Eglise Saint Boniface

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EGLISE SAINT BONIFACE


SOMMAIRE 2 INTRODUCTION 5 HISTORIQUE 5 Première église néogothique de Bruxelles 6 Origine de la construction de l’église Saint-Boniface 9 Intérêt historique et artistique 12 Agrandissement de l’église Saint-Boniface 15 Classement de l’église 15 Derniers travaux avant restauration 2008 17 RESTAURATION GÉNÉRALE 2008-2011 17 Description des pathologies des pierres 17 Etude des pierres avant travaux 19 Le nettoyage des façades 19 Restauration des pierres 19 Restaurations des sculptures de la façade côté rue de la Paix 21 Visite à l’atelier des tailleurs : Atelier de Zottegem, Monument Vandekerckhove NV 22 Ouvrages en bois de la charpente de la nef 23 Restauration des toits 25 Restauration de la structure métallique de la flèche du clocher 26 Eclairage intérieur de l’église 29 Restauration et conservation des vitraux de l’église Saint-Boniface 33 LA DÉCORATION INTÉRIEURE DE L’ÉGLISE Savez-vous qui est Saint Boniface? 34 CONCLUSION 36 GLOSSAIRE 37 SOURCES

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INTRODUCTION BELIRIS est le nom de l’Accord de Coopération entre l’Etat fédéral et la Région de Bruxelles-Capitale. Il prévoit des initiatives destinées à promouvoir le rôle international et la fonction de capitale de Bruxelles. La Direction Infrastructure de Transport, qui fait partie du Service Public Fédéral Mobilité et Transports, est chargée de l’étude, de la réalisation et du contrôle de ces initiatives. Le nom BELIRIS vous paraît peut-être étrange. Toutefois, il est logique : BEL- représente la Belgique, -IRIS est le logo de la Région de Bruxelles-Capitale. Une des initiatives de BELIRIS concerne la restauration de l’église Saint-Boniface à Ixelles. La Commune d’Ixelles a décidé en 1999 de lancer un marché public de services pour la désignation d’un bureau d’études chargé de la restauration complète des façades et des toitures de l’église Saint Boniface. L’Atelier d’Architecture Piron & Associés a été désigné en 2000 et a entamé les études de restauration. En 2002, à la demande de la Commission Royale des Monuments et Sites (CRMS), la Commune d’Ixelles a désigné des spécialistes pour réaliser les études de stratigraphie des peintures intérieures, un maître verrier pour l’étude des vitraux et un bureau de techniques spéciales pour effectuer l’étude d’électricité. Un protocole d’accord a été signé en 2006 dans le cadre de l’Accord de Coopération BELIRIS en vue de financer les travaux. Le SPF Mobilité et Transports - Direction Infrastructure de Transport - a repris la maîtrise d’ouvrage des travaux de restauration globale des façades et des toitures de l’église. La Commune d’Ixelles a conservé la maîtrise d’ouvrage de la restauration des vitraux et a obtenu un subside de la Région de Bruxelles-Capitale à concurrence de 80% du montant des travaux. Les deux chantiers de restauration ont débuté le 1er mai 2008 et les travaux ont été exécutés en parallèle par l’entreprise Monument Vandekerckhove NV. Les travaux de restauration se sont achevés en avril 2011 redonnant à l’église Saint-Boniface tout son éclat.

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Église dédiée à Saint-Boniface, évêque sans évêché qui vécut pendant ses vingt dernières années à Ixelles et mourut à l’Abbaye de la Cambre (1182-1261). Rue de la Paix n°21 A-23.


HISTORIQUE Première église néogothique de Bruxelles Dans nos souvenirs, les églises sont de précieux lieux d’inspiration qui doivent être préservés. La conscience du passé dont témoignent ces lieux est une première étape. Il ne s’agit pas uniquement de protéger une œuvre d’art remarquable mais également de pérenniser un héritage historique. Notre volonté d’entretenir cette pensée concerne aussi bien l’œuvre que « l’homme»; en souhaitant conserver un témoignage du passé, nous tentons de sauver ce patrimoine de l’oubli. Restaurer un édifice aussi impressionnant que l’église Saint-Boniface implique des choix, et ces choix sont tributaires de plusieurs facteurs. Ils doivent tenir compte à la fois de l’histoire, des fonctions, de l’évolution et de l’état de conservation de l’édifice.

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Origine de la construction de l’église Saint-Boniface

C’est en exécution du décret de 1809 permettant à toute paroisse de plus de 5000 fidèles de se dédoubler que fut créée en 1845 la paroisse de St Boniface sur le territoire d’Ixelles. En 1844, le haut-Ixelles ne possédait pas encore son église; les fidèles se plaignaient de devoir se rendre à la Sainte-Croix, devenue trop petite; à l’heure de la messe, ils stationnaient sous le porche et même jusque dans la rue. Le 31 octobre 1844, le Conseil communal donna son accord à la création d’une église dans le haut-Ixelles et cela sans prendre l’engagement d’intervenir dans les frais de cette construction. Après diverses propositions d’implantations, l’achat rue de la Paix, d’une maison aménagée en presbytère et d’un terrain contigu, fut décidé par le nouveau Conseil de la fabrique d’église. Le 14 juillet 1845, le Conseil communal émit un avis favorable suivant celui de la Commission chargée de l’analyse des plans et du devis dressés pour la construction de cet édifice. Les travaux commencèrent au mois de mai 1846, sous la direction de M. l’architecte Dumont, auteur des plans, et l’édifice fut ouvert au culte le 1er avril 1849. La paroisse avait été concrétisée par Arrêté Royal du 18 mai 1845 et fut consacrée à Saint-Boniface. Quelques années plus tard, on s’aperçut qu’elle était trop petite et qu’il fallait l’agrandir. La Fabrique d’église adressa en 1862 une requête au gouvernement afin d’acquérir les terrains situés derrière l’église. Cette demande devant être justifiée par un projet d’agrandissement, la fabrique d’église commanda des plans à l’architecte DE CURTE en 1864. Les plans de DE CURTE présentés l’année suivante à la Commission Royale des Monuments, au gouvernement et à l’administration communale furent acceptés. Témoin majeur du premier style néogothique à Bruxelles, l’église Saint-Boniface occupe par ailleurs une position stratégique sur le plan urbanistique. Point de fuite de la perspective de la rue Saint-Boniface, c’est en effet autour d’elle que s’est constitué, à la fin du XIXème siècle et au début du XXème, le quartier du même nom dans lequel un ensemble important de maisons de style Art Nouveau (certaines témoignent de l’œuvre de E. Blérot) est d’ores et déjà classé.

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parvis narthex escalier hélicoïdal nefs latérales nef jardin de la cure transept parvis

croisement chapelle St Boniface

narthex

jubé

escalier hélicoïdal

sacristie

nefs latérales

coeur

nef

déambulatoire

jardin de la cure

chapelle de semaine

transept

abside

croisement


croix et coq flèche en cuivre abat-son horloge fleuron Vierge + 2 anges pinacle décoré avec crochets balustrade feuilles de choux meneau Sainte-Wivine Sainte-Gudule tympan gable réverbère baldaquin

travée 1

travée 2

travée 3


Intérêt historique et artistique L’architecte de l’église Saint-Boniface : JOSEPH-JONAS DUMONT (1811 -1859) L’architecte Joseph-Jonas Dumont a cherché dans le style néo-gothique tertiaire les racines d’un passé où la définition de la structure portante et l’expression de la fonction attribuée à la construction étaient clairement définies. L’architecte Dumont figure par ses réalisations parmi les principaux rénovateurs du style gothique en Belgique.

L’architecte de l’agrandissement de l’église Saint-Boniface : LOUIS DE CURTE (1817 -1891) L’architecte Louis De Curte, auteur des agrandissements de l’église, conféra à la nef et au chœur une allure plus proche des modèles gothiques par l’adoption d’un plan en croix latine. Plongé très tôt dans l’étude des édifices gothiques, cet architecte d’origine gantoise fit ses débuts en tant que restaurateur en France, sous la direction d’Eugène Viollet-le-Duc.

