En janvier 2021, avec l’appui de Darwin Climax Coalitions, Raoni portait plainte devant la Cour pénale internationale contre le président Jair Bolsonaro, l’accusant de crime contre l’humanité et crime contre la nature; A l’occasion de Climax Odyssée, Cacique Raoni nous fera l’honneur d’être à nouveau à nos côtés en qualité de Grand témoin; nous lui remettrons alors le prix Climax d’honneur pour son engagement infaillible pour la protection de la forêt Amazonienne et plus largement, pour la défense du vivant.
Autumn Peltier (en visio)
Aujourd’hui, 61 communautés doivent faire bouillir l'eau avant de la boire ou de se laver les dents. En cause : pollutions industrielles, absence d'infrastructures et réchauffement climatique. À 12 ans, Autumn Peltier interpelle donc directement l'actuel Premier ministre du Canada, Justin Trudeau, à propos de cette situation. En mai 2019, elle est nommée commissaire à l’eau pour représenter les Premières Nations de l’Ontario, sa province natale. Elle a également été désignée comme l’une des 25 femmes les plus influentes de 2020 par l'organisation " Women of Influence ".
Elle n’a que 18 ans, mais elle est déjà l’une des militantes écologistes les plus influentes du monde. La «guerrière de l’eau», comme elle est surnommée, fait partie de la communauté autochtone Wikwemikong, l'une des dix Premières Nations canadiennes comptant le plus de Àmembres.l'âgede 8 ans, elle participe à un rassemblement de la communauté Serpent River, dont l’eau est polluée par l'extraction d’uranium à proximité. C'est à ce moment-là qu’elle décide de s’engager pour l'accès à l’eau potable dans le monde. Pour Autumn Peltier, l’eau fait partie de l'identité et de la culture des populations autochtones canadiennes.
Tom Goldtooth est directeur du Indigenous Environmental Network, coalition œuvrant pour la justice environnementale, regroupant de nombreux activistes, il s’agit de la plus importante ONG autochtone aux Etats-Unis. Avant d’être adopté par le peuple Lakotas, il gran di auprès des Navajos au Sud-Ouest des Etats-Unis. En1991, Tom Goldtooth devient coordinateur du programme environnemental de Red Lake Nation axé sur la fermeture de trois décharges à ciel ouvert, et touche du doigt la difficile mise en œuvre des programmes dédiés à la protection de l’environnement sur les terres autochtones. Ce premier rôle légitime sa démarche auprès des siens, il revêt depuis, le rôle de porte-parole des communautés premières.
Erena Rangimarie Omaki RansfieldRaoniRhöse
Tom Godltooth
Elle est très régulièrement invitée par différents leaders spirituel comme le pape Jean-Paul 2 , le Dalaï- Lama ou encore David Swallow, chef de la danse du soleil de la tribu Lakota. Pour mener sa lutte, il a troqué sa lance contre un bâton de pèlerin. En 1989, emmené par le chanteur Sting, le Cacique Raoni, chef du peuple Kayapo, partait à l’assaut du monde pour lui rappeler que la cause des autochtones était aussi la sienne. Âgé de 90 ans, ce guerrier, n’a pourtant jamais déposé les armes. Il était grand témoin de l’édition Climax 2019, Amazonie ou le déracinement du monde.
Haïdar el Ali est souvent présenté comme l’un des écologistes les plus respectés d’Afrique de l’Ouest, anciennement ministre de l’Écologie et de la protection de la nature au Sénégal.
Il parvient à insuffler dans son pays un vent de dépollution en faveur des océans dans un premier temps, avant de s’attaquer à la terre et de débuter un projet de reforestation qui se révèlera plus tard colos sal.
Haïdar El Ali ERENA RANGIMARIE OMAKI RANSFIELD RHÖSE est gardienne porteuse du savoir tribal et un docteur en médecine traditionnelle Sonmaorie.nom maori signifie « Etoile de la paix volante et sautillante » Elle a été invitée à plusieurs reprises dans le monde pour parler de l’attachement porter à la terre par sa tribu qui la nomme terre mère. Elle est également experte indépendante du réseau de connaissances aux Nations Unies (Harmonie avec la Nature).
Les grands témoins 2022
Son activisme est en marche, il est aujourd’hui membre de plusieurs organisations qui luttent pour les droits des autochtones, mais aussi pour la préservation de l’environnement. Co-auteur du REDD, qui présente et alerte sur les réductions des émissions dues à la défores tation et la dégradation des forêts dans les pays en voie de dévelop pement, il est également engagé au sein du Forum international des peuples autochtones sur le changement climatique au sein de la CC NUCC, et membre de l’Alliance mondiale pour les droits de la nature.
En 2016, il s’érige, à travers sa présence lors du rassemblement histo rique à Standing Rock avec près de 200 peuples autochtones comme « Protecteur de l’eau » face à la construction d’un pipeline censé traverser la rivière Missouri et s’étendre jusque dans l’Illinois. Tom Goldtooth, s’engage et appelle les anciennes générations à guider les
Il est aujourd’hui directeur général de l’Agence sénégalaise de la refo restation et de la Grande muraille verte.
La Mer de Glace continue sa course folle vers la disparition, le lac Di Vico est condamné par la monoculture de noisettes, le lac Vättern ne sera bientôt plus qu’une masse d’eau morte et toxique
▷ Cyril Dion (Écrivain, réalisateur, poète et militant écologiste français. Cyril Dion est le directeur de Colibris, mouvement pour la terre et l’humanisme.)
▷ Moustapha Tb Dieng (Leader pêcheur-syndicaliste, Moustapha Dieng devient un leader et se voit confier la direction du syndicat des travailleurs.)
▷ Autumn Peltier (Militante écologiste, surnommée « la guerrière de l’eau », nommée commissaire de l’eau, Elle est aussi désignée comme l’une des 25 femmes les plus influentes de 2020)
PROGRAMME 2022 CéRéMONIE D'OUVERTURE de climax ÉDITION#8e GRANDsTRIBUNEsTEMOINs 11h15 12h30 VENDREDI 09 SEPTEMBRE
IMPUNITY, c’est un voyage au cœur de la justice environnementale. Un voyage pour aller à la rencontre de scientifiques, de juristes et d’activistes, un voyage pour filmer ces écosystèmes menacés ou détruits.
Projection « IMPUNITY » par ALIZéE DUBOIS
▷ Benoit Biteau (Député européen EELV)
▷ Raoni (Cacique, Ropni Metyktire est chef du peuple Kayapo au Brésil, âgé de 90 ans, ce guerrier, n’a jamais déposé les armes, il nous fera l’honneur d’être à nouveau à nos côtés en qualité de grand témoin.)
