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Votre journal

enchaîné récidive Cette nouvelle attaque est en revanche reproduite ci-contre dans son intégralité et je n’aurai aucun mal à montrer que l’hebdomadaire qui la véhicule patauge toujours dans les mêmes ornières.

tirait à boulets En 1981, l’hebdomadaire satirique français tirai à nouveau rouges sur Jeune Afrique. Trente ans plus tard, il ouvre ou le feu. Avec les mêmes méthodes – un mélange d’a d’approximation, pétard mouillé. de hargne et de calomnie. Et le même résultat : un p

C

i-contre, je vous donne à lirel’articlequele Canard enchaîné du 20 avril dernier a consacré à Jeune Afrique sous la signature de son « journaliste » – les guillemets s’imposent – Sorj Chalandon. ■

Le titre de l’articlee est tendancieux et racoleur: c’est la règle dans ce journal qui, se prévalant de sa vocation « satirique », s’autorise, sans grand risque, la calomnie et la diffamation, plus souvent encore l’approximation. Le « chapô » de deux ligness destiné à inciter à la lecture est de la même eau. Il révèle la malveillance de son auteur et son intention de nuire : selon lui, notre hebdomadaire était « à l’agonie » en 1997, il y a… quatorze ans. S’il avait consulté un dictionnaire, il y aurait lu : l’agonie est le moment, les heures précédant immédiatement la mort. Notre hebdomadaire, contre lequel le même Canard enchaînéé a déjà mené une campagne qui a duré plusieurs semaines, en novembre-décembre 1981 et jusqu’en janvier 1982, n’est certes pas aussi riche que « l’hebdomadaire satirique », qui a fait de la délation et des attaques mal étayées son fonds de commerce (lire « Les enveloppes du Canard enchaîné », p. 54). Mais Jeune Afrique n’était pas à l’agonie en 1997. S’il l’avait été, il serait mort. N’en déplaise au Canard enchaîné, é, il se porte même, aujourd’hui, plutôt bien. JEUNE AFRIQUE

Lorsque, à la fin de 1981, Le Canard enchaîné à Jeune Afrique né s’est attaqué att Vautier, lequel sous la plume de Patrice P méritait encore mo moins le titre de journaliste, nous avons cr créé une page « Sourire » semaine après où nous avons publié, pu semaine, ce que Le Canard écrivait alors sur nous et dont le caractère excessif et ridicule sautait sautai aux yeux. Faute de place, je ne peux vous vo en montrer, pour votre édification, qu’une livraison (voir q pp. 52-53). ForceestdeconstaterqueLeCanardn’a, Forceestdeconst hélas pour lui et pour po nous, pas changé, ne s’est en tout cas pas amélioré.

Le Canard d’il y a trente ans a voulu faire accroire à ses lecteurs que nous étions à la solde… de Kaddafi : en 1981, nous étions pourtant déjà, et le sommes demeuré à ce jour, l’adversaire le plus ferme, le plus constant et le plus vigoureux du dictateur libyen et de son clan. Nos lecteurs le savent, et certains d’entre eux pensent même que nous en faisons trop contre lui. Kaddafi le sait tout aussi bien, et c’est d’ailleurs au siège parisien de Jeune Afrique à Paris – pas contre le Canard – que Kaddafi et son âme damnée Abdallah Senoussi ont fait exploser, en 1986, une de leurs bombes, et c’est Jeune Afrique et pas Le Canard enchaîné que Moussa Koussa, l’autre âme damnée de Kaddafi, a assigné en justice en 2008. Le Canard a-t-il eu la décence d’écrire, fût-ce au détour d’un écho, qu’il s’était trompé en nous accusant de ● ● ●

LE CLUB DE DES ACTIONNAIRES DE JEUNE AFRIQUE UNE CINQUANT CINQUANTAINE D’ACTIONNAIRESTUNISIENS – moins de 10 %, en nombre, de nos 600 actionnaires – possèdent ensemble 7,5 % du capital de Jeune Afrique. Afriqu Ce pourcentage est inférieur à celui des ventes de Jeune Afrique enTunisie, qui est, lui, de 11,5 %. Nous avons tenu à ce qu’ils soient des personnes physiques ou morales privées. Et qu’aucun qu’a ne possède même 0,5 % du capital. Plus généralement, nos 600 actionnaires, répartis dans plus de 50 pays général d’Afrique et d’ailleurs, d’a sont tous des petits actionnaires. Nombre d’entre eux ne détiennent détienn que 5, 10 ou 20 actions. Aucun d’eux, en dehors de l’auteur de ces lignes, qui en détient la majorité, ne possède p même 1 % du capital. Chacun est agréé par notre conseil d’administration. d’admi Ils reçoivent gratuitement Jeune Afrique et les autres publications du groupe – une sorte s de dividende en nature, en somme. Mais pas de dividende en a argent. Ils forment le Club des actionnaires de Jeune Afrique et, en général, en sont fiers. Nous facilitons faciliton la sortie du club à ceux qui en ont besoin – ou seulement B.B.Y. envie. ● N 0 2625 • DU 1 ER AU 7 MAI 2011

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