La RECONSTITUTION GRAPHIQUE de la PORTE SUD de l’OPPIDUM de GERGOVIE Un exemple de la collaboration entre auteurs et chercheurs dans le cadre d’une BD Historienne.
Le premier visuel de la porte Sud apparaît dans la BD «GERGOVIE» grâce à la collaboration archélogue - auteurs.
AssoR Hist & BD
Retour sur la conception des images...
La RECONSTITUTION GRAPHIQUE de la PORTE SUD de l’OPPIDUM de GERGOVIE
Un exemple de la collaboration entre auteurs et chercheurs dans le cadre d’une BD Historienne. Pas facile de dessiner la porte d’un oppidum gaulois quand celle-ci vient d’être découverte. En effet, la porte Sud de l’oppidum de Gergovie est reconnue lors des fouilles entreprises pendant l’été 2015 par l’Association du Site de Gergovie sous la direction de l’archéologie Peter Jud. Campagne fructueuse, la porte sud, qui vient d’être découverte, est sans doute la porte nommée par César comme avoir été l’objet de combats entre les gaulois et des légionnaires de la légion VIII menée par le centurion Petronius, Le hasard fait peut être bien les choses, le scénario de la bande dessinée «Gergovie» a débuté en la même année. Eriamel et Serge Mogère le peaufinent et en terminent le synopsis complet vers le mois de novembre. Ils choississent les dessinateurs Bruno Marivain et Jean-Marie Woehrel. Ces deux dessinateurs travaillant par ailleurs pour d’autres éditeurs, il est décidé qu’ils collaboreraient de façon complémentaire. Bruno Marivain fera tous les crayonnés, Jean-Marie Woehrel débutera les encrages. De même, Eriamel serait le lien entre l’archéologue et les dessinateurs, l’autre scénariste se chargeant de la partie plus artistique et du rythme de la narration. Fin 2015, le scénario complet est pratiquemnt bouclé, reste à vérifier certains éléments sur place. En février 2016, Serge Mogère et Eriamel visitent les sites de la bataille de Gergovie, ils passe la journée avec Yann Deberge, archéologue, qui les guide et rencontre le président de l’Association du site de Gergovie. Bruno commence a déja commencé ses précrayonnés. Dès la planche 5 apparaissent les portes Sud et Ouest de la cité gauloise... Croquis envoyé en novembre 2015 au dessina- En l’absence d’informations fiables, teur par le scénariste. nous envoyons un croquis au dessinateur, (ci contre à gauche) avec une consigne : ʺ il est encore trop tôt pour en connaître plus sur la porte, si ce n’est qu’elle doit être située au fond d’un retrait de la ligne des remparts Sud. ʺ Il lui est donc demandé d’en dessiner le moins possible. D’où le plan, étroit, choisi pour la porte qui apparaît planche 5 (ci-contre à droite). Peut-être au moment de l’encrage, y aura-t-il de nouvelles informations. Le dessin des planches poursuit son cours. La porte sud ne devant plus apparaître avant la planche 46, nous avons tout notre temps et, parallèllement, les autres détails de la bande dessinée nous prennent également précrayonné de Bruno Marivain un temps important. reçu par l’éditeur le 4 mars 2016. Au cours des fouilles 2016, un immense travail de relevés est effectué par les archéologues. En effet, la fin de la campagne de fouilles 2015 n’avait pas permis de terminer le travail. Du côté de la confection de la bande dessinée, Bruno Marivain vient d’achever, à la fin Août 2016, le crayonné de la planche 50. L’association du site de Gergovie et son président Daniel Ci-contre, demande de position de la tour bastion par rapport à la porte, adressée à Peter Jud par Eriamel et la réponse ci-dessous.
