WaWa Magazine n°4

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Magazine

wawa

Š Warren Goldswain - Fotolia.com

Le magazine du Brabant wallon

Avril 2013 NumĂŠro 04

Courir : tout un art


Edito Je ne vous cacherai pas que quelques gouttes de sueur perlent sur mon front au moment même où j’écris ces quelques lignes… Une chaleur excessive mêlée au travail… Mais mais mais… N’est ce pas formidable ces quelques jours de beau temps qui se sont prolongés en semaines de beau temps ? Cela ne va évidement pas durer éternellement… Alors profitons en ! Et profitez aussi de votre nouveau WaWa pour découvrir ces «artistes» qui oeuvrent en Brabant wallon… Parfois très connus, parfois peu connus, voir même totalement inconnus… Toutes ces «pierres» brabançonnes construisent peu à peu une belle réputation à notre jeune province. Et c’est un régal ! Découvrez les, supportez les, donnez votre avis en commentant les articles sur notre site www.wawamagazine.com et surtout parlez de nous autours de vous ! Oui. Parlez de nous. En bien. En mal. Comme vous le sentez. WaWa, le magazine de la province du Brabant wallon est ouvert à toutes formes de critiques… N’hésitez pas ! Jean-François de Lavareille info@wawamagazine.com www.wawamagazine.com 0479 96 60 91



Sommaire

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6 Courir : tout un art Les eaux du Lac

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Maxime Soulet Wawa Magazine Editeur responsable Jean-François de Lavareille Rue du Collège 114 - 1050 Bruxelles

Focus : Konoba

Rédaction Coralie Denis Pierre Chaudoir Jean-François de Lavareille Photographe Jean-François de Lavareille Infographie Pica Mundo sprl Contacts magazine, rédaction et publicité Jean-François de Lavareille : 0479 96 60 91

Rencontre : Adrien Devyver

Avertissement: • Nous déclinons toute responsabilité pour le contenu des publicités. • Le contenu des articles n’engage que les personnes interrogées. • Aucun article ne peut être reproduit même partiellement sans l’autorisation expresse de la rédaction. • Ne pas jeter le magazine sur la voie publique ERRATUM : Il semble qu’une faute de frappe s’est glissée dans le numéro précédent. Dans l’article concernant Florence Reuter il fallait lire 1500 et non 15000 voix de préférence. Toutes nos excuses aux électeurs attentifs !



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Courir : tout un art La course à pied ne cesse de faire de nouveaux adeptes. L’engouement pour les grandes courses nous le prouve régulièrement. Mais, aussi intuitif et accessible soit-il, ce sport possède également ses secrets et techniques, en constante évolution. Petite balade dans l’univers des avaleurs de kilomètres.

Avec ses 37 000 dossards vendus, la dernière édition des 20km de Bruxelles a été celle de tous les records. Grand messe de la course à pied en Belgique, elle a révélé le visage actuel de la course à pied : un joyeux brassage de sportifs de tout poil et de tout niveau. Leur point commun, la quête du défi et des sensations fortes par le sport.

Le trail comble quant à lui les amoureux de la nature. Variante sauvage de la course à pied, il se pratique exclusivement sur les sentiers, en (semi) autonomie dans des décors souvent aussi magnifiques qu’accidentés. Très en vogue ces dernières années, le trail possède même sa propre fédération depuis 2011. (www.btrf.be/)

Un plaisir qui se décline Sous son apparente simplicité, la course à pied englobe un panel large d’activités sportives. Une variété offrant à chaque sportif la possibilité de trouver son univers spécifique, capable de le stimuler et de renouveler son plaisir de mettre un pied devant l’autre. Il y a bien sur le traditionnel jogging sur route, dont les nombreuses compétitions chaque weekend (http:// gorunning.be/index_fr.php) combinent savamment convivialité dans le peloton et farouche compétition aux avant postes.

Un entraînement à adapter Des distances pareilles peuvent paraître complètement insensées pour les néophytes. Mais le corps humain est une merveilleuse machine. Si on le traite avec soin, il n’a de cesse de nous épater... C’est le but même d’un entraînement adapté. Pour terminer avec le sourire l’objectif qu’il se fixe (quel qu’il soit!), le coureur s’aidera d’un plan d’entraînement détaillé. Il sera réalisé idéalement par un coach spécialisé. Ce plan intégrera toutes sortes de séances, à des allures différentes.


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Adresses web utiles : Envie de vous équiper /et ou de vous faire coacher? www.trakks.be Envie de vous lancer un défi? L’agenda de toutes les courses en Belgique sur www.gorunning.be Mieux comprendre la tendance courir au naturel? www.lacliniqueducoureur.com

Progressivité, variation des allures, et plages de récupération sont les concepts clés du coureur avide de progrès. Grosse plus value pour le coureur, des séances collectives avec un coach lui permettront également d’avancer intelligemment. L’aspect social de ce genre de séance ayant pour avantage de motiver le coureur lors de moments plus creux… Du matériel qui évolue Synonyme de liberté absolue, la course à pied requiert très peu de matériel… Des baskets, un short et un T-shirt suffisent pour s’échap-

per à toutes jambes dans le parc voisin. Cela n’empêche nullement les grandes marques de s’en donner à cœur joie pour faciliter la vie des coureurs. De la montre dotée d’un signal GPS et d’un contrôle des pulsations cardiaques (montre qui planifie et analyse les entraînements), aux textiles respirant destinés à évacuer rapidement la transpiration en passant par des produits alimentaires (gels, boissons, barres…) conçus pour aider les sportifs aussi bien avant, pendant et après l’effort (qui se mettent même à faire dans le bio!), il y en a pour tous les goûts.


