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Dossier de presse - Février 2018

BELLES ET RÉELLES

Les femmes de la résidence Schumann

EXPOSITION PHOTOGRAPHIQUE Du 8 au 10 mars 2018 Résidence Schumann - Le Kremlin Bicètre

VERNISSAGE le jeudi 8 mars 2018 - de 17h à 20h RENCONTRE le samedi 10 mars 2018 - de 15h à 19h

UN PROJET DE Guillaume MURAT Odile ASTORGA et KREMLIN-BICÊTRE HABITAT

Loubna Oumeziane


BELLES ET RÉELLES Les femmes de la résidence Schumann

Dans la résidence Schumann au Kremlin-Bicêtre, comme dans beaucoup d’autres quartiers populaires de France, les tracas du quotidien poussent parfois les gens à rester chez eux. Pour rétablir l’échange et le dialogue, le bailleur social, Kremlin-Bicêtre Habitat, a donné carte blanche à Guillaume Murat et Odile Astorga pour lancer un grand projet photo mettant à l’honneur les habitantes de la résidence. L’occasion pour elles d’affirmer fièrement leur féminité, leur force de caractère et l’identité de leur quartier tout entier. Et de renouer les liens humains autour d’une série de portraits pleins de joie.

« J’ai mis cette robe car elle reflète le soleil. Sur la photo je me reconnais dans la joie. » Jeanne Tientcheu


La fête au quartier À la résidence Schumann, la vie quotidienne est somme toute assez banale. Situé au Kremlin-Bicêtre, à une vingtaine de minutes du centre de Paris, ce quartier populaire pose le décor d’une banlieue familière. Et comme c’est parfois le cas, le quotidien a fini par submerger les uns et les autres. Peu à peu, chacun a pris l’habitude de s’occuper de ses affaires, quitte à laisser s’estomper la communication entre les habitants. Par ailleurs, en déambulant dans les alentours, on ne croise le plus souvent que des femmes. À croire qu’elles sont désormais seules à continuer à faire vivre le quartier sans baisser les bras. « Nous n’avons pas d’étude précise là-dessus mais c’est un constat que nous avons fait. Au niveau des habitants, il y a une certaine mixité hommes-femmes mais quand on se promène dans la résidence en journée, on ne rencontre que les femmes et leurs enfants, » explique Hugues Barrat, en charge de la communication pour Kremlin-Bicêtre Habitat. Cependant le quartier risque à l’avenir de devoir rompre avec sa routine du chacun chez soi. La résidence Schumann, inscrite dans un des projets de renouvellement urbain du Val-de-Marne, va connaître de profondes mutations. Il est temps, après plus de 60 ans, de redéfinir l’avenir de ses bâtiments qui structurent l’espace. Pour mener à bien ce projet, le bailleur a décidé de faire un pas vers les résidents en organisant tout l’été des séances photo dans le quartier afin de rendre hommage à ses habitantes. Un moyen de documenter l’histoire de la résidence Schumann et surtout de ramener les résidents vers le dialogue, l’échange et le vivre-ensemble. Et si beaucoup de ces femmes ont d’abord été un peu intimidées à l’idée de passer devant l’objectif d’un photographe professionnel, la curiosité et l’envie d’afficher fièrement leur féminité ont fini par l’emporter. « Cheeese ! »

Très vite, les habitantes de la résidence ont d’ailleurs compris que ce projet allait finalement bien plus loin que la simple réalisation de portraits. Les différentes séances photo mises en place en plein milieu du quartier sont vite devenues de véritables événements, des moments de vie et de partage, rendus possibles grâce à l’enthousiasme et l’entrain des résidents. À chaque fois, le photographe Guillaume Murat et la directrice artistique Odile Astorga posaient tous les deux un regard positif et joyeux sur un monde qui ne l’est pas toujours. « Les enfants nous ont beaucoup aidé, » précise cette dernière. « Ils venaient tous car on avait installé une table, des chaises, etc. C’était l’occasion de se poser, de boire un verre, de manger un morceau. C’était un joyeux bordel, ça courait dans tous les sens, ça blaguait, ça n’avait rien d’un shooting trop sérieux. » Pour le dispositif de photographie, le parti-pris est de s’inspirer de certains shooting de mode, comme le souligne Odile Astorga : « L’idée était de faire sortir les femmes de leur cadre de vie tout en étant ancré dans celui-ci. Perturber ou souligner les perspectives du quartier par un cadre de couleur qui agirait comme un révélateur de ces habitantes. » En plus de cela, il est demandé à chacune des résidentes de Schumann passant devant l’objectif de sortir pour l’occasion ses vêtements des grands événements, afin qu’elles puissent se montrer telles qu’elles voudraient qu’on les voit. Le sourire aux lèvres, Guillaume Murat se souvient : « Une femme nous a dit : « Je reviens, » avant de disparaître. Cinquante minutes plus tard, elle est arrivée impeccablement maquillée, en portant un énorme boubou blanc. Elle avait une allure incroyable, elle était presque méconnaissable. La transformation était impressionnante. » Preuve que les vêtements ne font finalement que révéler la beauté naturelle.