© Porte Est de Manching - Stephan Fichtl
Leguet nous avait indiqué les coordonnées de Peter Jud, l’archéologue responsable du chantier des fouilles. Ce dernier nous envoie, le 6 septembre 2016 (document ci-dessus), une image de synthèse nous indiquant que la porte ressemblerait à la porte de l’oppidum de Manching. D’une part, parce que les remparts ne sont pas disposés de la même façon, et, d’autre part par2
Vue de dessus © Peter Jud
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Un exemple de la collaboration entre auteurs et chercheurs dans le cadre d’une BD Historienne.
Les différentes étapes du traitement graphique de la porte Sud de Gergovie, Planche 5, il était nécessaire de montrer que l’emplacement devant la porte était plus une place qu’un couloir, de même à l’emplacement choisi par le dessinateur pour dessiner la tour, les trois côtés de celle-ci ne pouvait être visible. Ne sachant pas si, dans les planches suivantes, on pourrait montrer l’emplacement d’un escalier, c’est l’angle de vue qui le montre (même discrètement) qui a été finalement choisi. Le dessin final est loin du précrayonné montré page précédente. Crayonnés et encrage de Jean-Marie Woehrel suivant instructions d’Eriamel. © AssoR Hist & BD.
ce que nous avons évoqué avec ce dernier l’existence d’une importante tour à côté de la porte. Notre scénariste, également responsable de publication d’AssoR Hist & BD, envoie un croquis (voir page précédente) en posant des questions par courriel sur la position de la tour. Quoi de mieux, en effet, qu’un bon croquis pour poser une question. A l’époque Peter Jud n’a pas encore terminé d’exploiter tous ses relevés. Mi-septembre, en réponse à nos questions, nous recevons de sa part la vue de dessus de la porte sud (voir page précédente) que le scénariste transforme pour donner les informations de cotes aux dessinateurs (les cotes indiquées aux dessinateurs ne doivent pas être si éloignées que cela des vrais relevés car le scénariste n’a jamais reçu de remarques à ce sujet). Tout au long des échanges entre l’archéogue et le scénariste, la maison d’édition informera réguliè-
rement l’Association du Site de Gergovie par copies de courriels. Les dessins (en haut de la page) montrent les difficultés pour dessiner cette fameuse porte. Tout d’abord il nous faut interpréter : - les dimensions suivant la réception de la vue de dessus, projetant la mire d’échelle pour évaluer les dimensions et les transmettre aux dessinateurs (ci-contre). - les angles que font les murs entre-eux. - les angles de vues par rapport à l’endroit fictif où doit se trouver le dessinateur par rapport au plan) Parfois les croquis échangés se multiplient, ils ne sont donc pas définitifs et servent de points d’appui à des échanges téléphoniques. Croquis d’Eriamel pour discuter avec Peter Jud. A l’époque, il n’existe aucune image, et les croquis envoyés par courriel sont la base des échanges pour avancer graphiquement. Ces croquis évolueront encore tout au long des discussions. A gauche, la demande concernant la palisade bois. Difficile de planter des poteaux bois sur un mur constitué de pierres de basalte empilées. La solution à gauche est abandonnée au profit de palissade à planche de bois verticale (à droite). Reste alors à confirmer le mode de fixation sur le rempart avec une légère pente et des béquilles ou autre (voir page finale).
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Un exemple de la collaboration entre auteurs et chercheurs dans le cadre d’une BD Historienne. Vue en élévation © Peter Jud
reçue mi septembre 2016
La vue en élévation (ci-contre) est un exemple, elle sera remplacée un peu plus tard, suite à ces conversations pour définir la tour bastion (voir la différence entre ci-contre et ci-dessous).
Eriamel, le scénariste, possède une formation de dessinateur industriel, il sait donc interpréter les plans, ayant des notions de perspectives. Dans le but de poser les bonnes questions, il transpose les vues de dessus et d’élévation en un croquis perspective, en attendant des réponses sur la tour bastion. C’est donc un vrai travail de collaboration qui commence entre l’archéologue et le scénariste : l’un connait le terrain, l’autre doit donner par la suite un document fiable aux dessinateurs. Tout le monde y trouve son compte. Vue en élévation © Peter Jud reçue le fin septembre 2016
Sur cette vue élévation, on peut voir que l’archéologue a opté pour des béquilles de soutien des palissades bois. N’ayant pas d’autres éléments, nous avons opté pour des vues permettant de les cacher, voir dessin ci-dessous.
