Aix libris 43 juin 2015

Page 1

Aix Libris n° 43 - Juin 2015

2

http://www.ac-grenoble.fr/college/marlioz/

Éditorial

La vie du collège 3 Journée de la Sécurité routière 4 Chambéry : le saviez-vous ? 6 Visite de Vienne et du musée 7 La solidarité au collège 8 Concours Cgénial 11 Faites de la Science Le dessin manga 12 Les personnages manga Un peu de lecture 13 Nouvelle policière Le verre d’eau – philo 16 Le travail Verre d’eau – philo

Animaux nos amis ! 18 Les bases pour s’occuper de son chat 20 Débat : Chats vs chiens Étrange ! 22 Messmer l’hypnotiseur


Aix Libris Numéro 43

http://www.ac-grenoble.fr/college/marlioz

éditorial Voici un numéro qui, en dehors de ses articles habituels, rend bien compte de la vie du collège à travers de nombreux reportages bien documentés et précis sur les projets pédagogiques ou éducatifs qui sortent les collégiens de la routine scolaire qui pourrait s'installer, s'il ne se trouvait pas dans presque toutes les classes des enseignants qui ont envie de donner de leur temps et de leur énergie pour des méthodes pédagogiques différentes. Et parmi ceux-ci, il y a notre rédactrice en chef et documentaliste préférée, qui est trop modeste pour dire ou faire dire dans les articles, qu'elle anime ou co-anime beaucoup des actions citées chaque année dans le journal. Rien que dans ce numéro, elle aurait pu citer son nom pour le caféphilo et le concours C'Génial ! Ce numéro présente, comme le précédent, une nouvelle policière bien agréable à lire, et dont l'auteur a trouvé une très belle...chute ! J'ai fait là un jeu de mots que vous comprendrez en lisant la fin de la nouvelle. Au fait, Jules, cette fin est si elliptique, si subtile, que je ne suis pas sûr qu'un lecteur moyen va la comprendre. Fais un sondage autour de toi, et donne-moi le résultat ensuite... Enfin je vais clore ce dernier éditorial en vous permettant de prolonger la lecture de l'article sur les chats et les chiens (moi je ne choisis pas : j'ai les deux bêtes à la maison) par cette série d'expressions toutes faites, dont certaines sont bien connues et d'autres sont peut-être énigmatiques pour de jeunes lecteurs. Je vous invite donc à chercher leur sens dans un dictionnaire. A bon chat, bon rat. Entre chien et loup Être comme chat et chien Se donner un mal de chien Une vie de chien Qui veut noyer son chien l'accuse de la rage Avoir un chat dans la gorge Jouer à chat perché Et tenez, encore un autre prolongement pour les plus futés des lecteurs. Connaissez-vous les auteurs de ces trois romans ? Le Chien Jaune La Chatte Le Chien des Baskerville Quand vous aurez trouvé les auteurs, ce seront mes suggestions pour vos lectures de vacances. BONNES VACANCES A TOUS !

2

Le Principal André ALEO

Aix Libris n° 43


La vie du collège

Journées de la sécurité routière Ces journées se sont déroulées du 9 au 20 mars.Toutes les classes de 5ème, 4ème, 3ème y ont participé. Une déléguée de la Maif, des gendarmes, des membres de plusieurs associations sont venus nous expliquer les dangers de la route en vue de faire de nous des conducteurs responsables sur notre (peut-être) futur deux roues.

Pour les 6ème et les 5ème une dame de la Maif est venue parler des deux roues. Elle leur a montré un film qui présente six jeunes qui ont des deux roues...et pour les 5ème, 4ème et 3ème un adjudant de la brigade motorisée de Chambéry est venu pour parler des risques de parler au téléphone,de la drogue,de l’alcool au volant.

Tous les 5èmes ont réussi avec succès leur ASSR1 !!! Dorian Aix Libris n° 43

Attention fragile ! : Chaque conducteur de deux roues est vulnérable.

Nous avons aussi été informés des dangers de la route en vue de l’ASSR1 pour les 5èmes et de l’ASSR2 pour les 3èmes. 3


La vie du collège

CHAMBERY Le saviez-vous ?

Chambéry, qui s’appelait Camberium pendant la Renaissance, possède quelques secrets cachés... Nous, les 5eB, sommes allés visiter cette ville pour en découvrir quelques faces cachées. Voici des points que vous ignorez peut-être sur l’histoire de notre préfecture...

Saviez-vous à quel pays appartenait Camberium ?

Saviez-vous quand et sur quoi Camberium a été construite ? Camberium a été construite sur l’eau au Moyen Age. C’est pour cela que toutes les maisons de la ville ancienne sont construites sur pilotis.

Saviez-vous à quoi servaient les remparts ? A délimiter la ville, éviter les inondations et contrôler les passages (entrées et sorties) car c’était un important carrefour commercial.

Camberium appartenait à l’italie.

Saviez-vous pourquoi la rue « Juiverie » s’appelle ainsi ? L’origine du mot vient d’un fait de la Renaissance : les juifs devaient fuir les villes occidentales car ils n’avaient pas la même religion que les chrétiens. Ils se sont donc rassemblés en grand nombre à Camberium, qui était une des seules villes à les accepter, jusqu’à ce qu’une reine de Savoie les chasse quelque temps plus tard. La rue où ils habitaient porte ce nom en raison de cette population qui s’y était installée.

