Bio Linéaires N°15

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Nouvelles Recettes

UNE ÉCOLOGIE ACTIVE ET RESPONSABLE

www.biolineaires.com

Le support pratique des points de vente Bio et Diététiques

Rayon Vins

DIFFÉRENCES BIO / CONVENTIONNELS RÉGLEMENTATION ET ÉTIQUETAGE AGENCEMENT ET RÉFÉRENCEMENT ANIMATION ET GESTION DE LA CAVE

N° 15 - Janvier/Février 2008

LES CHIFFRES 2007

La distribution Bio en Allemagne et en France Les chiffres des principales enseignes La carte de France des magasins

COMPLÉMENTS ALIMENTAIRES La législation en Belgique

ECO-PRODUITS

Les labels et logos des lessives écologiques



ÉDITORIAL

Sommaire Bonne Année en 2007, quelle évolution possible en 2008. La consommation poursuit sa croissance. Les spécialistes sortent bien leur épingle du jeu. L’évolution 2007 est bonne, les consommateurs répondent présent. L’année 2007 représente un changement dans la typologie des magasins; de nouveaux opérateurs apportent des concepts innovants... Les ouvertures de points de vente sont encore nombreuses, avec une forte croissance de la surface de vente. Pour la première fois, nous constatons que la progression de l’ensemble du marché n’est pas tirée uniquement par les ouvertures mais également par une progression du chiffre d’affaires des magasins existants.

Philippe Delran

Pour 2008, la pénurie de matières premières aménera, bien entendu, des problèmes mais également des avantages. On déplorera certainement la baisse des Surfaces Agricoles Utiles (SAU) en Agriculture Biologique. Cela paraîtra contradictoire pour beaucoup d’entre vous, mais il faut savoir que la forte demande de produits alimentaires conventionnels n’encouragera pas les agriculteurs à la conversion en Bio. Le grand danger (et vous le constatez tous les jours) est que les consommateurs de produits bio sont très sensibles à l’origine des produits. A ce jour, nous ne constatons pas de baisse de la demande malgré les hausses des prix. L’assortiment et le «genre» de consommation typique du «Bio» font que certains produits ne seront pas aussi touchés par les flambés des prix que dans le conventionnel. D’un autre côté le manque de matières premières peut protéger la distribution spécialisée et contraindre les distributeurs généralistes à réviser leurs «appétits» sur ce marché. 2008 a tout d’une année prometteuse pour la distribution, mais difficile à gérer. Un marché porteur intéresse beaucoup de monde, un monde riche financièrement, un monde presque inconnu pour beaucoup d’entre-vous... L’année à venir, présente toutes les caractéristiques pour une segmentation de la distribution spécialisée actuelle: les points de vente de faible taille devront devenir de plus en plus des experts, les magasins de taille supérieure seront des «généralistes» de produits «Ecologique» et l’évolution de la vente à la ferme se structurera... Pour bon nombre de transformateurs, 2008 sera un année très «stratégique». La forte demande fait que les ateliers fonctionnent à 100%. L’évolution des prix des matières premières rogne sur les marges. Le besoin d’investissement est trop important par rapport à la surface financière des entreprises. Les augmentations de capitaux seront pour beaucoup d’entreprise une nécessité. Comment aborder ce sujet délicat, comment ne pas perdre son identité dans un mariage qui semble inévitable... N’oubliez pas que les produits bio ont leur richesse dans leurs valeurs fondamentales de santé, de protection de l’environnement et de justice sociale. Le dérapage peut être un accident grave vis-à-vis duquel l’ensemble de la filière n’est pas préparé.

CHIFFRES CLÈS 2007 : La distribution Bio en Allemagne et en France ....... Page 5 Indices d’évolution 2007 ......................................... Page 7 Grossistes et distributeurs en chiffres ................... Page 13 Chiffres 2007 des principales enseignes ................ Page 15 Carte de France des magasins 2007 ...................... Page 17 NOUVEAUTÉ : Nouveautés produits........................................... Page 8 & 9 RAYON LÉGUMES : Le Poireau Bio ......................................................... Page 11 DOSSIER - LE VIN «BIO» Différences vins «bio» / conventionnels ................ Page 19 Réglementation et étiquetage ............................... Page 21 Agencement et référencement ............................. Page 23 Exemples de référencement ................................. Page 24 Animation et gestion de la cave ............................. Page 25 Conseils de vente et chiffres .................................. Page 27 NUTRITION : Comment est déterminé la qualité nutritionnelle d’un produit ............................................................ Page 29 Régime végétarien ................................................ Page 31 Les polyphénols....................................................... Page 33 RÉGLEMENTATION : Distribution des compléments alimentaires en Belgique ............................................................. Page 35 RAYON ECO PRODUIT : Les labels et logos des léssives écologiques ......... Page 37

Philippe Delran

Le support pratique des points de vente Bio et Diététique

PROCHAINE PARUTION - Mars/Avril 2008 Dossier rédactionnel: Les Sucres

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Bio Linéaires est une co-édition de Karré Vert et Prestaform: Karré Vert : 6,rue Thomas édition - 33160 St Médard - France - Tél. : 05 56 05 42 24 Fax : 05 56 70 06 97 - E-mail : philippe.delran@biolineaires.fr Presta ’Form : 12, chemin de la Croix Mirande - 49125 Briollay - Tél. : 08 75 63 50 68 E-mail : biolineaires@wanadoo.fr Directeur de la publication : Philippe Delran - Directeur de Rédaction : Antoine Lemaire Tél. : 08 75 63 50 68 - Rédaction : Antoine Lemaire - Marie Christine Faucheux - Manuel Rullier. Photos : Fotolia, FBAP. Spécial thanks to : Kai Kreuser, Thierry.Duchenne, Didier Hauret, Jean Marie Mado, Jean Perrot, Frédéric Lemaire, Christian Lafaye, Eric Dumont, Dominique Cremer, Valérie Lemaire, Samuel Gabory, M.Papon, Xavier Travers, Pierre Lachat, Claude Lada. Pré-presse : Philippe Delran - Retouche d’images et sortie plaques: Pao System, Impression : 33 impression. Imprimé sur papier Condat 100% PEFC garantissant un approvisionnement en pâte à papier issu de forêts gérées durablement. Toute reproduction des textes, tests et documents est interdite ainsi que leur utilisation à des fins publicitaires. Les textes des publicités sont rédigés sous la responsabilité des annonceurs. Ils n’engagent en aucun cas Bio Linéaires. Pour garantir son indépendance, Bio Linéaires se réserve le droit de refuser (même en cours de programme) toute insertion publicitaire sans avoir à justifier sa décision.

Janvier/Février 2008


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Mise en avant des viennoiseries / biscuits, pâtisseries à la coupe (choix parmi 18 références)

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Comparatif de....

CHIFFRES CLÉS

…la distribution bio en allemagne et en France.

L

es derniers chiffres de 2006 montreraient que le marché alimentaire des produits biologiques en Europe atteindrait les 17 millions d’euros. L’Allemagne se situerait en tête avec 4,6 millions devant la Grande Bretagne avec 2,9 et l’Italie avec 2,6 millions d’euros. La France, quand à elle, avec le développement que connaît la bio et certains indicateurs devraient flirter avec les 2 millions d’euros. En effet, nous ne pouvons qu’officiellement nous baser sur la dernière étude de l’Agence bio de 2005 qui avançait un chiffre d’affaires de 1,6 millions d’euros et une croissance annuelle d’environ 10 %. Afin de mieux analyser et comprendre cette différence, nous avons donc établi un comparatif entre l’Allemagne et la France à la fois sur la production et sur la configuration de sa distribution… Évolution de la surface cultivée en bio en Allemagne.

69697 8

82553 9

76789 1 80740 6

8 63499 54602

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8 41651

3 1 35417

38969

400000

45232

7

En France, fin 2006, 11 640 exploitations agricoles étaient engagées dans le mode de production biologique, sur une superficie de 548 308 ha en bio ou en conversion, soit environ 2% de la surface agricole utile. En cinq ans, dans un contexte où le nombre total d’exploitations agricoles baisse chaque année, le nombre d’exploitations certifiées a augmenté en moyenne de près de 2,5% par an.

27200

0

SAU EN BIO EN ALLEMAGNE

800000

73402 4

1000000

En Allemagne, la surface cultivée en production biologique s’est accrue en 2006 de 18 133 ha, atteignant 825 539 ha. Le nombre des exploitations pratiquant l’agriculture biologique a augmenté de 537, ce qui le porte à 17 557. En Allemagne, 4,9 % des surfaces agricoles sont destinées à l’agriculture biologique. En 10 ans, les surfaces bio ont été multipliées par 3.

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200000

Répartition des ventes de produits Artisants 4,5 %

Magasins Spécialisés 23%

Ventes Directe 18 % GMS 39,6 %

GMS 49 %

Magasins tradi. d'aliments naturels 5 %

Ventes Directe 11 %

Divers (VPC) 7 %

Artisants 5 % Magasins Spécialisés 37,6%

Allemagne en 2006

France en 2005

Source : Université de Kassel

Source : Agence Bio

En Allemagne, le boom du bio s’étend à tous les réseaux de commercialisation Les magasins d’alimentation naturelle et la vente à la ferme sont considérés comme les pionniers du marché bio allemand. Actuellement, ce sont les commerces alimentaires, les discounters ainsi que les supermarchés bio qui enregistrent la plus forte croissance.  Le boom du bio se poursuit sans interruption depuis trois ans alors que le revenu réel des consommateurs a à peine augmenté. En 2006, le chiffre d’affaires s’élevait à 4,6 milliards d’euros, soit une augmentation de 18 % par rapport à 2005. Proportionnellement, c’est le commerce alimentaire de détail, y compris les discounters et les magasins de fruits et légumes, qui contribuent le plus fortement à la réalisation de ce chiffre d’affaires. Pour 2007, on s’attend encore à une croissance 10 à 20 %: ainsi, le chiffre d’affaires devrait dépasser pour la première fois le seuil des 5 milliards d’euros.

Raisons du fort développement en Allemagne • Disponibilité de plus en plus importante des produits bio • Professionnalisation des point de ventes • Présentation plus moderne des produits bio • Développement de campagnes de promotion sur le bio • Meilleure identification des produits bio grâce au logo bio allemand.

Réseaux organisés en Allemagne 15 Chaînes avec 5 à 30 points de vente (exemple : BASIC – CA 2006: 73 M Euros(+37 %) - ALANATURA – CA 2006 : 60 M Euros). On estime qu’en 2007, il y a eu 70 ouvertures de supermarchés bio contre 56 en 2006. Depuis les années 2000, 362 ouvertures ont été effectuées. La surface moyenne des nouveaux magasins est pour les chaînes de 640 m² et de 370 m² pour les indépendants.

Chaînes de discounter en Allemagne 7 Chaînes de Discounter sont présentes sur le marché allemand. Elles représentent plus de 14.000 points de ventes et ne proposent qu’environ 50 références de produits bio. (source Kai Kreuser)

points de vente

Nbre de références Bio

Aldi Süd

1600

50

Aldi Nord

2500

20

Lidl

2600

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Netto

1300

40

Norma

1300

40

Penny

200

55

Plus

2800

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Janvier/Février 2008


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Biosoleil, Tradition et Innovation 1995

e épeautr % 0 0 1 ine Madele a l e d n Créatio

ui h ’ d r tes n e v Aujou s lleur i e m les 2 ines e l e d de ma gasin! en ma s, e é t i m tes i i s s u é Des r s égalées ! jamai phileasdesignncom

1996

s beurre n a s e n elei la Mad e d n o i Créat

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Chiffres clès Marché Belge

RÉPERES REPÈRES

7

Enfin des relevés sur un cycle de 12 mois.

J

usqu’à présent nous analysions les évolutions d’un mois sur l’autre, sans avoir un recul suffisant pour faire une analyse sur un cycle annuel complet. Pour la première fois nous allons pouvoir publier des données sur l’ensemble de l’année. Les chiffres ci-dessous sont extraits d’un relevé des ventes dans un échantillon de 49 magasins au cours de la période de Janvier à fin Novembre 2007. La moyenne des surfaces de vente est de 331 M2. Les magasins en réseaux organisés représentent 53 %, les indépendants 38 % et 8 % des magasins font partie d’un groupement. En cumul, nous avons pour cette période réalisé un relevé auprès de 23 236 131 articles vendus pour un chiffre d’affaires de 77 985 439 Euros.

