Bulletin salésien AFC decembre 2017

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EDITORIAL Chers lectrices et lecteurs du Bulletin salésien de l’AFC,

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ela fait longtemps que vous n’avez eu la chance et le plaisir de lire votre revue. Consciente qu’une tradition salésienne, vieille de plus de cent ans comme l’AFC ne peut pas exister sans un organe de communication comme une revue de liaison ou un bulletin d’informations, l’équipe de Communication sociale de l’AFC a jugé bon de redémarrer avec cette belle habitude de publier trimestriellement le bulletin salésien. La modalité de publication suivra l’esprit même du premier bulletin produit par Don Bosco en 1877. En effet, Saint Jean Bosco voulait que le bulletin salésien soit une revue en fonction de la mission (salésienne) ; il s’adresse à l’opinion publique plutôt qu’à celle institutionnelle. Cela signifie qu’il est essentiellement immergé dans l’expérience ecclésiale et historique de notre temps, et offre une lecture des faits, en particulier celle regardant les jeunes et l’éducation. Don Bosco avait vu aussi la force de l’information pour animer sa famille spirituelle, et pour mobiliser la société en faveur de sa mission ; de ce fait, le Bulletin salésien a donc pour mission de répandre l’esprit de Don Bosco, faire connaître l’œuvre salésienne et ses besoins, relier et animer les divers groupes de la famille salésienne, promouvoir les vocations en faisant croître le mouvement salésien et, de façon spéciale, encourager la collaboration dans la mission et susciter les bonnes volontés en vue de la même mission (voir Système Salésien de Communication Sociale n.7.13). Déjà à l’époque de Saint Jean Bosco, la mission salésienne ne pouvait en aucun cas s’accomplir sans l’apport des bienfaiteurs ; une manière de rendre compte de toutes les réalisations dans les œuvres salésiennes, un organe de communication (bulletin salésien) était nécessaire. Il va donc sans dire que parmi les destinataires du bulletin figuraient tous ceux-là qui aidaient financièrement les oeuvres salésiennes. Bien que le contexte géo-temporel soit différent, le bulletin salésien de l’AFC voudrait bien suivre le principe de tout bulletin salésien, dans l’esprit même de Don Bosco : rendre compte de nombreuses réalisations au public pour une bonne animation de la Famille salésienne mais aussi susciter les bonnes volontés pour aider la mission salésienne en AFC à aller de l’avant. Comme vous allez le remarquer en parcourant ce numéro 2017, en AFC, nombreuses activités sont organisées en faveur de l’éducation de la jeunesse. Nous sommes convaincus, comme Don Bosco, que la mission en AFC sera encore plus belle et toujours plus florissante si, membres de la Famille salésienne et personnes de bonne volonté se mettaient ensemble pour travailler pour la jeunesse pauvre et abandonnée de la Province salésienne de l’Afrique Centrale. Puisse ce numéro 2017 trouver bon accueil auprès de vous, chers lecteurs, et surtout, n’oubliez pas de prier pour oeuvre salésienne dans notre Province.

Père Wilfried MUSHAGALUSA, sdb Chargé de la Communication Sociale

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EGLISE UNIVERSELLE

JOURNEE MONDIALE DES MISSIONS En vue du centenaire de la lettre Maximum illud, le pape décrète un mois missionnaire extraordinaire en 2019

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Pape François en République Centrafricaine

l’approche du premier centenaire de la Lettre apostolique du pape Benoît XV sur la mission, Maximum illud, le pape François a adressé, le 22 octobre 2017, journée mondiale des missions, une lettre au cardinal Fernando Filoni, préfet de la Congrégation pour l’évangélisation des peuples. La mission ad gentes, a expliqué le pape, est née de l’initiative de Benoît XV « de requalifier de manière évangélique ma mission dans le monde, afin qu’elle soit purifiée de toute collusion avec la colonisation et se tienne loin des visées nationalistes et expansionnistes ». Puis, il a rappelé que l’envoi des disciples en mission par Jésus (MC 16, 15) garde toute son actualité. Pour lui, en effet, la mission « n’est pas une option pour l’Eglise ». C’est « une tâche obligatoire » qui dit l’identité même de l’Eglise. Avec les mots de Jean-Paul II dans l’encyclique Redemptoris missio, le pape François a donc appelé l’Eglise à « renouveler son engagement missionnaire » et à se laisser renouveler par la mission. La mission de l’Eglise, a-t-il continué, ne consiste pas en une « simple administration » mais elle vise à reformer tout ce qui peut devenir « un canal adéquat pour l’évangélisation du monde actuel ». Il a émis le souhait que le centenaire de la lettre apostolique Maximum illud soit pour l’Eglise l’occasion de s’ouvrir « à la nouveauté joyeuse de l’Evangile ». Et, répondant favorablement à une proposition de la Congrégation pour l’évangélisation des peuples, le pape a décrété qu’octobre 2019 serait un mois missionnaire extraordinaire.

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PAROLE DU RECTEUR MAJEUR

présentation de l’etrenne 2018 « Seigneur, donne-moi de cette eau » Jn 4, 15

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’étrenne est un message à caractère spirituel et pastoral que le Recteur majeur, en Père de toute la Famille Salésienne, adresse à tous les membres de celle-ci en chaque début d’année comme un chemin commun à parcourir en vue de consolider notre fidélité au Christ, à l’Eglise, et au charisme salésien. Pour l’année 2018, le Recteur Majeur, P. Angel Artime Fernandez a puisé dans la source intarissable de l’évangile, spécialement dans le récit de Jésus et de la samaritaine, pour nous inviter à cultiver l’art de l’écoute et de l’accompagnement ; en vue de cheminer aussi vers le prochain synode des Évêques (« les jeunes, la Foi et le discernement vocationnel). La présentation de l’étrenne 2018 du Recteur Majeur s’articule en quatre grandes sections, que nous allons présenter de façon très succincte :

Il ressort de cette péricope johannique une rencontre entre deux personnes que plusieurs éléments opposent : la mésentente qu’il y avait entre juifs et samaritains, la réputation douteuse de la samaritaine, etc. Jésus en protagoniste et meneur de la rencontre, adopte une posture essentielle à toute rencontre : l’écoute. Il écoute et prête attention à toute la situation existentielle de son interlocutrice. En guise d’application et d’actualisation, le Recteur Majeur lance un appel pathétique à tous les éducateurs du microcosme salésien, à cultiver cette attitude d’écoute envers les jeunes qu’ils rencontrent ; une écoute attentive et profonde qui décrypte les luttes, les fragilités, les tensions, les joies, les incertitudes et les souffrances qui se dissimulent derrière les silhouettes des destinataires ; une écoute qui stimule l’éducateur à faire le premier pas en manifestant de l’intérêt pour les besoins existentiels des jeunes et être ainsi en mesure de leur proposer un précieux cheminement dans l’histoire qui culmine dans la rencontre avec le ressuscité !

