Catalogue exposition "Dépeindre"

et

présentent

DÉPEINDRE

dépeindre préface de marion delage de luget

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catalogue maya benkelaya amélie bertrand benjamin bozonnet vincent busson busson & fleiszbein ariel fleiszbein julie fruchon benoît géhanne steve givernaud maude maris guillaume millet anne neukamp laurent rabier alexandra roussopoulos claire tabouret

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biographies

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crédits & courtesy 68

dépeindre marion delage de luget

Et pourtant il n’y a plus aujourd’hui cette promesse du tableau qui représente, plus cette idée d’une peinture qui se devrait de faire voir la « réalité » visible.

Au contraire, une lutte systématique pour se dégager de cette exigence – Braque le résumait dans ses carnets, « Le peintre ne tâche pas de reconstituer une anecdote, mais de constituer un fait pictural. » Tout est dit dans la disparition du préfixe : constituer, donc plus de peinture de l’après-coup qui aurait à régler sa dette à l’égard de la chose dépeinte en lui coïncidant.

Alors plus, non plus, cette exigence que l’œuvre fasse compte-rendu, plus à attendre qu’elle témoigne, comme l’explique Lyotard : parce qu’elle est elle-même l’événement, « (…) la chose qui est là, geste imprenable d’espace, de temps, de matière visuelle ou langagière, qui invente un autre là que notre là. » Lyotard voit dans le travail du peintre quelque chose de proche de l’obstétrique ou de la psychanalyse, de ce travail qui laisse la voie ouverte pour qu’advienne précisément ce qui n’est pas encore arrivé.

La peinture, comme possibles.

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Le geste pictural comme ce qui se détache aussi de l’obligation aux acquis d’une tradition et devient ce fait dont parle Braque, travail d’invention de manières inconnues. Pour DÉPEINDRE ces pratiques contemporaines de la peinture, kurt rencontre la résidence d’artistes de Chamalot.

Dans cet espace de création, en Corrèze, cinq ans de recherche - ici retracés au travers d’un choix d’oeuvres d’Amélie Bertrand, Benjamin Bozonnet, Benoît Géhanne, Steve Givernaud, Maude Maris, Guillaume Millet, Anne Neukamp, Laurent Rabier, Alexandra Roussopoulos et Claire Tabouret.

Face à ces peintures, pour ouvrir le dialogue, une sélection de sculptures : œuvres de Maya Benkelaya, Vincent Busson, Ariel Fleiszbein et Julie Fruchon. Des pièces accordant une attention toute particulière à l’état de surface, disant des volumes surtout leur peau. S’inscrivant donc aussi dans cette même façon qui s’attache à déjouer une certaine habitude. Il faut suspendre cette relation trop familière qui fait qu’on reconnaît une oeuvre, alors que précisément elle surgit sans qu’on sache exactement à quoi s’attendre – évènement, s’approchant de cette définition que Lyotard donnait encore du visuel : « plutôt que vu, il fait voir. »

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la charge 2006 latex, tissu, pressions 403 x 248 x 0,5 cm

maya benkalaya 6

cage à doigt 2005 métal, cuir 13 x 15 x 11 cm

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maya benkalaya

sans titre 2011
 feutre sur papier 35,5 x 45,5 cm

maya benkalaya

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objet noir

2007 latex, sacs en plastique, tissus, tuyaux 30 x 50 x 5,5 cm 9

maya benkalaya

sans titre 2009 180 x 210 cm huile sur toile courtesy galerie SĂŠmiose

amĂŠlie bertrand

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sans titre 2010 180 x 190 cm acrylique sur toile courtesy galerie SĂŠmiose 11

amĂŠlie bertrand

sans titre

2011 huile sur toile 190 x 170 cm courtesy galerie SĂŠmiose

amĂŠlie bertrand

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sans titre 2011 huile sur toile 70 x 60 cm courtesy galerie Sémiose 13

amélie bertrand

vastervick 2010 huile sur toile 45 x 45 cm

benjamin bozonnet

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dès l’aube 2011 huile sur toile 24 x 17 cm 15

benjamin bozonnet

ici-mĂŞme 2011 huile sur toile 24 x 35 cm

benjamin bozonnet

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la route
 2011 huile sur toile 24 x 35 cm 17

benjamin bozonnet

grille de lecture, axiome grille de lecture, mode d’emploi 2001 taille-douce, techniques mixtes 10 x 10 cm