Activité des magasins 2007

Base CA du mois de Janvier 2007 = 100

150

121,49

120

100

101,19

98,42

123,58 118,99 125,09 112,98

117,79 99,04 99,01

138,75

90 60

PRIX MOYEN DE VENTE EN EUROS

3,57

3,25

3,28

3,26

3,38

3,42

3,40

Jan v. 2 0

3,0

3,26

3,37

07 Fév . 20 07 Ma rs. 200 7 Avr il 2 007 Ma i 20 07 Juin 200 7 Juil et 2 007 Aoû t 20 07 Sep t. 2 007 Oc t. 2 007 No v. 2 007 Dé c. 2 007

3,22

3,32

3,37

07 Déc . 20 07

Nov . 20

Oct .2

007

007 t. 2 Sep

07

Aoû

t 20 Juil e

Le poids des magasins spécialisés

PRIX DE VENTE PUBLIC MOYEN 4,0

3,5

t 20

07

7 200 Juin

Mai

200

7

7 200 Avr il

s. 2 Mar

07 Fév . 20

Janv . 20

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0

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30

Selon nos données recueillies le cumul des surfaces de vente est estimé à 264 000 M2, le CA cumulé est évalué à environ 1,22 Milliard d’euros. La part de l’alimentaire représenterait 61 % soit un CA cumulé de 745 Millions d’euros. (en 2006: 640 pour l’Agence Bio et 670 pour Bio Linéaires). A ce jour nous avons très peu d’informations concernant le non alimentaire, mais les rayons cosmétiques,hygiéne corporelle et (nouvellement) la détergence semblent en forte croissance.

ESPACE 3000 La gestion infor matique du magasin BIO depuis 20 ans.

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Janvier/Février 2008


NOUVEAUTÉS Nouveautés

Produits

Les spécialités 100% issues de fruits de MICHEL MONTIGNAC

MICHEL MONTIGNAC lance sa nouvelle gamme de spécialités 100% issues de fruits. Désormais disponible en Bio, elle est 100% conforme à la célèbre méthode qui est basée sur le choix préférentiel d’aliments à index glycémique bas. Afin de mieux y répondre, ces produits sont édulcorés uniquement avec du concentré de pomme, qui possède un index glycémique plus faible que le concentré de raisin, plus couramment utilisé. Sans saccharose ajouté et avec 60% de fruits*, ces nouvelles recettes gourmandes au bon goût de fruits permettent de maîtriser ligne et équilibre nutritionnel. * exceptées deux références : orange amère (53%) et rhubarbe (58%).

Baume lèvres

de APROLIS

Le baume des lèvres bio d’Aprolis est une savante combinaison de miel, d’huiles végétales, de propolis et d’huiles essentielles. Il apporte confort, souplesse et protection aux lèvres fragilisées et abîmées par les agressions extérieures comme le vent, le froid, la chaleur et la pollution. Il est apaisant grâce au beurre de Karité bio et à l’huile de Macadamia bio, réparateur grâce au beurre de cacao bio, au miel bio et à l’huile essentielle de carotte, aseptisant grâce à la propolis bio, aux huiles essentielles de lavandes bio et à la menthe poivrée et enfin protecteur grâce à l’huile de jojoba et à ses extraits d’aloe vera bio. Ce produit certifié bio par Ecocert, d’une contenance de 10 ml est non irritant et arbore le logo Cosmébio.

Les soupes Bio de LIMA

LIMA lance sa nouvelle gamme de soupes aux quatre saveurs différentes. Elles sont prêtes à l‘emploi et répondent aux besoins de toute la famille .

Gel douche et bain Nordic de LOGONA

Après Tropic, Méditerran et Asia, Logona complète sa gamme de soins du corps avec une nouvelle senteur : Nordic. Comme son nom l’indique, Nordic est une sensation du grand nord. L’extrait de Cranberry (canneberge) associé à l’huile réparatrice d’argousier bio, lisse et adoucit la peau. Ces notes fraîches et épicées évoquent les plaines du nord Canadien. Cette gamme certifiée «cosmétique naturel contrôlé» BDIH est composée de bases lavantes extra douces comme le sucre et le coco. L’Argousier bio, appelé aussi «l’olivier de Sibérie» a été choisi pour ses multiples propriétés (richesse en vitamines C, E, A, F, K, P et du groupe B) et sa résistance au grand froid, tandis que le Cranberry, pour ses pouvoirs anti-bactérien et ses richesses en plyphénols et en antioxydants.

Propolis pure bio fraîcheur de APROLIS

Naturellement riche en principes actifs, la propolis à l’état pur contribue au bien-être général. Propolis Major bio Fraîcheur s’utilise par mastification afin d’augmenter les effets actifs de la propolis. Combinée à la salive, ces actifs se diffusent lentement jusque dans l’appareil digestif. Au goût agréable, Propolis Major bio Fraîcheur est enrichie en huiles essentielles bio d’eucalyptus et de menthe poivrée pour une haleine fraîche tout au long de la journée. La Propolis contenue dans ce produit est non chauffée et est contrôlée au niveau des pesticides, des métaux lourds, de la radioactivité et subit des test microbiologiques. Ce produit est certifié par Ecocert .

Janvier/Février 2008

- La Soup’ Kids de carottes aux pâtes et la Soup’ Kids de tomates aux pâtes ont spécialement été conçues pour réconcilier les enfants avec les légumes. En effet, les goûts ont été adaptés avec des saveurs plus douces que les autres soupes grâce aux sucres naturels des légumes sélectionnés et à une touche de sirop de blé. De plus, des petites pâtes originales et moelleuses rendent cette soupe encore plus attractive et nourrissante. - La Minestrone est une soupe ensoleillée et gorgée de légumes. L’abondance de légumes en morceaux et de pâtes font de cette soupe une véritable «soupe repas». Riche en fibres, cette soupe contient plus de 12% de légumes de la famille des haricots. - La Miso Soup est une soupe d’inspiration Japonaise réalisée avec du miso (source de soja fermenté) qui rend les protéines végétales particulièrement assimilables. Bon complément à l’alimentation occidentale, la Miso soupe comprend également des morceaux de poireau et de wakame, une algue marine riche en calcium. C’est la première soupe miso biologique prête à consommer présentée en tetra. Conditionnées en portion de 390ml, elles sont sans colorants ni conservateurs, sans OGM donc 100% bio .

Nouveau format des tartines de PAIN DES FLEURS

Après les tartines craquantes au sarrasin, c’est au tour des tartines craquantes au quinoa de passer au format 300 g. En effet, pour cette nouvelle année, Le Pain des Fleurs agrandit ses formats : plus économique, ce paquet permettra au plus grand nombre de profiter au quotidien des tartines craquantes au quinoa, riches en quinoa (40%) et légèrement toastées. Sans gluten, issues de l’agriculture biologique et du commerce équitable, elles constitueront un allié précieux pour concilier plaisir et régime sans gluten.


9 Tortilla Blue Corn

de LIMA

LIMA propose en exclusivité les premières Tortillas Biologiques à base de maïs bleu : les Tortillas Blue Corn Aussi étonnant que cela puisse paraître, ces Tortillas d’une couleur bleu voir mauve ne contiennent aucun colorant. Il s’agit d’une variété particulière de maïs provenant d’Amérique du Sud. Pendant des siècles de grandes civilisations comme les Incas, les Mayas et les Aztèques ont cultivé de nombreuses sortes de maïs aux couleurs variées mais le maïs bleu est resté un des plus importants. La texture de ces Tortillas est dense et elles sont tout aussi croustillantes que les Tortillas classiques. Ces snacks riches en protéines, 100% bio et sans OGM, donneront à votre table un caractère exclusif, original et surprenant.

Beurre corporel Oriental Grenade & Sésame de LOGONA

LOGONA propose son nouveau beurre corporel au extrait protecteur de grenade et à l’huile de sésame. Utilisée après la douche pour le massage ou simplement pour le plaisir des sens, des notes chaudes du parfum oriental vous accompagneront tout le long de la journée. La grenade, ou la «pomme du paradis» est un fruit rond, à la peau lisse et dure avec une saveur douce, parfumée et légèrement acidulée. Logona l’a sélectionnée pour ses sources importantes d’antioxydants (polyphénols) et d’acide folique. Logona utilise un extrait huileux de graines, un des composants phares de la nouvelle cosmétique. L’huile sésame de son côté a été élue pour sa fluidité, sa richesse en vitamine E, sa teneur en sésamoline et en lécithine, deux antioxydants naturels. 80 % - 85 % de ses acides gras sont insaturés. Cette huile est très appréciée en cosmétique.

Le Brottrunk de KANNE®

Le Brottrunk (Moût de pain Kanne) est commercialisé depuis plus de 18 ans en France. A partir d’un pain fabriqué avec trois céréales certifiées Agriculture Biologique qui a fermenté pendant plusieurs mois, son concepteur, le Maître Boulanger Allemand Wilhelm Kanne a ensuite élaboré cette boisson lacto-fermentée d’origine non laitière. La particularité de cette boisson est de pallier aux problèmes liés à une alimentation déséquilibrée. Cet aliment liquide ambré, lacto-fermenté et très répandu en Allemagne. Légèrement acidulé, très assimilable, il aide donc l’organisme grâce à un ensemencement journalier d’enzymes, de bactéries lactiques, de levures et d’oligo-éléments assemblés naturellement.

VIE DES ENTREPRISES CÉRÉCO

Un des premiers sites en Bretagne ayant une démarche écologique globale, des bâtiments jusqu’à la fabrication des produits. Céréco, le spécialiste des céréales biologiques du petit déjeuner (flocons, corn flakes, mueslis, crunchy, produits extrudés…) s’agrandit. Son propriétaire, l’agriculteur biologique, Gérard Le Goff, qui a démarré son activité en 1991 continue son développement. Avec un chiffre d’affaires de près de 8 millions d’euros en 2007 il emploie plus de 40 personnes. L’agrandissement des locaux permettra de regrouper d’une part ses activités sur un même site mais également de doubler sa capacité de production. La société deviendra alors un fabricant autonome du nettoyage de la graine à la cuisson des céréales. Cette extension reste donc dans l’esprit de l’entreprise : écologique. La société a toujours été attachée aux valeurs environnementales d’où son nom CÉRÉCO, contraction de céréales et d’écologie. ENERGIE Céréco a fait le choix de profiter de l’énergie du soleil et de devenir producteur d’électricité propre en installant une centrale solaire photovoltaïque. La production d’électricité se fera donc sans gaz à effet de serre. L’utilisation de la laine de chanvre comme isolant garantit une bonne protection. MATERIAUX L’objectif d’une usine saine et écologique est de participer à la protection de l’environnement et à la gestion des réserves naturelles. C’est pourquoi, CERECO utilisera des matériaux «bio» (brique, chanvre…) dans cet agrandissement présentant un moindre impact pour la nature. De manière à s’intégrer au maximum dans le paysage, le revêtement extérieur des bâtiments se fera en bois. Ce matériau présente des caractéristiques à la fois esthétiques, résistantes et respectueuses de l’environnement. De plus, une toiture végétalisée sera installée de manière à améliorer l’isolation aussi bien thermique que phonique. Les eaux de pluie seront également récupérées. Cette alternative économique et écologique implique un moindre prélèvement dans les nappes phréatiques et cours d’eau.

Rillettes de poisson bio de NATALI

Pour la nouvelle année, NATALI propose des rillettes de saumon à l’aneth et des rillettes de truite à l’échalote. Ces produits sont élaborées à partir de saumons bio élevés en Bretagne et de truites bio élevées dans le lac de Montbel près des Pyrénées. Le saumon à l’aneth, la truite au muscadet et à l’échalote se marieront très bien avec un pain légèrement toasté nature ou parsemé d’aneth fraîche, de salicornes ou bien d’autres aromates… Cuisinés avec 65% de poisson et conditionnées en verrines de 90g , les rillettes Nat-Ali seront donc idéales pour les apéritifs et les entrées.

Janvier/Février 2008


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au quotidien

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Création : Abalon’ & C.C.P. Pech - Tèl. 05 61 62 55 66 - info@abalon.fr - Crédit photos : ©Fotolia.com, Fabrcie Paolpi

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RAYON LÉGUMES Bien

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connaître...