Saviez-vous s’il y avait des seigneurs à Chambéry au Moyen Age ? Non, il n’y en avait pas. La ville de Chambéry se dirigeait seule.

4

Saviez-vous combien de classes sociales existaient à Camberium ? Il y en avait 3 : - les gens de peu, - les gens de rien, - les gens de bien. Aix Libris n° 43


La vie du collège Saviez-vous pourquoi la place St Léger n’était pas une place au Moyen Age ?

Saviez-vous que la cathédrale St François est peinte intégralement avec des trompe-l’œil ?

Et bien, parce qu’au Moyen Age St Léger était une église, sur la rivière Albanne qui traversait la ville.Celui-ci la rendait très instable et elle fut détruite. Mais elle donna son nom à la place actuelle... place qui ressemble plus à une rue en réalité.

Dans le temps, créer une église coûtait une fortune : monter les murs, peindre les tableaux, décorer les vitraux... Alors, pour économiser l’argent, on remplaça les plafonds de pierres sculptées par des peintures qui trompent l’œil humain et donnent le même effet de relief. C’est ainsi que la cathédrale de Camberium fut entièrement décorée par de somptueux trompe-l’œil

Saviez-vous qu’au Moyen Age un hôtel n’était pas un hôtel comme ceux d’aujourd’hui ? Au Moyen Age, un hôtel appartenait seulement à des personnes riches, c’était un « hôtel particulier », alors que maintenant un hôtel est un endroit où l’on paie pour dormir. Saviez-vous que peu de maisons avaient des fenêtres ? La plupart des maisons n’avaient pas de fenêtre mais seulement un volet à rabattre. Seuls les plus riches possédaient une fenêtre, et certains demandaient à des artistes de peindre de fausses fenêtre en trompe-l’œil Saviez-vous d’où vient l’expression « mettre la table » ? Elle vient du Moyen Age. A cette époque, il n’y avait pas de table. On mettait des tréteaux et une planche pour manger, et on les enlevait après le repas. Aix Libris n° 43

Saviez-vous pourquoi on voit une tour sur les hôtels particuliers ? Parce qu’à l’époque, les propriétaires des hôtels créaient une tour pour montrer leur richesse. C’était la « guerre » pour savoir qui aurait la plus haute. Saviez-vous à quoi servaient les meneaux sur les fenêtres ? Ce n’était pas seulement des éléments décoratifs. Ils servaient principalement de soutien structurel à ces ouvertures, des barreaux qui évitaient que toute la maison s’écroule. Saviez-vous que les artisans travaillaient sur leur lieu de vente ? Les personnes ne rentraient pas dans les magasins car c’était là que l’artisan fabriquait les objets qu’il vendait. Quand les gens se promenaient dans les rues, ils regardaient ou achetaient les choses exposées sur les rebords de fenêtre.

5


La vie du collège

Visite de Vienne et du musée archéologique

A cette occasion, les élèves de 5e ont vécu une journée à l’heure romaine ; ils nous racontent leurs impressions. « Moi Julia, je suis allée à Vienne et j’ai bien aimé : il y avait le théâtre, le temple, le musée à l’extérieur et le pique-nique. Par contre dehors il faisait trop chaud, et je n’ai pas aimé l’intérieur du musée.» « Moi Gracia, de ma journée à Vienna j’ai retenu les villae et les domus déterrés du sol, toutes les mosaïques un peu abîmées et le temple de Livie. » Temple d’Auguste et Livie

« Moi Noe, de ma journée à Vienne j’ai bien aimé les mosaïques de Poséidon dans le musée. Mais je n’ai pas aimé l’église. »

« Moi Manos, de ma journée à Vienne j’ai bien aimé l’amphithéâtre et les domus, mais je n’ai pas trop aimé l’intérieur du musée gallo-romain. »

« Moi Theophaniaé, de ma journée à Vienna j’ai bien aimé les mosaïques dans le musée extérieur, le temple d’Auguste et Livie et le parc où nous avons mangé. »

« Moi Enzo, de ma journée à vienne, j’ai bien aimé faire la visite de la ville et du musée archéologique, mais je n’ai pas trop aimé l’intérieur du musée. » Mosaïque vue dans le musée « Moi Dulcia, de ma journée à Vienna j’ai aimé apprendre les systèmes romains et le site archéologique mais je n’ai pas aimé le musée. »

« Moi Jibril j’ai retenu de la journée à Vienna le pique-nique car ma maman Lidja m’a préparé un bon repas dans le jardin public »

6

Aix Libris n° 43


La vie du collège

La solidarité au collège ! L a solidarité ? OUI ! Je vais vous en parler, mais vue par les 5°de notre collège .

