L’UNION P O L E
D ’ E X C E L L E N C E
ECO-QUARTIER LILLE MÉTROPOLE COMMUNAUTÉ URBAINE / T O U R C O I N G , WAT T R E L O S / S E M VILLE REICHEN
ET
ROBERT
&
ASSOCIES
-
MA-GEO
VILLES
MOREL ASSOCIES
ROUBAIX, S A E M EURALILLE
DE
RENOUVELÉE / -
CONCEPTO
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EPURE
L’ UNI O N E N T R A IN D E S E FA IR E / ACTE II 2010 2012
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ACTE II L’UNION EN TRAIN DE SE FAIRE
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L’UNION EN MARCHE a l’union en marche avec les acteurs du territoire : les 7 familles b l’union en marche avec l’initiative publique : les déclencheurs c préparer le terrain pour la suite : les espaces publics
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2010 - 2012 : L’AVANCEMENT AU FIL DES SECTEURS a le secteur central : Stephenson et la plaque b la Tossée : la cité d’activité et les logements c les Rives de l’Union : Kipsta et le secteur des Couteaux d le quartier du Cul de Four e le quartier Saint Joseph f les quais et Mercure
PLANS GENERAUX ET BILAN DES SURFACES
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l’acte II de l’Union...
Entre 2008 et 2010, l’acte I de l’Union a permis la mise à jour du plan directeur sur les aspects de densité et de formes urbaines, ainsi que la mise en place des bases concertées pour les espaces publics. Le second acte de la phase opérationnelle de l’Union, relatée dans ce document, a été consacré en priorité à l’accompagnement de projets issus des acteurs du territoire, aux quatre coins de l’Union. Le principe de réalité énoncé comme base du projet dès l’origine a vu ici son application jour après jour. A partir des grands invariants du plan, les projets portés par les acteurs du territoire – des « familles » avec des rêves et des attentes très diverses – ont pu s’inscrire dans une vision d’ensemble maintenue. Le résultat de ce travail d’accompagnement opérationnel s’est concrétisé sur le terrain par les premières réhabilitations dans l’îlot Stephenson et à la Tossée. D’autres opérations, conçues, concertées et passées au tamis du projet d’ensemble et des valeurs communes du projet, seront lisibles sur le terrain dès 2013, quand les grues seront à l’ouvrage pour l’acte III de l’Union. D’ores et déjà, si ce ne sont les grues, ce sont les bulldozers et les poseurs de pavés qui tracent les nouveaux espaces publics de l’Union pour accompagner le CETI livré, et anticiper les opérations à venir. Car l’acte II de l’Union fut aussi le temps des chantiers, au ras du sol ceux là. Les voies primaires que sont la rue de l’Union et la rue de Roubaix Tourcoing sont aménagées en grande partie; la rue des Métissages amorcée. Les chantiers vont se poursuivre dans les années à venir pour offrir un socle de lieux publics partagés aux nouvelles constructions et aux nouveaux usagers.
Le CETI, déclencheur de la filière textile, est dorénavant livré au sud du secteur central ; l’Imaginarium locomotive de la filière image, vient d’ouvrir ses portes à la Plaine Images ; le parc, vecteur d’un nouveau cadre de vie pour les nouveaux logements est à l’étude. L’acte II de l’Union doit également engager des réflexions prospectives pour l’acte III, et au-delà. Après la Tossée et Stephenson, les études sur les quartiers du Cul de Four et Saint Joseph réalisées en 2012 vont permettre le passage à l’opérationnel de nouveaux secteurs. Ils conforteront l’accroche de l’Union aux quartiers existants, préoccupation importante des collectivités concernées. L’Union, c’est bien « faire ensemble », « faire avec ». Sur ce territoire complexe et longtemps désenchanté, l’inattendu, accepté puis concerté, fait naître un morceau de ville complexe et riche. La vivacité du projet se lit dans la complexité des assemblages. S’ils respectent les grands tracés du plan guide, ils sont à chaque fois nouveaux et inventés avec les ingrédients du territoire, ses habitants, ses acteurs, ses énergies. Le morceau de ville qui advient sera sinon inhabituel, du moins, sans doute, unique.
En parallèle, les villes de Roubaix, Tourcoing, Wattrelos et Lille Métropole ont largement investi dans des projets emblématiques qui sont en partie livrés. A côté de la transformation douce et progressive des quartiers et l’accompagnement des acteurs du territoire, ces projets portent l’excellence pour transformer durablement l’image de l’Union, enclencher pour l’avenir une nouvelle dynamique économique, faire venir de nouveaux emplois et de nouveaux habitants.
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L’ACTE II
L’UNION EN MARCHE
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L’UNION EN MARCHE AVEC LES ACTEURS DU TERRITOIRE : LES 7 FAMILLES L’acte II de l’Union correspond à l’incarnation du projet urbain, à son appropriation par les acteurs du territoire. La dynamique est lisible par le nombre de porteurs de projets qui se sont manifestés pour l’Union. L’enjeu, pour l’aménageur et l’urbaniste, est alors de réussir le mélange de cette diversité de projets dans un ensemble cohérent qui fera ville ! La théorie des « 7 familles » est née de cette compréhension de l’importance du mélange, de l’échange, de l’assemblage entre des porteurs de projets qui a priori ne se connaissent pas voire se définissent comme opposés, et de la nécessité de « faire ville » sur des valeurs communes.
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les familles de l’Union – saison 2010 - 2012 Quand et comment l’Union a-t-elle démarré ? Dès les années 1980, par la volonté des élus locaux de réinvestir un territoire déshérité de l’activité économique qui l’avait façonné, suite à la crise qui a frappé le secteur textile français au milieu du XXème siècle. Après un « faux départ » dans les années 80 qui s’est matérialisé par la construction de la tour Mercure, la décision de partir sur de nouvelles bases dans les années 2000 conduit à l’hypothèse d’un nouveau quartier mixant activités et logements, zone franche et pôle d’excellence. A partir de 2004, le projet urbain a pris la forme d’un grand papillon vert (le parc) entouré de plaques bâties, et ponctué de signes architecturaux emblèmes de l’excellence. Il est devenu une figure familière autour de laquelle hommes politiques, services techniques, et habitants se sont regroupés pour un dessein / un destin commun.
commun ; la mixité fonctionnelle dans tous les quartiers ; la gestion alternative et gravitaire de l’eau pluviale ; les corridors de biodiversité; le réemploi des bâtiments, des matières et des matériaux…. Si le projet urbain, sa figure et ses tracés, est un guide pour l’action commune, les ingrédients qui feront effectivement LA VILLE n’y sont pas encore. Ils sont bien évidemment avant tout humains. En 2007, la désignation de la SEM Ville Renouvelée comme aménageur marque officiellement le démarrage des opérations. Mais c’est en fait un autre évènement, préalable, qui amorce « l’incarnation » de la figure urbaine sur le terrain.
La figure urbaine – ses tracés, ses vides, ses pleins – est une composition déclinée théoriquement en modes de fabrication de la ville : la couture urbaine, les zones de protection historiques, les secteurs de plan de masse, les typologies alternatives, les grands équipements publics, les adossements majeurs, les architectures emblématiques. Le projet s’annonce « ouvert », et énonce de grands invariants garants de l’identité de l’Union : l’équilibre ville / nature ; les grands tracés structurants pour les modes doux et les transports en les modes de fabrication de l’Union : plan issu de l’étude de définition 2003
En 2004, sous l’injonction « Rase pas mon quartier », les habitants de l’impasse Stephenson à Tourcoing se regroupent en association dans le but de résister aux acquisitions / démolitions en cours par l’Etablissement Public Foncier, et en particulier sur les maisons tourquennoises des années 1930 qu’ils habitent. L’aventure des habitants de cette impasse, aujourd’hui un des emblèmes de l’Union en marche, constitue la première inflexion de la figure urbaine vers un morceau de ville ancré dans le territoire. Le projet ouvert fait ici sa première démonstration en réintégrant l’îlot Stephenson dans la figure urbaine. L’association d’habitants « Rase pas mon quartier», bientôt regroupée autour de l’agence Construire et de Patrick Bouchain, prend en main son destin et par la même occasion celui d’un morceau de l’Union.
tissus kuba, métaphores des figures urbaines : maillage, couture, typologies alternatives, bâtiments emblématiques 10
Patrick Bouchain présente aux habitants les projets de réhabilitation des maisons de l’impasse Stephenson ACTE II L’UNION EN TRAIN DE SE FAIRE
En 2010, une autre « famille » d’acteurs locaux se manifeste, dans une vision du monde et une conception de la ville diamétralement opposée à celle de la « proximité populaire » des habitants de l’impasse Stephenson et de Patrick Bouchain. L’entreprise Kipsta se porte acquéreur de la friche Terken pour y implanter son siège mondial de conception des sports collectifs. Visibilité, marketing, sécurité, sont les enjeux portés par la marque et avec lesquels il faut composer pour intégrer ce nouveau programme porteur d’emploi et de renouveau à l’Union.
La famille « Tertiaire-Supérieur » s’incarne en 2010 et 2011 par ADIM, Rabot Duthilleul Partenariat et la SEM Ville Renouvelée qui portent les attentes d’utilisateurs futurs, à séduire par une fonctionnalité et une économie à toute épreuve (celle de la norme) et une architecture esthétisante et originale, mais pas trop coûteuse. Les deux «triangles» à l’entrée ouest de l’Union ont trouvé preneurs.
le projet Kipsta sur la friche Terken - Béal et Blanckaert architectes
les Triangles Est siège de Vinci Immobilier - Barré Lambot architectes
D’autres familles manifestent leur intérêt à investir à l’Union. A chaque fois, l’aménageur et l’urbaniste en chef doivent accompagner les projets, et composer un assemblage inattendu, qui maintient les invariants et assure un avenir commun – celui d’une ville plurielle et partagée - à ces « familles ».
Comme le tertiaire supérieur, la famille « Offre résidentielle » est portée par des promoteurs de logements pour monsieur Tout-le-monde. Ce monsieur désincarné est, notamment, la norme, le standard, et le coût au mètre carré... singularités réduites au minimum.
En 2009, M. Ciuch, entrepreneur du coin, se manifeste pour implanter son entreprise dans l’usine désaffectée de la Tossée. Porteur d’un rêve et d’un projet, son installation est conditionnée par une architecture économique, qui doit trouver sa place dans une morphologie urbaine adaptée à la « Ville-des-Petits-Investissements ». Avec le Conseil Général du Nord promoteur d’une ruche d’entreprise, il devient moteur de la transformation de la Tossée.
les nouveaux logements de la Tossée - Nacarat promotion ANMA architectes
Dans les villes qui cherchent un renouveau économique, on mise sur des pôles d’excellence ultra-pointus, locomotives futures d’une économie du rayonnement à renaître, et d’une classe créative providentielle. A l’Union, la famille « Recherche-Innovation », a porté le CETI jusqu’à sa livraison en 2012. Cet équipement de pointe dans la filière des textiles innovants doit lancer la nouvelle filière économique des textiles innovants à l’Union.
M. Ciuch, entrepreneur à la Tossée
Dans le même esprit mais à une autre échelle,la société LMH bailleur social de la métropole, a manifesté son intérêt pour construire son nouveau siège social rue de l’Union, au pied de la tour Mercure. REICHEN ET ROBERT & ASSOCIES - MA-GEO MOREL ASSOCIES - CONCEPTO - EPURE
le CETI - Saison Menu architectes 11
« Proximité populaire » ; « Offre résidentielle » ; « Ville des petits Investissements » ; « Tertiaire supérieur » ; « Génie urbain » ; «Recherche Innovation » ; « Consommation Image de marque » : 7 familles sont données ici en exemple car il y en a d’autres et il y en aura beaucoup d’autres. Celles-ci sont les plus présentes entre 2010 et 2012 dans la fabrique de l’Union. Chacune bien rassemblée autour de son rêve et de son projet, de sa vision du monde. Le « jeu » consiste à les dé-jouer pour faire la ville1. La ville n’est pas une compilation, les unes à côté des autres, des familles, chacune chez soi. La ville entremêle, dépayse, crée l’espace qui à la fois rapproche et distancie. Et en même temps les familles portent, investissent, s’installent, font corps dans la ville. Les familles sont singulières, mais ne composent pas une ville. Il faut une petite violence qui commence par regarder autour de chezsoi, le voisinage. Puis physiquement et métaphysiquement, la famille doit s’ouvrir pour faire ville, se décomposer, sur ses marges au moins, sur ses franges, pour créer la surface de contact et de frottement qui participe à la ville. Une rugosité qui achoppe. « Cet art de la ville est donc celui d’un théâtre du transport, du transbordement, à bords multiples et enchevêtrés qui sont bords de domaines, de demeures, de fonctions, de métiers, de rôles, de grades, d’identités. Mais tout dans la ville se joue dans les bords, les franges, les marges de toutes ces entités définissables. »2 Comment et pourquoi s’ouvriraient-elles à la ville, aux autres, à un projet commun ? Parce qu’elles sont associées à un enrichissement collectif, qui impacte également leur intérêt individuel. Le projet propose de nouvelles valeurs de vivreensemble, et de nouvelles de valeurs économiques, mêmes si elles ne sont pas directement chiffrables. Au delà de l’urbain, ce projet là est politique. Le temps du projet urbain met en place ces valeurs, la ville prend le relais pour le mélange. Les enrichissements collectifs dans la ville tournent autour de trois thèmes, unanimes, au-delà des effets de mode, qui composent des lieux, des actions collectives, des évènements : - la nature : au sens rapport à la nature, espaces ouverts, horizons, plein air, ombre et fraîcheur, biodiversité…
1 J 2 J le parc de l’Union - Empreinte paysagistes 12
ACTE II L’UNION EN TRAIN DE SE FAIRE
- les réseaux : au sens réseaux de communication physiques et virtuels (se déplacer physiquement et virtuellement), réseaux sociaux – associations.
