L’alimentation durable doit intégrer l’équité sociale d’accès aux disponibilités, à l’amélioration sanitaire sans oublier le développement des plaisirs de la vie. Une médicalisation croissante de l’alimentation. > Le puritanisme religieux est relayé par des discours nutritionnels fréquemment très normatifs privilégiant la santé au détriment des plaisirs. > La recherche des plaisirs immédiats liés à l’alimentation est la préoccupation très largement majoritaire des mangeurs, > Les effets sanitaires à long terme (comme les questions de durabilité) sont essentiellement des préoccupations des populations les plus riches. L’approche de l’alimentation durable (objectifs d’équité sociale et intergénérationnelle) doit tenir compte de ces différences d’attentes liées au niveau de développement économique. La consommation de viande pose des questions de durabilité d’ordre écologique et sanitaire, Mais son augmentation par la très grande majorité de la population mondiale répond à une attente de plaisirs que les riches repus ne peuvent leur refuser.