10h00 11h00
IMPUNITY c’est aussi un cri d’espoir. Des propositions, des réflexions, sur la reconnaissance de l’écocide, sur les droits de la nature, sur notre paradigme occidental … pour enfin peut-être, mettre fin à cette impunité.
Comment les Etats, les multinationales, les forces militaires et les lobbys miniers parviennent à contourner les lois qui protègent notre environnement ?
Comment cela est-t-il encore possible ?
climax ODYSséE
L’eau, notre destin commun
Avec, en qualité d'intervenants : ▷ Erena Rangimarie Omaki Ransfield Rhöse (Eréna est gardienne porteuse du savoir tribal et docteure en médecine traditionnelle maorie)
▷ Haidar El Ali (Anciennement ministre de l’Environnement Sénégal en 2012, il est aujourd’hui directeur général de l’Agence sénégalaise de la reforestation et de la Grande muraille verte)
Pas moins de 159 millions de personnes captent leur eau de boisson dans une rivière, un lac ou un canal d’irrigation, au risque d’une contamination par les produits chimiques et les matières fécales.
table ronde avec : ▷ Autumn Peltier (Militante écologiste, surnommée « la guerrière de l’eau », nommée commissaire de l’eau.)
Au nord du Niger, le village de Tatiste, victime du réchauffement climatique, se bat pour avoir accès à l’eau. Chaque jour, Houlaye quatorze ans, comme d’autres jeunes, marche des kilomètres pour aller puiser l'eau, essentielle à la vie du village.
Car pour l’OMS la notion d’accès est large : 1,3 milliard de personnes (17 % de la population mondiale) ont accès à l’eau mais doivent pour cela se déplacer à moins de trente minutes aller-retour. Un européen qui devrait faire un quart d’heure de marche pour aller s’approvisionner aurait-il réellement le sentiment « d’avoir accès à l’eau » ? Parmi les 1,1 milliards de personnes dans le monde n’ont pas accès à l’eau potable, on estime à 263 millions, ceux qui doivent se déplacer à plus de trente minutes aller-retour jusqu’au plus proche point d’eau potable. Le plus souvent cette tâche très lourde physiquement est prise en charge par les femmes. 423 millions de personnes boivent l’eau d’un puits ou d’une source d’eau non protégé des contaminations.
ACCÈS À L’EAU : UN DROIT DE L’HOMME BAFOUÉ ? « Il faudra choisir entre le champagne pour quelques-uns ou l’eau pour tous » THOMAS SANKARA EN 2020, ENCORE 2,2 MILLIARDS DE PERSONNES N’ONT PAS ACCÈS À L’EAU SALUBRE SOIT 1 PERSONNE SUR 3 SELON L’ONU. A cause du RÉCHAUFFEMENT CLIMATIQUE, LES CATASTROPHES NATURELLES SE MULTIPLIENT ET AFFECTENT L’ACCÈS À L’EAU DANS DE NOMBREUSES RÉGIONS DU MONDE. 14H4513H30 TABLE RONDE 1
Ainsi, l’Inde est confrontée actuellement à de graves pénuries d’eau liées à la surexploitation des nappes phréatiques, ce qui conduit la population à s’approvisionner en une eau de qualité moindre. La surexploitation du « stock » d’eau contenu dans ces nappes – qui résulte d’abord des besoins de l’agriculture et de l’industrie – trouve ses limites.
▷ Yacouba Sawadogo (Yacouba Sawadogo ou « L’homme qui arrêta le désert » est un paysan Burkinabé qui réside dans la région de Yatenga au nord du pays, en proie à l’avancée du Sahel, et la désertification.
Cette tâche quotidienne les Empêche, entre autres, d'être assidus à l'école. L'absence d'eau pousse également les adultes à quitter leur famille chaque année pour aller chercher au-delà des frontières les ressources nécessaires à leur survie.
VENDREDI 09 SEPTEMBRE En
Pourtant, cette région recouvre dans son sous-sol un lac aquifère de plusieurs milliers de kilomètres carrés. Or, il suffirait d'un forage pour apporter l’eau tant convoitée au centre du village et offrir à tous une vie meilleure.
▷ Moustapha Tb Dieng (Leader pêcheur-syndicaliste, Moustapha Dieng devient un leader et se voit confier la direction du syndicat des travailleurs.)
L’EAU EST L’UN DES BIENS LES PLUS PRÉCIEUX, SANS ELLE RIEN NE POUSSE ET RIEN NE VIT. MALGRÉ SON ABONDANCE SUR LA TERRE, SEUL 2,5% DE L’EAU DISPONIBLE SUR LA PLANÈTE EST DE L’EAU DOUCE C’EST-À-DIRE CONSOMMABLE. INDISPENSABLE POUR NOTRE SURVIE, L’EAU POTABLE N’EST PAS ACCESSIBLE À TOUS DE LA MÊME MANIÈRE. Parmi les 6,5 milliards d'humains qui disposent d'eau potable, 5,2 milliards (ce qui représente 71% de la population mondiale ) en bénéficient à domicile et au moins 12h/jours.
▷ Audrey Boullot (Audrey Boullot est Directrice des Programmes et du Développement pour l’association SOL, Alternatives Agroécologiques et Solidaires.)
▷ Baptiste Lecuyot (Baptiste Lecuyot est Responsable du pôle Eau, Assainissement et Hygiène (EAH) à Solidarités International (SI). Il est titulaire d'un diplôme d'ingénieur en sciences et technologies de l'eau de l'école d'ingénieurs Polytech’ Montpellier, France. ) partenariat avec
Déjà, les perturbations du cycle de l'eau rendent beaucoup plus difficile l’accès et l'approvisionnement fiable en eau douce dans de vastes régions de la planète. Une situation inégale selon les régions.
▷ Emmanuelle Vibert Modératrice (Journaliste spécialisée sur l’écologie depuis presque 20 ans, elle est l’auteur d’une douzaine de guides pratiques, elle a dirigé une revue (En Mutation, co-éditée par L’Obs et Rue de l’Echiquier) et elle écrit pour la presse magazine (We Demain, Le Parisien Week-end, Bayard…) en se passionnant pour les alternatives et les nouvelles formes d’action.)