Le philosophe Jean-Luc Nancy exprime, par l’idée du dépaysement, le passage de la villa / famille à la ville. La ville, invention du dépaysement, re-territorialise ce qui est hors du pays, de la famille. Elle rend possible l’ « ensemble ». « Dans le village, les raisons du « vivre ensemble » sont données. D’ailleurs le village c’est ce qui seul peut-être mérite de conserver le nom de la villa romaine […] parce que les gens y sont ensemble par raisons, sinon exactement de famille - parce que la très large famille étendue comportant les esclaves etc… des romains, ne correspond pas à ce que nous appelons famille ; mais la villa s’inscrit dans le pays, dans le paysage, et c’est du pays et du paysage que le village ou le bourg relève, avant toute autre dépendance ou allégeance politique ou économique [...].
- la culture : au sens monuments, mémoire, œuvres d’art dans la ville, fêtes, rites, événements....
La ville est une invention et elle est l’invention du dépaysement. […] Il faut concevoir un autre espace pour une communauté à laquelle n’est plus donnée une substance commune. Telle est l’invention urbaine. […] Donc la ville, en son génie, semble avoir su rendre possible l’ensemble de ce qui n’était pas donné comme ensemble ».3 Dans la ville actuelle, dont l’Union est un exemple particulier, on pourrait dire que le premier acte serait de dé-payser les familles. Mais pas de les nier, puisqu’elles donnent substance à la ville. « Rendre possible l’ensemble de ce qui n’était pas donné comme ensemble », par un projet, un destin commun au sens politique, et un intérêt commun au sens économique – c’est un principe de réalité que l’on ne peut, aujourd’hui, occulter. L’aménageur et l’urbaniste créent les conditions d’un rapprochement, d’un entremêlement des familles. Metteur en ville, comme un metteur en scène, serait une l’hypothèse. Tellement important mais tellement dépendant des acteurs, qui aiment, jouent, font, et refont, l’œuvre. Le metteur en scène, lui, s’efface finalement.
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MÉD I ES
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5 INVESTISSEU
4 LE CO 2 L’UTILISATEUR, N C E P NAIRE T GESTION E U R ION AMP E CH 1L L’HABITANT, L’USAGER
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L’EMBLÈME
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MÉD I ES
Quelques petites histoires peuvent illustrer la façon dont sont dé-jouées les familles. Un nouveau parc qui valorise la maison de M. Sferazza, habitant de l’impasse Stephenson, OUI MAIS aussi l’acceptation de l’ouverture (aux piétons) de l’impasse qu’il habite sur la nouvelle rue des Métissages. Des terrains de foot en synthétique pour le test des nouveaux produits Kipsta, OUI MAIS un système de gestion des eaux pluviales à ciel ouvert, qui aliment les « marais » du futur parc. Un nouveau transport en commun qui relie au métro, valeur ajoutée pour les futurs logements, OUI MAIS aussi un stationnement délocalisé en silo pour garder la pleine terre dans les parcelles.
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3 OFFRE BAIN RÉSIDENTIELLE5 GENIE UR É NATURE IMIT E X O R P LAIR 4 TER POPU TIAIR PETITS DES VILLE S RE E UPÉR 6 CHERCHOE 2 IEUR KER DÉVELOPPEM INVESTISSEMENTS ENT
AS
Accompagner les différentes « familles » et leur projet pour qu’ils s’intègrent dans l’Union, c’est négocier sur la base de ces valeurs.
l’idée d’un jeu des 7 familles inversé pour comprendre les acteurs de l’Union et communiquer sur «faire la ville»... 1. A l’inverse du jeu des 7 familles dont le but est de rassembler les familles, le terme dé-jouer est ici employé pour signifier que l’enjeu est d’ouvrir, de mélanger, de dépayser, d’organiser le «frottement», la rencontre, entre les «familles». 2 & 3. Corps de/dans la ville, intervention de Jean-Luc Nancy le 7 novembre 2009, en séance plénière dans le cadre du colloque « L’Art de la Ville », organisé par l’Université Toulouse II-Le mirail, 6-8 novembre 2009
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le CETI
14 600m² dédiés à la recherche sur les textiles innovants
L’UNION EN MARCHE AVEC L’INITIATIVE PUBLIQUE LES DECLENCHEURS
l’Imaginarium
8 760 m² dédiés à l’innovation dans le domaine de l’image
le parc
10,5 ha d’espaces naturels et de loisir…
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Les acteurs des « 7 familles » créent une dynamique positive qui ancre le projet urbain dans son territoire, garantissant une ville plurielle et partagée. Parallèlement, l’investissement des collectivités locales dans des équipements majeurs, au rayonnement métropolitain, constitue un complément nécessaire pour projeter dans l’avenir un morceau de ville d’une telle ampleur. Ainsi, l’acte II de l’Union a vu la livraison du CETI et de l’Imaginarium, déclencheurs d’une nouvelle filière économique et de nouveaux emplois. Dans le même temps, le choix d’un projet et d’un maître d’oeuvre pour le parc, au coeur de l’Union, permet d’y envisager une nouvelle qualité de vie à proximité de la nature. Dans cette dynamique, une nouvelle réflexion sur les logements du secteur central sera menée prochainement, dans une perspective opérationnelle pour l’acte III.
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l’Imaginarium
le CETI
Depuis décembre 2011, l’ancienne retorderie de l’usine Vanoutryve est l’« Imaginarium » : un lieu hybride de 8700 m2 dédié au monde de l’image, qui abrite un hôtel d’entreprises, un incubateur, un espace de rechercheinnovation-développement unique en France et en Europe, un espace de co-working ouvert aux travailleurs nomades et des projets artistiques. La mise en réseau de tout ce monde créatif vise à développer des rencontres propices à générer de nouveaux contenus. Véritable déclencheur et accompagnateur de la nouvelle filière économique image culture média, cet équipement constitue le « vaisseau amiral » de la Plaine Image, ancien tènement industriel de 5 hectares aujourd’hui dédié aux industries créatives de l’image. Déjà près de mille salariés et cinquante entreprises sont implantés là, dont Ankama et les studios de Télémelody. A terme, l’ensemble constituera un nouveau cluster économique et dynamiseront les quartiers tourquennois et roubaisiens du sud de l’Union.
En tête du secteur central de l’Union, le CETI, livré fin 2012, concrétise l’installation de la filière d’excellence «textiles innovants» à l’Union. Ce centre de recherche et de développement technologique unique au monde, porté par le pôle de compétitivité UP-tex, dispose d’outils pilotes à l’échelle préindustrielle à destination des laboratoires et des entreprises internationales. A son contact, ce sont 40 000 m² d’activités potentielles sur près de 3 ha de foncier qui peuvent se développer à l’ouest de la plaque, selon des typologies modulaires adaptables aux prospects, de la halle industrielle aux bureaux en front à rue. Malgré le contexte économique difficile, les maires et élus de la Communauté Urbaine de Lille ont réaffirmé, fin 2012, la volonté de réserver ce foncier à la filière textile. Si aujourd’hui, le CETI apparaît seul sur la plaque, c’est bien dans une vision d’avenir maintenue, et pour un enjeu économique majeur.
déclencheur de la filière image culture média
déclencheur de la filière textiles innovants
LA FILIÈRE TEXTILE SUR LE SECTEUR CENTRAL potentiel : 30 000 m² SP tertiaire 13 000 m² SP d’activité lot tertiaire : 9 400 m² SP divisible
lot activités : 4 900 m² SP divisible
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le parc
déclencheur d’un nouveau mode d’habiter à l’Union Le grand «papillon vert» qui constituera demain le coeur de l’Union résulte d’une composition entre des plaques bâties et des grandes lignes de flux qui relient l’Union et les quartiers environnants. Cette forme a priori éclatée démultiplie les façades vertes pour offrir de nouvelles qualités d’habiter à l’Union, et va chercher loin de nouveaux horizons dans la ville dense. Ville et nature se mélangent : la plaine et le drapé s’étirent et se ramifient à l’intérieur des plaques bâties grâces aux noues, chemins verts, corridors boisés, et autres salons de ville... C’est un déclencheur majeur pour donner à voir une nouvelle vie possible à l’Union.
Le contexte économique et l’observation du marché du logement actuel conduit à étudier de nouvelles formes d’habitat (l’habitat individuel groupé ou intermédiaire, accompagné de quelques plots émergents offrant des vues lointaines), tout en maintenant la densité nécessaire pour la vie urbaine et la programmation des équipements publics. L’objectif est bien, pour l’acte III de l’Union, d’accompagner l’ouverture du parc par des nouveaux logements et des nouveaux habitants dans le secteur central.
Les études sont en cours et les travaux devraient démarrer courant 2014 : le bureau de paysage Empreinte a été désigné maître d’oeuvre du parc public (10,5ha) à l’issu du concours lancé en 2011. Cette nouvelle valeur de localisation au coeur de l’Union enclenche naturellement le développement des logements situés sur le secteur central. Les études de densification de 2009 avaient identifié un potentiel de 400 logements dans une typologie de petits collectifs en quinconce regroupés en résidences d’une centaine de logements chacune. Cette typologie proposait un rapport au sol particulier (équilibre entre pleine terre et podium de stationnement) ; un rapport au ciel et à l’horizon : des maisons sur le toit (double attique), permettant les vues lointaines, vers le parc, le canal...
le secteur central et la plaine : vue axonométrique REICHEN ET ROBERT & ASSOCIES - MA-GEO MOREL ASSOCIES - CONCEPTO - EPURE
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rues en chantiers livraison courant 2013
1 km
espaces publics à l’étude
20 000 m² de places 1 km de rues 10,5 ha de parc
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PREPARER LE TERRAIN : LES ESPACES PUBLICS Alors que les tous premiers bâtiments construits ou réhabilités voient le jour, le coeur de l’Union se transforme en un vaste chantier. Il s’agit de «préparer le terrain» pour la suite, innerver la ville par de nouveaux espaces publics, concrétiser les grands tracés de la figure urbaine. En premier lieu, les rues de Roubaix Toucoing et la rue de l’Union qui forment le cardo et le decumanus de l’Union sont prolongées ou rénovées, adaptées aux nouvelles pratiques de la ville pour tous les modes.
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le premier kilomètre livré… Avec les rues de Roubaix Tourcoing, l’est de la rue de l’Union et l’amorce de la rue des Métissages, le premier kilomètre de voies sera livré à l’été 2013. Lisibilité, simplicité et robustesse sont les trois maîtres mots qui ont prévalus aux aménagements, largement concertés avec les services des villes de Roubaix, Tourcoing et Wattrelos, et de la Communauté Urbaine de Lille. La simplicité des sols coulés (béton balayé clair et enrobé noir) est associée aux pavés de porphyre récupérés sur le site. Resciés pour offrir une surface conforme aux normes actuelles, ils repartent pour quelques siècles au moins ! Ainsi, à l’Union, le réemploi se multiplie, allant des terres polluées traitées sur place aux bâtiments, et aux pavés !
les chantiers à venir D’autres chantiers d’espaces publics vont démarrer courant 2013. Ils accompagnent les opérations de construction qui vont fleurir aux quatre coins de l’Union. Les nouveaux logements de la Tossée auront pour socle un grand cours pavé qui reliera la rue de Roubaix à la rue des Cinq Voies. Conçu comme une faille publique dans la cité recomposée de la Tossée, il offrira un nouveau lieu de vie dans l’Union. Le chantier démarre à l’été 2013. Celui des espaces communs de la cité d’activité lui emboitera le pas.
