Amoena Life Printemps 2013

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La Zambie ne compte qu’un seul et unique centre contre le cancer. Aussi, lorsque Rachael a décelé une tumeur dans son sein gauche à l’âge de 37 ans, elle a dû voyager six heures pour s’y rendre. Mais c’était loin d’être l’épreuve la plus difficile de son cancer. Elle était enceinte au moment de son diagnostic et a dû attendre la naissance de son petit garçon, en bonne santé, pour commencer les soins coûteux. Pendant les traitements, elle a été éloignée de sa famille durant près d’un an. De plus , l’état des prestations médicales dans l’un des pays les moins développés d’Afrique lui a bloqué l’accès à certains médicaments utilisés dans la médecine occidentale. La chimio n’a donc pas été sans conséquence : « J’ai été mise sous traitement pour stopper la lactation après la naissance de mon fils, puis j’ai été opérée ; j’ai ensuite subi de la chimiothérapie pendant 5 mois et de la radiothérapie pendant 6 semaines. Mes cheveux sont tombés et je vomissais sans arrêt, » se souvient-elle. Les associations de défense des droits à la santé tels que le Réseau de soutien contre le cancer de Zambie disent même que les soins appropriés pendant et après le cancer n’auraient pas été possibles sans contributions généreuses d’organisations caritatives. Celles-ci ont aidé à distribuer des prothèses mammaires et des soutien-gorge à poches aux femmes comme Rachael. La Zambie poursuit aujourd’hui ses efforts pour améliorer la situation. Rachael et son mari travaillent désormais comme éducateurs, transmettant courage et espoir à d’autres femmes.

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À l’époque de la mastectomie de Mme Wang, le taux d’incidence du cancer du sein chez les femmes de son âge (elle avait alors 25 ans) en Chine était extrêmement faible. La détresse et la stigmatisation qui ont été associées à la maladie ont sans aucun doute façonné son parcours. Elle a subi une mastectomie radicale de Halsted en 1991, alors même que cette technique était pratiquement abandonnée dans les pays occidentaux. La préoccupation et la peur précédant l’opération, et les douleurs physiques lui succédant, ont été ses expériences les plus difficiles. Bien sûr, du fait de l’ablation des ganglions lymphatiques et des muscles pectoraux, Madame Wang a dû suivre pendant sa convalescence une rééducation, accompagnée par le personnel médical et des groupes de soutien des patients. « Leur aide m’a été précieuse pour reprendre ma vie quotidienne et redevenir une femme. » Mme Wang n’a commencé à porter les prothèses mammaires et soutien-gorge Amoena que récemment, Amoena n’étant présent en Asie que depuis quelques années. Elle porte une prothèse Amoena Natura Light Comfort+ et l’apprécie pour le confort accru par rapport aux prothèses standard. Elle a confié à Amoena Life que son mari et son fils l’avaient soutenue de tout leur amour tout au long de cette épreuve. Aujourd’hui, c’est une femme opérée très optimiste, qui court 5 km par jour et voyage fréquemment avec son mari.

Rachael, 40 ans, Zambie Mastectomie unilatérale (2009)

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Mme Wang, 46 ans, Shanghai, Chine Mastectomie unilatérale (1991)

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Suzanne est consciente de sa chance d’avoir pu bénéficier d’une excellente couverture médicale. Ses opérations et traitements ont été couverts par son assurance maladie souscrite auprès d’une compagnie d’assurance américaine bien connue. Et pourtant, son parcours n’a pas été un long fleuve tranquille. « Je me rappelle vaguement avoir reçu un coup de téléphone, peu de temps après ma mammographie, se souvient-elle. On m’annonçait « Quelque chose de suspect, mais pas de cancer ». Par deux fois, ce même message lui a été répété. Après plusieurs examens complémentaires, un chirurgien qu’elle n’avait jamais rencontré auparavant lui a subitement demandé : « Qu’allons-nous faire avec votre cancer du sein ? » Dire qu’elle a été choquée est un euphémisme. En y repensant, Suzanne aurait souhaité être mieux informée et recevoir la compassion qu’elle pense mériter. Ces traitements assénés trop rapidement manquent totalement d’humanité et c’est l’un des reproches majeurs fait au système de santé américain. Un exemple concret : quand elle a questionné sa compagnie d’assurance sur les groupes de soutien existant dans sa région, il lui a été suggéré de créer le sien ! Elle dit également que son séjour à l’hôpital a été trop court. Elle s’est sentie « mise à la porte ». Comme beaucoup de femmes, son parcours l’a conduite à traverser des moments de désespoir, de dépression puis enfin, au bout du tunnel, elle a su puiser en elle une force toute nouvelle. Suzanne a quitté son mari qui ne la soutenait pas, a perdu plus de 45 kilos et a commencé à porter les prothèses mammaires Amoena Contact, qu’elle a adorées. Bien qu’ayant passé 12 années à dire « plus jamais » aux hôpitaux et opérations, Suzanne est actuellement en train de faire sa seconde tentative de reconstruction.

