Conclusion
Bibliographie
Nées du paysage dont elles semblent un ultime avatar, les architectures dites « vernaculaires », construites avec les matériaux disponibles sur place, nécessitent un vrai outillage mental pour être bien comprises et restituées dans l'épaisseur d'une culture où l'architecture, toujours de collecte, était d'abord une adaptation fonctionnelle à un climat et à un matériau. La pierre et la terre crue firent l'objet de mises en œuvre particulières qui donnèrent naissance autrefois à des formes remarquables mais exigeantes, difficilement transposables dans le contexte constructif de la modernité.
Brandi, Cesare. Teoria del restauro (1963) Théorie de la restauration. Editions Allia, Paris, 2011.
Fathy, Hassan. Construire avec le peuple (histoire d'un village d'Égypte : Gourna). Paris, Sindbad (La Bibliothèque arabe), 1973. Jacques-Meunie, D. Greniers-citadelles du Maroc. Klincksieck, 1951. Naji, Salima. Greniers collectifs de l'Atlas. Aix-en-Provence, Edisud, 2006. Naji, Salima. Le Ksar d'Assa. Sauvegarde d'un port du Maroc saharien. Ed. CPM, Angers, DTG Rabat, 2013. Olivier, Pierre. Le sombre abîme du temps. Le Seuil, 2008.
USAGES, MATÉRIAUX OU PROCÉDÉS : L'HÉRITAGE DES VILLES BERBÈRES AU MAROC
En conclusion, nous pouvons donc affirmer qu'à travers tous ces projets, transparait la volonté de proposer une action non pas de simple restauration des parties collectives mais une action de réhabilitation totale qui touche aussi au patrimoine intangible : aux Hommes. L'architecture n'est qu'un levier pour dynamiser toute une culture. La restauration des murs devient un moyen pour permettre une rappropriation des lieux et l'émergence de pratiques qui font le lien entre la tradition et la contemporanéité, en créant une revalorisation d'un passé, donc d'une culture et d'une identité, garantes de l'avenir.
Choay, Françoise. L'allégorie du Patrimoine. Paris, Le Seuil, 1992.
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