuse pour faire mes choix. 3e découverte : je ne suis pas obligée de mettre mon armure tous les jours, parce que je ne suis pas obligée de combattre tous les jours. J’ai enfin compris que la vie ne m’envoie pas des épreuves pour tester ma résistance, mais plutôt des opportunités de grandir, prendre du recul, de me libérer et tester d’autres stratégies !

Lumineusement.

Laurence BRASSET

www.planccommecoaching.com Facebook LinkedIn planccommecoaching@gmail.com

Le burn-out a été une chance extraordinaire. Celle de me mettre définitivement au centre de ma vie, de répondre à ces questions essentielles : • Qu’est-ce que je veux ? Qu’est-ce qui me fait vibrer ? • Comment créer les conditions qui me permettent d’être moi-même ? • Quel sens donner à tout cela ? Mon chemin est un chemin de résilience, de renaissance, de transformation profonde qui m’a permis de révéler ma puissance féminine. J’ai fait des petits pas, chaque jour, en m’appuyant sur le courage et la persévérance de la guerrière que j’étais. Je me suis entourée de personnes authentiques, inspirantes, qui m’ont vue dépasser mes peurs, changer mes croyances, gravir plusieurs fois mon Everest et me découvrir forte, puissante, ancrée, heureuse et légère. En osant devenir entrepreneure, j’ai osé un nouveau projet professionnel qui me rassemble et me ressemble. J’ai osé la liberté. Aujourd’hui, je suis coach en transformation et j’ai créé Plan C comme Coaching et Créativité pour aider les personnes qui ont vécu un burn-out à libérer leurs blocages émotionnels pour renaître avec une puissante énergie dans tous les do52



PORTRAIT DE FEMME Laure THIRION


DANSER, pour s’exprimer ELLE ENTREPREND

Je me définirais avant tout comme quelqu’un de passionné, quelqu’un qui a faim d’apprendre et d’entreprendre, même si ce petit feu intérieur est longtemps resté éteint jusqu’à ce que je me donne l’autorisation de le rallumer. Je m’appelle Laure, je suis la fondatrice de condAnsé, un projet dans lequel la danse est l’outil dont je me sers pour accompagner les femmes à réhabiter leur corps, à se reconnecter à leur histoire et à incarner pleinement leurs désirs de vie.

La danse a toujours été pour moi un espace de totale liberté et d’expression. J’ai trouvé dans cet art l’essence même de ce qui me manquait dans ma vie d’enfant introvertie et apeurée : l’envie. L’envie de me dépasser, le goût de l’effort associé à la promesse d’une progression visible et concrète et les sensations qui en résultent : le goût de vivre, la joie, l’euphorie, l’effervescence physique qui me donnait des ailes, qui m’aidait à me sociabiliser, à intégrer une dynamique de groupe saine et exigeante. C’était comme avoir un super-pouvoir, comme disent les enfants. Je me sentais plus grande, plus alignée, plus agile, plus entière aussi. Je sentais que mon corps était à sa place, que mon cœur était d’accord avec ça et que mon mental acquiesçait et acceptait l’idée que oui, là, tout était OK.

allait être le cœur de mon projet d’entreprise. Passer du salariat à l’entrepreuneuriat, c’est un bouleversement en même temps qu’une transformation. C’était comme apprendre une nouvelle langue, il me fallait acquérir de nouvelles compétences, prendre un chemin différent de celui dont on m’avait toujours rabâché les oreilles qu’il était le plus adapté, sécurisé, normé. Pour moi, c’était comme de danser une nouvelle chorégraphie avec une technique totalement différente de celle que j’avais acquise. Cela me faisait peur, mais c’était excitant. Alors, j’ai eu envie de créer un cours pour les femmes qui vivent ce moment de rupture où il faut tout réinventer. Je les comprenais, ressentais tout le stress lié à la prise de décisions, au changement de voie et aux conséquences qui s’en suivent comme les conflits familiaux, le rejet, la critique, la peur de se lancer ou d’échouer. Voilà pourquoi j’aide les femmes en transition professionnelle ou personnelle à passer à l’action, à incarner le mouvement vers la réalisation de soi.

Si j’ai toujours dansé autant que je pouvais, j’avais en parallèle une vie salariée peu épanouissante. Les tâches rébarbatives m’ennuyaient, la rigidité hiérarchique me bloquait dans ma créativité et l’obligation de rentrer dans un moule me tuait. Je cherchais du sens, une envie d’être utile au-delà du simple fait de répondre à mes objectifs. Or, j’étais souvent dévalorisée, discriminée, ignorée ou peu prise au sérieux. Jusqu’au jour où mon corps a dit STOP. Un burn-out foudroyant se matérialisant par un accident a été le déclencheur immédiat.

Passer du salariat à l’entrepreneuriat, c’est un bouleversement et une transformation.

