Dreal profil 2012

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Profil environnemental de Midi-Pyrénées

ensembles constitués de zones généralement concentriques autour des villes, émergent des couloirs d’urbanisation qui rayonnent autour de la capitale régionale en suivant les axes routiers importants.

Un boom démographique de l’aire urbaine de Toulouse entre 1999 et 2006 Toulouse se place au premier rang des grandes villes françaises en matière d’accroissement démographique, tant pour la ville-centre que pour l’agglomération, et se maintient au rang de cinquième aire urbaine de France. La croissance de l’aire urbaine de Toulouse est de 1,9 % par an, devant Montpellier (+1,5 %) et Rennes (+1,3 %). La croissance du centre-ville est très forte : il accueille chaque année près de 6 800 nouveaux habitants et en compte aujourd’hui 438 000. La croissance de la banlieue ralentit, pour atteindre 1,6 % depuis 1999. La croissance de la couronne périurbaine accélère (+3,1 % par an) ; elle compte 270 communes et s’étend au-delà des limites de HauteGaronne. L’étalement urbain autour du pôle toulousain se poursuit en même temps qu’augmente la population de la ville‑centre. Les communes périurbaines les plus dynamiques se situent souvent près des axes autoroutiers. Contrairement à celui

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CHAPITRE 1. Diagnostic

de la ville-centre, le dynamisme périurbain est surtout lié à l’afflux de nouvelles populations : l’excédent migratoire y représente 85 % de la croissance.

Concentration des emplois dans les pôles urbains et étalement de l’habitat dans le périurbain L’armature urbaine régionale est constituée par un maillage régulier et hiérarchisé de villes moyennes et petites rayonnant à partir de l’agglomération toulousaine. Sur cette base, la polarisation du territoire par l’emploi se confirme : les 18 aires urbaines de la région totalisent en 2008 72 % des emplois sur 25 % du territoire. À elle seule, l’aire de Toulouse concentre 44 % des actifs de la région et 40 % de la population. Tarbes, la seconde aire en importance avec 48 000 emplois, est 10 fois plus petite : environ 4 % des emplois et de la population. Entre 1990 et 1999, la croissance de l’emploi s’est concentrée sur les communes de la proche banlieue des villescentre, alors que la construction de logements se diffusait principalement sur le périurbain, rendu plus accessible par le développement des voies de liaisons autoroutières et de contournement. Durant la même période, la proportion d’actifs ayant un emploi qui travaillent sur leur commune de résidence est passée de 57 % à 46 %.

Géomip - Midi-Pyrénées - Midi-Pyrénées

part de la surface communale consommé pour la construction logements 1998-200 (286) part de la surface communale consommée0,2 par an (382) pour la construction logements 1998-2007 0,1 (%) (0) 0,1 (286) (1 259) 0,2 0 (382) (1 059) 0,1 (0) 0,1 N/A (2 684) (1 259) 0 source : Dreal - Midi-Pyrénées : 0,1 % (1 059) N/A (2 684) source : Dreal - Midi-Pyrénées : 0,1 %

- Midi-Pyrénées

part de la surface communale consommée par an pour la construction logements 1998-2007 (%) 0,2 0,1 0,1 0

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