A l’extérieur de l’église La décoration du parement est abondante, fleurons, crochets, pinacles, statues et éléments sculptés animent la façade. La porte centrale est surmontée d’un gable triangulaire, un pignon, orné dans son tympan d’un bas-relief de J. Laumans (1863) « La multiplication des pains ». Des feuilles de chou frisées garnissent le rampant du gable. Les contreforts sont décorés de socles et de dais. Les statues, effritées par le temps, ont été enlevées, à l’exception de celles du milieu, représentant, à droite, SainteGudule et à gauche, Sainte-Wivine. Dans la pointe de l’arcade centrale, une Vierge assise, flanquée de deux anges. La lumière du jour pénètre dans cet important espace intérieur par les trente-cinq baies, dont vingt-sept sont garnies de vitraux figuratifs. La réalisation de ces vitraux s’étale sur plusieurs années, à savoir de 1892 à 1916.

A l’intérieur de l’église Les travées de la nef centrale et du transept sont couvertes par des voûtes à liernes et tiercerons, tandis que celles des nefs latérales sont couvertes par de simples voûtes d’ogives. Ces voûtes retombent dans les nefs, sur des piliers à noyau carré flanqué de colonnes et dans le transept (et les travées qui le jouxtent), sur des piliers composés. Mobiliers, sculptures, vitraux, peintures concourent par la grande qualité de leur exécution et l’homogénéité de leur conception à l’intérêt exceptionnel de l’édifice.

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Reproduction d’une peinture représentant le chœur de l’église. Dumont.

Construction de l’architecte J.J.

Le quartier Saint-Boniface, côté rue de la Tulipe, peint juste avant les grandes transformations de 1878. On distingue très nettement l’abside du chœur de l’église conçue par l’architecte Joseph-Jonas Dumont. A l’emplacement du vaste îlot champêtre qui domine l’avant-plan, seront aménagées les actuelles rue Jules Bouillon, de la Crèche, de l’Athénée et Bouré et se dresseront les halles (1879), ainsi que les bâtiments de l’athénée royal (1885). (Charles Ligny, L’ancien quartier Saint-Boniface, 1877, Musée d’Ixelles.)

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AGRANDISSEMENT DE L’ÉGLISE SAINT-BONIFACE Façade rue de la Paix : comparaison entre projet et exécution

Dessin de façade projet J.J. Dumont 1847-1849 A remarquer la flèche en pierre

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Levé de l’église actuelle.


Plan de l’église L. De Curte

L’église-halle conçue par Dumont comportait trois nefs de hauteur égale et, en guise de chœur, une simple abside polygonale précédée d’une travée plus courte dont les bascôtés formaient les chapelles latérales. De Curte supprima l’abside, rouvrit les murs des chapelles latérales et bâtit un transept saillant dont la largeur reprenait celle de la nef principale. Derrière celle-ci, il installa une travée plus courte semblable à la dernière travée des nefs de Dumont et enfin un vaste chœur. L’église revêtait ainsi un plan en croix latine et se rapprochait davantage des modèles gothiques. Si la croisée du transept solidaire de la nef construite par Dumont en reproduisait les proportions peu élancées, dans le chœur par contre, De Curte put créer plus librement en s’inspirant des modèles gothiques français. Pourvu d’une coursière et d’arcsboutants intérieurs, son chœur rappelait certes celui de l’église de la Chapelle à Bruxelles, mais plus encore celui de l’église Notre-Dame de la Treille à Lille, église néogothique inspirée de celle du XIIIème siècle dont le projet fut primé en 1856 lors d’un concours auquel De Curte avait d’ailleurs participé.

Plan de l’église architecte J.J. Dumont


Léopold II : autorisation de l’agrandissement du 27 décembre 1879


Classement de l’église Arrêté du Gouvernement de la Région de Bruxelles-Capitale du 18/03/1999. « Annexe à l’arrêté du gouvernement de la Région de Bruxelles-Capitale classant comme monument la totalité de l’église Saint-Boniface, en ce compris le mobilier fixe par destination, sise 21A-23 rue de la Paix à Ixelles. »

Derniers travaux avant restauration 2008 • • •

Travaux de conservation 1973 - remplacement de meneaux de certaines verrières Travaux d’aménagement 1997 - 2001 - aménagement de la chapelle de semaine par l’architecte Ph. Pepermans. Travaux d’urgence 1998 - 2009 - repiquage d’ardoises de cuivre sur la flèche

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RESTAURATION GÉNÉRALE 2008-2011 Maître d’ouvrage travaux de restauration généraux: BELIRIS Maître d’ouvrage études : Commune d’Ixelles

Description des pathologies des pierres Cette restauration respecte toutes les interventions passées en considérant que l’église devait conserver toute sa valeur documentaire. Les façades de l’église orientée nord ouest souffrent fortement de la pollution du côté de la rue de la Paix. Elles sont donc exposées à l’émission des fumées, d’abord salissantes puis dégradantes quand elles conjuguent leurs effets avec ceux des eaux pluviales. La plupart des pathologies observées sur les pierres de construction de l’église sont typiques des altérations des pierres de construction utilisées en région bruxelloise. Elles résultent de la sulfatation des pierres : précipitations et formation de croûtes de gypse en présence d’un environnement atmosphérique sulfaté.

Etude des pierres avant travaux. Le but de l’étude était d’identifier la nature des matériaux, d’en déterminer l’état sanitaire et d’en rechercher les origines possibles. Un inventaire lithographique a été dressé par l’Institut Scientifique de Service Public (ISSeP). Les façades sont constituées principalement de grès de Gobertange (pierre de région bruxelloise), pierre relativement dure qui s’érode très uniformément. Après enlèvement de la pellicule noire de pollution, il a été constaté que des pierres de qualité différente n’avaient pas résisté de la même manière suivant leur emplacement dans l’édifice et leur orientation. Les éléments sculptés tels que les pinacles, fleurons et crochets, en pierre de Reffroy (Nord de la France) ont aussi dû être souvent remplacés lorsque la réparation par incrustation ou masticage n’était plus possible.

Le nettoyage des façades. Le nettoyage a été exécuté avec une grande précaution afin de préserver l’épiderme protecteur, à savoir le calcin qui s’est formé à la surface de la pierre. Après des études et des essais à divers emplacements du monument, le nettoyage à la vapeur d’eau sous haute pression, l’hydrogrésage et le microsablage ont été retenus comme méthodes les plus appropriées pour l’enlèvement des salissures. Préalablement au nettoyage, les croûtes noires de gypse ont été enlevées mécaniquement.

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EGLISE SAINT BONIFACE Légende

Pierre de Gobertange Pierre de Savonnière Pierre d’Astrude Pierre de Reffroy Pierre bleue ou “petit granit” Pierres difficilement indentifiables (inaccessible ou salubre)


Restauration des pierres. Les parements rue de la Paix, rues Bouré et de l’Athénée sont principalement des pierres de Gobertange. Les pinacles, fleurons et revêtements de murs des arcades sont principalement réalisés en pierres de Reffroy. La pierre bleue belge a été employée pour les marches du parvis et les soubassements de façade.

Restaurations des sculptures de la façade côté rue de la Paix La partie centrale est surmontée d’un gable triangulaire et ornée dans son tympan d’un bas-relief par J. Laumans (1863) « La multiplication des pains ». Les statues représentent Sainte-Gudule, à droite, et Sainte-Wivine, à gauche du tympan. Dans la pointe de l’arcade centrale une vierge assise flanquée de deux anges. Toutes ces sculptures ont été nettoyées à l’aide des compresses et ont été traitées avec un durcisseur et un hydrofuge.

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Visite à l’atelier des tailleurs : Atelier de Zottegem, Monument Vandekerckhove NV.

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Inspection nouveau fleuron Baldaquin en exécution (façade rue de la Paix) avec modèle ancien Pinacle en exécution (façade rue de la Paix) Vérification de la conformité des sculptures : A gauche : modèle - A droite : nouvelle en exécution 5. Nouveaux fleurons en attente de placement sur la façade de la rue de la Paix

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Ouvrages en bois de la charpente de la nef

Après dégagement des pieds de charpente de la nef principale et des poutres goussets ainsi que des pieds de charpentes des nefs latérales, il a été constaté que tous les bois de la structure engagés dans les maçonneries étaient fortement endommagés et n’étaient plus en mesure de reprendre les charges et les poussées latérales des fermes. Renforts des éléments d’assemblages Un contrôle systématique des assemblages des poutres a été effectué. Les chevilles détériorées ont été extraites et remplacées par des chevilles en bois de même essence. Reprise en sous-œuvre des pieds de ferme de la nef et nef latérale Afin de réaliser la rénovation des pièces d’entrait, il a été nécessaire de reprendre en sous-œuvre les pieds des fermes des nefs centrale et latérales. Certaines parties manquantes ou défectueuses de la charpente ont dû être reconstituées intégralement. Tous ces bois ont été remplacés après avoir recentrés toutes les charges sur les maçonneries des murs. Les autres travaux aux charpentes comportent le remplacement des bois dégradés par des pièces de bois neuves, et la réalisation de renforts d’éléments d’assemblage par des chevilles. Après nettoyage des bois de charpente, il a été procédé au traitement insecticide de préservation ainsi qu’au traitement ignifuge des bois.