Aujourd’hui, j’aime à dire que cet événement était en fait un cadeau caché et j’ai compris que j’étais seule responsable de la vie que je m’étais construite. Au fond de moi, je savais depuis longtemps que j’étais un électron libre, que j’étais capable de me diriger seule, de me créer le métier de mes rêves. J’ai juste remis les choses à leurs places en faisant un bilan introspectif, en me pardonnant ma passivité, en regardant en moi et en mettant le doigt sur ce qui m’avait jusque-là donné du bonheur et que je pratiquais depuis toujours. J’ai vite su que la danse

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ELLE ENTREPREND

Je travaille avec elles, dans un premier temps par la danse, afin de détendre le corps, de lui redonner l’énergie et l’alignement nécessaire à toute renaissance. Ensuite, nous travaillons sur les projets de chacune afin de créer une dynamique de groupe, une cohésion forte, des alliances business, à l’image d’un « mastermind corps-esprit ».

Alors je relisais cette fabuleuse maxime prononcée par Nelson Mandela au cours de sa candidature à l’élection présidentielle : « C’est notre propre lumière et non pas notre obscurité qui nous effraie le plus. Nous nous posons la question : Qui suis-je, moi, pour être brillant, radieux, talentueux, merveilleux ? En fait, qui êtes-vous pour ne pas l’être ? Vous restreindre, vivre petit ne rend pas service au monde. […] Au fur et à mesure que nous laissons briller notre propre lumière, nous donnons inconsciemment aux autres la permission de faire de même. En nous libérant de notre propre peur, notre présence libère automatiquement les autres. »

Le monde a besoin de femmes qui se réalisent parce qu’elles mettent beaucoup de cœur et d’humain dans leurs projets et c’est, à mon sens, ce qui manque cruellement dans les entreprises. La notion de travail est en train de changer. Aujourd’hui, nous avons besoin de mettre du sens dans nos actions, d’avoir un rôle actif, responsable et engagé et d’en finir avec le non-choix, la victimisation ou la case robotisation qui nous coupe de notre élan créatif et de notre richesse personnelle. Nous avons toutes une histoire à lire en nous, car tout se trouve à l’intérieur de nous-même.

Aujourd’hui, j’aime ce que je fais, et j’aime le fait d’avoir donné vie à mes idées. Toutes ne fonctionnent pas comme je l’aimerais, aucune n’est révolutionnaire, mais elles ont du sens pour moi parce qu’elles ont pour origine mon histoire personnelle et ma vision du monde.

J’aime aussi beaucoup travailler sur les messages du corps, sur ce qu’il y a à entendre et à observer, mais sans juger. Si nous crispons notre corps parce que notre mental est figé, il est difficile de nous entendre de l’intérieur d’autant plus que cette lecture transversale ne nous est pas enseignée à l’école ni dans les institutions, bien au contraire. Se relaxer, respirer, prendre conscience de son corps en le réinvestissant par le mouvement et en y trouvant du plaisir est la première chose à faire pour laisser l’énergie circuler librement et nous redonner accès à nous-même.

Je crois que s’il y a une chose à retenir, c’est qu’il ne faut rien négliger de notre histoire. Acceptons tout ce que nous sommes : la part obscure comme la part lumineuse, le yin et le yang. Regardons la polarité en nous, car c’est à partir du plomb que l’on fabrique de l’or. Nous avons tous la chimie en nous pour devenir la personne que nous souhaitons devenir.

Laure THIRION

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Les premiers obstacles que j’ai rencontrés ont été la visibilité et le syndrome de l’imposteur, cette petite voix perfide qui vous murmure à l’oreille : « mais qui es-tu, toi, pour t’affirmer de la sorte et être une autre ? »

“Le monde a besoin de femmes qui réalisent parce qu’elles mettent beaucoup de cœur et d’humain dans leurs projets...” 56



Jessy GALANT

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PORTRAIT DE FEMME


DU SALARIAT

à l ’entrepreneuriat ELLE ENTREPREND

Peux-tu nous décrire qui est Jessy Gallant ?

5,25$ sur mon compte ! J’étais vraiment fière d’avoir trouvé une façon de faire de l’argent, depuis la maison et en restant avec ma famille ! Je sautais partout de joie ! Et quand, toute heureuse, j’ai annoncé à mon mari mon gain de 5,25$, il me dit qu’il me prendrait vraiment au sérieux quand je gagnerai l’équivalent des traites de notre camping-car. C’est là que j’ai vu que c’était une opportunité de briller, que la chance me souriait. Étant orgueilleuse et très déterminée, je savais qu’il était maintenant possible pour moi de me gâter, que c’était simplement à moi de me décider ! Alors, je me suis lancée sans trop savoir ce que je faisais et seulement trois semaines plus tard, j’ai été revoir mon mari avec le montant de la traite du camping-car… Et Bam !! Voilà l’histoire de mon déclic. La suite est juste un nouveau challenge que je me suis donné. ;)

Jessy Gallant, Canadienne francophone du Nouveau-Brunswick. Je suis née dans un petit village nommé Tracadie-Sheila, j’ai 34 ans, je suis mariée depuis huit ans avec Shawn, je suis maman de deux enfants, Chloe et Emma de respectivement 6 et 9 ans et nous demeurons actuellement aux États-Unis, à Houston, Texas. Je suis une femme passionnée de marketing de réseau, de maquillage, de voyages sur les plus belles plages et de jardinage.