vincent busson 18

grille de lecture, axiome grille de lecture, prĂŠcepte 2001-2011 taille-douce, bois, mĂŠtal dimensions variables 19

vincent busson

[26-10/30-10 2011] 2011 encre offset, patafix速 dimensions variables

vincent busson

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publicité [1694] : « se dit d’un crime commis à la vue de tous » 2011 bois, papier, métal, encre stencil dimensions variables 21

busson & fleiszbein

publicité [1694] : « se dit d’un crime commis à la vue de tous » [détails] 2011 bois, papier, métal, encre stencil dimensions variables

busson & fleiszbein

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lentement s’il vo, slowly plea (extrait) - collection Mastic 2005 livre - éléments binaires, jets d’encre, chutes de papier et plastique, d’autres éléments en 40 ex.

13 x 13 cm 23

ariel fleiszbein

Spring trends, Paris 2011, sulphur yellow, blue, deep deep blue [dÊtail] 2011 impression taille-douce, encre de Chine, jets d’encre 30 x 40 cm

ariel fleiszbein

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Spring trends, Paris 2011, sulphur yellow, blue, deep deep blue 2011 impression taille-douce, encre de Chine, jets d’encre 30 x 40 cm 25

ariel fleiszbein

canyon [11] 2008 crayon sur papier
 19 x 28,5 cm

julie fruchon

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trois tas de sable 2007 mine de plomb sur papier
 100 x 120 cm 27

julie fruchon

fenêtre 2009 mine de plomb sur papier 
150 x 220 x 10 cm

julie fruchon

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flammes
 2011 peinture sur papier 200 x 70 x 20 cm 29

julie fruchon

telle ou telle circonstance 2010 dessin au critĂŠrium et stylo bic sur papier vinci 65 x 45 cm

benoĂŽt gĂŠhanne

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tires un peu plus sur la gauche 2010 dessin au critĂŠrium et stylo bic sur papier vinci 65 x 45 cm 31

benoĂŽt gĂŠhanne

cette occasion des choses 2011 dessin au critĂŠrium sur papier fabriano 300 gr 140 x 140 cm

benoĂŽt gĂŠhanne

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isolation #01 2011 dessin au critĂŠrium et peinture sur papier fabriano 300 gr 140 x 280 cm 33

benoĂŽt gĂŠhanne

sans-titre #4 (I come with the rain) 2010 huile sur toile 100 x 100 cm

steve givernaud

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sans-titre #5 (I come with the rain) 2010 huile sur toile 100 x 100 cm 35

steve givernaud

sans-titre #8 (I come with the rain) 2010 huile sur toile 200 x 160 cm

steve givernaud

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sans-titre #9 (I come with the rain) 2010-2011 huile sur toile 130 x 89 cm 37

steve givernaud

sièges 2011 huile sur toile 110 x 150 cm

maude maris

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communautĂŠ 2011 huile sur toile 200 x 250 cm 39

maude maris

ĂŠtroitesse 2011 huile sur toile 97 x 130 cm

maude maris

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convexe concave 2011 huile sur toile 97 x 130 cm 41

maude maris

nyctalopes 2011 crayons gris sur papier 30 x 21 cm

guillaume millet

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nyctalopes 2011 crayons gris sur papier 30 x 21 cm 43

guillaume millet

nyctalopes 2011 crayons gris sur papier 30 x 21 cm

guillaume millet

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nyctalopes 2011 crayons gris sur papier 30 x 21 cm 45

guillaume millet

sans titre 2009 huile et gouache sur toile 45 x 48 cm courtesy galerie Chez Valentin

anne neukamp

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sans titre 2011 huile et gouache sur toile 80 x 60 cm courtesy galerie Chez Valentin 47

anne neukamp

afloat 2011 huile et gouache sur toile 220 x 180 cm courtesy galerie Chez Valentin

anne neukamp

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sans titre 2011 huile et gouache sur toile 200 x 160 cm courtesy galerie Chez Valentin 49

anne neukamp

aseptica 2009 huile sur toile 120 x 180 cm

laurent rabier

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amalgame 2009 huile sur toile 150 x 180 cm 51

laurent rabier

holiday II 2011 huile sur toile 120 x 150 cm

laurent rabier

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panoptique III 2011 huile sur toile 145 x 190 cm 53