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Restauration des toits Reprise des pieds des fermes du chœur

Fermes prenant partiellement appui sur la maçonnerie des voûtes du chœur.

Situation avant travaux

Situation après restauration des pieds de ferme du chœur.

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La couverture en ardoise

Situation avant travaux

Situation pendant les travaux

Situation après travaux

En 1936 la couverture en ardoise a été remplacée par une couverture en cuivre qui s’avéra rapidement défectueuse. En 1963 cette couverture fut remplacée pour une couverture en fibres ciment. En 2009 l’ensemble des ardoises artificielles des versants de toiture a été remplacé par des ardoises naturelles de format 27/18

Restauration des bois

Avant

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Après


Restauration de la structure métallique de la flèche du clocher

La flèche de la tour a connu une importante restauration.

Etat existant en 2008

Après étude de la stabilité de la charpente de la flèche il est apparu que celle-ci devait être réancrée à la maçonnerie de la tour. Les poutrelles formant la base de la flèche ont été noyées dans une dalle de béton. De plus divers assemblages attaqués par la rouille ont été renforcés. La pointe de la flèche recevant la croix et le coq a été remplacée. La stabilité de la flèche a été renfort par des profilés métalliques. Toute la rouille de la structure métallique a été décapée ensuite la structure a été repeinte. Après renforcement de la structure de la croix, celle-ci a été replacée ainsi que le coq, redoré à la feuille d’or. La couverture de la flèche en ardoise de cuivre 20x30cm a été remplacée par des ardoises de cuivre de forme identique.

La structure nettoyée, traitée et repeinte. Etat en 2011.

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Eclairage intérieur de l’église

Eclairer l’intérieur d’un édifice comme Saint-Boniface impose des choix. D’une part la conservation des appliques néo-gothiques qui éclairaient uniquement les nefs latérales, anciennement alimentées au gaz puis retournées pour être alimentées en électricité ; et d’autre part l’adaptation du nouvel éclairage au décor et à l’architecture remarquables de cette première église néo-gothique. Après une étude approfondie, un éclairage par luminaire en suspension a été placé. Celui-ci est double pour la nef et le transept, ce qui permet de mieux apercevoir les voûtes à liernes et tierceron, et simple pour les nefs latérales, de façon à faire ressortir le mobilier en bois néo-gothique, les confessionnaux, le chemin de croix exécuté par le sculpteur J.F. Malfait. L’installation anti-intrusion a été améliorée ainsi que l’installation de sonorisation.

Restauration des appliques de l’église De simples appliques néo-gothiques, anciennement alimentées au gaz (1856) et transformées pour pouvoir être alimentées à l’électricité, assuraient uniquement l’éclairage d’un cheminement des bas-côtés.

Position d’éclairage alimenté au gaz

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Position d’éclairage électrique retourné

Eclairage électrique restauré

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Restauration et conservation des vitraux de l’église Saint-Boniface

Ces travaux ont été exécuté en parallèle avec la Commune d’Ixelles. Préalablement à la restauration des études ont été réalisées par Mme Diane de Crombrugghe et par le maître verrier M. Gdalevitch concernant les traitements et la conservation. 16

Vander Poorten Verhaegen

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Casier Ladon Vitraux non figuratifs verre cathédrale

Situation des verrières dans l’église :

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1.Van der Poorten, La Dernière Scène (dessin : Malfait) 2.Verre cathédrale 3.Ladon, Baptême de Saint-Augustin par Saint-Ambroise et Sainte-Mathilde en face de son fils l’empereur Othon 4.Verhaegen, Huit saints honorés par la famille du Docteur Koch 5.Verhaegen-Casier, Six saints 6.Ladon, Vie de Saint-Boniface (première partie) 7.Verhaegen, Six saints (armoiries de la famille van Ypersele de Strihou) 8.Van der Poorten, Le Mariage de la Vierge (dessin : Malfait) 9.Ladon, L’Enfance du Christ à Nazareth / La Fuite en Egypte 10/11.Verre cathédrale 12.Ladon, La Résurrection du Christ / L’Histoire de Jonas 13.Ladon, Le Christ aux limbes / Joseph descendu dans le puits 14.Van der Poorten, Saint-Boniface en prière chassé par ses ennemis (dessin : Malfait) 15.Van der Poorten, Le Calvaire / Mortas offrant son église à la Vierge (dessin : Malfait) 16.Van der Poorten, Saint-Boniface prêchant dans la cathédrale de Lausanne (dessin : Malfait) 17.Ladon, La Dernière Scène / L’Offrande de Melchisédech 18.Ladorr, L’Entrée du Christ à Jérusalem / Le Triomphe de David 19/20.Verre cathédrale 21.Ladon, L’Arbre de Jessé 22.Van der Poorten, L’Assomption de la Vierge (dessin : Malfait) 23.Verhaegen, Six saints (armoiries de la famille Nothomb) 24.Ladon, Vie de Saint-Boniface (deuxième partie) 25.Casier, Six saints 26.Ladon, Le Sacré-Coeur entouré de saints et de saintes 27.Ladon, L’Assomption et le Couronnement de la Vierge / Le Dragon terrassé par Saint-Georges 28.Ladon, Vie de Saint-Antoine 29.Van der Poorten, L’Enfant Jésus au milieu des Docteurs (dessin : Malfait) 30-32.Verre cathédrale 33-35.Ladon, Scènes de l’Histoire de Saint-Boniface

Répartition des verrières dans l’église (plan: Georges Piron)

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FenĂŞtre 1 : Van der Poorten

1865

Plomb de casse dans le visage

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Avant

Après

Un vitrage extérieur de protection a été placé après le traitement de nettoyage et de conservationrestauration de 22 verrières figuratives dont celles du chœur.

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LA DÉCORATION INTÉRIEURE DE L’ÉGLISE

Le mobilier est intéressant notamment les boiseries avec les confessionnaux, l’orgue, les sculptures ainsi que les vitraux et peintures murales ; l’ensemble est de grande qualité. Une campagne d’études de restauration intérieure de l’église a commencé en 2000 avec la réalisation d’une étude du mobilier et d’une étude des peintures murales.

Savez-vous qui est Saint Boniface? Fils d’une famille noble de Bruxelles, Boniface étudie d’abord dans sa ville natale jusqu’à 17 ans, puis à l’Université de Paris où, tous ses grades obtenus et ordonné prêtre, il enseignera la théologie de 1222 à 1229 tout en restant chanoine de Ste-Gudule à Bruxelles. Son austérité, sa simplicité et son dévouement au service de tous le font aimer par le peuple, mais lui valent une opposition tenace de la part du clergé séculier, nombreux et influent, dont il combat les abus. Avec l’âge, sa vie d’oraison s’approfondit, et c’est entouré d’une affectueuse vénération qu’il meurt paisiblement, âgé de 80 ans, le 19 février 1261, dans une réputation de haute sainteté. La Cambre, où l’on vénère ses reliques, est le siège d’une confrérie érigée en son honneur.