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Les pieds, le nerf de la guerre Le coureur devra bien sûr accorder une attention tout particulière à ses petons, sous peine de voir sa passion se transformer en douloureux chemin de croix. Cette interface intelligente avec le sol connaît d’importantes différences d’un bipède à l’autre. On classe les foulées en trois grandes catégories : • pronatrice : le pied s’affaisse vers l’intérieur, • neutre ou universelle : c’est principalement le milieu du pied qui entre en contact avec le sol, • supinatrice : le pied s’incline vers l’extérieur. Retour au naturel Choisir intelligemment ses chaussures en fonction de sa foulée, avec l’aide d’un professionnel, peut donc s’avérer salvateur! Cela n’oblige pas le coureur à se rabattre quoi qu’il arrive vers les chaussures dotées d’une semelle moelleuse et Chers amis joggeurs, Deux bonnes nouvelles... Le printemps arrive enfin et... les inscriptions pour la 3ème édition des 10 KM de LASNE sont ouvertes ! Inscrivez-vous dès aujourd’hui et en priorité sur notre site web www.10kmdelasne.be La 3ème édition des 10 km de Lasne se déroulera le dimanche 25 août 2013 au départ (15h00) du Centre Sportif de Maransart. Notre beau parcours est inchangé et bénéfi-

renforcée… La tendance ces dernières années est en effet au retour à une foulée naturelle. A savoir la plus proche possible de celle développée à pied nu. Sans chaussure, nous avons tendance à poser notre pied sur l’avant et/ou le médio pied. Cette partie intelligente du pied permet une pose dynamique et respectueuse du corps lorsque nous courons. En revanche, une pose talon, favorisée par une chaussure trop protectrice, provoque une onde de choc beaucoup plus importante, causant à la longue d’importants dégâts dans les genoux, le bassin, la colonne… Pour respecter son corps en pratiquant la course à pied, le choix de la chaussure est donc essentiel mais il s’accompagne aussi idéalement d’une réflexion sur sa technique! Faites le point avec un professionnel ! Antoine Collard, conseiller running chez TraKKs

ciera de 2 postes de ravitaillement, comme en 2012. Notre site web remanié, plus complet et plus convivial vous accueille dès à présent pour une inscription simplifiée : 1 formulaire et 1 paiement en ligne confirmeront immédiatement votre inscription. Ne traînez pas, le nombre d’inscrits est limité ! Venez seul, en famille, avec vos amis mais… venez courir avec nous ! Merci pour votre fidélité et… au plaisir de vous retrouver le dimanche 25 août !

Pour plus d’information sur la course à pied en Brabant wallon rendez-vous sur notre site : www.wawamagazine.com


Les eaux du Lac C’est par un beau début d’après-midi ensoleillé que je rencontre sur les berges du lac de Genval Denis Bakelants le gérant du Yacht Club. Il m’en raconte l’histoire… Tout est parti d’un homme d’affaire à la recherche d’investissements, un certain Gustave Smets-Mondez.



En effet la ligne de chemin de fer BruxellesLuxembourg était alors en construction et il était opportun de créer un centre thermal du même type de ce qui existait déjà à l’époque (1903) à Spa ou encore au Zoute mais beaucoup plus proche de Bruxelles, capitale alors en pleine explosion. Le site abrite de cossues villas, hôtels et restaurants mais également des incontournables tels que la reconstitution du hameau du Petit Trianon (Inspiré du lac du Château de Versailles), ou encore la chapelle Guillaume Tell (Inspirée du Lac des Quatre-Cantons). Suite à l’incendie de l’hôtel Argentine, le Yacht Club prit place et existe maintenant depuis une bonne vingtaine d’années… Ses activités se déclinent en 3 axes à savoir le club de voile à proprement parler qui accueille autant « Monsieur tout le monde » qui souhaite être membre que les propriétaires de bateaux qui souhaitent naviguer sur le Lac. (Déjà une bonne centaine de familles membres) Le second axe est lui dirigé sur l’Ecole de voile qui organise pendant l’été et les vacances de

Pâques de nombreux stages et cours particuliers pour tout un chacun, petites têtes blondes plus que bienvenues également ! Et enfin le troisième axe, le Handi-voile. Le club est équipé de 6 bateaux et d’une caravelle destinés aux personnes à mobilité réduite. Par exemple tous les mercredis matins c’est en collaboration avec le centre “L’essentiel” de Gaillemarde que mon hôte Denis m’explique “prendre son pied” dans toute la richesse du comportement et des réactions de ses élèves. Denis en vient même à me confier qu’ils souhaiteraient se préparer en vue de monter une équipe pour les prochaines olympiades ! (Paralympiques) A côté de cela un jeudi sur deux (en alternance avec les apéros Offshore) prend également place « l’Apéro du Lac » défini par Denis comme un « After work-sympa-chill » avec un public principalement entre 30 et 60 ans. L’idée est de profiter du site dans une ambiance détendue et plus calme que d’autres « apéros » plus festifs. Les entreprises sont également les bienvenues


Le Shangri-La du lac Avenue du lac, 96 - 1332, Genval Tél : 02/654.12.44 - Fax : 02/654.12.44 www.shangriladulac.be Les heures d’ouverture : Tous les jours de 12h à 14h45 et de 18h à 22h30



Les vendredis 2, 16 et 30 août entre 17 et 22h, venez déguster un Pimm’s ou un autre délicieux cocktail maison dans le patio du Château du Lac. L’Ambiance sera so British tout l’été et riche en surprises venues directement des blancs rivages d’Albion...

Chaque dimanche de l’été, venez en famille entre 14h30 et 18h30 pique-niquer* sur les superbes pelouses du Château, face au Lac. Voici le lieu idéal pour se détendre et redécouvrir le plaisir de goûter et de jouer avec vos enfants dans un décor tout spécialement équipé pour la circonstance et dédié aux activités ludiques pour petits et grands. *Sac pique-nique familial en vente à l’entrée au prix de 5 € par personne comprenant un plaid et 1 ticket à échanger au buffet.