Croquis d’Eriamel envoyé à Peter Jud ci-contre : le 28 septembre 2016
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Planche 46 : Depuis la porte Sud, vue sur la voie gauloise (peut être dallée) qui relie Gergovie à Gondole. Dessin : Crayonnés Bruno Marivain, encrages Jean-Marie Woehrel, couleurs Nathalie Arilla.
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Un exemple de la collaboration entre auteurs et chercheurs dans le cadre d’une BD Historienne. Peter Jud est très réactif, ce dont nous pouvons le remercier, parfois les documents se croisent, car il y a aussi des conversations téléphoniques et les échanges sont nombreux. Certes, parfois l’archéologue ignore que certains détails auront leur importance (par exemple les courbes de niveau de terrain, dont nous reparlerons page suivante) mais au fil des échanges nous avançons tous. Au fur et à mesure, croquis en perspective et plans (en élévation ou vue de dessus) se précisent : A cette date, les éléments obtenus pour les dessinateurs suffisent. On retrouve les remparts de Gergovie planche 46 (voir page précédente), c’est une vue de loin, les dessinateurs n’ont pas besoin d’autres éléments pour traiter le dessin. Nous n’aurons besoin de détails qu’à partir de la planche 60 et le stade d’avancement des crayonnés en est à la planche 50. Nous passons avec Bruno Marivain beaucoup de temps sur les fortifications romaines du grand camp. Ensuite, nous avons une coupure car entre le 10 septembre et le 20 novembre, notre dessinateur se met en retrait car il doit terminer un travail pour un autre éditeur. Croquis d’Eriamel envoyé à Peter Jud
ci-contre : le 29 septembre 2016. Nouvelles précisions : les deux étages passeront au dessus des portes intérieures.
Photo Serge Mogère - février 2016
Nouvelle vue en perspective avec un possible passage entre le deuxième étage de la porte et la plateforme de la tour bastion. En particulier sur les palissades de protection. C’est à ce moment qu’on voit qu’il sera nécessaire de trouver une astuce pour les matérialiser sans les dessiner car le dessin ne serait pas explicite.
Localisation de la porte sud.
On voit sur la photo, une légère dépression sur la ligne de crête du plateau de Gergovie. C’est la naissance d’un talweg (cheminement creux - ligne de ruissellement) qui descend vers la vallée. La porte est située à l’endroit où ce vallon débouche sur l’oppidum. Planche 46 : Les remparts de Gergovie vus de loin. Reste alors à respecter la disposition des portes ainsi que la voie gauloise qui monte à la cité. Pour ce dessin, l’allure de la porte suffit (crayonnée en août 2016, encrée en décembre 2016, colorisée en février 2017).
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Un exemple de la collaboration entre auteurs et chercheurs dans le cadre d’une BD Historienne. Côté encrage, Jean-Marie Woehrel entame les premières planches à peu près à cette période. En décembre, il nous confiera les dix huit premières planches, dont celle sur la porte sud la planche 5 évoquée plus haut. Cela laisse le temps à l’archéologue de peaufiner ses relevés. Le scénariste collecte sa documentation sur le traitement du siège d’Avaricum, autre gros morceau à dessiner.
© Peter Jud
Début 2017, il est nécessaire de donner les dernières informations à Bruno Marivain qui, à partir des planches 40, fera l’intégralité du dessin (crayonnés + encrage) des planches. Le 30 janvier 2017, Peter Jud nous envoie le document ci-contre. Sur cette vue aérienne, on peut constater que la construction de la route qui mène sur le plateau passe justement dans le renfoncement des remparts et a donc fortement endommagé cette zone. La chance, c’est qu’à quelques mètres près, les vestiges de la porte auraient disparus, ouf !