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CONCLUSION La transmission de monuments anciens est une œuvre délicate, car ceux-ci ont été édifiés avec beaucoup de hardiesse et ne sont parvenus jusqu’à nous que grâce à d’incessants travaux. Il a fallu près d’une décennie de démarches et trois années de travaux pour venir à bout de cette entreprise de conservation. Pour la restauration générale € 3.500.000 (TVAC) auront été nécessaires pour rendre à l’église tout le lustre extérieur qu’elle méritait. De ce montant, € 2.250.000 (TVAc) ont été pris en charge par BELIRIS. Le montant restant a été financé par la Commune d’Ixelles et la Région de Bruxelles-Capitale (80% subsides). Pour la restauration des vitraux, € 340.000 (TVAC) auront été nécessaires et ont été cofinancés par la Commune d’Ixelles et la Région de Bruxelles-Capitale (80% subsides). Les honoraires des bureaux d’études s’élèvent à € 400.000,00 (TVAC), lesquels sont également financés par la Commune d’Ixelles et la Région de Bruxelles-Capitale (80% subsides). Un tel aboutissement est le résultat d’un travail d’équipe alliant bien des connaissances, de l’expérience et des savoir-faire. Les technologies les plus récentes ont été combinées aux techniques traditionnelles de l’artisan - de l’artiste - qui ont traversé les époques. Nous pensons à ces hommes et à ces femmes qui ont œuvré pour la construction de Saint-Boniface, première église néo-gothique de Bruxelles. Tous se sont servis de leurs outils avec talent, conscience et amour et ont porté leur condition d’apprenti, de compagnon, d’artisan avec fierté. C’est avec le passé qu’on fait l’avenir, attachons-nous à mieux connaître le patrimoine d’Ixelles pour mieux le conserver, et pour mieux le transmettre. Partenaires lors de la campagne de restauration: Maître d’ouvrage restauration Générale: Maître d’ouvrage Études et Restauration Vitraux : Études d’Architecture: Études en stabilité : Entreprise Générale (Restauration Générale + Vitraux) : Sécurité et Santé : Contrôle technique : Fabrique d’église

BELIRIS Commune d’Ixelles Atelier d’Architecture Georges Piron et Partenaires F. Dupont (Ingénieur - Professeur de l’enseignement supérieur) Monument Vandekerckhove NV Belor SECO

Un merci tout particulier est adressé aux personnes suivantes: D. De Bock, D. Bronckart, D. Van der Smissen, F. Slegers, K. Burnay et toute l’équipe BELIRIS, D. Hanquinet, F. Cool, T. Debecker (Commune d’Ixelles), G. Piron, E. Ramirez-Mauroy (Bureau d’architectes), F. Dupont (ingénieur en stabilité), Salmon (Techniques), M. Van Haelen (DML), G. Claerbout, W. Van Noten, T. Schotte, W. Decavele, R. Desmet, M. Van Gansbeke (Monument Vandekerckhove NV), M. Germann, T. Niessens (Belor), C. Clauss (SECO), M. Gdalevitch (maître verrier), M. Maréchal (Curé), V. Haye (collaborateur d’église) et toutes les autres personnes qui ont aidé à mener à bien cette campagne de restauration. « La conservation des monuments impose d’abord la permanence de leur entretien. » Charte de Venise, article 4, 1964. Photos : BELIRIS - Georges Strens (Commune d’Ixelles) - Georges Piron (architecte) Textes : Georges Piron (architecte) – BELIRIS - F. Cool (Commune d’Ixelles)


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GLOSSAIRE Abat-son : ensemble de lames inclinées dont on garnit les baies des clochers pour renvoyer vers le sol le son des cloches. Barlotière : traverse métallique, à feuillures, qui maintient les panneaux d’une verrière ou d’un vitrail. Bâtière : toit en bâtière, se dit d’un toit à deux pentes, en forme de bât. Berceau : plein-cintre. Bras du transept : gauche et droit. Le transept est formé de la croisée et des deux bras (gauche et droit). Chapiteau : Elément évasé vers le haut qui couronne une colonne, un pilier, un pilastre, ou un piédroit. Chœur : une église élémentaire est formée de deux cellules au moins placées dans l’axe l’une de l’autre. Tourné vers l’est, le choeur est le lieu où l’office divin est chanté, où le prêtre renouvelle le sacrifice de l’Eucharistie ; dans son prolongement, une nef (ou vaisseau) accueille les fidèles. Contrefort : renfort de maçonnerie, le plus souvent en forme de pilastre (pilier rectangulaire de faible saillie engagé dans un mur ou un autre pilier) ou de triangle rectangle appuyant sa petite base au sol et appliqué sur la face extérieure d’un mur pour en diminuer la poussée là où celle-ci s’exerce le plus fort. Croisée d’ogive : voûte composée de quatre quartiers, symétriques deux à deux, reportant les charges vers les quatre appuis d’angle ; cette disposition est la principale caractéristique de l’architecture gothique. Croix latine : croix dont la branche inférieure est plus longue que les trois autres. Eglise halle : église composée de plusieurs nefs parallèles et de même hauteur, et dépourvue de bas-côtés. Flamboyant : qualifie la dernière période du style gothique qui, au 15ème siècle, est caractérisée par des décors ouvragés en dentelle, et des ouvertures à remplages très élancés, en forme de flamme d’où son nom. Gable : fronton ou pointe de pignon triangulaire, plus ou moins ajouré, surmontant l’arc ou le linteau d’une baie. Hydrofugation : protection d’un ouvrage contre la pénétration de l’eau par application superficielle ou par incorporation d’un produit hydrofuge. Lierne : nervure en saillie qui joint la clef de voûte d’ogives au point de rencontre de deux tiercerons. Meneau : montant vertical dormant, en général en maçonnerie, qui divise une baie en plusieurs parties. Néogothique : se dit d’un courant architectural qui a marqué au 19ème siècle un retour au style gothique. Pilier : support vertical isolé en maçonnerie, de forte section carrées ou cylindriques, cruciformes, ou faits de colonnes en faisceau autour d’un noyau de maçonnerie (pilier fasciculé)

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Pinacles à crochets : couronnement en forme de clocheton conique ou pyramidal érigé sur un contrefort - à crochets: présentant des ornements en saillie plus ou moins enroulés en volute. Portail : grande porte parfois de caractère monumental. Sablage : décapage ou abrasion d’une surface quelconque par projection pneumatique d’un jet de sable. Sacristie : annexe d’une église où sont déposés les vases sacrés, les ornements sacerdotaux. Tierceron : nervure secondaire d’une voûte, partant d’un appui, il ne monte pas jusqu’à la clef de voûte et rencontre en général un autre tierceron en un point dit clef de tierceron, lui-même relié à la clef de voûte par une lierne. Transept : le transept est, dans l’église de plan catholique romain, le plus petit des deux bras de la croix latine, celui qui traverse l’axe chœur-nef. Il est formé de la « croisée du transept » et de ses deux « bras » (gauche ou nord et droit ou sud). Vaisseau : espace allongé que forme l’intérieur d’un grand bâtiment voûté (forme d’une carène renversée de bateau) Voûte : ouvrage de maçonnerie cintré, fait de pierres spécialement taillées, servant en général à couvrir un espace en s’appuyant sur des murs, des piliers ou des colonnes (voûte en plein cintre, voûte d’arêtes, voûte d’ogive). Triforium : Galerie régnant au pourtour intérieur d’une église, au-dessus des archivoltes des collatéraux ou du chœur; cette galerie s’ouvre vers l’intérieur par une série de baies ou par une arcature à claire-voie.

SOURCES • Cercle d’histoire locale d’Ixelles asbl, Ed. Commune d’Ixelles, 1997 • L’urbanisation du quartier Saint-Boniface à Ixelles de 1875 à 1900, Université Catholique de LLN, Marie-Ann • • • • • • •

Dewez, 1982-1983 Les monuments religieux, G. Des-Marez Arrêté du gouvernement de la Région de Bruxelles-Capitale 18.3.1999 Rapport de la séance du 18 mars 1884 de CRM Poelaert Joseph et son temps, Crédit Communal Etude préalable à la restauration des vitraux, Mme Diane de Crombrugghe, 2003 Etude et traitement des vitraux, Maître verrier M. Gdalevitch Etude stylistique et analyse technique – Mme C. Périer – D’ieteren et Nicole Gesche-Koning – ULB 2004

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Façade Rue de l’Athénée/Bouré


Gevel aan de Athenuem-, BourĂŠstraat


Steunbeer : versterking van het metselwerk, meestal in de vorm van een pilaster (rechthoekige pilaar die lichtjes uitspringt en die in een muur of andere pilaar is ingewerkt) of een rechthoekige driehoek die met een kleine basis op de grond steunt en geplaatst wordt langs de buitenkant van een muur om daar waar de druk het grootst is, deze te verminderen. Tongewelf : rondboog. Transept : het transept (dwarsbeuk) is in de rooms-katholieke kerk het kleinste van de twee delen van het Latijns kruis die de as koor-hoofdbeuk dwarst. Het is gevormd door de “kruising van het transept” en de twee “armen” (links of noordelijk en rechts of zuidelijk). Triforium : galerij die rondom het interieur boven de boogversieringen (archivolten) van de zijbeuken of van het koor van een kerk loopt. Deze galerij is open langs de binnenzijde via een aantal openingen of een opengewerkte bogenreeks. Verbindingsrib : uitstekende rib die de sluitsteen van het spitsgewelf verbindt met het ontmoetingspunt van twee steekribben. Wimberg : fronton of driehoekig rondeel, min of meer opengewerkt en boven een boog of gording van een opening geplaatst. Waterwerende behandeling : bescherming van een werk tegen de indringing van water door het oppervlakkig aanbrengen of door toevoeging van een waterwerend product. Zadeldak : een dak met twee hellingen in de vorm van een zadel. Zandstralen : afschrapen of afslijpen van een oppervlak door het pneumatisch projecteren van een zandstraal. Zijarm transept (dwarsbeuk) : links en rechts. De hoofdbeuk wordt gevormd door een kruising en de twee armen (links en rechts).