« Si on tendait un peu nos mains, ça changerait le monde». Nous élèves de la 5B du collège Marlioz, la solidarité ça nous connaît ! Nous pensons à tous ces enfants qui n’ont pas la chance d’être gâtés et nous avons décidé d’organiser une super collecte de jouets d’occasions, de livres et de nourriture non périssable pour bébés, pour permettre par le biais des « Restos du cœur » d’apporter un peu de joie et de la gaieté à ces enfants. Cette collecte a eu lieu du 3 au 13 mars 2015. Chacun pouvait apporter des jouets d’occasion (en bon état), des livres et de la nourriture, pour les déposer dans la salle du baby-foot au collège aux moments des récréations du matin et de l’aprèsmidi.) La période de la collecte étant courte, nous comptions vraiment sur votre mobilisation pour concrétiser ce projet qui sera un véritable moment de générosité et solidarité au sein de notre collège... Les 5 B vous remercient de vos dons

Cette collecte a eu un grand succès, et a été rapportée dans la presse régionale : Une belle cérémonie s’est déroulée, jeudi 9 avril, au collège Marlioz, avec la remise d’environ 200 jouets et livres à Mme Matarin-Bessiron et à M. MiIlous, coresponsables des Restos du cœur d’Aix-les-Bains. Les élèves et leur professeur Mme Durand, ont concrétisé une belle action solidaire dont l’objectif était de « donner un sourire à un enfant ». Mission accomplie. Bravo et merci à tous pour ce beau mouvement de générosité.

Les 5eB fiers de leur collecte.

Claire

Aix Libris n° 43

7


La vie du collège

Concours C.GENIAL Le projet scientifique Babel Etoile de notre collège a été retenu pour participer aux concours « C.GENIAL »(le 25 Mars à Crolles) et « Faites de la science » (le 29 Avril au Bourget-du-Lac). Il a obtenu le prix du partage international. Il s’agissait de créer 2 sentiers planétaires multilingues, l’un pour le collège et l’autre pour la commune de Saint-François-de-Sales dans les Bauges.

« Nous avons appris énormément de choses : les exoplanètes, la dimension des planètes, beaucoup d’informations sur les étoiles, les satellites... Ce fut très enrichissant en termes de vocabulaire et d’apprentissage. Nous sommes dans une galaxie, qui comporte des milliers d’étoiles et nos planètes. On a aussi découvert des étoiles bien plus grandes que le soleil. Quant à la lune, elle comporte une majorité de cratères, et elle diffuse la lumière du soleil. De plus Pluton n’est plus considérée comme une planète par les astronomes pour qui il s’agit d’une planète naine. » Les élèves de 4e B2C1

Les classes de 4eB2C1 (chimie en anglais) et certains élèves de 5e et 3e segpa-habitat, ont participé à ce concours. Les 4e ont calculé les distances entre les planètes et les diamètres qu’elles auront sur le sentier. Les 4e et les 5e ont écrit les textes, les ont traduits en anglais et ont réalisé la composition des panneaux. Certains parents d’élèves de 5e et 4e ont ensuite traduit dans des langues parlées en famille mais non enseignées au collège (russe, hébreu, arabe...) .

Les élèves de SEGPA sont en train de façonner et souder les « boules-planètes » : Jupiter et Saturne (les plus grosses) seront en béton de bois et les autres seront des sphères en fer. Elles seront peintes et soudées sur des panneaux comportant des explications en français et en anglais.

Megan 8

Aix Libris n° 43


La vie du collège La fabrication des planètes par les élèves de SEGPA : béton de bois pour les plus grosses, boules ou demisphères pour les autres.

Aix Libris n° 43

9


La vie du collège La journée académique à Crolles : Présentation de notre projet de sentier planétaire et remise des récompenses..

10

Aix Libris n° 43


La vie du collège

Faites de la science Le mardi 29 avril, des élèves de 5e et de 4e sont allés à Technolac pour participer au concours « Faites de la science ». Les 5e ont présenté leur projet sur les montgolfières. Chaque participant a gagné un prix et en fin d’aprèsmidi, le groupe vainqueur a remporté la coupe et ira en finale à Montpellier. Les autres groupes ont reçu des livres sur la science.

Voici le livre que nous avons gagné : « Science un jour, science toujours ».

La montgolfière des 5e Aix Libris n° 43

Il y a eu un projet sur les robots, sur la fibre optique, sur une main robotisée, sur le chocolat, sur les montgolfières ( les 5e ), sur les planètes ( les 4e ), sur la maison et son environnement, et d’autres que j’ai oubliés avec le temps... Tiphaine

11


Le dessin manga

Les Personnages Mangas Apprenez à dessiner un personnage manga facile et par étapes !

La construction La construction se représente comme un pantin, on s’en sert pour avoir les bonnes proportions avant de commencer le personnage. Il peut aussi aider à bien placer les parties du visage -les yeux, le nez, la bouche...- .

Les pantins et leurs différentes proportions.

Les chibis Les chibis sont des personnages manga mais en plus enfantin. Chibi=enfant (en japonais) Les chibis ont une tête beaucoup plus grande que le corps et n’ont parfois pas de nez.

Un « chibi »

Les yeux et les cheveux Les yeux et les cheveux servent pour donner la première impression du caractère du personnage, si il est niais, « girly » (féminin) ou même badboy !

Gaëlle 12

Les yeux, expression du caractère.

Aix Libris n° 43


Nouvelle policière

Un peu de lecture

J'étais dans mon bureau, au commissariat de Briançon, lorsque le directeur entra. Il semblait préoccupé. « Commissaire Atipat ? - Lui-même. - J’ai une affaire importante sur les bras, M.Vuesa a été retrouvé mort dans son jardin, derrière sa maison, par un domestique venu entretenir les jardins. Je vais vous confier la direction de cette horrible affaire, je vous fais confiance pour comprendre ce qui s'est passé. - Compris monsieur, vous ne serez pas déçu. » Sur ce, il sortit, me laissant seul. Frédéric Vuesa, le milliardaire le plus riche de France, mort...