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Suzanne, 62 ans, Etats-Unis Mastectomie bilatérale (2000/2001)

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Si vous vous êtes déjà demandé ce que c’est d’avoir un cancer du sein ailleurs dans le monde, nous vous proposons dans cette rubrique quatre témoignages.

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Si toutes semblent ressentir les mêmes choses sur le plan émotionnel, il est beaucoup plus difficile d’appréhender ce que chacune vit au quotidien. Il existe bien sûr des disparités dans l’accès aux soins d’un pays à l’autre. Dans certaines contrées, ils ont au moins le mérite d’exister. La famille, les amis et l’environnement extérieur jouent aussi un rôle primordial dans ce parcours vers la guérison. Nous vous proposons d’aller à la rencontre de femmes, au-delà de nos frontières, pour mieux comprendre leur quotidien, leurs difficultés et leurs réussites.

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Dans certains pays, les femmes se soumettent chaque année à une mammographie ; dans d’autres, les femmes ne vont que rarement chez le médecin et découvrent leur tumeur par hasard. Les chirurgies mammaires sont une pratique courante dans les hôpitaux occidentaux mais peuvent s’avérer plus difficiles à réaliser dans d’autres parties du monde. Cependant, peu importe où, affronter la maladie est un parcours souvent long, difficile, qui change irrémédiablement nos vies. Cette expérience commune t u s d e r o s e. y, vê r a nous lie à jamais à toutes les femmes touchées par le cancer du sein dans le monde entier. G

La cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques d’été de 2012 a montré au monde entier que le système de santé national britannique (National Health System ou NHS) était un modèle de référence et Pauline se réjouit de l’excellente aide médicale dont elle a bénéficié lors de cette épreuve. « Le dévouement et l’accès au traitement ont été fantastiques, » se réjouit-elle. Elle a pu bénéficier d’un protocole d’essais cliniques et reconnaît que le système britannique l’aide au maximum dans sa vie, alors qu’elle continue à combattre des métastases au foie. Toutefois, elle a été déçue lorsque les réductions budgétaires et les directives du National Institute for Health & Clinical Excellence (Institut national pour la santé & l’excellence clinique) l’ont contrainte à arrêter l’Herceptine après trois ans et demi, alors que d’autres femmes continuent à le prendre dans l’espoir de ralentir la maladie. En dehors de cela, elle a bénéficié d’un solide soutien médical. Après son premier traitement, Pauline a connu la peur du « Que faire si cela revient ? », qu’elle sait être universelle. « Je pense que cela ne quitte jamais vos pensées. Je connais des femmes qui ont toujours cette peur ancrée en elle 20 ans après. » Mais elle sait également qu’il y a une vie après le cancer. Elle dit qu’Amoena Life l’a aidée à se sentir moins seule, et elle a décidé d’aider le magazine en retour ! Elle a donc écrit au magazine pour suggérer que des femmes opérées posent comme modèles aux côtés des mannequins professionnels. Un moyen de se prouver : « Oui, nous pouvons être superbes dans ces coordonnés, nous aussi ! » Pauline a présenté des maillots de bain pour l’édition anglaise en 2005. Elle a maintenant eu une reconstruction, mais continue à porter la lingerie Amoena. Elle l’adore !

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un parcours plein d’espoir

Pauline, 49 ans, Grande-Bretagne Tumorectomie suivie d’une mastectomie (2001)

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