… Le poireau Bio.

L

e poireau fait partie de la grande famille des alliacées comme l’ail et l’oignon qui sont les plus reconnus pour leurs propriétés «santé». Déjà cultivé par les égyptiens, on dit que le pharaon Kléops offrait des bottes de poireau à ses meilleurs guerriers. Adopté par les Grecs et les Romains, le poireau est l’aliment préféré de Néron pour l’entretien de ces cordes vocales d’où le nom de « porrophage » (mangeur de poireau). Ces mêmes romains l’introduisirent en Grande-Bretagne et il devient le légume national. Il est l’emblème des Gallois. Ce lien remonte au VIe siècle. C’est David l’évêque de l’église Celtique qui aurait ordonné à des soldats combattants les saxons, de porter du poireau dans leur chapeau pour se reconnaître entre eux. Au Moyen-Âge, on appelait «porée» la traditionnelle soupe aux poireaux. Rappelons que le poireau a souvent été qualifié de «l’asperge du pauvre ».

Qualités nutritionnelles

L’association d’un faible apport calorique (27kcal/100g) et d’une forte teneur en vitamines et minéraux donne au poireau une bonne densité nutritionnelle. Il contribue ainsi à la couverture de nos besoins en certains micro-éléments sans risque d’excès énergétique. Il est important de consommer le poireau entier pour bénéficier de la totalité des atouts nutritionnels • Riche en vitamines C, E et K : Riche en provitamine A et en vitamines C et E, connues pour leur effet anti-oxydant sur les cellules, le poireau a donc un rôle préventif dans l’apparition de certains cancers (comme d’autres légumes frais bien colorés, observés dans de nombreuses enquêtes nutritionnelles). Les vitamines se trouvent particulièrement dans le vert du poireau. • Fournisseur de minéraux et oligo-éléments : La présence de glucides spécifiques, les fructosames et une teneur élevée en potassium (256 mg) et faible en sodium lui donnent des propriétés diurétiques indéniables. Cependant, il peut être déconseillé aux personnes sujettes aux calculs urinaires ou rénaux. Le poireau est très riches en oligo-éléments : cuivre, zinc, bore, manganèse, sélénium, iode, etc. • Une solution pour le transit et le système cardio-vasculaire... Grâce à sa teneur élevée en fibres (3,5/100g) il régularise le fonctionnement intestinal : pectine et cellulose agissent pour stimuler en douceur les mouvements de l’intestin. Il est bénéfique pour le système cardio-vasculaire en raison de sa teneur en soufre.

Bien les conserver

Les poireaux peuvent se conserver jusqu’à cinq jours dans le bac de votre réfrigérateur. Il est nécessaire de bien couper le haut des feuilles. Cuits, les poireaux se conservent encore deux jours dans un récipient hermétique. Avant de congeler les poireaux, il est indispensable de les blanchir au préalable quelques minutes dans l’eau bouillante et de les passer rapidement sous l’eau froide. Bien les égoutter avant de les ensacher.

Le Chou fleur

Il est produit essentiellement en Bretagne de septembre à mai. Couronné ou effeuillé, le chou-fleur comporte différents calibres : 6, 8 ou 11 (correspondant au nombre de chou-fleur contenus dans un cageot).

Bien les cuire

Bien nettoyer les feuilles qui sont imbriquées les unes dans les autres et les fendre en croix sur les 2/3 de la longueur. Les poireaux peuvent être cuits à la vapeur (15 mn) ou dans l’eau frémissante salée. Dégustés braisés avec du beurre ou un fond de bouillon, ils fondent délicieusement avec de la crème fraîche.

Variétés – Origine

Le poireau vient du Moyen Orient et du sud-ouest asiatique, où il a été domestiqué des millénaires avant notre ère. Aujourd’hui, en conventionnel, il est surtout produit en Belgique et en France. On le cultive principalement en Pays de la Loire, en Centre, Rhône-Alpes, Nord et Basse-Normandie. C’est le légume d’hiver par excellence grâce à sa résistance au froid. Cependant avec de nouvelles variétés, il est aussi présent dans vos étals les mois d’été.En agriculture biologique, les bassins de production les plus importants sont la Bretagne, les Pays de la Loire et Rhône-Alpes. La principale variété que l’on retrouvera sur les étals est le « Kenton »

Bien les positionner dans le rayon • Selon les saisons, deux présentations sont conseillées : en hiver, disposez les plutôt couchés sur une ou plusieurs rangées. A la belle saison, présentez les debout (en escalier) en jouant sur les couleurs le blanc sur le vert. • Adaptez la mise en rayon selon la saisonnalité : pot au feu en hiver, en salade vinaigrette en été • Profitez du poireau « primeur » pour l’animation de votre rayon • Il est recommandé de bien pulvériser de l’eau sur les poireaux en début de journée pour éviter le dessèchement et de bien retirer les feuilles jaunies ou flétries en les fendant de haut en bas pour une présentation soignée. • Recouper régulièrement les racines sèches qui peuvent être coupées le cas échéant • En fin de journée, il est nécessaire de les stocker au froid.

Réglementation En bio, les poireaux sont disponibles en catégories I et II. Il n’existe pas de qualité extra.

Affichage en magasin Nom : POIREAU , primeur le cas échéant Variété : NON Couleur : NON Origine : obligatoire Catégorie : extra, I ou II Calibre : NON Usage : oui (cocktail, salade pour gros calibre) Prix : à la botte, au kg, à la barquette avec un rappel du prix Kg Type de culture : «Agriculture Biologique» ou «en reconversion vers l’agriculture biologique».

Janvier/Février Mai Juin 2007 2008


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CHIFFRES CLÈS

I

13

Chiffres 2007

Le marché des grossistes et distributeurs bio l est toujours difficile d’analyser, en raison de la multi-activité de certains intervenants qui sont à la fois transformateur, importateur et grossiste, le marché des distributeurs en « gros ». Tous produits confondus (alimentaire bio et non alimentaire), il approcherait les 385 millions d’euros. Ce secteur bénéficie tout naturellement de l’évolution de la consommation bio en France.

Millions d'Euros

80 70 60 50 40 30 20 10 0

Distribution Nationale

r Eu e ro n Re at la is V Vi ert ta fra Ka is lis te r M a ar ka Pu Na r A l tu lim re e Bo nt ut iq Ra ue Na ipo tu nce rd Eu is G ro ie Dy p Bi nam Lab oc o M ash is F ra ou lin Dis nce M trib ec u ke tio n r Na Die m tu er rg ie Fa vo Pr ls on Ch adi a s Pr nte ov na t in ce s Fo Bio rt & Ve Bi r t ol an Aq d ui Pro ba ta in e bio Bi ol og ie

et er

nn Bo

Pr on

at u

ra

Distribution Régionale

répartition du chiffre d’affaires

GROSSISTES

CA M€ 2006

CA M€ 2007

% alimentaire

nbre de magasins livrés

grossiste

magasin

RHD

autres

AQUITAINE BIOLOGIE

0,90

1,15

100%

-

0%

80%

5%

15%

BIOCASH DISTRIBUTION

8,60

10,30

91%

150

98%

2%

BIODIS

9,10

NC

-

-

-

-

BIOLAND

2,20

2,30

100%

250

-

98%

2%

BONNETERRE

40,20

44,00

93%

1500

100%

CHANTENAT

NC

6,70

100 %

400

100%

DYNAMIS

10,00

10,50

100%

-

73%

26%

FORT ET VERT

4,50

5,00

100%

80

5%

25%

KALISTERRA

21,20

23,00

35%

1500

SCOT LA CIGOGNE

5,00

NC

-

-

NATURDIS GIE

10,50

11,00

90%

-

90%

NATURE BOUTIQUE

10,20

13,50

0%*

1600

100%

PROBABIO

2,10

2,30

85%

200

PRONADIS

7,61

8,70

80%

300

-

gms

-

1% 1%

69%

100% -

-

-

-

-

3%

40%

100%

PRONATURA

45,00

80,00**

100%

nc

PROVINCES BIO

5,50

6,00

97%

750

23%

34%

0%

PUR ALIMENT

14,00

15,50

83%

1900

11%

89%

RELAIS VERT

23,00

24,50

90%

600

1%

95%

3%

VITAFRAIS

16,00

23,00

100%

850

98%

2%

60%

40%

1%

EUROP LABO

NC

11,00

70%

1500

40%

50%

MOULIN MECKER DIEMER

8,30

10,00

85%

1600

30%

53%

RAIPONCE

10,70

12,00

100%

1200

10%

65%

EURONAT PRIMEAL

26,00

33,00

-

1500

5%

85%

5%

5%

NATURGIE - FAVOLS

NC

10,00

99%

850

65%

5%

30%

MARKAL

17,00

22,00

-

900

-

-

-

-

10% 2%

15% 25%

*Boutique Nature soit 70 % en compléments alimentaires et 30 % en cosmétiques - ** En 2007 Bio Marché (Belgique) et Bio Prim ont rejoint Pronatura

Nous rappelons que ces chiffres sont des estimations fournies par les entreprises concernées

Janvier/Février 2008


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L

15

Chiffres 2007

RÉPERES

Résultats 2007 des principales enseignes es principales enseignes de la distribution spécialisée bio, (les chaînes, les succursales, les franchises ou tout autre système de groupement) compteraient en 2007, 638 points de vente sur 2086 identifiés. Distribution spécialisée en chiffres : l’évolution des principales enseignes BIOCOOP

LA VIE CLAIRE

SATORIZ

NATURALIA

BIOMONDE

LES NOUVEAUX ROBINSON

CA 2004 Me

171

36

32

26

19

CA 2005 Me

205

42

38

32

25

CA 2006 Me

250

52

45

40

CA 2007 Me

303

65

55

Evolution 2006/2007

21%

25%

Nbre de mag. France 2004

225

Nbre de mag. France 2005

LA VIE SAINE

EAU VIVE

CUMUL & MOYENNE

15,8

12

7,48

319,28

18,2

12,9

8,13

381,23

40

19,8

13,9

10,3

471,00

49

51

21,7

16

12,5

573,20

22%

23%

28%

10%

15%

21%

+ 22%

118

19

25

33

3

10

8

441

254

130

20

27

48

3

10

8

500

Nbre de mag. France 2006

271

150

23

32

67

3

10

10

566

Nbre de mag. France 2007

294

170

25

35

91

3

10

10

638

Evolution 2006/2007 en nbre de mag.

23

20

2

3

24

0

0

0

+ 72

Nbre de collaborateurs 2004

1800

80

180

170

144

102

60

49

2585

Nbre de collaborateurs 2005

2000

90

200

180

177

126

60

53

2886

Nbre de collaborateurs 2006

2120

110

230

240

190

135

60

65

3150

Nbre de collaborateurs 2007

2400

150

250

280

253

155

65

70

3623

Evolution 2006/2007 en personnel

280

40

20

40

63

20

5

5

+ 473

% part alimentaire bio

83 à 85

75

90

nc

nc

83

nc

50

Surface de vente cumulée 06

55536

17900

6700

nc

16750

1097

2400

2000

102 383

Surface de vente cumulée 07

60774

21800

8000

nc

27300

1165

2700

2000

123 739

Surface moyenne par point de vente 06

205

120

290

nc

250

366

240

200

238,70

Surface moyenne par point de vente 07

206

130

320

nc

300

388

270

200

259,10

Nous rappelons que ces chiffres sont des estimations fournies par les entreprises concernées

Septembre/Octobre Janvier/Février 2008 2007


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CHIFFRES CLÈS

17

Chiffres 2007

Carte de France 2007des magasins

V

oici la nouvelle carte de France des magasins biologiques et diététiques. Cette carte a été élaborée à partir des chiffres collectés en partenariat avec Bio Linéaires et le Cabinet Hassaine et Cheval, qui depuis quatre ans contacte durant l’été par téléphone tous les magasins de la filière. Nous avons recroisé nos diverses sources d’information pour arriver à un nombre de magasins de 2086. Il nous reste encore 437 points de vente à qualifier. Depuis 4 ans nous avons enfin un fichier quasi exhaustif.

