Amir Issouf Mounibou
ÎLES LISIBLES Pensées, réflexions et tribulations d’un jeune Comorien
©4 ÉTOILES ÉDITIONS 4etoiles.editions@gmail.com Première édition 2019 ISBN: 978-2-9577112-1-5
À ma mère, Bweni Echat Soleil, lune et étoile de mon existence MAMAN Qu’y a-t-il de plus doux et de plus tendre Que ton cœur de femme. Ô mère Qui sait mieux me comprendre Et calmer mes tourments Quand je suis dans la tristesse Ton sourire me rassure Et efface mes larmes Maman tu es l’âme de ma vie Quel délice de vivre Sous la tendresse de ton ciel Toi que j’adore et qui m’adore Je voudrais bien que ce poème Dédié à toi se transforme En un bouquet de remerciements Pour tout ce que je ne pourrai pas Te rendre en retour Toi à qui j’ai adressé ma première parole Maman, maman !! Toi qui as guidé mes premiers pas M’as appris à vivre, à aimer Et tu ne m’as jamais abandonné Sache que j’ai grandi à l’ombre de tes bras Sous la musique de ta douce voix
Qui sont mes souvenirs d’enfance Et mes rêves d’adolescence Que ta bonté est grande et admirable Que rien au monde ne peut remplacer Je te salue, ô mère bienheureuse Heureux sont ceux qui vivent Entre les murs de tes soins Et plus heureux encore est celui Qui t’a comme mère pour lui seul Tu seras toujours sa petite mère chérie Même quand la neige du temps Tombera peu à peu sur tes cheveux À présent Je n’ai qu’une seule prière Que Dieu prolonge ton séjour sur terre Afin que les flambeaux du bonheur Restent toujours allumés Dans mon cœur
Un sourire Un sourire ne coûte rien et produit beaucoup. Il enrichit celui qui le vêt Sans appauvrir celui qui le reçoit Ne dure qu'un instant Mais son souvenir est éternel Personne n'est assez riche pour s'en passer Aucun n'est trop pauvre pour ne jamais le mériter Et le bonheur qu'il apporte Fait la richesse de nos foyers Mon sourire, ni ne s'achète Ni ne se prête, ni ne se vole Car sa valeur tient du fait que Volontiers je le donne Et si toutefois tu croises un être qui ne sait sourire Que ta Générosité lui accorde le tien Nul n'a autant besoin de nôtre sourire Que celui qui ne sait en donner
Nur al âin Nur al-âin Quand mes yeux ont croisé Ton beau visage angélique Tsi swibiha ha uzuri waho Tu es devenue une sorte de ɗalawo Amba nahi huna, nahi wukia Tous mes maux s'envolent Nur al-âin Tu es une beauté embellie Quand tu me souris Iraha nikao nayo Hamu na huzuni uni lawa Nur al-âin Rangu nahudjua Ikalamu yangu n'a jamais cessé D'encrer pour toi princesse Ma bouche est remplie de mahimbio Isuku ridjowonana Ɗei hiɗaya nahu hintsia Nur al-âin Uni kosea swafi Ngam hupvendzo ata kaisina kiasi
Nur al-âin J'ai aimé beaucoup de femmes maeshani hangu Ɓe wawe tafauti Rohoni hangu kusina badala Wawe ɗeli ɗalawo la iroho yangu Mahaba yatru ya mhonko na ɓahari
Wa daima Wa daima Tsisi djua dzina indrini Nihu hire haipvo wanila yakini Karatasi nihu wandzishiao Ilowo ha matsozi ipvo nililao Hahu shashi wa lera tsahu para haɓ ari Ɓasi iroho yangu idjaya hamu Nusura mndru ala sumu Ma pvingu ya shidza na mbenu Ɗezani walishia, ata shahula shilawa itamu Wa daima Ko rike pvumodja Ma uku yangu ngea madile Mafikira yatso ningamidza Tsisi djua hapvi pvwa ulekedza Na imatso yadjaya shidza Utrulivu na ingizi ya imakalima yaho Yanikama ɗe harimwa iroho Pendo langu ne ngo lidjuo Ɓila wawe iroho idjo ngia nyongo Wa daima Ɓila wawe iroho kaidjo ɗisa Na nahika Mungu ako nipva ruhusa Nidjotoa iroho tsi huhonesa Kiasi wai djadjisa Ha harufu ya mahaɓa mema
Wa khairi Tsi ɗungu djua ata tsi lawa hari Harimwa hawa ndziro tsi ɗungu iɓahari Naone wa khairi Ani gaushia hau dji fahari Ari ɗe imndru apashia gari Imauti ɗe nai hutari Ipvo ani trilia kahari Adji hwenesa wa âri Tsika tsidji hodari Tsika tayari Umpvendza ha kweli Na rohoni kakana mithali Falakini adji hadaya amba wae mzuri Aduwala amba uɗuhazi kausi mbali Hamara ngapvi afanya za uni hodza iroho Ne tsi suɓiria Hamara ngapvi ani hadaya Matso ha matso ahini rengea Hamara ngapvi ani trilia iroho nyongo Ndzia ndjema na io wamu wona maswilaha Leo ɗe sha hangu shida, yaho raha Meso shaho shida, ya hangu raha Zihodzao kazi wuwa
À mes actes manqués Cela fait trois mois que tu es partie, Sans même regarder derrière toi. Trois mois que je n'entends plus ta voix, Trois mois qui pèsent Tels une décennie pour moi Trois mois sans toi Moi qui jadis fus ton doux roi Te souviens-tu de ces belles fois, Où tous deux marchions dans les bois Toi et moi ? Trois longs mois que tu n'es plus là, Et le désarroi fait désormais du roi Un prisonnier dépourvu de toute joie Cela fait trois mois Que je compte avec mes doigts Nombreux sont ceux qui t'ont aimée, Mais aucun d'eux n'a aimé comme moi Mon amour fut pour toi Et uniquement pour toi Cela fait trois mois Mais je sens ta présence Dans mon coeur vainement Je veux t'arracher, Mais il me faut bientôt constater Que je n'en ai pas l'aisance Car je ne suis pas comme toi
La pieuse Bien recouverte de son habillement Elle se garde à l'abri des yeux indiscrets À la rose encore enfermée Pareillement, elle est le parfait trésor De milles attraits. Sa profonde foi consacrée à l'Islam Illumine un visage aux éclats radieux Tout en elle prouve la piété de son âme Totalement soumise à l'ordre de Dieu Immense est la tendresse de son coeur Ô grâce, sois témoin pour les gens sans omettre Qu'elle aime répandre la paix et la douceur Dans les misérables poitrines des êtres Seigneur immacule-la de tout péché ignoble D'elle Seigneur sois toujours Satisfait Jalonne sa vie sans cesse de bienfaits Accorde-lui une place auprès des femmes nobles
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