BRONNEN • • • • • • • • •

Cercle d’histoire locale d’Ixelles asbl, Ed. Commune d’Ixelles, 1997 L’urbanisation du quartier Saint-Boniface à Ixelles de 1875 à 1900, Université Catholique de LLN, Marie-Ann Dewez, 1982-1983 Les monuments religieux, G. Des-Marez Arrêté du gouvernement de la Région de Bruxelles-Capitale 18.03.1999 Rapport de la séance du 18 mars 1884 de la CRM Poelaert Joseph et son temps, Crédit Communal Etude préalable à la restauration des vitraux, Mme Diane de Crombrugghe, 2003 Etude et traitement des vitraux, Maître verrier M. Gdalevitch Etude stylistique et analyse technique – Mme C. Périer – D’ieteren et Nicole Gesche-Koning – ULB 2004

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GLOSSARIUM Dwarsroede : roede in metaal met aanslag die de panelen van een kerkraam of glas-in-loodraam vasthoudt. Flamboyant : kenschetst de laatgotische stijl die in de 15de eeuw gekenmerkt wordt door decors met kantbewerkingen en vlamvormig vulwerk. Galmbord : geheel van gekantelde lamellen in de openingen van de klokkentoren om het klokkengeluid naar de grond te sturen. Gewelf : gebogen metselwerk, gemaakt uit daartoe gevormde stenen dat steunt op de muren, pilaren of zuilen (rondgewelf, ribgewelf, puntgewelf) en dat in het algemeen dient om een ruimte te bedekken. Hallenkerk : kerk bestaande uit verschillende parallelle beuken van dezelfde hoogte en zonder zijbeuken. Kapiteel : verbredend element dat de bovenkant van een kolom, zuil, pilaster of stijl omlijst. Koor : een basiskerk bestaat uit twee delen die minstens in elkaars verlengde liggen. Het koor, naar het oosten gericht, is de plaats waar de kerkdienst wordt gezongen en de priester het offer van de eucharistie vernieuwt. In het verlengde ervan ligt de hoofdbeuk (of schip) waar de gelovigen plaatsnemen. Kruisribgewelf : gewelf bestaande uit vier delen, twee aan twee symmetrisch, die de lasten overbrengen op de vier steunhoeken; deze inrichting is vooral karakteristiek voor de gotische architectuur. Latijns kruis : kruis waarbij het onderste deel langer is dan de drie andere. Middenstijl/moneel : verticale stijl van een kozijn, meestal bij metselwerk, die een opening in verschillende delen verdeelt. Neogotiek : wordt gezegd van een architectuurstroming die in de 19de eeuw een terugkeer naar de gotische stijl omvat. Pilaar : alleenstaande verticale steun in metselwerk, in een vierkante, cilindrische of kruisvormige delen of een zuilenbundel rond een gemetselde kern (zuilenpilaar). Pinakel met hogels : kroonwerk in de vorm van een conisch of piramidevormig torentje op een steunbeer geplaatst – met hogels: uitspringende ornamenten die min of meer voluutvormig zijn. Portaal : grote deur met soms een monumentaal karakter. Sacristie : bijgebouw van een kerk waar de heilige vaten en priestergewaden worden bewaard. Schip : langgerokken ruimte die het interieur van een groot gewelfd gebouw vormt (vorm van een omgekeerde scheepsromp). Steekrib : ondergeschikte rib van een gewelf die deel uitmaakt van een steun. Hij loopt niet tot aan de sluitsteen van het gewelf en maakt in het algemeen verbinding met een andere steekrib op een punt, de “sluitsteen” van de steekrib, die door een kruinrib verbonden is met de sluitsteen van het gewelf.


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BESLUIT De conservatie van oude monumenten naar de toekomst toe is een delicate zaak omdat ze met veel durf gebouwd zijn en ons slechts bereiken dank zij steeds voortdurende werken. Na bijna een decennium van inspanningen en drie jaar werken is een einde gekomen aan deze poging tot bewaring. Voor de algemene restauratie was een bedrag van € 3.500.000 (BTWi) nodig om de buitenzijde van de kerk terug in ere te herstellen zoals de kerk het verdient. Hiervan nam BELIRIS € 2.250.000 (BTWi) voor zijn rekening. Het resterende bedrag werd gefinancierd door de Gemeente Elsene en het Brussels Hoofdstedelijk Gewest (80% subsidie). De restauratie van de glasramen bedroeg € 340.000 (BTWi) en werd gecofinancierd door de Gemeente Elsene en het Brussels Hoofdstedelijk Gewest (80% subsidie). De honoraria van de studiebureaus bedroegen € 400.000 (BTWi), eveneens gefinancierd door de Gemeente Elsene en het Brussels Hoofdstedelijk Gewest (80% subsidie). Een dergelijke verwezenlijking is het resultaat van teamwerk waarbij kennis, ervaring en bedrevenheid gebundeld worden. De meest recente technologieën werden gekoppeld aan de traditionele technieken van de ambachtsman – de artiest – die de tijd hebben doorstaan. Wij denken aan allen die geijverd hebben voor de bouw van de Sint-Bonifatiuskerk, de eerste neogotische kerk van Brussel. Ieder van hen heeft zijn eigen middelen met talent en gewetens- en liefdevol ingezet en heeft zijn functie van leerling, vennoot, ambachtsman met fierheid uitgevoerd. Met het verleden wordt de toekomst gemaakt. Laten we het patrimonium van Elsene beter leren kennen om het beter te bewaren en verbeterd over te dragen. Partners bij de restauratiecampagne: Bouwheer algemene restauratie : Bouwheer studies en restauratie glasramen: Architectuurstudies: Stabiliteitsstudies: Algemene Onderneming (algemene restauratie + glasramen) : Veiligheid en gezondheid : Technische controle : Kerkfabriek

BELIRIS Gemeente Elsene Atelier d’Architecture Georges Piron et Partenaires F. Dupont (Ingenieur - Professor) Monument Vandekerckhove NV. Belor SECO

Een bijzondere dank gaat uit naar volgende personen: D. De Bock, D. Bronckart, D. Van der Smissen, F. Slegers, K. Burnay en het volledige BELIRISteam, D. Hanquinet, F. Cool, T. Debecker (Gemeente Elsene), G. Piron, E. Ramirez-Mauroy (Architectenbureau), F. Dupont (Stabiliteitsingenieur), Salmon (Technieken), M. Van Haelen (DML), G. Claerbout, W. Van Noten, T. Schotte, W. Decavele, R. Desmet, M. Van Gansbeke (Monument Vandekerckhove NV), M. Germann, T. Niessens (Belor), C. Clauss (SECO), M. Gdalevitch (meester glazenier), M. Maréchal (Pastoor), V. Haye (werknemer kerk) en alle anderen die deze restauratiecampagne tot een goed einde hielpen brengen. « Het in stand houden van monumenten vereist vooreerst een geregeld onderhoud. » Charter van Venetië, artikel 4, 1964. Foto’s: BELIRIS - Georges Strens (Gemeente Elsene) - Georges Piron (architect) Teksten: Georges Piron (architect) - BELIRIS - F. Cool (Gemeente Elsene)


DE INTERIEURDECORATIE VAN DE KERK

Het meubilair is hoogst interessant: het houtwerk met de biechtstoelen, het orgel en de sculpturen evenals de glasramen en de wandschilderingen zijn in hun geheel van hoge kwaliteit. Een studiecampagne voor de interieurrestauratie startte begin 2000 met de studie van het meubilair en de wandschilderingen.

