Dossier diffusion_17/18

Page 4

AMOR Jaco Van Dormael & Michèle Anne De Mey Astragales ASBL

5 ‒ FR ‒ Conséquence d’un choc thermique à -30° lors d’une tournée hivernale au Canada, la danseuse et chorégraphe Michèle Anne De Mey est soudain, dans l’aéroport de Toronto, frappée d’un coma abrupt dont elle ne reviendra que plus tard. Cette « expérience imminente de la mort », c’est ainsi qu’elle est scientifiquement répertoriée, engendre en son subconscient une puissante vision de lumière et de chaleur qui réunit ses proches les plus intimes dans une submergeante bouffée d’amour. De l’autre côté du miroir – de la vie, de la mort ? -, Lewis Carroll n’est pas très loin, ni les interrogations

existentielles et métaphysiques d’Alice au pays de ce qui nous étonne et nous pose question. Une glace sans tain aux dimensions du plateau, possible véranda, constituera l’écran d’où surgira la scène du rêve et de l’imaginaire, via les images de paysages ou d’intempéries filmées par Julien Lambert et Giacinto Caponio, soulignée par une musique qui évoquera les rivages des ténèbres, à l’image des « laments » de la reine Didon de Purcell. Elle suggèrera aussi la frontière ténue de l’agonie et du trépas, dans un no man’s land confusément habité d’absurde et de nonsense.

‒ EN ‒ After suffering thermal shock from temperatures of minus 30 degrees during a winter tour of Canada, Michèle Anne De Mey suddenly fell into a coma, in Toronto airport, from which she did not immediately recover. This “near-death experience”, as it is scientifically named, gave rise to a potent vision of light and warmth in her subconscious, producing an overwhelming feeling of love for her nearest and dearest. On the other side of the mirror – of life, of death? – Lewis Carroll is not that far away, nor are the existential and metaphysical questions asked by Alice

in a land full of surprise and wonder. A mirror without silvering the same size as the set, possibly a veranda, forms the screen which spawns dreamlike, fanciful scenes, via images of landscapes or the elements filmed by Julien Lambert and Giacinto Caponio, enhanced by music which conjures up the shores of darkness, in the same way as the queen’s “Lament” in Purcell’s Dido and Aeneas. It also suggests the insubstantial boundary that exists between the agony of dying and death itself, in a no-man’s-land chaotically inhabited by absurd and meaningless elements.

CREATION BE-Théâtre National Wallonie-Bruxelles → 03 > 15.10.17

DANSE/DANCE

on TOUR Calendar: astragales.be

Mise en scène/Direction : Jaco Van Dormael • Chorégraphie/Choreography : Michèle Anne De Mey • Scénographie/Scenography : Sylvie Olivé • Créateur lumière/Light design : Nicolas Olivier • Création images filmées/Filmed images : Juliette Van Dormael, Julien Lambert • Création son/Sound : Boris Cekevda • Création des effets spéciaux et vidéo/Special effects & video : Giacinto Caponio • Prod. : Astragales asbl | Création Studio Théâtre National Wallonie-Bruxelles • Coprod. : Théâtre de Namur, Mars Mons arts de la scène, La Coop asbl • En partenariat avec/In partnership with : Charleroi Danses, Centre chorégraphique de la Fédération Wallonie-Bruxelles et le KVS • Avec le soutien de/With the support of : Fédération Wallonie-Bruxelles (production en cours) • Avec le soutien de/With the support of : taxshelter.be & ING & tax shelter du gouvernement fédéral de Belgique • ©Getty Images - Portrait M. A. De Mey & J. Van Dormael : ©Maarten Vanden Abeele


Issuu converts static files into: digital portfolios, online yearbooks, online catalogs, digital photo albums and more. Sign up and create your flipbook.