Une Australienne dans l’Eure
F
lorence est en France pour un an. Jeune australienne, originaire de Melbourne, âgée de presque 15 ans, elle est accueillie dans une famille de Damville et suit des cours dans un lycée d’Evreux.
Pourquoi avoir choisi la France ? Parce que j’adore les films et la musique français, mais surtout parce que j’apprends la langue au lycée, et j’avais envie de la parler parfaitement.
Qu’aimerais-tu rapporter de la France ? Je vais surement prendre avec moi la culture de France. Les aventures par vélo dans la campagne, les repas tous ensemble avec la famille, la nourriture, etc. Quels endroits as-tu visité ? Avec ma famille d’accueil, j’ai vu Dijon, Paris et Rouen. A Paris, j’ai vu La Tour Eiffel, la Seine et Disneyland.
Aucun regret d’avoir quitté ton pays ? Non, je suis très contente d’être ici. Au début, c’était très, très dur d’être loin de ma famille, et j’étais pressée de retourner chez moi, mais maintenant c’est complètement l’inverse, je veut rester là pour toujours.
Ouvrez votre famille au monde
Qu’est-ce qui t’as le plus surpris en France ? Tous les jours je trouve quelque chose qui me donne une surprise. Mais je crois que la nourriture est toujours la chose la plus bizarre ! (Les escargots, les cuisses de grenouilles) Qu’est-ce qui te plait (ou pas) en France ? Il n’y a pas les choses vraiment que j’aime et que j’aime pas. C’est juste complètement différent. Mais c’est vrai que l’école est beaucoup trop longue en France!
Vous voulez devenir famille d’accueil ? Tél. 01 48 06 26 26 (contact Eure : Véronique Priour : vero.priour@free.fr) www.wep.fr
L’association Wep s’occupe de trouver des familles d’accueil pour des jeunes collégiens et lycéens étrangers de 11 à 18 ans. L’accueil est bénévole pendant toute une année scolaire ou civile : aucun retour possible, même pour Noël ! L’immersion est totale : la famille s’engage à fournir gîte et couverts, matin et soir, et week-end. Les autres frais (transport, vêtements, téléphone, etc) sont à la charge de la famille naturelle. Les jeunes suivent une scolarité normale dans un lycée. « Une expérience humaine incroyable », confirme Véronique Priour, correspondante locale pour l’association, « de réels liens d’amitié se tissent et souvent l’année d’après, ce sont les jeunes Français qui partent chez le lycéen qu’ils ont accueillis… »
43