WIE IS SINT-BONIFATIUS ? Als zoon van een adellijke Brusselse familie studeerde Bonifatius tot zijn 17de in zijn geboortestad en vervolgens aan de Universiteit van Parijs waar hij, eens afgestudeerd en tot priester gewijd, van 1222 tot 1229 theologie onderrichtte en intussen kanunnik van Sint-Goedele in Brussel was. Zijn soberheid, eenvoud en toewijding om ten dienste van iedereen te staan, maakten hem geliefd bij het volk, maar bezorgden hem een hardnekkige tegenwerking van de wereldlijke geestelijkheid die talrijk en invloedrijk was en wiens misbruiken hij aanvocht. Met de jaren verdiepte hij zich in een leven van gebed en omringd door liefdevolle verering stierf hij vredig op 19 februari 1261, op tachtigjarige leeftijd met een grote heiligheid. Ter Kameren, waar zijn relieken worden bewaard, is tevens de zetel van een in zijn naam opgericht broederschap.

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Voor

Na

Een beschermende buitenbeglazing werd geplaatst na reinigingsbehandeling en conservatierestauratie van de 22 figuratieve glasramen waaronder diegene van het koor.

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Venster 1 : Van der Poorten

1865

Breuk in het gelaat.

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Restauratie en conservatie van de glas-in-loodramen van de Sint-Bonifatiuskerk Deze werken werden parallel uitgevoerd door de Gemeente Elsene. Er werden voorafgaand aan de restauratie studies uitgevoerd door Mevr. Diane de Crombrugghe en meester-glazenier de Heer Gdalevitch met betrekking tot de behandeling en de conservatie. Vander Poorten Verhaegen

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Casier

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Ladon

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Verdeling van de glasramen in de kerk (plan: Georges Piron)

De glasramen in de kerk 1. Van der Poorten, Het Laatste Avondmaal (ontwerp : Malfait) 2. Kathedraalglas 3. Ladon, Inwijding van de Heilige Augustinus door de Heilige Ambrosius en de Heilige Mathilde ten overstaan van zijn zoon keizer Othon 4. Verhaegen, Acht heiligen geĂŤerd door de familie van dokter Koch 5. Verhaegen-Casier, Zes heiligen 6. Ladon, Het leven van Sint-Bonifatius (deel I)) 7. Verhaegen, Zes heiligen (wapenschild van de familie van Ypersele de Strihou) 8. Van der Poorten, Het Huwelijk van de Maagd (ontwerp : Malfait) 9. Ladon, De Kindertijd van Christus in Nazareth / De Vlucht naar Egypte 10/11. Kathedraalglas 12. Ladon, De Opstanding van Christus / De Geschiedenis van Jonas 13. Ladon, Christus in het Voorgeborchte / Jozef afgedaald in de putten 14. Van der Poorten, Biddende Sint-Bonifatius verjaagd door zijn vijanden (ontwerp: Malfait) 15. Van der Poorten, De Kruisweg / Mortas offert zijn kerk aan de Maagd (ontwerp: Malfait) 16. Van der Poorten, Sint-Bonifatius predikend in de Kathedraal van Lausanne (ontwerp : Malfait) 17. Ladon, Het Laatste Avondmaal / De Offerande van Melchisedech 18. Ladon, De Intrede van Christus in Jeruzalem / De Triomf van David 19/20. Kathedraalglas 21. Ladon, De Stamboom van Jesse 22. Van der Poorten, Tenhemelopneming van de Maagd (ontwerp : Malfait) 23. Verhaegen, Zes heiligen (wapenschild van de familie Nothomb) 24. Ladon, Het Leven van Sint-Bonifatius (deel II) 25. Casier, Zes heiligen 26. Ladon, Het Heilig Hart omringd door heiligen 27. Ladon, Tenhemelopneming en Kroning van de Maagd / De Draak gevloerd door Sint-George 28. Ladon, Het Leven van de Heilige Antonius 29. Van der Poorten, Kind Jezus te midden van dokters (ontwerp : Malfait) 30-32. Kathedraalglas 33-35. Ladon, Taferelen uit de Geschiedenis van Sint-Bonifatius

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Binnenverlichting van de kerk

Het verlichten van het interieur van een gebouw zoals de Sint-Bonifatiuskerk legt keuzes op. Enerzijds het bewaren van de neogotische wandlampen, oorspronkelijk op gas en omgebouwd naar elektriciteit, maar die slechts de zijbeuken verlichten en anderzijds een nieuwe verlichting aanpassen aan het opmerkelijke decor en de architectuur van deze eerste neogotische kerk. Na grondige studie werd een hangverlichting gekozen. Deze is dubbel in de hoofd- en dwarsbeuk waardoor de verbindingsribben en steekribben beter opgemerkt worden en enkel voor de zijbeuken zodat het neogotisch meubilair in hout, de biechtstoelen en de kruisweg van de beeldhouwer J.F. Malfait beter uitkomen. De inbraakbeveiliging en de geluidsinstallatie werden eveneens verbeterd.

Restauratie van de wandlampen van de kerk De enkelvoudige neogotische wandlampen oorspronkelijk op gas (1856) en omgebouwd voor elektriciteit verlichten alleen het gangpad van de zijbeuken.

Positie oorspronkelijke gasverlichting

Positie omgebouwde elektrische verlichting

Gerestaureerde elektrische verlichting

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Restauratie van de metalen structuur van de klokkentoren

De torenspits onderging een verregaande restauratie. Uit de studie van de stabiliteit van het spitsgeraamte bleek dat dit opnieuw moest verankerd worden in het metselwerk van de toren. De bintbalken die de basis van de spits vormen, werden verzonken in een betonplaat. Daarenboven werden verschillende door roest aangetaste verbindingen versterkt. Bestaande toestand in 2008

De punt van de spits die het kruis en de haan draagt, werd vervangen. De stabiliteit van de spits werd versterkt door middel van metalen profielen. Alle roest op de metalen structuur werd verwijderd en de structuur werd vervolgens opnieuw geschilderd. Na versterking werd de kruisstructuur samen met de opnieuw met bladgoud vergulde haan teruggeplaatst. De bedekking van de spits met koperen leien van 20x30cm werd vervangen door identieke koperen leien.

Gereinigde, behandelde en opnieuw geschilderde structuur. Toestand in 2011.

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Dakbedekking in leien

Situatie voor de werken

Situatie tijdens de werken

Situatie na de werken

In 1936 werd de bedekking in leisteen vervangen door een koperen die al snel beschadigd bleek te zijn. In 1963 werd deze bekleding vervangen door een bedekking in vezelcement. In 2009 werden de kunstleien van de dakhellingen vervangen door natuurleien van 27/18.

Restauratie van het houtwerk

Voor

Na

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Restauratie van de daken Herstelling van de spantvoeten van het koor Dakgebinten die gedeeltelijk steunen op het metselwerk van de koorgewelven.

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Werken in hout voor het gebinte van de hoofdbeuk

Na het vrijmaken van de spantsteunen van de hoofdbeuk, de verbindingsbalken en de spantvoeten van de zijbeuken werd vastgesteld dat alle hout van de structuur dat gebruikt werd in het metselwerk rot was en niet meer voldeed om de lasten en de zijdelingse druk van het dakgebinte te dragen.

Versterkingen van de verbindingselementen Een systematische controle van de balkverbindingen werd uitgevoerd. De verweerde pennen zijn verwijderd en vervangen door pennen in dezelfde houtsoort.

Het onderbouwen van de spantvoeten van de hoofd- en zijbeuk Om de renovatie van gebintbalken uit te voeren is het nodig om de spantvoeten van de hoofd- en zijbeuken te onderbouwen. De integrale reconstructie van de ontbrekende of beschadigde delen van het gebinte was nodig. Alle houtwerk werd vervangen na het overbrengen van alle lasten op het metselwerk van de muren. Andere werkzaamheden aan de spanten behelsden de vervanging van verweerd hout door nieuwe stukken hout en van versterkingen en verbindingselementen door pennen. Na het reinigen van het houten gebinte werd overgegaan tot het preventief behandelen met een insectendodend middel en een brandwerende behandeling van het hout.

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Bezoek aan het atelier van de steenhouwers: Atelier te Zottegem, Monument Vandekerckhove NV.

1. Nazicht nieuwe kruisbloem 2. Baldakijn in uitvoering (gevel Vredestraat) met oud model 3. Pinakel in uitvoering (gevel Vredestraat) 4. Controle van de conformiteit van sculptuurwerk /Links : model - Rechts: nieuw in uitvoering 5. Nieuwe kruisbloemen in afwachting van plaatsing op de gevel in de Vredestraat 11

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Restauratie van de stenen De parementen in de Vrede-, Bouré- en Atheneumstraat zijn voornamelijk in Gobertangesteen. De pinakels, kruisbloemen en muurbekledingen van de welvingen zijn hoofdzakelijk in Reffroysteen. Belgische Blauwe hardsteen werd gebruikt voor de portaaltreden en de grondmuur van de gevel.