Monsieur Tresais m'informa : « Il est mort hier, on ne connaît pas l'heure exacte. - Est-ce un accident, demandai-je ? - Ceci en a tout l'air, à moins que quelqu'un ait cassé la marche volontairement, mais il n'y a aucun signe suspect, me répondit-il. - Qui était présent hier dans la journée ? le questionnaije. - Il me semble avoir entendu qu'il y avait plusieurs domestiques, la femme de ménage et les cuisiniers, Monsieur Vuesa a aussi reçu un ami le matin. - Merci beaucoup, je vais aller les interroger. - Ils sont dans le salon du premier étage. »

Je me dépêchai de prévenir mes hommes de cette importante affaire à résoudre. Moi, Georges Atipat, commissaire, chargé de cette affaire ? J'en étais encore tout ébranlé. En rentrant chez moi, le soir même, je me promis d’aller vérifier les lieux dès le lendemain. Je parcourus les rues de Briançon pour rentrer dans mon confortable appartement que j'avais acheté deux ans auparavant non loin du poste de police. Une fois arrivé, je lus le journal du jour comme à mon habitude, puis j'allai rapidement me coucher. Le lendemain, je me rendis sur les lieux de la mort de Monsieur Vuesa. Depuis le perron, on observait une allée entourée de fleurs bien entretenues. Au bout de cette longue allée, se trouvait un grand portail en fer.

Je montai à nouveau l'escalier, et entrai dans le salon du premier étage. La journée touchait déjà à sa fin. Je commençai par faire connaissance avec tous les suspects. Deux domestiques étaient présents ainsi que le cuisinier et deux commis de cuisine. Marie, la femme de ménage, était aussi présente. Ils m'apprirent que Monsieur Vuesa était en vacances ici. « Oh, Monsieur le commissaire, c'est vraiment horrible ce qui se passe ici, je ne peux pas croire que l'un d'entre nous ait volontairement tué Monsieur Vuesa, c'est forcement un accident ! s'alarma Marie. - Pourtant, j'ai besoin de savoir ce que chacun d'entre vous faisait hier. Marie s'il vous plaît, à vous de commencer. - Hier matin, j'ai dépoussiéré le rez-de-chaussée, le premier étage et le deuxième étage de cette maison. Quel travail ! J'en étais toute essoufflée ; heureusement, nous étions jeudi et je ne travaillais pas l'après-midi. Je suis donc rentrée chez moi et j'ai passé tout l'après-midi à lire et à regarder la télévision. Je suis ensuite allée me coucher. - Logez-vous ici ? demandai-je . - Non, je loge à quelques rues d'ici. - Merci Marie, maintenant Charles et Gérard, pouvezvous me raconter votre journée d'hier ? - Nous avons passé la journée ensemble, nous étions auprès de Monsieur Vuesa presque tout le temps, précisa Gérard, mais je me souviens aussi que Charles est allé aider Marie vers dix heures. - Ah oui, je me souviens, s'écria Marie, il m'a aidée à dépoussiérer les étagères trop hautes car je suis trop petite pour le faire moi-même. - Et c'est en début d'après-midi que nous avons découvert le corps de Monsieur Vuesa, reprit Gérard. - Charles, demandai-je, qu'avez-vous fait quand vous étiez seul ? - J'ai juste traversé la maison pour aller voir Marie, ensuite j'ai rejoint Gérard, répondit-il. - Très bien, et vous, les cuisiniers qu'avez-vous fait ? questionnai-je. - Nous sommes tous arrivés à neuf heures, heure à laquelle nous prenons notre service, Émile est allé au marché acheter les légumes, et chez le boucher pendant que nous commencions à préparer les pâtes à tourtes et les sauces, m' informa le cuisinier en chef. - Émile, avez-vous fait d'autres choses pendant que les autres préparaient le repas ?

En entrant dans le hall de ce grand manoir, on était stupéfait par le majestueux escalier vitré au centre de cette pièce ornée de tableaux. A droite se trouvait le salon chaleureux de cette demeure, à gauche les cuisines étaient vides. En montant l'escalier, je vis du sang sur les marches éclairées par une immense verrière qui avait été brisée. Au dehors, on pouvait voir le corps de Monsieur Vuesa. Je remarquai une marche de marbre cassée inégalement sur la partie haute de cet escalier. Je l'enjambai lorsque, sur le palier, je croisai un de mes hommes : « Monsieur Vuesa a dû tomber dans les escaliers, il descendait si vite que, lorsqu'il est tombé, il a brisé la vitre. - Merci Charles, je vais aller observer le corps. » Je redescendis les marches tachées de sang et passai dans le salon bien meublé. Il y avait une porte qui donnait sur le jardin, je l'empruntai. Ce beau jardin avait fleuri en cette fin de printemps. En me voyant, Monsieur Tresais, médecin légiste, s'écria : « Monsieur Atipat, je vous attendais. - Et bien je suis là, avez-vous trouvé quelque chose, lui demandai-je. - Monsieur Vuesa s'est fracturé le crâne en tombant dans l'escalier, la chute dans le jardin l'a malheureusement achevé, répondit-il à ma question. - Puis-je aller observer le corps ? - Bien sûr, m'autorisa-il. » En effet, le corps de Monsieur Vuesa n'était pas beau à voir, son front était rouge de sang, de multiples coupures avaient déchiqueté ses bras.