En 2013 également, la rue de l’Union sera prolongée à ses deux extrémités pour aller chercher le centre mondial de conception des sports collectifs KIPSTA qui s’implante sur la friche Terken à l’extrême est, et le siège de LMH à l’extrême ouest. Les chantiers se prolongeront jusqu’en 2015 au moment de la réalisation du passage sous la voie ferrée. La rue de l’Union sera alors prête à recevoir une nouvelle ligne de bus efficace entre la station de métro Mercure et le boulevard des Couteaux. L’union – au sens propre – entre l’est et l’ouest sera effective. Les rues et cours de l’îlot Stephenson seront mis en chantier dans la foulée (2014) pour parachever la réhabilitation des logements, accompagner les opérations de logements du cours, et la réhabilitation de l’ancienne ruche en école. L’acte III de l’Union verra donc l’aménagement d’un nouveau kilomètre de rues, et les 2 ha des cours Stephenson et de la Tossée.
démarrage chantier début 2013 mi 2013 mi 2014 mi 2015 REICHEN ET ROBERT & ASSOCIES - MA-GEO MOREL ASSOCIES - CONCEPTO - EPURE
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Stephenson livraison des
30 maisons
a
fin 2012
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LE SECTEUR CENTRAL : L’ÎLOT STEPHENSON ET LA PLAQUE L’actualité du secteur central, c’est la fin de la réhabilitation des maisons de la rue Stephenson, après 3 ans d’études, d’échanges, de conversations et de chantier menés par l’aménageur et Construire, avec Patrick Bouchain. L’actualité c’est aussi le passage à l’opérationnel du revers d’îlots : les nouveaux logements du cours Stephenson. seront donc en chantier dans les deux ans. Parallèlement, l’acte III sera l’occasion d’étudier finement les typologies des nouveaux logements de la plaque, face au parc.
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les maisons de la rue de la Tossée : façades arrières
coupe sur la rue Stephenson : maison réhabilité par CONSTRUIRE et maison existante - échelle 1/200
vue perspective sur le cours Stephenson
les nouveaux logements du ‘retour d’îlot’ : façade sur le cours Stephenson - échelle 1/500 26
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poursuivre l’îlot Stephenson A l’origine, l’Union devait être une «zone», et les enjeux du projet, exprimés dans l’article de la Voix du Nord du 6 mai 2000 s’énonçaient ainsi : «rééquilibrage centre ville / périphéries, gros besoins de tertiaire, pôle de développement économique axé sur le textile, l’image et la VPC, situation géographique privilégiée...». Le périmètre de cette future zone d’activité devait faire l’objet d’une démolition massive. Si elle se justifiait pour partie sur les emprises des usines désaffectées, le périmètre de la zone englobait aussi des quartiers habités comme Stephenson. La mobilisation de l’association «Rase pas mon quartier» créée en résistance au principe de la table rase initiale, les maisons de la rue Stephenson et de la rue de la Tossée sont conservées et intégrées aux tracés du projet urbain. «Projet de ville contre projet de vie», indique la Voix du Nord du 14 février 2004. Les deux projets ne font dorénavant qu’un, et l’Union s’amorce sur cette réconciliation ! La ZAC créée et la SEM Ville Renouvelée désignée comme aménageur de l’Union, une des premières urgences concerne Stephenson : réhabiliter et remettre sur le marché les 32 maisons vendus à l’EPF à l’époque de la démolition. Patrick Bouchain et l’agence Construire sont alors désignés pour porter un projet basé sur les intentions suivantes : «Construire ensemble» à Stephenson ; ouvrir un lieu public au cœur du projet ; dénormer le logement social ; créer une culture commune autour de cet îlot.
intérieur de maisons réhabilitées ; inauguration de la première maison
Autour de l’Atelier Electrique qui ouvre ses portes rue de la Tossée en 2009, s’amorce un travail participatif pour la réhabilitation des maisons, le remembrement des parcelles, la définition du statut des espaces publics... Chaque mois, des «Conversations» autour de la ville et du projet de l’Union y sont tenues sous l’égide de Patrick Bouchain. Elles rassemblent habitants, citoyens, et professionnels de la ville, et proposent des discussions thématiques sur la ville et l’habiter. L’acte II de l’Union se termine par la livraison des 30 maisons réhabilitées qui offrent un nouveau cadre de vie à l’îlot Stephenson (12 sont reprises par LMH, 16 maisons sont en vente libre). L’atelier électrique a fermé ses portes fin 2012, mais la suite est en marche. 85 nouveaux logements vont compléter l’îlot et constituer une façade bâtie au cours Stephenson. Les habitants ne sont pas encore connu, la famille « offre résidentielle » prend le relais de la « proximité populaire ». Cependant le projet doit s’inscrire dans la continuité de l’expérience Stephenson : projet de ville et modes de vie doivent porter ce morceau de ville en devenir. Pour cela, les intentions sont les suivantes : - sortir de la logique de «produit», pour le logement et pour l’occupation des rez de chaussée (on pourrait aussi dire «dénormer» selon les termes de Patrick Bouchain) ; - rechercher les mixités générationnelles, sociales, handicaps ; - proposer des logements attractifs pour les familles (grands logements, espaces extérieurs) ; - cibler aussi l’accueil de populations créatives, d’artistes ; - intégrer une réflexion sur les modes d’habiter, l’utilisation des espaces extérieurs, laissant la place à l’innovation et à l’expérimentation, mais aussi à une réflexion sur les montages économiques permettant une acquisition progressive de la propriété ; - proposer une écriture architecturale «douce et conviviale», permettant la transition entre les maisons Tourquennoises du début du XXème siècle et l’écriture contemporaine des futures résidences de la rue des Métissages.
REICHEN ET ROBERT & ASSOCIES - MA-GEO MOREL ASSOCIES - CONCEPTO - EPURE
27
parking silo tertiaire et activités + conciergerie de secteur textile quartier (services au quartier à RDC)
rue des Métissages
foyer Papillons Blancs Pl15
lot Pl13
rue Stephenson
cours Stephenson
«lieu commun» salon de ville
passage Parent
l’îlot et le cours Stephenson : vue axonométrique 28
ACTE II L’UNION EN TRAIN DE SE FAIRE
lot Pl14
cours Stephenson
maison existante
rue de la TossĂŠe
REICHEN ET ROBERT & ASSOCIES - MA-GEO MOREL ASSOCIES - CONCEPTO - EPURE
groupe scolaire maternelle et primaire
rue de Roubaix
maison du parc
29
LE SECTEUR CENTRAL la plaque n°
Pl1
Pl2
nom
destination
emprise
(selon code de l'urb)
(m²)
gab
20 405
R et
C.E.T.I. activités
industrie
tertiaire
bureaux
Activités textiles et tertiaires
haut
10 756
Pl2a
activités
industrie
3 572
R et 2 niv
Pl2b
activités
industrie
3 250
R et 2 niv
Pl2c
tertiaire
bureaux
1 751
R+2+2 ni
Pl2d
tertiaire
bureaux
2 183
R+2+2 ni
Pl3
Activités et silo
4 551
Pl3a
activités
Pl3b
silo*
Pl4
Bâtiment façade rue de l'Union
industrie
2 877 1 674
R et 2 niv
5
bureaux
2 443
R+3+2 ni
habitation
5 438
R+3+2 ni
habitation
5 318
R+3+2 ni
habitation
5 573
R+3+2 ni
habitation
5 666
R+3+2 ni
service public ou d'intérêt collectif
6 102
tertiaire
Pl5
Quinconce logements possibilité rdc service rue de Nantes
Pl6
Quinconce logements possibilité rdc service rue de Nantes
Pl7
Quinconce logements possibilité rdc service rue de Nantes
Pl8
Quinconce logements possibilité rdc service rue de Nantes
Pl9a
Ecole Stephenson Ecole primaire - bâtiment Logicil
R+
Ecole maternelle - nouvelle école
RDC+a
salle polyvalente
R
Pl9b
Logements
Pl10
Activités textiles et tertiaires
habitation
1 429
R+2+2 ni
possibilité rdc service rue de Nantes
4 133
Pl10a
activités
industrie
2 495
R et 2 niv
Pl0b
tertiaire
bureaux
1 638
R+2+2 ni
Pl11a
activités
industrie
2 539
R et 2 niv
Pl11b
activités
industrie
2 728
R et 2 niv
Pl11
Activités textiles et tertiaires
8 814
Pl11c
tertiaire
bureaux
1 635
R+2+2 ni
Pl11d
tertiaire
bureaux
1 912
R+2+2 ni
bureaux
1 703
R+2+2 n
Pl12
Bâtiment tertiaire pointe nord
Pl17
future darse
5 000
comparaison 2009 / 2012
30
ACTE II L’UNION EN TRAIN DE SE FAIRE
prise
m²)
405
bilan de la constructibilité de la plaque hauteurs
CES
COS
0,47
756
quantité logts
besoins statio.
localisation
1lgt = 85m² shon
voir légende
stationnt
SHON
SP
(m²)
(m²)
14 663
13 930
7 548
7 171
50
7 115
6 759
59
1,3
14 234
13 522
gabarit R et R+3
SHO
0,7
réelle plan
sur parcelle
pour ratio 122
SHON PLAN DIRECTEUR 2009 en silo
(m²)
0
12 000
au sol
5 600 5 400
15 697
572
R et 2 niv ponctuels
0,70
0,7
2 550
2 423
17
17
sur voie arr.
0
250
R et 2 niv ponctuels
0,70
0,7
2 321
2 204
15
15
sur voie arr.
0
3 658
751
R+2+2 niv partiels
0,70
2,4
4 167
3 959
35
25
ds socle
10
4 046
183
R+2+2 niv partiels
0,70
43
25
ds socle
18
551
2,4
5 196
4 936
0,6
2 854
2 711
877
R et 2 niv ponctuels
0,70
0,7
2 054
1 951
674
5
1,00
PM
800
760
443
R+3+2 niv partiels
0,60
2,2
5 482
5 208
438
R+3+2 niv partiels
0,38
1,5
8 266
7 852
1 750
1 663
8 083
7 679
1 750
1 663
8 471
8 047
1 400
1 330
8 182
318
573
666
R+3+2 niv partiels
R+3+2 niv partiels
R+3+2 niv partiels
102
429
0,38
0,38
1,5 1,5
3 947
4 046
3 657 14
97
14
0
2 857
270
800
sur voie arr.
46
42
podium ou sol
4
4 789
97
50
dans podium
47
7 751 1 400
95
95
58
dans podium
37
8 310 1 400
100
100
62
ds podium
38
8 870 1 400
0,38
1,5
8 612 1 400
1 330
1 400
/
0,7
4 310
4 095
7 900
101
101
66
ds podium
35
9 416
R+1
2 660
2 660
RDC+attique
1 300
3 440
R
350
900
R+2+2 niv partiels
0,50
133
1,6
2 286
2 172
1,4
5 680
5 396
27
27
27
5 958
495
R et 2 niv ponctuels
0,70
0,7
1 781
1 692
12
12
sur voie arr.
0
2 566
638
R+2+2 niv partiels
0,70
2,4
3 898
3 704
32
25
ds socle
7
3 392
1,4
12 202
11 592
539
R et 2 niv ponctuels
0,70
0,7
1 813
1 722
12
12
sur voie arr.
0
2 620
728
R et 2 niv ponctuels
0,70
0,7
1 948
1 850
13
13
sur voie arr.
0
2 333
635
R+2+2 niv partiels
0,70
2,4
3 891
3 697
32
25
ds socle
7
3 916
912
R+2+2 niv partiels
0 70 0,70
24 2,4
4 551
4 323
38
25
ds socle
13
3 450
703
R+2+2 niv partiel
0,60
2,0
3 474
3 300
29
29
sur voie arr.
