SÉRIE THÉOLOGIE DE KI DONG KIM #1
MES EXPÉRIENCES DE SIGNES ET DE GUÉRISONS DU CHRIST PAR KI DONG KIM
Traduit du coréen par Christine R.E. Hong Université Bérée des Études Supérieures de Théologie
ÉDITIONS BÉRÉE 355-356 Shinkil 3-Dong, Youngdeungpo-Ku, Seoul, Korea Tel:82-2-831-3851 Fax:82-2-831-3854
LE SEIGNEUR EST VENU SUR CETTE TERRE MOURIR POUR MOI
Église SungRak Pasteur Ki Dong Kim
Toutes les citations de la Bible proviennent de la Sainte Bible, Nouvelle version Segond révisée, ABU 1992
Publié et imprimé pour la première fois en Corée par Soon Kang, Éditions Bérée, le 28 juillet 2001 Troisième édition (revue et corrigée) imprimée le 20 avril 2006 No. d'immatriculation 13-69 Éditions Bérée, 355-356 Shinkil 3-Dong, Youngdeungpo-Ku, Séoul, Corée tel: 82-2-831-3851, fax: 82-2-831-3854 ⓒ Éditions Bérée, 2006 Tous droits de reproduction, de traduction et d'adaptation réservés pour tous pays
Lors de la deuxième impression...
Je rends grâce à Dieu car ma grande bénédiction est d'être devenu son instrument alors qu'il n'y a aucune justice en moi, aucun trait de la personnalité qui soit remarquable et dont je pourrais me vanter mais seulement des faiblesses et des insuffisances. Je prie aussi que tous les lecteurs obtiennent la hardiesse de la foi de par ce livre. La puissance dont parle ce livre ne provient de la justice des hommes, mais témoigne au contraire que Dieu utilise comme son vase celui, avec un cœur pur, est décidé à vivre par la foi, sans douter malgré son manque de justice. Ma foi est que seule la justice de Dieu agit à travers Christ. Le Seigneur veut la foi. Sans la foi on ne peut plaire à Dieu. Beaucoup ne peuvent faire expérience de la puissance grandiose de Dieu à travers le Christ car ils présupposent d'abord le doute. Douter c'est se proposer de devenir ennemi de Dieu, aboutir à la négation de la puissance et de la gloire de Dieu confiées en Jésus. La gloire ou l'autorité de ce monde ne peuvent en aucun cas faire accueil à la puissance de Dieu. Je crois fermement qu'on peut devenir messager de la puissance du Seigneur une fois qu'on a abandonné avec humilité toutes ses possessions comme Zachée. J'ai subi trop de persécution et de difficultés à cause des signes saintes et des guérisons qui se sont manifestés en moi. Cependant comment renier Dieu qui m'utilise et le Seigneur qui m'a appelé à son service? L'homme de la foi qui croit au Seigneur et connait sa parole ne pourra douter de sa parole qui agit en lui, celle qui fait venir à l'existence ce qui n'existe pas et appelle les morts comme les vivants. Plutôt que de vivre dans la tranquillité et l'impuissance, je préfère être armé de la puissance de Dieu et souffrir les persécutions du monde. C'est une plus grande gloire. Le Seigneur est humble. Comme une racine qui sort d'une terre
assoiffée, il n'avait ni apparence, ni éclat, semblable à une brebis muette devant ceux qui la tondent, mais la puissance infinie s'est manifestée en lui. Aussi je ne doute nullement que quiconque se soumet avec la même humilité sera accompagné des signes saints et des guérisons du Christ. C'est seulement par la grâce du Seigneur et l'œuvre du Saint Esprit que je connaisse le Seigneur et aie été si béni. Je mets ce livre à la disposition du monde entier dans le souhait que tous deviennent membres du Seigneur, reçoivent la grâce et soient aussi bénis. Ce livre est recommandé à tous qui n'ont pas fait expérience du Vivant, emprisonnés qu'ils sont par des abstractions de toutes sortes. Que ces derniers sachent non par leur tête mais dans la réalité que Dieu le Père est vivant et qu'ils doivent dépendre de Jésus-Christ et du Saint Esprit. Qui pourrait arrêter les témoins du Christ? Qu'est ce que l'épée ou les menaces pour ceux dont déjà dédié leur vie au Seigneur? Oh, Seigneur ! Tes promesses sont les mêmes aujourd'hui. Toi, qui expias les péchés pour nous sur la croix il y a deux mille ans, et qui fus ressuscité, tu manifestes qu'il règne dès lors à la droite de Dieu. Toute ma vie, je vais témoigner de toi. Que ceux qui lisent ce livre obtiennent une bonne foi et qu'ils fassent profondément expérience de l'amour de Dieu et de sa puissance. Février 1989, au bureau Ki Dong Kim
