Champigny-notre-ville, janvier 2010 by Ville de Champigny-sur-Marne

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Heureuse année

ISSN 01529838 - PRIX 1,52 E - N° 413 - JANVIER 2010

2010

-   t r a v a u x   -   i n a u g u r a t i o n s   -  - vivre ensemble - fêtes - actions -   é q u i p e m e n t s   -   t r a n s p o r t s   -   -  débats - jeunesse - solidarité -   - événements culturels - enfance -

4 en bref

Tout savoir sur tout

8 travaux

Renouvellement urbain aux Mordacs Nouvelle gare des Boullereaux

janvier 2010

12 échos

Cinéma-Histoire

17 citoyenneté

Débats en conseils de quartier

Journée recrutement

DIDIER RULLIER

21 actualité

no no lo

Robert Guédiguian à la rencontre des Campinois P18

18 événement

Robert Guédiguian au Studio 66 Pour la sécurité routière

G P

Evénement

C’est arrivé à Champigny Noël campinois

20 actualité

22 reportage

Polar de jeunes

24 dossier

A propos du service public Centre/Coteaux Politzer : maternelle et centre de loisirs

JEAN-PIERRE PERSICO

Reportage

28 quartiers

Jeunesse

31 portrait

Du rap au polar : récit d’un roman

Agents communaux : santé et solidarité

35 découverte

Une créatrice de bijoux

36 tribunes libres

P22

Les groupes du conseil municipal s’expriment Contacts utiles, état civil

41 petites annonces

Cherchez, trouvez

42 sucré-salé

Les menus des restaurants scolaires

pages centrales

Sortir à Champigny

Champigny notre ville. Mairie de Champigny 14, rue Louis-Talamoni 94500 Champigny-surMarne. 01 45 16 40 00. Fax 01 47 06 02 80. Une production et un concept du service Communication de la ville de Champigny-surMarne. Direction: Annie Lyonnaz. Direction de la publication: Dominique Adenot. Chargé des publications: Nicolas Roger. Rédaction en chef: Béatrice Lovisa. Rédaction: Sandrine Becker, Laurence Doyen, Frédérique Nevière. Ont participé à ce numéro: Sophie Durat. Secrétariat de rédaction: Véronique Marenghi. Photos + couverture: Virginie Hellot, Jean-Pierre Persico, Jogood, Didier Rullier, Julia De Haut. Maquette: Nadia Vimard, Hélène Leclerc, Gérard Macchi. Photogravure et impression: Roto Aisne. Distribution: Espace Diffusion. Nombre d’exemplaires: 35 000. Imprimé sur papier recyclé.

Le magazine municipal en ligne, et d’autres informations sur:

www.champigny94.fr

janvier 2010

dossier

P24

Service public en personne(s) : de rencontres en débat

Vous ne recevez pas (régulièrement ou jamais) Champigny notre ville ? Signalez-le-nous ! Vous pouvez nous joindre au 01 45 16 41 89 ou par mail à m.gibout@champigny94.fr, ou nous écrire à l’hôtel de ville, service Communication - 14, rue Louis-Talamoni. Merci de votre coopération.

JEAN-PIERRE PERSICO

38 à votre service

éditorial quartiers

GeorgesPolitzer :

P29

JEAN-PIERRE PERSICO

nouvelle maternelle, nouveau centre de loisirs

Partage et solidarité JEAN-PIERRE PERSICO

n Les conditions de vie de nombreux Campinois s’aggravent avec la crise et les

Découverte

Bijoux fantaisie

P35

JULIA DE HAUT

made in Champigny

collectivités locales ne sont pas épargnées. Face à cette situation, en 2009, la mobilisation des habitants et de la municipalité a cependant permis d’obtenir des résultats dont nous pouvons, tous ensemble, être fiers. La Maison pour tous a ouvert au printemps et, le 7 décembre, nous avons enfin signé une première convention Anru pour le Bois-l’Abbé : 47 millions d’euros seront versés par l’Etat pour transformer ce quartier. C’est un juste retour de la solidarité nationale. L’action de la municipalité concerne toute la ville : nous terminons la résidentialisation des 4-Cités, la reconstruction de l’école maternelle Politzer du centre-ville s’achève, le nouveau centre de loisirs Anatole-France est livré, l’ouverture du marché en centre-ville le dimanche a été réussie, les murs antibruit du Ttremblay sont en cours de construction, le cinéma est sauvé et nous maintenons l’essentiel des aides aux associations. L’emploi demeure notre préoccupation principale. L’aménagement de la nouvelle ZAC située aux Simonettes va permettre d’accueillir des entreprises. Afin de favoriser l’embauche des demandeurs d’emploi locaux, avec la Ville de Bry, nous avons signé une charte avec le groupe Inter-Ikea, qui ouvre de nouveaux magasins et crée 150 emplois au printemps 2010. Une journée de rencontre avec les recruteurs des entreprises aura lieu le 14 janvier. Les actions de solidarité sont des qualités reconnues des services publics et l’ouverture du nouvel Espace des Solidarités et de la PMI du Conseil général pour ChennevièresChampigny, à côté de la nouvelle mairie annexe, place Rodin, en témoigne. Les communes et les conseils généraux sont au cœur des réponses aux besoins parce qu’ils mettent en œuvre des services de proximité utiles à tous. Mais de nouvelles menaces pèsent sur leur avenir : la suppression de la taxe professionnelle va diminuer leurs recettes, les obliger à réduire leurs investissements et les services rendus aux populations. Quant au projet de réforme territoriale, il vise à éloigner les habitants des élus, à diminuer les services publics pour répondre aux règles libérales de Bruxelles. Contre ces mauvais coups, soyons tous mobilisés comme nous avons toujours su le faire à Champigny, non pour nous replier sur nous-mêmes, mais pour construire avec les autres collectivités et l’état des rapports de partage et de solidarité : une métropole ne vaut que si elle profite à tous. Je compte sur vous et je vous adresse mes meilleurs vœux pour l’année 2010.

Dominique ADENOT

Maire de Champigny-sur-Marne janvier 2010

en bref

AMLC

D.R.

Evénement

Arts et puces des couturières L’association Plur’arts invite les Campinois les 23 et 24 janvier entre 10h et 18h au salon des « Arts et puces des couturières », salle Pascal-Tabanelli. Une initiative autour de l’art textile qui regroupera plusieurs espaces d’activités : vente de créations, brocante spécialisée dans les travaux d’aiguilles, exposition de patchworks, atelier d’initiation à la dentelle, défilés de mode, salon de thé… Entrée libre.

L’Association municipale de loisirs campinois organise la fête de la chandeleur dimanche 7 février à partir de 14h salle Jean-Morlet en centre-ville. Déguisé ou non, cet après-midi sera l’occasion de déguster dans une ambiance conviviale des crêpes réalisées sur place (12 e/personne). Dimanche 21 mars, changement de décor et direction le MoulinRouge pour assister à des spectacles de rêve et au fameux french cancan ! (119 e comprenant transport en car, spectacle et boisson). AMLC – 85, rue JeanJaurès – 01 47 06 34 39.

Pêche

Permis 2010

Secours populaire Vous avez du temps libre, êtes disponible régulièrement et prêt à vous engager pour aider les autres ? Le Secours populaire de Champigny recherche des personnes pour s’impliquer dans le suivi des familles campinoises soutenues par l’association. Plus de renseignements auprès du Secours populaire – 19, rue de l’Eglise et au 01 49 83 90 25.

D.R.

Recherche bénévoles

L’ AAPPMA (Association agréée pour la protection de la pêche et du milieu aquatique) La VarenneChampigny informe les Campinois que ses permis de pêche pour l’année 2010 sont disponibles dans plusieurs points de vente dont, à Champigny, le tabac-presse du 181, rue Diderot et Le Bloc-Notes (Cité-Jardins) au 94, rue de la République. Plus d’informations auprès du président de l’association, M. Compte : 01 48 69 38 27.

Solidarité

D.R.

P’tits bouchons

janvier 2010

L’Association « Un bouchon : une espérance », vouée à la collecte de bouchons en plastique et à leur revente au profit des personnes handicapées, recherche des bénévoles pour le tri, l’animation, la collecte et le chargement. L’an passé, l’association a collecté dans les écoles MauriceDenis et Marcel-Cachin, où elle est intervenue, et l’école Jean-Jaurès, 50 kilos de bouchons… Prochaine collecte le 28 janvier à 10h30, au siège de l’association – 81, rue du Réveillon, à Brunoy, dans l’Essonne. Informations par mail à : payeurjpp@aol.com, par tél. au 06 70 44 67 21, ou sur le site : http://bouchon.espoir.free.fr.

D.R.

Crêpes et féerie

en bref Association

A l’écoute

D.R.

Une permanence gratuite en conseil conjugal se tient chaque mercredi de 9h à 12h à la Maison des associations au 19, rue du Monument. Mise en place grâce au partenariat entre la Ville et de l’Association pour le couple et l’enfant, cette permanence accueille les personnes rencontrant des difficultés relationnelles, conjugales ou familiales. Les jeunes peuvent également s’y présenter pour toute question traitant des relations affectives, de contraception et de sexualité. Prise de contact par téléphone au 01 42 07 49 74 et mail : contact@apce94.fr.

Loisirs

Petit tour sur la Marne

D.R.

Dimanche 24 janvier, tous à vos pagaies ! Les clubs de canoëkayak de Champigny, Joinville, Créteil et Saint-Maur organisent la 7e édition de la boucle de la Marne comprenant le passage d’écluses et du tunnel de Joinville. Cette manifestation, qui dure la journée, est ouverte aux adhérents des clubs et aux Campinois qui devront s’acquitter d’une cotisation à la journée leur permettant d’emprunter une embarcation. Attention néanmoins car un bon niveau de pratique en canoë-kayak est nécessaire pour bien profiter du paysage hivernal qu’offre la Marne. Renseignements au 01 49 83 97 07 ou 01 48 81 30 09.

Recensement

On compte sur vous Comme chaque année depuis 2004, le recensement se fait annuellement dans notre ville comme dans toute commune de plus de 10 000 habitants. Il aura lieu cette année du 21 janvier au 27 février inclus. Si vous faites partie de la population concernée, un agent recenseur se présentera à votre domicile. Muni d’une carte officielle tricolore portant sa photo et la signature du maire, il vous remettra des documents à remplir en vous expliquant la marche à suivre. Ces documents seront à remettre à l’agent, ou à défaut à retourner en mairie ou à l’Insee (Institut national de la statistique et des études économiques) avant le 27 février. Renseignements en mairie au 01 45 16 60 16/17.

Grippe A

Se faire vacciner La campagne de vaccination contre le virus de la grippe A/H1N1 se poursuit. Pour vous faire vacciner, dès réception de votre bon, rendez-vous au gymnase Maurice-Baquet (7, rue Maurice-Baquet à Champigny – tél. 01 47 06 60 57). Horaires d’ouverture : lundi 4 janvier de 12h à 22h, et du 5 au 10 janvier de 8h30 à 22h. A l’heure où nous imprimons, les horaires d’ouverture au-delà du 10 janvier ne nous ont pas encore été communiqués par la préfecture. Cette information sera disponible sur le site et les panneaux lumineux de la ville très prochainement.

Solidarité Pour que tous les enfants et jeunes aient droit aux loisirs et aux vacances, la JPA, association laïque, lance sa campagne annuelle de solidarité et de citoyenneté du 20 janvier au 14 février 2010 inclus. Si un enfant ou un jeune vous propose d’acheter un autocollant, n’hésitez pas. Vous pouvez également faire un don en ligne, rubrique « Faire un don »… La Jeunesse au plein air – 21, rue d’Artois – 75008 Paris – 01 44 95 81 20. Mail : lajpa@jpa.asso.fr.

D.R.

Jeunesse au plein air

janvier 2010

en bref

Enfance

Séjours municipaux

D.R.

La municipalité organise, cet hiver et le printemps prochain, des séjours neige et découverte pour les enfants et préadolescents : « Tout schuss » pour les 12-15 ans, du 20 au 28 février 2010, à Peisey-Nancroix (Savoie) ; « Au pays des volcans d’Auvergne », pour les 9/11 ans, du 22 février au 5 mars, à La Bourboule (Puy-de-Dôme) ; et du 20 au 29 avril, à Oléron (Charente-Maritime), trois séjours : « Ma première île » pour les 4/5 ans, « Kids camp – Do you speak English ? » (initiation à l’anglais) pour les 10-14 ans, et « Tous en scène ! » (arts du spectacle) pour les 6/9 ans. Inscriptions à l’accueil enfance en mairie (fermée le jeudi après-midi), ou dans les annexes administratives (fermées le mardi après-midi).

Histoire

Quelle est la réalité du logement aujourd’hui ? Quelles sont les conséquences de la loi Boutin (dite loi « Molle ») ? Quelles actions mener dans ce domaine ? Le Comité local du logement vous invite à débattre de ces questions lors de quatre rencontres dans les quartiers en janvier : – jeudi 14 à 20h, Maison pour tous YouriGagarine, Mordacs ; – mardi 19 à 20h, salle Jean-Morlet, centre-ville ; – jeudi 21 à 20h Maison pour tous, Bois-l’Abbé ; – mardi 26 à 20h, salle Desvillettes, Quatre-Cités.

La Direction des archives départementales organise quatre temps forts en février prochain sur le thème « Histoire et mémoires des migrations en Val-de-Marne ». A noter, mardi 2 février, à la Maison de l’histoire et du patrimoine de notre ville, une rencontre présidée par la Cité nationale de l’histoire de l’immigration et les archives départementales durant laquelle archivistes, chercheurs, artistes… échangeront avec le public sur leurs méthodes et objectifs de travail. Exposition et animations thématiques également visibles jusqu’au 12 février. Maison de l’histoire et du patrimoine – 15, rue de la Prévoyance à Champigny. Renseignements au 01 45 13 80 50 et sur http://archives. cg94.fr.

Santé

Orientation

Bronchiolite

Forum des métiers

janvier 2010

Votre bébé présente des signes de bronchiolite (gêne respiratoire, difficulté à s’alimenter) mais votre médecin et votre kinésithérapeute ne sont pas disponibles ? Jusqu’au week-end des 13 et 14 mars 2010, vous pouvez contacter le réseau bronchiolite d’Ile-de-France : médecins joignables au 0 820 800 880, tous les jours de 9h à 23h ; kinésithérapeutes au 0 820 820 603, les vendredis, samedis, dimanches, veilles de jours fériés et jours fériés. Numéros Indigo : 0,12 e la minute. Site internet : www.reseau-bronchio.org.

D.R.

L’association Soutien échanges familles collège (Asefc) organise, en partenariat avec le collège PaulVaillant-Couturier (20, rue PaulVaillant-Couturier) et la Ville, le 30 janvier de 9h à 12h son Forum des métiers. Collégien, lycéen ou parent, venez vous informer sur votre orientation ou celle de votre enfant, et sur les métiers. Sur place, plus d’une cinquantaine d’exposants (établissements scolaires, professionnels, institutions). Les parents souhaitant venir présenter leur métier ou secteur d’activités sont invités à prendre contact avec Corinne Hadid au 01 55 98 94 13, ou par mail : cbhd@free.fr.

JEAN-PIERRE PERSICO

Débattre et agir

Maison du patrimoine

D.R.

Logement

en bref Consommation

Ils reviennent chaque hiver… ce sont les soldes ! Cinq semaines pour faire des affaires du mercredi 13 janvier au mardi 16 février inclus. Restez néanmoins vigilant sur les bonnes et moins bonnes affaires. Le vendeur est en effet tenu de rembourser ou remplacer un article en cas de vice caché. Plus de renseignements auprès de la DDCRF (Direction départementale de la concurrence, de la consommation, et de la répression des fraudes) au 01 45 13 92 30 ou par mail ud94@dgccrf.finances.gouv.fr

D.R.

Soldes, soldes…

Ce mois-ci, à Champigny… Les rendez-vous du maire et de la municipalité

Jeudi 7 janvier à 19h

Vœux du maire aux personnalités et à la vie associative Gymnase Paul-Emile-Victor

Loisirs

Tout en douceur

Vendredi 8 janvier à 19h

Vœux du maire aux agents du service public territorial Gymnase Paul-Emile-Victor

Jeudi 14 janvier Forum de l’emploi Inter-Ikea

Samedi 16 janvier à 12h D.R.

La résidence pour personnes âgées Joseph-Guittard propose à ses résidants le mardi matin des séances de taï chi. Dérivé des arts martiaux, le taï chi est une discipline corporelle d’origine chinoise qui met l’accent sur des mouvements exécutés avec précision ainsi que sur la maîtrise de la respiration. Vous souhaitez les rejoindre ? Pas d’hésitation. Les cours sont dorénavant ouverts aux riverains (à partir du mardi 12 janvier). Seule condition : être un ou une senior en bonne forme ! Attention, le nombre de places étant limité, il est impératif de s’inscrire en téléphonant à la résidence au 01 55 98 05 98.