Pour exemple 95 % de la Californie vit actuellement une situation de sécheresse sévère, extrême ou exceptionnelle. Du jamais-vu. L’année actuelle est 99,9 % plus sèche que toutes les années précédentes pour lesquelles nous avons des données. En France, avant l’arrivée de l’été, 15 départements ont déjà mis en place des restrictions d’eau face à la Lessécheresse.invitésde
▷ Paloma Moritz Modératrice (Paloma est journaliste et réalisatrice, elle dirige aujourd’hui la rubrique écologie du média indépendant Blast et réalise chaque semaine des vidéos de décryptage courtes ou des entretiens avec des personnalités et scientifiques pour permettre de mieux comprendre l'actualité et les problématiques écologiques comment s'adapter, comment agir, comment réduire nos émissions ?)
cette table ronde lancent ici l’alerte sur le manque d'eau dans les prochaines années et sur la dégradation de la qualité de celle-ci. Enjeux de cette transformation du climat ? La question de notre résilience alimentaire et la question énergétique notamment. 2 16H1515H00
VENDREDI 09 SEPTEMBREALERTE ROUGE SUR l'EAU DOUCE
▷ Emma Haziza (Hydrologue de formation, chercheuse, enseignante et universitaire)
TABLE RONDE
▷ Haïdar El Ali (Anciennement ministre de l’Environnement Sénégal en 2012, il est aujourd’hui directeur général de l’Agence sénégalaise de la reforestation et de la Grande muraille verte)
Avec, en qualité d'intervenants :
▷ Alain Dupuy (Hydrogéologue de formation, Alain Dupuy il enseigne à Bordeaux INP, depuis 2013 il est également le directeur de l’ENSEGID à Bordeaux)
Sur neuf limites planétaires identifiées, une sixième vient d’être officiellement dépassée : celle du cycle de l’eau douce. Divisée en deux catégories, eau verte – absorbée par les végétaux –et eau bleue – qui s’écoule jusqu’à la mer –, le cycle de l’eau est l’une des variables indispensables à la viabilité de notre environnement. Les experts tirent à présent la sonnette d’alarme sur la sécurité de l’eau douce sur la planète. Pour la première fois étudiée dans le cadre des limites planétaires, la perturbation du cycle de l’eau avertedegraves conséquences sur la qualité des sols. Or, une étude publiée en avril dernier dans la revue Nature, montre que l’humain a profondément et gravement perturbé ce cycle. Si les ressources en eau bleue se situent encore dans la zone de sécurité, l’eau verte, elle, atteint des seuils critiques, Conséquences : les sols s’assèchent et se désertifient, mettant en péril tout l’équilibre du système Terre, dont l’ensemble du vivant dépend.
VA-T-ON BIENTÔT MANQUER D'EAU ?
▷ Thomas binet (Hydrologue de formation, chercheuse, enseignante et universitaire)
Sa privatisation menace désormais les cultures et les moyens de subsistance partout dans le monde.
Projection « GARONA » par BENJAMIN BELLO
Un bien commun qui scelle notre destin commun.
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Nous devons déjà à Cyril Dion de bonnes doses d‘espoir et de pistes d‘action face au dérèglement climatique, avec Demain (2015), Animal (2020), la création de la revue Kaizen, des poèmes déclamés sur scène… Mais l‘activiste ne s‘éloigne jamais bien loin du 7e art et de son cheval de bataille l‘écologie. Avec Un Monde Nouveau, Cyril Dion sillonne plus de quinze pays et nous embarque à la rencontre des acteurs qui ont révolutionné une région, un pays, une activité. Des femmes et hommes qui ont régénéré la terre, les océans, créé les écoles de demain ou la démocratie du futur. Ils se mobilisent au quotidien pour offrir un second souffle à notre planète.
« Proposer une trajectoire concrète pour inverser la courbe du changement climatique » Cyril Dion
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Des guerres montent dont l’enjeu est le contrôle de cette ressource naturelle vitale. Des voix se lèvent, des femmes s’engagent pour défendre l'accès à l’eau potable pour tous dans le monde.
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L’eau a joué un rôle spirituel et traditionnel majeur dans l’équilibre des communautés du monde entier à travers Pourtant,l'histoire. aujourd’hui, construction de barrages, colonisation et pollution des rivières, destruction des terres avec l’asservissement des plus vulnérables qui se voient privés de leurs droits et accès à ce bien commun vital, érosion historique du droit communautaire, stress hydrique lié au réchauffement climatique, l’eau est devenue une source de conflits majeurs.
Partout sur le globe, la demande en eau explose : en 2050, une personne sur quatre vivra dans un pays affecté par des pénuries. Un marché qui attise les convoitises, notamment celle des géants de la finance mondiale, banques et fonds de placements. En Australie par exemple, cette marchandisation de l'eau a déjà acculé des fermiers à la faillite, au profit de l'agriculture industrielle. Face à cette offensive, la résistance citoyenne s'organise pour défendre le droit à l'eau pour tous.
HOLD UP SUR L’OR BLEU : LA GUERRE DE L’EAU AURA-T-ELLE LIEU ?
Dans ce voyage au long cours sur les cinq continents, Cyril Dion propose un nouveau récit, celui d’une civilisation plus juste, qui redonne de l’espoir Un Monde Nouveau. Produite par Galaxie, en collaboration avec le Cinquième Rêve, imaginée par Cyril Dion et coécrite par Valérie Rossellini, réalisée par Thierry Robert Cyril Dion
Avec, en qualité d'intervenants :
▷ Molécule (musicien au processus de création peu commun, il capte les ambiances pour les retranscrire dans ses propres créations musicales aux influences électroniques) Maxime de Rostolan (Surnommée « la Rockstar des anti-OGM », icône de l’altermondialisme, chef de file du mouvement écoféministe, Vandana Shiva est considérée comme l’une des femmes les plus influentes de la planète. Bernard Schmitt (Médecin pendant 10 années, puis cadre dirigeant à la Caisse Nationale de l'Assurance Maladie. Il milite aujourd’hui dans des associations écologistes comme Oiseaux Nature et Vosges Nature Environnement dont il est président. Franklin Frederick (Écrivain et militant environnementaliste brésilien, Franklin Frederick et publie des articles sur des sites web et collabore régulièrement avec des mouvements sociaux tels que le Mouvement des Travailleurs Sans-Terre (MST) au Brésil, Wellington Water Watchers au Canada et le Collectif Eau 88 en France.)
Projection « Un Monde nouveau » par
invité : ▷ Cyril Dion (Réalisateur, écrivain, poète, activiste) 17h35 18h35 ▷ Benjamin Bello (Réalisateur)
Après l'or et le pétrole, voici venu le temps de la ruée vers l'eau. Les populations augmentent, l'agriculture s'étend, tout comme la pollution et le réchauffement climatique.