Aix Libris n° 43

13


Un peu de lecture - Je suis effectivement allé au marché où j'ai discuté avec le marchand de légumes pendant dix bonnes minutes. Je lui ai acheté quelques kilogrammes de tomates, des courgettes et des pommes de terre. Je suis ensuite allé chez le boucher où j'ai pris différentes viandes, je me suis aussi arrêté acheter du poisson. A onze heures, nous avons mangé, puis nous avons apporté le repas au patron qui venait de quitter son ami, car le patron, il aimait bien manger tôt. Quand nous sommes montés débarrasser vers treize heures, la marche n'était pas cassée, mais monsieur Vuesa était énervé, il parlait avec Charles et Gérard, indiqua Émile. - Oui, et ensuite nous avons fait la vaisselle puis nous avons regagné la partie du château où nous pouvons lire, jouer..., reprit le cuisinier en chef, Boris, mon apprenti a cuisiné lui-même les sauces aujourd'hui, il progresse vite ! - Merci, pouvez-vous me dire où se trouve le concierge ? demandai-je. - Oui, répondit Marie, il est chez lui en ce moment, je l'ai vu il y a quelques minutes, sa maison est à l'entrée, mais méfiez-vous de lui, il a très mauvais caractère. - Au revoir et merci pour votre aide. » Je me dirigeai immédiatement vers la maison du concierge, toquai à la porte. Personne ne répondit, au bout de cinq longues minutes, un homme mal rasé et se tenant courbé m'ouvrit : « Qu'est ce qu'vous m'voulez ? demanda-t-il. - Bonjour, vous savez sûrement que Monsieur Vuesa est mort hier et je voudrais vous poser quelques questions. - Allez-y, mais vite, j'ai une bière qui m'attend, marmonnat-il. - Que faisiez-vous hier ? - Hier, j'ai fait mon boulot, j'ai ouvert la porte à Monsieur Perini qui venait voir l'patron, et j'ai aussi vu Marie vers midi. Le reste d'la journée, je suis allé voir un ami, je suis parti vers deux heures et je suis revenu vers quatre heures. Mais la nuit précédente, l'patron m'a envoyé surveiller l'manoir. J'sais pas d'quoi il avait peur, mais c'te nuit là, y a eu du bruit dans la maison. Le temps qu'j'aille voir, y avait plus rien ! - Merci beaucoup, au revoir. » Sur ce, il referma violemment la porte. La nuit tombait déjà, si bien que je décidai de rentrer chez moi. Le parc était désert, le portail encore ouvert n'allait pas tarder à être fermé et la plupart de mes hommes avaient quitté les lieux, j'avais toutefois laissé deux hommes en place. Arrivé chez moi, je m'assis à mon bureau et mis au point mon programme de la journée suivante... Le lendemain matin, je me rendis au commissariat pour chercher l'adresse de Monsieur Perini, l'ami de la victime. Une heure plus tard, je ressortis avec des informations supplémentaires sur cette personne. Monsieur Perini n'était pas riche, mais il avait étudié dans la même université que Monsieur Vuesa, c'est là qu'ils ont dû se rencontrer. Maintenant, il habite le centre d'Annecy. J'allai donc le voir, je sonnai à la porte de son appartement. Un homme âgé m'ouvrit : « Bonjour, que puis-je faire pour vous ? me demanda-t-il. - Êtes-vous Monsieur Perini ? - C'est moi-même.

14

- Je suis commissaire et j'enquête sur la mort de Monsieur Vuesa. - Frédéric est mort ? s'alarma-t-il. Oui, désolé de vous l'apprendre, mais je dois vous demander ce que vous faisiez avant-hier chez lui. - Eh bien, il m'avait invité pour que l'on discute d'un projet qu'il avait en tête. Je suis donc allé le voir : je suis arrivé à neuf heures après avoir pris le train et nous sommes passés dans le salon où les domestiques se sont occupés de nous...Son projet semblait simple : acheter le réseau de transports en commun et le faire évoluer pour que les gens ne prennent plus la voiture mais le bus. Vous savez, c’était un grand écologiste... Je lui ai proposé de construire de grands jardins et de grands parcs pour verdir la ville, et il a apprécié cette idée...Je suis parti à midi, pour prendre le train de midi vingt. Je suis resté chez-moi le reste de la journée. - Merci, connaissiez-vous bien la victime ? - Oui, on s'est rencontrés à l'université. - Avait-il quelque chose de particulier à part sa richesse ? - Non, mais plusieurs personnes ont déjà essayé de le voler, toutes ont fini en prison et il paraît même que l'une d'entre elles s'est suicidée. - Merci, au revoir. » Je retournai au manoir de la victime en m’efforçant de réfléchir à ce problème, Monsieur Vuesa est mort après treize heures, Marie était partie, Monsieur Perini également. Charles et Gérard ont trouvé le corps en début d'après-midi... C'est à ce moment-là que mon portable sonna. Le temps de garer ma voiture sur le bord de la route et je répondis : « Allô ! - Bonjour Monsieur Atipat, c’est Charles, j'avais oublié de vous préciser lors de l'interrogatoire d'hier que vers treize heures trente, Gérard est descendu seul avec Monsieur Vuesa, ensuite, il m'a rejoint dans le salon où nous avons cherché des papiers pour Monsieur Vuesa, peut-être ceci peut vous aider. - Merci Charles, j'en tiendrai compte. - Au revoir » Il raccrocha, j'étais perplexe, ainsi Gérard aurait été le dernier aperçu avec Monsieur Vuesa... En repassant au manoir, je vis Charles qui me salua, il portait une échelle dans la main droite, je remarquai qu’il avait un bandage discret sur la main gauche. Dans la demeure, je croisai Gérard, j'allai lui parler : « Bonjour Gérard ! - Oh, monsieur le commissaire, bonjour, me répondit-il. - Charles m'a dit qu'à treize heures trente, vous avez accompagné Monsieur Vuesa. - Oui, je n'avais pas pensé à vous le préciser, désolé, il descendait pour remplir des papiers, il nous a demandé d'en apporter certains. Ensuite, j'ai pris ma pause à treize heures quarante-cinq jusqu'à quatorze heures, c'est à peu près à cette heure là que nous avons vu l'état de l'escalier Charles et moi et que nous avons trouvé le corps de Monsieur Vuesa.