10e anniversaire du Forum du temps libre Salle Pascal-Tabanelli

Vendredi 22 janvier à 12h

Vœux de l’Office municipal des migrants Maison pour tous Youri-Gagarine

Vendredi 22 janvier à 19h

Logement

D.R.

Avis aux propriétaires Le service municipal d’Amélioration de l’habitat met à votre disposition le « Livret du copropriétaire ». Un support pour vous aider à mieux comprendre le fonctionnement des copropriétés, réalisé en partenariat avec l’Adil (Association départementale d’information sur le logement). Pour l’obtenir, contactez le 01 45 16 60 27. A noter également que les propriétaires de logement peuvent bénéficier d’aides financières, sous conditions, pour réaliser des travaux urgents. Informations auprès du service de l’Amélioration de l’habitat, ou de Pact Val-de-Marne au 01 45 17 93 10.

Présentation du budget 2010 aux associations Salle du conseil municipal

Mercredi 27 janvier à 20h30 Conseil municipal Salle du conseil municipal

Jeudi 28 janvier à 14h

Restitution des Rencontres du service public avec le personnel municipal Salle Pascal-Tabanelli

Samedi 30 janvier à 9h

10e Forum des métiers Collège Paul-Vaillant-Couturier

janvier 2010

travaux

PAR LAURENCE DOYEN – PHOTOS : DIDIER RULLIER

A VENIR   

Cadre de vie

Mordacs : renouvellement urbain L’année 2010 sera celle de la poursuite des travaux pour le quartier des Mordacs. • Les opérations de résidentialisation se poursuivent pour délimiter les espaces privés des espaces publics autour des immeubles, avec grilles, accès sécurisé par badge, et nouveaux espaces verts. Avenue du 11-Novembre-1918, la résidentialisation des tours O et N menée par le bailleur Paris-Habitat OPH s’achève courant janvier. Avenue du 8-Mai-1945, celle de la tour F entamée en novembre dernier reprend après les vacances de Noël et celle au clos des Mordacs commence pour une durée de 18 mois environ. • A l’angle des avenues du 11-Novembre-1918 et du 8-Mai-1945, le nouveau programme de 114 logements prévu en remplacement de la tour M entre en phase opérationnelle pour une durée de 18 mois, avec la préparation du terrain et un démarrage en février-mars. • Les opérations de résidentialisation s’accompagnent de travaux de voirie : réfection de l’éclairage et de la

Tunnels

Autoroute A4 t La Dirif (Direction interdépartementale des routes d’Ile-de-France) modernise ses tunnels autoroutiers. Pour l’autoroute A4, ces travaux se déroulent en surface rue Jacques-Copeau. Après la pose d’une canalisation pour la sécurité incendie en décembre, le chantier se poursuivra en janvier pendant trois mois avec la construction de 4 bouches d’incendie et de 4 sorties de secours dans la même rue ainsi que dans l’avenue du Général-de-Gaulle. Les espaces verts touchés par les travaux seront réhabilités à l’automne, et les arbres abattus replantés.

   EN COURS   

Voirie

A vos agendas t Chaque trimestre, les services techniques municipaux se rassemblent avec les différents concessionnaires (eau potable, électricité, gaz, téléphone) pour coordonner les chantiers à travers la ville. Ainsi, les tranchées effectuées sur les voiries serviront à plusieurs interventions sur le même site comme l’enfouissement des réseaux aériens, le renouvellement des branchements d’eau potable en plomb. Ce calendrier commun permet à terme de diminuer les gênes des riverains et réaliser des économies sur la réfection des voiries en limitant les percements de chaussée à répétition. La prochaine réunion est prévue ce mois-ci. 8

janvier 2010

Protections phoniques

Eaux pluviales

Autoroute A4

Avenue Marx-Dormoy

t L’installation des protections phoniques sur l’autoroute A4 entre le pont de Nogent et la fourchette de Bry avance. La phase 2 s’achève en janvier ; elle verra l’implantation de protections le long des files de droite, dans les deux sens. La phase suivante concernera le terre-plein central, dans les deux sens. Des fermetures nocturnes sont prévues de 22h à 6h dans le sens provinceParis la première semaine de février et dans le sens Paris-province la troisième semaine. Pour en savoir plus : www.sytadin.fr.

t La direction des transports,

DIRIF/SIR Est

de la voirie et des déplacements (DTVD) du Conseil général poursuit la réhabilitation de son réseau d’eaux pluviales situé sous la RD4 (ex-RN4). L’interdiction de stationner et la neutralisation de la circulation sur la voie de droite direction Paris/province de 9h30 à 16h30 sont donc prolongées jusqu’au 26 février entre les numéros 33 et 55 de l’avenue Marx-Dormoy.

travaux TRAVAUX PRATIQUES Cadre de vie

Lumière !

chaussée rue Julien-Heulot et sur les nouvelles voiries, un déplacement de l’armoire gaz rue Julien-Heulot pour faciliter le déplacement des piétons et des dévoiements de réseaux en prévision du futur îlot sportif entre la rue du Bois-l’Abbé et les avenues Maurice-Thorez et du 11-Novembre-1918. • La construction du nouvel équipement, qui comprendra un gymnase dont une salle pieds-poings, le Point rencontre information jeunesse (Prij), un terrain de proximité et un square public, devrait débuter courant 2010.

Cadre de vie

Des feux de signalisation qui ne marchent pas, ou une rue plongée dans le noir ? Si vous êtes témoin de ces dysfonctionnements appelez en mairie le bureau de la gestion du domaine public (BDGP) au 01 45 16 42 04 du lundi au vendredi de 8h30 à 12h et de 13h30 à 18h (jusqu’à 17h le vendredi). En dehors de ces horaires d’ouverture, appelez le 01 45 16 40 00.

Mon beau sapin… Le roi des forêts n’est plus à la fête, mais il trouvera une seconde vie à la déchetterie municipale. Considéré comme déchet vert, il sera recyclé en compost par la société Teva. La déchetterie est ouverte voie SoniaDelaunay les mardi, jeudi et samedi de 8h à 12h et de 13h30 à 17h. Une pièce d’identité et un justificatif de domicile vous seront demandés à l’entrée. Plus de renseignements au numéro vert : 0 805 700 500.

   FAITS

Après les fêtes t Courant janvier, Champigny défait ses

habits de fêtes. Diligentées par l’entreprise Prunevieille mandatée par la Ville, plusieurs nacelles s’élèveront pour décrocher – jusqu’à l’année prochaine – « Brin de lumière », « Envolée », « Champagne » et autres décorations lumineuses. Des restrictions temporaires de stationnement et de circulation sont prévues.

A VOTRE SERVICE Véolia eau (ex-Générale des eaux) 0 811 900 900 EDF 0 810 010 333 GDF 0 810 800 801 Dépannage 0 800 47 33 33 (gaz) 0 810 333 194 (électricité) Déchetterie municipale Voie Sonia-Delaunay Pour tout renseignement concernant la collecte sélective des déchets : 0 805 700 500

0 805 700 500

Equipements

Ponts rénovés t A la suite d’une visite de

Logements

Résidence du Chemin de la Ferme t La deuxième tranche du programme locatif social réalisé par le bailleur IDF-Habitat sera livré à la mi-janvier. Les 14 pavillons et 13 logements collectifs font partie d’un ensemble de 62 logements situés rues Yves-Farges et de Verdun. Les derniers raccordements aux réseaux concessionnaires et les travaux de voirie ont été effectués en décembre.

contrôle, la DTVD (Direction des transports, de la voirie et des déplacements) du Conseil général a procédé en décembre à deux opérations de maintenance sur deux ponts campinois. Les escaliers d’accès aux bords de Marne ont été rénovés sur le pont de Champigny et un garde-corps a été remplacé sur l’ouvrage d’art SNCF qui enjambe l’avenue du Général-de-Gaulle.

Eau potable

Nouveaux branchements t Le Syndicat des eaux d’Ile-de-France (Sedif) met aux normes ses branchements

d’eau potable. Cette campagne de renouvellement s’est déroulée en décembre dans les quartiers du Plateau, de Cœuilly et du Village parisien. Les travaux ont porté sur les canalisations qui vont du réseau public aux limites des propriétés. janvier 2010

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travaux

Boullereaux

Nouvelle gare

et accès aux quais réorganisés, équipements modernisés, éclairage et signalétique améliorés, contrôle d’accès transformés… Pour faciliter l’accès des personnes à mobilité réduite (PMR) à la gare et aux quais, le passage des portillons a été élargi et deux nouveaux ascenseurs sont en cours d’installation… mais demeure malheureusement le problème d’accès aux trains.

… et du quartier

Après plus d’un an de travaux, la gare des Boullereaux accueille aujourd’hui les usagers dans un bâtiment entièrement rénové, plus convivial et plus moderne, et mieux intégré dans ce quartier en pleine transformation. Une ouverture renforcée avec le lancement par la Ville ce mois-ci d’aménagements de voirie aux abords de la gare.

Une gare qui fait peau neuve, ce sont des voyageurs mieux dans la leur », pouvait-on lire il y a encore quelques semaines sur une grande banderole, à l’entrée de la gare des Boullereaux. Aujourd’hui, c’est un équipement métamorphosé qui accueille les 3 000 voyageurs quotidiens de la ligne Eole (Haussmann – Saint-Lazare – Tournan-en-Brie)

du réseau express régional, plus communément appelé RER. Ouverte en 1974 et rénovée avec l’arrivée du RER E en 1999, la gare des Boullereaux a subi de juillet 2008 à décembre 2009 une véritable cure de jouvence afin d’améliorer l’accueil des usagers. Une transformation également inscrite dans le cadre du projet global de renouvellement urbain du quartier des Quatre-Cités,

impulsé par la Ville, et financée en partie* par l’Anru (Agence nationale de renouvellement urbain).

Au service des usagers… A l’entrée de la gare, la nouvelle porte automatique s’ouvre sur un hall d’attente agrandi** et plus lumineux. Tout est conçu pour le confort et la prise en charge des voyageurs : accueil

Pour favoriser l’intégration et l’ouverture de la gare sur le quartier, la façade est conçue sous la forme d’une grande verrière, depuis le niveau des quais jusqu’au sol, maintenant sa connexion avec la ville. Un bâtiment à l’architecture moderne et lumineuse dont l’entrée sera bientôt marquée par un nouveau parvis favorisant les piétons… au cœur des aménagements de voirie engagés par la Ville ce mois-ci autour de la gare, pour une durée de 18 mois, avec : le réaménagement du parking, agrémenté d’arbres et de massifs ; la mise en sens unique de la rue Charles-Dullin, accompagnée de l’aménagement d’un contresens cyclable et d’un cheminement piéton… Cheminement privilégié vers la future station Trans-Val-de-Marne (TVM) qui devrait d’ici à 2015 favoriser une meilleure desserte de la gare par les bus, diminuant les besoins de stationnement dans le quartier. Dossier à suivre… n sandrine becker Photo didier rullier * Coût total : 3 millions d’euros, répartis entre la Région (68 %), la SNCF (17 %), le Syndicat des transports d’Ile-de-France (Stif – 7 %), l’Anru (4 %) et le Réseau ferré de France (RFF – 4 %). ** Grâce à la surface libérée par l’ancienne « halte jeunes », remplacée par la Ville en 2007 par l’Escale Jeunes, rue Germinal.

janvier 2010

échos

Du nouveau au Bois-l’Abbé

Départ en retraite

Téléthon : un beau record Malgré la crise et les polémiques liées à cette initiative caritative, les Campinois se sont de nouveau fortement mobilisés pour le Téléthon cette année. Pas moins de 16 activités sportives et culturelles – dont 3 nouveautés : bridge, tir à l’arc et judo – ont permis de recueillir 9 166 €, soit 17 % de plus que l’édition 2008. Un record rendu possible par l’implication bénévole des associations et par le soutien logistique apporté par la Ville… sans oublier les crêpes de nos amis bretons !

janvier 2010

DIDIER RULLIER

La transformation du quartier se poursuit avec, ces dernières semaines, plusieurs étapes décisives. • Le 25 novembre : inauguration du centre de loisirs Anatole-France. Le maire, les élus municipaux et départementaux, les partenaires institutionnels, les parents et enfants présents ont pu apprécier ce nouvel équipement de qualité et respectueux de l’environnement. • Le 7 décembre : signature de la convention entre la Ville, l’Agence pour la rénovation urbaine, l’Etat, les bailleurs, la Caisse des dépôts et consignations et l’association Foncière logement. Feu vert donné à la première tranche de travaux (2010-2013), sur la partie est du quartier : réhabilitations, nouveaux logements, reconstruction de l’école AnatoleFrance… Le maire Dominique Adenot a salué cette « première victoire » mais rappelé que la mobilisation de la Ville continue pour le financement de la deuxième tranche. • Le 19 décembre : inauguration, avec les élus du Conseil général et de la Ville, des nouveaux équipements publics de la place Rodin. Equipements départementaux – le centre de protection maternelle et infantile (PMI) et l’Espace des solidarités (EDS) –, ou municipaux – la nouvelle mairie annexe –, offrent des services publics de qualité au cœur des quartiers.

D.R.

JEAN-PIERRE PERSICO

Michel Brami, professeur d’anglais aux cours municipaux pour adultes, a pris une retraite bien méritée. Enseignant en collège et lycée, il s’est impliqué dans la formation continue au sein de différents Greta de la région et pour l’enseignement de l’anglais précoce à l’école primaire ainsi que dans les cours pour adultes dont 25 ans à Champigny. Passionné d’histoire et d’archéologie, il s’attelle en ce moment au chantier de son troisième roman. Jeudi 26 novembre, la municipalité lui a rendu hommage en présence d’une centaine de personnes dont Isabel Flores-Racmachers, maire adjointe à la Formation professionnelle.

Disparition de Guy Gibout C’est avec beaucoup d’émotion que nous avons appris la disparition, le 23 novembre, de Guy Gibout, conseiller municipal de notre ville de 1959 à 1965. Habitant de Champigny, travaillant comme tourneur, Guy Gibout adhère au Parti communiste français en 1954. Rédacteur d’un journal clandestin pendant la guerre d’Algérie, il devient par la suite journaliste à l’Humanité et rédacteur en chef de l’Humanité Val-de-Marne. En 1961, il prend des responsabilités locales et nationales au PCF. Habitant de Joinville, il en est élu maire en 1977, conseiller de l’opposition en 1983, et est nommé maire honoraire en 2004. Militant politique, Guy Gibout était par ailleurs médaillé de la Jeunesse et des Sports et de la Fédération de judo, sport qu’il pratiquait tout comme le vélo. Nous adressons à son épouse Mireille, administratrice de Champigny notre ville, et à toute sa famille, nos plus sincères condoléances.

échos

JEAN-PIERRE PERSICO

Prévention contre les violences

Julia De Haut

Pour la tranquillité publique Le 10 décembre, le maire Dominique Adenot, accompagné de JeanPierre Rivallain, adjoint à la Tranquillité publique, d’une cinquantaine d’habitants et de représentants des bailleurs, a été reçu par le préfet de police de Paris à la suite d’une demande d’audience auprès du ministre de l’Intérieur. L’occasion de déposer plus de 1 000 pétitions et de l’interpeller sur le manque d’effectifs policiers à Champigny, dans un contexte d’aggravation de faits de délinquance en certains points de la ville. Un entretien constructif, puisque le préfet dit vouloir étudier plusieurs pistes : affectation d’effectifs suffisants au commissariat et renforcement de la présence d’unités spécialisées dans les quartiers. L’idée d’une unité de police de proximité a, elle, été rejetée par le préfet. Un nouveau rendez-vous est fixé en février pour faire le point sur la situation sur le terrain. La municipalité appelle chacun à se mobiliser pour faire primer le droit à la tranquillité pour tous avec des moyens à la hauteur, et de refuser les suppressions de postes dans la police comme dans les autres services publics.

Pour les Journées locales de prévention des violences faites aux femmes, diverses animations culturelles se sont tenues de fin novembre à mi-décembre. Deux expositions : « Papa au garage, maman à la cuisine », à la médiathèque Jean-Jacques-Rousseau ; « Les re-formes du ménage », au centre GérardPhilipe. Et trois pièces de théâtre interactives, dans les trois centres culturels municipaux : L’Errance d’Anna, de l’ombre à la lumière ; Le jour où Nina Simone a cessé de chanter ; La Maldonne. Une belle façon d’annoncer 2010, année de cause nationale contre les violences faites aux femmes.