TABLE RONDE 3 17H2516H25 VENDREDI 09 SEPTEMBRE 16h45 17h45
Projection « DE VOS PROPRES YEUX » en partenariat avec ▷ Baptiste Lecuyot (Baptiste Lecuyot est Responsable du pôle Eau, Assainissement et Hygiène (EAH) à Solidarités International (SI). Il est titulaire d'un diplôme d'ingénieur en sciences et technologies de l'eau de l'école d'ingénieurs Polytech’ Montpellier, France. Baptiste, au travers de sa fonction s’est rendu à de divers rendez-vous clés en lien avec l’agenda du secteur Eau, Hygiène et Assainissement, notamment le Forum Mondial de l’Eau de Dakar en Mars 2022.) invité :
SAMEDI 10 SEPTEMBRE 10h00 11h00 2 500 humanitaires sont témoins au quotidien de l’injustice des guerres et des catastrophes naturelles Froid, humidité, insalubrité, manque d’accès à l’eau potable, coupures d’électricité, menaces d’expulsion : chaque jour, des centaines de milliers de personnes habitant dans les bidonvilles et squats de France sont confrontées à des conditions de vie indignes et dangereuses. Face à ce constat alarmant, SOLIDARITÉS INTERNATIONAL s’est engagée à répondre à certains de leurs besoins vitaux : l’accès à l’eau et à l’hygiène. Pour la 6ème saison de De Vos Propres Yeux, l’ONG a proposé à l’acteur Roschdy Zem de se rendre dans quelques-uns de ces sites d’habitat précaire et de donner un écho à la voix de ces populations oubliées.
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12H3011H15 TABLE RONDE 4 L’eau à l’ère de l’anthropollution : planète terre invivable ?
Aujourd’hui, la biodiversité aquatique des rivières et des océans s’effondre, notamment sur les zones littorales qui subissent l’influence de nos rejets et résidus Rappelonsanthropiques.qu'aucours des cinquante dernières années, la biodiversité marine a été réduite de moitié et que d’ici 2100, plus de la moitié des espèces marines seront au bord de l’extinction. Dangereuse pour la vie aquatique, ces pollutions chimiques restent pourtant trop négligées.
Les grands lacs rétrécissent, le débit de fleuves puissants faiblit, des sources se tarissent… Les effets conjugués du changement climatique et des activités humaines se constatent à l’œil nu sur la terre comme en dessous, notamment sur les ultimes réserves de la planète : les eaux souterraines.
▷ Emma Lelong (Juriste en droit des activités maritimes, diplômées de Bretagne occidentale en 2020, elle travaille actuellement au sein de l’association Surfrider Fondation Europe.)
Adeline Thévand Modératrice (Après avoir décroché un master en droit international de l’environnement ainsi qu’un master en éthologie, depuis 10 ans, elle travaille en tant qu’experte sur les pollutions diffuses par les micropolluants en milieu marin et littoral, pour le compte d’un syndicat intercommunal.)
Avec : Alors quels sont les ressorts et actions pour préserver la qualité de l’eau, indispensable à la préservation de la vie ?
Aima Wale Opoya (Aimawale est gardien des savoirs de son peuple, et agit activement pour la perpétuation des traditions Wayana.)
▷ Simon Benard (Officier de marine marchande et entrepreneur social, en 2016, il cofonde Plastic Odyssey pour lutter contre la pollution des océans.)
Cette table ronde mettra en lumière les causes et enjeux de la dégradation de l’eau sur terre et sous terre, sur les écosystèmes et sur les conséquences et risques sanitaires.
De l’Antarctique à la Scandinavie en passant par l’Océanie, la contamination des cours d’eau par des résidus de médicaments est présente sur tous les continents. La France est aujourd’hui le 4ème consommateur mondial de ces produits. Caractérisés par une grande diversité de structure chimique et utilisés en grande quantité, ils se retrouvent dans les eaux usées car non traités par les réseaux d’assainissement. Elle contamine les sols, les lacs et les rivières avant de finir dans l’océan. Parce qu’elle a des effets délétères sur les organismes aquatiques – la féminisation et le changement de comportement de poissons, notamment –, parce qu’elle est préoccupante vis-àvis de la résistance aux antimicrobiens, la pollution pharmaceutique constitue une menace mondiale pour l’équilibre des écosystèmes et la santé humaine alertent les scientifiques. A cela s’ajoute la pollution par les hydrocarbures également rejetés par les Bateaux, camions, voitures, avions.
Linia Opoya (Pilier de la communauté Wayana, elle se bat contre l’orpaillage illégal qui pollue le fleuve Maroni en Guyane).
Avec le réchauffement, les longues sécheresses et les épisodes de pluie diluvienne, ainsi que la dégradation générale de la qualité des rivières, les humains vont être de plus en plus dépendants des réserves souterraines. Les puits et les sources fournissent déjà 36 % de l’eau potable dans le monde et restent essentiels dans de nombreuses régions rurales.
Ces derniers ruissellent sur les bassins versants et s’infiltrent dans les sols avant de rejoindre là encore l’océan. Une pollution agricole aussi due aux pesticides et engrais qui pénètrent dans les sols et finissent eux aussi leur course dans les océans.
▷ Guillaume Choisy (directeur Général de l’Agence de ’eau Adour-Garonne depuis 2017).
Or la qualité de l’eau sur terre comme sous terre, visible comme invisible, se dégradé Médicale,dangereusement.Industrielle, mais aussi domestique et agricole, la pollution chimique est l’une des causes demajeuresladégradation de la qualité de l’eau.
En partenariat avec
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Déjà, la langue de Barbarie à St Louis au Sénégal fait face à un drame écologique et humain qui pousse sa jeunesse à l’exil, au risque de périr en mer sur des pirogues de fortune.