Restauratie van de gevelsculpturen in de Vredestraat Het centrale deel is overkapt met een puntgevel en het timpaan is bekleed met een bas-reliëf van J. Laumans (1863) “De Broodvermenigvuldiging”. De standbeelden stellen rechts Sint-Goedele en links Sint-Wivina voor. In de punt van de centrale welving: een zittende maagd geflankeerd door twee engelen. Alle sculpturen werden gereinigd met behulp van compressen en behandeld met steenverharder en een waterwerende behandeling.

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SINT-BONIFATIUSKERK Legende

Gobertangesteen Savonnieresteen Astrudesteen Reffroysteen Blauwe steen of“petit granit” Moeilijk te identifieren stenen (onbereikbaar of te veruild)


ALGEMENE RESTAURATIE 2008-2011 Bouwheer algemene restauratiewerken : BELIRIS Bouwheer studies : Gemeente Elsene

Pathologie van de stenen Deze restauratie respecteert alle voorgaande tussenkomsten overwegende dat de kerk haar documentaire waarde moet behouden. De kerkgevels in het noordwesten hebben langs de Vredestraat sterk te lijden van zwaar verkeer. De gevels zijn blootgesteld aan luchtvervuiling die in eerste instantie vervuilend is en vervolgens, in combinatie met regenwater, aftakeling in de hand werkt. Het merendeel van de onderzochte pathologieĂŤn van de kerkstenen zijn typisch voor de veroudering van bouwstenen gebruikt in de Brusselse regio. Zij komen voort uit de sulfatie van stenen: neerslag en vorming van een gipsen korst in een omgeving die atmosferisch gesulfateerd is.

Studie van de stenen voor aanvang van de werken Het doel van de studie is de aard van de materialen en de gezondheidsstatus ervan te bepalen en de mogelijke oorsprong op te zoeken. Een lithografische inventaris werd opgemaakt door het Institut Scientifique de Service Public (ISSeP). De gevels zijn voornamelijk opgetrokken uit Gobertangesteen, een relatief harde steen uit de regio rond Brussel, die zeer gelijkmatig erodeert. Na het verwijderen van de zwarte vervuilingslaag werd vastgesteld dat de stenen van verschillende kwaliteit, afhankelijk van hun plaats in het gebouw en hun oriĂŤntatie, niet op eenzelfde manier verouderd waren. Ook elementen van de pinakels, kruisbloemen en hogels in Reffroysteen (Noord-Frankrijk) dienden vaak te worden vervangen wanneer herstelling door inlegwerk of herstellen met restauratiemortel niet meer mogelijk was.

Het reinigen van de gevels Het reinigen werd met grote omzichtigheid uitgevoerd teneinde de kalkafzetting die zich op het steenoppervlak vormde en als beschermlaag optrad, te bewaren. Na studie en proefneming op verschillende plaatsen van het gebouw werden reiniging met stoom onder hoge druk, zandsteenpolijsten met water en microzandstralen weerhouden als meest geschikte methoden om de vervuiling weg te halen. Voorafgaand aan de reiniging werden de zwarte gipsen korsten mechanisch verwijderd.

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Klassering van de kerk Besluit van de Brusselse Hoofdstedelijke Regering van 18/03/1999: « Bijlage bij het besluit van de Brusselse Hoofdstedelijke Regering waardoor de Sint-Bonifatiuskerk in zijn geheel beschermd wordt als monument met inbegrip van het meubilair dat vast deel uitmaakt van de inrichting, gelegen 21A-23 Vredestraat in Elsene.”

Laatste werken voorafgaand aan de restauratie in 2008 • • •

Bewaringswerken Inrichtingswerken Dringende werken

1973 : Vervanging van de vensterkruisen van sommige ramen 1997 – 2001 : Inrichting van de weekkapel door architect Ph. Pepermans. 1998 – 2009 : Herstellen van de leien in koper op de spits

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Leopold II : toestemming voor de uitbreiding op 27 december 1879


Kerkplan van architect L. De Curte

De hallekerk, ontworpen door Dumont, omvat drie beuken van dezelfde hoogte en heeft als koor een eenvoudige veelhoekige apsis, voorafgegaan door een kortere travee waarvan de zijbeuken tevens de zijkapellen vormen. De Curte supprimeerde de apsis, heropende de muren van de zijkapellen en bouwde een uitspringende dwarsbeuk die dezelfde breedte heeft als de hoofdbeuk. Hierachter kwam een kortere travee, vergelijkbaar met de laatste travee van de beuken van Dumont, en een groot koor. De kerk krijgt zodoende een grondplan in de vorm van een Latijns kruis en sluit zo meer aan bij de gotische modellen. Als de kruising van de dwarsbeuk verbonden met het schip, door Dumont gebouwd, weinig elegante proporties vertoont, heeft De Curte daarentegen in het koor vrijuit kunnen werken, zich inspirerend op de Franse gotische voorbeelden. Voorzien van een triforium en steunberen aan de binnenkant doet zijn koor zeker denken aan dit van de Kapellekerk in Brussel, maar nog meer aan het koor van de Notre-Dame de la Treille in Rijsel; een neogotische kerk ge誰nspireerd op deze van de XIIIde eeuw en waarvan het project in 1856 bekroond werd tijdens een wedstrijd waaraan De Curte overigens deelgenomen heeft.

Kerkplan van architect J.J. Dumont

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UITBREIDING VAN DE SINT-BONIFATIUSKERK

Gevel Vredestraat : Vergelijking tussen project en uitvoering

Tekening van gevelproject J.J. Dumont 1847-1849 Op te merken: stenen spits

Tekening van de huidige kerkgevel

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De Sint-Bonifatiuswijk langs de kant van de Tulpstraat, getekend juist voor de grote veranderingen van 1878. Men onderscheidt zeer duidelijk de koorapsis van de kerk ontworpen door architect Joseph-Jonas Dumont. Op de plaats van het grote landelijk eiland dat het voorplan beheerst, worden later de huidige straten Jules Bouillon, Kribbe-, Atheneum- en BourĂŠstraat aangelegd en worden de hallen (1879) en de gebouwen van het Koninklijk Atheneum (1885) opgetrokken. (Charles Ligny, de voormalige Sint-Bonifatiuswijk, 1877, het museum van Elsene)

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Historisch en artistiek belang De architect van de Sint-Bonifatiuskerk : JOSEPH-JONAS DUMONT (1811 -1859) De architect Joseph Jonas Dumont heeft in de tertiaire, neogotische stijl gezocht naar de wortels van een verleden waar de definitie van de dragende structuur en het uitdrukken van de functie van het bouwwerk duidelijk bepaald waren. De realisaties van de architect Joseph-Jonas Dumont worden gerekend tot de voornaamste vernieuwers van de gotische stijl in België.

De architect van de uitbreiding van de Sint-Bonifatiuskerk: LOUIS DE CURTE (1817 -1891) De architect Louis De Curte, ontwerper van de uitbreiding van de kerk, kende het schip en het koor een stijl toe die meer bij de gotische modellen aanleunde, door het invoeren van een ontwerp op basis van een Latijns kruis. De architect, afkomstig uit Gent, had zich reeds vroeg verdiept in de studie van gotische gebouwen en maakte zijn debuut als restaurateur in Frankrijk onder de leiding van Eugène Viollet-le-Duc.

Buitenkant van de kerk De parementversiering is overvloedig: kruisbloemen, hogels, pinakels, standbeelden en gebeeldhouwde elementen bekleden de gevel. De centrale deur is overkapt door een wimberg (een puntgevel), waarvan het timpaan versierd is met een bas-reliëf van J. Laumans (1863) “De Broodvermenigvuldiging”. Gekrulde koolbladeren versieren de helling van de wimberg. De steunberen zijn aangekleed met sokkels en nisgewelven. De standbeelden, verweerd door de tijd, werden weggenomen met uitzondering van deze in het midden: rechts Sint-Goedele en links Sint-Wivina. In de punt van de centrale welving vinden we een zittende Maagd geflankeerd door twee engelen. Het daglicht valt in deze belangrijke binnenruimte binnen langs vijfendertig muuropeningen waarvan zevenentwintig versierd zijn met figuratieve glas-in-loodramen. De uitvoering ervan spreidt zich uit over verschillende jaren vanaf 1892 en is voltooid in 1916.