A. L’ECOUTE AU CENTRE DE NOS RENCONTRES Ici, le Recteur Majeur part de la rencontre de Jésus avec la femme samaritaine (Jn 4, 3-42) pour disséquer les attitudes édifiantes qui doivent ressortir de nos différentes rencontres ; à différentes échelles.

B. DE L’ECOUTE AU DISCERNEMENT Ce deuxième point gravite autour du thème fondamental du discernement. C’est d’abord Jésus qui, dans la suite du dialogue avec la samaritaine, fait sagement usage de ce précieux don. Plein de lucidité, il écoute, questionne, argumente, suggère, bref ; il se montre attentif et plein d’intérêt pour comprendre le

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monde dans lequel vit son interlocutrice, la samaritaine. Le discernement est un don, qui tire sa sève dans un dialogue sincère avec le Seigneur et une écoute attentive de la voix de l’Esprit Saint. L’éducateur salésien devra s’en servir inéluctablement pour amener le destinataire à comprendre la nécessité de donner un sens à sa vie et ne pas courir le risque de s’abimer dans un vide existentiel qui engendre souvent désorientation et frustration. Le Recteur Majeur estime, derrière le pape François, que tout chemin de discernement se vit en trois grands moments : reconnaitre, interpréter et choisir. • Reconnaitre la lumière de l’Esprit Saint dans les moments des hauts et des bas ; dans les moments de lutte intérieure, afin de faire émerger toute la richesse de la personne et lui donner du goût à ce qu’elleéprouve. • Interpréter les événements de la vie pour comprendre ce à quoi l’Esprit de Dieu nous appelle. Cela nécessite de la patience, de la vigilance et une connaissance ; tout en étant conscient de l’existence des diverses conditionnements sociaux psychologiques. • Choisir : il arrive des moments cruciaux où le destinataire doit décider en faisant usage de la liberté humaine et de sa responsabilité personnelle. Plutôt que de décider à leur place, il faut encourager les jeunes à faire des choix de vie libres et responsables ; c’est le point culminant de tout processus de discernement. C. UN ACCOMPAGNEMENT QUI TRANSFORME LES VIES Ce troisième point développe plus le thème de l’accompagnement. En analysant la péricope de la samaritaine, le Recteur Majeur se rend compte que celle-ci est entrée en scène comme une « femme de Samarie » et en ressort avec une riche expérience faite personnellement avec la source d’eau vive. Elle en est tellement transformée qu’elle éprouve le besoin d’aller annoncer ce qui lui est arrivé à ses frères et sœurs. Les évangiles montrent que plusieurs rencontres de Jésus aboutissent par une transformation existentielle de ses interlocuteurs. Ces rencontrent révèlent comment l’Esprit de Dieu peut agir en chaque homme et femme. Malheureusement, nos fragilités, nos péchés et nos distractions nous empêchent de détecter cette action divine en nous. C’est pour cela que l’accompagnement personnel apparait comme

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une perle précieuse, un moyen adéquat pour aider nos destinataires à se doter de ressources efficaces leur permettant de reconnaitre la présence du Seigneur, ses appels et ses interpellations quotidiens. Accompagner consistera donc à parcourir ensemble un chemin, en déterminantd’où l’on est parti et en voulant préciser où l’on va. Pour l’éducateur, ce parcours se fera dans une attitude d’écoute attentionnée afin de connaitre et comprendre la réalité complexe de l’autre ; conscient que ce sera toujours une rencontre de médiation car le véritable accompagnateur est l’Esprit Saint. En d’autres termes, l’initiative est toujours de Dieu tandis que la responsabilité et la liberté sont nôtres. D. POUR QUELLE PASTORALE ? Ce quatrième point traite des retombées pastorales de l’étrenne. Dans les prochains jours, le Recteur Majeur se proposera de fournir des orientations pastorales partant de ces développementsprécédant et tenant compte des clés pastorales de l’Eglise et des traits spécifiquement salésiens. Pour cela, il pense articuler ses réflexions sur quelques titres possibles. En faisant route avec les jeunes, les familles qui ont besoin de parcourir ce chemin, spécialement ceux de la grande Famille Salésienne En faisant en sorte que tous les jeunes bénéficient de cette action pastorale, sans aucune exclusion, car l’Esprit de Dieu est à l’œuvre en chacun de nous Avec une communauté éducative et pastorale qui se sente responsable de l’éducation de nouvelles générations et où les adultes soient des références significatives et crédibles. Au cours de cette année 2018, le Recteur Majeur, Don Angel Artime Fernandez, appelle tous les membres de la famille salésienne à méditer profondément l’attitude de Jésus dans sa rencontre avec la femme samaritaine (Jn 4, 3-42) pour porter plus haut les nobles aspirations et les richesses du charisme salésien au sein de l’Eglise. Comme Jésus, le Recteur Majeur nous invite à cultiver l’art de l’écoute, à développer notre don du discernement pour mieux accompagner les destinataires de notre mission vers la source intarissable d’eau vive !

Jacques ISHA, sdb


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Père ALBERT KABUGE, KABUGE, 11ÈME Provincial d’AFC

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’actuel supérieur de la province salésienne d’Afrique Centrale (AFC), le père KITUNGWA KABUGE Albert, est né à Kipushi dans l’actuelle province du Haut-Katanga dans le sud-est de la RDC. Vue la fonction étatique qu’exerçait son père, Albert a mené sa vie scolaire primaire et secondaire dans plusieurs milieux, notamment à Kashobwe, à Kasenga et à Kipushi où il a obtenu son diplôme d’Etat en Math-Physique. Sa vie de prêtre, c’est la volonté de Dieu. «Quand j’étais à Kapolowe mission, je rêvais d’être prêtre. A la fin de mes études primaires et avant de commencer les études secondaires, j’ai abandonné l’idée de devenir prêtre à cause d’un autre rêve, celui de devenir gouverneur de la banque. Cela m’a conduit à faire la section commerciale administrative». Malheureusement, tout ne marchera pas, car une année après, son école vers la vie de banquier avait fermé. Après les humanités, le jeune KITUNGWA poursuivra sa formation en relations internationales à l’université de Lubumbashi, cette fois avec le rêve de devenir ambassadeur. Mais encore, un de ses amis le quittera pour la vie religieuse, allant dans une congrégation. A son tour, quelques mois après : «j’ai ressenti un appel d’entrer dans une congrégation. J’ai eu l’envie de servir le Seigneur en me donnant aux jeunes et aux enfants en situation difficile». Pour commencer sa randonnée, il se fit accompagner par le père Léon

