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Comment favoriser le maintien à domicile? 6 FICHES PRATIQUES  L’APA à domicile  Les organismes de MAD  L’hospitalisation à domicile

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La bientraitance  Les aidants familiaux  Les séjours temporaires

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FICHE N˚1

L’Allocation Personnalisée d’Autonomie (APA) à domicile L’APA est une allocation participant à la prise en charge financière des aides nécessaires au maintien à domicile d’une personne âgée dépendante.

Les conditions d’attribution • Etre âgé de 60 ans ou plus • Avoir besoin d’aide dans l’accomplissement d’actes essentiels à la vie ou d’une surveillance régulière. • Attester d’une résidence stable en France L’APA à domicile peut être perçue par les personnes résidant chez elles, chez un accueillant familial ou dans un foyerlogement.

Les étapes de la demande d’APA • Le retrait du dossier se fait notamment auprès du Conseil général, d’un Centre communal d’action sociale (CCAS), d’un Centre local d’information et de coordination (CLIC),... • Une équipe médico-sociale se rendra au domicile du demandeur pour évaluer son degré de dépendance, son entourage, ainsi que son habitat. • Le demandeur recevra un courrier l’informant du montant du plan d’aide mensuel (évalué par l’équipe medico sociale) et du montant de la participation restant à sa charge. Le montant de l’aide dépend des ressources du bénéficiaire. • Pour contester le montant du plan d’aide, le demandeur doit adresser au Conseil Général un recours motivé. Le Conseil Général dispose alors de 8 jours pour proposer un second plan d’aide.

Que couvre l’APA ? L’APA sert à financer toutes les dépenses figurant dans le plan d’aide personnalisé de la personne âgée. L’objectif de ce plan est de permettre au bénéficiaire de continuer à vivre à son domicile. Parmi les prestations prises en charge, on trouve notamment: • Les interventions à domicile: aideménagère, service de portage de repas... • Les aides techniques: fauteuil roulant, canne, lit médicalisé... • L’adaptation du logement: travaux d’aménagement et de sécurisation du domicile...

À savoir Le Conseil Général peut être amené à verser, en une seule fois, plusieurs mensualités (maximum 4), en cas d’achat d’une aide technique ou pour le financement de travaux d’adaptation.

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Notre guide pratique sur l’APA

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FICHE N˚2

Les soins à domicile Les services de soins infirmiers à domicile (SSIAD) permettent une prise en charge médicale à domicile.

L’aide à domicile L’aide à domicile recouvre diverses interventions concourant au maintien à domicile des personnes âgées. Une auxiliaire de vie sociale (AVS) peut aider la personne dans les actes de la vie courante (tâches ménagères, aide aux transferts, à la toilette...) et offrir un accompagnement social (présence affective, lecture...). D’autres prestations, telles que le portage des repas, la téléassistance, les transports accompagnés et les petits travaux, peuvent aussi être d’un grand secours.

Les formules existantes L’aide à domicile peut prendre différentes formes : • L’emploi direct (de gré à gré) d’une aide à domicile, qui pourra aussi être un proche : en tant qu’employeur, la personne âgée est responsables des formalités administratives (URSSAF, fiche de paie), pouvant être allégées par l’utilisation du Chèque Emploi Service Universel (CESU) ; • Les services mandataires : ils se chargent du recrutement et de la gestion administrative à la place de la personne âgée, qui reste cependant employeur ; • Les services prestataires : ils emploient les différents intervenants, dont ils proposent les services moyennant un prix global.

Les soins à domicile Les services de soins infirmiers à domicile (SSIAD) permettent une prise en charge médicale à domicile. Ils ont vocation tant d’éviter l’hospitalisation (notamment lors d’une phase aiguë), que de prévenir ou retarder la perte d’autonomie. Les SSIAD assurent sur prescription médicale: • Des soins de base (pansements, surveillance médicale), • L’assistance pour la toilette et l’hygiène • Des soins paramédicaux (kinésithérapie, orthophonie). Les SSIAD effectuent un travail de coordination des soins, notamment avec les médecins traitants, les autres professionnels, les centres de santé, les établissements et services de santé et les établissements médico-sociaux. Ils contribuent également à l’éducation et à la prévention en matière de santé.

