Agriculture Naturelle

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témoignage

Dans un potager, la protection contre les vents forts devient fondamentale pour le succès de la production agricole. En plus de pouvoir produire des lésions dans les tiges et dans les feuilles des plantes, les vents forts deviennent une porte d’entrée des maladies causées par des virus, bactéries et fongus. Ils contribuent aussi à la perte d’eau par évaporation. Ainsi, le système d’arrosage devient moins inefficace et exige que l’on utilise davantage d’eau pour assurer le développement des cultures. Une fois définis les points du choix de l’emplacement, on passe au nettoyage du local où sera mis en place le potager. Ce nettoyage se réfère à l’enlèvement de débris de construction (pierres et fils de fer) et d’ordures (bouteilles plastiques, vers, etc.).

Il faut souligner que des locaux où sont enterrés des matériaux contaminants – des lampes fluorescentes, des parties d’équipements électroniques, des médicaments, des carburants et huiles de lubrification, par exemple – qui pourraient contaminer les personnes par l’alimentation qu’y est produite, ne peuvent pas être sélectionnés pour la mise en place du potager. Des zones telles que celles citées ci-dessus devront être destinées à la culture de fleurs, tout comme celle d’espèces forestières et arbres locales, de façon à aider à la recomposition du paysage et à la préservation de l’environnement.

Distance des fosses L’évaluation de la distance des fosses aseptiques est fondamentale

dans le choix de l’emplacement, étant donné la possibilité de contamination du potager par des déchets des toilette et des salles de bain. Ainsi, si la fosse n’est pas revêtue en béton, il faut que l’emplacement choisi pour le potager soit éloigné de 15 mètres, au minimum. Néanmoins, si le terrain est incliné, il faut faire attention, même en respectant la distance de 15 mètres, de ne pas placer le potager dans un endroit plus bas que la fosse car, avec la pluie, il y a toujours le risque que l’eau porte de déchets vers la partie basse du terrain, entrainant ainsi sa contamination.

théorie & pratique

Protection contre les vents forts

L’ingénieur chimiste Alexandre Bertoldo da Silva, l’Ingénieur Agronome Adriana T. Otutumi et la Biologiste Juliana S. R. de Castro sont des coordinateurs de Africarte

“J’ai appris à me nourrir correctement” “J’ai dix ans est je suis élève de la 5ème. Classe de l’Ecole MeetseA-Bophelo. J’ai commencé de participer au projet d’Agriculture Naturelle le 30 juillet 2011, quand nous avons eu une classe sur l’importance des éléments de la Nature. Pendant les classes, j’ai appris comment planter et prendre soin des plantes, sur l’importance du soleil, de l’eau de la terre et au sujet de l’alimentation naturelle. Ce que j’ai appris à l’école, j’ai commencé à le faire chez moi, en y faisant un potager familial. Malgré ce ça soit un petit terrain, je suis très heureuse. J’ai demandé au professeur Adriana qu’elle parle à ma mère du risque de manger certains types d’aliments et de boire des sodas. Lorsque le professeur a parlé de tout ce que j’apprenais à l’Ecole, de comment respecter la nature, préparer le sol, m’occuper des plantes et me nourrir correctement, ma mère s’est mise à rire car je lui avait déjà dit quelle devrait changer certaines habitudes alimentaires à cause de la santé, Elle s’est engagée à diminuer la consommation de ces aliments et était heureuse de la mise en place de ce modèle.”

La fille R. est élève de 5ème. Classe à l’Ecole Meetse-ABophelo – à Pretoria, en Afrique du Sud Agriculture Naturelle AFRIQUE

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