Aix Libris n° 43


Un peu de lecture - Merci, mais pourquoi avez vous négligé ces détails la dernière fois ?Demandais-je. - Je, je n'avais pas jugé utile de vous les rapporter. - Pourtant, c'est très utile, merci et à bientôt. » Après ce que m'avait dit Monsieur Perini, je compris que l'héritage et le testament de Monsieur Vuesa y étaient sans doute pour quelque chose. Je me rendis chez le notaire de la victime qui m'informa que comme celle-ci n'avait pas de descendance, Monsieur Perini devrait recevoir l'héritage... Intéressant, pourquoi ne m'en n'a-t-il pas parlé ? Je reçus un appel d'un de mes hommes qui m'informa que la marche avait été brisée volontairement car on avait retrouvé du mastic vinylique sur l'échantillon brisé. Le coupable aurait cassé la marche, puis l'aurait recollée grâce au mastic pour l'enlever plus tard... Je lui répondis de réunir tout le monde dans le salon pour discuter. Mais avant de m'y rendre, il me restait tout de même un mystère à élucider... Tout le monde était dans le salon lorsque je m'assis : « Bonjour, déclarai-je joyeusement, merci à vous Monsieur Perini d'avoir fait le trajet pour venir, je pense avoir la solution de cette affaire. Il me semble que j'avais plusieurs suspects, tout d'abord vous Gérard, vous êtes le dernier aperçu avec la victime, ou bien vous Monsieur Perini qui avez omis de me parler du testament qui vous revenait, ou Charles n'est ce pas. Gérard, vous auriez pu commettre le crime, mais vous ne correspondez pas à tous les éléments pour être l'assassin. Il soupira soulagé. Vous, Monsieur Perini, il devint nerveux, vous aviez quitté les lieux mais de toutes façons, j'ai quelqu'un dans cette pièce que Monsieur Vuesa craignait... - Excusez-moi, je vais aux toilettes, lança Charles en se levant. - Non Charles, l’interpellai-je, ou plutôt devrai-je dire Jacques. C'est vous le coupable, Jacques Houre. Et Monsieur Vuesa avait de bonnes raisons de vous craindre : après avoir pris votre frère en train de le voler, il l'a fait mettre en prison, endroit où il s'est suicidé il y a douze ans. Vous vouliez vous venger, mais la mort n'était pas assez terrible, il fallait qu'il soit au courant que quelqu'un voulait le tuer pour qu'il se torture lui-même en s’inquiétant, expliquai-je. - Avez-vous des preuves ? Je n'ai rien fait ! s'exclama-t-il. - J'en ai plusieurs, comment vous-êtes vous blessé à la main ? - Je me suis coincé le doigt dans la porte avant-hier. - Oui, bien sûr, vous vous-êtes blessé en cassant la marche l'autre nuit,vous avez ensuite recollé la marche au mastic vinylique car le bruit aurait alerté le gardien. - Ceci ne suffit pas a prouver ma culpabilité, réagit-il encore. - L'horaire, vous auriez pu, pendant la pause de Gérard, décoller la marche. Puis vous auriez poussé Monsieur Vuesa pour qu'il tombe avec beaucoup d'élan et vous seriez retourné vous cacher pour découvrir le corps avec Gérard quelques minutes plus tard. Et si cela ne vous suffit pas, lisez cette lettre :