0
3 828
814
12 319
000 98 618
100 495
1 160
légendes légende stationnements d'après référentiel développement durable
lgts
1 pl/logement
tertiaire in périm. TC
1 pl/120m² shon
tert. hors périm. TC
1pl/70m² shon
activ. in périm. TC
1 pl/150m² shon
activ. hors périm. TC
1 pl/120m² shon
programmes construits ou existants hypothèse ratio passage SHON / SPC REICHEN ET ROBERT & ASSOCIES - MA-GEO MOREL ASSOCIES - CONCEPTO - EPURE
0 95 0,95 31
l'îlot Stephenson n°
nom
destination
emprise
(selon code de l'urb)
(m²)
Pl13 Logements Métiss. / cours Stephenson l'îlot Stephenson commerces services ateliers (rdc capables)* logements collectifs
n°
Pl14a
Pl13
commerces services ateliers (rdc capables)*
commerces habitation
logements collectifs
comm services ateliers (rdc capables)*
logements intermédiaires
papillons blancs
Logements cours Stephenson logements intermédiaires maisons réhabilitées
Pl138
Dent creuse
emprise 2 323 (m²)
hauteurs
1 719
R+2 à
gabarit
R+2 + double at partielle
701 2 323
Logements rue des Métiss Métiss. / Parent
Pl25 Dent creuse rue des Métiss Métiss. / Parent Pl15 Pl76Logements Dent creuse
1 719
commerces habitation habitation
Logements cours Stephenson
Logements cours Stephenson
Pl15 Pl14b
habitation
(selon code de l'urb)
comm services ateliers (rdc capables)*
gab
R+2 + dou parti
commerces
destination
Logements Métiss. / logements cours Stephenson intermédiaires
Pl14b Pl14a
nom Logements cours Stephenson
haut
commerces habitation habitation habitation
4 175 701
R+
R+2 à R+4 R+2 + R+2
habitation habitation
166 4 175163
R+2 + émer
108
papillons blancs logements intermédiaires
maisons réhabilitées
habitation
Pl25 creuse bilan Dent secteur central = plaque + Stephenson Pl76 Dent creuse CETI tertiaire activités logements non réalisés logements réalisés bilan secteur central = plaque + Stephenson services i / commerces** équipements (école) CETI papillons blancs tertiaire activités parking silo (capacité adaptable) logements non réalisés besoins en stationnements logements réalisés services i / commerces** équipements (école) TOTAL SECTEUR CENTRALpapillons blancs
Pl138
Dent creuse
dont réalisé parking silo (capacité adaptable) dont non réalisé besoins en stationnements
TOTAL SECTEUR CENTRAL
166 163 108
90 548
133 100
y/c vo
90 548 dont réalisé dont non réalisé 133 100
32
ACTE II L’UNION EN TRAIN DE SE FAIRE
y/c voiries
se
se
bilan de la constructibilité de l’îlot Stephenson hauteurs
CES
0,60
1,7
SHON
SP
(m²)
(m²)
2 970
2 822
quantité logts
besoins statio.
localisation
1lgt = 85m² shon
voir légende
stationnt
pour ratio
SHON PLAN DIRECTEUR 2009
sur parcelle
en silo
SHO
2 570
700 2 442
hauteurs
CES
R+2 à R+4
0,50
COS 1,6
R+2 + double attique partielle
0,60
1,7
R+2
0,50
1,2
300 à 600 2 570
2 442
R+2 à R+4
0,50
1,6
3 717
3 531
R+2 + émerg
0 40 0,40
11 1,1
300 à 700 4 676 3 417
4 442
gabarit
R+2
R+2 + émerg
0,50
0 40 0,40
réelle plan
11 1,1
besoins 30statio. voir légende
SP 3 531 (m²)
1lgt = 85m² shon
300 à 700 23 970 417
23 822 246
40 10 30
soit
y/c voiries
soit
y/c voiries
40
40
37 480 340
10 30
10 30
2 780
40
2841 076
799
20 10 24
20 10 24
3 000
2 850
30
4 000 676 1
426 4352 442
12
2 600
167
20
20
24
24
30 quantité logts
besoins statio.
localisation
voir légende pour ratio
stationnement
2 850 SP 426
1(m²) 000 14 663 30 659 12 467 45 623 3 000 SHON 1 500 (m²) 4 310 14 663 2 600 30 659 12 467 45 623 3 000 1 500 4 310 114 823 2 600
(m²) 352 13167 930 29 126 11 844 43 342 2 SP 850 1(m²) 425 4 095 13 930 2 470 29 126 11 844 43 342 2 850 1 425 4 095 109 082 2 470
17 663 97 160
16 780 92 302 m²/ha
114 823
109 082
17 663 97 160
16 780 92 302 m²/ha
8 627
40 20
lot à commercialiser
pré-commercialisé / à l'étude
habitation bureaux commerce artisanat industrie service public ou d'intérêt collectif
35 719
12 504
1lgt = 85m² shon 12
537 quantité logts 30 1lgt = 85m² shon
20
537
total secteur central
79 645
24
122
255
196
83
83
525 besoins statio.
236
587 20
60 32 867 synthèse central 0secteur 24 voie arrière 581
socle et parcel
podium localisation
289
sur parcelle
en silo
122 20 255
122 20 196
au sol
0
socle et parcel
83
83
voie arrière
60 0 270 289 345 EN SILO
20
2 268
0
au sol
stationnement
voir légende pour ratio
236 podium 657 SUR PARCELLE
20
30
47 634 2 800 7 000 2 550 32 867 24 581 47 634 2 800 7 000 117 432 2 550
270
537
1 006 BESOIN TOTAUX
657 SUR PARCELLE
345 EN SILO
117 432
587 30 537
bilan par destination secteur central
en chantier
livré
12 467
SP
7 548
20 015 4 310
17 663
114 823
106 101
4 310 0
SHON TOTALE (m²) 51 223 37 774 1 500
(m²) 48 662 35 886 1 425 0 19 014 4 095
3 000
700
REICHEN ET ROBERT & ASSOCIES - MA-GEO MOREL ASSOCIES - CONCEPTO - EPURE
2 268
en silo
sur parcelle
122
7 115
17 514
7 340
2 550
2 550
20
525 1 006 BESOIN TOTAUX
30
30 659 800
10 24
300 41 818
4 818
SHON (m²)
destination
700
8 640
bilan par destination du secteur central = plaque + Stephenson
(selon code de l'urba.)
8 640 (m²) 1 300
799
3 000 SHON
2 780 SHON PLAN DIRECTEUR 2009
en silo
sur parcelle
40
8 627
1,3
30
stationnt
pour ratio
2 076
1,3
localisation
3 246
2 600
1,2
quantité 30 logts
SHON 3 717 (m²)
841
(m²) 3 480
300 à 600
8
0
SHO réelle plan
gabarit R+2 + double attique partielle
8
0
COS
qtité logts 1lgt = 85m² shon 587
587
33
34
ACTE II L’UNION EN TRAIN DE SE FAIRE
6 ha SHON potentielle
66 000 m²
b
la moitié réalisé ou en cours
LA TOSSEE : LA CITE D’ACTIVITE ET LES NOUVEAUX LES LOGEMENTS Les cités industrielles de la Tossée et de Vanoutryve ont été, dès l’origine, une source d’inspiration pour l’ensemble du projet de l’Union. Leur densité et leur compacité est un modèle à l’heure de la réflexion sur la réduction des consommations foncières. La notion de cité intégrée, aux fonctions multiples et mutualisées, et au process complexe pour le traitement des fibres et la fabrication du textile (chauffage, eau, chaîne de production, proximité du lieu de travail et du logement…) a été la base de notre réflexion sur la mutualisation d’espaces et de services qui se concrétisent notamment dans la cité d’activité de la Tossée. La qualité des constructions, halles et magasins, conçues comme des systèmes architecturaux pérennes dans leur structure mais réversibles dans leur usage, a inspiré une réflexion sur la constitution d’espaces capables et la réversibilité des usages dans une société aux modes de vie évolutifs. Nous avons notamment appliqué cette réflexion aux parkings silos de l’Union. Enfin, la forme urbaine particulière en plan de ces cités s’accompagne d’une ligne de ciel évocatrice. Les sheds, qui associent une forme à une fonction bioclimatique, sont un exemple d’architecure dont il faut s’inspirer. Il était donc évidemment pour nous de conserver «l’esprit» de ces chateaux de l’industries, dans la compacité de leur forme urbaine, et dans l’intensité et la complémentarité des usages qui s’y développent... Les grands principes de recomposition ont été actés en 2009. L’acte II de la Tossée, c’est principalement des études pour beaucoup de mise en chantier en 2013. Mais la vie a déjà repris à la Tossée : l’hôtel d’entreprise est livré, la maison de l’Union est installée, une nouvelle adresse prend vie rue de l’Union.
REICHEN ET ROBERT & ASSOCIES - MA-GEO MOREL ASSOCIES - CONCEPTO - EPURE
35
photo ancienne de Roubaix, référence pour « un monde en mouvement » montrée en 2003 pour le projet de l’Union
l’entreprise CIUCH, premier bâtiment livré à l’Union,Pierre Coppe architecte
la travée entre CIUCH et l’hôtel d’entreprise
le NAME festival à la Tossée
l’hôtel d’entreprise Béal et Blanckaert architectes
axonométrie de la ruche CG59 et du parking silo, Tank architectes
36
ACTE II L’UNION EN TRAIN DE SE FAIRE
la cité d’activité de la Tossée, ville des petits investissements La recomposition urbaine de l’ensemble industriel de la Tossée s’est faite à partir de cinq idées majeures : - conserver les bâtiments les plus significatifs et démolir les autres, laissant ainsi la place à des constructions neuves qui poursuivent le récit de ces cités dans une écriture et des usages contemporains ; - conserver la forme compacte des cités, et en aucun cas les banaliser en les intégrant à un maillage urbain étranger à leur logique ; - mutualiser des services pour économiser l’espace, et en particulier le stationnement ; - utiliser des matériaux bruts, simples et pérennes pour l’architecture des bâtiments et les sols en réhabilitation ou en constructions neuves ; - ponctuer ces « domaines » par des « lanternes », sortes d’évènements architecturaux qui signalent les entrées et mettent en scènes les éléments architectoniques majeurs (cheminées, machines, passerelles…). La Tossée est conçue comme un « intérieur », où les espaces sont intégrés et dessinés dans un même ensemble, sans définition systématique de la parcelle ni de la rue, mais dans l’esprit d’une communauté d’espaces et de services. La continuité du récit de la cité Tossée compose un palimpseste sur la trame du passé et dont la chaîne s’intègre à la ville contemporaine.
Enfin, l’entreprise CIUCH s’est installée dans les bâtiments «nouveau peignage» et « lavage » réhabilités par Pierre Coppe Architecte. Il se dessine ici un travail partenarial, coordonné par l’aménageur et l’urbaniste en chef, où chacun comprend et intègre les interactions urbaines et fonctionnelles au sein de la cité. On peut prendre pour exemple le travail sur les murs blancs de la « nef » qui a vu une collaboration réussie entre les architectes Coppe et Blanckaert. Il se dessine aussi, au-delà des chantiers, l’hypothèse d’un « parcours professionnel » au sein même de la Tossée, commençant par la ruche et terminant par le lot autonome, en passant par l’hôtel d’entreprise et le plateau de bureau. Cette complémentarité possible de chacun des programmes fait de la Tossée plus qu’un regroupement d’activités, mais un véritable cluster où chacun participe du développement de l’autre. L’acte III de la « ville des petits investissements » à la Tossée verra la concrétisation de ces principes par la livraison de la ruche, et la suite des études pour la livraison de l’ancien bâtiment de stockage côté rue Cadeau.
Ainsi, la notion de « rue » s’estompe ; la logique d’espaces servis et d’espaces servants laisse la place à un enchevêtrement d’usages et de services. Les anciens rails et les peintures de sol sont les seuls fils d’Ariane des flux passés et actuels, dans un patchwork de matières sans bordures. La Tossée, et en particulier la partie « cité d’activité » est identifiée, organisée et gérée comme un ensemble cohérent dans lequel on se sent « invité ». Pénétrer par des « seuils », scénographier l’approche et les parcours intérieurs, les programmer comme des lieux de destination et d’adresse valorisant une nouvelle cité d’activité pour un renouveau de l’emploi local. La Tossée n’est pas programmée comme un pôle d’excellence métropolitain comme l’est Plaine Images, mais comme une cité d’activité qui valorise l’économie locale. L’exemplarité n’en est pas moins recherchée. Cette petite cité d’activité qui regroupera à terme plus de 1000 emplois sur près de 4ha prend le contre pied des zones d’activités en plein champ que l’on voit encore fleurir ça et là. Dès 2009, un faisceau d’initiatives locales converge pour faire de ce lieu une nouvelle adresse de référence pour l’emploi local. Le Conseil Général 59 investit dans une ruche d’entreprise, qui, associée au parking silo mutualisé et à la conciergerie de l’ASL, est un signe fort pour le renouveau de la cité. Le bâtiment, dessiné par Tank architectes, constitue un écho contemporain aux anciens bâtiments industriels. Conçu comme un empilement d’alvéoles en béton, la structure se remplit ensuite au gré des besoins du programme. On imagine très bien comment les usages, dans cette structure, pourront évoluer… Le chantier démarre début 2013. A côté de la ruche, la SEM Ville Renouvelée vient de livrer l’hôtel d’entreprise de l’ancien « magasin » de la Tossée, réhabilité par les architectes Béal et Blanckaert. REICHEN ET ROBERT & ASSOCIES - MA-GEO MOREL ASSOCIES - CONCEPTO - EPURE
37
logements Nacarat 139 logements
bureaux nacarat 2 675 m²
rs
ou en c
urs
o en c
To4
potentiel : 3 200 m² logements et services Typologie à réinterroger suivant programme To8
To3
potentiel : 5 500 m² d’activité et tertiaire
To8
potentiel : 5 900 m² d’activité et tertiaire Hypothèse compagnons des saisons
38
ACTE II L’UNION EN TRAIN DE SE FAIRE
Ciuch 5 650 m²
ruche CG 59 : 7 170 m² pk silo : 380 places
Champ libre 9 141 m²
livré livré
urs
o en c
To11 a et b
minimum : 11 200 m² localisation stratégique architecture emblématique programmation ouverte (tertiaire ou logement) REICHEN ET ROBERT & ASSOCIES - MA-GEO MOREL ASSOCIES - CONCEPTO - EPURE
39
le cours de la Tossée et les nouveaux logements ANMA architectes
axonométrie du cours de la Tossée et des nouveaux logements ANMA architectes 40
ACTE II L’UNION EN TRAIN DE SE FAIRE
les nouveaux logements et la nouvelle vie publique sur le cours de la Tossée Nous l’avons vu, le carré central du château de l’industrie de la Tossée constitue une cité d’activité compacte et imbriquée consacrée au développement de l’économie locale. Au nord, la Tossée s’ouvre à la ville par un grand cours pavé qui relie les rues de Roubaix et de Cinq voies. Autour de cet espace s’organisent logements et équipements : c’est la partie la plus publique et la plus vivante de la Tossée.
