LETTRE
WALLONIE-BRUXELLES
Le Château Frontenac © Renaud Philippe
Citadelle de Namur © Denis Closon
AU QUÉBEC
Publication conjointe de la Délégation générale Wallonie-Bruxelles au Québec et de l’Agence wallonne à l’Exportation et aux Investissements étrangers | ÉTÉ 2021
AU JOUR LE JOUR
La mobilité au cœur des échanges entre Wallonie-Bruxelles et le Québec
M. Pierre-Yves Jeholet, Mmes Nadine Girault et Danielle McCann
Le 18 mars dernier, le Ministre-Président de la Fédération WallonieBruxelles, M. Pierre-Yves Jeholet, s’est entretenu avec Mme Nadine Girault, Ministre des Relations internationales et de la Francophonie. Ce fut l’occasion d’aborder les relations privilégiées entre le Québec et Wallonie-Bruxelles depuis 40 ans et les nouvelles pistes de collaborations en matière de mobilité étudiante, culture et recherche. Deux mois plus tard, M. Jeholet s’est entretenu avec la Ministre de l’Enseignement supérieur du Québec, Mme Danielle McCann. Ils ont discuté de l’impact de la pandémie de COVID-19 sur les étudiants et l’organisation de l’enseignement supérieur, de numérique et de technopédagogie, ainsi que des mobilités d’étudiant.e.s et de chercheur.e.s. Ces deux rencontres témoignent de la volonté commune d’intensifier la relation Québec/Wallonie-Bruxelles dans ces différents domaines.
Le Ministre-Président Jeholet rencontre la Ministre Mulroney Au cours d’une fructueuse rencontre qui s’est tenue le 6 avril dernier le Ministre-Président de la Fédération WallonieBruxelles, M. Pierre-Yves Jeholet, et la Ministre aux affaires francophones de l’Ontario, Mme Caroline Mulroney, ont affirmé leur volonté de renforcer les partenariats académiques et de recherche, les échanges dans le domaine culturel ainsi que les mobilités jeunesse entre la Fédération Wallonie-Bruxelles et l’Ontario. M. Pierre-Yves Jeholet et Mme Caroline Mulroney
Mme Weinblum aborde les enjeux de la crise de COVID-19 avec le Ministre Dubé Le 26 février dernier, la Déléguée générale Sharon Weinblum a rencontré M. Christian Dubé, Ministre de la Santé et des Services sociaux du Québec. Au cœur de leurs discussions : les développements de la pandémie et les mesures mises en place en WallonieBruxelles et au Québec ainsi que les campagnes de vaccination. Mme Weinblum a souligné l’importance de la relation bilatérale Québec/ Wallonie-Bruxelles y compris dans le secteur de la santé, ainsi que l’action des réseaux Wallonie-Bruxelles au Canada dans les collaborations durant la crise. M. Christian Dubé et Mme Sharon Weinblum
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La Déléguée générale Sharon Weinblum a participé le 11 mars dernier à l’hommage rendu, à Québec, aux victimes de la pandémie de COVID-19. Cet événement s’est tenu devant l’Assemblée nationale, en présence de la Ministre des Relations internationales et de la Francophonie, Mme Nadine Girault, et des Consuls généraux des États-Unis, Mme Mélanie Zimmerman, et de France, M. Frédéric Sanchez.
© Éric Labonté, MRIF
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Commémoration des victimes de la pandémie de COVID-19
Mmes Sharon Weinblum, Mélanie Zimmerman, Nadine Girault et M. Frédéric Sanchez
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ÉDITORIAL
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TECHNOLOGIES
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INNOVATION
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RECHERCHE ET INNOVATION
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POLITIQUE ET FRANCOPHONIE
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NUMÉRIQUE
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ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR/JEUNESSE
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CULTURE
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LES BRÈVES
Je souhaite, une fois de plus, saluer le dévouement de tout le secteur de la santé durant cette année éprouvante ainsi que le travail de la communauté scientifique. La recherche, les partenariats entre secteurs public et privé et la coopération internationale ont été cruciaux dans les évolutions positives que nous connaissons. Sur ce terrain, je me réjouis que Wallonie-Bruxelles ait pu confirmer son rôle de leader mondial dans le domaine des biotechnologies, y compris dans la production des vaccins.
Dans les mois qui viennent, nous vous offrirons encore de multiples activités : rencontres d’autrices et d’auteurs, découverte des innovations en WallonieBruxelles, expositions, événements autour de la francophonie, lancement d’un réseau d’alumni et nos traditionnelles Fêtes de septembre. Nous avons hâte de vous y voir !
Sharon Weinblum Déléguée générale
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SOMMAIRE
L ’ espoir grandit à mesure que les campagnes de vaccination progressent, tant en Wallonie-Bruxelles qu’au Québec. Plus d’un an après qu’artistes, étudiant.e.s et chercheur.e.s de Wallonie-Bruxelles aient dû précipitamment plier bagage, nous entrevoyons enfin un retour à une certaine normalité.