Binnenkant van de kerk De traveeën van de hoofd- en dwarsbeuk zijn overdekt met gewelven met verbindingsribben en steekribben terwijl die van de zijbeuken bekleed zijn met eenvoudige spitsbooggewelven. Deze gewelven rusten in de beuken op vierkante stenen zuilen, geflankeerd door kolommen en in de dwarsbeuk (en de aanpalende traveeën) op samengestelde zuilen. Door hun hoge kwaliteit en homogeniteit in hun uitvoering dragen meubilair, sculpturen, glasramen en schilderijen bij tot het uitzonderlijk belang van het gebouw.

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travée 1

travée 2

torenkruis en haan torenspits in koper galmborden uurwerk kruisbloem Maagd met 2 engelen pinakel versierd met hogels balustrade koolbladeren moneel Sint-Wivina Sint-Goedele timpaan wimberg lantaarn baldakijn

travée 3


voorplein narthex torentrap zijbeuken schip of middenbeuk of hoofdbeuk tuin van pastorie transept of dwarsbeuk

apsis

transept of dwarsbeuk

weekkapel

tuin van pastorie

kooromgang

schip of middenbeuk of hoofdbeuk

priesterkoor

zijbeuken

sacristie

torentrap

doksaal

narthex

kruising kapel St-Bonifatius

voorplein

kruising


Oorsprong van de bouw van de Sint-Bonifatiuskerk

Het is naar aanleiding van het decreet van 1809 waardoor elke parochie van meer dan 5.000 gelovigen mocht ontdubbeld worden dat de Sint-Bonifatiusparochie in 1845 op het grondgebied van Elsene werd opgericht. In 1844 had boven-Elsene nog geen eigen kerk en de gelovigen klaagden over het feit dat ze naar Sint-Kruis moesten. In deze te klein geworden kerk, stonden de gelovigen tijdens de misdienst tot in het portaal en zelfs tot op de straat. Op 31 oktober 1844 gaf de Gemeenteraad zijn akkoord voor het bouwen van een kerk in boven-Elsene en dit zonder zich ertoe te verbinden om tussen te komen in de bouwkosten. Na verschillende inplantingsvoorstellen besliste de nieuwe Raad van de kerkfabriek om een als pastorie ingerichte woning en een aanpalend terrein in de Vredestraat aan te kopen.

Op 14 juli 1845 gaf de Gemeenteraad een gunstig advies in navolging van het advies van de commissie die belast was met het onderzoek van het plan en het bestek opgesteld voor het optrekken van het gebouw. De werken startten in mei 1846 onder leiding van Meester architect DUMONT, auteur van de plannen en het gebouw werd geopend voor het opdragen van de kerkdiensten op 1 april 1849. De parochie werd geconcretiseerd door het Koninklijk Besluit van 18 mei 1845 en werd gewijd aan Sint-Bonifatius. Na enkele jaren stelde men vast dat de parochie te klein was en een uitbreiding drong zich op. In 1862 richtte de Kerkfabriek een aanvraag tot de regering om de terreinen achter de kerk te verkrijgen. Dit verzoek diende te worden gerechtvaardigd door een uitbreidingsproject en de Kerkfabriek bestelde in 1864 de plannen bij de architect DE CURTE. De plannen van DE CURTE werden het volgend jaar voorgelegd aan de Koninklijke Commissie voor Monumenten, de regering en de gemeentelijke administratie en werden aanvaard. Als belangrijke getuige van de eerste neogotische stijl in Brussel bekleedt de Sint-Bonifatiuskerk een strategische plaats op stedenbouwkundig plan. Als vluchtpunt van de Sint-Bonifatiusstraat is de kerk de plaats waarrond zich eind XIXde en begin XXste eeuw de wijk met dezelfde naam gevormd heeft. De wijk omvat een belangrijk geheel van beschermde huizen in Art Nouveaustijl (sommige van E. BlĂŠrot).

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HISTORIEK Eerste neogotische kerk in Brussel

In onze herinneringen zijn kerken inspirerende omgevingen die als een kostbaar bezit moeten worden bewaard. Het bewustzijn van het verleden waarvan deze plaatsen getuigen is een eerste stap. Het gaat niet alleen om het beschermen van een opmerkelijk kunstwerk, maar eveneens om het vereeuwigen van een herinnering. Onze wil tot het in stand houden van deze gedachte behelst zowel het “kunstwerk” als “de mens”. Met de betrachting om een getuigenis te bewaren trachten wij dit werk te redden van de vergetelheid. Een monumentaal gebouw als de SintBonifatiuskerk restaureren, impliceert keuzes maken en deze keuzes zijn afhankelijk van verschillende factoren. Hiervoor moet rekening gehouden worden met de geschiedenis, de functie, de evolutie en de staat van bewaring van het gebouw.

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De kerk is gewijd aan Sint-Bonifatius, bisschop zonder bisdom, die de laatste 20 jaar van zijn leven in Elsene woonde en stierf in de Abdij van ter Kameren (1182-1261). Vredestraat nr.21A-23.

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INLEIDING BELIRIS is de naam voor het Samenwerkingsakkoord tussen de Federale Staat en het Brussels Hoofdstedelijk Gewest. Het voorziet initiatieven om de internationale rol en de hoofdstedelijke functie van Brussel te bevorderen. De Directie Vervoerinfrastructuur, onderdeel van de FOD Mobiliteit en Vervoer is belast met de studie, de uitvoering en de controle van deze initiatieven. BELIRIS mag misschien vreemd klinken. Toch is de naam logisch: BEL- staat voor België, - IRIS is het logo van het Brussels Hoofdstedelijk Gewest. Een van de initiatieven van BELIRIS is de restauratie van de Sint-Bonifatiuskerk te Elsene. In 1999 besliste de Gemeente Elsene om een openbare opdracht van diensten te lanceren met het oog op het aanstellen van een studiebureau voor de volledige restauratie van de gevels en daken van de Sint-Bonifatiuskerk. Het Atelier d’Architecture Piron & Associés werd in 2000 aangesteld en startte de studies voor de restauratie. Op vraag van de Koninklijke Commissie voor Monumenten en Landschappen (KCML) stelde de Gemeente Elsene in 2002 enkele specialisten aan voor de uitvoering van stratigrafiestudies van de interieurschilderingen, een glazenier voor de studie van de glas-in-loodramen en een bureau speciale technieken voor de elektriciteitstudies. In 2006 werd in het kader van het Samenwerkingsakkoord BELIRIS een protocolakkoord ondertekend met het oog op de financiering van de werken. De FOD Mobiliteit en Vervoer – Directie Vervoerinfrastructuur heeft het bouwheerschap voor de algemene restauratiewerken aan de gevels en de daken van de kerk op zich genomen. De Gemeente Elsene behield het bouwheerschap voor de restauratie van de glasramen en kreeg van het Brussels Hoofdstedelijk Gewest een subsidie ten belope van 80% van het bedrag van de werken. Beide restauratiewerven startten op 1 mei 2008 en werden parallel uitgevoerd door de aannemer Monument Vandekerckhove NV. In april 2011 werden de restauratiewerken voltooid, waarbij de Sint-Bonifatiuskerk haar oude glorie terugvond.

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INHOUDSTAFEL 2 INLEIDING 5 HISTORIEK 5 Eerste neogotische kerk in Brussel 6 Oorsprong van de bouw van de Sint-Bonifatiuskerk 9 Historisch en artistiek belang 1 2 De uitbreiding van de Sint-Bonifatiuskerk 1 5 Klassering van de kerk 1 5 Laatste werken voorafgaand aan de restauratie in 2008 17 ALGEMENE RESTAURATIE 2008-2011 1 7 Pathologie van de stenen 1 7 Studie van de stenen voor aanvang van de werken 1 7 Het reinigen van de gevels 1 9 Restauratie van de stenen 1 9 Restauratie van de gevelsculpturen in de Vredestraat 2 1 Bezoek aan het atelier van de steenhouwers: Atelier te Zottegem, Monument Vandekerckhove NV. 2 2 Werken in hout voor het gebinte van de hoofdbeuk 2 3 Restauratie van de daken 2 5 Restauratie van de metalen structuur van de klokkentoren 2 6 Binnenverlichting van de kerk 2 9 R e s t a u r a t i e e n c o n s e r v a t i e v a n d e g l a s - i n - l o o d r a m e n v a n d e S i n t Bonifatiuskerk 33 DE INTERIEURDECORATIE VAN DE KERK WIE IS SINT-BONIFATIUS? 34 BESLUIT 36 GLOSSARIUM 3 7 B R O N N E N 

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