vue perspective du cours depuis l’’ouest
vue perspective du cours depuis l’est
Sur sa frange nord, les petits immeubles de logement referment l’îlot formé par les rues Balzac, de Roubaix et des Cinq voies. Cette opération de 139 logements est portée par le promoteur Nacarat et conçue par les architectes de l’agence ANMA. Un tiers des logements de cette opération sont consacrés à des logements sociaux, le bailleur est LMH. Le projet, qui démarrera en chantier courant 2013, répond aux prescriptions souhaitées par l’urbaniste en chef dans l’esprit de maintenir la cohérence de la cité intégrée de la Tossée. Ainsi, les constructions se développent dans un vélum cohérent avec les anciennes halles textiles conservées (16 à 17m à l’égoût). Au dessus de ce vélum, des «maisons sur le toit» viennent animer la ligne de ciel comme des grands scheds. Cet attique constitue un étage noble, lumineux, agrémenté de terrasses. Un socle à double niveau accueille les halls d’entrée des immeubles et des bureaux, des logements en duplex (ou ateliers d’artistes) adressés directement sur le cours, un restaurant et un café. Ce socle permet d’offrir au niveau du piéton des perspectives visuelles vers le cœur d’îlot jardiné. Cette organisation en volume s’accompagne d’une variété dans les typologies de logement et dans les programmes du socle, servant l’objectif de mixité sociale, fonctionnelle et générationnelle souhaitée pour cette opération. Les places de stationnement dédiées aux logements sont regroupées dans un parking silo positionné rue des Cinq Voies. Il jouxte un petit bâtiment de bureaux qui offre un gabarit adapté face aux maisons de ville existantes. Celui-ci sera réalisé dans un second temps. Si, contrairement à l’îlot Stephenson, la conception des nouveaux logements de la Tossée se fait de manière plus classique (aménageur / promoteur / bailleur et habitants), « l’offre résidentielle » intègre néanmoins une réflexion fine sur les modes d’habiter et le rapport du logement à l’espace public. L’ensemble des accès des logements et des restaurants et café se font depuis le cours pavé et le podium. L’été, il pourra être occupé par les terrasses des restaurants, et des extensions minimalistes des logements qui y sont adressés. Enfin, la programmation variée des bâtiments situés autour du cours, et en particulier des rez-de-chaussée, participe à la création d’un lieu de vie, de proximité : rez-de-chaussée habités et adressés sur le cours comme des maisons, équipements dans les anciens bâtiments des pompes et de la chaufferie, parking mutualisé et sa conciergerie, salon de ville coproduit par les « gens du coin », services à rez-de-chaussée, et bureaux qui viendront dans un second temps.
REICHEN ET ROBERT & ASSOCIES - MA-GEO MOREL ASSOCIES - CONCEPTO - EPURE
41
LA TOSSEE n°
To1
To2
nom
destination
emprise
(selon code de l'urba.)
(m²)
Logements cours de la Tossée nord
5 410
commerces / services
commerce
logements petits collectifs
habitation
Bâtiments rue des 5 voies bureaux
sans passage
parking silo mutualisé
socle + 3 /
7 683
"Magasin de stockage" rue Cadeau
3 912
logements petits collectifs
socle
commerces bureaux
Logements cours de la Tossée sud ateliers / services
R+
socle + 4
sous total To1 + To2 opération Nacarat
commerces / activités tertiaire
To4
gab
2 273 tertiaire
To3
haut
2 308
socle + 3 /
commerce habitation
To5
Chaufferie = lanterne / équipt
service public ou d'intérêt collectif
To6
Bâtiment des Pompes / équipt
service public ou d'intérêt collectif
778 262
bâtiment existant extension ?
To7
Entreprise CIUCH
8 185
nouveau peignage = ateliers lavage (bureaux)
industrie bureaux
To10
densification CIUCH à long terme, non comptabilisé dans bilan
To8
Activité mixte
To11
dont
ateliers tertiaire
636
socle +
5 275 ateliers
artisanat
bureaux
bureaux
Angle rue Union / Roubaix
bureaux
ateliers
tertiaire
6 997
To11a
rue de l'Union
2 608
To11b
passage ancienne rue cadeau
4 389
To12
Ruche et parking silo
bureaux
socle + 3
agrandir la
5 772
ateliers bureaux
socle + 3,
parking silo
4 niveaux
services loge / accueil Tossée
To13
Magasin 2
artisanat
2 037
socle
ateliers
554
lanterne d'entrée
To14
Magasin 1 hôtel d'entreprise
2 931 activités
bureaux
tertiaire
bureaux
socle
tertiaire non réalisé tertiaire réalisé activités non réalisées activités réalisées ruche CG 59 logements non réalisés logements réalisés serv / comm / équipt RDC non réalisés serv / comm / équipt RDC réalisés parkings silo (capacité) besoins en stationnements nord besoins en stationnements sud
TOTAL TOSSEE
46 694 dont réalisé dont non réalisé 60 736
42
ACTE II L’UNION EN TRAIN DE SE FAIRE
y/c voir
ise
bilan de la constructibilité de la Tossée hauteurs
)
gabarit
0
socle + 3 / 4 + émerg
CES
0,55
2,0
SHO réelle plan
9640,0
1,2
3
sage
COS
8
(m²)
(m²)
10 701
9 789
482
435
10 219
9 354
2 675
2541
quantité logts
besoins statio.
localisation
1lgt = 85m² shon
voir légende
stationnt
pour ratio
socle + 2
socle + 3 / 4 + émerg
0,70
0,50
1,4
1,4
/
2
/
/
0,75
4550,0
764,0
(m²)
139
0
139
22
0
22
11 740
6 825 158
13 376
12 707
5 486
5212
68
10
1 615 3 871
1534 3 1534,3 3677,5
13 55
10 0
3 231
3070
800
760
2 431
2 310
700
665
700
400
380
400
19 365 58 dans cours ?
6 000
3 55
2 992 900 29
29
0
29
2 092
288,0
250
250
186,0
150
150
0,7
ateliers = socle tertiaire = s+2 socle + 1 / 2
en silo
800 139
161
/
5
sur parcelle
SHON PLAN DIRECTEUR 2009
12 540
socle + 4 niveaux
8
t
SP
R+4
3
2
SHON
5 650
5 368
57
13
44
6 437
4 061 1 589
3 858 1 510
34 23
0 13
34 10
4 289 2 148
0,60
1,0
3000,0
611
580
0,70
1,1
4500,0
réalisées
1 010
5 908
5613
73
5
68
9 311
ateliers = socle
2 000
1900
17
0
17
1 000
tertiaire = s+2
3 908
3713
56
5
51
8 311
200
160
40
16 237
220
220
5
7
socle + 3 + émerg
8
agrandir la parcelle ?
0,50
2,0
13 994
13294
0,70
1,2
7 170
6812
sous sol ?
9
2
7
2 100
socle + 3,2 niveaux
60
4 900
4 niveaux de parking
ratio Union
380
37
37
socle + 2
1,00
2,0
4
1
14 014
demandées CG59
socle + 2
1,00
3,1
8700,0
4 600
4370
4 400
4180
200
190
9 141
8684
1 918
1822
16
16
7 223
6862
103
103
24 448 8 812 8 215 5 979 7 170 2 431 10 219 1 900 482
23 226 8 371 7 804 5 680 6 812 2 310 9 708 1 805 457
4 800
119
119
165 13
168 113
29 947
67
10
57
31 073
50
0
50 220
220
220
29
29
0
29
139
139
0
139
0
69 656
66 173
168
32 662 36 994
31 028 35 144 m²/ha
139
11 469
REICHEN ET ROBERT & ASSOCIES - MA-GEO MOREL ASSOCIES - CONCEPTO - EPURE
17 832 2 800
0
573
soit
7 400
333 126
538
y/c voiries
4 400 400
190
1,5
7 000
0
700
158
248 380 413 si ratio stationt Union pour ruche
81 652
29 soit 10 000 m²/ha
43
44
ACTE II L’UNION EN TRAIN DE SE FAIRE
bilan par destination de la Tossée bilan par destination de la Tossée SHON (m²)
destination (selon code de l'urba.)
habitation bureaux commerce artisanat industrie service public ou d'intérêt collectif total Tossée
lot à commercialiser
pré-commercialisé / à l'étude
2431
en chantier
livré
10219
17902
3871
7170
800
1615
482
10730
6600 4061 1100 28833
5486
REICHEN ET ROBERT & ASSOCIES - MA-GEO MOREL ASSOCIES - CONCEPTO - EPURE
17871
14791
SHON TOTALE (m²) 12 650 42 348 2 897 6 600 4 061 1 100
(m²) 12 018 40 231 2 752 6 270 3 858 1 045
69 656
66 173
SP
qtité logts 1lgt = 85m² shon 168
168
45
46
ACTE II L’UNION EN TRAIN DE SE FAIRE
c
Kipsta 7,8 ha
dont 3,8 ha de plaine de sport SHON potentielle
50 000 m²
REICHEN ET ROBERT & ASSOCIES - MA-GEO MOREL ASSOCIES - CONCEPTO - EPURE
RIVES DE L’UNION : KIPSTA ET LE SECTEUR DES COUTEAUX La fin des travaux du pont des Couteaux et l’arrivée prochaine de Kipsta à l’est de l’Union conduit à repenser la cohérence de l’ensemble de ce secteur. C’est l’actualité de l’acte III, avec la question de l’implantation d’un grand équipement à cet endroit qui reste à valider, et celle de la morphologie et de l’ambiance du quartier de logements qui prendra place au nord du canal.
47
F
E
B
D
A
C
extrait de l’étude pour la conservation des bâtiments / usine Terken EPF - Pierre Bernard Architecte - SOCOTEC - novembre 2007
2.5 plan de synthèse des prescriptions urbaines
LEGENDE : axes principaux accès occasionnel
accès permanent
corridors boisés - perméabilité écologique continuité du «drapé» percées visuelles emblématiques tour signal 0m
50 m
100 m
plan de synthèse des prescriptions urbaines - décembre 2010 48
continuité de la façade, front à canal façade ouverte vers les futurs programmes
ACTE II L’UNION EN TRAIN DE SE FAIRE
le centre mondial de conception des sports collectifs de KIPSTA
Le thème de la fenêtre est repris pour la tour KIPSTA et la mise en scène des terrains le front à canal de l’usine Terken en 2003
A l’extrémité Est du drapé, entre le canal de Roubaix et la rue de l’Union, s’étend la friche de l’ancienne brasserie Terken et de l’ancien dépôt de bus de Transpole. C’est sur cette emprise que va s’implanter le centre mondial de la société Kipsta, marque «sports collectifs» du groupe Oxylane (Décathlon). Mêlant grands espaces de pratique sportive intérieure et extérieure, VISION DE LA TOUR KIPS architecture simple et architecture «signe», ce programme doit s’intégrer dans la dynamique est/ouest du paysage du «drapé», et faire avec les contraintes de reconversion des halles et bâtiments historiques qui jalonnent le canal. Signe fort et contemporain du renouveau du territoire de l’Union, la tour Terken reprendra des couleurs sous la marque Kipsta, dialoguant ainsi avec la tour Mercure qui a marqué la fin du XXème siècle, et les cheminées des «châteaux de l’industrie» qui furent les emblêmes de l’ère industrielle. L’implantation du centre mondial de conception des sports collectifs KIPSTA a fait l’objet d’une négociation longue et de nombreuses itérations entre les collectivités, l’aménageur, l’urbaniste en chef d’une part, et l’entreprise et son architecte (Béal et Blanckaert) d’autre part. L’enjeu a été en effet de croiser les contraintes de fonctionnement du futur site Kipsta, et les valeurs et principes urbains et paysagers qui constituent les grands invariants du projet, et notamment : - le maintien et la réhabilitation du patrimoine bâti de l’ancienne usine Terken, et notamment le front à canal et la tour ; - l’intégration paysagère des terrains sportifs et aires de jeux dans les continuités paysagères, piétonnes, visuelles, hydrauliques, et biodiversité du drapé ; - la qualité du traitement paysager et des limites du site Kipsta.
occupation de laSUR tour LA PRATIQUE CADRAGES
vues extraites de l’APS du Centre Mondial de Conception des Sports Collectifs - Kipsta - Béal et Blanckaert septembre 2012
Boxy Residence - Martin Van Severen - Beurle (Be
Alors que le permis de construire de l’opération va être délivré, l’ouverture du site Kipsta prévu en 2014 présente une belle opportunité tant du point de vue des nouvelles fonctions sportives et d’animations contemporaines proposées pour les habitants de Roubaix, Tourcoing et Wattrelos, que pour la dynamique économique portée par la marque.
