TOP 500 Edition 2011

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par des opérations de fusions-acquisitions. Ils et les matières premières (mais qui réalisent sont devenus des leaders régionaux ». plus de la moitié des bénéfices totaux), 6 dans Reste encore à entrer dans la cour des les télécoms, les nouvelles technologies et les grands. Aujourd’hui, une poignée de groumédias, 5 dans la logistique, 5 dans les biens pes africains seulement peuvent être considéde consommation… Environ 30 % de ces grourés comme des challengeurs mondiaux. Mais pes sont des entreprises publiques. La plupart Patrick Dupoux se dit convaincu qu’ils seront (35 sur 40) d’entre eux émanent des huit pays nombreux à atteindre ce niveau dans les proconsidérés comme les locomotives économiques du continent ; les trois quarts sont originaires d’Afrique du Sud 40 CHALLENGEURS RÉPARTIS DANS 8 PAYS (18 challengeurs), d’Égypte (7) ou du Maroc (6). P ou r le s aute u r s de TUNISIE ALGÉRIE l’étude, « les challengeurs LJ8;29' /NN;2M# L3'0#4?N africains aspirent à renLJ8;29' B;2N#K? L+;K?48?=$ forcer leur leadership MAROC régional, mais L744#"?8#.?&? 5?K! sur tout à imiter L5E3/ 5?K! les new global LE?8;= *ANA=;M challengers, LC&:=' =$A8#:'K c e s e nt r e p r i <'6 9$;69$?4'6 ses chinoises, LJ8;29' CD7 indiennes, bré- L,;I?N 7#8 E?8;= s i l ie n ne s ou russes qui ont récemment profité de la mondialisation pour s’imposer comme des leaders internationaux dans leurs secteurs.

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Situés en Afrique du Sud, en Afrique du Nord mais aussi en Angola, au Nigeria ou au TOGO NIGERIA Togo (voir infographie ci-conLEcobank L1?K%;4' J8;29 tre), les challengeurs africains L)K#4'< 5?K! &;8 7&8#=? ont vu leurs revenus annuels croître de 24 %, contre 11 % ANGOLA p ou r le s 50 0 e nt r epr i s e s L5?K=; 7&8#=?K; du SPX ( Ét at s-Un i s), 9 % <' FK0'64#M'K4;6 pour les 225 entreprises du LSonangol Nikkei (Tokyo) et 10 % pour AFRIQUE DU SUD les 30 entreprises du DA X (Francfort). Ils sont égaleL7NN#'< /N'=48;K#=6 LD?69'86 L7K%N; 7M'8#=?K LCN< E242?N ment plus rentables, avec L769'K B$?8M?=?8' L+75 E#NN'8 une marge opérationnelle L5?8N;.;8N< L+?99# moyenne de 20 %, cont re L5#<0'64 J8;29 L+?6;N 15 % pour les 500 entreprises LDatatec L+$;98#4' du SPX. Un investissement LFM9'8#?N H;N<#K%6 L+4?K<?8< 5?K! J8;29 LE*D J8;29 L+4'#K$;&& FK4'8K?4#;K?N de 100 dollars en novemLE288?I O ,;>'846 L(;<?=;M br e 2 0 0 0 da n s u n i nd ic e v i r t ue l de s c h a l le n g e u r s africains aurait augmenté de chaines années : « À condition qu’ils continuent 25 % par an et rapporté plus de 900 dollars à améliorer leur productivité, qu’ils poursuivent à la fin de 2009, contre 303 dollars pour un leur politique d’acquisitions, qu’ils parviennent à investissement similaire dans l’indice MSCI attirer les meilleurs talents et à internationaliser des marchés émergents et 92 dollars pour un leurs équipes, et, enfin, qu’ils réussissent à créer investissement dans le SPX. des marques mondialement reconnues. » Pour Patrick Dupoux, directeur associé du Pour s’imposer sur le marché régional puis BCG au Maroc, « ces challengeurs incarnent international, les challengeurs bénéficient une nouvelle génération d’entreprises africaid’un avantage certain, celui du premier arrivé. nes. Ils se sont structurés, ils ont gagné en proPartant du principe qu’on ne prête qu’aux ductivité, ils s’internationalisent, notamment JEUNE AFRIQUE HORS-SÉRIE N° 26 ■ LES 500 - ÉDITION 2011

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L7NN /GG J8;29 L3;MM'8=#?N FK4'8K?4#;K?N 5?K! L/-J@H'8M'6 L/%I94?#8 L/N6'.'<I 3?>N'6 LC8?6=;M *'N'=;M LC8?6=;M 3;K6482=4#;K FK<2648#'6

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