87, Avenue du Lac 1332 Genval www.martinshotels.com Facebook : Château du Lac - Martin’s Conference & Spa


La Laguna

Face au lac de Genval, un havre de beauté et de tranquilité en pleine nature. Après une promenade romantique ou en famille, La Laguna propose d’allier le plaisir de la table italienne au charme d’un paysage enchanteur. Avenue du Lac 2 - 1332 Genval Tél.: 02/653 72 95 www.laguna.be

Ouvert tous les jours de 12h à 14h30 et de 18h30 à 22h30. Fermé le lundi.





La Fontanell’

Aux bords du Lac de Genval, ce charmant restaurant est une récréation dégustative haute en couleurs. A l’arrière du restaurant, la magnifique terrasse s’entoure d’un jardin isolé où enfants et parents savourent un moment de détente privilégié. Restaurant Pizzeria Zilverbeekdreef 2 - 3990 Overijse Tél.: 02/652 03 81 www.lafontanell.be

Ouvert tous les jours de 12h à 14h30 et de 18h30 à 22h30. Fermé le mardi.


En chiffres • 10.000 visiteurs par an ( events, voile & tourisme) • 3500 membres «Apéro du Lac» • 1050 Membres intéressés par la voile • 450 stagiaires à l’année • 120 membres actifs réguliers • 70 bateaux de membres en parking • 60 bateaux du club dont 3 en mer • 12 soirées AfterWork «Apéro Du Lac» • 10 Régates par an • 3 sites de navigation (genval, namur et nieuport KYCN) • 1 passion pour la voile ... Et 1001 sourires à distribuer...

(en collaboration avec le Château du Lac). Team building en voile, parcours « La conquête de Genval les Eaux » replongeant les participants au début du vingtième siècle sous forme d’un Monoply géant regroupant des épreuves sur l’eau et au sol : Combat naval en pédalo, barques aveugles, course relais en kayak, BBQ, de quoi souder définitivement votre équipe ! Bien sûr le site accueille également de nombreux promeneurs et pêcheurs tous les weekend pour profiter des lieux… Le Yacht Club vous accueillera 7 jours sur 7 durant les vacances de Pâques et les vacances d’été. (Juillet – Août) et du mercredi au dimanche de 12h à 18h le restant de l’année. Les choses étant ce qu’elles sont en Belgique point de vue météo le club n’hésite pas à tirer un peu plus en longueur les jours de beau temps afin de profiter le plus longtemps possible… En hiver ce sera feu ouvert et soirées de jeux de société au programme, de même pour la « petite histoire » vous pouvez même y trouver votre sapin pour noël puisqu’une vente est organisée chaque année durant la période qui précède les fêtes… Les prix restent abordables… 100 euros de membership pour la famille complète, droit de navigation de 60 euros par bateau et parking de 130 euros par an.

Tout cela pour découvrir la navigation et passer des moments inoubliables dans un site d’exception ! Ah Oui ! A ne pas manquer si vous souhaitez vivre une nouvelle expérience, venez découvrir en exclusivité belge les barges cocobo, qui peuvent vous accueillir ainsi que vos amis pour un Apéro sur l’eau, un barbecue, ou simplement une agréable promenade sur un support stable et élégant. Ces plateformes flottantes de 2,5 mètres sur 5 mètres peuvent accueillir de 15 à 25 personnes et vous emmèneront passer un moment inoubliable au milieu du Lac… Déconnexion totale assurée ! Yacht Club du Lac de Genval Meerlaan 190 A - 3090 Overijse www.genvalyachtclub.be genvalyachtclub@gmail.com 02.784.39.43


KIDS&US « FROM THE FIRST WORDS TO THE WHOLE WORLD » « Depuis les premiers mots vers le monde entier »


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Vous ne le connaissez peut être pas encore mais le concept Kids&Us fait déjà parler de lui à travers toute l’Europe. Cette méthode d’apprentissage unique a déjà séduit les parents de plus de 25 000 enfants. Les 159 centres se sont implantés à travers les frontières passant par l’Espagne, l’Italie, la France, la Belgique,… Suivant les pas du premier centre établi à Stockel (Woluwe-Saint-Pierre), deux nouveaux centres Kids&Us ouvriront en Brabant Wallon. L’un à Wavre et l’autre à Waterloo. Un endroit idéal pour offrir une véritable aisance à vos enfants en anglais dès l’âge d’un an. A l’origine de ces deux centres : Nathalie van den Berch 36 ans et Hernan Rios Centeno 35 ans. Ils sont tous deux parents d’enfants en bas âge. De par leurs origines et facilités linguistiques respectives, ils ont pu constater les bienfaits d’un contexte familial culturel varié. Conscients du besoin de la connaissance des langues dans notre société actuelle, ils se lancent dans l’aventure

Kids&Us. « Le multilinguisme fait tomber les barrières linguistiques et culturelles. Il invite l’enfant au voyage et développe sa curiosité. C’est extraordinaire! Je suis fière et heureuse, aujourd’hui, de pouvoir proposer aux parents et offrir aux enfants la possibilité de découvrir, d’apprendre et de maîtriser d’autres langues qui leur permettront de construire leur avenir » nous confie Nathalie. De son côté, Hernan, argentin d’origine, s’est découvert une véritable passion pour les enfants et leur développement : “J’ai passé trois merveilleuses années à la crèche du Parlement Européen. J’étais fasciné par leur joie de vie, leur envie d’apprendre et de découvrir. Quand l’opportunité s’est présentée d’ouvrir le centre Kids&Us à Waterloo, je n’ai pas hésité une seconde.» explique Hernan. «L’unilingue d’aujourd’hui sera l’analphabète de demain» -Claude Hagège-