Des artisans de qualité

D.R.

Le 25 novembre avait lieu la soirée Charte qualité organisée par la chambre de métiers et de l’artisanat du Val-de-Marne, une attribution qui valorise le travail des artisans du département, gage de qualité pour leurs clients. Toutes nos félicitations à Mme Motta (notre photo), de la boulangerie-pâtisserie-chocolaterie la Navette située 64, avenue Roger-Salengro, qui a obtenu pour la deuxième année consécutive la charte qualité performance ; même récompense pour Mme Mériguet, du centre de soins esthétiques Aqua Eden au 71, rue Jules-Appert, décorée pour la cinquième année consécutive.

SIDA

DIPLÔMES

FÊTES

Plus d’infos, plus de photos et plus d’échos sur :

WWW

champigny94.fr janvier 2010

On a fêté Noël

JEAN-PIERRE PERSICO

La Fête des solidarités… Convivialité, samedi 12 décembre, au gymnase Jean-Guimier et salle PascalTabanelli. A l’affiche de cet événement du Conseil général, les Christobals, présentés par l’association Culture Guinguette, ont fait revivre sur un air de bal musette l’ambiance d’autrefois en bords de Marne.

Se gâter… … aux marchés de Noël • Samedi 20 et dimanche 21 décembre, la place Lénine s’est transformée en village du Père Noël. Ambiance chaleureuse et gourmande au marché de Noël organisé par la Ville et l’association Circuits-Courts. Sur les étals, des produits DI du terroir, des jouets DI ER RU LL d’antan… mais également IE R de vrais animaux de ferme et des tours de manège… en fanfare !

janvier 2010

JEAN-PIERRE PERSICO

Le Noël des enfants Samedi 5 décembre, la Ville et le Centre communal d’action sociale (CCAS) avaient revêtu leur costume de Père Noël pour les enfants dont l’un des parents est au chômage ou allocataire du revenu de solidarité active… Dans leur hotte, ce jour-là : une séance de cinéma au Studio 66 offerte à plus de 1000 personnes, suivie d’un goûter et de la distribution des cadeaux (doudou, poupon, petit train, jeux en bois…).

Décorer La ville… A l’occasion des fêtes de fin d’année, la Ville a revêtu son habit vert et étincelant. Dans une ambiance multicolore, 351 épicéas, 169 sapins de Nordmann et 42 sapins colorés ont peuplé les équipements publics, dont la mairie, manifestations, entrées de ville, ronds-points et massifs. Et 330 motifs lumineux ont fait briller tous les quartiers de la ville.

… chez soi Au Bois-l’Abbé, les enfants du centre de loisirs en milieu ouvert (CLMO) et les préadolescents du club 11-15 ans se sont exercés mercredi 16 décembre à la décoration des halls d’immeubles du quartier, au sein d’ateliers créatifs… avant le concours du 23 décembre, lancé par l’Immobilière 3-F, Paris Habitat et Coopération et Famille.

• Bijoux, poteries, bougies, produits bio… ornaient les stands du marché de Noël solidaire organisé du 5 au 31 décembre par le Secours populaire. Une belle occasion pour les Campinois et Campinoises, en cette période de fêtes, de dénicher des idées cadeaux originales tout en faisant une bonne action.

JEAN-PIERRE PERSICO

S’entraider

JEAN-PIERRE PERSICO

échos

• Vendredi 18 décembre, animation musicale, repas de fête et spectacle folklorique ont animé la journée des résidants de l’Ehpad (Etablissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes) JosephGuittard. Des festivités auxquelles ont assisté le maire Dominique Adenot et le maire adjoint chargé de l’Action sociale, Claude Gascard.

• Mercredi 16 décembre, au Plateau, après avoir décoré les halls d’immeubles du quartier, les enfants du centre de loisirs ont assisté, accompagnés des résidants du foyer Soleil, à un spectacle de la Compagnie l’Embuscade, avant de partager un goûter intergénérationnel… en présence du Père Noël.

DIDIER RULLIER

… des Effets d’hiver Du 14 au 19 décembre, le quartier des Mordacs a fait de grands Effets d’hiver… avec un festival de spectacles, de curiosités artistiques, d’installations et d’expositions. Un événement concocté par l’association K et le chorégraphe Karim Sebbar, avec le centre culturel Gérard-Philipe, la Maison du projet, la Maison pour tous Youri-Gagarine, des services municipaux, des associations et des habitants du quartier.

… en chansons Samedi 12 décembre, 350 personnes participaient au « Chanté Nwel » proposé par l’association Mozaïk’ampinoiz à la Maison pour tous Youri-Gagarine. Cette soirée, dans la plus pure tradition des îles, a mêlé plusieurs générations, faisant participer de nombreux enfants et… le Père Noël, avec un peu d’avance. Pour l’occasion, de nombreux convives ont arboré les couleurs rouge et blanche.

JEAN-PIERRE PERSICO

… avec les personnes âgées - Le 5 décembre, pour fêter comme il se doit la fin de l’année, les résidants des trois foyers de personnes âgées Louis-Talamoni, Gaston-Monmousseau et Soleil, se sont retrouvés autour d’un loto géant… Un moment convivial partagé tous ensemble avant le traditionnel repas de Noël le 18 décembre.

DIDIER RULLIER

Partager…

… devant les marionnettes Samedi 12 décembre, petits et grands se sont laissé porter sur les pas d’Alice, héroïne de l’œuvre de Lewis Caroll, en assistant à Alice songe et s’émerveille, au centre culturel Jean-Vilar… Un spectacle empli de gaieté et peuplé de marionnettes excentriques, présenté par la compagnie Flash Marionnettes.

JEAN-PIERRE PERSICO

S’émerveiller

janvier 2010

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citoyenneté

Démocratie participative

Réformes :

de l’Etat au quartier Reprise des conseils de quartiers, cet automne, lieu privilégié de l’exercice démocratique entre élus et habitants. A l’ordre du jour, questions de proximité mais aussi présentation du contexte dans lequel s’établira le budget de notre ville pour l’année 2010. Petit tour par les Quatre-Cités et les Simonettes…

eudi 26 novembre. Une vingtaine d’habitants des Quatre-Cités et des Simonettes ont répondu à l’invitation de la municipalité de participer au conseil de leur quartier. Ils sont accueillis à l’espace jeunesse l’Escale par Patricia Bollinger, maire adjointe chargée des Quatre-Cités. A ses côtés Roger Clouet, directeur général des finances. Créés il y a près de 15 ans puis redéfinis l’an dernier, les conseils de quartiers s’ancrent pleinement dans la démocratie participative. Lieu de débat, ils associent l’ensemble des habitants aux décisions de la municipalité qui engagent le quartier et plus largement la ville. Au programme de cette soirée, une présentation du contexte dans lequel sera élaboré le budget 2010 de notre commune. Un contexte particulier car soumis aux réformes prévues par le gouvernement « et qui nous semblent précipitées », explique Patricia Bollinger. D’une part la suppression de la taxe professionnelle qui aura une

incidence financière directe sur le budget. Elle privera en effet les communes d’une partie de leurs recettes – sans certitude des compensations versées par l’Etat. Celles-ci pourraient être contraintes d’augmenter la fiscalité et/ ou de revoir à la baisse les services rendus aux habitants. Des participants s’inquiètent : « Les services municipaux seront maintenus ? Quels choix allez-vous faire ? » Patricia Bollinger se veut rassurante et confirme que la Ville maintiendra ses actions en termes de rénovation urbaine, d’enfance, d’équipement, de voirie, d’aide au logement social, de solidarité, tout en considérant qu’il sera sans doute nécessaire de reporter certains travaux.

Enjeux démocratiques Autre réforme, celle des collectivités territoriales qui remettra en cause l’organisation actuelle des communes, départements et régions. Sujet d’inquiétude car cette réforme limitera les compétences de ces instances et fragilisera les liens entre élus

et habitants « comme ceux tissés ce soir et qui sont pour tous une vraie richesse », explique François Cocq, conseiller de la majorité municipale. Questionnement également à l’annonce du Grand Paris et son modèle de transports en commun. « Pourquoi Orbival n’aboutit pas ? demande une habitante. L’intérêt d’une liaison rapide de banlieue à banlieue est pourtant clair. » Une inquiétude relayée par d’autres : « Notre ville a des atouts, notamment pour les entreprises, mais comment les valoriser ? » Pour Patricia Bollinger, le Grand Paris « ne tiendra malheureusement pas compte des concertations entre habitants et élus locaux, notamment pour l’aménagement du territoire. C’est un nouveau risque pour la mixité des espaces ». Des thèmes débattus dans les autres quartiers de la ville, comme au Maroc ce soir-là, parce que les enjeux des réformes en cours concernent chaque habitant. n FRÉDÉRIQUE NEVIÈRE PHOTOs DIDIER RULLIER

janvier 2010

événement

Cinéma-histoire

Au-delà de une leçon de résistance Questions à Robert Guédiguian Pourquoi avoir choisi de faire ce film ? J’ai pris conscience de l’histoire du groupe Manouchian quand j’étais gamin, vers 12 ans. Je vivais dans un environnement ouvrier, communiste, avec une tradition d’immigration. Ils étaient nos héros mais paradoxalement leur histoire était sans doute trop proche de moi pour que plus tard je pense à en faire un film : ma mère est née en Allemagne, mon père en Arménie, tous deux communistes… L’idée est venue d’un ami, Serge Le Perron, qui a travaillé avec Simon Abkarian sur la vie de Ben Barka. J’ai dit oui tout de suite.

Selon vous cette histoire n’était pas assez connue ?

Robert Guédiguian à la rencontre des Campinois, pour parler de son film L’Armée du crime, des événements et des valeurs qu’il transmet, c’était le 10 décembre au Studio 66. Projections, émotions, questions… jeunes et grand public ont pu échanger avec le cinéaste engagé. Car le parcours des héros du groupe Manouchian fait résonner les termes de résistance et d’engagement… aujourd’hui encore.

Je me suis vite aperçu que le destin de Manouchian et de ses camarades qui m’avait tant interpellé était passablement méconnu. Chacun avait vaguement entendu parler de l’Affiche rouge… Cela m’a donc semblé utile d’envisager ce film pour un public le plus large possible, notamment jeune, car certains camarades de Manouchian avaient à peine 20 ans quand on les a fusillés.

Vous avez souhaité présenter votre film à des jeunes, comme aujourd’hui à Champigny, à des collégiens et lycéens… J’ai toujours pensé que le cinéma était un moyen d’intervention dans la réalité. Le cinéma est fait pour qu’on en parle, pour réfléchir et pour apprendre, ce qui n’empêche ni les rires ni les larmes. J’ai toujours parlé de mes films. Hier j’étais à la Sorbonne avec des étudiants, aujourd’hui je suis ici. Tout à l’heure une jeune fille m’a fait un très beau compliment : d’ordinaire les films de guerre l’ennuient mais pas L’Armée du crime car ce film a du sens, il raconte des histoires d’amour, des valeurs… Ce qu’elle m’a dit est sans doute l’une de mes plus belles récompenses.

Pourquoi avoir choisi de montrer des scènes très dures ? Je ne voulais pas cacher la réalité de la torture mais j’espère avoir été suffisamment violent pour que l’on détourne le regard. La violence doit être irregardable. Ce qui explique aussi que Manouchian ne voulait pas être armé. Ses camarades et lui ont utilisé des armes à leurs corps et cœur défendant. C’est une des clés du film.

Vous parlez des valeurs que défendent vos personnages. Quelles sont-elles ? Ceux du groupe Manouchian avaient fui leur pays et choisi la France, patrie des droits de l’Homme. C’est pour cette idée qu’ils se sont battus. Ils avaient une conception du communisme, une idée d’une générosité

Janvier 2010

événement

de l’écran,

De projections en rencontres… tous interpellés Guy Krivospissko, conservateur du musée de la Résistance nationale de Champigny Le musée a prêté des documents d’époque : fac-similés de journaux, papillons que les jeunes collent sur les murs, affiches… L’histoire du groupe Manouchian est au cœur de la collection du musée. C’est pourquoi nous sommes très fiers d’accompagner ce film même si Robert le défend très bien tout seul ! A mes yeux, L’Armée du crime peut éveiller des consciences citoyennes.

Georges Duffau-Epstein, fils de Joseph Epstein, chef des FrancsTireurs et Partisans d’Ile-deFrance

absolue. Et comme beaucoup d’immigrés dans les années 1920-1930, ils pensaient que rien ne pouvait leur arriver en France. L’Histoire nous a montré que rien n’est jamais acquis, qu’il faut toujours rester vigilant.

L’Armée du crime montre une certaine forme de résistance, armée. D’autres personnes se battaient aussi, en faisant du renseignement, en collant des affiches, en sauvant des enfants juifs… Ils se battaient tous ensemble pour la liberté et contre le racisme, cette bête immonde.

Des participants campinois, de tous âges :

Votre film est projeté au moment où se tient un débat sur l’identité nationale … C’est vrai que cette histoire d’étrangers morts pour la France résonne un peu plus particulièrement aujourd’hui. Mais ce n’est jamais mystérieux : le réel rejoint toujours les films et inversement. Tout cinéaste est le produit de son époque.

Selon vous, que feraient-ils aujourd’hui ? C’est la vraie question : qu’est-ce qu’ils nous enseignent ? A ne pas supporter tout ce qui humilie l’humanité, ce qui nous indigne, le moindre écart de langage, ou geste déplacé par rapport à des principes essentiels. Même si l’époque actuelle ne nécessite pas les mêmes armes !

Le groupe Manouchian

L’Histoire Dans Paris occupé par les Allemands, le poète arménien Missak Manouchian prend la tête d’un groupe de très jeunes juifs, Hongrois, Polonais, Roumains, Espagnols, Italiens, Arméniens, qui combattent pour libérer la France, pays des droits de l’Homme. Par ses actions clandestines, le groupe des vingt-trois va harceler nazis et collaborateurs. Arrêtés par la police française, ils seront fusillés en février 1944 et présentés par la propagande collaborationniste comme « l’Armée du crime » sur une affiche rouge placardée dans toute la France. Louis Aragon leur a rendu hommage avec le poème « Strophes pour se souvenir » paru en 1955 dans Le Roman inachevé.

 « Ces hommes qui étaient résistants ont conservé les valeurs qu’ils défendaient. Ils nous incitent aujourd’hui à continuer à nous battre. »  « Ce film nous montre la solidarité qui existait entre les personnages. Elle nous fait défaut aujourd’hui. Ce sujet historique éclaire le présent, il doit nous faire réfléchir sur l’engagement, l’internationalisme. »  « Peut-être est-il intéressant de souligner que les hommes du groupe Manouchian avaient déjà participé à d’autres combats, la guerre d’Espagne notamment dans les Brigades internationales. Ils étaient avant tout militants. »  « La torture montrée dans le film existe encore aujourd’hui partout dans le monde. Elle est utilisée contre la démocratie, pour empêcher les gens de s’engager dans la lutte. »  « Il faut comprendre la force que ces résistants ont puisée en eux, notamment quand ils étaient arrêtés. Ce qui les tenait – nous tenait car j’ai moi aussi été déporté – c’était le moral. La leçon à tirer, c’est que les hommes peuvent être la pire et la meilleure des choses. » Frédérique Nevière PhotoS Didier Rullier janvier 2010

actualité

Sécurité routière

Agir ensemble ! Acteurs de proximité, la Ville et le Département agissent au quotidien pour renforcer notre sécurité sur les routes. Des interventions en termes d’aménagements et de prévention, pour lesquelles le Conseil général vient de signer un nouveau protocole d’actions. Une question qui concerne et implique chacun de nous.

n 2008, 30 tués et plus de 2 900 blessés sur les routes du Val-deMarne… Parce que l’insécurité routière n’est pas une fatalité, le préfet, le président du Conseil général et celui de l’association des maires du Val-de-Marne ont signé le 20 novembre le Document général d’orientations (DGO) de sécurité routière du Val-de-Marne, en présence de Gérard Lambert, maire adjoint campinois aux Infrastructures et à l’Espace public, référent en sécurité routière. Issu d’une démarche partenariale*, cet outil fixe jusqu’en 2012 six grands enjeux : piétons, deux-roues motorisés, poids lourds, jeunesse, vitesse, alcool. Ceux-ci se traduisent en orientations d’action**, par exemple : communiquer sur les comportements piétons dangereux, inciter les deux-roues mo20

janvier 2010

torisés au port d’équipements, sensibiliser tout nouveau détenteur du permis A, développer les contrôles de vitesse… Parallèlement, les acteurs locaux, dont le Conseil général du Valde-Marne et la Ville, travaillent à l’élaboration du plan départemental des actions de sécurité routière (PDASR) 2010.