Du côté de la coopération Québec/ Wallonie-Bruxelles, de nombreuses activités en ligne et des projets ambitieux ont été mis sur pied ces derniers mois. L ’année 2021 a débuté avec nos 3èmes Grands rendez-vous qui avaient pour thème « Les innovations durables, inclusives et solidaires ». Ils ont permis à des entrepreneuses et entrepreneurs du Québec et de Wallonie-Bruxelles de se rencontrer, d’échanger et d’être accompagnés dans le développement de leur projet. De nombreuses rencontres de haut niveau se sont par ailleurs tenues. Elles ont permis d’échanger des bonnes pratiques et de renforcer la coopération.
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DES PROJETS AMBITIEUX
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© Michel Bricteux
TECHNOLOGIES
CRÉATIVITÉ ET RÉSILIENCE : LES TALENTS WALLONS À L’ÉPREUVE DE LA PANDÉMIE
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Quinze mois, déjà, que nos acteurs économiques et technologiques font preuve d’une créativité et d’une résilience à la hauteur des exceptionnelles difficultés qu’ils rencontrent au quotidien.
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Parmi celles-ci, le maintien d’un engagement à l’international demeure au cœur de l’action menée par l’Agence Wallonne à l’Exportation et aux Investissements étrangers (AWEX) ; pour y parvenir, l’AWEX et l’Agence wallonne du Numérique (ADN) auront également pu compter sur le dynamisme de leurs équipes et leur capacité à rebondir en inventant de nouveaux paradigmes : ils ont pour noms délégations distancielles, participations phygitales (hybrides), approches transversales mêlant l’industrie, l’innovation, la recherche et la gestion territoriale, ou encore l’agilité et la capacité de rebond.
UN VILLAGE FRANCOPHONE On retrouve l’ensemble de ces concepts au sein de l’initiative du Village Francophone/My Global Village (VF), revisitée à la sauce COVID ; il s’agit d’une plateforme de convergence et d’échanges technologiques liant les territoires francophones sur des thématiques d’utilité immédiate : l’industrie de demain, la santé et le bien-être, l’éducation et la formation, le sport et les loisirs, les villes intelligentes, l’environnement et bien d’autres. Projet d’intelligence collective et de nature organique par excellence, le Village Francophone a démontré dès janvier 2021, en marge du Consumer Electronics Show (Las Vegas), sa capacité à mobiliser et mettre en présence près de 150 offreurs de solutions technologiques, des dizaines de décideurs politiques, des gestionnaires de territoires, des investisseurs, des acheteurs, des experts et des media issus d’une trentaine de territoires partenaires. Une petite vingtaine d’offreurs de techs wallons (jeunes pousses, scale-ups et entreprises) se sont hissés jusqu’aux concours de pitch s’offrant par là-même une visibilité difficile à atteindre en ces
temps distanciés. Avec, à la clef, de véritables retours et le sentiment retrouvé de participer ensemble à une manifestation internationale. À titre d’exemple, on souli gnera la présence de la jeune pousse INVINEO, venue présenter son dispositif innovant assurant un service de vin au verre parfaitement calibré (température, quantité, facturation) à destination du secteur de la restauration : une prestation qui a valu à cette start-up de figurer parmi les lauréates des concours de pitch du VF. Et n’oublions pas NEUROGREEN, cette solution de poubelle intelligente automatisant le tri des déchets au moyen de l’imagerie électronique et de l’intelligence artificielle. Repérée par la Direction de l’Innovation des Chemins de Fer luxembourgeois, NEUROGREEN est aujourd’hui en phase test dans plusieurs gares grand-ducales. Territoire fondateur du VF, la Wallonie a poursuivi sur sa lancée en proposant, avec le concours du Bureau Économique de la Province de Namur et du TRAKK (tiers-lieu namurois), un programme consacré aux industries culturelles et créatives, thème central du VF déployé en marge du Festival South by Southwest (SXSW, Austin, Tx) : une fois encore, nos pépites ont brillé sous les feux de la rampe.
© Michel Bricteux
ET LE QUÉBEC, DANS TOUT ÇA?
L ’ automne qui s’annonce verra le retour (virtuel) des champions numériques wallons en terres québécoises, à l’occasion de l’édition hybride de <MTL>CONNECTE (Montréal, 12-17 octobre 2021) ; une Semaine numérique de Montréal placée sous le signe de la Renaissance et de l’intelligence numérique. Le rendez-vous automnal est déjà pris pour une nombreuse délégation wallonne impatiente de retrouver ses partenaires québécois, en attendant de renouer avec les rencontres en présentiel.
On le constate, il n’a pas fallu longtemps aux offreurs wallons de technologies pour s’approprier de nouveaux outils, dont on peut penser qu’ils seront amenés à compléter utilement un retour présentiel attendu avec impatience.