« Monsieur Vuesa, Vous auriez mieux fait de ne pas nous ridiculiser mon frère et moi. Lorsque vous l'avez fait mettre en prison, vous saviez ce qu'il allait faire... Vous l'avez tué ! Prenez garde à vous, la mort vous guette et il sera enfin vengé. À très bientôt, Votre ennemi. » Il y avait aussi ceci à côté de cette lettre dans le secrétaire, ce sont des notes de la victime : « Ma mort est proche, ce Jacques Houre m'a piégé, il a disparu, il n'est plus nulle part... Il me guette, je le sens. Je ne sais comment il a réussi à s'infiltrer chez moi ni par quels moyens ? Gérard est domestique ici depuis sa naissance, je ne pense pas que ce soit Marie...Qui peut-être Jacques ? Je suis perdu dans mes réflexions, je me méfie de tout le monde, dans quelques jours je rentrerai en Espagne... » Si vous lisez bien ceci, le suspect restant c'est vous Jacques. » Il poussa un cri et sauta par la fenêtre ouverte, on entendit un long hurlement suivi de paroles incompréhensibles. Un de mes hommes cria depuis le jardin : « Monsieur, il est blessé mais nous l'avons attrapé ! - J'arrive ! » Je descendis l'escalier à toute vitesse, lorsque je me rappelai que la première marche était cassée, c'était trop tard... Je me réveillai à l'hôpital, dans une chambre banale et je pris tout de suite le téléphone pour appeler mes hommes : « Allô, commissariat de Briançon, j'écoute, me lança-t-on. - Oui, bonjour c'est le commissaire Atipat ! m'exclamai-je. - Commissaire ! Il était temps de vous réveiller. - Jacques Houre, où est-il ? - Il est en prison depuis qu'il s'est rétabli, il y a huit ou neuf semaines, le procès n'a pas encore eu lieu. - Depuis combien de temps suis-je ici ? m'alarmai-je. - Écoutez, cela fait quatre mois que vous vous êtes blessé et que vous êtes tombé dans le coma, nous n’espérions plus vous réveiller. » Sous le choc, je raccrochai... Dans les semaines suivantes, je repris ma vie quotidienne mais le procès de Jacques Houre n'eut jamais lieu... Fin

Jules Aix Libris n° 43

15


Verre d’eau - philo

Le TRAVAIL Voici notre rendez-vous avec le « Verre d’eau – philo » des classes de SEGPA, où les élèves discutent et échangent sur des questions philosophiques qu’ils ont choisies. Verre d’eau – philo

Que pensez-vous du travail ? « Il faut faire un travail que l’on aime » « Le travail permet de gagner de l’argent. » « C’est compliqué de trouver un travail qui corresponde aux études que l’on a fait ». « Si l’on n’a pas de diplômes : on ne peut pas avoir le métier que l’on veut. » « Plus tard, je veux être mécanicien, mannequin ou alors travailler dans le service ». « Avec le stage, j’ai vu un peu comment on pratiquait un métier mais je ne sais pas encore ». « Je ne sais pas trop : dans la vente ou alors prothésiste ongulaire ».

« Si on fait un travail qui ne nous plaît pas, on s’y ennuie, il n’y a pas d’ambiance. «On n’a pas envie d’y aller, on n’a pas envie de le faire ». « Et pourtant on ne peut pas refuser d’y aller car on peut mourir… Le travail apporte de l’argent et sans argent on ne peut pas vivre ».

Les constructeurs, Fernand Léger , 1950

16

Aix Libris n° 43


Verre d’eau - philo

Le stage, une découverte «Pendant mon premier stage j’ai aimé gagner de l’argent. J’ai touché 50 € ». « J’ai aimé recevoir des cadeaux du patron ». « En stage, on découvre un autre univers : le monde du travail ; et puis cela nous change du collège. » « J’ai pu observer un métier et commencer à l’apprendre. » « En stage, le travail est plus physique, il y a plus de responsabilités ». « Au collège on apprend des cours alors qu’en stage on apprend les spécificités d’un métier. » « Ce qu’on apprend au collège nous sert en stage, comme parler correctement. »

Mieux en stage ou au collège ? « Ça dépend ». « J’aime bien les deux ». « Je préfère être en stage ». « Je n’ai pas eu de bonnes relations avec le patron : je préfère être au collège ». Temps & Rythme de travail « Respecter les horaires, devoir se lever tôt représentent une contrainte ». « Le rythme est différent selon les métiers. Il y a des métiers qui nécessitent de travailler la nuit comme à l’hôpital, en maison de retraite, dans la restauration ou encore lorsque l’on est chauffeur-livreur ». « J’ai aimé le rythme de travail en boulangerie car on peut se reposer les après-midi ». Le respect au travail « Je respecte mon patron parce que j’ai peur de perdre mon travail ». « Je respecte mes collègues parce que je veux qu’ils me respectent eux aussi ». « Je respecte tout le monde car je trouve cela normal ».

Aix Libris n° 43

17


Animaux nos amis !

Les bases pour s’occuper de son chat !

Comment accueillir son chat ? Votre chat doit s’habituer à vous et son nouveau chez lui. Faites sentir votre main à votre nouveau compagnon et caressez-le pour qu’il se sente à l’aise. Donnez-lui de quoi se nourrir et laissez-le parcourir la maison ou l’appartement pour qu’il prenne ses repères.

Comment comprendre son chat ? Le chat se frotte à l’endroit où vous rangez les croquettes ou bien il vous suit partout chez vous ? Il a faim ! Vous caressez votre chat et il commence à vous mordre et à vous griffer, ses pupilles se dilatent ? Il veut jouer ! Vous vous asseyez,il vient vers vous automatiquement, il se frotte à vous ? Il cherche les caresses !