Sécurisation, prévention A Champigny, Département et Ville travaillent à réduire les risques routiers. D’importants moyens financiers sont notamment déployés pour la sécurisation du réseau routier et des abords des groupes scolaires. Le Département a ainsi réalisé ces deux dernières années, sur les RD3 et RD4, la remise aux normes des îlots, du marquage au sol et des trottoirs, l’aménagement du carrefour Maxime-Gorki

et Roger-Salengro et, récemment, la sécurisation et la mise en accessibilité de passages piétons, avenue Roger-Salengro. Côté actions municipales, « nous avons conduit en cinq ans plus d’une centaine d’aménagements », précise Céline Barré-Desbois, responsable de la gestion du domaine public, référente en sécurité routière : aménagements de mails scolaires (IrèneJoliot-Curie, Henri-Rol-Tanguy, Eugénie-Cotton…), itinéraires de circulations douces (rues du Docteur-Bring, Félix-Faure…), dessertes de zone industrielle (rue Alexandre-Fourny…), zones limitées à 30 km/h (rue du Maroc…), carrefours, ralentisseurs, circulation alternée, stationnement en chicanes… Et parce que le rôle des habitants est primordial, les deux collectivités mènent des actions de pré-

vention aux dangers de la route. Pour le Conseil général : sensibilisation au port de la ceinture ou à l’usage du cyclomoteur dans les collèges, étude de sécurité et renforcement de la signalisation à proximité des établissements… Pour la Ville : projet d’un permis piéton pour les 8-10 ans, sensibilisation contre les stationnements sauvages, panneaux indicateurs de vitesse, Pédibus… « Chacun doit respecter le Code de la route, être citoyen, explique Gérard Lambert, car la sécurité routière est notre responsabilité à tous ! » n Sandrine Becker photo Didier rullier * Pilotée par l’Observatoire départemental de sécurité routière (ODSR) au sein de la Direction départementale de l’équipement (DDE), et associant tous les acteurs locaux en sécurité routière. ** Sur le site http://www.val-de-marne. developpement-durable.gouv.fr.

reportage

Bois-l’Abbé

Des jeunes, u

Ils ont entre 18 et 20 ans, ils sont campinois et ils ont signé un polar. L’Inconnu du B.L.B… ou l’histoire d’une rencontre avec un écrivain, d’un atelier d’écriture, espace de parole, au Prij du Bois-l’Abbé. Une histoire dont ils sont les héros, rythmée par la vie collective du quartier, les scansions de rap et d’autres créations. 22

janvier 2010

«C

’est l’histoire, raconte Nany, 19 ans, d’un livreur de pizza, Ibrahim, qui part à la recherche d’un homme qui a disparu au moment des émeutes. Une enquête au cours de laquelle on découvre progressivement la vie du quartier. On apprend plus tard que cet inconnu est… Ça, désolée, je ne peux pas le dire, c’est un roman policier ! » L’Inconnu du B.L.B.*, un livre co-élaboré par une dizaine de jeunes du Bois-l’Abbé et l’écrivain Gérard Streiff, et publié le 19 novembre dernier. Leur aventure démarre en janvier 2006. Nous sommes au lendemain des émeutes qui ont éclaté dans les banlieues fran-

reportage

, une plume… çaises, après la mort de deux jeunes à Clichy-sous-Bois. A Champigny, malgré la tension, les choses restent calmes dans le quartier du Bois-l’Abbé. « Avec les autres animateurs du quartier, raconte Redoine Mehrfour, coordinateur au service municipal de la Jeunesse, nous voulions donner aux jeunes les moyens de dire comment ils avaient vécu ces événements, de transformer leur colère en quelque chose de constructif… » Et pourquoi pas par le biais d’un atelier d’écriture ? Par l’intermédiaire du directeur du service municipal de la Jeunesse, une première rencontre est organisée entre les jeunes et le journaliste et romancier Gérard Streiff. L’écrivain leur propose d’écrire ensemble, sur le mode du roman policier, une histoire sur leur quartier, dont ils seraient les « héros ». Le point de départ est tout trouvé : le souvenir des événements de novembre est dans les esprits.

Le quartier : un langage, des valeurs De janvier à juin 2006, une quinzaine de rencontres vont être animées par Gérard Streiff avec l’aide de Redoine et Lamine, les mercredis après-midi, le plus souvent au Prij (Point rencontres information jeunesse ;

structure municipale) du Boisl’Abbé. Parmi les jeunes, âgés à l’époque de 15-16 ans, plusieurs rédigent des morceaux de rap. « Pour nous, l’écriture dans le contexte musical est très importante, confie Maka. On y raconte notre quotidien, nos joies, nos peines, avec des mots qui touchent tout le monde. C’est une façon de se libérer. » L’écrivain leur propose un accord : « Chaque semaine, ils me livrent des anecdotes sur B.L.B. et me confient leurs dernières productions rapées, à charge pour moi d’ordonner un peu l’ensemble, explique-t-il au début du livre. Et ainsi, chaque mercredi, ils viennent lire un nouveau chapitre, amender, avancer de nouvelles idées, transmettre de nouvelles chansons. » Un travail sur les mots qui ne s’arrête pas là… Les jeunes proposent à l’auteur des mots d’argot, l’initient à leur « langue », le parler du B.L.B. (compilés dans un glossaire, à la fin du livre). « Dans le quartier, les origines sont très variées, explique Alwarid. Pour mieux communiquer entre nous, on s’est appropriés la langue de Molière et on l’a faite à notre sauce ; nous avons créé notre propre langage. » Les premières réticences évanouies, Gérard Streiff gagne leur confiance… l’histoire progresse…

Une histoire dont ils sont les acteurs, profondément inspirée de leur vie dans le quartier… un quartier caractérisé par sa solidarité. « L’importance du lien social, de la vie collective au Bois-l’Abbé est évidente », soulignait Gérard Streiff lors d’un séminaire. Un lien social via les structures jeunesse et leurs activités sportives et culturelles (cinéma, activités, sorties…). Une vie collective également à travers les voyages, notamment humanitaires, au Maroc, au Sénégal et en Inde. Une vie collective enfin à travers les fêtes, un mariage, ou encore des moments civiques comme une opération propreté où tout le monde se met en chasse…

L’histoire continue… En novembre dernier, l’équipe est arrivée au bout de l’aventure avec la parution de son polar. Une publication obtenue avec l’aide de l’Association lacanienne internationale** – qui, par l’intermédiaire de Françoise Bargero, a débusqué le livre – et aujourd’hui gérée avec le soutien de l’association campinoise Iro-O***. « Au départ, tout cela n’était qu’un délire entre potes. On ne s’attendait pas à être publiés, explique Hamza. Alors aujourd’hui, évidemment, on est tous très fiers. C’est une reconnaissance à la fois pour

nous et pour notre quartier, dont on “raconte“ le vrai visage. » Une expérience érigée au rang d’exemple qui leur vaut de nombreuses sollicitations… L’an dernier, les jeunes ont ainsi été invités à venir présenter leur livre lors des Journées d’étude du département de travail social à l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière et du festival Un Notre Monde au pavillon Baltard. Et bientôt dans des établissements scolaires campinois du second degré et dans une université marseillaise… A la fois une expérience personnelle et un projet collectif qui a fait naître chez certains, comme Alwarid et Nany, des espoirs… L’envie d’écrire un album rap par exemple, ou encore la suite de leur premier roman… mais aussi de commencer avec d’autres jeunes du quartier une nouvelle histoire. A suivre… n sandrine becker Photo Jogood * Bois-l’Abbé. ** Reconnue d’utilité publique en 2007, l’ALI est vouée à la psychanalyse, et édite des ouvrages relevant de cette discipline. *** Iro-O soutient les porteurs de projets artistiques, culturels, solidaires… L’Inconnu du B.L.B., de Gérard Streiff et des jeunes du Bois-l’Abbé, éditions Erès, novembre 2009. En vente en librairie et à la Fnac. Prix : 7 €.

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Jean-Pierre Persico

dossier

Démocratie participative

Service public En septembre dernier, la Ville lançait le « Temps fort du service public communal ». Objectif : améliorer le service rendu en engageant une réflexion entre les habitants, les élus et les agents communaux. A la suite des rencontres interservices, la démarche s’est poursuivie le mois dernier par un grand débat et par le Bus du service public. Des rendezvous au cours desquels les Campinois ont pu échanger sur les mesures qui touchent le service public sur le plan national, et découvrir les missions et métiers des agents communaux. 24

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eudi 3 décembre, 20h, les rangs de la salle du conseil municipal se serrent pour accueillir les derniers participants au débat sur le service public. En tribune, entourant le maire, les personnalités qui ont répondu à l’invitation de la municipalité : Anicet Le Pors, ancien ministre de la Fonction publique, Bernadette Groison, secrétaire nationale de la FSU (Fédération syndicale unitaire), Thierry Roy, membre du bureau de la fédération CGT (Confédération générale des travailleurs) des cheminots. Après avoir salué les participants, Dominique Adenot précise le thème du débat : « Les services publics en danger : pourquoi ? Comment ? Quelles alternatives ? » Car, comme le maire le souligne, « nous vivons une attaque sans précédent contre les services publics, la solidarité entre les territoires, les statuts des personnels et l’emploi public, une attaque contre la

De gauche à droite : Thierry Roy, Bernadette Groison, Dominique Adenot, Anicet Le Pors et Jannick Colmar (journaliste). Jean-Pierre Persico

Jean-Pierre Persico

dossier

une remise en cause des structures républicaines traditionnelles […] qui ne sont pas un mille-feuilles ! ». En favorisant les échelons agglomération-région-Europe au détriment des relations commune-département-nation, en instituant des conseillers territoriaux (dont le mode d’élection est contesté même par le Conseil d’Etat), diminuant par là même de moitié le nombre d’élus locaux, c’est tout « le lien avec la population qui se trouve affaibli ».

c en débat démocratie […]. Cette réforme que l’Etat veut imposer aux collectivités s’inscrirait dans le sens du déclin de l’intervention publique… » Un sujet discuté depuis deux mois lors des rencontres entre élus et personnel communal. Mais « pour que le débat […] ne reste pas local […] la municipalité a souhaité l’élargir avec tous ceux qui le souhaitent, poursuit le maire. Je souhaite que cette soirée permette un dialogue riche et fraternel ».

La fonction publique en question Ministre de 1981 à 1984, fondateur du statut de la fonction publique, Anicet Le Pors dénonce la politique actuelle qui veut « mettre la France aux normes du libéralisme […]. Une démarche […] qui fait peu de cas de l’Etat de droit et du pacte républicain ». On assiste « à

Cette réforme « entraîne une mainmise du pouvoir central sur les collectivités territoriales […] ainsi qu’une contrainte financière accrue ». Et si les collectivités disposent de moins de ressources, elles investiront moins, véritable perte pour l’économie nationale lorsque l’on sait qu’elles représentent 73 % de l’investissement public, mais seulement 10 % de la dette nationale. Quels services publics sans agents ? Anicet Le Pors dénonce l’une des mesures-phares de la Révision générale des politiques publiques : le non-remplacement d’un fonctionnaire sur deux. Cela « ne repose sur aucune méthodologie de rationalisation » et sa « justification n’est pas démontrée ». Et de rappeler que « la fonction publique est garante des principes républicains d’égalité,

d’indépendance et de responsabilité ». Une « anomalie » que le pouvoir en place voudrait voir disparaître, dans une logique « du moins de tout : élus, fonctionnaires, juges… ». De citer également le démantèlement d’organismes publics – Insee, centres météorologiques départementaux, Archives de France issues de la Révolution, Commission nationale de déontologie de la sécurité, mission de défense des enfants… Pourtant, comme le rappelle Anicet Le Pors, lorsque la crise financière s’est déclarée l’an dernier, le service public et la fonction publique ont été un « amortisseur social du point de vue du pouvoir d’achat, de l’emploi, de la protection sociale […] et d’un point de vue éthique ». De conclure : « Défendre le service public et la fonction publique est une nécessité » pour « une organisation territoriale démocratique, moderne et progressiste […]. Le XXIe siècle peut et doit être l’âge d’or du service public. »

Facteur d’égalité Pour Bernadette Groison, de la FSU, « on est aujourd’hui dans la culture du méritant, de l’individualisme, alors que l’école a pour vocation de former des citoyens libres et éclairés ». Des propos repris par des participants qui insistent sur l’enjeu de la fonction publique : « Un égal accès aux services », souligne un habitant. Thierry Roy, représentant syndicaliste des cheminots, insiste aussi sur l’égalité de traitement dont devraient bénéficier les habitants, et souligne l’incohérence du Grand Paris « qui va produire des pôles entreprises-transports » mais « qui ne répond pas à la demande des usagers des transports en commun ». Un Campinois revient alors sur les idées de « liberté, égalité, janvier 2010

dossier

Les bus

fraternité », fondement de notre République mis à mal par les réformes qui sont « une attaque contre la démocratie ». Une proposition suit : « Pourquoi ne pas inscrire les services publics dans la Constitution ? » Et quand un élu de l’opposition cherche à justifier le nombre de postes de fonctionnaires supprimés arguant qu’en Allemagne et en Grande-Bretagne ce nombre est moindre, Anicet Le Pors reprend la parole : « C’est une provocation de décréter qu’il y a trop de fonctionnaires dans notre pays. Le ratio, sensiblement le même que dans d’autres pays d’Europe, est de 93 agents du service public pour 1 000 habitants. Seul le statut des agents diffère ce qui entraîne cette confusion. Il existe bel et bien un service public à la française issu de la Révolution, pourtant ignoré par l’Europe. C’est une véritable incompréhension culturelle. » Et de conclure : « La politique gouvernementale donne une mauvaise image du service public. Son statut est pourtant garant de solidarité. Le casser, c’est provoquer un repli sur soi […]. Nous traversons une période sinistre qui appelle notre réflexion et notre inventivité. » Des pistes ont donc été lancées lors de cette soirée, « des arguments pour agir, conclut Dominique Adenot. Nous allons donc multiplier les moyens de se faire entendre pour défendre la fonction publique, un atout pour notre pays ».

Place du marché, Bois-l’Abbé. Rencontres et échanges le 9 décembre entre les habitants et les agents communaux.

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Centre

Jean-Pierre Persico

Vous croisez parfois certains d’entre eux lors de vos démarches ou activités… Du 7 au 11 décembre dernier, ce sont eux, les agents communaux, qui sont allés à votre rencontre. A bord du Bus du service public, ils ont sillonné les quartiers* pour vous parler de leurs missions, de leurs métiers… Une initiative inédite pour mieux se connaître, améliorer le service public et le défendre ! Extraits.

En ce vendredi matin du mois de décembre, les rues du centre-ville sont animées par le marché tout proche. En haut de la rue Georges-Dimitrov, les agents du service public communal invitent les passants à monter dans le bus stationné pour découvrir l’exposition mettant en scène leurs métiers. Bibliothécaire, ingénieur, directeur adjoint des services, agent du service jeunesse, du Centre communal d’action sociale, infirmière du centre municipal de santé… tous ont souhaité aller à la rencontre des Campinois. Car tous ont une certaine idée de leur métier et du service qu’ils rendent à la population, comme Hamed Laddi de l’espace jeunesse : « L’un de nos objectifs, c’est de faire qu’un jeune devienne adulte. Les réformes qui se profilent sont un véritable danger pour notre mission. » Echanges spontanés, dis-

Jean-Pierre Persico

du service public

cussions plus poussées… Certains Campinois découvrent les services proposés par la Ville ; d’autres les connaissent déjà. Un couple de retraités passe et, même s’il ne peut prendre le temps de visiter l’expo – ni de partager un café –, assure les agents communaux de son soutien : « On sait combien les services publics sont importants pour notre vie au quotidien. » Infirmière au CMS Ténine, Françoise Creneguy explique aimer son métier pour la richesse des contacts humains, et elle s’inquiète des possibles restrictions budgétaires liées aux réformes nationales en cours. Une passante s’attarde à ses côtés pour discuter et vanter les actions de la Ville en direction des personnes âgées : « Moi qui vis au foyer Montmousseau, je trouve cela formidable. » Idir Rabia quant à lui explique son travail au service du permis de construire et conclut : « Ma mission de service public, je la conçois comme nécessaire pour que la ville soit agréable et accessible à tous. » En ce vendredi matin ensoleillé, mission accomplie.