VERBEEK comme jeune mais pas comme candidat à la vie religieuse. Par la suite, il partagea à son curé de l’époque à Kipushi, feu abbé Donatien KABUNDA, sa volonté de devenir salésien ; celui lui demanda de contacter un prêtre salésien. ,: «Il ya avait en moi, cet appel qui m’interpelait sur la situation des jeunes à risque. Je voulais aider les jeunes à travers les médias, car j’aimais écrire et faire des photos, or cela est un charisme Paulinien. J’avais même écrit aux Pauliniens une lettre qui n’a jamais été répondue jusqu’aujourd’hui. L’abbé Kabunda m’avait demandé de contacter un prêtre salésien et de continuer à méditer. Et après un entretien avec un supérieur salésien, automatiquement j’étais admis et affecté à la cité des jeunes où je donnais le cours des mathématiques», raconte le père KABUGE. Albert Kabuge est salésien d’Afrique Centrale à avoir fait la propédeutique à l’institut Imara. Peu après, il sera envoyé comme postulant à Bakanja aux côtés des jeunes à risque. «Je vous dis qu’on pouvait compter même 1 000 jeunes et on travaillait durement», témoigne-t-il. En 1997, le jeune Kabuge est admis au noviciat. Là, son souhait d’aller en mission est exaucé par ses supérieurs qui l’enverront dans la province salésienne d’Afrique Francophone de l’Ouest (AFO), au Togo de 2000 à 2002. Il revint à Lubumbashi pour la théologie après laquelle il sera ordonné salésien prêtre, le 15 juillet 2006, à Kansebula par Mgr Gaston Ruvezi. Un mois après, il fut nommé chargé de la pastorale et responsable d’un centre des jeunes en Côte d’ivoire. En 2008, sur demande de ses supérieurs d’AFO, il fut envoyé à Rome pour les raisons d’études. Et là, il sortira avec un diplôme de licence en théologie spirituelle de l’Université pontificale Salésienne avec la spécialisation en salésianité. De 2010 à 2013, il fut envoyé au Burkina Faso, précisément à Ouagadougou pour l’ouverture d’une œuvre salésienne, le centre Don Bosco. En septembre 2013, il retourna dans la province d’Afrique centrale (AFC) sur demande de ses supérieurs. Le père Albert a travaillé à Uvira, à l’institut Mwanga qui est un centre professionnel pour une durée de 7 mois avant de revenir à Lubumbashi où il n’a pas beaucoup travaillé. Cette fois, il est nommé vicaire du provincial et directeur

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de la maison provinciale. Le 22 décembre 2016, il fut nommé provincial de l’AFC et installé le 24 juin 2017. Quelques défis à relever durant son mandat Le Provincial actuel en a trois : 1° Susciter dans le cœur des jeunes, des confrères et la famille salésienne l’esprit missionnaire ; 2° Sur le plan de la formation, que la congrégation accompagne les confrères du début jusqu’à la fin de leur formation; 3° Au niveau de la pastorale, qu’elle soit une pastorale d’ensemble où tous nous nous retrouverons en famille à l’exemple de Don Bosco et Marie Dominique Mazzarelo. Le Père Albert veut continuer ce que les autres supérieurs ont commencé. La question qu’il se pose est celle de savoir s’il peut ajouter sur ce que les autres ont déjà réalisés. Quant à l’expansion, elle ne dépend pas seulement de la province. Pour lui, souvent c’est sur demande des évêques et aussi le besoin de la congrégation. Qu’à cela ne tienne, Likasi, Kamina, Kolwezi, Fungurume, Kalemie, Kisangani, Butembo, Kasumbalesa sont d’autres probables lieux visés pour l’expansion. Tout ceci nécessite les moyens financiers et du personnel conséquent. Sur ce, il lance un appel à toute personne de bonne volonté de venir en aide à la province pour soutenir la mission de Don Bosco en République Démocratique du Congo parce que la jeunesse n’est pas seulement une affaire salésienne, plutôt de tous. Par rapport à son insistance sur la mission, Il (Albert KITUNGWA) met plus l’accent sur la mis-

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sion parce qu’étant chrétien, chacun est déjà missionnaire .Selon une des lettres du pape François, l’église est par essence missionnaire. Nous sommes tous missionnaires vu que nous sommes chrétiens. Ecouter certains confrères dire qu’ils ne sont pas missionnaires, c’est renier sa foi et aussi sa congrégation. Puisque Don Bosco lui-même était missionnaire et c’est durant le mandat de son successeur Don Philippe Rinaldi que la congrégation a connu une grande expansion. Selon lui, nous sommes missionnaire 24h /24. A la famille salésienne, le Père Provincial demande qu’elle essaie de travailler ensemble : « Vivons la mission en construisant l’AFC ensemble la main dans la main. Qu’elle soit capable d’écouter comme famille en vivant la correction fraternelle ». Aux jeunes, le nouveau Père de la famille salésienne en AFC leur demande du courage. Avec le Mouvement Salésien des Jeunes qui célèbre ses 10 ans, que les jeunes se donnent corps et âme. La famille Salésienne doit construire ensemble ses groupes et mouvements en étant acteur et non spectateur. Sans les jeunes, la famille salésienne ne peut rien faire. Les jeunes sont la racine et notre force. Nelly MWANGE Journaliste RDB

Roger MBAYO, sdb


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portrait du jeune joseph

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oseph est arrivé à Bakanja-ville au courant du mois de mai. C’est un grand jeune de la rue, un Kampopa, qui l’a trouvé et nous l’a ramené. L’enfant était très mal en point. Il enchaînait crise d’épilepsie sur crise d’épilepsie, qui le laissait affaibli et hagard. En plus de ça, une vilaine plaie au niveau de son tibia l’empêchait de marcher. La communication n’était pas facile avec lui. Souffrant d’un retard mental, il parlait à peine et semblait avoir la tête toujours fourrée dans les nuages. Grâce à l’aide et au travail d’un grand nombre de personnes, Joseph a guéri et s’est épanoui dans le centre. Bakanja-ville lui a procuré un traitement pour contrôler et diminuer ses crises d’épilepsie jusqu’à les voir disparaître. Au début, Joseph avait été installé

dans la pharmacie. Il dormait beaucoup pour récupérer de ces crises et pour permettre à sa jambe de guérir. Un docteur venait bénévolement chaque semaine lui prodiguer des soins. Pendant tout le temps qu’a duré sa convalescence, l’équipe des assistants sociaux a tâché d’établir un dialogue avec l’enfant pour obtenir des informations sur sa famille. Peu bavard de nature et souffrant d’un handicap mental, Joseph s’entêtait à répéter « Mwambui », lorsqu’on lui parlait de sa maman (ce mot désigne une femme qui a eu des jumeaux). Un jour, un enfant que nous venions d’accueillir, Elie, a donné une information cruciale à l’un des éducateurs : il disait connaître la maman de Joseph, elle était vendeuse ambulante au marché M’zee Kabila. C’est là que nous pourrions la trouver. Des jours durant, les assistants sociaux ont arpenté les à sa recherche. Mais la femme semblait fuir leur présence.