La méthode Parce que votre enfant est prêt pour le langage comme l’oiseau est prêt à voler, un bébé, aussi petit soit-il, est déjà apte à apprendre l’anglais dans sa première année de vie. La méthodologie d’apprentissage de Kids&Us est basée sur le processus naturel d’acquisition de la langue maternelle. Ce programme donne des résultats probants car il se déroule de manière naturelle dans un ordre déterminé et parfaitement spontané. Parce qu’à la maison vos enfants ont créé un petit monde avec leurs jouets et peluches, Kids&Us propose aussi des personnages du même âge qui accompagnent les plus petits. La complicité naturelle entre le personnage et l’enfant est la porte ouverte vers l’apprentissage. Toutes les situations que pourraient vivre votre enfant et son partenaire fictif se passeront naturellement en anglais. De plus, outre l’assimilation de la langue, ces activités soigneusement élaborées, offrent à l’enfant

l’éveil, la curiosité et la créativité nécessaire à son développement. Les espaces Propices à l’imagination débordante de vos petites têtes blondes, les espaces sont agencés avec goût. Des couleurs vives, des éléments interactifs avec des planètes, des étoiles… Un univers bien pensé et conçu pour apprendre tout en s’amusant ! Les étapes de l’apprentissage Step by step • Ecouter Le premier contact d’un bébé avec un langage est auditif. Le processus d’acquisition commence donc très tôt, bien avant de parler. Si le bébé est capable d’entendre et d’assimiler sa langue maternelle, il peut également le faire pour d’autres langues. Au plus tôt il sera exposé, meilleur sera son niveau. En participant en


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immersion totale en classe les tout petits intériorisent l’anglais comme ils le font à la maison.

Découvrez toutes les informations sur www.kidsandus.be

• Comprendre Pour comprendre tout ce qu’il entend dans sa langue maternelle, l’enfant reconnaît avec le temps le sens de ce qu’il écoute en associant des contextes, des combinaisons,… Ce processus se fait naturellement avec les parents. Chez Kids&Us, ces situations quotidiennes et ces ambiances familiales sont reproduites. Les liens entres les situations et le langage se font aussi aisément que dans la langue maternelle de l’enfant. • Parler Après ces deux étapes primordiales, vient le temps de verbaliser. L’équipe de Kids&Us met en place des contextes propices à la communication. L’enfant trouve alors facilement les mots qu’il a pu assimiler auparavant. • Lire & Ecrire Lorsque l’enfant est en âge de lire et d’écrire dans sa langue maternelle, il est également en âge de le faire dans une autre langue lorsqu’il est passé par les étapes préalables : Ecouter, comprendre et parler. Quand et Comment ? Les enfants viennent en cours entre 45 minutes une heure par semaine. Ensuite, lorsqu’ils commencent à lire et à écrire, ils viennent une fois par semaine pendant une heure et demie ou deux heures. En complément des moments chez Kids&Us, un CD éducatif est fourni aux parents afin de leur permettre de poursuivre l’apprentissage à la maison. L’assimilation en continu est la clef d’une bonne compréhension et d’une bonne prononciation.

Le Plus : Kids&Us élargit son offre cette année en proposant aussi l’apprentissage de l’espagnol. Où ? Kids&Us language school Waterloo 397, Chaussée de Bruxelles 1410 - Waterloo Tél. 0473 895 137 waterloo@kidsandus.be Kids&Us language school Wavre Rue des Volontaires, 13 1300 Wavre Tél. : 0477/207.493 wavre@kidsandus.be


Le Café de la Poste Cuisine belge et française - Ambiance familiale Institution au sein de Chaumont-Gistoux

lunch 3 services 17 euros et plat du jour 11euros Chaussée de Huy 243 - 1325 Chaumont-Gistoux Tél: 010.68.82.42 Fermeture : Dimanche, Samedi



Insolite, vous avez dit ?

Le plus long palindrome de la langue française est : ressasser. On peut donc le lire dans les deux sens.

Squelette est le seul mot masculin qui finit en «ette».

Le mot «simple» ne rime avec aucun autre mot. Tout comme «triomphe, quatorze, quinze, pauvre, meurtre, monstre, belge, goinfre, ou larve.

Institutionnalisation est le plus long lipogramme en «e». C’est à dire qu’il ne contient aucun «e».

L’anagramme de guérison est soigneur. Les villes espagnoles de Valence et Barcelone ont des homonymes en France distantes de seulement 14 km (respectivement Valence et Barcelonne, toutes deux dans le département de la Drôme).

Oiseaux est avec 7 lettres le plus long mot dont on ne prononce aucune des lettres : o-i-s-e-a-u-x ! Et c’est également le plus petit mot de la langue française contenant toutes les voyelles !


Endolori est l’anagramme de son antonyme indolore, paradoxal non ?

Certaines grenouilles coassent uniquement sous l’eau.

Délice, amour et orgue ont la particularité d’être de genre masculin et féminin à la forme plurielle.

Les Etats-Unis n’ont pas de langue officielle.

Votre nez et vos oreilles ne s’arrêtent jamais de grandir.

© Franck Boston - Fotolia.com

Où est le seul mot contenant un «u» avec un accent grave. Il a aussi une touche de clavier à lui tout seul !




BAISSE LES BRA


PAS AS !


Comme vous le savez, votre magazine WaWa aime à faire la part belle aux habitants du Brabant wallon, jeunes et moins jeunes, artistes ou sportifs, jeunes créateurs, vedettes du petit écran en passant par nos commerçants qui font vivre notre si belle région. C’est ainsi que j’ai fait la connaissance de Maxime Soulet, pilote automobile belge qui soufflera ses 30 bougies ce 26 juillet 2013. Comme beaucoup de monde dans le Béwé, il est de bon ton de naître à Uccle, le tout pour finir 5 jours plus tard, dans une jolie chaumière cossue, comme ce fut le cas pour Maxime. Tour à tour à Ittre et à Perwez, il y suivit des études traditionnelles, tout en lorgnant la vie remplie de passion et de talent de son papa pour le sport automobile. Dès l’âge de 8 ans, le voilà donc tout naturellement poussé vers le karting et c’est là que débute vraiment sa carrière, en tous cas, il nous prouve à présent que c’était la bonne voie à suivre.