Bois-l’Abbé Mercredi 9 décembre, 10h, place du marché. Au milieu des étals, le bus stationne. Sous une tente, habitants et agents échangent autour d’un café. Parmi eux, Edouard Justin, agent de territorialisation aux Espaces verts, évoque son amour du métier : « J’essaie de travailler le mieux possible au service des Campinois pour leur offrir un cadre de vie agréable… » Aux tables voisines, d’autres habitants s’informent auprès de Guy Pichon,

Quartiers du centre (ci-dessus et haut) et du Plant/Tremblay (ci-contre). Explications autour de l’exposition du service public.

didier rullier

Jean-Pierre Persico

dossier

directeur adjoint de la Maison pour tous (MPT), sur le fonctionnement de l’équipement, ou auprès d’Ingrid Blanc, responsable de la mairie annexe, sur les services de proximité et l’action sociale. A l’intérieur du bus, Arlette, une habitante, visite l’exposition en attendant son tour pour le quiz du service public : « Cela me permet de mieux connaître ce qui se passe dans la ville et les gens qui travaillent pour nous. » Yann, qui vient de gagner au quiz son « Diplôme de citoyen campinois », lui cède la place. Le jeune homme, qui se sent « concerné par les enjeux du service public », a des idées pour « favoriser une plus grande proximité entre les habitants et les agents communaux ». Il se dirige vers eux pour leur en faire part… « Défendre le service public, c’est défendre l’égalité ! s’exclame Malika, qui est venue saluer les représentants de la Ville. On a tous besoin du service public dans notre vie quotidienne – écoles, centres de santé, bibliothèques... Sans lui, comment ferait-on ? »

Plant/Tremblay Jeudi 10 décembre, 10h, boulevard de Stalingrad. Des agents communaux accueillent les habitants à bord du bus. Tandis que Jérôme Gomez, responsable des déplacements, renseigne sur la mise en sens unique d’une rue… à quelques pas, Franck Fauga,

agent ASVP, échange avec des collègues : « Les gens connaissent mal nos métiers. Cette matinée est l’occasion de les leur expliquer mais également de mieux se connaître entre services. » Devant l’exposition, Marguerite découvre les métiers mais « comment faire pour exercer l’un d’entre eux ? »… « En suivant une formation et en passant un concours », l’informe Zohra Laroussi, aide à domicile… avant de présenter à une autre habitante les aides sociales et conséquences locales du transfert de charges… A cet instant arrive Aurélia Jakob, chef du service des études et des projets urbains : « J’ai discuté longuement avec un habitant qui voulait acheter un délaissé devant chez lui. Nous avons pu confronter nos points de vue. Notre échange l’a rassuré. » A l’intérieur du bus, Vida, qui vient d’obtenir des précisions sur les travaux menés à côté de son pavillon, a le sourire… « C’est une belle initiative, à renouveler ! » A ses côtés, Robert multiplie les bonnes réponses au quiz : « Quand j’ai lu sur le car “service public“, je n’ai pas hésité car il a besoin d’être défendu par nous tous ! » Un sentiment partagé par tous les quartiers et qui a jalonné tout le « Temps fort du service public ».n Sandrine Becker et FrederiQUe neViÈre * du 7 au 11 décembre, le bus du service public s’est rendu dans chacun des huit quartiers de la ville.

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quartiers Bois-l’Abbé/Cœuilly

Cœuilly/Village parisien

Activités maison

Plan local de déplacement

• Certaines activités de la Maison

Après les trois ateliers de travail qui les ont réunis cet automne (notre photo), les riverains de Cœuilly Nord, du Village parisien et de Cœuilly Sud ont été de nouveau associés à la concertation autour du plan de circulation. Ce 26 novembre, l’heure était au bilan lors d’une réunion organisée par la municipalité : synthèse des propositions formulées lors des ateliers (en termes de circulation, stationnement, aménagements de voirie), dont les habitants ont encore pu débattre et qu’ils ont pu réajuster ; et propositions d’aménagements par la Ville. Le nouveau plan de circulation va donc pouvoir entrer dans sa phase concrète. Avant la réalisation des aménagements, des miniréunions seront organisées en direction des riverains concernés.

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• Pour en savoir plus sur les

chantiers des Mordacs, venez à la Maison du projet rencontrer Véronique Dumortier, la coordinatrice sociale, les lundi et vendredi de 9h à 12h et un samedi par mois, et découvrir l’expo installée courant janvier. Une commission « Cadre de vie » consacrée aux chantiers aura lieu en mars.

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janvier 2010

• Du 11 janvier au 12 février, une

enquête publique est en cours sur la modification du Plan local d’urbanisme pour mener à bien le projet de renouvellement urbain du Bois-l’Abbé. Le dossier d’enquête est consultable en mairie, à la Direction de l’aménagement et du développement urbain durable au 15, rue Louis-Talamoni du lundi au mercredi de 8h30 à 11h30 et de

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Ludique et citoyen

• Samedi 21 novembre, succès pour la 3e bourse aux jouets organisée à la Maison pour tous par l’association Age tendre haltegarderie qui récupère 20 % des recettes pour acheter du matériel pédagogique.

• Du 18 au 23 décembre, 8 jeunes du quartier de 17 à 21 ans sont partis avec les associations Esprit d’Union et Agence Initiatives Cités pour un séjour citoyen à Strasbourg. Visites et réflexions pour définir ensemble ce qu’est la citoyenneté. u

4-Cités/Simonettes

Des rois et des jeux

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pour tous sont désormais payantes, sur la base du quotient familial. Parmi elles : l’atelier récréativité (le mardi de 14h à 16h), l’atelier djembé (le vendredi de 17h à 19h) et le cours adulte de remise en forme (le jeudi à 20h30). Renseignements : Maison pour tous du Boisl’Abbé, 01 41 77 83 30.

• Venez découvrir quatro, roll it, katamino, jungle speed… lors de la soirée « Jeux de société » proposée à l’Escale Jeunes. L’association Iro-O et la ludothèque vous attendent samedi 9 janvier à 17h au 1, rue Germinal : recettes salées ou sucrées bienvenues. • Le 16 janvier à 15h30, l’Amicale des locataires de la cité du Plant organise sa galette, avec remise des cartes de membres aux nouveaux adhérents. Rendez-vous bâtiment Pelloutier, entrée côté Jules-Guesde.

quartiers

Centre-ville/Coteaux

Georges-Politzer

Ouverture de la maternelle & du centre de loisirs Nouvelle année, nouveaux équipements. Les enfants du centre-ville retrouvent une école maternelle et un centre de loisirs Georges-Politzer tout neufs et agrandis, où s’accordent lumière et couleurs. Visite guidée, en avant-première.

ue Gaston-Soufflay, le fronton de l’école maternelle et du centre de loisirs s’affiche fièrement sur fond rouge. La nouvelle entrée, protégée de la rue et plus accessible, s’ouvre sur le hall métamorphosé qui distribue désormais le centre de loisirs (nouveau bâtiment), l’école maternelle (rénovée) et l’accès au restaurant scolaire de l’école élémentaire. Partout, les couleurs illuminent sol, murs, plafonds et vitres, dans une palette qui va des traditionnels bleu, rouge et jaune à de pétillants vert pomme et rose fuchsia… ; tandis que blanc, gris, beige et bois clair apportent clarté et sérénité. Subtil jeu de couleurs et de matières qui diffuse une ambiance joyeusement chaleureuse. Pas encore d’enfants au centre de loisirs en ce début décem-

bre. Seul le mobilier attend de prendre place : petites chaises aux armatures colorées, fauteuils de bois clair, châteaux et maisons de bois… Dans le couloir, les petits portemanteaux s’alignent sur fond boisé, tandis que les portes à hublots – un en haut, un en bas – s’ouvrent sur quatre grandes salles claires. Dans chacune, un rappel de couleur encore, jusque sur les baies vitrées. Quelques sanitaires et espaces de rangements plus loin, le couloir débouche sur une grande pièce aux fenêtres multicolores : là, la lumière du jour règne en maître, filtrée, par endroits, par ces carrés de couleur façon Mondrian, imaginés par l’architecte JeanLouis Quertinmont. C’est dans cette salle de motricité, vouée aux jeux et à l’animation, que les enfants exprimeront leur dynamisme ! Le centre de loisirs

est prêt pour accueillir dignement les élèves de maternelle, mais aussi ceux d’élémentaire, auxquels trois salles du groupe scolaire sont désormais dédiées.

Classes, les classes ! L’école maternelle des années 60, devenue trop petite pour tous les enfants du quartier, a elle aussi hissé les couleurs. « Transformée ! Avec beaucoup de gaieté », constate Régine Luprat, sa régisseuse depuis treize ans. Plus discrètes qu’au centre de loisirs – concentration oblige –, les tonalités vives ponctuent les espaces : neuf salles de classe, une salle d’arts plastiques, et même une cuisine pédagogique ! De quoi découvrir au plus tôt, et en pratique, la joie d’apprendre ! Confort et sécurité aussi grâce aux « mailles brisesoleil » qui protègent les classes

côté sud, ou encore aux bandes antidérapantes en haut de l’escalier. Note écologique encore, avec un sol à base de caoutchouc naturel, des systèmes d’éclairage automatiques, et une toiture végétalisée sur l’extension, dotée d’un système de récupération d’eau de pluie. Après quatorze mois de travaux, grâce à un travail de concertation, aux 5,5 millions d’euros investis par la Ville* et au suivi des services techniques municipaux, cette structure vouée aux petits a vraiment tout d’une grande. Et, comme en sourit Anne-Cécile Edel, représentante de parents d’élèves : « Elle donnerait même envie de retourner à l’école ! » Mais place aux enfants… n Béatrice Lovisa Photo Jean-Pierre Persico * 2 800 euros de subvention versés par la Caf pour le centre de loisirs. janvier 2010

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la solidarité Médecin généraliste, infirmière, aide à domicile ou gardien de foyer pour personnes âgées… proches des habitants et à leur écoute, ils œuvrent sans relâche pour proposer à tous des prestations de santé et de solidarité. Dans ce nouveau volet, découvrez quelques-uns de ces hommes et femmes qui illustrent au quotidien un service public tourné vers les autres.

Maria Pereira Aide à domicile Centre communal d’action sociale (CCAS) Mon travail consiste à me rendre au domicile de Campinois que j’aide plusieurs heures par semaine selon leurs besoins. Je fais le ménage, je les accompagne faire leurs courses ou j’y vais seule. Nous faisons aussi parfois des jeux, des promenades. J’aide également à remplir quelques papiers administratifs quand les personnes âgées n’y arrivent pas ou ne comprennent pas. Ma présence les rassure ainsi que leurs familles avec lesquelles je suis en contact. C’est un métier qui nécessite d’être calme, patient, on doit être à l’écoute de la personne chez qui l’on se rend. Ce travail est vraiment une mission de service public parce que notre présence permet à de nombreuses personnes de rester chez elles le plus tard possible avant d’envisager peut-être de vivre en maison de retraite.

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Judicaëlle Tsoumbou Véronique Chartin Cadre de santé infirmier Centre municipal de santé Maurice-Ténine J’encadre une équipe de 9 infirmiers(ères) répartie sur les deux centres de santé municipaux. Je m’occupe de la gestion et de la maintenance du matériel médical et paramédical et de l’approvisionnement des fournitures nécessaires à notre pratique. Je collabore avec les instituts de formation en soins infirmiers, avec les réseaux et partenaires de santé pour mettre en place des actions de prévention et/ou d’éducation. Avec les directions médicale et administrative, les médecins et les autres cadres des CMS, nous assurons une cohésion dans la prise en charge des patients. J’ai la satisfaction d’exercer mes fonctions dans un service de santé de proximité. Pour moi, mon travail dans le service public, c’est pouvoir s’adapter aux besoins de la population, écouter nos patients, fournir des prestations de qualité et permettre à tous l’accès aux soins sans discrimination.

Animatrice-coordinatrice Etablissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes Joseph-Guittard Mon travail à l’Ehpad consiste à mettre en place des animations pour les résidants dont la majorité est atteinte de maladies cognitives. Il faut donc les stimuler pour conserver cette part de mémoire encore active, tout en respectant en eux la personne. Je travaille en coordination avec les médecins, psychologues, soignants... L’un de mes objectifs est de créer du lien intergénérationnel, avec les enfants des centres de loisirs par exemple, et pourquoi pas avec les habitants du quartier. Nous organisons aussi des sorties pour permettre aux résidants de conserver une certaine autonomie, et des samedis en famille où ils reçoivent leurs proches. J’insiste également beaucoup sur l’accueil qui est donné au nouveau résidant. Ma mission de service public, je la conçois à travers les moments que je partage avec ces personnes, même si je ne suis qu’une petite partie de leur vie.

Daniel Guillucq Dentiste référent Centre municipal de santé Maurice-Ténine Mon métier consiste à gérer le service dentaire réparti sur les deux centres municipaux de santé : le personnel, comme le matériel. L’équipe comprend 12 dentistes dont 3 orthodontistes et 10 assistantes dentaires. Nous travaillons en partenariat avec les autres praticiens du centre et participons volontiers aux actions de prévention en cours. Ainsi, nous menons des animations bucco-dentaires dans le cadre de la campagne de dépistage menée par le Conseil général du Valde-Marne. J’aime le contact avec le public et la proximité avec les gens que nous soignons. Nous sommes à l’écoute ; il n’y a pas que le côté financier. Ma mission de service public consiste à assurer des soins de qualité au maximum de personnes quel que soit leur niveau de vie ; nous ne refusons personne.

« Ma mission de service public consiste à assurer des soins de qualité au maximum d 32

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Magdalena Soyat Agent d’accueil Centre communal d’action sociale (CCAS) Chaque jour, j’accueille le public au CCAS. Je fais patienter les gens qui ont rendez-vous avec les services de l’aide facultative ou de l’aide légale, ou avec la conseillère en économie sociale et familiale. En parallèle, je prends les rendez-vous et j’oriente, dans certains cas, vers d’autres services sociaux ou associations. Malgré les difficultés, j’ai choisi de travailler à temps plein à l’accueil car j’aime être en contact direct avec les gens. Il y a un aspect très humain. En offrant une qualité d’accueil et une écoute aux personnes en difficulté, j’ai le sentiment de contribuer, à mon niveau, au service public. Aujourd’hui, les gens sont dans des situations de plus en plus précaires. Certains sont à la rue, d’autres n’ont plus l’électricité… Alors, dès que je le peux, je prends le temps d’échanger avec eux, de les rassurer. Certains repartent en me confiant que cela leur a fait du bien…

Coralie Tison Laurent Bernardin Gardien des foyers-logements Direction de la solidarité Cela fait deux ans que je suis gardien au foyer Talamoni où je loge. J’emmène les résidants des foyers Soleil, Montmousseau et Talamoni au marché le mardi, au supermarché le jeudi… Cet été nous sommes allés en promenade au parc des Marmousets avec le minibus de 9 places que je conduis, et je pourrai bientôt, après une formation, transporter 15 personnes. J’effectue aussi des petits travaux de bricolage dans les appartements des foyers. Pour moi, le service public, c’est être joignable à tout moment par les résidants. Et je suis disponible pour échanger avec eux, les écouter, leur parler, avoir un petit mot, un sourire pour chacun. Je crois que ma présence les rassure ainsi que leur famille.

de personnes. » Daniel Guillucq, dentiste référent

Médecin généraliste Centres municipaux de santé J’effectue des consultations de médecine générale et familiale, et de prévention, dans les deux centres de santé. Pour une prise en charge globale des patients, je coopère au quotidien avec les infirmières et spécialistes (cardiologie, ophtalmologie, ORL, pneumologie, gynécologie, néphrologie, stomatologie, radiologie, laboratoire) des CMS. La richesse de mon travail, ce sont les rapports avec mes patients que je suis, pour certains, depuis plusieurs années. La place de la médecine est au sein du service public. Exercer dans un CMS, c’est choisir de travailler en équipe, d’être rémunéré pour une fonction et non à l’acte médical ; c’est surtout défendre une médecine de proximité et l’accès à la prévention et aux soins pour tous. Certains patients sont en grande difficulté. Grâce à la pratique du tiers payant et à la présence de relais sociaux, je peux soigner tout le monde.

