La dimension de lâinfrastructure et de la standardisation
Les rĂŽles de lâUIT et de lâOMC sont relativement diffĂ©rents. LâUIT Ă©tablit des normes techniques volontaires dĂ©taillĂ©es et des rĂ©gulations internationales spĂ©cifiques aux tĂ©lĂ©communications. Elle assiste Ă©galement les pays Ă©mergents.6 LâOMC fournit un cadre pour les rĂšgles gĂ©nĂ©rales du marchĂ©.7 Au fil de la libĂ©ralisation du marchĂ©, le quasi monopole de lâUIT sur lâĂ©tablissement des normes de tĂ©lĂ©communications, fut Ă©rodĂ© par dâautres organismes et organisations professionnels. ParallĂšlement, de grandes entreprises de tĂ©lĂ©communication â telles AT&T, Cable and Wireless, France TĂ©lĂ©com, Sprint, et WorldCom â eurent la possibilitĂ© dâĂ©tendre leur couverture de marchĂ© au niveau global. Etant donnĂ© que ces entreprises gĂšrent la majeure partie du trafic Internet par le biais de leurs infrastructures de tĂ©lĂ©communications, elles exercent une influence importante sur lâĂ©volution dâInternet. Les questions La boucle locale â le « last mile » La boucle locale (dernier kilomĂštre ou encore « last mile » en anglais) est le nom donnĂ© Ă la connexion Ă©tablie entre les FAI et les consommateurs individuels. Les boucles locales sont un obstacle Ă un usage plus gĂ©nĂ©ralisĂ© dâInternet dans de nombreux pays, principalement des pays en dĂ©veloppement. La communication sans fil est une solution, peu onĂ©reuse, au problĂšme de la boucle locale.8 A part une augmentation des options technologiques disponibles, la solution de la boucle locale dĂ©pend Ă©galement de la libĂ©ralisation de ce segment du marchĂ© des tĂ©lĂ©communications. La libĂ©ralisation des marchĂ©s des tĂ©lĂ©communications Un nombre considĂ©rable de pays a libĂ©ralisĂ© ses marchĂ©s des tĂ©lĂ©communications en donnant accĂšs Ă lâinfrastructure nationale prĂ©existante dans le but de stimuler le dĂ©veloppement de nouveaux services de communication. De nombreaux pays en dĂ©veloppement sont cependant confrontĂ©s Ă un choix difficile: libĂ©raliser et rendre le marchĂ© plus grand et plus efficace, ou prĂ©server un revenu budgĂ©taire important provenant des monopoles de tĂ©lĂ©communication existants. Ce point a Ă©tĂ© discutĂ© lors de la ConfĂ©rence mondiale des tĂ©lĂ©communications internationales de 2012 (CMTI-12 ou World Conference on International Telecommunications 2012 - WCITâ12 en anglais). Certains pays en dĂ©veloppement ont alors soulevĂ© la question de la redistribution des revenus provenant des services de communication liĂ©s Ă Internet.9 39