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PETIT FORMAT

Les semaines ont passé. L’équipe sociale de Bakanja avait entrepris des démarches auprès du ministère des Affaires Sociales pour le placement et la prise en charge de Joseph à Balou, un centre d’accueil pour les enfants avec un handicap. Pendant ce temps, Joseph était resplendissant. Il était arrivé ici blessé et diminué, le voilà maintenant qui rayonnait, sautait, toujours peu loquace mais attendrissant à souhait ! Dans la parcelle, tout le monde l’avait adopté. Les petits comme les grands, les éducateurs, les volontaires… Et puis, le même scénario s’est répété ! Un jeune nouveau de Bakanja-ville a affirmé connaître Joseph et sa famille. Ils habitaient la parcelle voisine de là où sa famille vivait. Les assistants sociaux sont allés mener l’enquête et ont ainsi pu rencontrer (enfin) la famille de Joseph ! Ils ont expliqué qu’ils étaient prêts à enterrer leur enfant, le croyant perdu pour toujours. L’enfant s’était aventuré hors de la parcelle et n’avait plus été capable de retrouver le chemin de sa maison. Dès le lendemain, la maman est venue : un beau moment de retrouvailles avec son fils ! Que serait devenu Joseph s’il n’avait pas été accueilli à Bakanja-ville ? Où serait-il aujourd’hui ? Des Joseph, nous en accueillons des dizaines chaque jour. Leur nom change mais leur situation reste la même : ce sont des enfants marqués par la vie, abandonnés et en marge de la société qui viennent à nous pour nous demander de l’aide. Aidez-les. Aidez-nous à les aider. Delphine MORIN, volontaire

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SPIRITUALITE SALESIENNE

la joie dans la spiritualite salésienne

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a joie est un élément constitutif du système éducatif de Don Bosco. C’est une caractéristique essentielle de la famille et une expression de la bonté affectueuse qui a sa source dans la paix avec Dieu. La joie est pour Don Bosco un mode de vie. Le conseil qu’il donna à Dominique Savio en est une illustration : « Ici, la sainteté consiste à être toujours joyeux ». Servir Dieu dans la joie était comme le 11ème commandement chez Don Bosco. En fait, quel sens revêt le concept « Joie » pour Don Bosco ? De prime abord, rappelons que la joie est un fruit de l’Esprit Saint. Sans l’Esprit Saint, il n’y a pas de joie véritable. Celle-ci naît de la relation personnelle entre l’homme et Dieu. On ne cherche pas la joie en elle-même, mais on la trouve comme un don inattendu, une conséquence gratuite de quelque chose d’important pour le sujet (le« trésor » de sa vie), d’un certain chemin parcouru par la personne, d’une tension de sa vie vers un objectif explicitement cherché ; et qui, une fois trouvé, lui offre une sensation de joie intérieure qui surpasse régulièrement et infiniment toute attente.

La joie que Dieu nous donne est au-dessus de toute joie. Elle ne suscite plus de désirs car c’est le sommet de la joie ; c’est une joie au-dessus de laquelle on ne peut rien placer. Au cœur de cette joie qui vient de Dieu, il y a cohésion entre le désir de l’âme et l’expression du corps. Si Saint Jean Bosco conseille la joie, c’est parce qu’il en a fait l’expérience dans sa proximité spirituelle. La joie de la bonne conduite et de la bonne conscience provient avant tout de notre entente avec l’Hôte divin intérieur, elle est manifestation de la joie de l’Esprit Saint. La joie est alors moins déterminée par la condition matérielle que par la proximité spirituelle. Cette joie, notre fondateur l’a cherchée et l’a trouvée. Don Bosco est un homme de travail,

de joie, de prière et d’espérance. Il a atteint sa plus parfaite assimilation au Christ quand il trouve sa joie en ce que Dieu seul est sa joie, ensuite quand il trouve cette joie dans le fait de vouloir n’être que joie pour Dieu et enfin quand il donna sa vie pour que d’autres entrent dans cette joie. Dans nos constitutions, le mot joie apparaît dix-sept fois. Ce qui démontre que le salésien doit être un homme joyeux même au cœur des difficultés ou des tribulations les plus pénibles, car le fondateur l’a été. Et s’il l’a été, il l’a aussi puisée dans sa relation avec Marie, celle qui a tout fait dans sa vie. Qu’il en soit de même pour tous les fils de Don Bosco. Larios Aubin IDOHU, sdb

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EDUCATION

RADIO MOBILE, UNE NOUVEAUTE Les salésiens de Don Bosco défient la tradition médiatique à Lubumbashi

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e 22 septembre 2017 se marquera en tache d’huile dans l’histoire de la radio Don Bosco (103.10MHz). L’innovation tant attendue de la radio Don Bosco, celle de la radio mobile, a été inaugurée à cette date ; une première à Lubumbashi. Commencer une aventure nouvelle, c’est cela le défi que la radio salésienne a relevé. U Ce vendredi 22 septembre, tout le personnel est mobilisé à l’Institut Saint François de Sales –Theologicum– choisi pour accueillir l’événement. Vers 11h00, tout matériel installé, c’est la toute première production en plein air de la radio Don Bosco, version mobile avec un programme spécial conçu à l’occasion. Mais dans sa modestie, la direction générale de la radio Don Bosco parle d’un essai pour annoncer des productions encore plus grandes, plus performées et à tous les coins de la province, voire au-delà. Le doute est alors

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levé devant quelques auditeurs curieux, venus à la fois participer à la vie de la radio la plus proche d’eux mais aussi la mettre au défi. Trois ans après le lancement de la première radio salésienne en RD Congo, on parlerait bien d’un rêve réalisé. Les salésiens de Don Bosco de la province d’Afrique Centrale ont, par ce fait, défié les habitudes médiatiques locales qui ne connaissent que des productions internes c à dire dans les studios. Il fallait oser. G ’ La radio mobile est un projet pensé depuis plus de 2 ans. L’idée à l’origine est de faire d’abord de la radio autrement en sortant des studios pour faire des émissions à l’extérieur, sur les terrains, dans les quartiers, les écoles, etc. en se rapprochant encore plus des auditeurs. Le projet radio mobile vise aussi à faire de l’autopromotion, attirer les annonceurs, et essayer de générer les revenues pour son fonctionnement : un des grands soucis de la radio. La RDB étant juridiquement une radio privée-confessionnelle, comme les radios communau-

taires ordinaires, elle doit travailler à générer des moyens de fonctionnement. L ’

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Cette première à Lubumbashi et même dans tout le Katanga a été le début d’une aventure dont les acquis se capitalisent dès aujourd’hui pour toutes les générations. Faire la radio autrement, c’est le moins qu’on puisse dire dans cette vision salésienne qui instaure de nouvelles habitudes dans la consommation des médias de masse à Lubumbashi. La version mobile de la radio Don Bosco s’inscrit particulièrement dans l’éducation à la paix pour une jeunesse citoyenne et patriotique. Elle prévoit des pro-


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ductions d’émissions à des distances relativement longues, notamment depuis la ville de Likasi, la cité de Kipushi ou Kasumbalesa, la vallée de Kafubu,… C’est aussi l’occasion de rapprocher davantage la radio Don Bosco des populations consommatrices de ses programmes. Et quoi que cette radio ait déjà fait, le meilleur reste à venir, assure la direction sa la radio. Cependant, tous les cœurs sensibles sont conviés à s’approprier ce projet pour l’éveil de la conscience des jeunes.