SANDRINE BECKER – laurence doyen – frederique neviere PHOTOS : JEAN-PIERRE PERSICO – didier rullier

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Ets PRUNEVIEILLE - 22, rue des Ursulines - 93200 SAINT-DENIS Tél. : 01 48 20 36 31 - Fax : 01 48 20 05 89

BM_Champigny_Janvier_2010_CS4.indd 4

18/12/09 16:14

découverte

Création

La demoiselle

aux

bijoux

Demoiselle laisse pousser ses ailes pour donner au réel des allures rock et baroque : Céline Riche, jeune créatrice de bijoux campinoise, vous ouvre les portes de son antre magique, à la rencontre des secrets de sa marque Sans Logic. Réservé aux filles !

es perles, des morceaux de tissus, des breloques et des rubans. Dans la boîte à bricolage de Céline Riche, les matières se tricotent et s’épousent pour donner vie à des pièces uniques, des miniséries, des thèmes selon l’inspiration. En plein cœur de Champigny, le talent de la styliste Céline Riche, 31 ans, s’exprime en sautoirs et colliers, en boucles d’oreilles, en bracelets, broches et bagues : des bijoux très féminins, tantôt baroques tantôt rock. « Pas de plastique, mais du verre, du métal, des chaînes, des pierres semi-précieuses, du satin, de la dentelle, du cuir… Une attention portée au détail aussi, des mélanges de matières, des détournements de pièces. Dans mon univers romantique, les bijoux se portent comme des histoires », explique Céline Riche, adepte de l’univers onirique du XVIIIe siècle. Dans la maison de ses parents à Cœuilly, Céline crée. Un « gribouillage » sur un carnet de notes, une exposition ou un film qui suggèrent, du shopping pour sentir la « vraie vie » et la

créatrice se met au travail. Un détour chez les fournisseurs pour sélectionner les matières et Céline assemble, découpe, accorde jusqu’à donner corps à son idée. Une approche aléatoire car « je suis dans l’immédiat, c’est souvent le travail de la matière qui conforte l’idée », commentet-elle. Sa touche personnelle ? Un détail élégant qui finit le bijou : ses médaillons, par exemple, portent une petite perle sur le mousqueton. Si elle fait fi des tendances, Céline adapte ses collections aux envies des femmes : parce que la vie « n’est pas un défilé ».

Une créatrice en devenir Déjà cinq années que la jeune femme a créé sa propre marque Sans Logic pour chouchouter Parisiennes et Franciliennes. Campinoise depuis toujours, elle a essuyé les bancs de l’école Romain-Rolland puis du collège Paul-VaillantCouturier avant d’installer ses crayons au lycée Pablo-Picasso à Fontenay-sous-Bois, option dessin oblige. Si crayonner,

inventer, rendre les femmes jolies occupent la créatrice depuis son plus jeune âge, c’est après son BTS de stylisme modélisme à Paris qu’elle se frotte au bijou lors d’un stage chez un créateur. « Une rencontre décisive et une nouvelle passion, alors que l’accessoire n’était pas à la mode, qui m’ont ouvert le chemin vers mon métier », souligne-t-elle. Pour l’heure, Sans Logic s’épanouit dans la maison familiale à Champigny, ses créations s’exposent dans les salons d’artisanat et de créateurs, lors de ventes privées entre particuliers. « J’aime

avoir un rapport direct avec la personne qui choisit ou portera le bijou. Le plus beau cadeau ? Un achat coup de cœur, je suis toujours touchée par l’émerveillement des gens », ajoute Céline. Demain, ses créations seront sur Internet et un jour, espère-t-elle, une boutique portera son nom… A Champigny ? n Sophie DURAT Photos Julia De Haut et D.R. Sans Logic – 3, rue des Bas-Clayaux. http://sanslogicbijouxaccessoires.blogspot. com/ 06 61 42 11 32 Bijoux de 15 à 100 euros.

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tribunes libres

Les Tribunes libres relèvent de la responsabilité de leurs auteurs.

Opposition municipale

Groupe des élus UMP

Groupe des élus divers droite

Mouvement démocrate La passion de Champigny

Réduire les impôts : c’est possible !

Cinéma studio 66… Les 3 échecs du maire

Mickaël Scarpetta Conseiller municipal La taxe professionnelle a été qualifiée d’impôt insensé et imbécile par François Mitterrand. Elle accentue les disparités entre les communes riches, qui peuvent la baisser pour attirer les entreprises, et les communes pauvres, qui sont dans l’incapacité de la baisser parce que trop de charges et de frais fixes. Champigny, au vu de son train de vie, est obligée de la fixer à plus de 35 % ce qui étouffe les entreprises. Le résultat ? Il n’y a qu’à sortir de chez vous pour le voir : pas de centreville et trop peu d’entreprises. Plus cette taxe est basse, plus des entreprises viennent, plus il y a d’emplois, moins il y a de fracture sociale. Plus elle est élevée, plus les entreprises fuient. Un entrepreneur campinois me confiait : « Pas de clients mais toujours autant d’impôts. » Si on donnait du pouvoir d’achat aux Campinois en leur permettant d’avoir un emploi stable en incitant les entreprises à venir à Champigny ? Grâce à la majorité présidentielle, dès 2010, la taxe professionnelle sera supprimée. Remplacée par une fiscalité plus intelligente financée par les entreprises et par l’Etat, sa suppression n’aura aucune incidence sur vos impôts. Si on profitait de cette modification de fiscalité pour revoir le train de vie de la commune ? Si on allait vers la mixité sociale, l’accession à la propriété ? Si on arrêtait cette course aux logements sociaux qu’on ne saura pas comment financer demain si de plus en plus de Campinois qui ont les moyens quittent Champigny ? Oui à une politique sociale mais finançable dans le temps. Oui aux logements sociaux mais dans des ratios responsables et des logements décents, pas seulement des réservoirs d’électeurs. La facilité avec laquelle les budgets sont votés par le conseil municipal est consternante. Le maire oublie que derrière un budget voté il y a des Campinois qui payent. Quand il propose de voter un budget pour gommer la dette de centaines de milliers d’euros du Studio 66 pour mauvaise gestion, je dis que c’est facile de faire payer aux Campinois les erreurs de la commune ! Nous pourrions baisser les impôts à Champigny en n’imaginant pas que l’on a un budget illimité sur les comptes des Campinois, en repensant le modèle de gestion de la ville. Pour cela il faut changer et la majorité municipale déteste le changement ; il est pourtant la seule chose qui lui permettrait de progresser. n

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« Fils de »

Laurent Jeanne

Alain Chevalier

Conseiller municipal

’actualité du dernier conseil municipal nous oblige à rendre compte une nouvelle fois des péripéties que subit cet équipement qui devait être le « cœur » de l’animation du centreville. Il n’en est rien, pire, c’est un triple échec pour le maire. Echec personnel Le maire nous avait assuré lors de la création de la SEM : « Il faut viser à la fois un équilibre sérieux, une construction économique viable. » Mais aujourd’hui il ordonne la mise en liquidation de la SEM Studio 66 et revend le cinéma au secteur privé si vilipendé en 2004 ! Le maire montre l’incapacité de la Ville à gérer cet équipement. Echec social L’effectif du cinéma a été réduit à 11 personnes ! Le maire a autorisé le licenciement de plus de 5 personnes, 3 d’entre elles ont refusé les licenciements et sont aux prud’hommes. Le montant qu’elles réclament pour licenciement abusif est d’environ 160 000 €. Le 12 mars 2009 le conseil de prud’hommes de Créteil condamne la SEM pour nullité du licenciement d’un des salariés et demande à la SEM de lui verser 18 929 €. Pour ceux qui se targuent de défendre les salariés nous constatons que le dicton : « Faites ce que je dis, mais ne faites pas ce que je fais » s’applique bien au maire. Echec financier Sans compter l’achat des murs, le maire par sa gestion catastrophique et opaque a provoqué une perte abyssale de 1,9 million d’euros auquel il faudra ajouter près de 2,5 millions d’euros de travaux. Une délibération prévoit que le loyer du cinéma ne sera pas facturé si le nombre d’entrées est inférieur à 160 000, de sorte qu’il sera gratuit car nous avons des difficultés à réunir chaque année 140 000 personnes. Par une autre délibération, il s’est engagé à verser une subvention annuelle de 150 000 €. « L’addition, c’est pour les Campinois ! » Notre groupe s’est opposé à l’ensemble des délibérations. Ce n’est pas la programmation des films qui ne convient pas, mais c’est la fréquentation… Nous demandons depuis des années l’aménagement du centre-ville pour le rendre sûr, agréable, afin que les Campinois aient envie de faire une sortie « cinéma ». Pour combattre cette gestion scandaleuse, rejoignez-nous afin que la ville devienne une commune aussi agréable à vivre que les autres villes des « boucles de Marne ». Nous vous souhaitons à vous et vos familles nos meilleurs vœux 2010. n

Conseiller municipal

a réaction citoyenne et la mobilisation médiatique face à la récente affaire de tentative de nomination du fils du chef de l’Etat à la tête de La Défense (Epad) démontrent que nos concitoyens attendent une politique juste. A l’heure où l’on demande à chacun de faire des efforts, comment une famille peut-elle comprendre une telle situation, alors que ses enfants ont beaucoup de difficultés à trouver un premier emploi ou un logement.

Lors du vote du 27 juin 2007, le conseil municipal a voté pour la réalisation d’un programme de construction location-accession dénommé « les Bas Clayaux ». Ce programme situé dans le quartier résidentiel du Village parisien à quelques minutes du RER et à proximité des écoles s’est traduit pour les finances de notre ville par une garantie communale de 1 250 000 euros et une avance remboursable sans intérêt de 120 000 euros en faveur de la société Coopimmo filiale d’IDF Habitat. Au sein des conseils d’administration de ces deux sociétés figurent certains élus communistes de notre ville. La particularité de ce programme immobilier composé de 8 pavillons avec jardin, dont le maire notait le « gros effort de notre ville » (conseil municipal du 27 juin 2007) est qu’au terme de 5 ans les locataires peuvent devenir propriétaires, qu’au bout de 10 ans ils peuvent revendre ce bien avec possibilité de spéculer sur sa valeur et que ces acquéreurs de logements sociaux sont exonérés de taxe foncière pendant 15 ans. Au regard des conditions particulièrement avantageuses, les candidatures ont été nombreuses. Alors que le maire de notre ville répète régulièrement que 3 700 demandes de logements sociaux sont en attente dans notre ville, il est regrettable de constater que parmi les bénéficiaires de ce dispositif, on retrouve un autre « fils de » figure emblématique du Parti communiste de Champigny et anciens élus communistes de Champigny. Tout ceci n’est pas illégal, tout comme la tentative de nomination de Jean Sarkozy à la tête de La Défense. Mais c’est une étrange conception d’une politique juste en matière de logement. Une politique du logement juste doit être d’une éthique exemplaire. Nous souhaitons une bonne année 2010 à tous. n

tribunes libres Majorité municipale

Majorité municipale

Groupe des élus socialistes

Parti de gauche

Bonne année, bonne santé. Pour qui ?

Tous nos vœux écologistes, laïques et républicains

Groupe des élus communistes et républicains

Marie-Odile Dufour

Maire adjointe

e mois de janvier est l’occasion traditionnelle d’échanger des vœux ; une heureuse année et une bonne santé pour tous, je vous les souhaite très sincèrement au nom des élus socialistes. Mais quelle année, quelle santé pouvons-nous nous souhaiter ? A l’orée de 2009 j’évoquais les risques qui planaient en raison de la crise économique, aujourd’hui les craintes ont fait place aux certitudes. La conjoncture économique pèse très lourdement sur beaucoup de familles campinoises dont le pouvoir d’achat est très en baisse : 1 000 personnes au chômage de plus ces derniers mois sur notre ville. Des difficultés pour assurer le strict nécessaire, loyer, charges, alimentation, habillement et soins médicaux. La situation s’aggrave et trop d’habitants de notre ville en payent le tribut. Ces constats sont confirmés par les rapports du Secours catholique et du Secours populaire qui dénoncent la précarité grandissante et endémique des familles. Un réel mal-vivre et un mal-être s’installent inexorablement. La santé, « état complet de bien-être physique, mental et moral » selon l’Organisation mondiale de la santé, devient un luxe dont beaucoup devront peut-être se passer. 40 % déjà des assurés sociaux retardent le recours aux soins et d’autres y renoncent totalement. Le déficit de la Sécurité sociale continue à se creuser et le budget 2010 prévoit des mesures sévères, le forfait hospitalier augmente, encore plus de médicaments non remboursés, même les affections de longue durée ne sont plus prises en charge à 100 %. Des inégalités très importantes dans l’offre de soins cautionnent une santé à deux vitesses. Or, l’accès aux soins est un enjeu majeur de notre système de santé, laquelle est un droit inscrit dans la Constitution et une compétence de l’Etat. C’est le sens du choix politique toujours affirmé de la municipalité : permettre l’accès aux soins avec deux centres de santé polyvalents et le Sami pour les gardes médicales, mener des actions de prévention et animer des ateliers santé-ville avec les habitants. Cette réponse pertinente permet l’indispensable prise en charge médicale de qualité fondée sur la solidarité et pallie les difficultés pour se soigner parce que, selon l’adage populaire : « Qui n’a santé, n’a rien. Qui a santé a tout. » La solidarité est toujours de tradition dans notre ville, c’est la force sur laquelle les Campinois peuvent compter. n

Tranquillité publique : un droit !

Nicole Pasquier

Sylvaine Ettori

Maire adjointe

epuis 1789 la France est une nation politique, civique, juridique et non ethnique. Sa singularité en Europe est grande et, selon notre parti, elle vaut modèle. Le gouvernement vient de lancer un débat sur l’identité nationale. Il s’agit d’un coup électoral dangereux et malsain. Notre seule identité, forgée par l’histoire, est la République, et sa vocation est d’être universelle. Les services publics en constituent le socle : ils garantissent un accès égalitaire à chacun, permettent la satisfaction des besoins fondamentaux de tous les êtres humains. C’est le programme du Conseil national de la Résistance, présidé par de Gaulle, qui en a le mieux défini la nature et étendu la portée. Depuis 1946, ces principes sont inscrits dans le préambule de la Constitution. Force est de constater que le chef de l’Etat et le gouvernement leur tournent le dos. Le seul horizon de la nation républicaine est pour nous la République sociale, celle qui donne à l’autre toute sa place, lui donne le goût et l’envie d’appartenir avec les siens à notre communauté et être acteur du récit républicain. Comme c’est le cas à Champigny où plus de 30 nationalités y vivent bien ensemble. Certes, nous n’avons pas tous le même parcours, chacun venant de différentes cultures, différents territoires. L’immigration n’est pas une menace pour notre pays. Chacun d’entre nous prend plaisir à vivre et évoluer dans son quartier et dans sa ville. Pour l’histoire, notre ville avait le plus grand bidonville d’Ile-de-France, habité par de nombreux travailleurs portugais qui ont contribué à l’économie du pays. La nation républicaine doit agréger et intégrer les mémoires, toutes les mémoires, même et surtout les mémoires blessées, la mémoire de l’autre, de l’ouvrier, du colonisé, des femmes. Rappelons-le sans relâche. Nous préférons un débat sur les valeurs républicaines, de 1789, de Jean Jaurès, de la laïcité et la tolérance. La nation est pour le PG une construction politique, ce qui doit se traduire notamment par le retour au droit au sol intégral. Quiconque est né en France est Français. Pour nous le symbole de la République française ce sont les droits humains, qui valent non seulement pour notre pays, mais aussi pour tous les citoyens du monde. C’est cette France-là à laquelle nous sommes fiers d’appartenir, que nous aimons. Nous souhaitons dans un esprit républicain à toutes les Campinoises et tous les Campinois une bonne et heureuse année. n

Maire adjointe

es Campinois ont été nombreux à signer la carte-pétition exigeant des effectifs de police suffisants pour permettre d’assurer la tranquillité dans la ville. Il est inadmissible de laisser les habitants de certains quartiers subir des nuisances telles qu’elles rendent leur vie quotidienne insupportable. Nuisances sonores, occupation et dégradation de parties communes d’immeuble, phénomène de bande qui s’approprie les espaces publics, injures voire menaces, depuis des mois nous n’avons de cesse de dénoncer cette situation auprès des pouvoirs publics, auprès de l’Etat. La Ville fournit quant à elle des efforts importants pour assurer une présence et un appui aux habitants : travail préventif des services municipaux et des associations, financement de la Maison de justice et du droit, financement du commissariat de l’avenue de la République, soutien aux associations de locataires. Les bailleurs quant à eux doivent assurer une présence humaine indispensable. Pour autant, le rôle et la mission de la police nationale sont irremplaçables pour en finir avec les trafics. C’est ce moment que le gouvernement choisit pour annoncer la suppression de 10 000 fonctionnaires de police, poussant ces personnels à manifester contre de tels choix. Comme dans d’autres domaines, le gouvernement cherche à désengager l’Etat jusqu’à remettre en cause l’idée même de service public. Il est indispensable de faire marche arrière autant qu’il est urgent de renforcer les effectifs de police d’une manière conséquente et pérenne pour leur permettre de remplir réellement leur mission au service de la population. Voilà plus de six mois qu’un rendez-vous a été demandé au ministre de l’Intérieur, ce n’est que le 10 décembre que le préfet de police de la région a consenti à recevoir une délégation conduite par le maire. Il a fait savoir que des réflexions étaient en cours visant à trouver des solutions ; un nouveau rendez-vous doit avoir lieu courant février pour faire un premier bilan. Nous serons pour notre part très attentifs à l’évolution de la situation et nous allons continuer à faire vivre, avec les habitants, l’exigence de moyens permettant que la sécurité soit assurée pour tous. n

janvier 2010

Permanences des élus ayant une délégation

Vie de quartier

Les élus reçoivent sur rendez-vous, à prendre au lieu des permanences indiqués. Les horaires de certaines permanences n’ont pas encore été fixés.