18* - Haute-Normandie Nombre de magasins : 41 (40 en 06 -39 en 05) Surface moyenne : 112 m2 (100 en 100 -91 en 05)

9* - Nord-Pas-De-Calais Nombre de magasins : 89 (81 en 06 -70 en 05) Surface moyenne : 102 m2 (102,35 en 06-104 en 05)

1* - Ile-de-France Nombre de magasins : 285 (225 en 06-191 en 05) Surface moyenne : 109 m2 (106,36 en 06-102 en 05)

19* - Picardie Nombre de magasins : 39 (32 en 06-29 en 05) Surface moyenne : 120 m2 (91 en 06 - 95 en 05)

14* - Basse-Normandie Nombre de magasins : 52 (33 en 06 -29 en 05) Surface moyenne : 113 m2 (112 en 06 -108 en 05)

20* - Champagne-Ardennes Nombre de magasins : 28 (25 en 06-24 en 05) Surface moyenne : 142 m2 (135 en 06-126 en 05) 13* - Lorraine Nombre de magasins : 53(42 en 06-39 en 05) Surface moyenne : 116m2 (108 en 06-105 en 05)

4* - Bretagne Nombre de magasins : 134(116 en 06-103 en 05) Surface moyenne : 137 m2 (130 en 06-128 en 05)

10* - Alsace Nombre de magasins : 76 (62 en 06-62 en 05) Surface moyenne : 146m2 (134 en 06-132 en 05)

8* - Pays de la Loire Nombre de magasins : 96 (80 en 06-72 en 05) Surface moyenne : 143 m2 (139 en 06 -123 en 05)

17* - Franche-Comté Nombre de magasins : 41 (32 en 06-31 en 05) Surface moyenne : 134 m2 (119 en 06-117 en 05)

11* - Poitou-Charentes Nombre de magasins : 75 (66 en 06-58 en 05) Surface moyenne : 110 m2 (95 en 06-95 en 05)

16* - Bourgogne Nombre de magasins : 50 (44 en 06-44 en 05) Surface moyenne : 121 m2 (116 en 06-109 en 05)

21* - Limousin Nombre de magasins : 23 (21 en 06-21 en 05) Surface moyenne : 112 m2 (115 en 06-115 en 05)

3* - Rhône-AlpeS Nombre de magasins : 249(238 en 06-201 en 05) Surface moyenne : 126 m2 (130 en 06-119 en 05)

15* - Auvergne Nombre de magasins: 50 (46 en 06-44 en 05) Surface moyenne: 150m2 (115 en 06-111 en 05)

7* - Aquitaine Nombre de magasins : 147(102 en 06-95 en 05) Surface moyenne : 150 m2 (126 en 06-115 en 05)

12* - Centre Nombre de magasins : 66 (54 en 06-50 en 05) Surface moyenne : 153 m2 (119 en 06-114 en 05) 2* - PACA Nombre de magasins :250 (211 en 06-198 en 2005) Surface moyenne : 115 m2 (108 en 06 -108 en 05)

5* - Midi-Pyrénées Nombre de magasins : 134(103 en 06-88 en 05) Surface moyenne : 122 m2 (103 en 06-100 en 05) 6* - Languedoc-Roussillon Nombre de magasins : 126 (100 en 06-100 en 05) Surface moyenne : 133 m2 (112 en 06-111 en 05)

22* - CORSE Nombre de magasins :7 Surface moyenne : 154

* : Classement des régions par nombre de magasins. Selon mise à jour le 11/10/07.

Septembre/Octobre Janvier/Février 2008 2007



Dossier

L

19

Les vins «bio»

Bien les connaître pour mieux les conseiller…

a surface des vignobles bio français ne cesse de progresser depuis quelques années. Différentes raisons sont évoquées par les viticulteurs qui se reconvertissent : la protection de la santé du vigneron et celle du consommateur, la valorisation de l’expression du terroir, la protection de l’environnement et l’existence d’un marché. Même si ce dernier reste une niche, ce marché a fonctionné malgrè une relative pénurie de produits jusqu’en 1999-2000. Depuis, l’offre s’est étoffée à la fois en quantité et en qualité. C’est pourquoi, on retrouve parmi le bio, des domaines très réputés. Pourtant, ce secteur souffre encore d’une réelle reconnaissance de la part de certains distributeurs comme les cavistes. Les viticulteurs bio sont ainsi contraints de se tourner vers la vente directe ou le circuit spécialisé bio qui malheureusement n’a pas toujours les moyens (humain, logistique, d’espace) pour valoriser les vins «bio». Représentativité bio Français

du

vignoble

Selon les chiffres 2006 publiés par l’Agence Bio, le vignoble bio français représente 18.809 ha pour 1.639 producteurs soit environ 2% du vignoble. Les trois grandes régions sont le Languedoc-Roussillon (5.290 ha), La Provence Alpes Côte d’Azur (4.276 ha) et l’Aquitaine (2.806 ha). La viticulture biologique est une des filières qui connaît le plus de conversion. En effet, en 10 ans la surface en vigne biologique est passée d’environ 5.000 ha en 1995 à près de 19.000 en 2006. L’évolution entre 2005 et 2006 de +9% semble prometteuse et montre l’engouement des viticulteurs à se reconvertir. Cependant, le vignoble bio français reste loin derrière l’Italie qui compte deux fois plus de surface (37.700 ha) et qui, avec les autres productions mondiales (Australie, Chili...) concurrencent de plus en plus le marché français.

source Agence Bio

Différence du bio à la culture et effet sur la qualité Comme pour tous les produits issus de l’Agriculture Biologique, la viticulture bio doit respecter le règlement européen 2092/91 appliqué depuis 1991 qui établit les règles de production du raisin. L’utilisation de produits chimiques de synthèse (engrais, pesticides) et les OGM sont interdits. • «Nourrir le sol pour nourrir la plante» Sur le plan agronomique, le viticulteur doit respecter son sol afin de maintenir ou optimiser sa fertilité. Rappelons que l’adage en bio est : « Nourrir le sol pour nourrir la plante ». La fertilisation a donc son importance et la maîtrise du compostage est essentiel pour obtenir de bon résultat. La fertilisation est faite par des engrais organiques transformés par les êtres vivants du sol afin d’être progressivement absorbés par la vigne. En conventionnel, les engrais ont une action directe sur la plantes. A contrario en bio, le développement racinaire est primordial. Certaines racines puisent leurs éléments nutritifs jusqu’à plusieurs mètres de profondeur. Pour corriger certaines carences du sol, des engrais minéraux (calcaire naturel, poudre d’os, oligo-éléments…) peuvent être rajoutés. Concernant le travail du sol, l’objectif est qu’il soit aéré pour faciliter le travail des vers de terre, pour laisser passer l’eau et pour que les racines ne soient pas compressées. Ainsi, la plante se nourrit et se désaltère sans puiser dans ses réserves et garde ainsi tout son potentiel d’acidité. Rappelons que l’acidité est à la fois le support pour les arômes et un élément important dans conservation du vin. Un bon équilibre entre acidité et taux de sucre aura des effets sur l’utilisation de conservateur comme le SO2. Côté désherbage, les procédés sont manuels, mécaniques ou thermiques et ont des conséquences directes sur les rendements et l’équilibre des sols. • «Mieux vaut prèvenir que guérir» Protection phytosanitaire : Comme pour la fertilisation, l’adage, «mieux vaut prévenir que guérir» est de rigueur. Prévention et vigilance sont de mises. L’objectif prioritaire est de renforcer les défenses naturelles des plantes. Pour lutter contre les maladies (mildiou, oïdium, black rot, botrytis) différents produits sont autorisés en bio : cuivre, bouillie bordelaise seul ou en association. Pour les insectes (tordeuse de la grappe, cicadelles…) la protection et la lutte phytosanitaire sont appliquées comme l’utilisation du Bacillus Thuringienis et la confusion sexuelle. Cette dernière consiste à diffuser régulièrement des phéromones de synthèse de papillons femelles pour empêcher les éventuels accouplements. On peut également utiliser des traitements curatifs à base de plantes (roténone - racines de légumineuses exotiques) ou des produits minéraux simples et peu toxiques.

Septembre/Octobre Janvier/Février 2008 2007


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21

Les vins «bio»

DOSSIER

Réglementation et étiquetage…

S

Sur le plan réglementaire le terme «Vin Bio» n’a pas d’existence légale car il est exclu de la législation des produits transformés «Bio». Depuis le 1er janvier 2005, le logo AB est autorisé sur les étiquettes et la mention «Vin Issu de Raisin de l’Agriculture Biologique» est obligatoire. Difficile donc pour le consommateur de s’y retrouver : le raisin est bio et le vin ? En attendant la législation sur la vinification «bio» attendue en 2009, les professionnels de la viticulture ont mis en place, depuis quelques années déjà, des chartes privées pour garantir une vinification «naturelle». Décryptage d’une étiquette de vin La réglementation en matière d’étiquetage du vin impose dans sa globalité au viticulteur de mettre certaines informations obligatoires. 1 - Mentions. Il en existe trois : • Appellation d’Origine Contrôlée (AOC). Elle se présente comme suit : Nom de l’AOC + «Appellation d’Origine Contrôlée» ou Appellation contrôlée » • « vin de pays » : La mention doit immédiatement être suivie du nom de la zone de production. • « vin de table » 2- indication de la teneur en alcool 3- Nom ou raison sociale, adresse de l’embouteilleur 4- Pays d’origine pour l’exportation 5- Volume contenu dans la bouteille 6- Numéro d’identification du lot

Étiquetage des allergènes Depuis novembre 2005, L‘Union Européenne oblige les viticulteurs à indiquer sur leur étiquette la présence d’anhydride sulfureux (sulfite) si la teneur est supérieure à 10 mg / litre. Cette mention obligatoire peut apparaître sur la contre étiquette. La taille des caractères est libre mais l’information doit être claire et lisible. La mention, «Contient des sulfites» peut être accompagnée du signe SO2 afin d’informer de façon non équivoque le consommateur. Le pictogramme conseillant de ne pas boire d’alcool pendant la grossesse est obligatoire depuis octobre 2007.

Pour le Bio Toutes les mentions relatives à l’AB, ainsi que les références à l’organisme certificateur, doivent être séparées des mentions obligatoires: en figurant sur une contreétiquette, ou sur une étiquette séparée, ou sur l’étiquette principale quand les 2 types de mention sont séparés d’un trait. Pour les produits en 2ème année de conversion l’intitulé doit être : « vin issu de raisin en conversion vers l’Agriculture Biologique ». Le logo AB est autorisé, mais pas obligatoire, depuis le 1er janvier 2005. Il doit être accompagné de la mention «vin issu de raisins de l’agriculture biologique» car l’utilisation de la mention «vin bio» est interdite. Au regard de la réglementation, Il n’existe pas encore de règles de «vinification bio». En attendant, seules des organisations privées ont mis en place des cahiers des charges sur la vinification «naturelle». Le logo AB concerne donc uniquement la culture du raisin !

Identifier les chartes de vinification De plus en plus d’étiquettes de vin «bio» distribués en magasins biologiques arborent des logos se référant à des chartres de vinification. En raison du vide réglementaire, des organismes privés ont élaboré des règles strictes de «vinification Bio » contrôlées par des organismes indépendants. L’objectif de ces chartres privées (FNIVAB, Nature & Progrès, Demeter et Biodyvin) est de garantir une vinification sans produits chimiques de synthèse ou génétiquement modifiés. A savoir, que la vinification conventionnelle autorise, dans certaines mesures, l’utilisation de plusieurs dizaines d’additifs, d’ingrédients et d’auxiliaires technologiques permettant de corriger certains défauts du vin, liés aux conditions de culture (météo), de vendange et de vinification : correcteurs d’acidité, chaptalisation, utilisation de levures exogènes, enzymes, stabilisateurs, anti-oxydants, colorants… Les chartres, mises en place par les vignerons bio, limitent ou interdisent leur utilisation et préconisent plutôt les actions mécaniques. En bio, on privilégie une bonne matière première, avec des raisins de haute qualité sanitaire, ramassés dans de bonnes conditions, bien triés et à bonne maturité. Selon certains viticulteurs bio, «la qualité du vin se fait en grande partie dans la vigne».