18

Aix Libris n° 43


Animaux nos amis ! Ce dont il a besoin Votre compagnon aura besoin d’ espace comme un jardin ou bien un appartement où il pourra jouer pour se défouler mais malheureusement , il ne pourra pas apprendre à chasser . Vous pouvez aussi lui acheter un couffin et un arbre à chat pour qu’ il fasse ses griffes , il appréciera sûrement le cataire aussi appelé « herbe à chat » car les minous aiment se rouler dedans et la manger . Achetez une litière où il fera ses besoins s’il n’est pas dehors. Allez voir un vétérinaire de temps en temps pour vous assurer qu’ il est en bonne santé et le stériliser si vous ne souhaitez pas avoir de nouveaux chatons dont vous devrez vous occuper et qu’il faudra donner . Si votre animal est un trop bon chasseur, mettez-lui un collier à clochette pour prévenir les mulots ou autres bestioles du danger qui les attend mais faites attention à ce qu’ il ne s’accroche pas à une branche ou autre, ce qui risquerait de l’ étouffer. Surtout ne laissez pas la viande à la portée des « pattes »de votre chat car ,vous savez ce qui pourrait se passer si vous ne le faites pas. Mais l’élément le plus important pour votre chat c’est bien évidemment....vous et votre amour.

Couffin

Herbe à chat

Litière

collier

Camille et Tiphaine Aix Libris n° 43

19


Animaux nos amis !

Débat : Chats vs Chiens

Chats

Chien

Les chats restent mignons toute

Un chien reste fidèle toute sa vie à son

Un chat c’ est autonome et les

(sauf exception).

la vie.

chiens, on est obligé de les promener.

Les chats sont plus doux que les chiens .

Quand ils sont contents les

chats ronronnent et les chiens eux ils ne font rien.

Un chat a aussi besoin de vous il faut lui donner à manger et il

miaule souvent pour que vous le caressiez.

Mon chat mange de la viande et

tout ce que je lui donne, exemple : caramel, céréale, lait....

maître et non les chats ils s’en moquent

Un chien jouera avec vous quand vous le voulez, il vous aimera toute sa vie.

Un chien a par contre besoin que vous

vous occupiez de lui ; donnez -lui juste un bâton ou une balle.

Il adore quand on lui lance un bâton ; il vous écoutera toujours si vous lui demandez d’aller le chercher.

Un chien se nourrit essentiellement de croquettes mais il acceptera volontiers

des os ou des morceaux de viande (crue ou séchée, mais il la préfère crue) .

Il ne faut surtout pas leur donner du sucre car ils risquent de tomber gravement malades.

Maintenant des témoignages... 20

Aix Libris n° 43


Animaux nos amis !

Dorian : « Je préfère les chats car ils sont plus calinous. »

Camille : « Je préfère les chats car pour moi il n’a que des qualités. » Megan : « Je préfère les chiens car ils sont très joueurs et ils sont fidèles. » Thomas : « Je préfère les chiens car les chats sont trop calmes et indépendants. » Joël : « Je préfère les chiens car ils sont plus obéissants. » Asma : «Je préfère les chiens car quel que soit leur âge, ils sont toujours prêts à s’amuser contrairement aux chats qui arrêtent de jouer dès qu’ils commencent à vieillir. » Gaëlle : «J’aime les chats car ils sont mignons quand ils dorment et j’ aime les chiens car ils sont fidèles. »

Maintenant c’est à vous de choisir ... Camille et Megan Aix Libris n° 43

21


Etrange !

Messmer l’hypnotiseur !!! Croyez-vous à l’hypnose, connaissez-vous tous les risques ? Pour en savoir plus, lisez cet article !

Qui est Messmer ? Messmer est un célèbre hypnotiseur. Il participe à l’émission « Stars sous hypnose ». Son vrai nom est Éric Normandin ; il est né en août 1971. Cet artiste québécois présente l’hypnose sur scène depuis les années 1990. En septembre 2007, il a commencé sa première tournée, « Messmer fascinateur » à Montréal. Sur les photos, on le voit souvent les mains devant comme s’il voulait nous hypnotiser.

Messmer qui nous hypnotise !

C’est quoi l’hypnose ? On dit que l'hypnose serait un état mental modifié ou un état imaginatif. Les infirmières commencent à utiliser cette méthode pour apaiser les malades et pour éviter d’injecter trop de somnifères.

Test de l’hypnose !

Publication : "AIX LIBRIS"

COLLEGE MARLIOZ B.P. 353 73103 AIX LES BAINS CEDEX 3 Téléphone 04 79 61 00 76 Fax 04 79 61 50 75

Directeur de publication :

J’ai moi-même testé cette méthode et avec un peu d’entraînement, j’ai réussi à hypnotiser quelques personnes. Je pense que ce n’est pas compliqué d’hypnotiser mais il faut beaucoup d’entraînement même pour des choses faciles. Attention: si on y arrive il ne faut pas s’amuser avec ! Car si on en abuse ce jeu peut devenir dangereux !

Asma

M. André ALEO, principal du collège

Rédacteurs en Chef : Eric Descurninges Isabelle Bernard-Maugiron

Membres du Comité de rédaction : Tous les élèves du «Club journal»

Journal accessible sur le site du collège http://www.ac-grenoble.fr/college/marlioz/

22

Aix Libris n° 43


Turn static files into dynamic content formats.

Create a flipbook
Issuu converts static files into: digital portfolios, online yearbooks, online catalogs, digital photo albums and more. Sign up and create your flipbook.