Fidèle Bwirhonde, Journaliste

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AUTRES NOUVELLES

REUNION DES DIRECTEURs

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u 08 au 10 Novembre 2017 au Theologicum, le Conseil Provincial et tous les Directeurs de notre Province ont vécu un moment de formation et de vérification de toutes les programmations de l’année pastorale sur le Projet Communautaire, le PEPS, la Prévision Budgétaire. C’était aussi une occasion de la formation sur le rôle du Vicaire Provincial et du Vicaire de la communauté. « Ecoute, Accompagnement et Discernement» ce thème a orienté toutes nos interventions. Nous voulons nous écouter, nous accompagner dans notre Province AFC dans l’esprit de discerner ensemble comme famille salésienne pour le bien des jeunes. Bonne année pastorale !

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AUTRES NOUVELLES

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AUTRES NOUVELLES

DON BOSCO BUKAVU Pèlerinage du Rosaire

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e 7 octobre b 2017, 2017 tous lles élè élèves d de l’école l des métiers Tuwe Wafundi de Bukavu, avec leurs enseignants et les confères de la communauté salésienne, ont effectué, en priant et en chantant, un pèlerinage vers la cathédrale de Bukavu et le mausolée des évêques “martyrs”, témoins de l’évangile. Quatre raisons principales ont motivé ce pèlerinage : 1° Le 7 octobre, c’est la fête de Notre-Dame du Rosaire. Nous sommes encore au début de l’année scolaire, par ce pèlerinage nous avons voulu mettre notre année sous la protection de la Vierge Marie. 2° La cathédrale de Bukavu est intitulée à NotreDame de la Paix. Nous vivons en RD Congo une période de crise politique, dans l’attente d’élections transparentes et démo-cratiques. Au Nord et Sud Kivu, comme au Kasaï et ailleurs, il y a de groupes rebelles qui sèment le désordre et la terreur. Nous avons voulu demander l’intercession de la Reine de la Paix, pour que les habitants de ce Pays puissent vivre en sécurité dans la concorde et la paix. 3° Le mois d’octobre est aussi un mois missionnaire. Nous nous sommes promenés en priant et en chantant. C’est notre témoi-gnage au monde qui nous entoure : une centaine de jeunes “de la rue ou dans la rue” ont marché vers la cathédrale avec recueille-ment, discipline et avec beaucoup de joie. Un signe que leur vie peut changer. 4° En moins de 10 ans, trois Archevêques de Bukavu sont morts en des circonstances tragiques ou mystérieuses : - Mgr Christophe Munzihirwa, assassiné le 29 octobre 1996, lors de la guerre dite de libération ; - Mgr Emmanuel Kataliko, mort d’une crise cardiaque à Rome le 4 octobre 2000, après avoir souffert persécution et exil dans son diocèse ; - Mgr Charles Mbogha : pendant la messe d’investiture comme Archevêque de Bukavu, il a été frappé d’une crise d’hypertension dont il ne se remettra jamais. Il meurt le 9 octobre 2005.

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En mémoire de ces trois Archevêques martyrs-témoins de la foi, l’Archidiocèse de Bukavu a érigé un mausolée où leurs dépouilles mortelles reposent dans l’attente Les jeunes de l’école TUWE WAFUNDI en marche de la résurrection. En janvier dernier a été ouvert officiellement le procès de béatifica-tion de Mgr Munzihirwa, martyr de la foi. Par le fait que les trois Archevêques sont morts au mois d’octobre, ce mois à Bukavu est dédié à leur mémoire. Les élèves de l’école Tuwe Wafundi se sont recueillis en prière dans leur mausolée, ils ont entendu un témoin raconter brièvement les circonstances de leur mort, ils ont prié pour que le procès de béatification de Mgr Munzihiwa puisse aboutir rapidement, ils ont confié à l’inter-cession des trois Archevêques la cause de la paix pour laquelle ils ont donné leur vie. P. Piero GAVIOLI, sdb

Mausolée des Archévêques, Bukavu


AUTRES NOUVELLES

tujenge à tenke-fungurume

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ans le cadre de la célébration de sa trentième année d’existence, le mouvement salésien de Tujenge, a pris l’initiative d’étendre l’esprit oratorien de Don Bosco dans une nouvelle contrée de la province ecclésiastique du Katanga où l’esprit salésien n’avait jamais existé. Le choix a été fait pour les cités minières de Fungurume et Tenke. Cette initiative a coïncidé avec l’invitation de l’entreprise Tenke-Fungurume-Mining (TFM), aux salésiens et salésiennes, spécialistes dans l’éducation de la jeunesse, à s’occuper de la jeunesse de cette contrée où elle exploite les richesses du sous-sol depuis plus d’une dizaine d’années. Pour cela, vers la fin du mois de juillet, un groupe de salésiens a mis ses pieds pour la première fois sur le sol de Fungurume. L’équipe était composée de Samuel AGBENINYU (diacre), Serge BANZA, Joseph IKEMBELEKE, Joseph MBALA, Victoire NGALULA, Benoît KUFIKA, Martin NYEMBO, Balthasar NKULU et Bernard MAYALA accompagnés de quinze autres jeunes de Tujenge, tous sous la conduite du Révérend Père Emmanuel SALUMU, aumônier provincial de la pastorale salésienne oratorienne. Sur le plan géographique, Fungurume et Tenke sont situés respectivement à 195 km et 200 km de la ville de Lubumbashi. Ils sont deux zones rurales qui font partie du territoire ecclésiastique de

l’archidiocèse de Lubumbashi. Après une distance de cent (100) mêtres à Fungurume comme à Tenke une église est installée. Surtout celles des églises de réveil. Confronté à cette réalité, le taux de protestantisme et de pentecôtisme semble y être relativement supérieur à celui du catholicisme parce que, à Fungurume comme à Tenke la présence de l’Eglise catholique est faible. Dans chacune de ces deux cités, n’existe qu’une seule paroisse, saint Jacques apôtre à Fungurume et Saint François Xavier à Tenke. A leur arrivée dans ces milieux, les salésiens n’ont pas eu de peine à trouver les jeunes vu que Fungurume et Tenke sont des milieux populaires où la présence des jeunes et des enfants est significative. Cependant, malgré cet avantage, les salésiens ne se sont pas mis tout de suite à l’œuvre à leur descente. Ils ont observé et analysé avant d’agir avec une grande visibilité. Ainsi, ils ont commencé par se rapprocher des jeunes en passant dans les groupes, les mouvements et les CEV pour faire comprendre leur charisme. Grâce à l’assistance de Dieu, cette méthode s’est avérée productive. Aussitôt sa mise en œuvre, beaucoup de jeunes étaient prêts à collaborer en tant que dirigeants. Ainsi, l’on pouvait compter tout de suite plus d’une centaine des jeunes dirigeants. La présence de ce groupe de jeunes gens était un soutient