En partenariat avec
L'ensemble des glaces à la surface du globe terrestre disparaît peu à peu. L'Arctique se réchauffe deux fois plus rapidement que le reste de la planète et la calotte glaciaire du Groenland recule particulièrement. Ce processus s'accélère par lui-même. Aujourd’hui, en Europe, 70 millions d’habitants sur 500 millions vivent sur le littoral et la tendance est à la hausse. Dans le monde, la plupart des mégalopoles sont déjà établies en zone littorale et tentent de résister à l’action de phénomènes physiques tels que la submersion marine essentiellement due à la fonte des glaces, l’érosion côtière ou la subsidence du sol (affaissement de la croûte terrestre). Le plus souvent, la nécessité d’abandonner des terres, notamment des îles, sera due à la fois aux éléments naturels et à une urbanisation, une anthropisation, mal pensée ou trop hâtive, ayant engendré la pauvreté. La menace posée par l'élévation du niveau de la mer devient la pierre angulaire des négociations sur le changement climatique. Avec l'augmentation prévisible de la fréquence des cyclones, les nombreuses mégapoles proches des côtes, mais aussi de petites nations insulaires, risquent d’être frappées d'inondation, même dans les scénarios optimistes. Les dommages causés par les inondations pourraient être multipliés par 100, voire jusqu'à 1000 d'ici 2100. La fonte des glaciers provoquée par le réchauffement climatique va donner trop d'eau douce, puis trop peu, à des milliards de personnes qui en dépendent. Des phénomènes, déjà en cours, pourraient aussi mener à une diminution continue des réserves de poissons, dont dépendent de nombreuses populations pour se nourrir.
Les prévisions du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (Giec) ne laissent que peu de doutes la désertification et la montée des eaux vont donc pousser non pas des millions, mais des centaines de millions de réfugiés sur les routes et les mers.
Cette table ronde se concentrera sur l’urgence d’agir 13H45 avec : François Gemmenne (Spécialiste des questions de géopolitique et d’environnement, ses recherches sont essentiellement consacrées aux migrations et aux déplacements de populations liés aux changements de l’environnement.)
▷ Jean Pierre Lacan (Journaliste, il est également membre du conseil d’administration de Sos Méditerranée dont il est le secrétaire, Jean-Pierre Lacan vient d’être élu vice-président du Parlement de la Mer d’OccitaniePyrénées-Méditerranée, une instance qui a pour but de fédérer la communauté maritime de la Région et de la représenter)
TABLE RONDE 5
▷ Blick Bassy (Chanteur, auteur, compositeur, producteur d’origine camerounaise, Blick Bassy, manifeste son engagement au travers de sa participation au comité de soutien de l’association SOS Méditerranée. Il témoigne par ses prises de parole des missions de l’association et de la détresse induite par les naufrages en mer.)
Rescapés des mers : les nouveaux visages d’une crise planétaire
▷ Moustapha Dieng (Leader pêcheur-syndicaliste, Moustapha Dieng devient un leader et se voit confier la direction du syndicat des travailleurs.)
Le GIEC estime à 280 millions le nombre de déplacés à cause de la hausse du niveau des mers, si rien n’est fait c'est ce que prévoit le rapport spécial du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat le GIEC sur les océans et la cryosphèrebanquise, glaciers, calottes polaires et sols gelés en permanence.
▷ Amandine Sanial modératrice (Journaliste à Revue Far Ouest, Amandine Sanial a travaillé auparavant pour l’AFP, le journal Sud Ouest et l’agence AEF info. Elle a été journaliste en Espagne, en Russie ou encore au Canada. Elle a également collaboré avec Télérama, Le Monde et L’Humanité.)
En 2020, on a compté 33,4 millions, dont 8,5 millions en lien avec des guerres et conflits et 24,9 millions en lien avec des catastrophes naturelles (dont 95 % sont liées au réchauffement climatique).
Tb
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Témoignage et hommage : l'Appel aux droits du vivant
Pour mener sa lutte, il a troqué sa lance contre un bâton de pèlerin. En 1989, emmené par le chanteur Sting, le Cacique Raoni, chef du peuple Kayapo, partait à l’assaut du monde pour lui rappeler que la cause des autochtones était aussi la sienne. Âgé de 90 ans, ce guerrier, n’a pourtant jamais déposé les armes. Il était grand témoin de l’édition Climax 2019, Amazonie ou le déracinement du monde. En janvier 2021, avec l’appui de Darwin Climax Coalitions, Raoni portait plainte devant la Cour pénale internationale contre le président Jair Bolsonaro, l’accusant de crime contre l’humanité et crime contre la nature; A l’occasion de Climax Odyssée, Cacique Raoni nous fera l’honneur d’être à nouveau à nos côtés en qualité de Grand témoin; nous lui remettrons alors le prix Climax d’honneur pour son engagement infaillible pour la protection de la forêt Amazonienne et plus largement, pour la défense du vivant. table ronde avec accompagnéRaoni de Tom Godltooth Moustapha Dieng Haidar EL Ali Rangimarie
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▷ Erena
Omaki Ransfield Rhöse 16H0015H00
Omaki Ransfield Rhöse (Eréna, est gardienne porteuse du savoir tribal et docteure en médecine traditionnelle maorie. Elle est invitée dans le monde pour parler de l’attachement porter à sa terre-mère.)
En partenariat avec Quand on parle de la personne juridique d'un fleuve, on peut parfaitement considérer que cette personnalité n'a rien à voir avec la personnalité juridique humaine. Chez les juristes, il existe un concept de personnalité qui peut être considéré comme technique : il s'agit simplement de protéger et d'établir le statut juridique d'une entité naturelle ou non-humaine, à travers l'idée que cette entité a des droits qui peuvent ne pas aller avec des devoirs. Dans ce contexte-là, il n'y a pas de différence fondamentale entre nature et culture, il n'y a pas, non plus, un rapport à la nature qui serait animiste et que le droit viendrait entériner.
C’est autre chose de très particulier. C'est ce que les Maoris appellent une "généalogie" ils se tiennent dans un rapport généalogique, ce sont leurs ancêtres et ils les protègent ils sont dans un lien d'héritage par rapport à la rivière. Évidemment, il faut des humains pour faire parler l'entité naturelle.
Il y a de multiples systèmes possibles.
Ainsi, en 2011, en Équateur, a eu lieu le premier procès d’une rivière (Vilcabamba) contre des communautés humaines.
En 2016, la rivière Atrato s’est vu accorder une personnalité juridique par la Cour constitutionnelle colombienne, de même qu’en 2017 le fleuve Whanganui en Nouvelle-Zélande et les fleuves Gange et Yamuna en Inde.
Alors, comment les sujets de droit naturels peuvent-ils compléter l’équilibre des pouvoirs ? Pourrait-on définir un « mandat terrestre » pour garder les intérêts et les valeurs de la nature ? Quelle école pourrait former des gardiens des écosystèmes ? Comment passer à une nouvelle souveraineté ? Qui doit représenter qui ? Doter des droits au vivant est non seulement nécessaire mais possible.