Différences du Bio à la vinification La vinification permet de donner au vin toutes ses qualités (typicité, condition de conservation, goût, etc.). C’est pourquoi, cette étape dépend à la fois du savoir-faire et des objectifs du vigneron. • Exemples de pratiques utilisées en Bio (différents selon les chartres de vinification) • Les levures : pour diminuer l’acide en excès et pour favoriser le départ de la fermentation alcoolique, il peut y avoir un ajout de certaines espèces de levures. En bio, utilisées que très rarement, les levures et les bactéries doivent être garanties SANS OGM. • La chaptalisation : Selon autorisation de l’INAO l’ajout de sucre de betterave ou de canne est possible pour enrichir le moût en sucre et ainsi gagner en degré d’alcool. En bio, le sucre de betterave ou de canne raffiné sans résidus doivent être certifiés BIO. • Soutirage et collage : Pour séparer les dépôts accumulés dans le fût, le vin est soutiré par transvasements successifs (tous les 3 mois). Il est clarifié par «collage» au blanc d’œuf ou avec d’autres substances riches en protéines, puis filtré avant d’être mis en bouteilles. En bio, le collage se fait à l’aide de produits les plus naturels ou certifiés bio, comme l’albumine d’œuf (certifié AB), la colle de poisson (certifié non OGM) ou la bentonite (poudre d‘argile).

Janvier/Février 2008


Communiqué

22

La Cave Bio

Une belle carte de vins avec le service en plus...

F

rédéric Raoul Lemaire incarne la troisième génération d’une famille pionnière de l’agriculture bio en France. Créateur avec son épouse Sylvie de l’entreprise La Cave Bio, le petit-fils de Raoul Lemaire commercialise une large gamme de vins biologiques auprès des magasins spécialisés. Implantée à Coutures dans le Maine et Loire, forte d’un catalogue de 300 références, cette entreprise est devenue un partenaire de confiance à la fois proche des producteurs et à l’écoute et au service des distributeurs. Comment avez-vous eu l’idée de créer La cave Bio ? «Je marche dans les pas de mon grand-père Raoul, à qui l’on doit la méthode Lemaire-Boucher, le premier cahier des charges bio français. J’ai conservé le goût des produits authentiques, élaborés dans le respect des hommes et de la terre. Cette philosophie simple, mais juste, est à l’origine de l’entreprise familiale «La Cave Bio», développée avec ma femme depuis 1997. Avant de nous lancer dans l’aventure du vin bio, nous avons réalisé une étude de marché avec un constat : les distributeurs travaillaient avec trop de stocks et pas assez de références. Il leur fallait un intermédiaire professionnel qui puisse les conseiller , leur proposer une carte plus étayée et plus valorisante pour leur rayon.»

Quels produits comprend votre gamme ? «Nous avons en 1997, fait un tour de France des producteurs, créé des liens forts avec quelques uns des plus grandes régions viticoles et avons sorti un premier catalogue d’une quarantaine de références que nous avons présenté à Natexpo. L’aventure démarrait. Aujourd’hui, La Cave Bio propose un catalogue de 300 références. Une large gamme qui profite à tous : de nombreux viticulteurs sont représentés sur notre catalogue et les magasins ont enfin un choix important avec un service à la carte comme le décolisage gratuit, un franco réduit (48 bouteilles) et des délais rapides. Notre gamme comprend des vins de pays mais aussi les grands crus des plus prestigieuses appellations comme Saint-Emilion, Pomerol, Sauter-

Juillet Août 2007 Janvier/Février 2008

nes, Pommard, Chateauneuf du Pape, Champagne et même La Coulée de Serrant !.. Nous vendons aussi des demi bouteilles et proposons une trentaine de références en bag-in-box. Pour ces derniers, leur emballage est écologique, sans vernis, imprimé avec de l’encre à l’eau. Ils ont une couleur distincte par couleur de vin, une astuce pratique pour les consommateurs !

Quels nouveaux secteurs comptez-vous investir en 2008 ? «Nous avons les atouts pour étoffer un portefeuille déjà fort de 300 clients. L’entreprise se structure petit à petit : nous venons d’embaucher un préparateur de commandes via une association d’insertion ; le dépôt bien isolé de 600 m² conserve toutes nos références en stock. Dernière nouveauté pour 2008: nous sommes devenus importateur exclusif du premier whisky bio et d’une gamme complémentaire comprenant du rhum, de la vodka, du gin… En projet, un futur site Internet. Mais le plus important reste d’être à l’écoute des vignerons et d’être encore plus proche des magasins. De ce coté, les projets pour développer et valoriser leur rayon « cave bio » comme les « foires aux vins », les « vins du mois » etc … ne manquent pas.

LA CAVE BIO LE CLOS DE BILLE 49320 COUTURES TÉL.: 02 41 57 95 42 06 87 47 27 26 FAX : 02 41 57 95 44 Mail: lacavebio@wanadoo.fr


DOSSIER

Conseils pour votre cave « bio » … 23

Agencement et référencement AGENCEMENT Créer ou aménager sa cave Considérez votre linéaire comme la cave personnelle de vos clients. En effet, les ventes se font rarement au carton. C’est pourquoi, l’emplacement d’une cave est primordial. Celle-ci peut être située à l’entrée du magasin ou au fond à condition qu’elle soit bien indiquée. Les matériaux du rayonnage, qu’ils soient en bois ou en métal ont aussi leur importance. Ils doivent être en adéquation avec l’ambiance générale du magasin. Pour des raisons écologiques les matériaux nobles comme le bois sont souvent utilisés.

RÉFÉRENCEMENT Comment sélectionner sa gamme ? La sélection d’une gamme de vin est l’étape la plus difficile et dépend de beaucoup de facteurs. Elle est la clé de la réussite et doit être organisée en fonction de l’espace que vous avez réservé à votre cave. En premier lieu, il faut tenir compte de la région du point de vente. S’il se trouve dans une région productrice de vin, la part des vins régionaux est normalement moins importante. En effet, les consommateurs privilégient les approvisionnements locaux en raison de la proximité. Le référencement de votre cave, sauf si vous avez des accords locaux avec des viticulteurs et des prix très attractifs, devra s’ouvrir sur d’autres régions de production.

Biophare à Clermont-Ferrand (63)

Dinenbio à Dinan (22)

Donner une ambiance particulière à votre cave en associant les couleurs et en la délimitant physiquement : soit par une cloison et/ou un revêtement de sol différents (parquet, carrelage…). De belles affiches ou des décorations sur le thème du vin sont les bienvenues…

SoBio au Haillan (33)

Les Jardins de l’Avenir à Ste Gemmes sur Loire (49)

De plus, il est nécessaire de jouer sur l’effet de gamme avec un nombre minimum de référence. Même s’il n’y a pas d’implantation type, certaines règles sont à respecter comme l’implantation par couleur (rouge, rosé, blanc…) plutôt que celle par catégorie (région, appellation …) et de proposer le maximum de contenant : bouteilles 75 cl, 37,5 cl et du Bag in Box (BIB). Enfin, concernant les ruptures, évitez les ou provoquez les. Elles permettent parfois de faire découvrir de nouveaux vins à vos clients. Attention, les bons amateurs de vins sont fidèles…

Les Jardins de l’Avenir à Ste Gemmes sur Loire (49)

Pour une meilleure gestion de votre linéaire et une meilleure visibilité, la présentation debout de vos bouteilles est conseillée. Toutefois, les grands crus doivent être stockés à plat. Veiller aussi à l’habillage parfait de vos bouteilles (une étiquette mal positionnée, déchirée et ou tâchée fait mauvais effet). Pensez à réserver un emplacement pour les Guides et infos sur les « vins bio ». L’objectif est que le client reste et ait plaisir à rester à la cave. Enfin, disposez les vins plus chers en haut et les 1er prix en bas en les identifiant de façon claire (appellations, type de production…). Pour ce, utilisez des «stop rayon – information ». Rappelez vous que ce rayon est un moyen de découverte et d’attente pour certains consommateurs et qu’il doit aussi donner une image attractive du magasin !

NaturéO à Chartres (28)

Septembre/Octobre Janvier/Février 2008 2007


Conseils pour votre cave « bio » … 24

DOSSIER

Exemples de référencements

Sélection selon les régions

Prix moyen de vente TTC

A partir d’un panel de magasins bio situés dans des régions non productrices et d’une surface moyenne d’environ 250 m², nous avons pu élaborer un référencement type. Constats : les vins de Bordeaux restent majoritaires avec environ 25% en volume et 30% en valeur sur la totalité du rayon vin. Les bag in box, comme dans le conventionnel, continue leur progression et représentent désormais le deuxième conditionnement le plus vendu. De leur côté, les vins de pays, en raison de leurs prix attractifs (entre 3 et 5 euros hors taxe la bouteille) contribuent à plus d’un quart du chiffre d’affaires.

Val de Loire Bordeaux Sud Ouest Rhône et Provence Languedoc Roussillon Corse Alsace Bourgogne Champagne Vins de Pays BIB 0

5

10 15 20 % Quantité en UVC

25 30 % du CA

35

%

Quantité (uvc) et CA en fonction des régions de production

Les Prix selon les régions

Le panel analysé montre que les prix de vente consommateur varient selon la situation des points de vente. Par exemple le prix d’une bouteille de Champagne peut différer de 10 à 15%, alors que les écarts de prix des vins sont moins importants.

Prix en Euros 20

Maine & Loire

IDF

Puy de Dôme

Gironde

Champagne (base)

22,74

21,02

20,21

23,59

Bordeaux gamme moyenne

6,11

5,99

4,47

5,43

BIB (5litres)

17,6

22,71

18,53

19,75

Une autre façon de s’approvisionner: Les distributeurs spécialisés Les bons résultats d’une cave sont liées à la fois à l’espace qu’on lui consacre et au nombre de références que l’on offre au client. Toutefois, pour une cave qui compte une cinquantaine de références, il est facile d’avoir une vingtaine de fournisseurs différents. Sa gestion d’approvisionnement devient plus difficile et on est rapidement confronté aux problèmes des coûts de transports avec des petites quantités. En effet, pour bénéficier du franco, des commandes minima s’imposent et les réserves (stockage) ainsi que la trésorerie ne suivent pas toujours. C’est pourquoi, certains distributeurs se sont spécialisés dans le groupage et proposent des «cartes clé en main». Les avantages sont multiples: • offre adaptée en fonction de la dimension de la cave • un seul interlocuteur • une seule facture • flux tendu avec peu ou zéro stock • conseils de ventes • mise en place d’animation

Les salons professionnels On compte plusieurs dizaine de foires et de salons en France qui rassemblent des viticulteurs biologiques. La plupart sont généralement ouverts au grand public. Côté professionnel, certaines manifestations se font en marge de salons conventionnels comme Vinexpo, Vinisud, le Salon des vins de Loire sur des espaces bio réservés. Les salons qui ne concernent que le vin «bio» sont Millésime bio, Expression bio et le Groupe Renaissance des Appellations (plutôt réservé aux biodynamistes). Enfin, des salons professionnels généraliste du bio comme Natexpo y consacre aussi un espace. Le salon Millésime bio est aujourd’hui la plus grande Cave Bio du monde et regroupe plus de 260 exposants pour plus de 400 types de vins en provenance de nombreuses régions viticoles. Il est organisé depuis 1993 par les producteurs de vins de l’agriculture biologique en Languedoc-Roussillon (AIVB-LR). Sa particularité, est que les exposants ont tous des stands «clefs en main» et identiques. Le prochain Millésime bio se tiendra à Perpignan du 28 au 30 janvier 2008. Renseignements : www. millesime-bio.com

15

10

Cha BIB mpa gne

LR Cors Sud e -Ou est Alsa Bou ce rgog ne

Vins d Rhô e Pays ne e t PA C Bord A eau x Val d e Lo ire

5

0

Département

Prix moyen de vente HT selon les régions de production

Janvier/Février 2008

Expression des vignerons Bio s’est tenu les 18 et 19 juin dernier près de Bordeaux. Ouvert aux professionnels du monde du vin et des métiers de bouche, il regroupait cette année, pour la première fois, 70 vignerons Bio de toute la France. www.vigneronsbio-aquitaine.org


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Animation et gestion de la cave… Animation: succès des ventes assurées…

Le juste prix du vin «bio»

Que vous vous approvisionnez auprès d’un viticulteur en direct, d’un grossiste ou d’un distributeur spécialisé, la rentabilité de votre cave est toujours une préoccupation. Nous avons voulu vous faire part de l’expérience de Jean Marie Mado dans l’élaboration des prix de vente du vin en magasin bio. En effet, Jean Marie Mado connaît les difficultés de la mise en place d’une bonne politique de prix car il a été à la fois dans la distribution et dans la viticulture. Les conseils de l’expert… Dans la gestion de l’espace vin, on constate en général trois choses : • les stocks sont souvent lourds et bloquent de la trésorerie, • les rotations sont lentes et la rentabilité de ce secteur est faible, • et très souvent on augmente la marge, ce qui réduit d’autant les ventes car les prix sont trop élevés et ils ne sont plus concurrentiels.

