端午节

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端午节(duān wǔ jíe ): La fête des bateaux-dragons La fête des bateaux-dragons est une fête chinoise marquant l'entrée dans les chaleurs de l'été et la saison des épidémies. Elle a lieu le cinquième jour du cinquième mois lunaire, fin mai ou début juin dans le calendrier grégorien ( En 2011, la fête tombe le 6 juin. ). « Le festival du Bateau-Dragon » a été inscrit en 2009 par l'UNESCO sur la liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité. Les nombreuses pratiques qui y sont associées ont pour but de conjurer les démons des maladies par : 雄黄酒 (xióng huáng jiǔ) : la consommation prophylactique de vin soufré - en perte de faveur de nos jours car on a pris conscience qu'il faisait peut-être autant de victimes que les maladies infectieuses qu'il devait éviter. 香包 (xiāng bāo) : la confection de petits sachets de tissu remplis d'une poudre censée protéger contre les maladies l'enfant qui le porte au cou. 菖蒲(chāng pú) + 艾草 (ài cǎo : armoise) : Les herbes protectrices pour décorer la porte d'entrée et l'effigie d'un dieu pourfendeur de démons 钟馗 (Zhōng Kuí). La tradition veut que ce jour-là, lorsque le soleil arrive au zénith, l'énergie yang (阳) (celle du couple yin-yang qui est associée à la chaleur et à la lumière) atteigne son apogée. C'est, dit-on, le seul moment de l'année où on peut aisément faire tenir un œuf debout sur sa pointe, jeu auquel se sont exercées avec plus ou moins de bonheur des générations d'enfants chinois. L'eau tirée du puits à ce moment précis serait également dotée de vertus magiques. Mais la coutume la plus remarquable reste les courses de bateaux en forme de dragon (龙船 lóngchuán) mûs par une équipe de rameurs. La légende qui relate l'origine de cette coutume la fait remonter bien avant l'empire, à l'époque des Royaumes combattants (战国时代 zhànguó shídài ). Un ministre du roi de Chu (楚国 chǔ guó), Qu Yuan (屈原 qū yuán), poète à ses heures (on connaît effectivement des poèmes qui lui sont attribués), se serait jeté dans la rivière Miluo (汨罗江 mì luó jiāng) de dépit de voir ses conseils négligés et son dévouement au pays mis en doute. Il se serait donc noyé, mais pour pouvoir au moins repêcher son cadavre intact, les riverains qui le tenaient en grande estime auraient jeté dans l'eau du riz emballé dans des feuilles de bambou pour tenir en respect les poissons. On mange encore de nos jours ces feuilles de bambou farcies, appelées zongzi (粽子 zòngzi), pour célébrer la fête.


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