Des séquoias contre Walt Disney à la rivière Magpie au Canada : un mouvement de fond
▷ Erena Rangimarie
En 2019, c’était au tour du fleuve Turag au Bangladesh, puis en février dernier celui de la rivière Magpie au Canada de gagner ce statut.
▷ Claire Legros modératrice avec en intervenants : TABLE RONDE 6 17H2516H10
A la croisée du droit et d’une construction animiste de relation d’interdépendance au monde, cette table ronde interroge commen le changer le rapport à ce que nos sociétés nomment « nature » pour agir pour les droits du vivant ?
Par un acte de transubstantiation, s’opère une identification extrêmement profonde et culturelle, héritée entre la rivière et ses riverains.
FOCUS SUR L’EXPÉRIENCE DU FLEUVE WHANGANUI ET DU GANGE
Un même constat de départ : les institutions actuelles échouent à représenter des intérêts autres qu’humains ou à leur garantir des droits. Si l’on veut, à l’heure de l’anthropocène, protéger les écosystèmes, il serait temps de renouveler les manières de pratiquer la démocratie. Pourtant, doter un cours d’eau d’une personnalité juridique n’est pas chose inédite à l’échelle mondiale. Dans plusieurs pays, des assemblées constituantes ont fait passer des entités naturelles (forêts, rivières, fleuves, lacs, glaciers) du statut d’objet à celui de véritable sujet de droit.
▷ Sophie Gosselin (Agrégée et docteure en philosophie. Son travail de recherche porte sur les conséquences philosophiques de la crise écologique et du tournant ontologique en anthropologie.)
▷ Eduardo Salazar Ortuño (Avocat spécialisé en droit de l'environnement d'intérêt public et professeur adjoint de droit administratif à l'université de Murcie (Espagne). Il travaille aujourd’hui sur la crise écologique de la Mar Menor en promouvant la personnalité juridique de la lagune côtière et de son bassin.)
Alors comment penser son bien-être en se propulsant dans l'avenir?
▷ Maria Teresa Vicente (Militante, activiste, Maria Teresa Vicente est juriste, professeure de philosophie du Droit, elle travaille actuellement sur la reconnaissance juridique de la lagune d’eau salée Mar Menor, située sur la côte méditerrannée espagnole en Murcie.)
▷ Marine Calmet (Avocate de formation, juriste en droit de l’environnement et des peuples autochtones, cofondatrice de Wild Legal.)
On peut envisager des gardiens, comme c'est le cas en Nouvelle-Zélande ou en Colombie. Le fleuve a comme droit, d'être maintenu dans son état, restauré en cas de dommages, d'être porté vers une amélioration.
En mars 2017, le parlement néozélandais adoptait une loi reconnaissant la personnalité juridique du fleuve Whanganui. Une telle décision, qui n’était pas sans précédents, a peut-être influencé les juges de la cour suprême de l’Uttarkhand indien qui, quelques jours après, déclaraient que le Gange et le fleuve Yamuna devaient être considérés comme des personnes juridiques vivantes. Il s’agit là d’un événement juridique et philosophique majeur . Aujourd'hui le processus de reconnaissance de la personnalité juridique des rivières est lancé. En Colombie, notamment, un grand nombre de rivières ont été qualifiées de personne juridique. Aujourd'hui, le mouvement se répand en France et en Europe, avec la Seine, le Rhône, ou encore la Loire et bientôt la Garonne. Il y a cette devise "Je suis la rivière et la rivière est moi", portée depuis les origines par les Maoris.
GARDIEN DES DROITS DE LA NATURE : LA RIVIÈRE EST-ELLE UNE PERSONNE ? LA RECONNAISSANCE JURIDIQUE DES FLEUVES ET RIVIÈRES
En mai 2022, c’est au tour de La Mar Menor, immense lagune salée d’Espagne, de devenir le premier écosystème en Europe à voir ses droits fondamentaux reconnus par la loi !
« GARONA » par BENJAMIN BELLO invité : ▷ Benjamin
16h45 17h45 Où c’est ici ? Qui sait la Garonne ?
Deux petites questions existentielles qui découlent d’unesensibilisation à la protection du fleuve et qui nous ont amenés jusqu’au trou du toro où l’hydrologue Norbert Casteret déversa en 1931 de la fluorescéine afin d'en identifier la source.
Commence alors une remontée photographique à la rencontre de ses riverains pour qu’ils nous racontent leur connivence avec cette veine essentielle.
Projection Bello
(Réalisateur)
L’art, le récit, les imaginaires peuvent faciliter la prise de conscience des enjeux climatiques et écologiques. Darwin Climax Coalitions initie un groupe de chercheurs, de professionnels (urbanistes, paysagistes, écologues, juristes), d’artistes, d’étudiants, d’élus et de riverains pour imaginer ce que pourrait être un « parlement de la Garonne ». Ce projet vise à définir les formes et fonctionnements d’une assemblée où seraient représentées des entités autres qu’humaines, faune, flore, composantes matérielles et immatérielles du fleuve.
Il aura pour mission de questionner, débattre et recommander des modèles et des pistes concrètes d’actions juridiques et territoriales pour donner, au travers des lois et des citoyens, la parole au fleuve ; une première étape vers un travail collectif de reconnaissance et de protection concrètes.
TABLE RONDE 7 18H3017H30
La Controverse de PlaidoyerGaronnepour la reconnaissance d’un bien commun ▷ Véronique Bertille ▷ Étudiants Bordeaux-Montaignel’Universitéde
Table ronde avec : ▷ Alexandre Zabalza ▷ Marine Calmet Procès simulé-Plaidoyer en partenariat avec les étudiants de l'Université de droit de Bordeaux 3 et Wild Legal Et si, à l’instar du fleuve Whanganui, en Nouvelle Zélande, un fleuve en Europe avait la possibilité de s’exprimer et de défendre ses intérêts à travers un système de représentation inter espèces et sa reconnaissance juridique ?
Ensemble, nous voulons pousser le trait jusqu’à imaginer un récit où la Garonne pourrait porter sa(ses) voix, être associée en nom propre aux décisions qui la concernent, jusqu’à devenir pleinement sujet de droit(s). Doter la Garonne d’un statut juridique ? Et si le fleuve Garonne et les entités qui le constituent pouvaient témoigner des dommages qu’il subit ? Et si la Garonne avait la possibilité de défendre ses intérêts, et notamment, d’intenter des actions en justice en son nom ? Et si la Garonne pouvait siéger dans les instances chargées de sa gestion, notamment par le biais de « gardiens de la rivière », de « traducteurs des valeurs et des intérêts du fleuve » ? Et si un parlement de la Garonne chargé de discuter des usages du fleuve, veillait à une plus juste répartition des droits entre les intérêts humains et les intérêts autres qu’humains ?
