en territoire militaire
iGj
un
exil,
biens et
Du
Knir
Il
on
reste
en cour par cantons. fiant
Il
fallait
rapidement
acquérir
facilitait
les
choses aux mandarins bien
la répartition bizarre des
était
communes
un canton ou deux
pris à leur voisin
qu'on voulait
sans le moindre souci de
faits
dans
les cir-
un désordre qui
rendait
l'intérêt des populations, avaient produit,
conscriptions administratives,
toute surveillance impossible les
et des
d'usage de les récompenser en leur con-
punir. Ces changements
Malgré
quelques
profitaient en conscience de l'occasion.
ils
^
difficultés rjue créait
chaque jour une
administration aussi défectueuse et grâce à une interprétation
un peu exagérée
dant de respecter
des instructions
l'initiative
gènes, les officiers occupant
recomman-
des fonctionnaires indile
pavs avaient l'ordre de
s'abstenir de toute ingérance dans les affaires
Le commandant du
cercle,
seul,
du
pays.
avait des attributions
politiques. Ses subordonnés devaient se confiner dans
comniandement de leur poste et laisser les mandarins L'action du commandant du cercle, beaucoup trop éloignée des populations, devenait illusoire, nous vivions en pays ennemi. L'autorité des commandants de poste se limitait le plus souvent au le
agir à leur guise.
droit de lever des coolies dans le village le plus voisin.
Les habitants nous craignaient sans nous respecter,
ils
détestaient leurs fonctionnaires annamites et vivaient
Le Chau de Dong-Dang. par exemple, possédait quelques I cantons pauvres et lointains (comme le Han-Luu au nord et Da-^iham au sud-ouest) séparés du reste de larrondissement par d'autres cantons plus importants (Uven-Cot et Quang-By) dont on avait fait cadeau à des Tri-Chau mieux vus. Il s y trouvait même deux ou trois communes, enclavées, qui dépendaient, on ne sait pourquoi, de cantons très éloignés. .