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C’est au tour du Canada
de dire non à la cruauté Pa r S é nat r i c e C a r o ly n S t e wa r t O l s e n
De gauche à droite: Rebecca Aldworth (Directrice executive de Humane Society International Canada) et Laureen Harper (conjointe de l’ancien premier minister Harper) appuyent la champagne «non à la cruaté» de la sénatrice Olsen.
C
omme beaucoup de Canadiens, je crois qu’il est temps de mettre fin à la pratique d’expérimentation sur les animaux pour des fins cosmétiques. L’expérimentation animale est une pratique cruelle et inhumaine fermement enracinée dans l’environnement industriel du milieu du 20e siècle. De nombreuses méthodes tout aussi efficaces pour tester les produits cosmétiques et leurs ingrédients ont depuis longtemps été adoptées comme solutions de rechange novatrices à l’expérimentation animale. Le temps est venu pour le gouvernement de progresser et de prendre des mesures afin d’interdire cette pratique désuète et faire entrer le Canada au 21e siècle.
14 Spa Inc. | P rinte mp s 2 016
Le projet de loi que j’ai proposé n’a pas été introduit dans l’isolement. Nos plus proches alliés et partenaires commerciaux ont adopté, ou sont sur le point d’adopter, des législatures ou des réglementations similaires. L’Union Européenne, l’Inde, l’Israël, la Norvège, la Nouvelle-Zélande, la Turquie, la Corée du Sud, et plusieurs états au Brésil, ont tous adopté des lois qui interdisent, complètement ou partiellement, la vente des produits à base d’ingrédients testés sur les animaux. Au sud de la frontière, le Congrès américain étudie actuellement la loi Humane Cosmetics Act, qui a été déposée en juin 2015 avec un appui biparti. Au cours des dernières années des propositions similaires ont été déposés à