Centre mondial de conception des sports collectifs - septembre 2012
Béal & Blanckaert
réhabilitation d’une tour industrielle à Berlin, vue de jour et mise en lumière de nuit REICHEN ET ROBERT & ASSOCIES - MA-GEO MOREL ASSOCIES - CONCEPTO - EPURE
49
buttes d’entraînement et parking : aménagement paysager de qualité à réaliser en cohérence avec le parc, cohérence et mouvement est/ ouest dominant
AXONOMETRIE SUD-OUEST
entrées et axe nord sud : ouverture au public en journée, perméabilité du site à l’échelle de l’Union, lisibilité des accès
vue extraite de l’APS du Centre Mondial de Conception des Sports Collectifs - Kipsta - Béal et Blanckaert décembre 2012 50
ACTE II L’UNION EN TRAIN DE SE FAIRE
espace naturel en front à canal et le long des marais : aménagement paysager de qualité à réaliser en cohérence avec le parc
REICHEN ET ROBERT & ASSOCIES - MA-GEO MOREL ASSOCIES - CONCEPTO - EPURE
entrées et axe est ouest : modalités d’ouverture au public à préciser pour perméabilité du site à l’échelle de l’Union
51
TERKEN KIPSTA n°
nom
destination
emprise
(selon code de l'urba.)
(m²)
haute
gaba
emprise centrale (phase 1) halle Transpôle / bureaux halle Transpôle / commerce
bureaux
RD
commerce
RD
kipstadium sport serv. d'intérêt collectif
RD
front à canal (vision)
Te1
tour Terken
77 888
embouteillage extension embouteillage bât neuf A
R+
malterie est
R+
malterie ouest
R+
extension malterie
R+
brasserie
R+3+co
bâtiment neuf B
R+
bâtiment neuf C
RD
bâtiment neuf D
R+
TOTAL TERKEN KIPSTA
77 888 dont réalisé dont non réalisé
52
5
R+1
ACTE II L’UNION EN TRAIN DE SE FAIRE
rise
²)
88
bilan de la constructibilité de Terken / Kipsta
hauteurs
CES
COS
SHO
SHON
SP
(m²)
(m²)
9 463
8 990
RDC
2 779
2640
RDC
943
896
RDC
5 741
5 454
réelle plan
gabarit
40 840
38 798
5
2 930
2 784
R+1
3 320
3 154
R+5
4 550
4 323
R+5
4 280
4 066
R+4
1 400
1 330
R+5
2 220
2 109
R+3+combles
2 400
2 280
R+5
9 520
9 044
RDC
3 700
3 515
R+5
6 520
6 194
50 303
47 788
9 463 40 840
8 990 38 798
0,6
88
soit
6 458
nbre logts
besoins statio.
localisation
1lgt = 85m² shon
voir légende
stationnt
(selon code de l'urba.)
bureaux commerce service public ou d'intérêt collectif programme non déterminé
40840
total Terken Kipsta
40840
(m²)
51 000
m²/ha
bilan par destination de Terken / Kipsta SHON (m²)
lot à commercialiser
en silo
297
bilan par destination de Terken Kipsta destination
sur parcelle
pour ratio
SHON PLAN DIRECTEUR 2009
pré-commercialisé / à l'étude
en chantier
livré
0
0
2779 943 5741
9463
REICHEN ET ROBERT & ASSOCIES - MA-GEO MOREL ASSOCIES - CONCEPTO - EPURE
SHON TOTALE (m²) 2 779 943 5 741 40 840
(m²) 2 640 896 5 454 38 798
50 303
47 788
SP
qtité logts 1lgt = 85m² shon
0
53
RIVES DE L'UNION / Couteaux sud nom
n°
Cs1
logements
Cs2
grand équipement
destination
emprise
hauteu
(selon code de l'urba.)
(m²)
gaba
habitation
27 543
R+3 à R
service public ou d'intérêt collectif
27 529
TOTAL GENERAL RIVES DE L'UNION
55 072
dont réalisé dont non réalisé
54
ACTE II L’UNION EN TRAIN DE SE FAIRE
se
3
le grand équipement et le secteur habité du pont des Couteaux
Rives de l’Union 5,5 ha
Depuis l’origine du projet de l’Union, la pointe est du grand papillon vert du drapé est occupée par un quartier habité : des plots de 4 à 8 niveaux s’organisent en résidences dans une parcelle paysagée, maintenant des vues ouvertes vers le canal. La disposition des plots permet également une lecture anamorphique d’une façade continue qui accompagne la courbe du canal jusqu’au pont des Couteaux.
SHON potentielle
40 000 m²
logement + équipement métropolitain à définir
Au nord de ce trapèze habité, les jardins familiaux de Wattrelos terminent le papillon vert, et assurent un relais de biodiversité vers d’autres jardins situés au nord de la rue de l’Union. Depuis 2004, l’hypothèse de programmation d’un grand équipement sportif pose la question du maintien de ces jardins. Il trouverait, à cet endroit, une bonne accessibilité viaire et TC, viendrait compléter la programmation loisir et sport du parc de l’Union et de Kipsta. Sans visibilité sur cette opportunité, la SEMVR a lancé début une étude de programmation et de faisabilité d’un tel équipement. Le périmètre de l’étude intègre la parcelle du «parc habité», permettant ainsi de s’assurer du meilleur emplacement pour l’équipement et de réinterroger la typologie proposée pour le «parc habité». A l’issu des résultats de cette étude, un nouveau travail sur le quartier habité du pont des Couteaux pourra être mené.
bilan de la constructibilité des Rives de l’Union hauteurs
CES
SHO
SP
(m²)
(m²)
1,5
25 500
24 225
300
0,5
25 500
24 225
300
25 500
24 225
300
réelle plan
gabarit 0,35
R+3 à R+8
nbre logts
SHON
COS
besoins statio.
localisation
voir légende
stationnt
pour ratio 300
sur parcelle
SHON PLAN DIRECTEUR 2009 en silo
(m²) 40 950
300
9
2
40 950
bilan par destination des Rives de l’Union
bilan par destination des Rives de l'Union / Couteaux sud SHON (m²)
destination (selon code de l'urba.)
lot à commercialiser
habitation
25500
total Rives de l'Union
25500
pré-commercialisé / à l'étude
0
REICHEN ET ROBERT & ASSOCIES - MA-GEO MOREL ASSOCIES - CONCEPTO - EPURE
en chantier
0
livré
0
SHON
SP
qtité logts
(m²)
(m²)
1lgt = 85m² shon
25 500
24 225
300
25 500
24 225
300
55
56
ACTE II L’UNION EN TRAIN DE SE FAIRE
Cul de Four 3,2 ha
d
projet Fabrique Urbaine
21 500 m²
CUL DE FOUR En 2012, la ville de Roubaix et la Communauté Urbaine de Lille ont souhaité reprendre la réflexion sur le secteur du Cul de Four en l’élargissant à l’ensemble du quartier, de la rue de Tourcoing au boulevard de Metz. La nouvelle étude menée par la Fabrique Urbaine a fait l’objet de nombreux échanges, y compris avec l’aménageur et l’urbaniste de l’Union. L’aboutissement de cette étude permettra d’envisager le développement de certains lots de logement ou d’activités, mais l’échéancier du développement de ce secteur de l’Union n’est pas encore fixé.
REICHEN ET ROBERT & ASSOCIES - MA-GEO MOREL ASSOCIES - CONCEPTO - EPURE
57
rappel des grands principes du plan directeur 2 accès et organisation
A la fois zone franche et pôle d’excellence, le projet de l’Union doit combiner des architectures «standard» et des architectures emblématiques plus imposantes qui viennent rythmer le drapé. Elles créent une lecture en mouvement du site et donnent une «signature» architecturale à la notion de pôle d’excellence. Ces bâtiments sont des points focaux qui captent le regard dans un tissu globalement assez bas. Le Nord du Cul du Four est ainsi marqué par un bâtiment emblématique qui marque son rattachement à l’ensemble de l’Union et qualifie l’entrée dans ce quartier à partir du canal et de la VRU. Ce bâtiment, à la programmation plus tertiaire devra sans doute être réalisé dans un second temps, lorsque l’Union, avec ses premiers programmes et son parc, sera devenue une adresse attractive dans la métropôle.
Afin d’améliorer la desserte et la lisibilité du quartier, deux rues structurantes (la rue Turgot et la rue de Flandres) font le lien entre le canal et le parc du Nouveau Monde et avec le centre ville de Roubaix plus au Sud. Ces deux axes forment une « patte d’oie» qui intègre un nouvel équipement. Au Nord, l’accès à l’îlot est marqué par le bâtiment emblématique qui marque le lien avec l’ensemble de la ZAC. La rue Rossini nouvelle et son prolongement par la rue Turgot permet, grâce à son alignement d’arbres et son aménagement paysagé, une meilleur lisibilité des espaces publics depuis les bords du canal vers les quartiers résidentiels. Ces espaces publics sont «tenus» par les façades des logements et des équipements.
M ey
d’
ru e
ram
na
Ié
t
e
go
g Wa
Tu r
ru
e
rue
ru
er be
er
1 les bâtiments emblématiques
e
ss
in
lle
in
uve
Ro
no
ru
ou
ve
in
oll
eR
lle
ru
e
ru de
rue Turgot
es
dr
an
Fl vers le parc du Nouveau Monde et le centre ville de Roubaix
3 programmation er ey M e ru
na
Ié
ss
in
in
ou
le vel
Ro
u no
e
ram
ru
d’
t
e
go
g Wa
Tu r
ru
e
rue
ru
be
er
L’îlot central du secteur du Cul du Four est organisé en deux emprises principales : à l’Ouest, les logements qui animent et structurent l’axe Nord-Sud, et à l’Est un ensemble d’activité et de bureaux tournés vers le secteur d’activité existant. Le secteur Nord accueil et offre une visibilité depuis la VRU à de l’activité tertiaire. Un nouvel équipement intègre la «pate d’oie» formée par les deux axes structurants.
ve
ru
in
oll
eR
lle
e
ru de s
e dr
an
Fl
rue Turgot
4 typologies Les logements*
«Des maisons en bandes sont implantées entre les rues Rossini et Wagram reprises (...). Les jardins en fond de parcelle sont jardinés de préférence et perceptibles depuis quelques venelles qui traversent l’îlot (...). Ces maisons (16 unités) sont du type R+1 et R+2. Des petits collectifs sont construits au nord et au sud de l’îlot. Implantés à l’alignement de la voie, ils ferment l’îlot et permettent une certaine intimité de son cœur vert. De type R+3, ils proposent 36 logements collectifs».
Les activités*
58
tertiaire
logements
activité
équipements
«La parcelle Est est dédiée aux activités. Le site est divisé en deux parcelles d’activité mixtes (...) proposant locaux et bureaux modulables. Les bureaux de type R+2 sont implantés à l’alignement le long de la rue Wagram et offrent une façade « Noble» aux maisons en bande. Les halles industrielles sont tournées vers les îlots d’activité qui jouxtent la parcelle. Les cours sont accessibles depuis la rue d’Iéna pour éviter les nuisances aux habitants du quartier».
* extrait du plan directeur 2006
ACTE II L’UNION EN TRAIN DE SE FAIRE
synthèse des remarques formulées sur les proposition de La Fabrique Urbaine 1 accès et organisation liaisons Est-Ouest L’élargissement de l’espace public devant l’école permet la création d’un véritable parvis devant cet équipement. Attention cependant aux «lignes droites» dans les quartiers résidentiels. Si voies 30, la nécessité de limiter la vitesse imposerait la présence de ralentisseurs à intégrer dans le projet d’espaces publics. Il serait préférable de maintenir les chicanes existantes mais des circuits plus directs peuvent toutefois être favorisés pour les modes doux (vélos, piétons...). De plus, le dévoiement des rues semble couteux du fait du dévoiement nécessaire des réseaux. Un plan de hiérarchie des voies accompagné des limitations de vitesse permettrait de mieux appréhender cette question.
liaison Nord-Sud Si le projet met en avant les liaisons Est-Ouest, la liaison NordSud entre l’Union-Nord, le parc, le canal et les quartiers centraux de Roubaix semble moins marquée. Il nous semble important que cette rue soit tenue (par les façades des logements et des équipements) et animée de «lieux» publics de qualité, et enfin, par la présence d’un bâtiment emblématique qui s’affiche sur la voie rapide urbaine et le canal.