Quel a été ton parcours professionnel ? Tes diplômes ?

Ayant pris ma retraite, sans m’en rendre compte, à l’âge de 24 ans, j’ai quand même commencé ma carrière en tant qu’ambulancière pendant environ cinq ans. Après mon congé maternité, j’ai réalisé qu’avec une famille, il serait difficile de continuer, surtout après avoir déménagé dans un pays où je ne connaissais personne. Donc, pendant environ cinq ans, je suis restée mère au foyer, ce qui a été très dur pour moi, car je ne me plaisais plus, je ne me retrouvais plus en tant que femme. C’est après la planification de mon mariage que je suis tombée sur cette incroyable opportunité.

“La meilleure façon d’y arriver est le bouche-à-oreille”

Quel a été le déclic pour passer à autre chose ?

Qu’est-ce que le marketing de réseau ? Pourquoi t’es-tu dirigée vers le marketing de réseau ?

Cela faisait quelque temps que je voulais faire quelque chose depuis la maison. J’ai investi chez eBay, mais je me suis vite rendu compte qu’avec seulement des explications papier, sans aucun exemple visuel, c’était compliqué. J’ai fini par abandonner et me sentir impuissante à pouvoir, avec mon mari, subvenir aux besoins de ma famille ou encore me gâter à l’occasion. Un an plus tard, suite à une désastreuse expérience avec des extensions de cils pour mon mariage, je faisais des recherches sur un excellent mascara et c’est là que je suis tombée sur cette société.

Le marketing de réseau est une façon pour les sociétés de faire un meilleur investissement sur leur publicité. Alors que des millions de dollars sont investis sur la télévision chaque jour, sans vente garantie, dans le cas du marketing de réseau, les sociétés rémunèrent chaque personne sur chaque produit vendu. Au départ, il faut un petit investissement pour faire partie de l’équipe « manager en vente » et pouvoir partager leurs produits en étant présentatrice. Ensuite, la meilleure façon d’y arriver est le bouche-à-oreille, les recommandations, etc.

Mon déclic a été ma première vente, mes premiers 59


ELLE ENTREPREND

Depuis combien de temps faistu cette activité ? Pourquoi as-tu choisi cette société plutôt qu’une autre ?

en France, au Canada, aux USA et d’autres pays où nous sommes présents... Tout se fait en ligne. Sur les réseaux sociaux, je suis souvent en direct avec elles dans des groupes privés où je donne des formations ou autre... Je vais également les voir lors des formations régionales et je participe à notre formation annuelle d’équipe Beautylicious. Chaque année, on s’y rencontre, on apprend à se connaître, on fait la fête et profitons d’être entre nous !

Je fais partie de Younique depuis cinq ans maintenant et, à plusieurs reprises, j’ai été approchée par beaucoup d’autres sociétés. Mais l’idée de partir ne m’est jamais passée par la tête ! Je suis très déterminée, mais il me tient aussi à cœur de finir ce que je commence. Il faut savoir que nous avons également comme mission d’aider les femmes, à travers le monde, à se sentir belles aussi bien à l’intérieur qu’à l’extérieur grâce à des produits haut de gamme. Ainsi elles pourront s’ouvrir à des opportunités leur amenant non seulement un développement personnel, mais aussi une stabilité financière. Notre fondation aide aussi les femmes qui ont été abusées sexuellement pendant l’enfance ou l’adolescence. Avoir moi-même deux filles et savoir qu’une femme sur quatre est une survivante d’abus sexuel me motive encore plus pour faire de la prévention auprès des familles !

“...nous avons comme mission d’aider les femmes à travers le monde, à se sentir belles aussi bien à l’intérieur qu’à l’extérieur...”

