Le noir refuge de mes couleurs
notre meurtrier ! D'après les témoignages, elles ne se connaissent pas. A priori, elles n'ont rien en commun... — On peut juste noter qu'elles prennent les transports en commun, que ce sont toutes des femmes de caractère, a priori ce ne sont pas des proies faciles... — Ni un dossier facile, pfft, aucun lien entre elles... On a reçu tous les comptes-rendus du labo ? — Nous avons seulement reçu ceux de Paris et de Reims, les autres ne devraient pas tarder. Mais pour le moment, rien de significatif ! Le silence tomba. Chacun était occupé à connecter ses synapses dans le but de rétablir le lien entre toutes ces femmes. Blondie griffonnait sur son calepin, Timothée auscultait une carte de France, quant à Vincent, il était absorbé dans les photos des scènes de crimes. Rien ne leur sautait aux yeux, cela aurait été trop simple. Frustrée, Blondie partit se chercher un café. Un moyen aussi de fuir le tropplein qui bridait son esprit. Le brigadier Arno se chargea de la libérer de son langage coloré : « Bordel ! Avec leur ralentisseur rehaussé, j'ai failli racler la bagnole ! » * Blondie laissa son café dans la machine, et 119