C’est plus drôle de dessiner des gags car le résultat est direct mais il est plus intéressant pour le dessinateur de réaliser une histoire longue. Vous êtes-vous senti libre de dessiner comme vous en aviez envie ? Oui ! Raoul me fournissait des « story boards » très développés, mais après, il me laissait complètement tranquille. C’était à moi de chercher la documentation adéquate et de réaliser les dessins comme je l’entendais. Il laisse ses dessinateurs très libres. C’est un fonctionnement idéal pour moi. L’éditeur aussi m’a presque tou-
jours laissé tranquille. Une seule fois, Monsieur Dupuis m’a demandé pourquoi je dessinais Napoléon si petit. Je suis persuadé qu’il admirait beaucoup l’empereur ! Pourtant, je n’ai rien changé ! D’une manière générale, j’ai toujours été très libre dans ma carrière artistique. Vous avez également dessiné un prêt-à-poster. Comment cela s’est-il passé ? Encore une fois, c’est une question de hasard. J’ai été contacté par un responsable régional de La Poste à titre personnel. Il aimait mes personnages et m’a commandé un dessin pour sa carte de
De gauche à droite France 1969, carte maximum à la gloire de Napoléon. Napoléon selon Sandron.
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