Bingbang 76

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à boire, à manger, chantiers... de restauration

Ragots de mouton

© RP

▲ Madeleine Café,

Salon de thé - Restaurant - Vente à emporter - Corner Shop Les touristes ne s’arrêteront plus seulement pour photographier les sculptures en bois de la vieille façade de cette rue Verrerie restée dans son jus moyen-ageux, et les anciennes clientes de Showroom pourront amener époux, gamins, copines pour un déj savoureux, et même leurs amants pour un 5 à 7 gourmand. « À la fois restaurant, café, vente à emporter, corner d’objet de déco ou d’accessoires, ateliers pour petits et grands, Madeleine Café met en avant le savoir-faire français sous toutes ses formes. » Anaïs, la communication, elle connaît, le monde de la restauration aussi. On l’a connue au Richebourg, à Vosne-Romanée, tout comme Julien, son compagnon, un des jeunes chefs les plus brillants découvert sur la côte ces dernières années, ce qui augure bien de ce nouveau lieu mêlant l’esthétique et le gourmand tout en respectant ce qui fait l’âme du lieu : la pierre, le bois. « Bien plus qu’un coffee shop, différent d’une cantine et d’une pâtisserie, différent d’un restaurant traditionnel, Madeleine Café c’est un peu (et beaucoup) de tout ça. Smoothies, granola bowl, jus frais pressés et sélection de thés et cafés pour le petit-déjeuner, plats chauds autour de la cuisine du monde, assiettes végétariennes, ou poissons de saison pour le déjeuner, pâtisseries au goûter ou bière locale en fin de journée... plus qu’un simple concept, une bulle de relaxation dans votre journée qui saura vous accueillir de 9h à 19h00. » Voilà, c’est dit. Rendez-vous à partir de mi-décembre, pour les fêtes de Noël. Madeleine Café : 

8 rue Verrerie. Ouverture prévue lundi-samedi (brunch le samedi) 9h-19h. Retrouvez-les sur Facebook et Instagram

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À tous les coins de rue, dans un large périmètre piétonnier (ou qui devrait bien finir par l’être un jour prochain), des chantiers accompagnent l’évolution d’une ville qui a trouvé sa voie dans la bistronomie, la gastronomie ou la bonhommie, mais qui a désormais un virage à accentuer, politique au sens strict : celui du locavore, du raisonné, du bio. On attend avec curiosité de voir ce qu’il adviendra au printemps de la maison à l’échauguette, face au jardin des Ducs. Ou de l’ancienne poste, à l’angle de la rue Bossuet et de la rue Piron. Un street food à l’italienne, créé par un maître du genre. Entre le musée nouveau et la future Cité de la Gastronomie, d’autres espaces vont s’ouvrir, se métamorphoser. On n’osait plus y croire, mais après l’ouverture d’une galerie entre la place du Bareuzai et la rue des Godrans, certains songeraient à faire sauter (façon de parler...) l’ignoble centre Dauphine pour en faire un vrai lieu de vie et de commerces. Encore faut-il que les privés, propriétaires des murs, comprennent leur intérêt. Le petit passage Bossuet a déjà meilleure mine mais il serait tellement plus attractif si on laissait des streetartistes s’exprimer côté rue Bossuet. On attend surtout avec impatience la fin d’un règlement obsolète interdisant aux food trucks de mettre une seule roue en ville au risque d’être verbalisés alors qu’ils pourraient apporter un plus à certaines manifestions culturelles et politiques. Une annonce qui serait la bienvenue comme celle de l’ouverture, dans des Halles rénovées en partie, d’espaces dédiés à la restauration sur le pouce, comme on en voit à Lyon, Avignon et dans toutes les villes qui se sont offertes un nouveau cœur vivant, autour du marché. ■


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