En partenariat avec Inventer un nouveau modèle transnational devient une nécessité puisque la ressource eau ne tient compte ni des nationalités, ni des limites étatiques. En imaginant un nouveau modèle de représentation de l’écosystème Garonne non contraint par les frontières et découpages administratifs, l’intention est de créer une opportunité unique de reconsidérer les fondements de nos sociétés en questionnant le droit actuel et son anthropocentrisme et d’initier sa « révolution », vers un droit de préservation effectivement applicable.
Ce faisant participer à la reconnaissance des communs.
Cette démarche territoriale autant que narrative et juridique vise à sortir d’une conception « usagère » de la nature, en se plaçant du point de vue des milieux, de l’organique, du vivant.
Les étudiants de l’Université de droit de Bordeaux Montaigne se sont penché sur ces questions. Ce procès-simulé est le fruit de ce processus passionnant dont le but est d’ouvrir de nouvelles voies.
Olivier Dubuquoy est réalisateur, docteur en géographie et militant écologiste. Lanceur d'alerte sur les pollutions de boues rouges en Méditerranée, il co réalise le film documentaire Zone Rouge, et obtient la mention spéciale du jury au FIGRA 2017. En 2015 il co fonde avec José Bové, Pierre Rabhi et d'autres, le mouvement Nation Océan puis l'association ZEA, pour défendre l'Océan et le Climat.En 2019 est diffusé sur Planète Thalassa, "Océan naissance d’un Nation", un portrait documentaire sur Olivier Dubuquoy et la naissance du mouvement Nation Océan. En 2022 il réalise le film documentaire Irréductibles, une histoire d'hommes et de femmes qui ont gagné des batailles écologiques qui semblaient perdues d'avance.
9h45 10h45
IRRÉDUCTIBLES Un Long-métrage de Olivier
Co-Produit par France Télévisions Squawk avec la participation de ZEA et du CNC Année de production : 2020 Projection « Irréductibles » par Olivier Dubuquoy Invités : ▷ Olivier Dubuquoy ▷ Muriel André DIMANCHE 11 SEPTEMBRE
Partout en France, des femmes et des hommes s’engagent avec courage pour une certaine idée du territoire, de l’avenir et de la vie. Alors que rien ne les destinait à la lutte, ils et elles sont passés de l’indignation à l’action et ont gagné des batailles écologiques qui semblaient perdues d’avance. Blocage de centrale nucléaire, sabotage pour mettre fin à des pollutions en mer, ZAD pour protéger la forêt... Ce film dessine les portraits émouvants d’une résistance citoyenne qui porte ses fruits. Dubuquoy
▷ Muriel André (De formation littéraire, reporter et chroniqueuse radio pour les locales de Radio France, Muriel milite et lutte pour préserver la ruralité, la biodiversité et l’eau.)
La société civile joue désormais un rôle majeur et grandissant dans l’émergence de ce changement de modèles. En assumant des missions au service du bien commun, elle bouge les lignes et propose des solutions qui « hackent » le système du tout profit dominant. Face à une urgence mondiale sans précédent, des citoyens s’engagent et résistent pour faire bouger les lignes. Un archipel citoyen planétaire est en cours qui place la question du bien commun au cœur du débat.
12H0510H50
Cette table ronde se propose d’étudier les ressorts de ces bascules à travers des portraits d’irréductibles et d’expérimentations concrètes, fécondes, inédites. Rencontre avec des personnalités singulières et engagées, qui à leur échelle, luttent pour bouger les lignes et ouvrir des voies d’actions inspirantes pour dépasser les rapports de dominations et agir pour le vivant.
Car le premier bien commun, ou bien universel, c’est la planète et ses ressources épuisables, l’eau, la terre, les forêts, les plantes, à travers l’engagement citoyen, c’est bien un projet de réappropriation de la politique qui est en œuvre, un renouvellement de la démocratie locale, du droit, de la souveraineté dont une large part reste à inventer. On le voit c’est autant une urgence écologique que civilisationnelle afin de garantir à la fois la survie des habitants et de la biodiversité et la préservation d’un réservoir de ressources pour les générations suivantes.
▷ Camille Etienne (Jeune militante, Camille Etienne a fait de la situation sociale et climatique actuelle son principal combat. Elle alerte et tente de convaincre sur l’urgence climatique actuelle.)
quand la société civile s’engage TABLE RONDE 8
▷ Charles Braine (Ingénieur agronome spécialisé en gestion des pêches, Charles Braine met en avant au travers de sa carrière, et de ses différentes fonctions, son engagement pour une approche écologiste et minimaliste de la pêche « pêcher moins pour vivre mieux.)
Agir pour un monde en commun,
▷ Olivier Dubuquoy (Géographe de formation, il se consacrer à la protection de l’océan il créé sa société ZEA pour la préservation du milieu marin et réalise en 2020, le long métrage engagé « Les irréductibles »)
En partenariat avec invités :
▷ Clémence Postis modératrice (Autrice et journaliste, Clémence Postis est aujourd’hui rédactrice en chef de Revue Far Ouest. Elle a également collaboré avec Le Monde, Neon magazine et réalisé plusieurs podcasts.)
Face aux appétits des industriels et à la duplicité de l'État, contre le pillage de la Terre et des peuples colonisés, la réponse est-elle dans une désobéissance créatrice et constructive ?
Un monde s’étiole mais de nouvelles énergies, et capacités d’actions émergent. Un constat qui sonne comme un impératif, celui de proposer un nouveau modèle de société capable d’intégrer l’interdépendance au vivant, la solidarité, l’autonomie et le partage au cœur de ses développements. Agir pour un monde en commun, pour le bien commun doit nous permettre d’interroger nos modèles et notre capacité à les réinventer afin de dépasser les innombrables fractures qui opposent les vivants à de multiples échelles. L’occasion et peut-être la chance, de se réunir autour de nouveaux communs en redessinant les contours de nouvelles représentations.