2 programmation
3 typologies
La segmentation Nord-Sud des programmes d’activité et de logements ne se justifie pas plus qu’en Est-Ouest, l’activité se situant aussi à l’Est. Une répartition Est-Ouest favoriserait d’autant plus l’animation de l’axe Nord-Sud vers le canal par les façades des logements ou des équipements.
logements: L’orientation au Nord des jardins résidentiels pose question.
zones d’activité existantes proposition d’implantation des zones d’activité
activités Même pour les lots affectés à l’activité, il nous semble important de proposer des typologies plus denses et plus urbaines que ce qui existe déjà dans le secteur. Ceci permettra d’autant mieux l’intégration de nouveaux logements et la transition avec l’existant. programme tertiaire Il est important de traiter le bâtiment tertiaire sur le canal comme un «emblème» Ce signal accompagnerait la liaison Nord-Sud.
bâtiment «signal»
REICHEN ET ROBERT & ASSOCIES - MA-GEO MOREL ASSOCIES - CONCEPTO - EPURE
59
CUL DU FOUR nom
n°
destination
emprise
(selon code de l'urba.)
(m²)
gab
Gs1
tertiaire front à canal
bureaux
11 124
R+8,5 ma
Gs2
activités rue de Wagram/Iéna
industrie
6 193
R et 2 n
Gs3
logements rue de Wagram/Rossini
habitation
6 022
R+2 +
Gs4
salle de sport
service public ou d'intérêt collectif
2 563
Gs5
activités rue Duflot
industrie
2 251
bil ttertiaire bilan ti i bilan activités bilan logements bilan équipements TOTAL GENERAL CUL DU FOUR
28 153 dont réalisé dont non réalisé
60
haut
ACTE II L’UNION EN TRAIN DE SE FAIRE
R R et 2 niv
se
bilan de la constructibilité du quartier Cul de Four
hauteurs
CES
COS
SHO réelle plan
nbre logts
besoins statio.
localisation
voir légende
stationnt
SHON
SP
(m²)
(m²)
pour ratio
gabarit
sur parcelle
R+8,5 max < IGH
0,60
2,3
25 585
24 306
366
366
3
R et 2 niveaux
0,80
1,2
7 432
7 060
62
62
2
R+2 + attique
0,60
1,7
10 237
9 726
181
181
3
R
0,6
1 538
1 461
1
R et 2 niv ponctuels
1,0
2 251
2 138
19
19
23 345
366
2 000
22 178 8 660 8 963 1 900
43 896
41 701
120
43 896
41 701
120
4
0,80
9 116 9 435
1,6
3
bilan par destination du Cul du four
habitation bureaux industrie service public ou d'intérêt collectif total Cul de Four
23 345 9 116
181
9 435 2 000
43 896
pré-commercialisé / à l'étude
en chantier
livré
9435 23345 9116 2000 43896
(m²)
81
SHON (m²) lot à commercialiser
en silo
bilan par destination du quartier Cul de Four
destination (selon code de l'urba.)
120
SHON PLAN DIRECTEUR 2009
0
REICHEN ET ROBERT & ASSOCIES - MA-GEO MOREL ASSOCIES - CONCEPTO - EPURE
0
0
SHON TOTALE
SP
qtité logts
(m²)
(m²)
1lgt = 85m² shon
9 435 23 345 9 116 2 000
8 963 22 178 8 660 1 900
120
43 896
41 701
120
61
62
ACTE II L’UNION EN TRAIN DE SE FAIRE
St Joseph 2,3 ha SHON potentielle
22 700 m²
e
REICHEN ET ROBERT & ASSOCIES - MA-GEO MOREL ASSOCIES - CONCEPTO - EPURE
SAINT JOSEPH Le quartier Saint Joseph est situé au sud de la ZAC de l’Union, et du canal de Roubaix. En partie dans la ZAC de l’Union, il a fait l’objet en 2012 d’une étude concertée avec la ville de Roubaix, la Communauté Urbaine de Lille et l’aménageur dans le but de mettre à jour les orientations urbaines en vue de son passage à l’opérationnel. En 2013, les premiers lots devraient faire l’objet de fiches en vue de la consultation d’opérateurs et d’architectes. Les pages suivantes résument les principales orientations retenues pour l’aménagement de ce quartier en couture avec l’existant.
63
SJ
122
SJ1
7795 m²
PL
243
SJ5
1535 m²
SJ4
2101 m²
498 m²
64
ACTE II L’UNION EN TRAIN DE SE FAIRE
Saint-Joseph, études pour nouveau quartier opérationnel Saint-Joseph est aujourd’hui un quartier hétéroclite, sans hiérarchie lisible des espaces publics, avec une disparité forte dans les volumétries, les fonctions et la qualité des bâtiments. Sa force et sa singularité résident toutefois dans les perspectives lointaines qui s’ouvrent grâce à la déclivité du sol. Comme ailleurs à l’Union, nous avons appliqué à Saint-Joseph les hypothèses de la «ville plurielle». Il s’agit de «coudre» le tissu existant domestique aux nouveaux programmes, tout en proposant des signes de renouveau associés à la ville contemporaine. Ainsi, autour de la rue Jean Bart prolongée en «rue jardin» et de la rue de la Guinguette réaménagée, nous avons été attentifs à développer des typologies en continuité avec le tissu traditionnel Roubaisien : l’îlot de la rue Vallon se retourne sur la rue Jean Bart en maisons de ville avec jardins. Entre ce tissu de maisons de ville et l’ensemble de logements Barbe d’Or, un ensemble résidentiel assure le lien des épanelages entre R+2 et R+4. La rue des Anges donne accès aux équipements majeurs du quartier : l’école Blaise Pascal, l’église Saint Joseph, et au delà le parc Cassel... Elle aboutit à une nouvelle place qui sera le coeur du quartier : quelques commerces s’y implanteront en rez de chaussée des logements qui la bordent, et le marché pourra y prendre place partiellement. Dans la perspective de la rue des Anges, un bâtiment un peu plus haut que les autres fera signe : point singulier dans le quartier et visible depuis le parc et les quais, il devra être traité architecturalement de manière spécifique, signe du renouveau du quartier comme l’église Saint Joseph et les cheminées des usines en leur temps. A côté de l’opération tertiaire du quai de Dunkerque, un grand îlot mixte (logements + activités + hôtel) permettra un exercice typologique spécifique dans une écriture contemporaine, tout en ménageant des vues et une perméabilité vers le coeur d’îlot et le clocher de l’église.
J3b
29 m²
LACE
30 m²
SJ3a
3182 m²
adossements continus adossements discontinus coeur d’ilot planté vu depuis l’espace public perméabilité visuelle signe : architecture et volumétrie cône de vue lieux communs : localisation de principe
0
20
40
60 6
80
100
REICHEN ET ROBERT & ASSOCIES - MA-GEO MOREL ASSOCIES - CONCEPTO - EPURE
65
opération H.E.P ancienne école Berthelot 66
crèche d’entreprise Siège de Vinci
boulevard d’Halluin
rue de France extension de l’école
bâtiment existant (le Ch’ti Péqueux)
ACTE II L’UNION EN TRAIN DE SE FAIRE
rue des Anges rue de la Guinguette
bâtiment «signe»
rue Jean Bart
nouvelle rue Barbe d’Or
place
REICHEN ET ROBERT & ASSOCIES - MA-GEO MOREL ASSOCIES - CONCEPTO - EPURE
67
SAINT JOSEPH nom
n°
Sj1
destination
emprise
(selon code de l'urba.)
(m²)
îlot boulevard d'Halluin commerces / ateliers (RDC)
gab
7 729
r+2 / r+
3 182
R+1+a
3 767
r+4
1 229
R+4+a
habitation
2 101
R+
habitation
1 535
commerce
logements petits collectifs
Sj2
haut
habitation
logements mail Jean Bart ouest
habitation
maisons individuelles logements petits collectifs
Sj3a
Sj3b
Sj4
Logements mail Jean Bart est services / commerces ( RDC )
commerce
logements g p petits collectifs
habitation
services / commerce ( RDC )
commerce
logements petits collectifs
habitation
bâtiment place
îlot écologique partagé école Berthelot - rehabilitation école Berthelot - extension neuve logements
Sj5
Logements rue des Anges J. Bart logements petits collectifs
bilan services / commerces bilan logements bilan équipements TOTAL GENERAL SAINT JOSEPH
19 543
dont réalisé dont non réalisé
68
ACTE II L’UNION EN TRAIN DE SE FAIRE
R+1 +
se
9
2
7
9
1
5
bilan de la constructibilité du quartier Saint Joseph hauteurs
CES
COS
SHO réelle plan
SHON
SP
(m²)
(m²)
9 275
8 811
gabarit r+2 / r+4 max
0,50
1,2
nbre logts
besoins statio.
localisation
1lgt = 85m² shon
voir légende
stationnt
pour ratio
sur parcelle
SHON PLAN DIRECTEUR 2009 en silo
(m²)
500 8 775 R+1+attique
r+4 max
0,60
0,50
1,1
1,5
100
100
80
0
27
27
27
0
2 159
12
12
0
1 341
15
15
0
60
60
60
0
26
26
26
0
11
11
18
18
18
242
242
211
3 500
5 651
6159,0
3 325
5 368
400 5 251 R+4+attique
0,70
2,2
2 704
2 569
500 2 204
0,50
R+2
R+1 + attique
0,50
0,0
1,0
900
855
1 535
1 458
1 535 1 400 22 164
1 330 21 056
11
8 250 11
13 056 1 500
12 1,2
3
23 564
22 386
22 806
242 0
23 564
22 386
bilan par destination du quartier Saint Joseph
bilan par destination de St Joseph
SHON (m²)
destination (selon code de l'urba.)
habitation commerce service public ou d'intérêt collectif total Saint Joseph
242
lot à commercialiser
pré-commercialisé / à l'étude
13390
8775
900
500
14290
9275
REICHEN ET ROBERT & ASSOCIES - MA-GEO MOREL ASSOCIES - CONCEPTO - EPURE
en chantier
0
livré
0
SHON TOTALE
SP
(m²)
(m²)
22 164 1 400 0
21 056 1 330 0
242
23 564
22 386
242
qtité logts 1lgt = 85m² shon
69
70
ACTE II L’UNION EN TRAIN DE SE FAIRE
les quais Est
Siège Vinci Construction
21 300 m²
les quais Ouest
f
à l’étude
23 500 m² siège LMH chantier en cours
11 000 m²
LES QUAIS ET MERCURE A la sortie de la Voie Rapide Urbaine venant de Lille, à l’ouest de l’Union, se dessinent trois grandes emprises vouées à des implantations tertiaires. Les deux premières sont situées au sud du canal, de part et d’autre de la voie ferrée (les «triangles» ou «les quais»). La troisième est située au nord du nouveau débouché de la rue de l’Union, au niveau de la station de métro Mercure. Ces trois emprises, particulièrement bien desservies par le métro et la future gare tram train, accueilleront à terme environ 65 000m² (soit plus de 3 000 employés), qui viendront compléter l’adresse tertiaire amorcée dans les années 80 par la tour Mercure. Le travail sur ces secteurs a fait l’objet, ces deux dernières années, d’études opérationnelles, de fiches de lot, d’études de Permis de Construire, et de coordination de chantiers pour ce qui est du siège de LMH sur Mercure.
REICHEN ET ROBERT & ASSOCIES - MA-GEO MOREL ASSOCIES - CONCEPTO - EPURE
71
72
ACTE II L’UNION EN TRAIN DE SE FAIRE
le tertiaire supérieur à l’Union Identifiées dès l’origine de l’étude de définition comme des réserves pour des grands sièges et des adresses tertiaires emblématiques, les études en cours attestent d’un dynamisme, sinon d’un intérêt pour l’Union en devenir. Le chantier du siège de LMH face à la tour Mercure a démarré cette année, le bâtiment accompagnera le débouché de la rue de l’Union sur le boulevard Gambetta prévu en 2013. Le siège de Vinci Immobilier sur le quai de Dunkerque à l’est de la voie ferrée a fait l’objet d’un Permis de Construire, obtenu en 2012. Les études doivent se poursuivre dès lors que les surfaces de bureaux non dévolues à Vinci seront commercialisées. De l’autre côté de la voie ferrée, Rabot Dutilleul Partenariat et la SEM Ville Renouvelée se sont positionnés en promoteurs de 23 000 m² de bureaux. Les surfaces sont en cours de commercialisation. Les négociations entre les différents opérateurs de la famille «tertiaire supérieur» et les tenants du projet urbain se sont concentrées sur la question du stationnement (diminution et/ou mutualisation, et intégration urbaine) ; les questions du rapport à l’espace public (animation des rez de chaussée, porosité des coeurs d’îlots) ; l’aspect signifiant et très qualitatif de l’architecture à ces endroits de l’Union ; les continuités naturelles et l’aspect bioclimatique de l’architecture.
REICHEN ET ROBERT & ASSOCIES - MA-GEO MOREL ASSOCIES - CONCEPTO - EPURE
73
MERCURE projet LMH
nom
n°
destination
emprise
(selon code de l'urba.)
(m²)
haut
gab
Gb1
siège LMH PK silo mutualisé
bureaux
8 260
R+4+a
Gb2
tertiaire
bureaux
6 110
R+4+a
TOTAL GENERAL MERCURE
14 370 dont réalisé dont non réalisé
LES QUAIS / LES TRIANGLES nom
n°
destination (selon code de l'urba.)