Peux-tu nous dire quel statut tu as actuellement au sein de ta so- À quoi ressemble une journée avec Jessy Gallant ? ciété, le nombre de personnes type Le matin je prépare les enfants. Aussitôt fait, je qu’il y a dans ton organisation et saute sur mon téléphone ou mon ordinateur, car quels sont les privilèges auxquels avec le décalage horaire, il est déjà 13/14h en France quand je commence à travailler ! Mais les tu as droit grâce à ce statut ? filles y sont habituées ! Je suis tellement passionDans ma société, il existe le Statut Noir Niveau #3, mais à ce jour, personne ne l’a encore atteint ! Moi, je suis au Statut Noir niveau #2 et actuellement, nous sommes douze à ce niveau. Les privilèges sont de représenter notre équipe, de pouvoir discuter avec la société mensuellement, d’avoir des avantages sur les voyages et aussi des bonus auto, location maison et vacances.

née par mon travail qu’il m’arrive parfois de rester clouée sur mon ordinateur pendant des heures et de manquer le déjeuner ! Mais il a aussi des jours où je travaille d’où je veux ! On est en famille, j’ai mon portable que je prends entre deux moments de plaisir. Je profite de la vie tout en restant une femme d’affaires ! Pour moi, c’est important. Cela peut paraître être un manque de respect d’être souvent au téléphone, mais celles qui me connaissent savent que pour gérer une équipe de 40 000 personnes, il faut être présente ! Je suis très spontanée et je n’ai pas d’horaires fixes. J’aime ma liberté et je fais mes directs make-up tutoriel quand je veux ! Pour moi, c’est ça d’être libre !

Dans ton organisation il y a des personnes en France, au Canada et un peu partout dans le monde, comment fais-tu pour gérer tes collaborateurs et ton équipe à Jessy, tu es femme, épouse, distance ? Oui, j’ai une équipe dans plusieurs pays. En majorité maman et chef d’entreprise. 60


ELLE ENTREPREND

Comment fais-tu pour gérer toutes ces casquettes au quotidien ? Donne-nous quelques conseils d’organisation.

monde ne s’entend pas forcément ! Il a fallu que j’apprenne à penser au niveau entreprise et que je laisse faire certaines choses, car sur le long terme, tout finit toujours par revenir à la normale.

Au début, j’ai fait beaucoup de sacrifices, mais j’ai eu le support de mon mari qui m’a aidée avec les enfants. Pendant neuf mois, je n’ai fait que travailler pour mon entreprise. Cela a été très difficile, mais cela en valait la peine ! Je ne vivais plus. Pas de télévision, pas de loisirs, pas de sommeil (ou à peine), pas de temps de famille… Maintenant, j’ai retrouvé des horaires normaux et j’ai appris à garder du temps pour mon entourage. Savoir remettre ses priorités dans l’ordre, c’est important, au même titre que de continuer à se focaliser sur les activités productives et de se concentrer sur soi-même ! Mon organisation est véritablement une liste de tâches que j’accomplis chaque jour : mon Facebook, mon Messenger, mes mails. Ensuite directs, posts, formations, suivis de clientes, etc. Suivre sa liste de tâches, en y associant vos objectifs hebdomadaires ou mensuels, est chose très importante.

Est-il difficile pour une femme de gagner autant d’argent ? Le regard des autres, amis, famille, mari… a-t-il changé sur toi ?

Je pense être une chanceuse, car je sais que tout n’est pas toujours beau. Suivant les cultures, les gens jugent plus ou moins. Par exemple, en Europe, il n’est pas encore très bien accepté de montrer ce que l’on a. Tandis que chez moi, on sait qu’en plus du salaire de mon mari, je réussis à bien gagner ma vie. J’ignore si les gens connaissent mon salaire, car je ne suis pas du genre à en parler !! Seulement, mon classement dans le top 10 des salariés de ma société peut donner des indications. En tout cas, mes amies sont heureuses pour moi, ça, c’est sûr ! Ma famille aussi et mon mari, qui n’a pas d’ego mal placé, est ravi et satisfait ;) Pour ma part, je n’ai pas changé, je reste la même et je veux que mes deux pieds restent sur terre. C’est pour ça que je dis souvent à mes amies d’être franches avec moi et de me dire les choses !

Pour conclure, qu’est-ce que tu dirais aux femmes qui ont peur de se lancer dans le marketing de réseau ?

Lance-toi !! Ne regarde pas derrière toi. Offre-toi ce cadeau ! Une croissance personnelle et professionnelle à ce prix, il faut le faire ! N’aie pas peur... la peur fait partie des plus grands échecs du monde. Trouve-toi le bon marketing de réseau ! Je conseille aussi de faire des recherches, de regarder quel genre de société tu aimerais rejoindre. Est-ce un produit que tes clientes vont redemander ? Estce que les produits sont innovants ? Est-ce que tu aimes partager ? Tu ne regretteras pas !! Selon ton degré d’implication, le marketing de réseau est l’opportunité de changer ta vie, mais aussi, par ricochet, de changer celle des autres. Donne-toi la chance de rêver et d’accomplir tes rêves !! Plutôt que de travailler pour quelqu’un d’autre et de l’aider à accomplir ses rêves, créé les tiens !

Quelles sont les difficultés auxquelles tu as dû faire face pour arriver où tu en es aujourd’hui ? Après le manque de sommeil et les sacrifices, je dirais : améliorer mon français. Même si ma langue maternelle est francophone, notre français contient beaucoup d’anglicismes et cela a été très difficile pour moi. Par ailleurs, travailler avec des femmes n’est pas toujours facile, car tout le

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NOS SERVICES

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La BOX DE DAMIMI offre un service de personal shopper pour enfants afin de faire gagner du temps à un maximum de parents et futurs parents.

