Note de conjoncture 2ème semestre 2009

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COMMERCE GRANDE DISTRIBUTION La situation dans les GMS est jugée moins bonne en comparaison à 2008 indiquant que s’installe la tendance à la baisse de la consommation des ménages (à l’exception des achats de véhicules). La demande des ménages est affectée par une baisse du pouvoir d’achat et une perte de confiance. La menace d’une réduction des salaires combinée à une reprise de l’inflation, ajoutée aux tensions sur le marché de l’emploi, pourrait être de nature à affaiblir davantage le pouvoir d’achat. La fréquentation des établissements est quasi inchangée ; le prix du panier moyen est en revanche moins élevé, avec des achats qui portent de plus en plus sur les produits de première nécessité et sur les produits 1ers prix. Les résultats sont en recul et les enseignes poursuivent les réductions de coûts engagées précédemment (moindre recours aux effectifs temporaires, polyvalence des salariés, contraction des budgets publicitaires notamment). On observe enfin une baisse des prix d’achat et des prix de vente sur nombre de produits alimentaires (fruits et légumes par exemple) et non alimentaires (comme le multimédia). Les ventes des soldes d’hiver présentent un bilan mitigé, la grande majorité des circuits de distribution ayant subi un léger recul des ventes. Le secteur reste fortement dépendant de la conjoncture économique. Les professionnels n’attendent pas de retour à la normale dans les mois à venir.

AUTOMOBILE Le marché hexagonal et le marché ariégeois de l’automobile résistent plutôt bien avec une poursuite de la croissance tout au long de l’année, soit une progression de 15,6% des ventes de véhicules neufs en Ariège en 2009. La hausse générale est une conséquence attendue de la prime à la casse qui a joué à plein son rôle de soutien et de relance de l’activité (50% des ventes ont porté sur des véhicules « bonussés »). Cette mesure a majoritairement bénéficié aux constructeurs français qui restent dans le trio de tête des meilleures ventes de véhicules (Renault suivi par Peugeot puis Citroën). 2 observations notables : - il est observé une bonne tenue du marché « premium » qui bénéficie dans une bien moindre mesure de la prime à la casse - le marché du low cost poursuit quant à lui sa progression représentant désormais 3,5% des parts de marché dans le département On assisterait ainsi à une bi-polarisation du marché : « low cost attitude » d’une part et « premium » d’autre part, sachant qu’il sera nécessaire aux constructeurs situés entre ces deux extrêmes de s’adapter (développement de produits innovants, image…). Cette croissance globale du marché en volume a toutefois des effets non négligeables sur les marges commerciales en baisse (double effet de la modification du mix-produit et des prix cassés).


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