Dominique Adenot (PCF), maire • un mercredi par mois en fin de journée, centre Jean-Vilar • le jeudi de 9h à 11h30, mairie Tél. 01 45 16 40 13 Christian Fautré (PCF), 1er adjoint

Isabel Flores-Racmachers (PS), 10e adjointe

Droits des femmes, formation professionnelle

• Pas de permanences fixées, uniquement sur rendez-vous Tél. 01 45 16 40 39 ou 40 19 Claude Gascard (PCF), 11e adjoint

Action sociale, politique en direction des seniors, relation avec les anciens combattants et travail sur la mémoire

Développement de la démocratie participative, communication, finances/marchés publics, intercommunalité

• le lundi de 9h à 11h, mairie Tél. 01 45 16 40 08

Marie-Odile Dufour (PS), 2e adjointe

Prévention/santé, lutte contre les toxicomanies, coordination des actions sur les handicaps

• le lundi de 15h30 à 17h, mairie Tél. 01 45 16 40 08 • le 3e samedi du mois de 9h à 10h30, centre de santé PierreRouquès Tél. 01 45 16 81 13 Georges Charles (PCF), 3e adjoint

• le mardi de 9h à 12h, mairie Tél. 01 45 16 40 08

Sylvaine Ettori (PARTI DE GAUCHE), 4e adjointe

Patrimoine bâti communal : équipements publics communaux, gestion et développement des énergies renouvelables dans le patrimoine bâti communal, géothermie

Développement commerce

économique,

emploi/insertion,

artisanat

• Pas de permanences fixées, uniquement sur rendez-vous Tél. 01 45 16 40 19 ou 40 39 Brigitte Terrade (PCF), 6e adjointe

Personnel communal, organisation du service public communal, actions pour la défense du service public, administration générale, nouvelles technologies de l’information et de la télécommunication

• le 1er et 3e jeudi du mois de 14h à 16h30, mairie Tél. 01 45 16 40 08 • le 2e et 4e jeudi du mois de 14h à 16h30, mairie annexe du Bois-l’Abbé Tél. 01 48 80 63 04 Bernard Lécuyer (PS), 7e adjoint

Actions pour l’environnement, le développement durable et la mise en place de l’Agenda 21, collecte et tri sélectif, service public de l’eau, cadre de vie : propreté de l’espace public (voirie/espaces verts) et espaces verts (réhabilitation et aménagement)

• le mercredi de 16h à 17h30, mairie Tél. 01 45 16 40 08 Marie Kennedy (PCF), 8e adjointe

• le 1er vendredi du mois de 9h30 à 11h, MPT Youri-Gagarine Tél. 01 45 16 40 08 • le 2e vendredi du mois de 9h30 à 11h, mairie annexe de Cœuilly Tél. 01 48 80 82 72 • le 3e vendredi du mois de 9h30 à 11h, mairie annexe du Bois-l’Abbé Tél. 01 48 80 63 04 • le 4e vendredi du mois de 9h30 à 11h, mairie Tél. 01 45 16 40 08 Gérard Lambert (PCF), 9e adjoint

Développement des transports en commun, partage de l’espace public (circulations douces, circulation/stationnement), infrastructures routière et ferroviaires, travaux espace public (voirie/espaces verts liés à la voirie), réseaux, évolution écologique du parc automobile municipal

5, place Rodin > 01 48 80 63 04

Bibliothèque André-Malraux 3, mail Rodin > 01 48 80 45 20

PMI

1, place Rodin > 01 48 80 45 49

Coordinateur social

Sébastien Patinet • Mairie annexe 5, place Rodin > 06 16 82 34 31

• le jeudi de 15h à 17h30, mairie Tél. 01 45 16 40 25

Point rencontre infos jeunes

Jeunesse, initiatives publiques et vie associative, immigrationdroits et citoyenneté des résidents étrangers, projets de solidarité internationaux

Route du Plessis, mercredi et samedi

• le jeudi de 16h à 18h, MPT Youri-Gagarine • le vendredi de 9h30 à 11h30, mairie Tél. 01 45 16 40 92 Nicole Pasquier (PCF), 14e adjointe

9, square Jean-Goujon > 01 48 80 27 24

Marché (8h-13h)

Quatre-Cités/Simonettes Mairie annexe 95, avenue de la République > 01 48 81 82 65

PMI

Politique du logement, amélioration de l’habitat, hygiène

37 bis, rue Karl-Marx > 01 47 06 00 33

Jean-Pierre Rivallain (PS), 15e adjoint

Yves Hemmen • 6, rue Germinal, 3, allée Louis-Jouvet > 06 16 82 34 44

• le mardi de 9h à 12h, mairie Tél. 01 45 16 40 08

Coordinateur social

Quartiers du Plateau et de Cœuilly, prévention et droit à la tranquillité publique, commission de sécurité

Point rencontre infos jeunes

• le mardi de 18h45 à 19h45 en alternance au LCR Jalapa et LCR des Meilliers • le jeudi de 17h à 18h30, mairie Tél. 01 45 16 40 19 ou 40 39 Fily Keita (PCF), 16e adjointe Quartiers du Bois-l’Abbé et des Mordacs

6, rue Germinal > 01 48 81 44 65

Marché (8h-13h)

Boulevard Gabriel-Péri, jeudi et dimanche

Centre-ville/Coteaux Médiathèque J.-J.-Rousseau 6, place Lénine > 01 45 16 42 34

• un jeudi sur deux de 9h30 à 11h45, mairie annexe du Boisl’Abbé Tél. 01 48 80 63 04 Philippe Sudre (Personnalité), 17e adjoint

Espace jeunes

• le lundi de 9h à 11h30, mairie • le 3e mercredi du mois de 9h à 11h30, centre Jean-Vilar Tél. 01 45 16 40 92 Patricia Bollinger (PCF), 18e adjointe

Marché (8h-13h)

Quartiers du Maroc, du Plant et du Tremblay, politique sportive

Quartiers du centre-ville et des Quatre-Cités

• le 1er et 3e vendredi du mois de 17h30 à 19h30, mairie annexe Cité-Jardins Tél. 01 48 81 82 65 Claude Guerrier (PCF), conseiller municipal délégué Projets urbains ANRU Bois-l’Abbé et Mordacs

Politique culturelle, cinéma, relations avec le Musée de la Résistance

• le mercredi de 9h à 11h, mairie Tél. 01 45 16 40 08 • le 1er et 3e jeudi du mois de 14h à 16h45, mairie annexe du Bois-l’Abbé Tél. 01 48 80 63 04

Enseignement (maternel, primaire, secondaire), animation du Comité local pour l’enseignement public, enfance

Belhassen Blimi (PCF), 13e adjoint

Aménagement du territoire et développement urbain (mixité et équilibre des fonctions urbaines habitat/activités), développement social des quartiers, politique de soutien aux associations et acteurs du quartier

• le mardi de 9h15 à 11h, mairie • un à deux mercredis de 16h30 à 17h30, MPT Youri-Gagarine Tél. 01 45 16 40 43 Gilles Desseigne (PS), 5e adjoint

• les 1er et 3e lundis du mois de 14h30 à 16h30, mairie • le jeudi de 9h30 à 11h30, mairie Tél. 01 45 16 40 08 Valérie Zélioli (PCF), 12e adjointe

Bois-l’Abbé/Cœuilly Mairie annexe

• le mardi de 8h45 à 11h45, mairie annexe du Bois-l’Abbé Tél. 01 48 80 63 04 Jeannick Le Lagadec (PARTI DE GAUCHE), conseillère municipale déléguée Petite enfance

• un mercredi sur deux de 10h à 11h20, mairie Tél. 01 45 16 40 43 François Cocq (PARTI DE GAUCHE), conseiller municipal délégué Jumelage

• un lundi sur deux de 14h à 15h30, mairie Tél. 01 45 16 40 43

Zohra Kassou (GAUCHE ALTERNATIVE CHAMPIGNY), conseillère municipale déléguée

Marchés aux comestibles, économie solidaire, jardins familiaux

• un mardi sur deux de 14h30 à 16h30, LCR : 18, rue du Docteur-Bring Tél. 01 45 16 40 08 Xavier Defranoux (PS), conseiller municipal délégué Tourisme

• Pas de permanences fixées, uniquement sur rendez-vous Tél. 01 45 16 40 39 ou 40.19

Pour rencontrer un conseiller municipal non délégué, se renseigner au 01 45 16 40 08 PCF : Parti communiste français, PS : Parti socialiste.

14, rue Louis-Talamoni > 01 45 16 41 48

PMI

7, boulevard de Stalingrad > 01 47 06 46 52 Place Lénine, mardi, vendredi et dimanche

Cœuilly/Village parisien Mairie annexe

54, boulevard du Château > 01 48 80 82 72

PMI

8, rue de l’Abreuvoir > 01 55 98 11 40

Bibliothèque Gérard-Philipe

54, boulevard du Château > 01 55 98 29 80

Marché (8h-13h)

Place de Cœuilly, jeudi et dimanche

Le Maroc/Fourchette/Polangis PMI 10, rue Félix-Pyat > 01 42 83 84 66

Les Mordacs/Cœuilly Point rencontre infos jeunes 22 bis, avenue du 8-Mai-1945 > 01 48 80 22 27

Coordinatrice sociale

Véronique Dumortier • Maison du projet, Centre commercial des Mordacs, avenue du 11-Novembre-1918 > 06 20 25 79 25

Le Plateau Point rencontre infos jeunes LCR des Chaloux, chemin des Chaloux > 01 48 81 53 14

Coordinateur social

Sébastien Patinet • LCR Jalapa, 11, rue Jalapa > 06 19 68 67 31

Le Plant/Tremblay Mairie annexe

160, avenue du Général-de-Gaulle > 01 49 83 86 30

Marché couvert (8h-13h)

janvier 2010

125, bd de Stalingrad, mercredi et samedi

Services publics

Etat civil

Etat civil du 14 novembre au 12 décembre 2009

Santé Urgences

Hôtel de ville

bébé du mois

14, rue Louis-Talamoni 01 45 16 40 00

Pour les urgences médicales de toutes sortes, un seul numéro

Samu 15

Service de l’état civil

Médecins de garde

Service des élections

(Service médical d’accueil initial)

Sami

01 45 16 40 83

11, rue Charles-Fourier (Cité-Jardins)

01 45 16 40 81

du lundi au vendredi 20h-24h samedi 16h-24h dimanches et jours fériés 8h-24h

Coordinatrice Petite enfance 01 47 06 65 91

Maison de justice et du droit

Dentistes de garde

15, rue Albert-Thomas 01 45 16 18 60

14, rue Louis-Talamoni 01 45 16 40 00

Espaces départementaux des solidarités (EDS) Champigny centre 4, place Lénine 01 48 81 75 45

Didier Rullier

Centre communal d’action sociale

dimanches et jours fériés 01 42 61 12 00

Pharmacies de garde ♥ Bienvenue à Inaya, née le 2 décembre à 12h15.

Cette charmante petite princesse mesurait à sa naissance 46,5 cm pour 2,890 kg. Très sage, elle fait depuis ce jour le bonheur de son papa et de sa maman.

11, place Rodin 01 45 16 82 00

Poste principale France Télécom Agence de Saint-Maur 36, boulevard Rabelais 10 14

Pôle emploi 39 49

Naissances

Noémie LEGER (6.11.2009) • Forkane ABDERRAHIM • Stella GEULIN • Anas MOUTOUIKIL • Alex DA COSTA MARTIN • Assa KANTE • Mathéo MUTHS • Wassim ZEROUQ • Ketsia THIRUMAL • Ilyes ZEBBAR • Victoria MOREL • Nermine MOKHTARI • Riyas BOUARICHA • Anas ZAOUI • Shirel PARTOUCHE • Kenza BEKTACHE • Inaya LYACHOUTI • Ramatou CISSKHO • Enzo CIMPU • Léo DESRUELLES • Amine LAMARI.

7, rue de l’Abreuvoir

• Espace d’accueil 5 bis, bd de Stalingrad 36 46

Coût d’un appel local à partir d‘un poste fixe

Commissariat Urgence police : 17 7/9, place Rodin 01 45 16 84 00

Gendarmerie 36, av. du Général-de-Gaulle 94300 Vincennes 01 53 66 95 70

Sapeurs-pompiers 14, rue de Dunkerque 01 48 81 03 97 ou 18

Trésorerie principale 142, av. Roger-Salengro 01 48 81 52 59

Hôtel des impôts 13, rue Gabriel-Péri 01 45 16 61 00

Inspection du travail Immeuble Pascal - Hall B Avenue du Général-de-Gaulle 94007 Créteil 01 49 56 29 44 01 49 56 28 41 ou 01 49 56 28 42

• Pharmacie Chikly & Dumas

125, avenue du Général-de-Gaulle Champigny-sur-Marne. Tél. 01 47 06 54 48

• Pharmacie Ambrunn-Muller 47, rue du Général-de-Gaulle Villiers-sur-Marne. Tél. 01 49 30 20 20

Dimanche 17 janvier 2010 • Pharmacie Lambart-Laigner 64, rue Jean-Jaurès Champigny-sur-Marne. Tél. 01 47 06 10 89 8, avenue Ardouin Le Plessis-Trévise. Tél. 01 45 76 58 98

Mariages

Rogerio CAVADAS TORRES & Nataliya NAHOLYUK ♥ Massinissa CHIBI & Faroudja BACHIRI ♥ Farid KADI & Lamia MEGHAINI ♥ Hayrettin YALCIN & Fadile ACAR ♥ Thierry FABERT & Véronique GUY ♥ Ali ABDOU & Mariama DJAE CHIONI ♥ Maxime UNTEREINER & Caroline LORIA ♥ Abderrezak DEFDAF & Basma BEN YOUNES ♥ Denis THAYLOR & Marie-Hélène POLYDAMAS ♥ Toufik BENKHALED & Audrey LE GAL ♥ Joseph COUSSANTIEN & Malika OUDIA.

Dimanche 24 janvier 2010 • Pharmacie Nguyen Hoang 14, rue Charles-Floquet Joinville-le-Pont. Tél. 01 42 83 85 05

• Pharmacie Ruiz

25 bis, rue du Général-de-Gaulle Chennevières-sur-Marne. Tél. 01 45 76 01 23

Dimanche 31 janvier 2010 • Pharmacie Morel

20, rue Louis-Talamoni Champigny-sur-Marne. Tél. 01 47 06 00 65

• Pharmacie Moya Lopez

18, centre commercial du Bois-l’Abbé Champigny-sur-Marne. Tél. 01 53 88 10 90

Annexe République 95, av. de la République 01 48 82 51 20

• Pharmacie Poiret

• Pharmacie David

2, rue Georges-Dimitrov 0 820 25 94 10

Sécurité sociale • Espace d’accueil

6, rue de Paris Joinville-le-Pont. Tél. 01 48 83 20 50

Dimanche 10 janvier 2010

Caisse d’allocations familiales (0,112 la base de 0,09 e la minute)

• Pharmacie Sala

54, rue du Général-de-Gaulle Villiers-sur-Marne. Tél. 01 49 30 20 04

Hauts de Champigny

54, rue Jean-Jaurès 01 55 09 30 80

Dimanche 3 janvier 2010

Décès

Magali GARAND épouse ISSON • Pierrette MARTINEZ • Eliane LEMOINE veuve JUSTAMAN • Jacques MARTIN • Laurent PICHON DE BURY-BERTANO • Marguerite MESTRE veuve FORNEROT • Nicole CATOIRE veuve MADEC • Yvonne JURY veuve VAN DER VEECKEN • Louis GRENERY • Mohamed BELMIHOUB • Bernard NOEL • Honorio CUADRADO FRAILE • Fares AROUA • Huguette MANCEAU veuve BUISSON • Paul COINTE • Antonio GONÇALVES PACHECO • Robert EZMIRO • Vitor SEQUEIRA DA FONSECA LOPO • Mohamed BEN MOHAMED • Joseph LE BLEVEC • Monique HENRY épouse ROUX • Evelyne JAUNEAU • Samir KHOUZAM • Huguette EDE veuve VIGREUX • Jean MERCIER • Laurence DOMANGE veuve SOUQ • Maria DE JESUS SESMIL • Emile CARRIERE • Joëlle ROBOU • Fatma MOSTEFA veuve OUHIBI • Francine SOUCHON • Marianne ADER épouse POCHELU • Vincent BERTE.