Ses entraînements et ses premières compètes, il les fera sur le parking du plan incliné de Ronquières. C’est tout naturellement que j’ai ce jeune homme un samedi après-midi au téléphone. Tranquille, il est sur une trottinette à Silverstone sur son circuit exigeant, en train de repérer le parcours et d’en analyser minutieusement ses courbes et ses trajectoires. Comme chaque dixième, voire centième de seconde grapillé par ci par là compte non seulement pour les qualifications mais surtout pour la course, Maxime est là, au plus près. On ne devient pas professionnel dans un sport en omettant certains détails. A la question de savoir si, dans la vie, il lui est arrivé d’avoir un job alimentaire, il me répond que oui, n’étant passé pro que depuis 2 ans. Balayés tous les clichés qui disent que le sport automobile est un joujou pour fils à papa.

Il s’est battu, comme tout le monde, peut être un peu plus que tout le monde d’ailleurs, nombreux appelés et tellement peu d’élus. La clé de la réussite c’est quoi ? Du travail, beaucoup de travail et encore du travail, hygiène de vie irréprochable, il ne me fera pas croire qu’à son âge, il ne se colle pas une mine comme tout le monde, ce fut d’ailleurs son seul joker durant l’interview. Côté tabac, il s’est fait prendre comme beaucoup d’entre nous assez jeune mais la maturité l’a emporté, l’un ou l’autre, mais pas les deux à la fois ! Baisse pas les bras ! Après des débuts en fun cup, réputées pour ses 24 heures en Coccinelles ( je peux vous dire qu’au niveau esthétique comme au niveau sonore, ça n’a rien à voir avec nos bonnes vieilles Cox qu’on peut voir ça et là ) Max se dit que c’est maintenant, que c’est bon, il le sent bien pour le futur.



Remerciement à Charlotte Martens de D’Ieteren Porsche Import pour les photos.


Malgré le fait qu’il m’avouera un peu plus tard que chaque hiver est une remise en question, sans doute bénéfique pour la prochaine saison. Tout considérer comme acquis n’est jamais bon. Il en est où maintenant notre jeune poulain ? Eh bien au volant d’une splendide Porsche 911 GT3-R #75 (pour être précis) et fait partie intégrante du team Blancpain Endurance série, eh oui monsieur, vous avez bien lu. Sa jeune carrière l’a déjà propulsé sur beaucoup de podiums ; • Champion de Belgique formule Renault 1600 • Champion de Belgique en Mini Challenge • 2 fois vainqueur des 24 heures de Zolder, en formule B.M.W U.S • Vainqueur 2010 des 25 heures Fun Cup • 4 fois vice champion et champion de Belcar en compétition ProSpeed • 2 victoires en 2011 en FIA GT3 en championnat ProSpeed C’est une des stars de la dernière génération de pilotes belges, il a également couru aux Etats-Unis ainsi qu’en Afrique du Sud. Et maintenant, c’est au tour de l’Europe entière qu’in trimballera sa trottinette ! Baisse pas les bras ! La clé du succès consiste également à bien s’entourer et un peu aussi, concède t’il, rencontrer de bonnes personnes au bon moment, qui d’après lui, sont toujours présentes actuellement. Nous sommes en plein Tour de France 2013, je me sens obligé de lui poser la question du dopage dans son sport, sa réponse fut tellement fluide et décontractée qu’on dira que c’est un sport sain. C’est avec son Audi A3 dont il se sert tous les jours que Maxime se déplace. Notamment pour se rendre au Sushi shop de Waterloo dont il est un fidèle client, light me dit il. Il n’a pas d’autres habitudes car il aime bien les découvertes dans sa région et est donc un client itinérant. Où as-tu l’habitude de prendre un verre entre amis le weekend ? Sans blague, au Knokke Out chez son ami Fred Bouvy, je ne sais maintenant même plus pourquoi j’ai posé la question. Merci Maxime, bon vent, baisse pas les bras ! Sushi shop : Chaussée de Bruxelles, 210 - 1410 Waterloo 070 75 7500 Knokke Out : Chaussée de Tervueren, 389 - 1410 Waterloo 0487 61 60 80

Alexandre Béhier





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Conseil déco: la terrasse Un petit coin de paradis ... Enfermés durant de trop longs mois et souvent restreints par les obligations multiples, notre besoin de vivre à l’extérieur ne devrait pas se résumer à quelques malheureux jours de vacances péniblement grappillés. Consacrer un peu d’énergie à se construire la terrasse qui nous convient peut être très bénéfique et salutaire.

Refuge précieux, lieu de lecture ou de méditation, lieu de rencontres, de partage....... Quelle que soit la destination qu’on lui confère, il faut la concevoir comme une prolongation de l’habitation. Balcon d’appartement ou surface attenante à la maison, dans les deux cas, les coloris et le style doivent être assortis aux pièces adjacentes et ce, pour préserver l’harmonie visuelle, règle première en décoration. Plusieurs éléments sont à prendre en compte lors de sa mise en oeuvre: le climat, l’espace, l’orientation, les habitudes de vie. Malheureusement, sous nos latitudes, le ciel ne nous gâte que très très épisodiquement.... Pour nous protéger des averses trop fréquentes, parasols et marquises ne peuvent suffire. Les textures classiques qui les composent seront vite imbibées d’eau et risqueront de moisir une fois enroulées ou repliées. Si vous optez pour une marquise fixée à la façade de la maison, choisissez-la dans un tissu imperméable. Avant de définir la superficie que l’on désire protéger, il est important de tenir compte de deux éléments: le soleil n’est pas figé au zénith et la pluie est souvent accompagnée d’un vent léger. Tenir compte de ces facteurs en choisissant de couvrir une grande surface vous évitera bien des surprises.

