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FONDATION LES ORPHELINS DE MAKALA
LE COMBAT DE RIO MAVUBA Rio Mavuba se bat pour la terre de ses origines. Il a orga-
REPÈRES
nisé ce week-end une grande opération en faveur de sa fondation, Les orphelins de Makala, créée pour offrir une enfance normale à des enfants manquant de tout. «Il y a quelques années, j’ai acheté la maison dans laquelle a grandi mon père [décédé, comme sa mère, alors que Rio avait 13 ans, ndlr], dans un quartier défavorisé de Kinshasa [en République démocratique du Congo, ndlr]. Nous l’avons transformée en orphelinat et je suis fier d’y accueillir entre 25 et 30 gamins». Dans sa maison du Cap Ferret (Gironde), il a réussi à mobiliser près de deux cents personnes, stars des pelouses (Méxès, Rami, Mandanda) ou de la scène (Obispo, M. Pokora) autour d’un barbecue géant, avant un tournoi de football organisé dans son jardin.
Le footballeur Rio Mavuba (au centre), fondateur d’un orphelinat à Kinshasa.
Un orphelinat à Kinshasa La générosité de l’international français n’a pas de limites, comme le souligne son ami et ex-coéquipier Adil Rami : «Rio est quelqu’un de génial, sensible, intelligent et généreux. Il défend la cause des enfants, il y met beaucoup
d’énergie et y investit tout son temps libre. Quoi de plus noble ? On ne pouvait que le soutenir dans sa démarche.» Le néo-Valencien n’est pas le seul sportif de renom à avoir fait le déplacement. Steve Mandanda, tout juste rentré de la tournée avec l’équipe de
Avril 2009 :
Rio Mavuba crée la fondation Les orphelins de Makala à Kinshasa. Novembre 2009 :
la construction de l’orphelinat débute sur les lieux où vécut Ricky Mavuba, le père de Rio, à Kinshasa.
© ELIAS SFAXI
Avril 2010 :
France, tenait aussi à être présent, quitte à écourter encore un peu plus ses vacances. «Etant natif de Kinshasa, cette cause me touche encore plus. Ce sont mes racines que Rio défend, et pour lesquelles il se bat. En Afrique, on a besoin d’aide, et aujourd’hui, com-
Vingt-six enfants sont accueillis en permanence (quinze garçons, onze filles) dans l’établissement, encadrés par cinq salariés, avec école le matin et jeux l’après-midi. Dons et renseignements sur www.fondation-rio-mavuba.org/
ment accepter que des enfants aient faim ? Il y a un tel décalage entre leur réalité et la nôtre, offrir de son temps pour une cause si juste, se donner un peu, c’est le moins que l’on puisse faire.» La preuve que l’on peut être footballeur et homme de cœur. •
TENNIS - TOURNOI DU QUEEN’S
© G. KIRK/AFP
TSONGA ÉCHOUE D’UN FIL
Jo-Wilfried Tsonga en finale du Queen’s, hier, contre Andy Murray.
Le coup est passé tout près.
A une bande de filet capricieuse à 6-3, 5-5 et balle de break en faveur de JoWilfried Tsonga sur le service d’Andy Murray, pour être précis. Las, le retour est resté du côté du Français, qui a fini par céder face à l’Ecossais en finale du tournoi du Queen’s hier (3-6, 7-6, 6-4). Le scénario a rappelé le quart de finale de Wimbledon l’an passé. Tsonga avait tenu deux sets avant de s’écrouler, di-
minué par une blessure au genou, face à Murray. Cette fois, pas de soucis physiques pour le 19e mondial, qui n’a simplement pas tenu la cadence. Mais les sensations sont bonnes à moins d’une semaine du Grand Chelem, à Londres. • Visionnez la vidéo