laurent rabier

libres et mobiles 2009 acrylique sur toile circa 120 x 150 cm

alexandra roussopoulos

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libres et mobiles 2010 vue de l’ exposition Là -Haut le Sphinx, Paris 55

alexandra roussopoulos

enfance 6 2009 collage sur papier imprimĂŠ 23 x 16 cm

alexandra roussopoulos

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sisters 2009 collage sur carte postale 10,5 x 15 cm 57

alexandra roussopoulos

maison inondĂŠe 11 2011 acrylique sur papier, contrecollĂŠ sur aluminium 27 x 39 cm courtesy galerie Isabelle Gounod

claire tabouret

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maison inondĂŠe 12 2011 acrylique sur papier, contrecollĂŠ sur aluminium 27 x 39 cm courtesy galerie Isabelle Gounod 59

claire tabouret

maison inondĂŠe 3 2009 acrylique sur papier 50 x 65 cm courtesy galerie Isabelle Gounod

claire tabouret

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maison inondĂŠe 5 2011 encre acrylique sur papier 77 x 57 cm courtesy galerie Isabelle Gounod 61

claire tabouret

biographies

maya benkelaya est née en 1980, à Alger. Durant sa formation – à l’université Paris 8 et à l’Ecole des Beaux-Arts de Paris -, elle a suivi l’enseignement du collectif Art Orienté Objet et de Jean-Yves Jouannais, puis travaillé auprès d’Erwin Wurn et de Christian Bernard. C’est dans l’atelier d’Anne Rochette qu’elle a développé ses recherches autour d’objets appareillant le corps : accessoires a priori fonctionnels, évoquant un confort, mais dont la forme se révèle idiote, au mieux absurde, et finalement inadéquate à satisfaire l’usage énoncé. Ces objets jouent des contraintes liées au corps pour matérialiser toute une gamme d’embarras, sans jamais toutefois proposer d’issue aux problèmes qu’ils soulignent.

Poétique du decept, que Maya Benkelaya nourrit encore en s’attachant à des techniques mineures – cette économie de moyen lui permettant de saper toute grandiloquence pour, au contraire, insister sur la valeur esthétique de ces petites choses que l’on laisse habituellement en marge.

amélie bertrand est née en 1985, vit et travaille à Paris. Diplomée de l’École Supérieure des Beaux-Arts de Marseille, elle est représentée par la galerie Sémiose à Paris. Une première exposition personnelle y a été organisée

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en 2010, intitulée Rock around the Bunker. Son travail fait partie des collections du Fonds Régional d’Art Contemporain du Limousin et du Fonds National d’Art Contemporain.

benjamin bozonnet Né en 1974 à Lyon, Benjamin Bozonnet

commence ses études artistiques à l’école Boulle en 1993 puis, choisissant la peinture comme médium de prédilection, il rentre aux Beaux-Arts de Paris dans l’atelier de J-M Alberola d’où il sort diplômé en 1999.

Depuis, multipliant les expositions en France et à l’étranger, il développe, entre autres, le thème de la sieste, explorant ainsi ses rêveries picturales.

Au gré des collaborations qu’il affectionne, son monde s’incarne aussi sous différentes facettes imprimées.

Dernièrement en 2010 sort Pilori aux éditions Elytis, un roman graphique conçu à quatre mains avec l’écrivain Olivier Bleys.

vincent busson Né en 1970, vit et travaille à Paris. Il est diplômé de l’ENSAD en 1997. S’appuyant sur son intérêt pour l’image imprimée, son travail tente une lecture critique de la mécanique discursive des médias au travers d’une pratique polymorphe - dessin, image imprimée, volume, installation, livre d’artiste.

Son travail est régulièrement exposé aussi bien à l’étranger (Tallinn, print festival 2007, Berlin 2011) qu’en France (cneai 2009, collaboration avec Samon Takahashi ; kurt-forever au 6b).

ariel fleiszbein vit et travaille en France. Diplomée de l’ENSAD en 1996, son travail s’articule autour de la page, de l’objet et de l’espace.

Elle s’intéresse aux différentes constructions de sens et divers conditionnements formés et véhiculés par notre société.