Il existe une autre alternative pour couvrir votre terrasse. La mise en place d’une structure en bois sur laquelle l’on tend une bâche plastifiée pourvue d’oeillets renforcés maintenue par des colsons sur les côtés. Le gros avantage de cette conception réside dans la protection parfaite contre la pluie et le soleil. Contrairement à la marquise, ce système est très résistant au vent et peut rester en place du printemps jusqu’à l’automne. Il est vrai que couvrir en tout ou en partie une terrasse peut représenter une dépense conséquente mais que d’avantages indéniables quand on vit en Belgique, pays imprévisible par excellence. Par l’apposition de cette pergola, vous pouvez délimiter l’espace repas et l’espace bain de soleil-salon. Point très positif de cette option, il vous est loisible de tout mettre à l’abri en cas de pluie ou le soir et d’échapper ainsi à la pose de bâches de protection souvent disgracieuses. Vous gagnerez également le temps du fastidieux «nettoyage-séchage» lors de visites surprises. Une fois l’automne à nos portes, il vous suffit de retirer la bâche et la structure de la pergola habillée de quelques plantes grimpantes atténuera l’effet «déserté» durant l’hiver. Si vous souhaitez pouvoir profiter de chaque instant de l’extérieur, il vous suffit d’investir dans un parasol chauffant électrique à suspendre,




Š Patrizia Tilly - Fotolia.com


très pratique, il combine à la fois éclairage et chauffage d’appoint. Pergola, marquise,..... Quel que soit votre choix, privilégiez les tons clairs afin de préserver la luminosité à l’intérieur de l’habitation. La serre, alternative très tendance, répond également aux exigences climatiques de notre pays. Accolée à un mur de la maison, en prolongement d’une baie vitrée,...... En la décorant avec soin, elle se transformera en pièce à vivre supplémentaire de l’habitation. Il suffira de modifier son agencement au fil des saisons. Veillez à la placer dans un endroit ombragé, ou au moins non exposée au soleil de midi et prévoyez deux ouvertures afin de créer un courant d’air. Le choix du mobilier sera défini en fonction du style de la maison. Dans la mesure du possible, tables, chaises, transats, fauteuils seront de couleur et de matière identiques.Depuis peu, les fabricants nous offrent un assortiment des plus variés. Toutefois, si vous disposez de peu de temps à consacrer à l’entretien annuel des meubles, les nouveaux matériaux en composite à haute résistance sont faits pour vous. Pensez avant tout à votre famille, à votre confort. Si vous n’avez pas l’habitude de recevoir beaucoup de personnes en même temps ou que vous préférez prendre les repas à l’intérieur, ne vous encombrez pas d’une table trop grande. Privilégiez le côté intimiste. Contentez-vous de disposer un coin salon et deux ou trois transats autour d’une petite table basse. N’hésitez pas à sortir quelques

plantes qui délimiteront esthétiquement l’espace. Un claustra sur lequel on accroche une clématite, une glycine constituera une excellente protection visuelle vis-à-vis de proches voisins. Quelques plantes fleuries suspendues ou mélangées à d’autres objets de décorations ajouteront une touche de raffinement. Suivant l’ambiance désirée, l’on peut ajouter des voiles drapés, des bougies, des vasques, des coussins...... Petite astuce: un petit coffre rempli de plaids assortis à proposer à vos invités et qui vous servira de tabouret d’appoint ou de desserte. Les belles journées n’étant pas légion sous nos tropiques, si vous ne disposez pas d’une terrasse couverte, ne vous encombrez pas de mise en place contraignante. Allez à l’essentiel ! Que votre terrasse soit couverte ou à ciel ouvert, laissez libre cours à vos envies afin que les instants passés à l’extérieur, seul ou entre amis, ressemblent à des souvenirs de vacances et vous ressourcent. Que votre été soit long, long,........ .....................................

DAVID BIANCHINI Chaussée de Huy, 105b Dion Valmont Ouvert vendredi et samedi de 10 h à 21 h

Le premier dimanche du mois de 11 h à 16 h Sur rendez-vous au 0478 17 11 15 www.decobianchini.com


Les goûts et les couleurs, ça se discute, eh bien justement, discutons-en. En cette belle journée d’été, oui, ça Konoba. Ce bonhomme de 24 ans à peine, issu de Wavre, est un féru de musique. Je me prépare donc et m musicale et surtout de cerner ses aspirations et son univers. Cool, exactement ce qu’il me faut dans les ore rendre encore plus agréable. J’écoute Colours and shapes, ça me parle, aaaah, les goûts et les couleurs. J

Raphaël a débuté la musique, ou dans la musique, ou avec la musique, c’est selon, à l’âge respectable de ces quatre années ? La maturité je suppose, au téléphone, on entend quelqu’un qui a déjà vécu plusieurs é a préféré celle de Brighton, ville peuplée de seulement 160 000 habitants dans le Sussex de l’est, station ba tant d’inspiration en dehors de la capitale et me rends compte, subitement, que Brighton est un endroit qui

Konob


a arrive, je me prépare à discuter avec Raphaël, fondateur, leader, chanteur, pianiste et producteur du groupe me dis qu’une écoute plus que simpliste de son groupe est nécessaire, afin de m’imprégner de sa tendance eilles en cette journée caniculaire, genre de musique qu’on souhaiterait entendre en fin de journée afin de la Je mixe quelques morceaux et reviens vers vous dans quelques instants.

e 7 ans, je rappelle que Mozart a commencé sa « carrière » dès ses 3 ans, qu’as-tu fait, Raphaël, pendant épisodes dans sa musique et tant mieux. Relatant les faits de sa jeune existence londonienne, il me dit qu’il alnéaire la plus célèbre en Grande Bretagne. Connaissant bien Londres, je me demande où il a pu chercher i déborde d’énergie, les musiciens sont ici et là, la symbiose s’opère et les bons tuyaux se refilent.

ba


C’est ainsi qu’un gars sympa de notre belle région fait ses marques, apprend, fait des erreurs, commet beaucoup de fautes mais réalise que c’est en forgeant qu’on devient forgeron !