Nous respectons vos goûts en terme de couleurs, type de vêtements, qualité des matières grâce à un questionnaire très détaillé, qui vous est envoyé une fois votre commande passée.

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Dossier Social Selling

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Comment gagner de l’argent grâce aux réseaux sociaux ?


ELLE ENTREPREND

LE SOCIAL SELLING,

OU L’ART DE VENDRE PLUS GRÂCE AUX RÉSEAUX SOCIAUX Le social selling ou vente sociale, est une méthode qui consiste à utiliser les réseaux sociaux comme levier dans le processus de développement des ventes. Cette méthode, encore peu connue en France, est d’ores et déjà utilisée par les commerciaux les plus connectés et ayant pleinement connaissance des très nombreux avantages de cette méthode marketing.

contres, ce n’était pas qu’une affaire d’achat et de vente. Les gens aimaient fondamentalement parler, échanger.

Les débuts du social selling

Les origines du social selling

Le social selling ou autrement dit la vente sociale, n’a pas attendu les réseaux sociaux et Internet pour émerger. En effet, bien que l’on utilise le terme « social », cette méthode existe depuis la nuit des temps. Ce terme est donc plus un abus de langage qu’un terme issu d’une métho de révolutionnaire née à l’instar de l’Internet 2.0. En réalité, le social selling et les réseaux sociaux ont toujours été utilisés en vente et, finalement, nous ramène aux sources du commerce vielles de dix siècles. En effet, à partir du Xe siècle en Europe, les places de marché sont les éléments centraux autour desquels les villes se sont développées.

Puis, en 1633, Théophraste Renaudot lance une brochure, en parallèle avec La Gazette, destinée aux annonces des particuliers et des marchands. En 1660, Le Mercurius Politicus publie dans sa revue une publicité pour du dentifrice. Il s’agit vraisemblablement de l’une des premières publicités imprimées dans un périodique. Le 16 juin 1836, Émile de Girardin insère pour la première fois dans son journal La Presse, des annonces commerciales qui lui permettent d’en abaisser le prix. S’ensuit la libéralisation de la presse qui fait s’emballer la présence de la publicité dans les journaux. Déjà en 1896, plus de 37 % des recettes du Figaro sont générées par la publicité.

Ainsi à l’époque, le social selling reposait sur cinq piliers fondamentaux: 1. Direct : le client achetait à un vendeur qu’il connaissait, qu’il voyait régulièrement, devant chez qui certains passaient pour aller au marché. 2. Interactif : il était possible de lui faire un feed-back ou un retour. 3. Instantané : si un client était mécontent, le marchand le savait immédiatement, car le client revenait à l’échoppe, voire à la porte de sa maison. 4. Bouche-à-oreille et recommandations: il n’y avait pas de marketing de masse et encore moins de publicité à cette époque ! Si le vendeur mentait à un client sur la marchandise, la rumeur circulait rapidement et le vendeur perdait ses clients. Et inversement. 5. Social : le marché était aussi le lieu de ren64

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C’est en 1450 qu’un certain Gutenberg invente l’imprimerie qui permet la reproduction de masse de documents et donc, par la même occasion, les premiers médias papier. L’imprimerie devenant accessible au grand public, les flyers et autres supports marketing voient vite le jour : de petites feuilles de papier imprimées que l’on distribue souvent dans la rue. Pour la première fois, le contact commercial s’effectue sans contact direct avec le marchand.


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C’est en 1894 que Alfons Mucha réalisa la première affiche publicitaire pour Gismonda, la pièce de Sarah Bernhardt jouée au Théâtre de la Renaissance.

automatisées. Parmi elles, l’identification des prospects, la prise de contact, la diffusion d’informations qualifiées, la recommandation par des tiers, la veille concurrentielle, l’intelligence économique, etc.

Le packaging, quant à lui, fait son apparition dans les années 1920 faisant suite à la multiplication des logos sur les emballages puis des produits dérivés (boîtes d’allumettes, calendriers, etc.). En novembre 1922, l’invention de la radio permet l’apparition de la publicité radiophonique. Puis, en 1960, c’est celle de la télévision qui a décuplé les possibilités de toucher un nombre massif de prospects possibles, à des coûts toutefois assez élevés. En 1994, la naissance puis l’éclatement de la bulle Internet augmente considérablement le nombre de prospects, tout en diminuant le coût et le temps nécessaire pour toucher une cible en masse. Désormais, à l’heure du web 2.0, la majorité des entreprises et des professionnels font le choix d’avoir une vitrine en ligne et ainsi construisent leur présence digitale. Les années 2000 marquent la révolution digitale. En 2002, les réseaux sociaux font leurs apparitions et ramènent rapidement le social selling 1 500 ans en arrière et à ses cinq piliers fondamentaux. Dans le même temps, les revenus et l’audience des autres médias (presse papier, télévision) baissent considérablement. Tendance qui se confirme de nos jours pour la télévision, où l’on préfère consommer du contenu quand on le souhaite et non plus à l’heure programmée avec de la publicité imposée. D’où l’émergence des plateformes de streaming tel que Netflix ou Prime Vidéo, qui remplacent peu à peu la télévision.