Elle travaille par ailleurs en collaboration avec d’autres artistes - C. Lipsyc, B. Fox, Kitsune - et notamment V. Busson (une de leur dernière pièce commune est exposée à DÉPEINDRE). Son travail est exposé en France et ailleurs (à Paris - chez Tanguy Garric, ou lors d’événements pervasifs - à Grenoble, Manosque, Toulouse - la médiathèque -, récemment à Berlin avec kurt-forever).

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julie fruchon Après avoir obtenu son DNAP aux Beaux-Arts de Nantes,

Julie Fruchon part en échange à Berlin pendant un an, à son retour elle intègre les Beaux-Arts de Paris ou elle obtient son DNSAP en 2007.

Dans le travail de Julie le support papier n’est pas seulement le support du motif, il peut dans certains cas concourir à la représentation et servir à constituer une forme tridimensionnelle. Elle combine souvent un trait inscrit sur la feuille et un trait obtenu par pliage qui sert à produire du volume. « J’utilise les principes du dessin tant matériels (papier, crayon) que conceptuels (trouver un code pictural, représenter par un signe).

Dans ces contraintes de moyens, je cherche des dessins qui contiendraient à la fois le re-présentable, le visible (le contour) et son contenu. »

benoît géhanne (Cherbourg, 1973) est diplômé de l’ENSAD. Il vit et

travaille à St Denis. Ses réalisations jouent des univers visuels issus des médias et du cinéma. De là viennent ses « sources » : fragments d’images, compositions, cadrages, tous les poncifs qui définissent la ligne de ces reportages photographiques dits « chocs » ou les archétypes des films degenre. Benoît Géhanne reproduit ces clichés sous forme de figures photoréalistes, qu’il associe à des compositions de plans colorés, la tension entre l’image documentaire et l’abstraction géométrique provoquant une certaine étrangeté. D’un côté un sentiment de déjà-vu, de l’autre une décontextualisation qui gêne la reconnaissance – comme dans cette critique que propose la figuration narrative, lorsque les lieux communs semblent soudain ne plus être à leur place.

Dernières expositions : le Kulturpalast et la Galerie Crystal Ball (Berlin), Le Cube, au 6b avec kurt-forever, interventions sur deux sculptures de Jean-François Leroy pour la FIAC jardin des tuileries (2011).

steve givernaud est peintre, il vit et travaille à Fontenay sous bois où depuis 2007 il œuvre à la création d’ateliers d’artistes (Midi6).

Diplômé des Beaux-Arts de Paris en 2006, il expose régulièrement (Galerie Art 89 en 2011, Fondation Taylor en 2010, Novembre à Vitry en 2010/2009/2005), ainsi qu’au Portugal (biennale d’Arts de Marhina Grande en 2010). La matière à son oeuvre il la trouve dans le quotidien.

Que ce soient des paysages traversés, désaffectés ou empreints de mémoires et de fantasmes. Au travers des formes architecturales, des immeubles

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ou cathénaires, l’omniprésence du ciel ou d’une nature étrange tend à synthétiser un sentiment de latence. La musique y joue un rôle prépondérant.

Steve Givernaud aime à voir ses peintures comme une partition où le silence - accroché aux câbles électriques - est primordial. Elles interrogent notre relation au paysage, au quotidien et à ce qui construit silencieusement notre être.

maude maris est peintre, elle expose régulièrement en France et en Allemagne. Après un post-diplôme en 2009/2010 à la Kunstakademie de Düsseldorf auprès de Hubert Kiecol, classe architecture-sculpture, son travail commence à se déployer également dans l’espace à travers sculptures et installations, accompagnées d’une pratique régulière du dessin.

Ses peintures sont des cases ouvertes sur le regardeur, lieux vacants où les proportions indéfinissables des objets qui y sont placés trouvent leur résonance.

Ces volumes traités de façon très précise ne renvoient pourtant à aucun référent identifiable. Si l’espace représenté est lisible, on y décèle des disjonctions. Nourrie par le minimalisme et la peinture des primitifs italiens, elle interroge notre relation à la perspective dans un jeu de construction mental qui joue sans cesse sur l’ambiguité de son échelle.

guillaume millet Peintre et dessinateur (Rennes, 1970), Guillaume Millet vit et travaille à Paris. En 2011, ses peintures font l’objet d’une exposition personnelle à la Galerie Eric Linard. Puis dans le cadre d’une résidence à l’Espace de l’Art Concret à Mouans-Sartoux (06), il réalise une série de dessins à partir des salles de la Donation Albers-Honegger : Les nouvelles reproductions. Cette série est présentée dans les espaces de la Donation puis dans les locaux de la revue De l’art à Nice.

