Mama TRAORE

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prophylaxie menée par la SPANA en administrant régulièrement l’ivermectine et la désinfection des locaux de certains parcs. Ces mêmes affections ont été rapportées par HARRY, (2010) en citant MOSSERI S., (2008) ; CHABCHOUB. A et CHAOUACHI N., (2008). Pour le sarcoïde équin, 6 cas (3%) ont été diagnostiqués chez l’âne dont une femelle et 3 cas, chez les chevaux. Nos résultats sont similaires à ceux trouvés par TAMSALI (2006) de par la fréquence et la localisation. Ainsi la maladie touche trois fois plus les mâles que les femelles, et les animaux malades sont âgés de trois à six ans pour la plupart, avec un pronostic meilleur chez l’âne que chez le cheval. Le type fibroblastique est de loin le plus courant que le type verruqueux ou occulte. Selon les localisations, on a noté 45% sur les membres, (32%) à la tête (paupières, pourtour de la bouche, cou), 20% aux parties déclives du thorax et de l’abdomen. Les résultats de traitements par exérèse chirurgicale, opérée au sein de la clinique de la SPANA, sont très encourageants. En effet, en 2014, sur plus de 10 cas de chirurgie, seuls deux cas de récidives ont été notés. Par contre, d’après TAMSALI (2006), l’exérèse chirurgicale seule est déconseillée, car elle n’aboutit qu’à des récidives plus graves. Par rapport aux cas de lymphangite épizootique, 2% de cas ont été observé chez l’âne et 18% (8) cas chez les chevaux. Selon FALL (1988), c’est aussi une maladie tellurique compte tenue de la résistance du champignon à la sécheresse et à l’action des antiseptiques usuels. La phase saprophytique du champignon dans le sol est assurée par les chlamydospores. Cette forme de résistance d’Histoplasma farciminosum peut expliquer la persistance de la lymphangite vue le milieu de vie des chevaux en bordures du fleuve et les ânes vivant en communauté dans des endroits souillés. Des cas de guérison ont été constatés après traitement avec de la pénillicine G (4 à 6 millions UI en IV), la penistreptomycine (1ml/10kg en IM) plus les comprimés sulfamethoxazole-trimethoprine. Le suivi est très long en semaines, voire des mois. D’autres traitements ont été évoqués par FALL (1988) : - Sulfaphenazole (1ml/10kg en IM) + iodure de potassium (5g/animal/jr per-os) jusqu’à larmoiements - 7 guéris sur 10 cas sans séquelle et la cicatrisation des lésions était parfaite - Terramycine LA (1ml/10kg en IM) + sulfamethoxine (1,5ml/10kg en IV), traitement pendant 10 à 12 jours : 9 guéris sur 20 cas. - Cordylia africana (une plante broyé+ eau) administré pendant 10 jours : 3 geuris sur 7cas 120


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