Le social selling permet notamment de :

• Construire son image de marque (individuelle et d’entreprise). • Développer sa e-réputation et sa présence en ligne. • Sourcer et manager de nouveaux prospects. • Obtenir des recommandations (clients, prospects, followers). • Valoriser l’entreprise et ses points de contact digitaux. • Gérer sa veille concurrentielle. • Etc.

Les avantages pour les internautes (et donc les futurs clients) :

• Une information de valeur. • Une information gratuite. • Une information perçue comme authentique. • Les opinions des autres qu’ils ont envie de connaître (avis clients et partenaires). • La possibilité d’exprimer leur propre opinion. • Une place publique sur laquelle ils peuvent socialiser, ce que l’être humain fait depuis toujours.

Le social selling : pour qui ?

Qu’est-ce que c’est et à quoi ça sert ?

Les commerciaux, bien entendu, sont les premiers à utiliser cette méthode, car elle donne de véritables résultats. Cependant, les entreprises, quels que soient leurs tailles et leurs budgets, peuvent y trouver bien des avantages. Par ailleurs, les startups et entrepreneurs prennent de plus en plus conscience de ses précieux atouts.

Malheureusement, le social selling est souvent à tort limité à l’usage de LinkedIn. Or, le social selling est bien plus que des actions effectuées au quotidien par des commerciaux sur LinkedIn. C’est bel et bien une stratégie marketing à part entière qu’il faut intégrer en complément d’autres méthodes marketing dans le cadre d’une stratégie digitale plus globale. Le social selling comporte une large palette d’actions marketing quotidiennes plus ou moins

Comment en tirer parti pour son business ?

Vous l’aurez compris, le social selling ou social shopping, si on se positionne du point de vue du consommateur, consiste en l’utilisation des réseaux sociaux comme sources de nouveaux prospects.

En 2009, des études, notamment à l’Université de la Colombie-Britannique, ont démontré que plus les profils du vendeur et de l’acheteur sont similaires, plus grandes sont les probabilités de succès des affaires. D’autant plus que, de nos jours, le web offre à un acheteur la possibilité de se documenter 65


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sur ses futurs achats et de sélectionner le vendeur qui correspond le plus à ses besoins et attentes. Partant de ces principes vous penserez, avant de vous lancer dans l’aventure, à définir avec précision votre cible afin de mieux répondre à son niveau d’exigence et, dans la mesure du possible, lui apporter de la valeur ajoutée au travers de vos contenus, mais également au niveau du positionnement de votre offre.

ble, de personnaliser vos messages avec le prénom, les intérêts, les contacts et/ou motivations que vous avez en commun. Enfin, n’oubliez pas que vous devez privilégier la qualité plutôt que la quantité.

4. Conversion : de prospect à client

Quatre étapes pour prospecter sur les réseaux sociaux 1. Optimisation de vos réseaux sociaux

Cela peut sembler tomber sous le sens. Cependant, force est de constater chaque jour, lors de mes diagnostics clients, le nombre d’entreprises et d’entrepreneurs qui négligent l’importance d’une image de marque soignée sur les réseaux sociaux. Par conséquent, ils éprouvent des difficultés à prospecter efficacement faute d’un message et d’un positionnement clairement identifiable et mémorisable. Pour cela, on pensera à avoir une photo de profil professionnelle et récente, un bandeau laissant apparaître une identité de marque dont on retrouvera notamment les codes sur l’ensemble des supports digitaux et imprimés. N’oubliez pas de demander à vos clients et anciens collaborateurs de vous laisser des avis et recommandations afin de renforcer votre image d’expert.

2. Identification de vos prospects

Conclusion, le social selling est une technique marketing qui comporte de nombreux avantages à ne pas négliger si l’on souhaite développer ses ventes en ligne, affirmer son identité de marque et construire son identité numérique. À l’heure où le numérique vie son âge d’or, investir le web et développer ses compétences digitales devient indispensable. C’est à vous de jouer !

Comme je vous le disais plus haut, la définition de sa cible est primordiale afin de s’assurer de choisir les bons supports et les outils les plus adaptés à la cible en question. Pour ce faire, il faut commencer par établir le portrait-robot de votre client idéal (tranche d’âge, sexe, catégorie socioprofessionnelle, intérêts, etc.).