Sélectionné pour une commande dans le cadre du 1% artistique, il conçoit ensuite un ensemble de peintures murales pour un collège de Colombes (92).

Bénéficiant du programme de résidence de Chamalot (19), il développe également une série de dessins intitulés Nyctalopes. Cet ensemble est partiellement présenté au 6b pour l’exposition DÉPEINDRE. Guillaume Millet est représenté à Paris et à Zurich par la galerie Bernard Jordan.

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anne neukamp est née en 1976 à Düsseldorf, Allemagne. Ella a fait ses études à la Kunstakademie de Düsseldorf et à la Hochschule für bildende Künste Dresden , elle vit et travaille à Berlin. Son travail est régulièrement montré en Allemagne et en France. Ses dernières expositions ont été La Biennale de Prague et l’exposition « Based in Berlin » au KW, Institute for contemporary art, à Berlin. Son travail est représenté par la Galerie Chez Valentin, Paris.

laurent rabier est né en 1975. Il s’intéresse dès son adolescence à

l’architecture, à la peinture et à la sculpture d’assemblage. Quelques années après des études supérieures en Arts Plastiques, ces différents domaines vont progressivement se combiner dans sa pratique artistique. Il expose régulièrement depuis 2007. « Toutes ces boites que je démonte pour les transformer, les réorganiser à l’image du réel, cela ressemblerait presque à de l’origami. Le réel comme un jeu de construction permanent.»

alexandra roussopoulos est née en France en 1969, de nationalité grecque et suisse. Elle a étudié à Londres à la Camberwell School of Art, puis à Ecole des beaux-arts de Paris où elle vit et travaille.

Elle a exposé en Suisse (Fondation Louis Moret et le Manoir à Martigny, davel 14 à Cully, Villa Bernasconi au Grand-Lancy, la Ferme Asile à Sion) et en France (L’art dans les chapelles 2009 en Bretagne, la Vigie à Nîmes, la cité radieuse de Le Corbusier à Marseille, galerie Marie-Victoire Poliakoff à Paris et APDV /Yvon Nouzille, porte de Vincennes).

Ses œuvres sont reproduites dans plusieurs catalogues d’expositions personnelles et collectives et figurent dans la partie contemporaine du Livre libre (Les cahiers dessinés 2010). Une monographie, Forma Fabulis, a été récemment éditée par Frédéric Pajak.

claire tabouret Diplômée en 2006 des Beaux-Arts de Paris, Claire Tabouret vit et travaille à Pantin. Que ce soit ses dessins constitués d’une multitude de traits de feutre, ou ses grandes peintures sur toile, le travail de Claire Tabouret prend pour point de départ des arrêts sur image prélevés

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dans le flot télévisuel et numérique. Il s’agit pour elle de resserrer son attention sur l’oscillation entre ces visions issues d’une réalité toujours mouvante et le temps plus long de la peinture. Par sa manière de peindre par strates et recouvrements de plus en plus obscurs, Claire Tabouret éprouve la résistance de ses peintures.

Ses nouvelles toiles, où la figure humaine fait pour la première fois irruption dans les espaces représentés, feront l’objet d’une exposition personnelle à la galerie Isabelle Gounod en Janvier 2012.

Les œuvres de Claire Tabouret sont présentes dans les collections de la Fondation Salomon et du FRAC Haute-Normandie.

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crédits photographiques & courtesy galerie Sémiose, p. 10-13 ; Benoît Géhanne, p. 17-20 ; galerie Chez Valentin, p. 44-47 ; Ludovic Jecker, p. 45-47 ; Joan Ayrton, p. 52 ; galerie Isabelle Gounod, p. 58-61 ; les artistes.

contacts Chamalot - Résidence d’artistes Christine et Philippe Pée 19300 Moustier Ventadour + 33 (0) 5 55 93 05 90 chamalot.residence@free.fr www.chamalot-residart.fr

kurt-forever

15, rue Dezobry 93200 Saint Denis contact@kurt-forever.com www.kurt-forever.com

© Chamalot - Résidence d’artistes / kurt-forever / les artistes / les auteurs Tous droits de reproduction réservés pour tous les pays ISBN : 978-2-917684-02-3 Dépôt légal : novembre 2011 68