PRÉFACE
Cet écrit est mon histoire, ma vérité, ma confession de foi, mon témoignage de la foi. La grâce et l'amour du Seigneur ont été grands pendant mes trente ans de vie de la foi. Dieu m'appela et m'utilisa alors que j'étais un pécheur. Comment pourrais-je épargner ma vie et ne pas la dédier au Seigneur? Il est vivant, ne tient-Il pas même aujourd'hui les promesses qu'Il fit à Abraham, Isaac et Jacob il y a des milliers d'années? Il m'est impossible de compter mes actes de désobéissance même quand je disais croire en Lui. Mais n'ouvre-t-Il pas toujours la porte de repentance, n'accorde-t-Il pas toujours la miséricorde pour nous permettre de pouvoir toujours et partout y entrer? Le Seigneur est mon roi; Dieu est mon père de bonté. Il n'y a pas d'exagération dans cet écrit, bien au contraire tout n'a pas été exprimé comme il le faudrait. J'aurais voulu partager les grandes émotions de chaque moment mais la capacité d'écriture me faisant défaut je n'ai pu exprimer qu'une infime partie de mes expériences. Ce livre n'a pas été écrit pour faire étalage de moi-même mais par reconnaissance envers le Seigneur. Je voudrais faire savoir à mes descendants comment Dieu bénit ma maisonnée et comment il m'utilisa. Ainsi, ils honoreront Dieu jusqu'à mille générations et pas un seul ne deviendra impie. C'est avec ce souhait que je voudrais commémorer la grande grâce du Seigneur. Que le lecteur, au cours de sa lecture ne doute aucun cas. Si seulement il savait que des signes similaires arrivent aujourd'hui et s'agenouillait devant le Seigneur je suis sûr qu'il recevra toutes les puissances de grâce promises à tous. En d'autres mots, ce livre est un instrument qui aide la foi de ceux qui veulent croire au Seigneur. Tout cet écrit témoigne de ce que j'ai vécu. Je rends grâces car je vis tous les jours avec la foi, je rends grâces à mes collaborateurs, et à tous les fidèles qui constituent la famille de l'Église Sung Rak.
Ma prière quotidienne même aujourd'hui est de pouvoir guérir 10 millions de malades et d'avoir la sagesse, la connaissance et la puissance de la foi. Ma mission est de mener le pastorat, prêcher l'évangile, chasser les démons, guérir les malades et cela pendant toute ma vie et avec toute mon âme. Le Seigneur veut donner sa puissance à tous, Il veut la donner d'autant plus à ceux qui Le supplient, Il veut la donner à ceux qui obéissent. Je crois à la prière et je crois aussi aux réponses à la prière. Je suis fermement décidé à utiliser à fond la puissance que Dieu versa en mon âme et c'est le travail que je fais. Je prie aussi pour que mes collaborateurs fassent expérience de la puissance que je vécus, et pour que les signes apparaissent de leurs corps comme ils apparurent en moi. Ce livre est composé de deux parties. La première contient mes témoignages, ma confession et mon autobiographie, la seconde est le contenu de mes sermons prêchés aux malades dans les croisades d'évangélisation. Les personnes citées comme de vrais coréens demandèrent l'anonymat surtout si elles étaient des femmes ou avaient des enfants. Je voulus aussi ajouter les photos pour compléter les témoignages mais certaines furent perdues ou malheureusement pas prises du tout faute de présence d'esprit. De plus, certains de mes collaborateurs étaient avec moi sur les lieux mais je ne révélai pas leur nom car je n'avais pas leur consentement. Je dédie ce livre aux saints de l'Église Sung rak et à ma femme qui se dévoua toute sa vie à mon pastorat. Que nous tous nous devenions des saints dotés de puissance.
