Revue DMA – POUR LE BONHEUR DE TOUS (Mars - Avril 2013)

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LVII  MENSUEL / MAI-JUIN 2011

tozoïde et un autre putatif qui l’élèvera avec son compagnon. Quel pourra être le concept de parent pour cet enfant ? Et celui de famille? Quelle différence fera-t-il entre conjugalité, parenté, filiation On ne discute certainement pas la capacité des homosexuels d’aimer les enfants, mais plutôt du droit de ces derniers à naître et grandir guidés par une mère et un père, étant bien entendu que le droit d’un enfant de connaître ses origines est un droit essentiel.

Liberté et responsabilité

Droit à un père et à une mère Là encore, on se doit de rester rigoureux et idéologiquement détachés : même s’il n’existe pas, dans la législation internationale de loi qui interdise expressément l’adoption à un couple homosexuel, on ne peut toucher au droit de chacun d’avoir un père et une mère. A l’opposé, le destin des enfants qui peuvent être adoptés. Alors qu’ils sont déjà privés de leurs parents, ils vivraient dans une couple homosexuel une situation qui ne leur offrirait même pas l’apparence d’une famille naturelle. De quel droit cette pesante et double discrimination ? Souvent le désir d’un enfant “de son sang” (ou d’un membre du couple) prévaut sur celui de l’adoption et conduit à la fécondation artificielle, qui, à son tour, ouvre des possibilité inquiétantes. Au bout, un chaos anthropologique tel qu’un enfant pourra avoir une mère génétique ayant fourni l’ovule, une autre biologique qui à mis a disposition son utérus, un père génétique ayant donné le sperma-

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Est-il alors juste, permis, d’étendre sans limites, le concept de famille en détruisant. l’identité la plus importante de la société pour une liberté présumée sans rapport avec la responsabilité. Et que valent les critiques de ceux qui évoquent comme semblables les situations de veuvage ou de divorce : dans ces cas les parents existent ou ont été et le travail de deuil ne peut être comparé à une absence délibérément imposée par celui qui a manipulé la vie d’autrui. La lutte pour les droits des personnes (Lgbt) est donc légitime, mais celle des couples homosexuels doit nécessairement s’incliner et reconnaître ses propres limites face au respect des Droits des autres, parce qu’un Droit, de luimême ne peut lèser ceux d’autrui, d’autant plus qu’il s’agit des enfants et surtout parce qu’il n’existe aucun droit, pour eux, à être parent. Dans le solitude du chaos ou nous vivons, il est fondamental de s’ancrer fermement à des références objectives et irréfutables sans permettre que des mystifications porte à croire et dire des choses imposables ou à accepter des compromis sur des valeurs et des droits dont on ne peut disposer. rosaria.elefante@virgilio.it

dma damihianimas ANNEE LX ■ JANVIER FEVRIER 2013


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