3. Prise de contact

À cette étape, la clé du succès est la personnalisation. Eh oui, même si le social selling demande parfois de faire appel à des outils semi-automatisés afin d’optimiser votre temps, il vous faudra tout de même réaliser des prises de contact personnalisées. En effet, à l’époque où le web à tendance à déshumaniser les échanges et où la machine impersonnelle est légion, avoir un message personnalisé vous permettra de sortir votre épingle du jeu vis-à-vis de la concurrence. Ainsi, lors de vos échanges avec vos contacts et followers, vous ferez en sorte, dans la mesure du possi-

Kelly PIOCHE

Experte stratégie de marque & digitale Facebook : Angeden by Kelly PIOCHE LinkedIn & Instagram Kelly PIOCHE:: www.angeden.com 66

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La dernière étape est très certainement la phase la plus déterminante. Nous arrivons là au terme de tous vos efforts, au but final que vous attendez avec beaucoup d’impatience. C’est le moment de faire preuve de beaucoup de tact et de délicatesse. Donc, pas de précipitation, le social selling n’est pas une course, mais une stratégie à long terme où il n’y a pas de récompense immédiate. L’objectif ici est d’entretenir un relationnel de qualité sur le long terme, aussi, n’essayez pas, comme beaucoup d’entrepreneurs à l’instar des commerciaux, de proposer immédiatement vos services. Les internautes ne sont pas dupes, vous devez au préalable instaurer une relation de confiance. Dans ce cadre, je vous recommande d’avoir une démarche authentique d’écoute et de partage de contenus à forte valeur ajoutée (articles, ebooks, guide, vidéos, podcast…) de manière quasi automatique tout au long du processus d’achat de vos prospects. Vous pourrez ainsi reprendre contact au meilleur moment, c’est-à-dire à la signature, vos échanges précédents ayant contribué à construire votre image d’expert auprès de vos prospects et d’apparaître comme la solution évidente lors de la réflexion d’achat.


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Trois des plateformes où utiliser le social selling

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LinkedIn LinkedIn est LA plateforme à laquelle tout bon commercial pense lorsque l’on évoque la vente sociale. Il s’agit en effet du réseau social idéal de par la multitude d’outils de valorisation de ses compétences et de son entreprise mis à notre disposition : profil pour alimenter un CV en ligne, partages de présentations sous forme de diaporama (Slideshare), articles en ligne, flux chronologique où partager toute son actualité business, outils de gestion de ses prospects et de recrutement, etc. Cependant, LinkedIn n’est pas la seule plateforme sociale professionnelle qui permette cet usage très particulier. Même s’il reste le plus performant en la matière, en faisant preuve d’un peu plus de créativité, la métho-de reste applicable sur d’autres plateformes plus généralistes comme Facebook ou Instagram.

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Facebook Facebook est un réseau social généraliste, c’est-à-dire qu’on peut y partager tout type de contenus, dans tous les secteurs d’activités, sans trop de restrictions. Ici donc, pour sortir du lot dans la masse des contenus professionnels et personnels qui se côtoient, il vous faudra faire preuve de créativité et d’originalité tout en faisant passer un message clair et créer des émotions, émotions (joie, rire, colère, révolte, tristesse…) qui permettront la mémorisation du message en question. Ne négligez pas non plus la répétition, sans pour autant devenir agaçant, car la diffusion d’un post ou d’un message à un instant T ne sera parfois vue que par une partie infime de votre audience (10 à 20 % en moyenne, à cause de l’algorithme et des pics de connexions à la plateforme).

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Instagram Instagram, LA plateforme qui a le vent en poupe en ce moment, est également un réseau social généraliste, même si certains secteurs (mode, beauté, déco, fitness, photographies) ont plus de succès que d’autres, car étant principalement composés de femmes. Il s’agit d’un réseau social de l’image, ainsi vous pourrez y faire preuve de créativité grâce à des clichés et des vidéos que vous aurez sélectionnés avec beaucoup de soin. Cela sera également l’occasion de montrer vos compétences, surtout si vous êtes un créatif ou que vos produits sont visuellement attractifs.

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Le soleil, les salades fraîches, la détox, la reprise d’une activité sportive, les vacances pour celles qui partent, les terrasses pour les autres… Les journées estivales sont plus longues et vous ne savez pas comment profiter de cette belle saison pour vous ressourcer.

Et le sport ? Vous n’avez pas le temps de faire de l’exercice ? Pas envie de vous abonner à la salle de sport ? Finies les fausses excuses ! Faites du gainage ! Non seulement il renforce les muscles en longueur et en profondeur, mais surtout, se pratique n’importe où juste avec un tapis. Le but est simple : tenir une position pendant quelques secondes, au départ 30, qui seront progressivement augmentées au fil des séances pour atteindre les deux minutes et trois à cinq répétitions. Voici la position de gainage ventral que vous pouvez ajouter à votre routine matinale.