Un automne qui accueillera également une délégation wallonne d’entreprises aéronautiques emmenées par le pôle Skywin au rendez-vous Aeromart Montréal (Montréal, 26-28 octobre), le Forum québécois d’Affaires pour les Industriels de l’Aéronautique et du Spatial.
mtlconnecte.ca
myglobalvillage.com invineo.com neurogreen.be trakk.be vivatechnology.com montreal. bciaerospace.com/index.php/fr galaxy.kikk.be/fr/projets kikkfestival
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ET QUAND VIENT L’AUTOMNE : <MTL> CONNECTE
Un Québec que l’on espère par ailleurs accueillir « en Wallonie » la tenue du VF, organisé à l’occasion du Kikk Festival (Namur, 4-7 novembre 2021), qui mettra à l’honneur les pratiques digitales au sens large.
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On y vient ! À la mi-juin, les champions technologiques wallons retrouvent avec plaisir leurs homologues québécois alignés, eux aussi au VF phygital monté à l’occasion du salon international Viva Technology (Paris). Avec, au programme distanciel, des moments de maillage, des panels et des concours de pitch centrés sur les thèmes de l’intelligence artificielle, de la Blockchain, du sport et du tourisme, de la santé et du bien-être, des technologies de l’entreprise et de gestion urbaine, des technologies bleues, etc.
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TECHNOLOGIES
WALCHAIN : LA BLOCKCHAIN « MADE IN WALLONIA »
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« La Wallonie a joué un rôle important dans l’émergence des technologies blockchain, la première blockchain mondiale sur le web est née à l’Université catholique de Louvain et l’éminent cryptologue et membre WalChain, Jean-Jacques Quisquater, est l’une des huit références du livre blanc du Bitcoin. Il est temps de sortir la tête de l’eau et montrer que la Wallonie a un potentiel incroyable ! » Harold Kinet, Co-fondateur de WalChain
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L ’ écosystème de la blockchain en Wallonie s’organise et s’unit pour créer le réseau baptisé WalChain. L ’objectif est double : d’une part, mettre les forces de la Blockchain au service du développement économique et sociétal wallon et, d’autre part, faire de la Wallonie une région de référence dans l’usage et le développement de cette technologie. La trentaine de membres du réseau sont
issus des différentes composantes des milieux des entreprises, des acteurs de la recherche et de la formation, des organisations publiques, pour n’en citer que quelques-unes. L ’ Agence wallonne du Numérique et le fonds d’investissement W.I.N.G. en font également partie. Pour assurer son mandat, le réseau souhaite orienter son activité autour de quatre axes : vulgariser les enjeux et les bénéfices de cette technologie ; stimuler le développement de ce secteur par l ’ analyse des besoins des entreprises et le réseautage ; mettre en place une offre de formations pour développer des talents et enfin agir comme think thank, en réalisant un étalonnage et formuler des propositions pour créer un cadre légal favorable au développement de la blockchain. Sitôt créé, le réseau WalChain a déjà contacté notre bureau de Montréal pour établir des liens avec le Québec. Affaire à suivre, donc ! walchain.be
TECHNOLOGIES
ENTREPRENDRE.WAPI & ENTREPRENDRE MEMPHRÉMAGOG : METTRE LE CŒUR À L’OUVRAGE
est d’accompagner au plus près les entrepreneurs locaux dans leur exploration des potentialités des marchés outreAtlantique : que ce soit pour la recherche d’un importateur à même d’assurer la vente des produits et solutions en Europe ou en Amérique du Nord, ou encore pour assurer l’implantation d’une unité de production ou de distribution, il est essentiel de pouvoir compter sur des relais de proximité. Deux ateliers de travail ont ainsi été organisés dans les dernières semaines au bénéfice des entreprises du Tournaisis et de Memphrémagog. Une vingtaine d’entre elles ont été mises en confiance par l’effet de « chasse en meute », proposé par les opérateurs de développement économique, avec l’appui de la Délégation générale du Québec à Bruxelles, du Ministère de l’Économie et de l’Innovation et d’Investissement Québec International, d’une part, et le Bureau économique de la Région wallonne à Montréal et l’Agence wallonne à l’Exportation et aux Investissements étrangers, d’autre part.
entreprendrewapi.be entreprendrememphremagog.com
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L ’ initiative première en revient à la Délégation générale du Québec à Bruxelles, qui parvint à mettre en présence les opérateurs de développement économique que sont Entreprendre.Wapi et Entreprendre Memphrémagog. L ’ idée
Par ces temps de distanciation involontaire, cette initiative est exemplaire en ce qu’elle replace l’humain au centre du processus. Gageons qu’elle sera amenée à être répliquée…
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Parmi les nombreuses initiatives qui ont vu le jour afin de pallier l’éloignement pandémique, il en est une qui mérite notre attention dans la mesure où elle lie deux territoires de profils à la fois comparables, et assurément complémentaires. Nous parlerons, ici, de la Wallonie picarde (Tournai et sa région), proche de la frontière française, et de la région (MRC) de Memphrémagog, limitrophe du voisin étatsunien.
Le succès de l’entreprise résidera sans doute dans l’implication à moyen et long terme de partenaires locaux capables de mettre en confiance les « candidat.e.s au voyage » : le travail d’accompagnement et de prospection, à l’échelle d’une ville ou d’un territoire géographiquement délimité, facilite en effet grandement l’intégration d’un projet dans le tissu économique d’accueil, au sein duquel les intervenants s’impliquent non seulement à titre professionnel, mais également à titre personnel. C’est ce qui s’appelle mettre le cœur à l’ouvrage !