Consultations sur rendez-vous

Centres municipaux de santé

• Centre municipal de santé Maurice-Ténine 15, rue Georgette-et-Marcel-Sembat. Tél. 01 48 82 55 00

• Centre munipal de santé Pierre-Rouquès 5, rue de l’Abreuvoir. Tél. 01 45 16 81 09

Consultations sans rendez-vous

CDAG-Ciddist

(Permanences gratuites et anonymes pour le dépistage et l’information sur les hépatites, HIV, IST)

CMS Maurice-Ténine

lundi 14h-18h30 / mercredi 14h-16h30

CMS Pierre-Rouquès

jeudi 17h-19h / vendredi 14h-16h30

Pour en savoir plus 01 48 82 58 12 janvier 2010

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Garde d’enfants • Assistante maternelle cherche enfants à garder à temps partiel. Agréée PMI avec des années d’expérience. Habite dans un pavillon boulevard de Stalingrad dans le bas de Champigny. Tél. 06 66 89 83 41

• Assistante maternelle agréée en pavillon avec jardin, nonfumeuse, sans animaux, garde enfant ou bébé. Sorties, activités au relais. Quartier Village parisien limite Villiers-sur-Marne. Tél. 01 55 98 28 25 ou 06 25 90 31 52

• Assistante maternelle agréée PMI non-fumeuse avec expérience, sans animaux domestiques, cherche enfant à garder. Quartier centre-ville proche La Poste. Tél. 01 48 80 04 31 ou 06 17 23 59 93

• Assistante maternelle nonfumeuse, sans animaux, cherche bébé ou enfant à garder sauf le mercredi, en centre-ville. Tél. 01 48 82 71 40 ou 06 30 17 26 68

• Assistante maternelle agréée PMI non-fumeuse, véhiculée, en pavillon quartier Cœuilly/ Romain-Rolland cherche enfant à garder.

• Professeur propose cours d’anglais tous niveaux.

• Dame cherche quelques heures de ménage.

Tél. 01 48 80 50 28

Tél. 01 48 81 48 53 ou 06 31 79 89 87

• Musicien professionnel donne cours de batterie et percussions à domicile quartier du Plant, enfants et adultes. Cours de rythme et solfège pour musicien en difficulté dans ce domaine. Tél. 06 17 95 42 36 (Patrick)

• Lycéenne de terminale (11 ans d’expérience au conservatoire) donne cours de solfège et de guitare pour 1re année. Tél. 01 55 97 00 20

• Enseignant très patient donne cours informatique tous niveaux sur votre ordinateur. Internet, Word, Excel, PPT. Dépannages et installations.

• Je cherche heures de ménage, repassage, et garde d’enfants, personnes âgées ou aide à domicile et sortie d’école. Tél. 06 83 20 35 90

• JF cherche heures de ménage et repassage chez particuliers Cité blanche, Cité-Jardins etc. Libre de suite. Paiement CESU 10 €/heure. Tél. 01 48 80 35 48 (à partir de 19h)

• JF cherche heures de ménage ou/et repassage. Disponible jeudi toute la journée. Travail soigné et sérieux.

Tél. 06 60 90 35 24

Tél. 06 61 18 73 66

• Enseignant donne cours de maths collège. Se déplace à domicile.

• Dame vient chercher votre linge à votre domicile, vous le repasse et le rapporte le lendemain. Travail soigné.

Tél. 01 45 16 95 68 ou 06 01 80 69 57

Tél. 06 64 00 07 74

• Professeur confirmé donne cours de maths, physique, chimie et anglais. Tous niveaux. Se déplace.

• Monsieur sérieux propose ses services en plomberie, bricolage tous corps d’Etat.

Tél. 06 26 40 34 28

• JF cherche enfants à garder à partir de l’âge de 5 ans. Je peux aller les chercher à l’école et les aider à faire leurs devoirs.

• Propose cours de batterie à mon domicile face au collège Musselburgh. 10 ans d’expérience, cabine acoustique et informatisée. A partir de 15 €/ heure. Tél. 06 29 34 47 22

Tél. 06 23 41 36 93

Tél. 06 98 94 64 22

• JF cherche enfants et personnes âgées à garder + heures de ménage du lundi au vendredi. Tél. 06 80 13 94 68

Tél. 01 77 21 89 86 ou 06 17 74 24 23

• Assistante maternelle cherche enfants à garder dans le quartier du Bois-l’Abbé. Tél. 06 34 58 86 75 ou 01 48 81 39 99

Demande d’emploi • JF sérieuse et motivée cherche à faire heures de ménage ou de baby-sitting les samedis, dimanches, ainsi que les vacances scolaires le soir et la journée. Tél. 06 09 72 62 71

• Dame cherche garde d’enfants, personnes âgées, ménage et repassage. Tél. 06 20 02 52 48

• Dame cherche heures de ménage, repassage.

Cours

Tél. 01 48 80 41 26

• JH trilingue master anglaisespagnol donne cours d’anglais et espagnol. Se déplace à domicile semaine et week-end

• Maman cherche tout-petit à garder pendant que les parents travaillent. Je prépare mon CAP Petite enfance. Quartier CitéJardins.

Tél. 06 65 55 49 69

Tél. 06 78 65 65 18

• Enseignante donne cours de soutien scolaire du CP à la 3e. CESU accepté.

• Dame cherche heures de ménage et de repassage.

Tél. 06 89 30 02 57

Conformément à la loi, nous ne publions que les offres et demandes d’emplois déclarés. Les demandes émanant de nourrices agréées doivent être obligatoirement accompagnées de la copie de l’agrément. Nous vous remercions de votre compréhension. • Grande poupée, très bon état, tickets de guerre 1940-1941, pot à glaçons (1970) orange (15 €). Pantalon et veste de travail (8 €), ours Marionnaud (8 €), bouilloire électrique 1 l neuve (5 €), jeux divers à partir de 2 €, chaussures de travail neuves.

• I-Pod Nano 8 Go doré neuf, enregistrement vidéo 4 000 chansons (prix neuf 149 € vendu 70 €). Vêtements taille 44/48, chaussures et bottes cuir à talon, bottines, veste cuir taille 48 noire.

Tél. 01 45 16 98 13

• Minichaîne Samsung (100 €), radio-réveil (Sony (10 €), fauteuil jean (20 €), machine à sous métal bois (60 €), sous-verres mat avec 2 affiches ciné (20 €), pendule Simpson (20 €). Tout en excellent état.

• Machine à écrire portable Remington 1960 (30 €). Shaker métal argenté orfèvrerie StMédard année 1972 (100 €). Siphon eau de Seltz année 1970 (30 €). Téléviseur Thomson DVM tube cathodique 82 cm année 2002 (300 €). Tél. 06 80 84 47 90

• Coffret 4 DVD Tokio Hotel (15 €/pièce à débattre). Manteau femme T. 40-42 neuf beige (35 €), jeux PS2 BE (100 € les 10). Livres année 1re L toutes matières Eres (10 €). Fiches QCM français révision 1re (4 €), fiches allemand, annales allemand, anglais, philo, géo bac littérature, bac terminale L toutes matières. Très bon état.

Tél. 06 23 98 21 59

Tél. 01 48 80 88 81

• Cardio-trainer bon état (30 €). Tél. 01 42 83 77 05

• Vêtements fille et garçon de 3 mois à 3 ans + quelques jouets 1er âge le tout en très bon état. Tél. 01 48 80 78 63

Tél. 06 29 90 84 18

Tél. 06 22 96 31 93 ou 01 55 98 97 26

• Assistante maternelle agréée non-fumeuse cherche bébé ou enfants à garder jusqu’à 3 ans.

Offres et demandes d’emploi

Tél. 01 48 80 13 44 ou 06 50 65 47 62

Bric-broc • Vêtements garçon 14-16 ans impeccables, manteaux, blousons, pantalons, pantacourts et d’autres pas usés du tout (de 2 € à 5 € l’article).

• Armoire salon noir 9 placards + table ronde + table basse à roulettes + commode noire + autre table basse sans roulettes, le tout ensemble même couleur (500 € à débattre).

• Très petits prix : vêtements pour garçon 10/12 ans très bon état + chaussures, vêtements femme T. 38/40, jeux divers livres enfants/adultes. Tél. 01 45 16 26 72

Tél. 06 32 82 96 68

• Cause double emploi cède aspirateur Bosch 1 800 W sans sac état neuf (40 €). Tél. 01 47 06 52 50.

• Bibliothèque bois rustique portes vitrées, 2 x 1 m, bon état (80 €). Buffet bas bon état style Louis XIII, portes motif pêchechasse (190 € à débattre). Tél. 06 11 33 34 15

• Renault Scenic 1,6 Aigle 111 000 km (5 900 €). Tél. 06 13 72 91 21

Tél. 06 21 33 52 64

• Fauteuil roulant handicap « Variable » métal bleu (230 €), statue étain hauteur 15 cm Hallyday debout guitare (80 €), table salon hêtre clair 65 x 65 hauteur 45 cm coins arrondis (40 €), sommier tapissier Tréca 140/190 (50 €), 2 matelas plutôt mous écrus : 190/90 (30 €), 190/140 (45 €), sommier extraplat Simmons 188 x 138 (30 €), 2 chaises marron rustiques siège clouté vert (15 €), tapis acrylique 170 x 240 (20 €), cadre de lit merisier imit. Louis XVI (80 €). Vinyls : Hallyday « Zénith 1984 » (10 €), Michael Jackson « Thriller » (7 €), Léo Ferré « Alhambra 91 » (8 €), Mélina Mercouri « L’Anniversaire » (8 €).

Tél. 06 67 03 62 67

Auto-moto

Recherche • Livre L’Ingénieur Bakhirev de l’écrivain soviétique Galina Nicolaïeva paru aux Editeurs français réunis vers 1955. Tél. 01 48 80 57 03

Donne • 2 canoës-kayaks en plastique et portes en bois peintes. Tél. 01 48 81 21 01

janvier 2010

sucré-salé Menus des restaurants scolaires Plus d’informations sur www.siresco.fr., le site internet du Syndicat intercommunal de restauration collective. Lundi 4

Salade verte à la vinaigrette, lasagne, yaourt nature, pomme.

Mardi 5

Salade de lentilles ou de pommes de terre au maïs, poulet vallée d’Auge ou sauté de dinde en goulasch, haricots verts ou brocolis, bûche à la chèvre ou chèvre frais, poire ou clémenvilla.

Mercredi 6

Salade strasbourgeoise, paupiette de poisson, riz pilaf, crème de gruyère, crème dessert à la vanille.

Jeudi 7

(Menu Epiphanie) Endives vinaigrette ou céleri rémoulade, rôti de porc aux herbes ou de veau à la crème, côtes de blettes ou courgettes, rouy ou saint-paulin, galette des Rois.

Vendredi 8

Betterave rouge ou fond d’artichaut en salade, cordon bleu ou escalope viennoise, pâtes ou pommes fondantes, yaourt nature ou aromatisé, pomme ou kiwi.

Lundi 11

Cervelas de volaille en salade ou saucisson sec/beurre, civet de dinde ou de lapin à l’ancienne, riz pilaf ou blé, tomme des Pyrénées ou édam, orange sanguine ou pomme.

Mardi 12

Pamplemousse ou chou rouge à la vinaigrette, suprême de hoki sauce dieppoise ou filet de flétan sauce dorée, carottes Vichy ou jardinière de légumes, crème de gruyère ou fromage crémeux, flan pâtissier ou tourteau fromager.

Mercredi 13

(Menu aux herbes aromatiques) Pizza tomate/courgette/basilic, poulet au citron et au cerfeuil, potatoes aux fines herbes, kiwi.

Jeudi 14

Salade verte ou laitue vinaigrette, hachis Parmentier, petit-suisse nature ou faisselle, prunes au naturel ou cocktail de fruits.

Vendredi 15

Salade micette ou Arlequin, cari de poisson ou paupiette de saumon, cordiale ou poêlée de légumes, coulommiers ou brie, gâteau de riz ou de semoule.

Lundi 18

Betterave rouge crue ou salade mêlée vinaigrette, sauté de dinde sauce Marengo ou de porc au paprika, pâtes, gouda ou mimolette, mousse au chocolat au lait ou au chocolat noir.

Mardi 19

Salade ruzinoise ou piémontaise, veau de mer sauce Bercy ou pavé de saumon à l’oseille, chou-fleur ou épinards à la crème, fromage frais nature ou aux fines herbes, ananas frais ou clémentines.

Mercredi 20

Potage de légumes, raviolis gratinés, carré de l’Est, pomme.

Jeudi 21

(Menu alpin) Laitue vinaigrette, tartiflette, fromage frais sur coulis de fruits, clémenvilla.

Vendredi 22

Céleri rémoulade ou salade de tomates, bœuf mode aux carottes ou navarin d’agneau salsifis/carottes, fromage fondu ou crème de gruyère, tarte normande ou aux poires.

Lundi 25 janvier

Maquereaux à la moutarde ou à la tomate, blanquette de veau ou sauté de dinde aux olives, riz pilaf ou blé, rouy ou carré de l’Est, orange ou clémentines.

Mardi 26

Carottes râpées à la vinaigrette ou chou blanc râpé à l’estragon, filet de lieu sauce cardinale ou de grenadier sauce citronnée, haricots beurre ou courgettes, yaourt nature ou aromatisé, couque amandes ou gaufre liégeoise.

Mercredi 27

Salade verte vinaigrette, penne alla carbonara, fromage frais aux fines herbes, crème dessert au chocolat.

Jeudi 28

Taboulé ou salade marine, omelette aux fines herbes ou œufs sauce aurore, brocolis ou chou-fleur, tomme blanche ou cantal, banane ou poire.

Vendredi 29

Salade coleslaw ou Rémi, rôti de porc sauce moutarde ou paupiette de volaille, purée de pommes de terre ou purée Saint-Germain, petit-suisse sucré ou aux fruits, cocktail de fruits ou prunes au naturel.

En élémentaire, les enfants bénéficient du double choix. 42

janvier 2010

Voilà les

rois !

n Dimanche 3 janvier, accueillez les rois à votre table, c’est l’Epiphanie ! En souvenir de la visite des Rois mages à l’Enfant-Jésus, la coutume veut que l’on partage, le deuxième dimanche qui suit Noël, un gâteau dans lequel sera cachée une fève. Celui ou celle qui la trouvera sera alors couronné roi ou reine d’un jour… Pour changer des traditionnelles galettes à la frangipane – tradition du nord – ou de la brioche des Rois – coutume du sud – pourquoi ne pas se laisser tenter par une recette aux dattes ? Fruit du désert, la datte pousse sur les palmiers dattiers, un arbre cultivé depuis 6 000 ans. L’un des rares à survivre dans le climat rude du désert, dont par ailleurs le fruit est source d’énergie pour les populations nomades. Produite dans les pays du Proche et du Moyen-Orient ainsi qu’en Afrique du Nord, la datte fraîche renferme une forte concentration d’anti-oxydants – réduisant le risque de maladies cardio-vasculaires – et des fibres reconnues pour favoriser le transit intestinal. C’est également un aliment de choix pour le travail musculaire durant une pratique sportive endurante. Bonne année et bonne santé !

Galette aux dattes Ingrédients pour 8 personnes 2 rouleaux de pâte feuilletée 150 g de dattes dénoyautées 4 cuillerées à soupe de rhum brun 3 œufs ¼ l de lait 150 g de sucre en poudre 20 g de maïzena 20 g de beurre 1 cuillerée à soupe de sucre glace

• Laissez macérer 30 min les dattes coupées en petits morceaux dans le rhum puis mixez-les. • Dans un saladier, travaillez 2 œufs entiers et un blanc (conservez le jaune pour plus tard) avec le sucre glace. Vous obtenez ainsi un mélange blanc. • Incorporez la maïzena puis délayez avec le lait préalablement chauffé à feu doux. • Versez le tout dans une casserole et faites cuire tout en remuant pour épaissir. • Hors du feu, ajoutez le beurre. Laissez refroidir puis ajoutez les dattes mixées. • Préchauffez le four à 210 °C (th. 7) • Disposez un rouleau de pâte feuilletée dans un moule, versez au centre la préparation dans laquelle vous introduirez une fève (ou pourquoi pas une datte entière dénoyautée). Posez le deuxième rouleau de pâte sur la première dont vous aurez mouillé les bords. • Mélangez le jaune d’œuf restant avec une cuillerée à soupe d’eau et badigeonnez la galette à l’aide d’un pinceau. • Enfournez à mi-hauteur 10 min puis de nouveau 10 min en baissant la température à 180 °C (th. 6).

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