Pour ou contre ? comparer les photos, sans vraiment les scanner. La sécurité fournie n’est donc pas suffisante. L’iPhone, lui, présente des résultats très positifs. Celui-ci utilise la caméra frontale, mais également différents capteurs pour former un scan 3D. Selon le Consumentenbond, ce scan n’est pas un leurre!
Entre éthique et législation La discussion sur l’aspect éthique et la sécurité est sur toutes les lèvres. Certains pays, comme la Chine, où le manque de législation stricte en matière de vie privée, permettent une utilisation excessive de cette technologie: la police et les entreprises ont conçu une technologie capable de suivre les citoyens à la trace, qu’ils fassent leurs courses, qu’ils partent en voyage, qu’ils commettent un délit ou qu’ils utilisent du papier toilette. Un phénomène inquiétant pour nous les Belges. Il est temps d’avoir une législation claire sur le sujet. En Belgique, l’utilisation de la reconnaissance faciale dans les espaces publics est principa-
lement régie par la loi relative à la protection des données à caractère personnel. L’une des règles stipule que les personnes doivent être informées du fait qu’elles sont filmées ou photographiées afin que personne ne soit filmé à son insu. Maintenant que la technologie continue à se développer, il devient nécessaire d’en réguler l’utilisation pour éviter les abus. La directive européenne 95/46/CE relative à la protection des données vient d’ailleurs le confirmer. Une plus grande attention devra être consacrée à la protection des données biométriques enregistrées. Enfin, le pourcentage d’erreurs des algorithmes doit également être pris en compte. Lorsqu'il est question de reconnaissance faciale, la protection des systèmes et l’entrée en vigueur d’un cadre législatif sont donc d'une importance capitale. Ce ne sera qu’alors que les systèmes de sécurité avancés pourront être mis en place sans violer les libertés individuelles.
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