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RECHERCHE ET INNOVATION
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MOBILITÉ DÉCARBONÉE : WALLONIEBRUXELLES AUX AVANTPOSTES
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Wallonie-Bruxelles et le Québec ont fédéré leurs forces vives et fait appel à leurs partenaires privilégiés (Allemagne et pays nordiques) pour s’atteler à un défi de taille : le développement des batteries du futur au service d’une mobilité décarbonnée.
à soutenir des projets de recherche collaboratifs dans le domaine des matériaux pour les technologies énergétiques à faible teneur en carbone, mais aussi les batteries du futur dans le cadre du Green Deal (Pacte vert) européen.
Les Agents de Liaison Scientifique et Technologique de Wallonie-Bruxelles International au Canada, en Allemagne et pour les pays nordiques, en étroite collaboration avec le SPW-Recherche, le Fonds de la recherche scientifique FNRS, le pôle de recherche et d’innovation en matériaux avancés (PRIMA Québec), et avec le soutien de l’Alliance bavaroise pour la recherche, ont eu le plaisir d’organiser, le 28 avril dernier, un évènement de maillage international en R&D. Celui-ci s’est pleinement inscrit dans les objectifs européens visant à rendre
DES PITCHS ET DES RENCONTRES B2B
les batteries de véhicules plus durables, plus performantes et plus sûres, tout en améliorant leur recyclage en fin de vie et en valorisant les métaux qu’elles contiennent.
Durant près de trois heures, plus de 100 participants du Québec, de WallonieBruxelles, de Bavière, de Suède, de Finlande et de Norvège ont assisté à 15 présentations et pitchs de haute qualité de partenaires académiques et industriels. Au menu ? Plusieurs projets sur le développement de batterie tout solide, aux caractéristiques prometteuses par rapport aux technologies actuelles (densité énergétique supérieure, nécessité moindre de certains métaux rares), mais aussi sur l’amélioration des capacités de stockage, la recherche de solutions carboneutres avancées de matériaux à base de graphite pour les piles à combustible et les batteries, ou bien encore l’utilisation de l’intelligence artificielle afin d’améliorer et accélérer le design des nouveaux matériaux pour les batteries.
Cette activité ciblée se tenait dans le cadre de M-ERA.NET 3, un réseau d’agences et de programmes de financement destinés
Le webinaire était suivi de trois sessions de travail thématiques (batteries vertes, batteries tout solides, batteries clas-
siques), animées par un modérateur, ces dernières ont permis aux participants d’échanger plus en détails sur les expertises respectives afin d’envisager des collaborations concrètes, dont des dépôts de projets collaboratifs. Un tel évènement de maillage est une étape indispensable pour créer des f utures collaborations internationales entre industriels et chercheurs de Wallonie- Bruxelles et leurs partenaires étrangers, notamment québécois. Des dizaines de projets potentiels sont en cours de d iscussion !
PARTENARIATS SCIENTIFIQUES QC/WB : UNE COLLABORATION FRUCTUEUSE ET D’AVENIR Véronique Halloin, Secrétaire générale du FRS-FNRS
À cette occasion, la Secrétaire générale du FRS-FNRS, Véronique Halloin, et le Scientifique en chef du Québec, Rémi Quirion, ont annoncé l’ouverture d’un 3ème appel à projets conjoints cet été. Le démarrage des projets financés aura
lieu à la rentrée 2022. Une excellente nouvelle pour la pérennisation des collaborations scientifiques ! Les modalités et détails pratiques de ce troisième appel à projets seront annoncés par les Fonds de recherche dans les prochaines semaines. portail.frq.gouv.qc.ca frs-fnrs.be
© Jérôme Van Belle, WBI
Stéphane Vincent (Université de Namur) et Charles Gauthier (Institut national de la recherche scientifique)
Journées de recherche organisées par WBI, les FRQ et le F.R.S.- FNRS en septembre 2019
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Animé par Fabienne Vande Meerssche, responsable de l’émission scientifique « Les Éclaireurs » à la RTBF, le webinaire a accueilli plus de 60 participants. Il a également permis de mettre en exergue l’excellence des projets collaboratifs entre les universités du Québec et de la Fédération Wallonie-Bruxelles, mais aussi la dynamique partenariale entre les chercheuses et chercheurs impliqués et entre les FRQ et le FRS-FNRS.
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Le bureau de liaison scientifique de Wallonie-Bruxelles International (WBI) au Canada, les Fonds de recherche du Québec (FRQ) et le Fonds de la Recherche Scientifique – FNRS (F.R.S-FNRS), organisaient conjointement le webinaire « Avantages, perspectives et enjeux des partenariats scientifiques internationaux : l’exemple du programme conjoint Québec/ Wallonie-Bruxelles », le 5 mai dernier dans le cadre du 88ème Congrès de l’ACFAS. Organisé virtuellement, cet événement a réuni plus de 6 000 congressistes issus de 35 pays.