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non négligeable au lancement des activités. Grâce à leur apport, la mission salésienne à Tenke et à Fungurume s’était mise en marche. Les activités oratoriennes couronnées par une célébration eucharistique hebdomadaire tournaient autour des jeux, bricolage, catéchèse, chant. En ce qui concerne l’effectif des jeunes, il faut dire que la fréquence de participation de jeunes aux activités n’était pas stable. Le nombre pouvait varier autour de 820 jeunes dans les sites des plaines de Jeux des quartiers populaires et 450 jeunes dans les quartiers à faible démographie. En dehors des activités liées à la plaine des jeux proprement dite, était aussi organisé un tournoi de football pour quelques équipes de la place. Toutes ces activités ont été menées sous le thème général : « Dans l’esprit de famille, jeune sois témoin de la miséricorde divine et pèlerin vers la vie éternelle ». Toutefois, chaque semaine avait un thème particulier qui orientait les activités. Tout était clôturé par la célébration des trente ans d’existence de Tujenge. Les manifestations de ces festivités ont été honorées par la présence du Régional d’Afrique et Madagascar, le Révérend Père Americo CHAQUISSE, du Provincial de l’AFC, le Révérend Père Albert KABUGE, de la mère provinciale des Filles de Marie Auxiliatrice de l’AFC, Révérende Sœur Marie Dominique MWEMA et quelques membres de son conseil, du délégué provincial de la pastorale salésienne de jeunes, le Père Pierre MAIBWE, de l’aumônier et aumônière provincial de Tujenge, Père SALUMU Emmanuel et Sr ITAKA Elise, de tant d’autres invités, des confères et consœurs (salésiens, Fma) venus accompagner leurs jeunes et d’une forte participation des plus de 850 jeunes (dirigeant de Tujenge) venus de Lubumbashi, Kasumbalesa, Kipushi, Sakania, Mokambo, la vallée de la Kafubu, Fungurume et Tenke. Le tout s’acheva dans un climat de paix et de joie comme cela a toujours été de coutume pour toutes les activités organisées dans nos maisons salésiennes.

Serge B., sdb

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Samuel A., sdb


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un nouveau docteur dans l’univers scientifique salesien

Père Germain KIVUNGILA Lors de la défense de sa Thèse à Rome

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epuis le 18 Novembre de l’année 2016 le Père Germain KIVUNGILA, salésien de Don Bosco, a soutenu sa thèse doctorale à l’Université de la Grégorienne (Rome). Revenu dans sa RDC natale, le néo docteur en Histoire de l’Eglise a restitué cette thèse devant les différents intellectuels dans l’Aula Magna (Grande Salle) du Theologicum Saint François de Sales où il est nommé Directeur Général Académique depuis le début de cette année académique 2017-2018 par les supérieurs salésiens de Province d’Afrique Centrale. En date du 3 novembre, la communauté intellectuelle lushoise composée de quelques professeurs, étudiants, religieuses et religieux, les membres de la famille salésienne, a suivi la synthèse de cette thèse intitulée : « LA MISSION A L’EGLISE CATHOLIQUE AU KATANGA. LANCEE DANS L’ORBITE DU CONCILE VATICAN II. Cas de l’Archidiocèse de Lubumbashi 1959-2010 ». La séance a connu trois grands moments : la présentation (exposé), l’échange (jeu de question-réponse) et le partage d’un verre fraternel

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(cocktail). Le Dr Germain a d’abord présenté d’une manière synthétique la situation de la mission de l’Eglise Catholique en RDC en général et au Katanga en particulier, à la veille des indépendances et du deuxième Concile du Vatican. En effet, à cette époque, l’Eglise était encore sous l’égide du clergé missionnaire, dont le défi a été de préparer les chrétiens autochtones afin de prendre la relève après eux, tâche qui n’a pas été facile à accomplir vu le nombre réduit des aspirants au sacerdoce. Aujourd’hui l’Eglise du Katanga est guidée par les évêques autochtones, preuve du progrès de la mission. Ensuite, les auditeurs ont eu l’occasion de poser quelques questions relatives au sujet ; questions auxquelles le détenteur de la thèse a donné des réponses du tac au tac avant le partage d’un verre fraternel qui a conclu la soirée.

Adolph KALUMBA, sdb.


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EWEDI : WEEK-END D’INTEGRATION A ECOPO

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’est désormais une tradition : chaque début de l’année académique les étudiants d’EcoPo se donnent un rendez-vous pour être ensemble. La rencontre s’appelle tout simplement Ewedi ou week-end d’intégration. L’idée c’est initier les nouveaux étudiants à la vie d’EcoPo. On se rappellera que dans un passé pas très lointain, il existait dans les universités congolaises la fameuse « bleusaille ». Si cette dernière, qui s’appelait aussi intégration, se déroulait d’une manière sauvage, inhumaine et humiliante, Ewedi s’est passé plutôt d’une façon opposée : c’est un moment de dance, de jeux, bref un temps de joie. Ça ne doit pas étonner sachant qu’EcoPo est une institution salésienne et à ce titre les valeurs inspirées de la spiritualité de Don Bosco sont primordiales. Cette année Ewedi s’est déroulé à 30 kilomètres de la ville de Lubumbashi. Une des particularités, c’était une forte présence des anciens étudiants d’EcoPo ; ceux-ci tentent en effet de se regrouper cette année en Association des Anciens comme de coutume dans les différentes institutions salésiennes du monde entier.

EcoPo, Ecole Supérieure de la Gouvernance Economique et Politique de Lubumbashi, est une composante des œuvres éducatives appartenant aux Salésiens de Don Bosco, créée le 4 octobre 2010. Elle constitue un pôle scientifique et professionnel prétentieux au cœur de l’ex province du Katanga, dont la mission est d’assurer aux étudiants une formation professionnelle de qualité dans le domaine de la gouvernance des organisations privées et publiques, conduisant à une insertion professionnelle prompte et sans ambages. L’offre de formation proposée s’inscrit littéralement dans le cadre de ce qui est appelé communément le « Processus de Bologne », norme internationale résumée sous le sigle LMD pour Licence / Master / Doctorat en version francophone. Cette offre s’adresse à des étudiants aptes à suivre un cursus exigeant et se préparant à des emplois d’encadrement et de direction des services publics, des entreprises privées, des banques, etc. Depuis l’année académique 2011-2012, l’EcoPo – Lubumbashi organise, avec l’autorisation du Ministère de l’Enseignement Supérieur et

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Universitaire de la RDC, les cycles de Licence et de Master spécialisés dans le domaine de la gestion des organisations. A partir du mois de septembre 2016, l’EcoPo-Lubumbashi a été admise à l’agrément définitif et autorisée à délivrer des diplômes de Licence et de Master conformément à l’arrêté du Ministre de l’Enseignement Supérieur et Universitaire de la République Démocratique du Congo. Notre vision est celle de former une nouvelle élite congolaise au Congo, apte à satisfaire les besoins impérieux de gouvernance qui ne font qu’éclore dans plusieurs secteurs du pays. Eu égard à ce qui précède, les étudiants que nous accueillons à l’EcoPo – Lubumbashi bénéficient d’un environnement d’apprentissage et de travail privilégié. Les exigences quant au seuil requis pour chaque promotion, permettent un taux d’encadrement professeur-étudiant qui avoisine les 10% (dix étudiants pour un professeur), mais que nous essayons de réduire progressivement. Ce qui donne la possibilité aux enseignants d’évaluer et d’accompagner individuellement les étudiants. Des moyens variés sont mis également à la disposition de nos étudiants, pour leur apprentissage et leur professionnalisation (bibliothèque, Wi-Fi, stages, travaux de terrain, conférences, séminaires, …).