Novembre 1988, dans le cabinet de travail Ki Dong Kim, Simone (Celui qui voit mais se tait)
Préface Partie I
L'évangile du Christ et l'évangélisation Les premiers pas Réponse à la prière Je guéris pour la première fois Sur le chantier de construction de l'église Dieu me reprend la basse-cour L‘éclair dans le ciel La puissance de guérison réapparaît La prière et le jeûne sur le Mont Cholong La morte est ressuscitée La petite fille avec la bosse Ma première croisade de ranimation de la foi Un autre mort est ressuscité Je sers un ange sans le savoir Croisade sur le Mont Chung Bang Le signe du mouchoir Quarante jours de prière et de jeûne Le poliométic de sept ans La foi d'un cul-de-jatte Le paralysé qui s'est levé d'un coup La première croisade sous la tente Le morceau de cancer de l'ovaire Le lépreux avec le chapeau Sur l'estrade du lycée La puissance de Dieu comme les flots d'un fleuve Le névrosé dans le train La jeune fille qui mangeait avec un tuyau de caoutchouc La tente faite par ma femme Le sermon de dix-sept heures et dix minutes Prière pour une plus grande tente
Le jeune homme tuberculeux La cane cassée et abandonnée Les aveugles verront Le sourd entend après quarante-deux ans Dans la nouvelle tente La foi guérit Samson Le salut de l'âme par l'amour La deuxième tente Traces de brûlures: parties avec les démons Le crâne cassé/brisé La puissance de la repentance et son signe Le problème était à la mère La puissance de Dieu: partout et tout le temps La/paralysée amenée par sa belle-fille La réponse à la prière La plantation de l'église Le pastorat La confession de foi
Partie II
La guérison divine par le Christ et l'évangile 1. La promesse de Dieu 2. Le nom de Dieu 3. La puissance du Saint Esprit 4. La prière 5. La foi 6. Les œuvres 7. La force de vaincre le diable Conclusion
Partie I
L'évangile du Christ et l'évangélisation
Les premiers pas
C'était l'année où j'eus dix-neuf ans, vers la mi-octobre, quand les grains de blé se balançaient au gré du vent en de vagues dorées et attendaient la faucille du moissonneur. A l'époque, j'étais très tourmenté par la question "qui suis-je, que suis-je?" Elle me tourmentait d'autant plus que je ne trouvais pas de réponse. Je regardais vaguement le ciel bleu. La tour d'une église au loin me frappa et je commençai à me diriger dans cette direction. Il y avait bien à environ cent mètres de la maison, une église presbytérienne mais comme elle avait été plantée et était composée de réfugiés de la guerre de Corée elle n'était guère fréquentée par les gens de la région. Je dirigeais donc vers cette église méthodiste qui avait plus de cinquante ans d'histoire ce qui faisait dire même aux impies que si un jour ils allaient à l'Église ce serait celle de leur choix. C'était peut-être aussi dû à la coutume provinciale qui opte toujours pour l'ancienneté. Le son de la cloche campagnarde me sembla plus clair et joyeux que d'habitude. L'église vers laquelle je me hâtais d'un pas léger attiré par le son de la cloche, moi qui n'avais jamais mis les pieds dans une église s'appelait l'Église méthodiste Yesan. La peinture rouge du bâtiment vieux de plus de cinquante ans était défraîchie et formait un ensemble disgracieux avec la rouille du toit en tôle.
J'étais très timide dès mon enfance. J'étais toujours abattu, dû peut-être à la pauvreté, j'avais donc horreur de me montrer devant les autres. Comme j'étais venu trop tôt je devais attendre dans la cour pendant que les jeunes étaient à leurs études de la Bible. En face du bâtiment délabré, se trouvait le nouveau bâtiment de pierre en cours de construction et qui s'élevait à deux mètres de haut seulement et dont les châssis de bois noirs de poussière par de fréquents interruptions de travaux montraient combien les offrandes régulièrement données comptaient dans la finition. Le gravier, les pierres et le sable, les cailloux étaient éparpillés pêle-mêle sur le sol de la cour. C'était un peu ennuyeux d'attendre l'heure du culte et j'avais aussi peur d'être la risée des gens du village qui passeraient par là. Je pris donc un balai et commençai à balayer la cour de l'Église. Je n'étais pas encore décidé à fréquenter l'Église toute na vie puisque c'était la première fois, je voulais en fait demander à Dieu qui j'étais s'Il était vivant. Si ce jour-là, Dieu ne m'avait pas parlé, je n'aurai pas su la raison de mon existence et aurai peut-être choisi de mourir. Enfin, les enfants et les adultes commencèrent à s'assembler. Le pasteur sortit de sa maison et je le saluai pour la première fois. Je le connaissais de vue car je l'avais rencontré plusieurs fois sur la route du village mais ce jour-là je le saluai en bonne et dû forme. J'avais honte de moi-même, rongé par la pauvreté et les privations mais en voyant son visage qui respirait la bonté je sentis malgré moi le désir de fréquenter coûte que coûte cette église. Le pasteur me fit asseoir au premier banc. Le sermon était sur le pécheur d'hommes. Comme c'était la première fois et que je ne m'y connaissais en rien cela ne me fit aucun effet mais je m'en souviens juste parce que c'était mon premier sermon. Ce fut le commencement de ma prise en charge spirituelle. C'était le pasteur Kyung Lin Oh ( exprésident de la convention méthodiste) en qui je vis le modèle de berger, mon maître vénéré et respecté jusqu'à aujourd'hui. Le lendemain, je participai pour la première fois de ma vie à une croisade de ranimation de la foi qui eut lieu dans l'Église