Tg1
Grand tertiaire - triangle Ouest
Tg3
Grand tertiaire - triangle Est
bureaux
commerces / activités bureaux
plan parcellaire des quais et du secteur Mercure au 1/2500
emprise
hau
(m²)
gaba
10 202
R+8,5
6 959
R+8,5
commerces bureaux
TOTAL LES QUAIS
17 161 dont réalisé dont non réalisé
les parcelles rue Racine et DTPAS nom
n°
Tg2a
DTPAS
Tg2c
hypothèse logements
Tg2e
hypothèse bureaux
destination
emprise
hau
(selon code de l'urba.)
(m²)
gaba
service public ou d'intérêt collectif
1 912
R+2
habitation
1 158
R+2
bureaux
758
R+2
TOTAL RUE RACINE
3 828 dont réalisé dont non réalisé
74
ACTE II L’UNION EN TRAIN DE SE FAIRE
e
bilan de la constructibilité de Mercure / LMH hauteurs
CES
COS
3,40
1,3
gabarit R+4+attique
2,60
R+4+attique
0
e
e
SHO réelle plan
SHON
SP
localisation
nbre logts
stationnt sur parcelle
et divers progr.
(m²)
(m²)
10 934 pm
10 387
2,0
12 000
11 400
1,6
22 934
21 787
0
10 934 12 000
10 387 11 400
0
91
63
SHON PLAN DIRECTEUR 2009 en silo
(m²)
en R-1 238
100
31 700
0
bilan de la constructibilité des quais hauteurs
CES
COS
SHON
SHO réelle plan
gabarit max R+8,5 max < IGH
0,45
2,3
R+8,5 max < IGH
0,60
3,1
9640,0
SP
nbre logts
besoins statio.
localisation
1lgt = 85m² shon
voir légende
stationnt
SHON PLAN DIRECTEUR 2009
(m²)
(m²)
pour ratio
23 510
22 335
196
298
en podium
25 503
21 281
20 217
177
217
en R-1 et RDC bas
20 811
sur parcelle
en silo
(m²)
999 20 282
2,6
hauteurs
CES
COS
gabarit max
44 791
42 551
23 510 21 281
22 335 20 217
SHO réelle plan
SHON
SP
(m²)
(m²)
46 134
nbre logts
besoins statio.
1lgt = 85m² shon
voir légende pour ratio
R+2 + attique
0,50
1,6
3 091
2 936
R+2 + attique
0,65
1,9
2 168
2 059
R+2 + attique
0,65
1,9
1 419
1 348
6 678
6 344
25
3 587 3 091
2 936 3 407
0 25
9640,0
1,7
25
(selon code de l'urba.)
habitation bureaux commerce service public ou d'intérêt collectif total les Quais
(m²)
2 800
25
25
mutualisées sous grd tertiaire
2 202
12
12
mutualisées sous grd tertiaire
1 140
en R-1
6 142
bilan par destination des quais
pré-commercialisé / à l'étude
en chantier
livré
2168 24929
20282 999 3091
0
en silo
50
SHON (m²) lot à commercialiser
SHON PLAN DIRECTEUR 2009
26
bilan par destination des quais / triangles destination
localisation tationnt sur parcelle
27097
REICHEN ET ROBERT & ASSOCIES - MA-GEO MOREL ASSOCIES - CONCEPTO - EPURE
24372
0
qtité logts
SHON TOTALE
SP
(m²) 2 168 45 211 999 3 091
(m²) 2 059 42 950 949 2 936
51 469
48 895
1lgt = 85m² shon
25
25
75
76
ACTE II L’UNION EN TRAIN DE SE FAIRE
PLANS ET BILANS GENERAUX
REICHEN ET ROBERT & ASSOCIES - MA-GEO MOREL ASSOCIES - CONCEPTO - EPURE
77
78
ACTE II L’UNION EN TRAIN DE SE FAIRE
REICHEN ET ROBERT & ASSOCIES - MA-GEO MOREL ASSOCIES - CONCEPTO - EPURE
79
80
ACTE II L’UNION EN TRAIN DE SE FAIRE
LES LOTS DU SCHEMA DIRECTEUR
REICHEN ET ROBERT & ASSOCIES - MA-GEO MOREL ASSOCIES - CONCEPTO - EPURE
81
Pl16 Pl15
2013
To7
Pl14
To14 To8 To3
2013
2013
Pl1
2013
SJ1 Tg3 Tg1
2013
2013
82
ACTE II L’UNION EN TRAIN DE SE FAIRE
BILAN DE L’AVANCEMENT / DECEMBRE 2012
opérations livrées : 51 713 m² Plaine Images : 21 922 m² (hors pôle télévisuel) Pl1
CETI : 14 663 m²
Pl16
Stephenson : 3 370 m²
To7
CIUCH : 5 650 m²
To14
Champ Libre : 9 141 m²
2013 Cs2 Cs2
en chantier en 2013 : 53 009 m²
Plaine images (parking) : 557 m² SHON, 11 038 m² SHOB Tg2a DTPAS : 3 091 m² SHON Gb1
LMH : 10 934 m² SHON
To1
Logements de la Tossée : 9 789 m² SDP
Te1
Kipsta : 8 990 m² SDP
To12 Ruche et parking silo de la Tossée : 7 170 m² (9167 m² SHOB)
PC purgés : 25 768 m² Tg3
Quais Est 20 282 m²
To3
ancien magasin de stockage Tossée 5 486 m²
en étude / fiches de lot validées Plaine Images lot 6 : 2 200 m² Tg1
Quais Ouest : 21 000 m²
SJ1
9 275 m²
Pl15
Papillons Blancs
Cs2
Equipement métropolitain
Pl14
Pl13 et Pl14 : 8 800 m²
TOTAL : 171 765 m²
41 275 m²
hors équipement métropolitain
dont 30% livrés.
secteurs opérationnels
REICHEN ET ROBERT & ASSOCIES - MA-GEO MOREL ASSOCIES - CONCEPTO - EPURE
83
BILAN GLOBAL UNION 2012 nom
empr
(m² tertiaire non réalisé tertiaire réalisé activités non réalisées activités réalisées CETI Kipsta phase 1 Kipsta vision ruche CG 59 logements non réalisés yc papillons blancs logements réalisés serv / comm / équipt RDC non réalisés serv / comm / équipt RDC réalisés total réalisé ou à l'étude le secteur central + stephenson la tossée rives de l'union mercure nord - les quais / triangles saint joseph cul de four
90 5 46 6 132 9 35 3 19 5 26 9
BILAN ZAC
353 2
dont réalisé dont non réalisé y compris kipsta ho périmètre é i èt global l b l
84
73 8486 m
ACTE II L’UNION EN TRAIN DE SE FAIRE
BILAN GENERAL UNION CES
emprise COS (m²)
SHO
hauteurs
réelle plan
CES
SP
COS
(m²)
réalisé réalisé alisées alisées CETI phase 1 a vision CG 59
115 381 44 118 29 798 5 979 14 663 9 463 40 840 7 170
109 612 41 912 28 308 5 680 13 930 8 990 38 798 6 812
blancs éalisés éalisés éalisés
109 922 13 219 11 110 482
104 425 12 558 10 555 457
l'étude
95 094
90 339
1,3 90 548 46 694 1,5 132 960 0,6 35 359 2,1 19 543 1,2 26 930 1,6
114 823 69 656 75 803 74 403 23 564 43 896
109 082 1,3 66 173 1,5 72 013 0,6 70 683 2,1 22 386 1,2 41 701 1,6
587
353 257 1,1
402 145
382 037 1,1
23 564 0
22 386 0
réalisé éalisé y compris kipsta hors Plaine Image global l b l
SHON
nbre logts SHO et divers réelle progr. plan
(m²)
enson ossée 'union angles oseph e four
gabarit
SHON
SP
SHON PLAN DIRECTEUR 2009
nbre logts et divers progr.
(m²)
(m²)
115 381 44 118 29 798 5 979 14 663 9 463 40 840 7 170
109 612 41 912 28 308 5 680 13 930 8 990 38 798 6 812
109 922 13 219 11 110 482
104 425 12 558 10 555 457
95 094
90 339 109 082 66 173 72 013 70 683 22 386 41 701
587
120
114 823 69 656 75 803 74 403 23 564 43 896
120
117 432 81 652 91 950 83 976 22 806 43 896
1 441
402 145
382 037
1 441
441 712
169
23 564 0
22 386 0
1 252
169 1 252
168 300 25 242
1 252
(m²)
168 113 64 770
51 000 133 659
169 1 252
22 850
168 300 25 242
169
73 8486 m²² bilan global UNION 2012 par destination destination
SHON (m²) qtité logts BILAN GENERAL PAR DESTINATION ET PAR SECTEURS IMAGE SHON + PLAINE SP
lot à commercialiser bilan global(selon UNION code de2012 l'urba.) par destination
habitation bureaux
pré-commercialisé / à l'étude
3100
10051
3091
0
0
0
0
40 840
38 798
SHON
SP
lot à commercialiser
pré-commercialisé / à l'étude
en chantier
livré
79645
17514
0
17663
28833
5486
17871
14791
40840 lot à commercialiser 43896
9463 pré-commercialisé /à l'étude 0
0 en chantier 0
0 livré 0
79645 14290
17514 9275
0
17663 0
28833 25500
5486 0
17871 0
14791 0
40840 0
9463 27097
0 24372
0
43896 0
0 12000
0 10934
0
23447 43579
commerce artisanat industrie habitation service public ou d'intérêt bureaux collectif programme non commerce déterminé
2500 lot à commercialiser 6600
artisanat industrie service public ou d'intérêt collectif programme non déterminé
10219
3000
38386
17845
3758 pré-commercialisé / à 0 l'étude
1481 en chantier 0
0 livré 0
21583 86475 3100 71906
0 23447 10051 43579
0 10219 3091 38386
11609 3000 0 17845
2500 40840
3758 0
1481 0
0
6600
0
0
0
21583
0
0
11609
secteur central (plaque + Stephenson) la Tossée secteurs Terken Kipsta Cul de Four (selon code de l'urba.) secteur central (plaque + Saint Stephenson) Joseph Rives la deTossée l'Union Terken Kipsta les quais / triangles CulMercure de Four Saint Joseph Rives de l'Union bilan ZAC les quais / triangles Mercure bilan Plaine Image bilan ZAC bilan ZAC + Plaine Image
SHON (m²)
SHON (m²)
secteurs (selon code de l'urba.)
1lgt = 85m² shon
40840
86475
(selon code de l'urba.)
livré
(m²) 123 141 174 391 SHON 7 739 6(m²) 600 33 192 123 141 16 242 174 391 7 739 40 840 6 600 33 192 16 242
71906
destination
en chantier
SHON (m²)
14290
9275
0
0
25500 233004
0 80835
0 53177
0 32454
0
27097
24372
0
0
12000
10934
0
233004
80835
53177
32454
bilan Plaine Image REICHEN ET ROBERT bilan & ASSOCIES MOREL ASSOCIES - CONCEPTO - EPURE ZAC +- MA-GEO Plaine Image
(m²) 116 983 165 672 SP 7 352 6(m²) 270 31 533 116 983 15 430 165 672 7 352 38 798 6 270 31 533 15 430
(m²)
(m²)
114 823 69 656 SHON 50 303 43(m²) 896 114 823 23 564 69 25 656 500 50 51 303 469 43 22 896 934 23 564 25 500 402 145 51 469 22 934 46 373 402 145 448 518
106 101 66 173 SP 47 788 41(m²) 701 106 101 22 386 66 24 173 225 47 48 788 895 41 21 701 787 22 386 24 225 382 037 48 895 21 787 44 054 382 037 426 092
46 373
44 054
448 518
426 092
1 442 qtité logts 1lgt = 85m² shon 1 442
qtité logts 1lgt = 85m² shon 587 qtité logts 168 1lgt = 85m² 0 shon 120 587 242 168 300 0 25 120 0 242 300 1442 25 0 1442
85
REICHEN ET ROBERT & ASSOCIES ARCHITECTES - URBANISTES 17 rue Brézin 75014 Paris T.:+ 33 (0)1 45 41 47 48 F.:+ 33 (0)1 45 41 47 44 e-mail : architectes-associes@reichen-robert.fr www.reichen-robert-et-associes.fr
MA-GEO MOREL ASSOCIES
51 boulevard de Strasbourg 59000 Lille T.: (03) 20 52 59 82 F.: (03) 20 88 25 64 e-mail : jf.morel@ma-geo.fr
CONCEPTO
concepteur lumière
Parc de Garlande,1 rue de l’Egalité 92220 Bagneux T.: +33 (01) 47 35 06 74 F.: +33 (01) 47 35 32 82 e-mail : concepto.narboni@wanadoo.fr
EPURE
Etude Paysagères Urbaines Rurales & Environnementales
Parc de la plaine, 2 all Laiterie 59650 VILLENEUVE D’ASCQ T.: +33 (03) 20 84 29 88 F.: +33 (03) 20 79 10 51 e-mail : cabinet.tasiaux@wanadoo.fr