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Pour les Salésiens de Don Bosco, l’EcoPo – Lubumbashi est un projet original et innovant dans le domaine de l’enseignement supérieur et universitaire de la RDC et dans le rapport entre les entreprises et les Œuvres de Don Bosco. Depuis le mois de juillet 2017, avec l’appui des partenaires et des bonnes volontés, EcoPo a commencé la construction de son propre campus moderne, d’un genre nouveau en RDC. Ce campus permettra de faire évoluer nos étudiants dans un univers scientifique commode comprenant tous les éléments modernes d’accès à la connaissance : une médiathèque, un centre d’enseignement à distance, des laboratoires d’études, les éléments de détente et loisir comme des terrains de jeux et des salles de récréation.

P. Wilfried MUSHAGALUSA, sdb Secrétaire Académique d’EcoPo


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COLLEGE IMARA SAINT FRANÇOIS DE SALES Centre de Rayonnement du Savoir

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es anciens du Collège Imara ont renoué avec les bonnes habitudes. En date du 28 octobre 2017, ils ont organisé une conférence dans la salle de Gymnastique du collège à 11h 30 sous le thème : « Les jeunes et la sexualité » pour les pré-finalistes. A cette occasion, les Aedb du collège centenaire ont convié deux orateurs : le Dr Richard MUKENDI et le Révérend père Pierre MAIBWE, préfet de l’école secondaire. Sur le podium en première position, le Dr Richard a parlé des aspects anatomiques et physiologiques de différenciation entre l’homme et la femme. Quelques images illustratives apportées par le spécialiste en santé ont éveillé la curiosité des jeunes gens. Les conséquences médicales et sociales ont constitué la conclusion de son intervention. En guise de conseil, l’orateur a fait savoir à ses auditeurs qu’une gestion irresponsable de la sexualité entraîne des conséquences tant médicales que sociales énormes : les maladies sexuellement transmissibles (l’une d’entre elles est le sida qui n’a jusque-là, pas de traitement) ; les avortements qui, s’ils sont mal exécutés peuvent conduire au décès et risque de césarienne et décès élevés; les phénomènes filles – mères. Pour clore son speech, le Dr Richard a prévenu les jeunes faces aux conséquences médicales

énumérées et bien d’autres qui peuvent entraîner des effets délétères sur le plan social allant d’une invalidité physique pour cause de maladie à une perturbation du budget et de la vie familiale. En deuxième lieu, le père Pierre MAIBWE a apporté à l’assistance une autre fibre, une vue philosophique et ecclésiale. La sexualité n’est ni bonne ni mauvaise. C’est L’HOMME qui, de part ses orientations donne une coloration, une connotation à l’élément de différences des sexes. Un homme et une femme sont totalement différents de part leurs aspects physiques, mais complémentaires. Les deux sexes s’attirent et se désirent. Mais il faut le faire de façon responsable. La gestion de cette différence, de ce désir réciproque nous apporte un attribut responsable ou irresponsable. Cette gestion doit se faire selon les valeurs chrétiennes prônées par l’Église pour qu’elle soit responsable et qu’elle nous évite les conséquences néfastes. Plusieurs années après, le collège Imara, par le biais des Aedb, renoue avec l’ardeur dans l’organisation des conférences, une habitude tombée dans les oubliettes. Elle veut refaire du collège un centre de rayonnement de l’intelligentia katangaise, Congolaise, voire africaine.

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POESIE

VE V ER RSS MA LU LUM MIIER RE Je sui Je uis ssaans ns ori riggiin innee JJee ne su suis is paass un an ange ge. JJee me bbaat ats ts connttrre llaa vie Et peerrssooonnne ne Et ne m’e ’env nviiee. J mar Je arquue mon hhiisttooiire re Sur m Su maa piste tee noiire re.

J’aii un ab J’ abri r insé ri nséc écur uris iséé Dess co De c mp mpag agg agnons méfi éfia fiant ntss Un espoirr br Un bris iséé Un métie ier er dé déco c ur co urag agea eannt. Je sui Je uis fa fati ati t gu g é Ouui ! JJee sui uis trèss fatig uis atigué ué Faati F tiggué de cet ett tte te viee Fati Fa Fati tigguué d’ d êt être rree imppun uni.i.

Je cou Je ours der e ri rièèrre ch riè chaq aque ue ris isqqquue Pourr ne pa Po pas êt êtree tri rist ist stee. e. Je me fo Je form rmee un rm une édduc ucat ati at tio ion Et je me Et me mon onttrrree ma m dirreeccti tion on. JJee n’a ’ai nii mèrre nnii père ère èr Je manqu Je q e do donnc nc de reeppèèree.

JJee suuiis ffaati tigué gué de gu de mes escrooqquuer errie iess ie Fati tigu gué de de ma ma m uv uvaai aise se env nviee. Je sui u s ffaatigu gué dd’’êt être tre SHE EG GU UE Fattiigu Fa gué de de viv ivre mép é riiséé. Je veeuux re Je retr ret trouuve verr mo m n to toit it Et res Et esppe pectter les es loi o s. s.

J’ai une gra J’ ranndde ffaami millllle co connn nnue ue Ma gra r ndde fa f mi milllle c’’es est la est la rue ue. Je rec Je eche h rc he rche de l’l éq équi uilililibr ui ibrre A trrav aver ers er rs ch chac acuun ac une de de mes es act ctio ions ion ns som om mbbbrres e.

Je rechheerc Je r he he l’aaffe ffeecction de maa mère ff ère Ett je ve E veux ux voi oirr laa con onstel sttel ellaati t on on parr la fe fenêtr fen nêtrre. nê e. Je veu e x le l nom m de bo bon cciito toye yenn Ett maarrch E c er sur ur le bo bon ch cheem min.

Quuan Q andd on on me re r jjeetttte Peerso P sonnnee ne vo voitt Mais Ma is quaand nd je vvaagabo gaabboond nde Toutt le m To moond nde vo voit it. t.

Je veux ap Je appr prrendr enndr dre unn mét dre étie ieer. r.

