Campagne du Dahomey, 1892-1894. 1895

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En attendant la lutte contre les éléments naturels, le colonel Dodds prépara celle contre le climat. De concert avec son comité de santé il arrêta les dispositions suivantes Les médecins ayant apporté du vaccin, on procéda immédiatement à la vaccination des troupes indigènes et européennes; sur les premières cette opération eut le plus grand

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succès. Par un ordre du jour en date du 6 août les prescriptions suivantes furent appliquées tant au bivouac qu'en marche Grand état de propreté des locaux; lits surélevés de Om,50 au-dessus du sol; aérage hebdomadaire de la literie et désinfection mensuelle construction de latrines avec tinettes désinfectées journellement; défense expresse de marcher pieds nus et visite régulière des pieds par les médecins; douches deux fois par semaine. Port du casque et veste de toile, du réveil au coucher du soleil; à partir de ce dernier moment, képi, pantalon de molleton et de flanelle; chemise ou tricot et ceintures. Cantonnements consignés de 8 h. 1/2 du matin à 3 heures du soir. Usage unique de l'eau filtrée; mélange du tafia à l'eau ou à une infusion de thé. En marche, pantalon de treillis pendant le jour, le soir pantalon de flanelle; au réveil, distribution de vin de quinquina ou de sulfate de quinine; pour les indigènes deux noix de kola. Chaque Européen était porteur d'une cartouche de pansement; pour les indigènes ces cartouches étaient portées par les infirmiers. Enfin, la nuit, ils devaient être revêtus du paletot de molleton, du pantalon de flanelle et de la ceinture et ne jamais coucher en contact avec le sol. La charge de l'homme fut fixée à 15 kilog. 645 et composée ainsi qu'il suit

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1

1

1

casque0k,270 flanelle. paire de brodequins. ceinture de

lk,250

0\200


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