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POLITIQUE ET FRANCOPHONIE
Après une première escale à la Galerie du Beffroi à Namur en mars 2021, l’exposition Repérages sera présentée, du 3 au 30 septembre 2021, à Québec dans le quartier Saint-Roch. Organisée par KINOMADA, en collaboration avec la Ville de Namur, cette exposition photographique a pour but de faire découvrir les territoires et les espaces des villes de Namur et Québec, à travers le regard de photographes québécois et namurois.
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Cette exposition met en avant, dans chacune des deux villes, des lieux qui pourraient servir de lieux de tournage, notamment lors de prochains laboratoires de création de courts métrages
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Citadelle de Namur © Denis Closon
de KINOMADA (une telle escale était initialement prévue en mars 2020, puis en mars 2021, mais a été reportée en raison de la crise sanitaire). Ainsi, l’exposition a pour objectif, en lien avec le cinéma, d’illustrer en photo la diversité des décors de chaque ville et des personnes qui y habitent. Les photographes québécois Stéphane Bourgeois, Éric Côté, Elias Djemil, Samuel Matteau, Yannick Nolin, Renaud Philippe et Johanne Pouliot, nous font (re)découvrir Québec. De l’autre côté de l’Atlantique, Maxime Asselbreghs, Albert Blond, Denis Closon, Vincent Ferooz, Vincent Lorent, Sébastien
Roberty et Margaux Voglet, nous dévoilent leurs clichés de Namur vivant aux rythmes des saisons. En partenariat avec la Maison de la Photo, les 40 photographies seront présentées en deux parties, une devant le Centre récréatif Saint-Roch et une autre sur le Pont Dorchester qui relie le quartier Saint-Roch à celui du Vieux-Limoilou. Lieux : Pont Dorchester et Centre récréatif Saint-Roch (Parc Gilles-Lamontagne), 230 Rue du Pont, Québec, QC G1K 6L5 Date : Du 3 au 30 septembre 2021 Plus d’infos à venir sur l’exposition et le vernissage sur kinomada.org.
LA DÉLÉGATION GÉNÉRALE S’ASSOCIE À BANQ POUR PRÉSENTER UN JUMELAGE D’AUTEUR.E.S Mélodie Vachon Boucher
© D.R.
Le Château Frontenac © Renaud Philippe
EXPOSITION « REPÉRAGES » : QUÉBEC ET NAMUR FONT LEUR CINÉMA
Aurélie William Levaux
POLITIQUE ET FRANCOPHONIE
WALLONIE-BRUXELLES INTERNATIONAL CÉLÈBRE LA JOURNÉE INTERNATIONALE DE LA FRANCOPHONIE Pour souligner le XVIII ème Sommet de la Francophonie, qui se déroulera en novembre prochain en Tunisie, la séquence cinéma s’articulait autour d’extraits de films de la réalisatrice belgotunisienne Hinde Boujemaa. Ce fut l’occasion d’illustrer le rôle de la femme au sein de la société et la défense de l’égalité femme-homme.
© D.R. © D.R.
Hélène Leclerc
© D.R.
Carl Norac
Le 21 mars dernier, dans le cadre du 50e anniversaire de la Francophonie, le Poète National belge Carl Norac et la poète québécoise Hélène Leclerc ont lu en direct des extraits de leurs œuvres. Cette série de lectures, intitulée De vive voix spéciale Québec/Wallonie-Bruxelles, permet tout au long de l’année des rencontres uniques entre les auteurs des deux territoires. C’est aussi à l’occasion de la Journée mondiale de la poésie que Carl Norac a lu des passages de son livre Un verre d’eau glacée, publié aux Éditions du Taillis Pré en 2021. Quant à Hélène Leclerc, elle a présenté des haïkus de son recueil La route des oiseaux de mer, publié chez David en 2020.
La Délégation générale a également eu le plaisir de collaborer à l’événement, en contribuant à la réalisation de l’œuvre poétique et visuelle Paysage saisissable du poète québécois Steve Gagnon. Ce jeune artiste polyvalent, prolifique et très apprécié pour son talent, mais aussi pour son engagement auprès des jeunes et des jeunes adultes, a récité dans une capsule poétique réalisée par le vidéaste québécois Jean-Philippe Granger, un texte empreint de sensibilité. Découvrez le spectacle L ’ Appel d’air sur vimeo.com/522745874 (durée : 45 minutes)
En mai, c’était au tour d’Aurélie William Levaux (Fédération Wallonie-Bruxelles) et de Mélodie Vachon Boucher (Québec) de se rencontrer en toute amitié bédéesque. Elles nous ont fait découvrir tour à tour des extraits d’un de leurs livres respectifs : La Vie intelligente (Atrabile, 2019) et Sargasses. Ce dernier n’a pas encore été publié. Dans le cadre de la Fête de la Fédération Wallonie-Bruxelles, qui sera célébrée en septembre prochain, la Délégation générale et BAnQ vous invitent à découvrir deux autres auteurs. banq.qc.ca/activites
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passant par la poésie (Québec), l’humour (Suisse) ou encore la danse (Burkina Faso) et le cinéma (Tunisie).