Quan Qu and jee sou ouff f ree Peerson Per rsoonnne ne vvooit rs it Mais Ma i quuaandd je vo vole le TToouutt le mo mondde vvooitt. Quand Qu annd on on me ddéééssshhum man a is ise Persson Pe onnnne ne ne vo voiitt voit Quan Qu and je je veeuux mo m n hhuum umani maniism sme TToouutt le mo m ndde vo voiitt. JJee sui u s danss mon on monnde d JJee sui uiss pa p rrttic icullie ier ier Je vis Je is dan anss maa junngglle SSaans ns loi oi,i, sa sans ns conse onseil on seililllle ler. er. r. Mes nnuui Me uit its à la its la belle ell éto toililee Mee sép M épar a e de d l’eessppoir de d ret etro roouv uver verr ma fa fam miilllle lle. e.

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Je veu Je eux êt eux êtrre re norm ormal or Je veu Je eux êt être r sécur éccur uris uri isé sé Je veu Je eux ch c an ange ange g r ma ma soccié iétté té Je veeuux un Je un monnde de norrm maall.. Où estt le bo Où bon ch bon c em min i ? JJee man anqu que de de rep eppère. e Où estt ma mè Où mère re ? Où es e t mo mon pè p rree ? Je viss sans soout Je utie i n.. ie JJee rec echerc rcche he de ll’’éqqui uiliibr bre bre En dan anssaant n surr unnee fi ficcel elle le Monn hhiist Mo stoi oire ire r est st soom mbbrre Ma vie est Ma st inc ncooom mpl plèètte. e. Diiss--mo D moi dd’’où où je vi vien vien ens Monnttre Mo re-m -mooii mess traaccees Queell estt le bo Qu Quel bon cchhem eminn Poouur Po ur que ue j’a ’avaanc nce. e Moon fa M farrddeeaau esst lo lour lour urd rd Ma fam Ma amilille estt ine neexi xist xi stan ante nte te


POESIE

Ill me faut f un bon b parcourt Pour qu’ u’en enco core re j’existe. J respi Je pire re san anss ex exister Jee res e pire san anss souffle. Agonisant,, je luttte Ag Avec la vi Avec Av v e sans ns aiimer imer.. Paapa P pa ! Mam aman aann ! Oùù êtes es-v -vouss ? J voouus ch Je cher e ch er chee pa parrt rtoutt sa rtou s ns vou ous trrouver Votr Vo tree afffe fectio cttio i n, n, estt-e -eelllllle en e co core re en voous us ? Coomme C mm men ent voous u aim imer meerr sans ans vo vouus us voi oir ? Je ne sais Je saiss plu l s mee rettrouvver Allorrs je tou A ourn rne da dans ns le né néan antt an O vous reettrrou Où ouve verr ? Je suiis so Je souf uuffffrran ant… nt… t… Je soouufffre de vo votre trre aabbse sence J sou Je oufffre ouff re de nee vou ouss avoir pa pass co c nnnu Je souff Je ffre re de moon iggnooraanc ne Je sou Je o ffre re de monn pass sssé innco conn n u.. nn Enn moral alle, je su suis is en care reenc renc ne Enn aff E fffeccti tion on,, je suis en car on aren ennccee En collla En labo b ration, je je sui uis is en en car arennce aren ce E cul En ulture, je suis en carence. Je com mpt pte jo j ur et nu nuit it les secon onde dess JJ’’espè esspè p re unn jo jour ur vous voir ir. Vous Vo Vou us êttees po p ur moi la gr gran ande de riche h sse Vooous V uss rec ecré réer er, ce n’eest paass moonn pou o vo voir ir.. Viifs V f ou mo mort rts Je vou Je ouus ai aime me for ot Suur ppllaiinnee ou en en hau aute teuur ur Je vou Je ouss po port r e eenn moii comme om mme me je po port rte te mo monn cœur cœ œurr.

Blai Bl aissee MUL LUM UMB BA, asppir iran an nt

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NECROLOGIE

PAGE NOIRE

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e sujet qui nous préoccupe en ce moment est celui qui, jadis comme de nos jours, inspire romanciers, philosophes, théologiens, sociologues, etc. : la mort. Elle interpelle tout sujet pensant. Pourquoi y-a-t-il la mort et non rien est la question fondamentale qui surgit dans l’entendement à tel point qu’elle frustre la conscience humaine. Pour plusieurs, on meurt toujours si tôt. C’est le cas pour notre grande famille salésienne qui, dans un passé récent (en octobre et novembre 2017), a perdu plusieurs de ses proches : Mr Gervais PYANA, Mr Jean LOBATI et Mr Augustin KATUMBA. Gervais fut professeur de français au collège Imara, salésien coopérateur, ‘‘le parisien’’ comme chérissaient l’appeler ses proches, était également secrétaire sectionnaire Kampemba des fanatiques de TP Mazembe ; le deuxième, Jean, cuisinier du Theologicum depuis sa fondation, était connu par tous les salésiens prêtres passés par cette maison sous son pseudonyme de ‘‘Lupopo’’ dû à son amour indéfectible au team jaune-bleu de Lubumbashi ; le troisième et le plus jeune d’entre eux, Augustin, était enseignant à l’EP Imara, un ancien confrère passé par Kansebula. Il y a de quoi se poser des questions, se lamenter et de jeter un regard sidéral. C’était le registre du mois d’octobre. Comme si cela ne suffisait pas, en début du mois de novembre, deux de nos confrères ont perdu successivement leurs mamans : Le Père Pamphile ILUNGA, maman Pascaline et le Diacre Gauthier TSHIBANGU, maman Brigitte NKULU.

Si pour les philosophes comme Heidegger, « dès qu’un humain vient à la vie, déjà il est assez vieux pour mourir ».Pour nous, la disparition de Gervais, Jean, Augustin, Brigitte et ….nous intrigue parce qu’ils étaient encore jeunes pour nous rendre service dans l’enseignement, à la cuisine, dans la liturgie, en famille, au sport. Ils nous laissent un grand vide. Malheureusement pour nous, la mort ne peut être décrite car c’est une chose inconnue que seul Dieu peut décrire. Nous ne cesserons de nous confier à sa sainte volonté, lui qui fait dire aux prophètes : «Tes morts revivront, tes cadavres ressusciteront». Dans la foi chrétienne, seul le passage par la mort ouvre à la vie éternelle et à la résurrection des corps. Que la mort de Mesdames et Messieurs Gervais, Jean et Augustin, Brigitte et Pascaline comme celle des autres membres de nos familles, pousse chacun de nous à être prêt et à propager uniquement de la Joie et de l’Amour pour Dieu et que notre mort soit le reflet de notre Vie. Nous l’avons expérimenté au moment de mettre en terre les corps de nos amis, parents, frères, collègues, professeurs et collaborateurs Gervais, Jean et Augustin. Par leur témoignage de vie, une marée humaine les a accompagnés à leurs dernières demeures. Que nos frères et sœurs défunts, membres de la famille salésienne reposent en paix !

Martin Cléophas KAMBALENGA, sdb

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