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dossier : upgrade

Une carte fille USB 3.0 en PCI-Express vous dispensera d’acheter une nouvelle carte mère pour bénéficier de l’USB 3.0.

seule carte. Mais recourir à ces solutions sur une génération précédente ou sur des cartes plus modestes perd de son intérêt. Non pas que ça ne fonctionne pas bien, au contraire, mais plutôt parce que c’est un système si dépendant des optimisations des drivers (qu’il faut attendre après la sortie des jeux en prime) qu’il est très risqué de parier sur le long

terme. Pendant le cycle de vie de chaque carte, ATi/AMD et nVidia peaufinent leurs drivers de sorte que vous bénéficierez de performances exemplaires. Mais lorsqu’elles seront remplacées, l’attention se portera sur les nouvelles venues et votre système sera de moins en moins efficace. Toujours plus qu’une carte seule, mais c’est tout de même frustrant. D’autant qu’un unique GPU ne souffrira pas de cette baisse progressive de rendement. Bien sûr, si vous êtes équipé d’une HD4890, en rajouter une seconde permet de bénéficier de performances de premier ordre, aujourd’hui encore, pour une upgrade d’environ 100 à 130 euros sur le marché de l’occasion. Alors qu’opter pour une 5870, pourtant moins performante, coûte 350 euros !

Intel Pentium 4 L’avant Core 2

Introduit à l’été 2004, le socket 775 supportait alors les plus puissants des Pentium 4. En 2010, ces CPU font pâle figure et suffisent à peine à animer une machine bureautique. Nous parlerons ici du matériel précédant l’arrivée des Core 2, puisqu’il est encore assez répandu et peut encore être upgradé. Entre les chipsets 915P/925X et les 965P/975X des premiers Core 2, le socket 775 a vu défiler les 945P/955X, nForce 4 et nForce 5 et même des chipsets Via (PT et P4M), c’est dire l’importance du marché. Les 915P/925X ont introduit le PCI-Express, de

En 2006, les Formule 1 de l’époque coûtaient près de 300 euros, pour des débits de l’ordre de 50 Mo/s. A changer de toute urgence !

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sorte que l’upgrade d’une carte graphique est très facile, bien que certaines cartes intègrent toujours de l’AGP. Il en est de même pour le support de la DDR2, qu’il est encore facile de trouver dans les magasins. En revanche, changer le CPU pourra s’avérer bien plus complexe. Cependant, si vous vous contentez d’un Pentium 4 (ou pire, un Celeron) en 2010, nous ne pouvons que supposer que votre budget est très serré ou plus probablement que vous n’avez pas de gros besoins. Traitement de texte, navigation Web, éventuellement un peu de musique et de la messagerie instantanée. Soyez sûr que c’est bien le CPU qui pose problème et non le disque dur ou la mémoire. Passer aux plus gros Pentium 4 pourrait s’avérer intéressant, surtout si vous partez des tout premiers P4 500 cadencés

en dessous de 3 GHz. Cependant, bien que gagner un peu de mémoire cache et de fréquence soit appréciable, la seule façon d’espérer un réel mieux sera d’opter pour un CPU dual core. A ce titre, les Pentium D Smithfield (série 800 en 90 nm) ou Presler (série 900 en 65 nm) sont valables, il s’agit de deux cores de P4 assemblés sur le même die. Les performances sont encore loin de celles d’un Core 2, mais vous pourrez au moins cumuler plus d’applications à la fois, bien qu’il n’y ait aucun gain à attendre sur les applications monothreads, soit la plupart des petites applications. Cependant, veillez à consulter le site du constructeur pour vérifier la compatibilité. Notez aussi que ces CPU chauffent beaucoup, particulièrement les D 800. Si votre configuration n’est pas

Un simple Core 2 E4300 est plus rapide que le plus gros des Pentium 4


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