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Le 20 mars dernier, le spectacle virtuel L ’ Appel d’air était présenté dans le cadre de la Journée internationale de la Francophonie. Cet événement était le fruit d’une collaboration entre Wallonie-Bruxelles International et la Représentation permanente de l’Organisation internationale de la Francophonie auprès de l’Union européenne. La soirée culturelle, animée par Bruno Coppens et agrémentée des sons du DJ Alf, a mis les talents artistiques de la diversité francophone à l’honneur : de la rumba (République démocratique du Congo) au cirque (Côte d’Ivoire), en
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NUMÉRIQUE
COULISSES DE LA FRANCOPHONIE : LE NOUVEAU VISAGE DE NAMUR
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Frédéric Laloux, Directeur exécutif de NEW (Namur-Europe-Wallonie) a présenté le tout nouveau NID (Namur Intelligente et Durable), lieu d’innovation et d’expérimentation pour la ville de demain. En plaçant le citoyen au cœur du débat autour de l’avenir de Namur, le NID a pour objectif d’apporter des solutions et de démontrer comment les intelligences humaine et artificielle peuvent façonner la ville nouvelle et ses nécessaires transitions. Quant à Marie du Chastel, récipiendaire du prix Femme francophone 2020 de l’Association Internationale des Maires francophones, elle nous a invités à explorer la Galaxy KIKK, qui bâtit des
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Frédéric Laloux
Parce que la technologie et l’intelligence artificielle se pensent et se concrétisent aussi en français, à l’occasion du Mois de la francophonie 2021, la Délégation générale et l’équipe du Québec de Francophonie sans frontières (FSF) ont lancé les premières Coulisses de la francophonie en ligne. Ce webinaire intitulé « Namur, une ville francophone, intelligente et durable » était animé par la coordinatrice adjointe de FSF, Sophie Hamel-Dufour, avec la participation du Pré sident de l ’Association, Benjamin Boutin et de la Déléguée générale Sharon Weinblum. Grâce aux interventions de Frédéric Laloux et Marie du Chastel, deux personnalités phares de la ville de Namur, nous avons pu découvrir son univers innovant.
ponts et traverses entre les arts, les sciences, la culture et les technologies. Parmi les étoiles de la Galaxy KIKK, il y a le KIKK Festival, partie intégrante du Parcours numérique francophone et de la Semaine numériQC qui se tient dans la ville de Québec. On y retrouve aussi le TRAKK, Hub créatif et FabLab namurois. Si vous souhaitez participer à la prochaine édition du festival, elle se déroulera du 4 au 7 novembre 2021. C’est un rendez-vous ! le-nid.be / galaxy.kikk.be Visionnez les capsules des Coulisses de la francophonie :
BECODE DÉVELOPPE SES ACTIVITÉS EN WALLONIE Depuis son lancement en 2017, l’association sans but lucratif BeCode a bien grandi. Après une fructueuse levée de fonds de 2,5 millions d’euros, en mars 2021, et la concrétisation de partenariats d’exception, BeCode devient la première scale-up (jeune entreprise en phase de croissance) d’éducation aux nouvelles technologies de Belgique. Son rayonnement géographique s’étend maintenant de Charleroi à Gand et les champs de l’intelligence artificielle et de la cybersécurité se sont ajoutés à l’offre de formation. Ajoutons-y en plus un nouveau parcours destiné aux femmes, une exclusivité wallonne ! becode.org
ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR
(OQWBJ) [ndlr : aujourd’hui, intégré à l’Office Québec-Monde pour la jeunesse]. J’y arrivai un peu perdu parce que je ne savais pas quoi faire avec mon diplôme. Poursuivre mes études ? Travailler dans le milieu ? Il n’y avait pas beaucoup d’emplois au Québec dans ce secteur.
kiosque du Québec durant l’événement.
Ma visite en Belgique a changé ma vie ! J’y ai rencontré des auteurs, des éditeurs, des professeurs de bande dessinée et des professeurs d’université travaillant sur la bande dessinée. J’y ai découvert un milieu riche et dynamique. Et j’ai eu envie d’en faire partie.
Sylvain Lemay, Ph.D., Professeur titulaire
Notre programme en bande dessinée vient de terminer sa 22e année d’existence et je suis convaincu que bien d’autres projets de collaboration avec la Belgique vont avoir lieu dans les prochaines années. Directeur École multidisciplinaire de l’image Université du Québec en Outaouais (UQO)
Je pris donc la décision de m’inscrire au doctorat en littérature et, deux ans plus tard, j’étais engagé pour démarrer la première formation universitaire en bande dessinée au Canada à l’Université du Québec en Outaouais.
Nous avons également développé des projets ponctuels, notamment lors de la Fête de la BD 2016 à Bruxelles où quatre de nos étudiantes ont pu travailler au
Visionnez l’entrevue avec Jordanne Maynard :
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Ayant grandi en lisant des bandes dessinées franco-belges, j’ai l’impression d’avoir passé ma jeunesse en Belgique. Ce n’est pourtant qu’après avoir terminé ma maîtrise en littérature (sur la bande dessinée) en 1997 (nonante-sept) que j’y effectuai un premier stage de prospection avec l’Office QuébecWallonie-Bruxelles pour la jeunesse
Suite à cela, nous avons signé une entente bilatérale avec St-Luc-Bruxelles en 2005. Depuis, des étudiants de nos deux écoles peuvent suivre une session en Belgique ou au Québec, permettant ainsi d’enrichir leurs formations.