Serveur, plongeur, barman et j’en passe, tous ces jobs auxquels il a du éponger son front pour continuer à vivre son rêve et qui sait, sa vie entière.

Quand on habite à Londres, cette ville si caractéristique tant ça bouge dans tous les sens, on se dit un jour que pour la concrétisation, c’est ici, mais pour la création, c’est ailleurs.

Les goûts et les couleurs, eh bien Konoba fonce actuellement tête baissée sur tout ce qui est à prendre, surtout ne pas passer à côté d’une opportunité, quelle qu’elle soit, admirative, financière, amicale, supportrice,…

Retour aux sources donc pour Raph ( oui, maintenant je l’appelle comme ça) car quand on se lance dans un domaine artistique, il faut pallier aux choses essentielles et donc recourir à ce qu’on appelle un travail externe ou alimentaire.

En parlant de goûts et pour ponctuer cette interview, je souhaite toujours connaître les bons plans niveau miam miam et glou glou de nos invités.


Raphaël adore se rendre au Café de la Poste à Chaumont-Gistoux, en toute simplicité pour une cuisine de qualité. Mais étant donné qu’il n’est de retour que depuis 1 mois à Wavre, il ne se prononce pas pour un lieu dans lequel il aime se rendre pour boire un verre entre amis car les temps changent et les mentalités aussi. Il m’a quand même confié que sa dernière biture datait d’il y’a 3 jours, on imagine qu’il a ses endroits ! Merci Raphaël et bon courage dans la création du studio d’enregistrement que tu confectionnes de tes propres mains depuis voilà un mois.

www.konoba.be https://soundcloud.com/konoba/sets/coloursshapes Le Café de la Poste Chaussée de Huy, 243 1325 Chaumont-gistoux 010 68 82 42 www.cafedelaposte.be Alexandre Béhier



La créature de Frankenstein enchante les ruines Cela fait la 27ème année que Patrick de Longrée pose ses tréteaux dans les vestiges de l’Abbaye de Villers-la-Ville pour un spectacle extraordinaire avec un objectif populaire. En moyenne, 20.000 personnes par an dont 5 % de néerlandophones. Cet été, c’est Frankenstein qui investit les lieux.

Sur une mise en scène d’Emmanuel Deconinck, la troupe de 16 comédiens revisite l’histoire du Docteur Frankenstein depuis les souffrances de sa mère morte en couche jusqu’à la naissance de la créature incarnée de manière diabolique par Olivier Massart. Très humain, très touchant, très juste et à la hauteur du décor : majestueux. WawaMagazine a rencontré le producteur et son comédien principal pour une interview croisée tout en respect réciproque et sans langue de bois au chalet de la Forêt. Taverne rustique et authentique en face de l’Abbaye. « Le choix d’Olivier Massart était inéluctable. Nous craignions qu’il refuse puisqu’il venait d’annoncer qu’il prenait un peu de recul » déclare Patrick de Longrée. « Mais au bout de ma deuxième phrase, il a dit banco ». « Faire Villers-la-Ville, c’est un must pour un comédien. C’est une épreuve difficile et exigeante dû aux lieux. Tout y est plus grandiose. On doit parler fort. Il fait froid. Les lieux sont magiques et une fois la nuit tombée, la brume porte notre voix. On effleure la grâce » clame Olivier Massart. Dire que les deux hommes s’apprécient est un euphémisme. Un flux circule entre eux et même quand on leur demande ce qui les énerve chez

l’autre. La réponse est en nuance. « Olivier, c’est un montagne d’enthousiasme, de talent, de générosité, d’énergie et d’envie. Il peut aussi être un solide casse-bonbons tant son exigence est grande dans le travail, dans la précision et la rigueur. Pour lui comme pour les autres. Il tire un groupe vers le haut. » répond avec un énorme sourire Patrick de Longrée. « La seule chose que je reproche à Patrick, c’est parfois un manque d’audace. J’aimerais encore aller plus loin avec un spectacle qui se terminerait dans la folie à 4 heures du matin. Par contre, c’est notre premier fan. Un spectateur heureux qui ne regrette jamais ses choix » s’exclame Olivier Massart. Patrick de Longrée se ruine en œufs déposés à Ste Claire afin de bénéficier d’un climat favorable. « Nous devons reporter en moyenne 2 à 3 spectacles par saison, je croise les doigts, la saison est formidable. Le temps exécrable du printemps ne nous a pas aidé dans les ventes mais maintenant la météo est une très bonne aliiée » raconte le producteur qui doit parvenir à boucler un budget de 650.000 euros. « Seuls 7 % sont subsidiés, il faut donc se battre dans un contexte compliqué pour arriver à convaincre les partenaires à investir et aux spectateurs qui souffrent aussi de la crise économique de venir nous voir. »