Les vues choisies dans la BD seront des vues extérieures, parce que nous n’avions rien de l’environnement intramuros immédiat de l’ensemble tour-porte, ni du batiment repère 7 du schéma-photo ci-dessus. Cependant, si la route décrit un léger arc de cercle à cet endroit, c’est que la porte débouchait sur l’extrémité haute d’un talweg descendant vers la plaine, talveg offrant une pente naturelle aux Gaulois pour y construire une voie de communication. (voir la photo de Serge Mogère page précédente)
Le scénariste anticipe alors sur un croquis fait le 2 février qu’il envoie au dessinateur et à l’archéologue (ci-contre) une armorce de la descente dès la sortie de la porte. Bruno Marivain, dans une première mouture, (ci-dessous) montre Teutomatos et ses hommes entrer dans Gergovie. Croquis perspective de la porte sud dessinée par Eriamel le 2 février 2017 - 10h.
Peter Jud précise alors à Eriamel que le niveau du terrain dans ce renfoncement des remparts est pratiquement plat, et indique que la pente commence à une cinquantaine de mètres de la porte. Mais le dessinateur a déjà encré les planches. En fait, les planches 60 et 68 étaient pratique-
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La porte sud planche 60 dessinée par Bruno Marivain février 2017
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Un exemple de la collaboration entre auteurs et chercheurs dans le cadre d’une BD Historienne. Planche 60 : Difficile de refaire un dessin encré, néanmoins la ligne d’horizon au droit de la porte a été abaissée pour avoir ici un sol moins pentus devant la porte.
Nota concernant toutes les images de ce document : Les représentations montrent l’hypothèse retenue par l’archéologue de la porte Sud de Gergovie en l’état actuel des recherches. En effet, si on est à peu près sûr de son implantation au sol, cela l’est moins quant à son élévation.
&# &$ ment terminées sauf aux emplacements des détails à voir. Il est décidé que les modifications seront faites plus tard par ordinateur pour les planches 60 et 68. Un nouveau schéma de la porte est fait le jour même, car la couverture de l’album doit intégrer la porte &$ %# sud. Cette couverture ne sera donc pas une vue de l’esprit. Bruno Marivain termine toutes ses planches fin janvier 2017, et se consacre au dessin de couverture dont les crayonnés seront achevés un mois plus tard.
En conclusion, la bande dessinée a été le premier support pour montrer un visuel « hypothèse de la porte de Gergovie » grâce à la collaboration archélogue - auteurs.
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$ © JM Woehrel - AssoR Hist & BD !# couleur Nathalie Arilla.
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La toute première image de la porte Sud de Gergovie telle qu’elle apparaît planche 5 de l’album.
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Les courbes de niveaux du sol, devant la porte sud, le niveau est pratiquement plat (un à deux mètres de dénivellé) Document © Peter Jud.
Croquis perspective de la porte sud dessinnée par Eriamel le 2 février 2017 - 14h.30 après conversation téléphonique avec Peter Jud.en préparation à la couverture.
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Un exemple de la collaboration entre auteurs et chercheurs dans le cadre d’une BD Historienne.
Trois strips de la planche 60. La porte sud est abondement traitée sur cette planche. Prise du camp de Teutomatos, au pied de la porte Sud de la cité de Gergovie. On remarquera également que les remparts à l’Ouest (gauche de l’image) sont plus faibles.
La porte sud planche 68, planche trait originale..
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Dessin (crayonnés et encrages Bruno Marivain, couleurs Nathalie Arilla.
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Un exemple de la collaboration entre auteurs et chercheurs dans le cadre d’une BD Historienne. Ci-dessous, à comparer avec bas page précédente : la modification de la planche 68, la longueur du retrait du rempart qui mène à la porte sud a été rallongée.
Ce dessin tiré de la vidéo, inédit dans l’album, montre bien la vulnérabilité des assaillants dans le couloir qui mène à la porte.