Biophare à Clermont-Ferrand (63)

Dynamiser vos ventes en proposant : • deux foires aux vins (automne – printemps). Toutes les expériences montrent qu’une foire aux vins bien menée est rentable à tous points de vue. Elle permet sur cette période d’augmenter ses ventes et à plus long terme de fidéliser la clientèle et ainsi de l’habituer à ce qu’elle s’approvisionne en partie ou totalement à la cave du magasin. Mettez donc en place une réelle stratégie «prix - quantité» en préparant avec vos fournisseurs des promotions étudiées (6 bouteilles + une gratuite, etc.). C’est le moment où les ventes se font au carton. En parallèle, diffusez un tract pour l’événement. • Conseils pour bien réussir : - Proposer le maximum de références. - Élaborer plusieurs gammes de vins avec des prix attractifs (vin de tous les jours à moins de 6 euros TTC, vin de milieu gamme à moins de 9 euros et vin plus raffiné jusqu’à 20 euros et plus). - Développer (selon possibilité) les approvisionnements locaux. - Créer des journées d’animation (en réaménageant le magasin ou en installant un chapiteau) - Bien choisir ses dates d’animation et les étaler sur 3 à 5 semaines (ne pas débuter trop tôt en Septembre car c’est un mois difficile sur le plan financier pour les clients). • Attention, les «Foires aux Vins» sont réglementées et deux règles de base sont à respecter : - La disponibilité des produits : dès qu’un vin est proposé dans un dépliant publicitaire, il doit être disponible en magasin. Évitez donc la mise en avant de vins en quantité confidentielle et prévoyez du stock. - Les allégations publicitaires : vérifiez que vos documents publicitaires correspondent bien avec ce que vous présentez en magasin. Les anomalies les plus fréquentes concernent les distinctions obtenues lors de concours, l’information sur les prix, la présentation et l’étiquetage, telle que l’absence de médailles sur l’étiquetage des vins présentés, la différence de millésimes entre celui annoncé et celui figurant sur l’étiquetage, les erreurs de prix entre les prix affichés en rayon et les prix sur le catalogue et l’emploi injustifié de la mention «vin bio». • Des opérations promotionnelles (Printemps Bio), Vin d’été, primeurs, produits festifs…avec des remises significatives. Ces promotions peuvent être présentées directement sur une mini palette au milieu de la cave. • Des évènements en faisant vivre votre Cave (dégustations et animations par des viticulteurs – soirées découvertes par des œnologues).

• Notre expérience : Nous aussi avons géré notre espace vin de cette manière avec les mêmes résultats décevants. Nous avons changé de stratégie lors de la reprise du Château Morillon. Pour tester nos vins nous avons appliqué un coefficient plus faible de l’ordre de 1,60 au lieu de 1,85 à 2. Nous avons, de plus, fait des promotions où nous réduisions notre coefficient à 1,50. • Résultat : nos ventes ont explosé, la rotation de nos vins a été multiplié par 5 et nous ne bloquons plus de trésorerie car nousvendons avant d’avoir payé notre fournisseur : la rentabilité dusecteur est assuré. Grâce à cette nouvelle politique, nos clients sont passés de l’achat de vin pour de grandes occasions, à l’achat d’impulsion. Aujourd’hui, nous avons de nouveaux consommateurs sensibles au bio, mais attentifs aux prix, en conséquence nous devons adapter notre stratégie à cette nouvelle donne. • En conclusion : Réduisez légèrement votre marge, vous augmenterez vos rotations. Faites en l’expérience sur une ou deux références, mettez ces produits en avant, et vous verrez que cette stratégie est la bonne et vous constaterez que le rayon vin est aussi un secteur dynamique. Par ailleurs, depuis quelques années, les producteurs ont fait de gros efforts sur leurs prix, le consommateur doit le retrouver. • Gammes prix de ventes : Voici des indications de gammes prix de ventes pour les vins d’Appellation d’Origine Contrôlée (A.O.C) : • Les prix d’appel (80% du marché) : entre 4 et 5 euros • La gamme moyenne : entre 5 et 7 euros • La gamme haute : + de 7 euros Coefficient : chiffre par lequel on multiplie le prix d’achat HT pour avoir le prix de vente TTC

BIOgraphie: Originaire du Nord, après une école de commerce, il débute sa carrière chez Auchan. En 1980, il reprend les Ets Brun, entreprise spécialisée dans la production de fertilisant bio. Il est actif dans les organisations professionnelles de la filière bio et devient président de l’Interprofessionbio en 1993 et 1994. En 1994, il cède son entreprise et créé avec l’aide de ses enfants, le premier magasin de 300 m² à l’enseigne Biomarkus, prés de Melun (77). En 1998, il créé le 2éme point de vente à Brie Comte Robert (77) et en 2004, il transmet la gestion de ces points de ventes à ses enfants et se reconvertit dans la filière viticole. Pour cela il reprend ses études et passe un brevet de chef d’exploitation viti-oeno. Fin 2004, il s’installe dans le Bordelais, prés de Blaye et reprend le Château Morillon qu’il convertit en Bio.

Janvier/Février 2008



27

Les vins « bio »

DOSSIER

Conseils de vente… chiffres

La distribution du vin « bio »

L’étude de 2005 de l’Agence Bio indique que le marché du vin «bio» représenterait 15% des produits alimentaires biologiques vendus avec un chiffre d’affaires de 189 millions d’euros répartis comme suit : 45 millions pour la GMS, 63 pour les magasins spécialisés et 81 pour la vente directe producteur.

81 % en vente directe

63 % en Magasins Bio 45 % en GMS

Source: Agence Bio

Qu’est ce qui motive la conversion à la viticulture biologique ? • La protection de la santé du vigneron a été historiquement la première cause de passage au bio. La population de viticulteurs est fortement exposée aux risques de maladies et de décès liés à l’usage de pesticides. Avec 3% de la surface agricole utile, la viticulture conventionnelle française utilise 20% des quantités de pesticides (source rapport IFEN 20032004). Cet emploi a différentes conséquences notamment sur la faune et la flore, ainsi que sur la qualité des eaux de surface et souterraines. • La protection du consommateur est également une préoccupation afin de minimiser les risques de présence de résidus de pesticides dans les vins. • Les raisons éthiques sont fréquemment mises en avant : respect de l’environnement, lien au sol, produire sans polluer, respect de la faune et de la flore, respect de la biodiversité…

Mettez en valeur les vins primés Actuellement on recense en France trois principaux concours sur le vin «bio». Il est donc important d’utiliser dans votre argumentaire le fait qu’un vin soit primé. • Le concours Amphore qui fêtera sa 12 édition en 2008 est le plus ancien et le plus connu. Indépendant, il rassemble une centaine de jurés, tous professionnels du vin mais qui n’ont aucun lien avec la production.

Conseils et réponses aux interrogations… • SO2 – Soufre – Anhydride sulfureux !!! La mention «contient des sulfites» sur les étiquettes de vin «bio» provoque parfois des réactions négatives des clients en magasins bio. En effet, classé comme allergène, cet additif peut provoquer, à forte dose, des maux de têtes. Explications : L’indication sur les étiquettes est obligatoire pour des dosages supérieurs à 10 mg / litre (faible effet sur la santé). L’Anhydride sulfureux est une substance naturelle qui permet d’améliorer la conservation du vin. Il a un rôle d’antibactérien, d’antiseptique et d’antioxydant. En bio, il est autorisé mais dans de moindres doses. Par exemple la charte FNIVAB a divisé par deux son utilisation (voir tableau). Toutefois, certains viticulteurs bio grâce à une complète maîtrise de leur fermentation n’en utilise pas. Le risque est de voir évoluer à tout moment leur vin. Teneurs maxi en SO2 total

Bio mg/l

CEE mg/l

Vins rouges

100

160

Vins blancs secs et rosés

120

210

Vins effervescents secs

100

210

• Vin «Bio» et santé ! Le Resvératrol : le polyphénol que l’on trouve «que» dans le vin rouge «bio» ! Ce polyphénol présent dans la peau de raisin serait selon les chercheurs une solution aux problèmes cardio-vasculaire. Il les réduirait à lui seul, selon l’OMS, de 40%. Il aurait aussi des effets anti-cancéreux, phyto-eostrogénique (limiterait les bouffées de chaleur lors de la ménopause), d’activateur de gène de longévité, de protecteur de cellules cérébrales et enfin d’anti-inflammatoire. Détruit par les pesticides utilisés dans conventionnel, on ne le retrouve qu’en quantité réduite dans le vin. D’autres sources ont été trouvées pour extraire ce resvératrol comme le liseron japonnais et la vigne rouge et commercialisé sous forme de gélules. La bio n’utilisant pas de pesticides, vous le trouverez tout naturellement dedans.

• Le concours national Millésime Bio, organisé par l’AIVB-LR depuis novembre 2007, est le concours officiel du salon Millésime bio qui existe depuis 1993. Il se tiendra en 2008 pour la première fois à Perpignan. • Le concours des vins aquitains de l’agriculture biologique «Expression des Vignerons Bio» est dù à l’initiative, pour sa 11ème année consécutive, du Syndicat des Vignerons Bio d’Aquitaine. Il a lieu au mois de mai.

Janvier/Février 2008


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NUTRITION

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L’étiquetage nutritionnel

Comment lire une étiquette ?

a communication nutritionnelle est aujourd’hui un argument majeur dans l’arsenal marketing des industriels de l’agroalimentaire. Au delà de son aspect économique, cette communication s’appuie sur l’objectif affiché au niveau national de revenir à un meilleur équilibre nutritionnel au niveau de la population dans son ensemble. Les produits issus de l’agriculture biologique répondent à l’attente des consommateurs d’une alimentation saine et naturelle. Une information nutritionnelle claire et ciblée peut venir soutenir cet attrait en leur apportant des informations qui leur faciliteront l’accès à la maîtrise de leur équilibre nutritionnel. Les éléments de cette communication vous sont présentés dans une série de 3 fiches qui traiteront respectivement des éléments de l’étiquetage nutritionnel, de leur lecture et de leur utilisation, et enfin des aspects réglementaires de l’argumentation nutritionnelle. Déterminer et afficher la composition d’un produit alimentaire. L’étiquetage décrivant la composition d’un produit constitue le point de départ de la communication nutritionnelle. Sa détermination peut nécessiter la mise en œuvre d’analyses en laboratoire. Elle peut aussi parfois être établie par simple calcul à partir des informations disponibles sur les ingrédients qui le composent. La détermination de ces éléments de l’étiquetage nutritionnel peut donc s’appliquer aussi bien à des produits élaborés qu’à des ingrédients. • Etiquetage du groupe 1 et du groupe 2. : La réglementation décrit deux types d’étiquetage en fonction de leur complexité : • L’étiquetage du groupe 1 donne les proportions en protéines, lipides et glucides ainsi que la valeur énergétique du produit.: • L’étiquetage du groupe 2 reprend les éléments du groupe 1 et les complète des acides gras saturés, des sucres, des fibres et du sodium. Les teneurs des différents constituants sont obligatoirement exprimées selon le cas pour 100 grammes ou 100 millilitres du produit, et peuvent être complétées des valeurs pour une portion de ce même produit. Il faut alors aussi indiquer combien de portions contient l’emballage. D’autres nutriments peuvent être mentionnés en complément si besoin, mais les composants du groupe 1 ou du groupe 2 sont indissociables. • La valeur énergétique. Elle accompagne l’étiquetage qu’il soit du groupe 1 ou du groupe 2. Exprimée en kilocalories et kiloJoules pour 100 grs ou 100 millilitres du produit, elle est calculée à partir des quantités de protéines, lipides et glucides. L’unité qui est en général la plus compréhensible pour les consommateurs est la kilocalorie mais en France l’apport énergétique doit légalement être exprimé dans les deux unités. • Les analyses en laboratoire. Déterminer la composition nutritionnelle d’un produit à partir de son analyse en laboratoire représente l’approche la plus fiable. C’est parfois la seule approche possible lorsque la composition des constituants du produit n’est pas connue. Les protéines et lipides sont dosés à l’aide de méthodes incluant une étape préalable de digestion de l’échantillon en présence d’un acide. Dans le cas des protéines, c’est l’azote qui est extrait et dosé, la teneur en azote étant ensuite transformée par calcul en protéines. Les lipides sont eux extraits par un solvant puis pesés. Ces méthodes faisant intervenir une digestion de l’échantillon, appelée hydrolyse en laboratoire, présentent l’avantage de pouvoir être mises en œuvre quelle que soit la nature du produit à doser. En revanche, elles donnent un résultat global sans détail sur les constituants mesurés.