À retenir Les organismes de maintien à domicile s’adressant aux personnes âgées de plus de 60 ans doivent bénéficier d’un agrément qualité.


FICHE N˚3

L’hospitalisation à domicile (HAD) L’HAD représente une alternative au séjour dans un établissement hospitalier classique, améliorant le confort du patient.

Les soins concernés par l’HAD L’hospitalisation à domicile permet d’assurer au domicile du patient des soins médicaux et paramédicaux importants pour une durée déterminée, mais renouvelable. Les SSIAD assurent sur prescription médicale : • Des soins ponctuels (chimiothérapie...) • Des soins continus (nutrition entérale, pansements complexes...), • Une réadaptation au domicile (rééducation orthopédique ou neurologique), • Des soins palliatifs.

La prise en charge de l’HAD Une HAD est prise en charge par les organismes d’assurance maladie et les mutuelles dans les mêmes conditions qu’une hospitalisation classique, à l’exception du forfait hospitalier qui n’est pas dû par la personne puisqu’elle est soignée chez elle. Les établissements d’HAD facturent leurs prestations à l’assurance maladie conformément à la tarification à l’activité (T2A). Ces tarifs tiennent compte de la nature des soins prodigués, de la complexité de la situation clinique, de l’état de dépendance de la personne accueillie, de la durée de sa prise charge et de l’évolution de son état de santé au cours du séjour.

Les conditions d’admission • La demande d’admission relève d’une prescription médicale • L’HAD peut être demandée par le médecin traitant ou le médecin hospitalier lorsqu’il estime que les soins peuvent être prodigués à domicile. • Le patient et sa famille doivent donner leur accord. • Le patient doit résider dans une zone couverte par une structure d’HAD disposant d’un nombre de lits suffisants pour l’accueillir. Une évaluation médicale, paramédicale et sociale sera effectuée par l’équipe de coordination de la structure, avec visite au domicile du patient pour vérifier si le logement permet l’HAD. L’admission est prononcée par le responsable de la structure, après avis du médecin coordonnateur.

Zoom sur L’HAD repose sur un travail de coordination, les soins étant prodigués par une équipe pluridisciplinaire, constituée notamment d’infirmiers, d’aides- soignants, de kinésithérapeutes, d’orthophonistes et d’ergothérapeutes. Par ailleurs, une assistante sociale accompagnera le patient pour organiser le maintien à domicile (aides à domicile, aides financières).


FICHE N˚4

La bientraitance Accompagner une personne âgée demande de faire preuve de sensibilité, afin d’assurer une prise en charge respectueuse et chaleureuse.

La bientraitance à domicile La bientraitance est une manière de se comporter à l’égard d’une personne vulnérable reposant sur le respect de sa dignité et visant à favoriser son bien-être. Elle recouvre ainsi diverses manières d’être, d’agir, de dire, d’écouter et de respecter les volontés et besoins de la personne. La bientraitance concerne aussi bien les aidants familiaux, qui accompagnent un proche au quotidien, que les professionnels amenés à prendre en charge la personne âgée.

Des conseils pour les aidants Les aidants tant familiaux que professionnels doivent :

Les outils de bientraitance Les services d’aide à domicile mettent en œuvre des démarches de qualité comprenant la constitution d’un projet de vie avec, si possible, la participation de la personne âgée, la remise d’un livret d’accueil expliquant les prestations et les droits de l’usager, ainsi que la formation des professionnels pour les sensibiliser à la lutte contre la maltraitance.

À savoir Si vous êtes victime ou témoin de maltraitance, les bénévoles de l’association ALMA France sont à votre écoute au : 04 76 84 20 40

• Respecter le cadre de vie de la personne, ses goûts, ses choix et refus, ainsi que son intimité et sa pudeur. • Être présents, sans s’imposer : être attentifs à ses désirs, accepter ses propos sans jugement. • Echanger avec patience et considération: utiliser un ton respectueux et chaleureux, respecter son silence. • Prendre soin de la personne sans la remplacer: si possible faire avec elle et non à sa place, l’encourager dans ce qu’elle peut encore faire. • Adapter son alimentation : à ses goûts, habitudes et capacités, l’aider à manger à son rythme.