« La féminité, c’est tout ce qu’une femme représente. » Derrière ces séances photo et ces moments passés ensemble, la véritable finalité était évidemment de réfléchir à la notion de féminité. Et pour beaucoup des habitantes de ce quartier du Kremlin-Bicêtre, être une femme passe avant tout par une forme d’indépendance et d’affirmation de soi. « La féminité, c’est faire ce que j’ai envie de faire. Et j’ai envie de vivre, pas de me casser la tête avec quelqu’un, » explique par exemple Natalia Oliveira. ravie d’avoir enfilé ses plus beaux habits pour l’occasion. En réaction, malgré les petits complexes que tout le monde peut avoir face à l’objectif d’un photographe, elles se prêtent donc au jeu du shooting afin de donner à voir une féminité plus vraie et moins cliché. Et pour les aider à se sentir à l’aise, Guillaume et Odile n’ont pas hésité à ruser. « Par exemple, pour mettre en confiance une femme d’origine portugaise, nous mettions du fado à fond dans la cour. Parfois, nous prenions aussi certaines femmes en photo pendant qu’elles faisaient des signes à leurs enfants qui jouaient autour, » explique la directrice artistique. De quoi rendre tout le monde plus à l’aise tout en laissant aux résidentes la liberté de se recentrer sur leur féminité, voir même de jouer les mannequins le temps d’une journée.

« La féminité, c’est faire ce que j’ai envie de faire. Et j’ai envie de vivre, pas de me casser la tête avec quelqu’un. » Natalia Oliveira


« Cette cohésion peut perdurer dans le temps » Parallèlement à ces événements qui se sont tenus dans la résidence Schumann, c’est surtout toute une série de liens qui se sont tissés entre modèles et avec le reste des habitants. Pendant que certaines prenaient la pose, d’autres commentaient leurs photos avec leurs maris, donnaient leur avis et sympathisaient autour d’un verre. Les séances photos et les situations inhabituelles qu’elles ont créées ont permis de renouer le contact. Cette cohésion de groupe peut perdurer dans le temps. D’autant plus que ce projet ne s’arrête pas là. Car afin que les photographies prises par Guillaume Murat restent fondamentalement liées à la résidence Schumann, il a été décidé qu’elles seraient exposées in-situ en plein milieu du quartier le 8 mars prochain, à l’occasion de la journée internationale des droits des femmes. Aujourd’hui, la résidence Schumann demeure un quartier comme les autres mais quelque chose s’est passé depuis l’émulation festive de l’été. Évidemment, les femmes photographiées y sont pour beaucoup. « La féminité, c’est avant tout être libre, » reprend d’ailleurs l’une participantes. En affirmant fièrement cette féminité doublée d’une impressionnante force de caractère, elles ont aussi fait valoir l’identité de la résidence tout entière et renforcé sa cohésion. Autour des images prises par Guillaume Murat et Odile Astorga, le dialogue s’est donc affirmé. Preuve qu’il ne faut jamais sous-estimer le pouvoir d’une bonne photo.

« Pendant les photos je volais. Je me sentais légère. J’ai jeté tous mes complexes. » Hanane Hafsaoui


Guillaume MURAT, photographe Très tôt attiré par la photographie, Guillaume Murat en a fait son métier après avoir exercé plusieurs années en tant que journaliste pour différentes rédactions. Sa formation en photojournalisme à l’Emi-Cfd lui a donné le goût du reportage - un mode de narration qu’il continue de privilégier dans le domaine de l’institutionnel et de la communication ou encore pour la presse. Depuis deux ans, il entame une série de travaux documentaires sur le long terme autour de la question de la famille. Né en 1974, il vit et travaille principalement à Paris.

Odile ASTORGA, graphiste plasticienne Odile Astorga est une artiste multi-disciplinaire. Elle est diplômée des beaux-arts de Saint-Étienne (DNSAP), des beaux-arts de Marseille et de l’école d’architecture de Marseille (DPEA). Elle exprime sa démarche à travers différentes formes artistiques : l’image, la composition audiovisuelle pour des films vidéo, le documentaire, le spectacle de danse, le vjing ou encore les installations visuelles et performances. Artiste polyvalente, Odile questionne notre société de l’information et son rapport aux problématiques sociales. Née en 1973, elle vit et travaille à Paris.

KREMLIN-BICÊTRE HABITAT Fondé en 1922, Kremlin-Bicêtre Habitat est présent dans tous les quartiers de la ville du Kremlin-Bicêtre. KBH a participé à l’évolution de la ville. Avec près de 1900 logements répartis dans 20 résidences, Kremlin-Bicêtre Habitat est un bailleur social de proximité. KBH n’est pas une entreprise privée mais un organisme à but non lucratif. Sa mission est de concevoir, construire et gérer des logements de qualité à des loyers accessibles au plus grand nombre. Une trentaine de personnels travaille au quotidien pour améliorer la qualité du service et garantir l’entretien de votre environnement. Être bailleur social demande une exigence : associer l’accessibilité de son parc à une qualité de service. Cette exigence s’appuie aussi sur le respect des résidents et de leur environnement.


BELLES ET RÉELLES Les femmes de la résidence Schumann

EXPOSITION PHOTOGRAPHIQUE Du 8 au 10 mars 2018 Exposition en plein-air au coeur du quartier de la résidence Schumann ACCÈS LIBRE UN PROJET DE Guillaume MURAT Odile ASTORGA et KREMLIN-BICÊTRE HABITAT VERNISSAGE le jeudi 8 mars 2018 - de 17h à 20h RENCONTRE le samedi 10 mars 2018 - de 15h à 19h

En présence des femmes photographiées, habitants du quartier et acteurs du projet.

ACCÈS : 50, rue Marcel Sembat / 23-33, rue Robert Schuman 94270 Le Kremlin-Bicêtre Métro ligne 7, arrêt Le Kremlin-Bicêtre + Bus 323 / 47 / 186

Contact Presse : camilleplante@gmail.com - 06 38 11 75 62

Une sélection de photos de presse en HD est à disposition sur demande pour la promotion de l’exposition.

Kremlin-Bicêtre Habitat ((+%' 7$.+% &' . #$+6#6

Deborah Sylla N’deye