Strip bas de la planche 68, tel qu’il apparaît dans l’album. C’est la dernière restitution graphique de la porte qui apparaît dans l’album. La porte sud apparaît sur la couverture de l’album.
Dessin Bruno Marivain, couleurs de Laurent Libessart. A noter le motif du bouclier, époque guerre des Gaules d’après document communiqué par Franck Mathieu, auteur du livre «les guerriers celtes».
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La RECONSTITUTION GRAPHIQUE de la PORTE SUD de l’OPPIDUM de GERGOVIE Un exemple de la collaboration entre auteurs et chercheurs dans le cadre d’une BD Historienne. Une suite à la réalisation de la BD : Montrez à nos lecteurs ce qu’ils voient et aux visiteurs du site comment voir l’interprétation de ce qu’il y a sur le terrain, c‘est le défi qui nous reste à relever. Nous informons Peter Jud et l’Association du site Gergovie que nous allons faire plusieurs dessins de la porte sud de la cité Gauloise pour le cahier pédagogique de l’album. C’est Laurent Libessart qui est choisi pour ce travail. Avec son oeil neuf, les extraits de la Bd, les croquis et plans joints, il ne devrait pas avoir de problème.
Nous proposons à l’Association du Site de Gergovie Dessin et couleur Laurent Libessart et à l’archéologue de leur offrir gracieusement ces vues pour leur besoin vis à vis du public. Laurent Dessin de Laurent Libessart d’après les croquis d’Eriamel Libessart ébauche une vue hélicoptère de la porte et la couverture de Bruno coté extra muros. Eriamel lui demande d’ajouter un Marivain. La rampe sur le contrefort (appelé également éperon ou rampe) car, dessin (ci dessus) sera suppriailleurs, sur les remparts de tels appareillages exismée à la demande de l’archéologue. tent. (voir ci dessus). Par la suite, à la demande de l’ar(à noter que la route et l’entrée d’une chéologue, cette rampe sera retirée. zone pique-nique passent à peu près à cet endroit) . Les vues pour utilisation par l’Association du Site Le dessin a été finalisé grâce Gergovie seront réalisées en sépia. à l’image 3D réalisée par LuDans le même temps, le 2 février, Peter Jud entre cien Andrieu. (il y a quelques différences entre les en contact avec Lucien Andrieu (dont nous découvrideux approches, en particulier a été rons l’identité beaucoup plus tard) pour obtenir des maintenu sur le dessin une verticalité différente pour les murs de la porte images 3D de synthèse. Cette démarche lui permetproprement dite et un passage entre tra de voir également si nos dessins sont assez réala tour et la porte). listes car à ce moment-là, seuls les dessins tirés de la Bd et la première ébauche de Laurent Libessart existent. Le 6 mars 2017, Peter Jud nous envoie trois images en 3D de la porte réalisées par Lucien Andrieu. Cet envoi va aider Laurent libessart à terminer sa vue intra muros de la porte, en particulier la cage d’escalier et les béquilles de maintient des palissades, bien que nous pensons qu’on est pas encore tout à fait au bout du raisonnement pour cet appareillage (Image de synthèse ci-contre). Quant à la vue générale, difficile de la réaliser dans l’espace : elle sera totalement inspirée de l’image de synthèse. Il a été convenu avec l’archéologue qu’une matérialisation type «remrendrait plus lisible la configuration de l’ensemble. La consiIl n’empêche que le dessin de couverture de l’ensemble, réalisé bardes» gne a été passée également pour les images de synthèse. En réalité, avant de recevoir les images de synthèse, ébauchées avec les ces rambardes sont également des palissades pleines. bonnes cotes, est proche du résultat montré ci-dessous.
La vue d’ensemble dessinée par Laurent Libessart est inspirée de l’image 3D de Lucien Andrieu.
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Images © Lucien Andrieu d’après relevés de Peter Jud.