Apprenez-en plus sur le parcours de Jordanne Maynard, auteure de BD, illustratrice et graphiste, qui se remémore pour nous son expérience bruxelloise à l’ESA St-Luc.
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AUTOPORTRAIT DU PROFESSEUR SYLVAIN LEMAY
Très vite, je profitai de mes contacts établis en Belgique et, en 2001, je montais un projet avec l’OQWBJ, son équivalent français, l’École supérieure des arts SaintLuc de Bruxelles et l’École européenne supérieure de l’image d’Angoulême, ainsi que le Centre belge de la bande dessinée. Des étudiants des trois écoles ont assisté à des ateliers communs et ils ont créé des bandes dessinées sur le thème de la lutte contre le racisme. Leurs travaux ont été exposés, notamment à l’Hôtel de ville de Montréal. Et chaque étudiant a pu visiter les deux autres écoles partenaires.
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CULTURE
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LETTRE WALLONIE-BRUXELLES AU QUÉBEC
PORTRAIT DE KARINE LEDOYEN
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Née d’un père belge et d’une mère québécoise, Karine Ledoyen porte fièrement ces deux nationalités et fait évoluer depuis plus de 20 ans, le milieu de la danse au Québec. Voici le portrait d’une femme inspirante et inspirée.
et faire ce métier. Rien n’est acquis, tout se transforme constamment, il n’y a pas qu’un seul chemin pour danser et c’est ce que j’aime de mon métier. Trouver l’équilibre entre ma nécessité de créer et le contexte dans lequel je me trouve.
Après une formation en danse à Québec, Karine Ledoyen débute sa carrière en France. De retour au Québec en 2001, elle initie le concept Osez !, qui fera sa marque au Québec et à l’étranger, et qui trouvera un nouveau déploiement en 2020 par des solos dans la ville (Osez ! en solo), puis des solos projetés dans les mains, tels de petits écrins vidéo (Solos-Prêt à porter). Elle fonde en 2005 la compagnie Danse K par K et signe de nombreuses créations en salle comme hors-salle. Reconnue pour la pertinence de sa démarche créatrice et la profonde humanité qui émane de son œuvre, Karine Ledoyen est à la quête du dévoilement de la fragilité humaine sous toutes ses formes. En 2020, elle reçoit le prix du développement culturel. Parallèlement à sa carrière, la chorégraphe réfléchit à sa pratique artistique dans la cadre d’une maîtrise à l’Université Laval.
Qu’est-ce que tu souhaiterais pour le secteur de la danse ?
Qu’est-ce qui te fascine tant de cette discipline ? Mes premiers souvenirs de danse sont attachés à un sentiment de grande liberté et d’espace. Je n’ai jamais eu de moment fort pour dire : « Je ferai de la danse mon métier ». J’ai toujours travaillé pour danser
Un souhait pour la danse au Canada et au Québec : je souhaite de meilleures conditions de travail pour tous les artistes, un filet social pour les artistes en général incluant les artistes de la danse.
Quels types de projets, de collaborations aimerais-tu éventuellement développer avec la Belgique ? J’aime développer des collaborations artistiques dans lesquelles je vais apprendre de l’autre que ce soit avec différentes disciplines artistiques, diffé-
rentes visions, que ça vienne me travailler et me pousser en dehors de ma zone de confort.
La situation actuelle affecte considérablement la vie personnelle et professionnelle de la population mondiale. De ton côté, qu’est-ce qui t’apaise ? Et comment entrevois-tu le futur ? Je me suis réfugiée dans la création, tous les câlins et le temps passé avec ma famille de la maisonnée directe. Pour le futur, je ne suis pas rassurée, je pense que le choc de la pandémie n’a pas été assez grand pour créer un réel changement, l’écologie planétaire est confrontée à d’énormes défis. Pour visionner les extraits des œuvres de Karine Ledoyen, visitez dansekpark.com *Cette entrevue a été réalisée par notre Chargée de mission culturelle Marie-Hélène Hébert.
