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18/01/2020 | 9

encore une autre raison: les messages diffusés par les Démocrates américains leur demandant d’être patients encore une année encore…jusqu’à leur retour à la Maison-Blanche où ils appliqueraient à nouveau une «politique plus sage et bienveillante» …

Quelles que soient les futures réactions de l’Iran sur le plan militaire ou terroriste, les choses ne seront plus comme avant, et ce haut fait ordonné par Donald Trump restera marqué d’une pierre blanche non seulement dans le conflit qui oppose les EtatsUnis et la République islamique mais aussi dans le combat entre les forces du Bien et celles du Mal. Car il s’agit de cela aussi. Cela fait trop longtemps que les Khamenei, Assad, Kim Jong-un, Nasrallah, Hanyeh, Erdogan et autres n’en font qu’à leur tête sur l’échiquier mondial sans qu’un gros coup de poing sur la table ne vienne une fois leur rappeler que leur impunité est peut-être limitée dans le temps. La réparation d’une erreur stratégique et morale

Donald Trump le «détesté», le «ridiculisé» dans les chancelleries occidentales a pourtant réparé ce que son prédécesseur tant adulé en Europe et dans les milieux dits progressistes, Barack Hussein Obama, avait détruit: la dissuasion américaine face à ses ennemis et la confiance des alliés des Etats-Unis. La doctrine Obama était «frappe tes alliés et favorise tes ennemis». C’est ainsi que l’ancien président américain avait lâché et trahi l’Egypte, l’Arabie saoudite, le Yémen, les pays du Golfe et Israël pour couronner l’axe chiite malgré son idéologie islamofasciste. Le président Trump a remis les montres à l’heure en montrant que les Etats-Unis restent la plus grande puissance mondiale et que ses alliés peuvent à nouveau leur faire confiance. On se souvient des images d’un président Obama recevant chaleureusement, en 2011, le Premier ministre irakien Nuri Al-Maleki, notamment flanqué de Hadi Al-Ameri, chef des milices Badr et pro-iranien convaincu qui va aujourd’hui remplacer le défunt Abou Mahdi al-Muhandes à la tête de la coalition chiite irakienne, celle-là même qui combat les Américains!

Je souris encore en pensant aux récents avertissements du (faux)-prophète autoproclamé Ehoud Barak, qui s’est encore une fois lourdement trompé dans ses analyses en avertissant il y a quelques semaines à peine que ça y est, «Israël est définitivement seul face à l’Iran, car Donald Trump a décidé de se retirer totalement de l’échiquier moyen-oriental, en n’ayant pas réagi à toute une série de provocations iraniennes». Il n’est pas le seul à avoir tiré cette conclusion, et les grands médias israéliens en avaient fait leurs choux gras malgré les dénégations de Binyamin Netanyahou. Mais c’était mal connaître le caractère de ce président horsnormes dont le sens instinctif inné est à la hauteur de la haine et du mépris que lui vouent les élites dites «progressistes» et «éclairées», toujours en retard d’une guerre. Celles qui comme il y a 80 ans firent preuve de lâcheté face aux dictatures et aux tyrans qui pourtant ne cachaient pas leurs intentions.

Une image miroir de la lâcheté des Européens et des milieux dits «progressistes». En prenant cette décision dramatique qui casse brusquement les règles du jeu imposées par Téhéran suite aux Accords de Vienne, le président américain a également porté un sacré coup à un autre «axe» celui qui est formé d’une constellation de pays et de milieux dits «progressistes», allant du Parti démocrate américain à l’Europe occidentale, la France en tête qui n’ont rien appris de l’Histoire et prônent le «dialogue», «l’apaisement» ou la «temporisation» dans l’espoir de calmer la bête immonde chiite. Comme le disent régulièrement Binyamin Netanyahou et Donald Trump, les Accords de Vienne n’ont pas raisonné les dirigeants iraniens mais au contraire les a convaincus qu’ils avaient affaire à des interlocuteurs fatigués et capitulards. Les centaines de millions de dollars engrangés par l’Iran suite au merveilleux cadeau fait par Barack Obama n’ont pas été utilisés au bien-être de la population iranienne mais à son programme militaire et nucléaire et à l’entreprise impérialiste dont Qassem Suleimani fut la cheville ouvrière. Tout comme l’Allemagne, Hitler après l’invasion et la remilitarisation de la Rhénanie en 1936 suivie d’une molle réaction des Alliés, les Iraniens se sont sentis réconfortés dans leur progression hégémonique en voyant les Etats-Unis d’Obama et les pays leaders de l’Union européenne avaler les provocations et les informations quant à leur duplicité, en pensant que le temps jouerait en leur faveur et espérant préserver leur accès au marché iranien. En émettant leurs «réserves» ou même en avertissant de «retombées dangereuses» après l’élimination de Qassem Suleimani, l’Union européenne et les adversaires de Donald Trump de tous poils réagissent comme si le commandant de la Force Quds avait été un bienfaiteur de l’humanité. Or comme le dit avec élégance Boaz Bismuth, rédacteur en chef d’Israël Hayom, «Qassem Suleimani n’était pas vraiment un cachet de tranquillisants au MoyenOrient». L’argument tant entendu, en Israël aussi, de ne pas réagir avec fermeté face aux terroristes de crainte qu’ils ne se vengent est fallacieux, immoral et paralysant. Erreur tant de fois répétée dans l’attitude des démocraties face aux régimes totalitaires et hégémoniques, de surcroit lorsqu’ils sont mus par une idéologie religieuse. A défaut de l’Europe ou des milieux «progressistes» en tous genres, l’Histoire remerciera ce président atypique mais courageux d’avoir débarrassé le monde d’un individu retors et malfaisant tel que Qassem Suleimani qui se croyait immune. Avec cette décision, le président Trump aura montré une fois de plus qu’il se range de manière active et volontariste du côté de la justice et de la vérité, des denrées devenus très rares dans les relations internationales où l’hypocrisie et le cynisme règnent en maître. Il reste à espérer que les citoyens américains en tiendront compte le 4 nombre prochain. Le contraire serait un retour en arrière aux conséquences désastreuses pour le Moyen-Orient et pour Israël en particulier. Thank you and congratulations, Mr. President!


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