Outre le spectacle en plein air de Villers-la-Ville, Patrick de Longrée est aussi le Directeur de l’Aula Magna à Louvain-la-Neuve. Ce lieu, appartenant à l’Université, est d’abord un centre de congrès et d’événements, c’est seulement ensuite une salle d’une capacité de 1.000 personnes. Olivier Massart, que l’on peut voir dans le rôle de Président du club dans la série Vestiaires diffusé sur la RTBF, est intarissable. « Tous les comédiens sont payés dés la première répétition ce qui est loin d’être le cas partout, même

si le temps de répétition est plus court. C’est plus intense. On vit une véritable aventure humaine. Qui se termine tous les soirs un peu tard. Le partage est tellement intense que nous ne pouvons nous empêcher de fêter cela » Le comédien nous abandonne après avoir avalé une tartine sur le pouce. Il doit passer pendant quasi deux heures sous les mains des maquilleuses pour tenir en haleine les centaines de spectateurs. Patrick de Longrée et son associé Rinus Va-


nelslander nous montrent fièrement le reste de l’équipe dans un petit campement de fortune. La troupe se retrouve. S’embrasse. Se cajole. Se prépare à affronter une abbaye déjà grandiose magnifiée par trois décors somptueux. Le public suivant les tableaux. La scène inclinée à 10° impose aux comédiens une notion d’alpinisme. Le tout donnant une belle profondeur de champ. Pour les spectateurs aussi, c’est une émotion profonde de découvrir ce joyau de notre patrimoine trop méconnu. De découvrir une très belle brochette de comédiens belges dont Alain Eloy époustouflant en Victor Frankenstein. D’affronter le froid même après une journée de temps magnifique. Les habitués de Villers-la-Ville se reconnaissent à leur plaid, sac de couchage et autres artifices

Il existe deux sortes de personnes dans la vie. Ceux qui ont été une fois à l’Abbaye et les autres. Choisissez votre camp et osez aller voir la créature en live dans un décor quasi fait pour elle. Les yeux dans les yeux. L’émotion dans l’émotion. Une véritable et très émouvante communion. Ne traînez pas pour réserver : www.deldiffusion.be/fr/reservations Comme le veut la tradition, le jour de la première, Del Diffusion annonce le prochain spectacle de l’Abbaye. En 2014, place à Pinocchio. Le casting n’est pas encore fait et on observera quel nez de politicien s’allonge quand il raconte une ânerie !!!


Rue de Wavre 39 - 1301 Bierges • Tél 010 62 19 19 Chée de Namur 91 - 1400 Nivelles • Tél 067 21 27 78


PHOTO RTBF


© Martin Godfroid RTBF

Adrien Devyver Sans cuistrerie Cuistrerie, synonyme de chichi, j’aime bien ce mot ! Wawa s’intéresse cette parution-ci à Adrien Devyver, personnage de la télévision qui n’est ni Arthur, ni Cauet mais dont le capital sympathie est de loin supérieur. Je ne vous cache pas qu’en ce qui me concerne, les émissions qu’il présente et commente ne figurent pas dans mon trio de tête, mais la manière dont il acte, le professionnalisme auquel il fait face, méritent qu’on y prête attention. 31 ans à peine, ce jeune journaliste sorti de L’UCL en 2007 se lance, tête baissée, en tant que pigiste pour Vers l’Avenir et RTL, il s’occupera ensuite des bulletins d’info sur Radio Contact. Il se met ensuite à bosser pour le magazine « indices », toujours sur RTL TVI. C’est alors qu’il intègre les Niouzz sur la RTBF,

tournant sérieux dans sa vie qui le verra prendre place au sein d’une chaîne publique, dont il fait actuellement partie des futurs piliers. Je me souviens de ses débuts, légèrement balbutiant aux côtés de Joëlle Scoriels, ce bonhomme introduit comme Monsieur Web est très vite passé de second couteau à personnage principal de l’émission Sans chichi. Lui qui a l’air très timide tire très bien son épingle du jeu, est-ce un jeu ? Personne ne peut le dire. Fin 2011, il est choisi par la RTBF pour co-présenter l’émission The Voice Belgique aux côtés de Maureen Louys, puis Génies en herbe avec la toute aussi adorable Elodie de Sélys, émission rebaptisée Génies en web, diffusée sur le net.


© Martin Godfroid RTBF

Depuis 2012, c’est la partie internet de l’émission « 69 minutes sans chichi » qu’il anime, un jeudi sur deux sur la RTBF. On notera au passage que manifestement, ce jeune aime à bien s’entourer pour les émissions qu’il anime ; Joëlle, Maureen et Elodie, ça pourrait être une émission muette que je continuerais à regarder. Adrien, natif de La Hulpe voulait tout d’abord être ambulancier-urgentiste, puis ensuite joueur de football, la suite en a décidé autrement, tout autre parcours, à 100 à l’heure. Il confie qu’il lui est difficile maintenant de concilier vie de famille et vie professionnelle tant la charge de travail est lourde. Mais quand on aime, on roule plus vite pour rentrer à la maison. Ce n’est pas spécialement quelqu’un de casanier, ce qui fait qu’on peut le croiser dans pas mal d’endroits branchés, que ce soit du Brabant wallon ou de la capitale. Les studios n’étant pas loin. En tant que garçon hyperactif, lors de ses études, il a travaillé pour gagner sa croûte, dans un restaurant, chez un avocat, au rayon crèmerie d’un supermarché et la liste est encore longue. Ce qui nous plaît chez Adrien, c’est sa bonne bouille, son côté honnête qui inspire confiance, un bonhomme. Anecdote qui vaut son pesant d’or, en 4ème humanité, son professeur lui a dit que de toutes façons il n’irait nulle part et que ça ne servait à rien de continuer ses études, l’effet inverse s’est produit et il s’est mis à carburer, on voit le résultat, chapeau bas ! Adrien déclare tout de même que c’est une phrase qui peut briser les gens. Pour réussir dans la vie, il faut défoncer toutes les portes et le faire de manière créative et originale. Il est clair que pour s’en sortir, il faut sortir su lot. Adrien aime bien manger chez Clément, pour son ambiance et sa grande terrasse.

Alors fieu, Standard champion ? Ce sera dur mais quand on est supporter d’un club en général, on aime y croire jusqu’au bout. Toujours à 100 à l’heure, ce tout jeune tient le bon bout et Wawamagazine lui souhaite une belle et longue carrière. Brasserie Chez Clément : 230, rue de la Bruyère 1332 Genval Tel : + 32 (0) 2/652.33.92 info@brasseriechezclement.be Fermé le dimanche et jours fériés

Alexandre Behier




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