Dictionnaire biographique de militants nationalistes algériens

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ADO villa du quartier de Kouba à Alger au moment où il publie l' lftdépendance confisquée. Sources: F. Abbas: Jeune Algérien (1931) ; La Nuit coloniale (1962) ; Autopsie d'une guerre (1980) ; A. Naroun: F. Abbas, éd. Denoè!1(1961) ; J. Lacouture: Cinq Hommes et la France, Seuil (1961) ; Courrière (I) : « Mémoire à Pétain », in Kaddache (II), p. 608-609 ; El Moudjahid, 29 octobre 1984 : « Les Moudjahidine à l'honneur. »

ABOU EL YKDAN HADJ BRAHIM Directeur El Ouma

mozabite (1935).

Né dans le Mzab, Abou El Ykdan joue un rôle important dans la Nahda mouvement politico-littéraire qui se développe à la fin de la Première Guerre mondiale. Avec Mufdi Zakaria, il crée une bibliothèque, El Istiqama, pour accélérer la diffusion de la culture arabe permettant le développement du nationalisme. Il participe au lancement des premières revues et recueils poétiques allant dans ce sens. Directeur du journal El Ouma mozabite, Abou El Ykdan a une petite imprimerie à Alger, située dans les tournants de la rue Rovigo, et aide les militants de l'E.N.A. à sortir tracts, papillons, brochures. Partageant les idées des Oulémas, sa publication est interdite en mai .1938. Il cherche à faire paraître la revue Al Ferkan. Messali, alors détenu à MaisonCarrée, promet le concours financier du P.P.A. Sources: Archives Aix, Rapport 11 février 1938 ; Kaddache (I).

Ghardaïa

8 février 1936; Larghouat,

23 avril 1936; Alger,

AÏD MOHAMMED Dirigeant Association Oulémas d'Algérie (1930).

Mohammed El Aïd fait ses études à Biskra puis à Tunis. Proche de El Okbi, il le suit à Alger où il s'installe à partir de 1929, comme instituteur à la médersa de la Chabiba. Il est, pour M. Kaddache, « le poète de l'équipe» qui s'agrégea autour de Ben Badis dans les années 1930. Sources: Kaddache(I) ; A. Merad.

BEN BADIS ABDELHAMID Fondateur Al Muntaqid

(1889-1940)

(1925) ; principal dirigeant des Oulémas d'Algérie.

Né à Constantine en 1889, Abdelhamid Ben Badis appartient à une célèbre famille patricienne tôt ralliée à la France. Son père, délégué financier et membre du Conseil supérieur, était bachaga et grand dignitaire de la Légion d'honneur. Après qu'il eut achevé ses études à la Zitouna de Tunis, il ouvre en 1911 une école à la Mosquée Verte de Constantine. En 1914, A. Ben Badis accomplit un pèlerinage, à la Mecque, visite les grandes villes d'Orient et choisit de vivre à Tunis durant toute la Première Guerre mondiale. Converti par ses premiers maîtres à l'Islah, pénétré de l'influence réformiste et nationaliste de la Zitouna, son prestige de dirigeant de l'Association 338


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