TABLE RONDE 9
▷ Marie Toussaint (Député Europèenne EELV.) 2022 s’annonçait comme l’année de l’Océan mondial. Quarante ans après l’adoption laborieuse de la Convention du droit de la mer, dite Convention de Montego Bay, la date anniversaire sonnait bien et les instances internationales semblaient effectivement vouloir s’intéresser enfin à la haute mer : c’est-à-dire à cet espace gigantesque situé hors des eaux placées sous des juridictions nationales et qui s’étend loin des côtes, au-delà des 200 milles marins. Car elle a beau représenter plus de 65 % de l’océan et constituer un bien commun, la haute mer n’est pas protégée par le droit international, ni sa colonne d’eau ni ses fonds, qui dépendent chacun d’instances Ordifférentes.elleseporte mal, pas seulement à cause du réchauffement climatique : ces dernières années, le transport maritime, la pêche lointaine, les pollutions multiples ont explosé. La faune en souffre – le bruit constitue déjà à lui seul un véritable fléau –et les habitats sont menacés par l’ambition de plusieurs pays d’aller exploiter les minéraux sous l’océan.
Il y a eu plusieurs rendez-vous propices cette année. La France avait pris les devants en organisant le One Planet Summit en février à Brest, histoire de motiver les chefs d’État à s’engager.
Ils ont effectivement franchi un premier pas en mars en lançant sous l’égide de l’Organisation des Nations unies, des négociations pour aboutir, un jour, à un futur traité, dont l’objectif est de freiner les millions de tonnes de plastique qui se déversent dans les milieux marins. Puis l’ONU a tenu sa deuxième conférence sur l’océan fin juin à Lisbonne.
table ronde avec :
▷ François Chartier (Chargé de campagne Océan à Greenpeace France.)
On y a entendu beaucoup de discours vibrants. Ces signes positifs ont suscité de l’espoir au sujet des négociations sur un futur Traité consacré à la conservation de la biodiversité en haute mer.
▷ Emma Wilson (Chargée de plaidoyer au collectif Deep Sea Conservation Coalition)
Mais celles-ci, qui se sont tenues en août, n’ont pas abouti. En parallèle, les discussions vont bon train au sein de l’Autorité internationale des fonds marins.
14H3013H15 Péril en Haute Mer En partenariat avec
▷ Olivier Adam (spécialiste de bioacoustique, éminent professeur à l’Université Pierre et Marie Curie, il opère également au sein de l’équipe bioacoustique de Paris Sud-Orsay.)
Certains pays pressent en effet cette organisation de donner le top de départ qui leur permettra d’aller récupérer les minéraux sur les fonds de l’océan alors même que ces derniers restent fort mal connus. Beaucoup d’enjeux sont posés en cette année 2022. Elle n’est pas terminée.
▷ Samanta Novella (Activiste pour les droits de la nature, Samanta Novella est fondatrice de l’association Nature Rights.)
▷ Linia Opoya (Pilier de la communauté Wayana, elle se bat contre l’orpaillage illégal qui pollue le fleuve Maroni en Guyane, elle est également la seule de son village à maitriser l’art de la poterie..)
En
15H3514H35 We are Water TABLE RONDE 10
▷ Tom Godltooth (Tom Goldtooth, directeur du Indigenous Environmental Network, plus importante ONG autochtone aux Etats-Unis oeuvrant pour la justice environnementale, membre de la tribu des Lakotas il lutte pour les droits des communautés autochtones, et pour la préservation de l’environnement. .)
▷ Erena Rangimarie Omaki Ransfield (Eréna, est gardienne porteuse du savoir tribal et docteure en médecine traditionnelle maorie.)
Face aux appétits des industriels et à la duplicité de l'État, contre la pollution de l’eau, le pillage de la Terre et des peuples colonisés, cette table ronde de clôture nous enjoint à sortir de l'Anthropocène, à écouter et apprendre des peuples premiers, premières nations, gardiennes de l’eau, à créer de nouvelles formes de relations respectueuses des processus biologiques de notre planète et de nos corps, à protéger, défendre et nous reconnecter à notre lien originel, biologique et spirituel à l’eau. We are Water. Nous sommes rivières. A accomplir en somme une transformation majeure en enracinant la communauté humaine dans la communauté du Vivant. partenariat avec « Je suis la rivière et la rivière est moi »
Proverbe Maori.
invités :
▷ Gilles Bœuf (Biologiste français de renom, professeur à l’université Pierre et Marie Curie, recherche au sein de l’unité « Biologie intégrative des organismes marins » au laboratoire)
▷ Aima Wale Opoya (Artisan des Maluwana, Aimawale est gardien des savoirs de son peuple, et agit activement pour la perpétuation des traditions Wayana..)
▷ Emmanuelle Vibert modératrice (Journaliste spécialisée sur l’écologie depuis presque 20 ans, elle est l’auteur d’une douzaine de guides pratiques, elle a dirigé une revue (En Mutation, co-éditée par L’Obs et Rue de l’Echiquier) et elle écrit pour la presse magazine (We Demain, Le Parisien Week-end, Bayard…) en se passionnant pour les alternatives et les nouvelles formes d’action.)
Nadia Mladjao dites Imany est une chanteuse, auteure-compositrice-interprète française qui s’inspire des genres Soul, Blues et Folk. Son nom de scène signifie : «ma foi » ou « mon espoir » en arabe. En 2011, elle sort son premier album The Shape of a Broken Heart dont le premier single « You will never know » lui vaudra un disque de platine. Très engagée pour la cause environnementale, elle a participé de nombreuses fois à l’évènement Pathway to Paris, dont le but est de mobiliser la population pour lutter contre le réchauffement climatique. Elle nous fait l’honneur de venir chanter sur la scène de Darwin, et ainsi clôturer la 8e édition de notre festival Climax.
17H10 17H05 16H45 16H00 16H45 16H00 PARTICIPATION EXCEPTIONNELLE D'IMANY DISCOURS DES GRANDS TÉMOINS
SPECTACLE ÉCUME,
16H0015H40 PRé-CLOTûre
Le collectif Minuit 12 est un collectif artistique et activiste composé d’artistes et d’écrivains réuni par le milieu de la danse. Leur production s’intéresse particulièrement à l’écologie et au climat, ils prônent une écologie corporelle que l’on distingue au travers de leur dernier spectacle « Écume » présenté en co- production avec le festival Créart’ up Ce spectacle immerge les spectateurs dans une histoire intemporelle : celle de notre lien à l’eau. L’eau que nous possédons, que nous contrôlons.
PÉRFORMANCE DE DANSE, COLLECTIF MINUIT 12
CÉRÉMONIE De CLOTûre CLIMAX ODYSSéE : L'EAU, NOTRE DESTIN COMMUN
36 coordination générale Philippe nathalie.bois@darwin.campbarre@darwin.campBARRE0609063584NathalieBois0698673818 avec le soutien de