Les glucides sont le plus souvent déterminés par différence après déduction des protéines, lipides et cendres du poids sec. La constitution d’un étiquetage du groupe 2 va faire intervenir des analyses plus complexes qui donneront accès à des constituants précis du produit. La teneur en acides gras saturés nécessite l’analyse détaillée de l’ensemble des acides gras, il en est de même pour les sucres (mono et disaccharides encore appelés « sucres rapides « considérés comme immédiatement disponibles pour l’organisme). Le dosage des fibres met en jeu une digestion enzymatique de l’échantillon suivie de la pesée des composants non digérés. Enfin, le dosage du sodium est réalisé après minéralisation complète du produit (hydrolyse acide à chaud). • Mettre en œuvre des analyses en laboratoire. Le premier aspect qui vient à l’esprit est bien sûr le coût. La constitution d’un étiquetage du groupe 1 représente un investissement modéré car les analyses mises en œuvre sont simples et peu techniques. Le recueil des données constitutives d’un étiquetage du groupe 2 est en revanche plus coûteux. Les techniques analytiques utilisées nécessitent un matériel sophistiqué et un personnel entraîné. Mais au delà du coût, il convient surtout de se demander quel est l’objectif à atteindre avec cet étiquetage qui reste dans bien des cas facultatif. La réponse à cette question dictera en grande partie la nature des analyses à réaliser et le degré de précision des résultats à obtenir. La lecture de l’étiquetage et la communication nutritionnelle feront l’objet du prochain article consacré à ce sujet. • Exemple d’étiquetage du groupe 2 (source : ANIA) INFORMATIONS NUTRITIONNELLES

Energie

Pour 100 grs

Par portion (30 grs)

% des RNJ par portion

395 kcal 1670 kJ

119 kcal 501 kJ

6%

Protéines

13 g

4g

8%

Glucides

70 g

21 g

8%

Dont sucres

26 g

8g

9%

Lipides

7g

2g

3%

Dont AG saturés

4g

1g

5%

Fibres

5g

1,5 g

6%

Cette fiche a été elaborée par Mr Eric Dumont qui fait de l’expertise et de l’accompagnement scientifique pour le contrôle qualité des produits alimentaires, de l’externalisation de contrôles analytiques et réalise des allégations nutritionnelles et de santé.

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NUTRITION

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régime alimentaire

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Les végétariens

l y a quelques années, en 1996, un hebdomadaire titrait « Pourquoi les Français deviennent végétariens » et soulignait que cette tendance dépassait le simple phénomène de mode. A cette époque, on dénombrait 1 million de végétariens. Une enquête plus récente effectuée par JP Poulain, sociologue à l’Université de Toulouse-le-Mirail fait état de 2% de végétariens en France, toutes tendances confondues. Car le végétarisme est pluriel et ne limite pas à un régime diététique. C’est un art de vivre qui prend ses racines dans des motivations diverses.

Qu’est-ce qu’un végétarien ?

Le point commun entre tous les végétariens c’est qu’ils ne consomment pas de chair animale : ni viande, ni charcuterie, ni poisson, ni crustacés, ni fruits de mer. On distingue plusieurs sous-groupes : les ovo-lacto-végétaiens, les lacto-végétariens, les ovo-végétariens et les « végans » qui sont des végétaliens mais qui pour des raisons éthiques n’utilisent aucun produit provenant des animaux dans tous les aspects de la vie quotidienne : habillement, loisirs, soins.

Quelles sont leurs motivations ?

• Motivations de santé : les viandes de bœuf, de porc contiennent des graisses saturées, du cholestérol à l’origine de problèmes de santé. En outre, même si le risque de contamination de l’animal à l’homme est faible, la viande peut transmettre des maladies comme la salmonellose, la trichinose et l’ESB. Enfin, la viande recèle des résidus d’antibiotiques qui tendent à rendre inefficaces les traitements par antibiotiques des humains. • Motivations éthiques : « Seriez-vous capables de tuer vousmême les animaux que vous mangez ? ». Au nom du caractère sacré de la vie, les végétariens refusent de consommer une bête que l’on a sacrifiée pour ses propres besoins. Ils refusent la souffrance infligée aux animaux au travers des tristes conditions d’élevage de batterie, de transport et d’abattage. • Motivations économiques : l’élevage des animaux entretient un grand gaspillage alimentaire : en effet, l’animal est une très mauvaise machine à transformer le végétal. Il faut 7 calories d’origine végétale pour produire 1 calorie sous forme de viande. Autrement dit, 9 kg de protéines végétales sont nécessaires pour produire 1 kg de protéines animales. Selon Philippe Desbrosses, « un bœuf fournit 1 500 repas tandis que les céréales qui ont nourri le boeuf fournirait 18 000 repas ». La pratique généralisée du végétarisme permettrait de nourrir la planète et éviterait aux pays en voie de développement d’exporter l’arachide et le soja par exemple vers les pays riches afin d’en nourrir leur bétail. Au niveau individuel, la consommation de protéines végétales (céréales et légumineuses) coûte beaucoup moins cher que la viande. • Motivations écologiques : les élevages industriels produisent de grande quantité de lisier et de fumier qui sont riches en ammoniaque et en nitrates lesquels contribuent à la pollution des nappes phréatiques. Ils sont rendus responsables des pluies acides par l’acide nitrique, de la contribution à l’effet de serre par l’émission de méthane, de la déforestation en Amérique latine ainsi que de la surpêche pour la fabrication des farines animales. • Motivations comportementales : le dégoût inné de la chair animale intervient très tôt chez l’enfant et se perpétue la vie entière. • Motivations spirituelles : «aucune des grandes religions ne fait explicitement référence au végétarisme. Mais de grandes figures ont pratiqué le végétarisme, non comme un but en soi mais comme moyen de transformation personnelle et sociale : Gandhi, Albert Schweitzer, Théodore Monod…

Que mangent les végétariens ?

• La nourriture végétarienne est très variée : «fruits frais et secs, légumes (feuilles et racines), céréales complètes (pain complet, pâtes, riz, quinoa, sarrasin, millet…), légumineuses (lentilles, pois, haricots, soja), des noix et graines (noix, amandes, noisettes, pistaches, sésame, lin, tournesol, courge…), des huiles de pression à froid, des margarines végétales, des sucres (canne, mélasse, miel, sirop d’érable de riz…), des condiments, des herbes aromatiques, des boissons végétales (soja, riz, amande…), des laitages traditionnels et des œufs (sauf pour les végétaliens). Tous ces produits sont préparés sous des formes variées et goûteuses qui n’ont rien à envier à la cuisine traditionnelle ! • Le régime végétarien présente-t-il des risques pour la santé ? : Selon JM Lecerf, médecin nutritionniste à l’Institut Pasteur de Lille « Le régime végétarien, lorsqu’il est conçu et appliqué correctement est équilibré et présente un intérêt sur le plan nutritionnel. Il corrige certaines carences et excès du mode alimentaire occidental à dominante carnée » • L’ovo-lacto végétarisme Tous les besoins vitaux sont couverts par la diversité des aliments puisés dans le monde végétal. Les protéines sont issues des céréales complètes, des légumineuses, des oléagineux. L’association systématique des légumineuses et des céréales n’est plus indispensable comme on l’a cru longtemps pour compenser l’acide aminé manquant. Vitamines, minéraux sont apportés par les fruits et légumes, céréales complètes et légumineuses. Les acides gras essentiels proviennent des huiles de pression à froid biologique. Les glucides sont trouvés dans les fruits, les céréales et les légumineuses. La consommation de laitages et d’œufs couvrent les besoins en protéines, mais surtout en fer et vitamine D. Globalement, les végétariens sont en meilleure santé que le reste de la population : moins d’obésité, moins de maladies cardio-vasculaires, moins d’hypertension artérielle, moins de diabète de type II, moins de cancers du côlon et de la prostate, moins de troubles de la mémoire chez la personne âgée. • Le végétalisme (exclusion de toute chair animale et sousproduits animaux) Il nécessite des complémentations pour éviter les carences. • Complémentation hebdomadaire en B 12 : les végétaux n’en contiennent pas. Spiruline et algues contiennent des analogues qui n’ont pas les propriétés de la vraie B12. • Pour la femme enceinte et allaitante, complémentation quotidienne en B12 • Consommation de lait de soja enrichi en calcium • Complémentation en vitamine D2 pour les enfants et les personnes âgées Ce régime est très délicat à mener. Il est à déconseiller aux femmes enceintes, enfants, adolescents, personnes âgées. Car le risque de carences est évident (A, B12, zinc, calcium). De plus, il est souvent trop riche en fibres (problèmes de colites) et en lipides (surcharge du foie).

Novembre/Décembre Janvier/Février 2008 2007


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NUTRITION

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Bien connaître...

Les polyphénols du vin

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e vin, un des fleurons de notre culture française est à l’origine d’un phénomène identifié par l’OMS comme « French Paradox » suite à plusieurs études épidémiologiques menées sur des populations de 35.000 personnes sur 15 années démontrant que la consommation d’un équivalent de 25 à 40 cl de vin rouge par jour diminuait les risques de mortalité cardio-vasculaire malgré une alimentation française riche en graisses et pauvre en fruits. Le responsable fut traqué, puis démasqué, il agit en famille… Ce sont les Polyphénols du raisin.

Identité : Les polyphénols

Ancien nom : tanin végétal Les polyphénols représentent plusieurs milliers de molécules métabolisées uniquement par les plantes pour se défendre des agressions environnementales. Ces phytonutriments sont généralement des pigments jaunes, orange, rouges ou bleus ; ils sont également à l’origine de l’astringence et de l’amertume de certains fruits ou légumes.

Domicile

Les polyphénols se logent dans les racines, les tiges, les pépins, les fleurs, les feuilles, l’écorce ou la peau de tous les végétaux.

Signes distinctifs des polyphénols du vin : Le vin rouge est beaucoup plus riche en polyphénols que le vin blanc, ceci est principalement dû au fait que le vin rouge est le fruit d’une macération de la pellicule, de la rafle (40 % des polyphénols du raisin) et des pépins (60 % des polyphénols du raisin). Le type de vinification et le cépage de base du vin ont une importance sur la concentration polyphénolique. De récentes études scientifiques ont démontré que les fruits et les légumes cultivés en Agriculture Biologique ont une concentration de 30 % supérieure en polyphénols comparés à une agriculture intensive conventionnelle. Plus de 200 composants phénoliques sont présents dans un extrait de vin rouge. Ils représentent généralement entre 1,5 et 3 grs par litre de vin. La vinification ne les altère pas. La consommation journalière en polyphénols d’un occidental est estimée à environ 1 g.

Propriétés des polyphénols

En tant qu’anti-oxydants puissants, les polyphénols sont de véritables piégeurs des fameux « radicaux libres » générés par notre organisme en réponse aux agressions de notre environnement et provoquant le vieillissement cellulaire. Les polyphénols combattent l’inflammation, agiraient sur l’oxydation du LDL (mauvais cholestérol) et diminueraient son dépôt sur les parois des artères (athérome, thrombose, infarctus…) explication probable du « FRENCH PARADOX ». Les chercheurs s’intéressent à l’action des polyphénols dans le traitement et la prévention de certains cancers et à son effet protecteur contre les maladies hormono-dépendantes telles que l’ostéoporose. Leur action anti-fongique, anti-virale et anti-histaminique est également reconnue. Une vaste littérature existe sur le sujet. La bio-disponibilité des polyphénols est meilleure lorsqu’ils sont réunis en famille, ce qui est le cas pour le raisin et le vin. Le jeu des cinq familles polyphénoliques : • les acides phénols surtout présents dans la pulpe du raisin (ex : acides caféïque, coumarique, gallique) ; • les flavonols qui sont les pigments jaunes du raisin (ex : Quercétine, Kaemférol) ; • les anthocyanes qui sont les pigments du raisin rouge (couleur). Ex : Cyanidol, Malvidol, Pétunidol. • les flavanols : leurs polymérisation donnent les procyanidines puis les tanins du vin (astringence). Ex : catéchine, Epicathéchine, Gallocatéchine.