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Bientraitance

Pour une prise en charge humaine et chaleureuse

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FICHE N˚5

Les aidants familiaux La famille joue un rôle important dans la prise en charge de la personne âgée à domicile : huit aînés sur dix bénéficient de l’aide d’un proche.

Le rôle des aidants Cette aide est régulière et demande une grande disponibilité (en moyenne six heures par jour) pour pouvoir assister la personne âgée dans ses activités domestiques, lui octroyer des soins ou l’accompagner dans diverses démarches administratives.

Les droits de l’aidant Le plan d’aide de l’Allocation Personnalisée d’Autonomie (APA) peut comporter des heures d’aide à domicile. L’APA prend en partie en charge ces heures et le bénéficiaire (GIR 1-4) peut rémunérer tout membre de sa famille pour accomplir ce travail, sauf son conjoint. Lorsque l’état de l’aîné le justifie, l’aidant peut bénéficier d’un congé sans solde : •  le congé de soutien familial, pour accompagner un proche âgé en perte d’autonomie grave (GIR 1-2) (3 mois, renouvelable jusqu’à un an sur l’ensemble de la carrière). •  le congé de solidarité familiale, pour assister un proche en fin de vie (3 mois, renouvelable une fois). Il donne droit à une allocation journalière de 54,17 € pendant 21 jours (ou 27,09 € pendant 42 jours, si le congé est transformé en activité à temps partiel).

Les formations pour aidants Pour mieux comprendre les besoins de son proche et connaître ses droits, l’aidant peut suivre une formation dispensée par sa caisse de retraite, un CLIC, un CCAS ou diverses autres associations. Les thèmes abordés sont la bientraitance, les gestes à effectuer en cas d’urgence, les solutions de répit, etc.

Le soutien des aidants Pour éviter l’épuisement, l’essentiel est de ne pas rester isolé. Le soutien des aidants passe par des structures associatives qui pourront les écouter et les soutenir. Ce sont des lieux d’information, de rencontre et d’échanges animés, entre autres, par des psychologues. C’est le cas du réseau de «Cafés des Aidants» (www.aidants.fr/cafesdes-aidants).

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Les aidants familiaux

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POUR ALLER + LOIN...

Le séjour temporaire, une solution de répit Le répit est nécessaire aux aidants familiaux qui s’investissent physiquement et moralement dans l’accompagnement de leur proche.

Soutenir un proche âgé dépendant nécessite souvent une disponibilité importante. Cependant, l’aidant familial peut se sentir fatigué, souhaiter se reposer, ou encore avoir besoin de s’absenter pour des raisons personnelles. Il existe diverses solutions temporaires qui permettent de procurer des moments de répit aux aidants familiaux.

L’accueil de jour Un accueil de jour est un lieu réservé à l’accueil de personnes âgées pour une durée allant d’une demi-journée à plusieurs jours par semaine. La personne accueillie participe à diverses activités, qui visent en particulier à stimuler son autonomie et à lui permettre ainsi de rester à domicile dans les meilleures conditions possibles. L’accueil de jour permet à l’aidant familial de se libérer du temps tout en confiant son proche âgé à du personnel qualifié.

L’accueil de nuit L’accueil de nuit permet de bénéficier des services de la maison de retraite, en particulier pour l’accomplissement des actes de la vie quotidienne : coucher, lever, habillage, toilette, prise de médicaments, de repas…Il permet également aux aidants de la personne accueillie la nuit de profiter de moments de répit.

L’hébergement temporaire L’hébergement temporaire est une solution transitoire et limitée dans le temps. Il permet à une personne âgée de résider pendant un moment en collectivité, soit parce qu’il lui est provisoirement impossible de rester chez elle (travaux dans son logement, absence de ses proches, etc.), soit pour procurer un répit aux aidants familiaux.

Les séjours de vacances Il existe des séjours de vacances adaptés aux personnes âgées en perte d’autonomie. Ces dernières sont soit accompagnées par un de leurs proches, soit prises en charge par des professionnels. Les séjours de vacances sont pour elles une occasion de rompre avec le quotidien. Pour plus de renseignements sur les séjours possibles, renseignez-vous auprès du CLIC (Centre local d’information et de coordination) le plus proche de votre domicile.

À savoir Les séjours de répit peuvent être inclus dans le plan d’aide de l’APA ou partiellement pris en charge par la caisse de retraite.


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