presbytérienne du voisinage. L’aranimateur était petit et le paraissait encore plus à cause de son visage émacié et de son costume bleu foncé mais la congrégation semblait clouée sur place par le poids de son sermon. Son regard brillait et son sermon qui incitait à la repentance semblait voir tous mes péchés cachés. Il s'appelait Hyung Tae Kim. Il avait paraît-il prié sur le Mont Samgak et c'était sa première croisade de ranimation. Ses mots transpercèrent et saisirent tellement mon cœur que je me décidai à me repentir de quelque chose. A ce moment-là, il s'arrêta de parler et me questionna en me montrant du doigt: "Cela fait combien de temps que vous fréquentez l'Église?" - J'y suis allé hier pour la première fois et aujourd'hui c'est la deuxième fois. C'est ma première croisade. Et l’animateur de dire à la foule: "Ce jeune homme a reçu beaucoup la grâce. Il est bon de recevoir la grâce dans sa jeunesse." Quand tous les regards se tournèrent vers moi j'étais devenu rouge jusqu'aux oreilles mais au fond de moi-même j'en étais presque ému. En fait, je ne savais ce que c'était que la grâce. J'étais juste reconnaissant de ce qu'il avait dit. Je commençai à prier la nuit même et à me repentir pour pouvoir recevoir la grâce. Je ne savais pas prier, encore moins me repentir. Je ne faisais qu'avouer et répéter que j'étais un pécheur. Le lendemain, j'étais tourmenté toute la journée par le fait que j'étais un pécheur. "Moi, un pécheur!" C'était l'expérience la plus terrifiante et la plus angoissante de ma vie. Il n'y avait pas moyen de repousser le sentiment de péché concernant tout ce qui ne me semblait pas être des péchés ou ce qui me paraissait quelque peu honteux mais pas plus quand je n'étais pas venu à l'Église. Après avoir veillé deux nuits de suite, je dus être obligé d'aller voir l’animateur et de lui demander de me sauver en lui révélant mon état. Et lui de me dire après avoir prié une minute environ: "Jeune homme, le Seigneur t'a pardonné de tes péchés. Ne sois plus tourmenté mais réjouis-toi." Comment exprimer tout la joie et l'émotion quand j'entendis sa parole? "Merci!" Je me mis à genoux devant le pupitre et je continuais
de répéter: "Seigneur, merci!" Soudain, il se produisit quelque chose de bizarre dans ma bouche. Ma langue sembla se tordre et un langage inconnu en sortit. Alors je priai: "Seigneur! si c'est Dieu qui me remue le menton, fais-le bouger toute la journée, qu'importe si je me décroche la mâchoire." J'avais l'esprit clair mais mon corps semblait de feu et les sons qui sortaient de ma bouche commencèrent peu à peu à former un langage distinct. Au bout de huit heures de prières en langues, j'eus brusquement une vision. Des anges montaient et descendaient du pupitre, puis des collines et des prés apparurent, ensuite je vis des champs de grains mûrs, et puis encore des anges qui bougeaient. J'ouvris les yeux car je trouvais tout cela bien étrange mais même avec les yeux bien ouverts la vision restait la même. Ce jour-là, je priais donc neuf heures de cette façon. Lors de la croisade du soir, l’animateur commença par dire, "C'est en langues que ce jeune homme parlait. Quand on reçoit le Saint Esprit on parle en langues comme lui." Puis, il chercha quelques versets de la Bible et les cita. A ce moment, une joie et une émotion infinie qui semblèrent changer ma vie entière m’envahirent. "Dieu a donné une telle grâce au pauvre bouseux que je suis..." Et le choc était d'autant plus grand que la grâce que j'avais reçue était mentionnée dans la Bible. Aussitôt que la croisade fut terminée, j'empruntai la Bible pour une semaine à un ancien qui me dit; "Si vous voulez dire la Bible, il faut commencer par Genèse." C'est ainsi que je commençai à lire par Genèse et finit le livre en une semaine. La semaine suivante j'empruntai à une autre personne et lus de la même manière. En un an, je lus quarante-deux fois la Bible du début jusqu'à la fin. Pendant ma période laïque je fis au total soixante-quinze lectures. Pas un seul jour je ne manquai la prière à l'aube dans mon Église méthodiste dont je fis aussi le ménage quotidien. Sur le chemin du retour, j'entrais à l'Église presbytérienne pour prier de nouveau. J'avais souvent des visions mais je ne cherchai pas particulièrement à les interpréter.