Avant tout, faites le plein de vitamine D, car elle contient de nombreuses vertus pour votre organisme. Elle augmente la vitalité, renforce le système immunitaire, les os, les dents, les cheveux, les ongles, la peau, combat la dépression et la fatigue chronique, etc. Mais attention, elle ne protège pas des coups de soleil ! En effet, pour une bonne production de vitamine D, il est conseillé aux adeptes du bronzage de ne s’exposer que de 10 à 30 minutes maximum, sans oublier de se badigeonner de crème solaire. Pour les peaux claires, un indice de protection entre 30 et 50 est recommandé. Les peaux plus foncées, contrairement aux premières, ont une protection naturelle, la mélanine, qui a pour rôle de protéger l’épiderme des UV. Pour elles, l’indice de protection devra se situer entre 15 et 30.

Allongé à plat ventre, appuyé sur les avant-bras pliés et les orteils flexes, l’objectif est de maintenir votre corps en planche en contractant bien le ventre et les fesses. La tête, les épaules, le bassin et le fessier doivent être alignés.

L’été est également le moment idéal pour perdre les kilos en trop. Faites des repas légers et pleins de bons nutriments. Laissez-vous porter par votre imagination et concoctez une belle salade colorée où vous aurez pris soin d’ajouter de la mangue ou des fruits rouges, qui sont de puissants antioxydants. Pensez aussi aux salades de crudités (carotte ou céleri), car leurs fortes teneurs en vitamine C, en fibres et en eau en font d’excellents coupe-faim. Préférez aussi la viande blanche et le poisson. Moins gras et plus faciles à digérer, ils n’en sont pas moins sources de protéines qui vous fourniront l’apport journalier nécessaire en fer.

#HealthyBusinessWomen 68

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PROFITEZ DE L’ÉTÉ POUR RECHARGER VOS BATTERIES !


En été plus que jamais, notre corps a besoin d’eau. Parce que l’hydratation reste l’alliée beauté et santé numéro 1, vous pouvez vous amuser à aromatiser votre eau pour lui donner un petit goût bien frais. Par ailleurs, en buvant un verre d’eau avant chaque repas, vous vous hydraterez à intervalles réguliers et vous arriverez aussi plus rapidement à satiété. Voici une recette d’eau détox, rafraîchissante et hydratante, que vous pourrez boire tout au long de votre journée.

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Eau détox à l’ananas, noix de coco + eau de coco

¼ ananas, environ 1 noix de coco (pour utiliser son eau ou alors, jus de coco 100 % naturel) 1 verre d’eau plate

Mettre dans un bocal quelques morceaux de noix de coco et des rondelles d’ananas, y ajouter l’eau de coco et le verre d’eau selon la quantité désirée. Fermer le bocal et mettre au réfrigérateur pour la nuit. Dégustez le lendemain.


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#CinqHealthyConseils

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Mangez du melon, des carottes, des tomates et autres fruits et légumes jaune-orangé. Riches en bêta-carotène, les fruits et légumes de couleur jaune-orangé vont aider votre peau à bronzer. Très abondant dans les aliments d’origine végétale, c’est un antioxydant qui prévient le vieillissement cellulaire. Pensez donc à mettre au menu, plusieurs fois par jour, des potiron, poivron, abricot, tomates, carottes, etc.

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Buvez beaucoup. De l’eau, encore de l’eau et toujours de l’eau.

L’été est synonyme de chaleur et d’augmentation des températures. Boire beaucoup d’eau non seulement vous hydratera, mais aussi détoxifiera votre organisme. Elle est également efficace dans la lutte contre la cellulite.

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Stop au grignotage. Oui aux collations Healthy Le fruit phare de l’été : la pastèque. Idéale pour prévenir la déshydratation, sa pulpe rouge permet de rafraîchir et de purifier l’organisme. Peu sucrée, elle est également très peu calorique et peut ainsi être consommée tout l’été, sans crainte pour votre ligne.

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Chouchoutez-vous Profitez des longues journées estivales pour vous octroyer des moments de détente : massage, manucure, bronzage… Prenez le temps de vous enrichir intellectuellement par la lecture ou autre. Faites-vous plaisir et reboostez votre corps et votre mental.

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Faites une cure détox Rien de tel que de profiter de cette saison pour un nettoyage en profondeur de votre organisme. Durant l’été, retrouvez votre vitalité, un teint éclatant et une ligne harmonieuse grâce à une alimentation crue et variée.

Retrouvez tous nos programmes DÉTOX sur le site www.spiritualfitness.fr Elodie Williams est une entrepreneuse, conférencière Elodie Williams et experte en performance de soi et bien-être. Fondatrice de Spiritual Fitness, elle vous encourage à Consultante spécialisée dans la performance de soi et du bien-être devenir la meilleure version de vous-même par son Facebook : spiritual fitness concept unique « le MINDBODY Leadership » qui a pour objectif de vous encourager, former et transformer, Instagram : spiritual.fitness aussi bien physiquement que psychologiquement. www.spiritualfitness.fr 70


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