NB :

Les 3 catégories précédentes sont généralement désignées sous le terme générique de « Flavonoïdes ».

• les stilbènes : substances synthétisées par la vigne pour se défendre contre les parasites, notamment le botrytis cinéréa. La star : le trans-resvératrol.

Conseil de famille :

S’il est avéré qu’une consommation modérée de vin rouge apporte un bénéfice santé en supplémentant votre alimentation en polyphénols, il ne faut pas ignorer la prise d’alcool associée et donc conseiller la modération.

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RÉGLEMENTATION

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La législation des ...

Compléments alimentaires en Belgique

es magasins d’alimentation biologique, naturelle et diététique comme tous les autres circuits de distribution belges sont soumis à des règles précises pour la vente des compléments alimentaires. certains d’entre eux ont été victimes ces derniers temps, par manque d’information ou de négligence, de retrait de marchandises ou d’amendes. la réglementation belge stipule que tous les compléments alimentaires mis sur le marché doivent être notifiés au préalable au ministère de la santé publique. une liste reprenant tous les produits notifiés est disponible sur le site internet de ce ministère. il appartient au responsable de la mise sur le marché (fabricant, distributeur, …) de faire toutes les démarches administratives pour pouvoir commercialiser en toute quiétude ses produits sur le territoire belge et surtout ne pas mettre en porte à faux le détaillant. nous reprenons ci-après les conditions d’application que nous avons résumées avec le syndicat NAREDI (fédération belge de l’industrie et du commerce des compléments alimentaires, produits naturels, de réforme et de diététique). Une réglementation très stricte Les compléments alimentaires sont légalement reconnus. • Au niveau européen : La justification des compléments alimentaires dans notre alimentation a été reprise dans la Directive (UE) 2002/46. Il est très important que cette directive européenne reconnaisse que les compléments alimentaires n’ont pas uniquement une signification nutritionnelle mais qu’ils peuvent aussi avoir un effet physiologique et ainsi influencer notre santé.  Elle reconnaît aussi que certains groupes de la population ont besoin de nutriments supplémentaires. • Au niveau belge : En Belgique, un rôle est prévu pour les compléments alimentaires dans le PLAN NATIONAL NUTRITION SANTE pour la Belgique 2005-2010 (PNNS-B). La Belgique a de plus, rédigé un cadre légal pour les compléments alimentaires. En Belgique, la fabrication et la vente des compléments alimentaires sont réglementées par des lois très précises qui ont été réalisées en concertation avec NAREDI. La législation belge devance actuellement la plupart des législations des autres États membres. C’est ainsi qu’il existe : • un Arrêté royal sur les compléments alimentaires à base de nutriments, comme les vitamines et les minéraux et sur les denrées alimentaires avec des nutriments ajoutés (AR 3 mars 1992). • un Arrêté royal sur les compléments alimentaires à base de plantes (AR 29 août 1997) avec 3 listes : • une liste de plantes qui ne peuvent pas être utilisées comme ou dans les denrées alimentaires. • une liste de champignons comestibles • une liste des plantes autorisées dans les compléments alimentaires, sous conditions pour certaines. Des teneurs maximales par portion journalière sont fixées pour une série de plantes. Pour ces dernières une liste de méthodes d’analyse conseillées a été élaborée.

Procédure de notification

L’aspect le plus important de la législation belge est que la composition et l’emballage des compléments alimentaires doivent au préalable être soumis et approuvés par les autorités. Les entreprises qui veulent produire et vendre un complément alimentaire en Belgique (comme dans d’autres États membres de l’UE) doivent au préalable le « notifier » en détail auprès des autorités. Les autorités contrôlent si le complément alimentaire ne contient pas d’ingrédients interdits et vérifie de façon stricte les allégations de santé (claims). Après approbation, le produit reçoit un numéro de notification. Cette législation ainsi que la liste de tous les produits avec un numéro de notification se trouvent sur le site web du Ministère de la Santé Publique www. health.fgov.be.   Notification Le dossier de demande de notification doit contenir les éléments suivants : • une liste complète, quantitative et qualitative, des ingrédients • l’analyse nutritionnelle • des données concernant la présence et la non-toxicité des substances actives • l’étiquetage du produit. Tous les dossiers de notification sont examinés en détail. Si l’on constate des infractions à la législation alimentaire, le produit ne reçoit pas de numéro et il ne peut être mis dans le commerce. (Exemples : dépassement des teneurs maximales, utilisation d’additifs interdits ou à trop fort dosage…). Enfin, cet arrêté comprend aussi des exigences concernant l’étiquetage et la publicité, dont les allégations de santé. Pour plus de renseignements : NAREDI - Avenue des Arts 43 - 1040 Bruxelles Tel : 02 5501756 – Fax : 02 5501754 - Email : info@naredi.be site internet : www.naredi.be

Allégations médicales et allégations de santé Les allégations médicales sont des mentions sur l’emballage ou la publicité qui pourraient faire croire au consommateur que le produit peut servir afin de prévenir, guérir ou stabiliser des maladies. De telles allégations sont interdites pour les compléments alimentaires : uniquement les médicaments peuvent porter ces allégations. Par contre les allégations de santé sont bien autorisées pour autant que celles-ci soient en rapport avec l’amélioration ou le maintien d’une bonne santé et ne réfèrent pas à la prévention, le traitement ou la guérison d’une maladie. Cela n’empêche pas que l’allégation de santé doit être fondée scientifiquement. Depuis début 2007, des règles à suivre pour pouvoir utiliser des allégations nutritionnelles et de santé sont fixées dans le Règlement européen 1924/2006. Ce Règlement a pour principal objectif de protéger le consommateur européen vis-à-vis d’allégations trompeuses.

En Belgique les compléments alimentaires sont des denrées alimentaires En Belgique, les compléments alimentaires tombent sous la législation des denrées alimentaires. Les compléments alimentaires doivent donc notamment être en règle vis-à-vis de l’autocontrôle, la traçabilité et la notification obligatoire (Arrêté royal du 14 novembre 2003) comme les autres denrées alimentaires. La fédération Naredi a élaboré un Guide autocontrôle pour aider les entreprises à se mettre en ordre avec cette législation. Ce document a récemment été approuvé par l’AFSCA, l’Agence Fédérale pour la Sécurité de Chaîne Alimentaire (www.afsca.be), qui est en charge des contrôles dans le secteur des compléments alimentaires.

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ECO-PRODUITS

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Lessive écologique…

Bien décrypter les labels et les logos…

e marché des lessives écologiques connaît une évolution importante depuis quelques années. De plus en plus de marques sont présentes dans les linéaires des magasins bio et il est parfois difficile de s’y retrouver. La distribution conventionnelle propose auss des gammes écologiques (MDD et autres marques de fabricants). Outre l’efficacité du produit, le consommateur est aussi à la recherche d’une lessive «propre», respectueuse de l’environnement et sans danger pour la santé avec des ingrédients non allergisants, non irritants et non toxiques. En l’absence d’une réglementation propre aux produits écologiques, il est difficile de se démarquer. C’est pourquoi, certains fabricants ont entrepris des démarches de certification pour se différencier et apporter ainsi des garanties «écologiques» auprès des consommateurs. Explication sur les différents logos et allégations que l’on retrouve sur les étiquetages…

Référentiel ECOCERT détergents écologiques Ecocert, organisme de certification international reconnu par les pouvoirs publics, a développé dans le domaine environnemental des référentiels pour la certification de produits sur des objectifs environnementaux. Les principes fondamentaux du référentiel des détergents écologiques sont les suivants : • Utiliser des ingrédients d’origine renouvelable (privilégiant l’utilisation d’ingrédients issus de l’Agriculture Biologique), obtenus par des procédés respectueux de l’environnement et interdisant la plupart des ingrédients de synthèse. • Protéger et informer le consommateur : affichage de la composition complète en langage courant, liste des allergènes, garantie d’une traçabilité des ingrédients lors de la fabrication. • Valoriser le savoir-faire des fabricants soucieux d’améliorer la qualité de leurs approvisionnements et de leurs produits. Grâce aux audits réalisés par Ecocert sur les sites de fabrication, de conditionnement et de distribution, Ecocert s’assure que les produits labellisés respectent tous les critères du référentiel, parmi eux : • Parfums et colorants naturels • Ingrédients d’origine naturelle (non OGM, non irradiés) • Emballage recyclable et minimisé • Affichage de la biodégradabilité ultime possible • Doses et précautions d’emploi

Le cahier des charges produits d’entretien NATURE & PROGRES Créée en 1964, l’association Nature et Progrès regroupe des consommateurs et des professionnels. Elle offre la garantie associative, à travers ses cahiers des charges, d’un niveau d’exigence supérieur à la règlementation bio européenne. Jugeant insuffisant l’Ecolabel européen, les adhérents de N&P ont, dès 1998, crée un référentiel sur les produits d’entretien écologiques. Les détergents sous mention N&P répondent à la définition suivante : «Produits issus de substances ou de composition de matières premières obtenues en ayant recours a des procédés physiques ou chimiques simples, sans utilisation de molécules de synthèse et répondant, à toutes les étapes de la fabrication, à des normes et à des critères précis de respect de l’environnement.» Les principales caractéristiques sont : •sans pétrochimie (chlore, glycols, formols, EDTA, azurants optiques...) • sans parfum, ni colorant, ni conservateur de synthèse (type phénoxyéthanol) • sans phosphates • non recours aux enzymes OGM • matières premières végétales (priorité à la qualité biologique) et minérales • tensio-actifs d’origine naturelle • biodégradabilité optimale • démarche écologique du fabricant Les contrôles sont effectués par un organisme indépendant puis validés par la Fédération N&P.

Les autres informations • Hypoallergénique : Ce terme ne signifie pas que le produit est «sans aucun risque d’allergie». Sa composition a été étudiée afin de minimiser les risques d’allergie. Donc, certains ingrédients peuvent se révéler comme allergène. • Antibactérien : norme EN 10 40 (bactériostatique), Bactéricide (Norme EN 12 76) • Testé dermatologique : test identique à la cosmétologie «irritation cutanée» • Testé sous contrôle pédiatrique (hypo-allergénique) : pactch test sur volontaires (minimum 50 sujets). Les tests sont plus lourds et des contrôles sont faits par une personne responsable.

L’Eco-Label européen

L’éco-label européen, créé en 1992, est la certification écologique officielle européenne, gérée et délivrée en France par AFAQ AFNOR Certification, reconnu organisme compétent par la Commission Européenne. A performances d’usage égales, l’écolabel européen distingue les produits dont l’impact sur l’environnement est réduit. Pour obtenir l’éco-label européen, le produit doit répondre à des critères écologiques et d’aptitude à l’usage. Ces critères résultent de négociations entre représentants européens d’industriels, des associations de consommateurs et de protection de l’environnement, de distributeurs et des pouvoirs publics. Différentes Catégories de produits sont couverts par des critères précis comme les produits de nettoyage, d’hygiène, de jardinage, de textiles… Pour les détergents textiles, selon ce label, les caractéristiques certifiées sont : • La performance testée et garantie • La sécurité du produit • La réduction de la quantité totale de produits chimiques • La limitation des substances dangereuses pour l’environnement aquatique • La biodégradabilité accrue • La réduction des emballages • Le mode d’emploi pour une utilisation plus respectueuse de l’environnement.

Le + bio Certains fabricants vont plus loin dans leur démarche écologique et ne s’arrête pas uniquement sur le produit fini. La pluspart des fabricants présents en magasins bio disposent d’unité de fabrication répondant à des normes environnementales strictes. Les bâtiments sont fabriqués à partir de matériaux d’éco construction, l’énergie est produite en partie ou en totalité par de moyens renouvelables et des systèmes de récupération d’eau sont mis en place. Enfin, pour une partie de leur approvisionnement en matières premières, comme les céréales, des contrats de production sont signés avec des producteurs locaux.

Janvier/Février 2008


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