LES CAPSULES CULTURELLES
Destination Québec
Les inscriptions sont ouvertes en ligne jusqu’au 20 juin. lacambre.be
Une toute nouvelle école internationale de ballet classique et contemporain, la Mosa Ballet School, s’ouvrira à Liège en 2022. Ce centre international d‘excellence accueillera sur audition et dès septembre 2022, 120 adolescent.e.s talentueux de 12 à 18 ans. Les équipes pédagogiques et paramédicales les prépareront à intégrer les meilleures compagnies du monde. En fin de cursus, les élèves décrocheront en parallèle leur diplôme de l’enseignement secondaire général. Rigueur, excellence et transmission de l’art sont au cœur du programme pédagogique. Les premières auditions auront lieu en janvier 2022. mosaballetschool.eu
La Délégation générale récidive avec une quatrième capsule culturelle à destination du Québec. Cette fois-ci, découvrez le parcours de Benjamin Honoré, producteur chez Octopods films. Benjamin Honoré travaille actuellement sur une co-production avec la maison de production québécoise Parallaxe films. Le film Farador, tourné au Québec et en Wallonie sortira dans un futur proche près de chez vous. Outre cette belle collaboration avec le Québec, Benjamin a également participé en 2019 à l’Atelier Grand Nord VR organisé par la Société de développement des entreprises culturelles (Sodec). octopods.be Pour visionner la capsule
LETTRE WALLONIE-BRUXELLES AU QUÉBEC
L ’ École nationale supérieure des arts visuels de La Cambre (ENSAV) offrira, dès la rentrée académique de septembre 2021, un Master en Danse et pratiques chorégraphiques qui se donne pour ambition d’offrir un cadre de formation international et multiculturel, favorisant l’épanouissement de nouvelles formes de pratiques, d’approches et réflexions artistiques - celles des chorégraphes de demain. L ’ objectif à plus long terme de ce Master est d’assurer l’avenir et la consolidation du secteur et de favoriser l’émergence d’une relève artistique. Ce programme est le fruit d’un partenariat tripartite entre une institution culturelle et deux écoles d’arts : Charleroi danse, le Centre chorégraphique de la Fédération Wallonie-Bruxelles, l’ENSAV et l’Institut Supérieur des Arts (INSAS).
BENJAMIN HONORÉ, PRODUCTEUR CHEZ OCTOPODS FILMS
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NOUVEAU MASTER UNE NOUVELLE ÉCOLE EN DANSE ET PRATIQUES DE BALLET - LA MOSA CHORÉGRAPHIQUES BALLET SCHOOL
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Poste-publication Convention No : 40627098 Client No : 7003069 Port payé à Québec G2C 1A0
Retourner toute correspondance ne pouvant être livrée au Canada à la Délégation générale Wallonie-Bruxelles au Québec | 43, rue De Buade, bureau 520, Québec (Québec) G1R 4A2
LES BRÈVES MITHRA OBTIENT LE FEU VERT DE SANTÉ CANADA « Le produit contraceptif, développé par la biotech liégeoise Mithra, a été approuvé par Santé Canada », ont annoncé le 8 mars dernier la société et son partenaire québécois Searchlight Pharma. Il s ‘ agit de la première approbation internationale pour ce contraceptif de nouvelle génération, à base d’estetrol. Un contraceptif qui devrait être commercialisé au Québec en automne 2021, sous la marque Nextstellis®.
www.mithra.com DONNÉES SCIENTIFIQUES ET POLITIQUES PUBLIQUES Le 27 janvier dernier, la Déléguée générale Sharon Weinblum participait à une séance de discussions organisée par le Ministère des Relations internationales et de la Francophonie et le Scientifique en Chef du Québec, M. Quirion, sur le thème des données scientifiques au service des politiques publiques en Francophonie. Outre le Scientifique en chef et la Sous-Ministre adjointe à la Francophonie, Hélène Drainville, plusieurs représentants d’États et gouvernements y étaient présents pour partager leurs expériences et échanger des bonnes pratiques.
PARTICIPATION DE NATHALIE CRUTZEN À LA SEMAINE NUMÉRIQC
FARI : NOUVEL INSTITUT DE L’IA À BRUXELLES L ’ Université libre de Bruxelles, la Vrije Universiteit Brussel et le gouvernement de la Région Bruxelles-Capitale ont annoncé, en mars 2021, le lancement de FARI. Il s’agit d’une structure unique dédiée à l’intelligence artificielle (IA) dans la perspective d’une utilisation « vertueuse » au service de la société et de l’intérêt général, qui rassemble plus de 300 chercheurs en IA et disciplines associées.
À l’occasion de la 5ème édition de la Semaine numériQc, qui a eu lieu du 9 au 16 avril derniers, Nathalie Crutzen, Directrice du Smart City institue et professeure à HEC Liège, a pris part à une conférence intitulée Les villes intelligentes, kosse ça donne ? Tour de table de la Francophonie sur le sujet. Mme Crutzen a pu échanger avec M. Pierre-Luc Lachance (Conseiller municipal à la Ville de Québec) et Mme Constance Nebbula (Élue à la Ville d’Angers) sur les initiatives innovantes mises en œuvre sur leur territoire respectif.
smart-city.uliege.be
fari.brussels
WEBINAIRE AVEC VINCIANE DESPRET Le 17 juin se tiendra un webinaire avec la philosophe et écrivaine Vinciane Despret. Cet événement sera animé par le professeur de philosophie de l’Université Laval M. Louis-Étienne Pigeon. Il sera question de son dernier livre « Autobiographie d’un poulpe et autres récits d’anticipation ». Cet entretien nous plongera au cœur de débats scientifiques d’un futur indéterminé. Quelque part entre faits scientifiques et affabulations poétiques, se dessine un horizon troublant.
wallonie-bruxelles.ca
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